« il faut un début à tout... » maëlan becker & leonnie dietrich
La lumière du jour qui passe à travers les vieux volets de l’appartement qu’elle loue avec son cousin et une amie de ce dernier l’extirpe doucement de ses rêves. Leonnie n’a aucune envie de se lever, peut-être parce qu’une dure journée l’attend avec ses révisions. La dernière ligne droite lui dit-on, et ce rêve de gosse de faire ce métier qu’elle arrive à frôler désormais du bout de ses doigts. Mais en attendant, la jeune femme s’est faite un programme musclé la veille en se couchant et si on la connaît suffisamment, on saurait qu’elle déteste par-dessus tout, ne pas s’y tenir. Pour autant, elle ne rêverait qu’une chose à cet instant précis, enfiler ses vêtements et filer à la salle de sport. C’est à se demander pourquoi elle n’en a pas fait son métier, elle n’en sait rien et ne s’est jamais vraiment posé la question. Les scènes de crime l’ont toujours attirés à tel point que de toute évidence elle ne voudrait rien faire d’autre. Se fourrant directement sur cette chaise qu’elle maudissait, la jeune femme était entourée de pleins de feuilles, de livres, armée de patience et d’une conviction elle relisait, et mettait en ordre des plans de crime. Si elle avait du mal à s’y mettre, on ne pouvait plus l’arrêter une fois partie. Le sens de l’observation y est pour beaucoup, ainsi qu’une curiosité parfois mal placé mais pourtant nécessaire pour ce futur job, davantage quand on voulait faire ça toute sa vie. Elle avait également des entretient physique, celle de l’armée visiblement et c’est ce que préférait la jeune femme. Elle n’avait qu’une hâte partir sur le terrain. Après plusieurs heures sans sortir de sa chambre, reproduisant alors une scène de crime, elle savait exactement quoi faire, elle était née pour ce boulot, son cousin lui ayant même emmené un plateau de salade pour qu’elle est quelque chose dans le ventre. Leo a cette manie de sauter des repas, quand elle ne trouve pas le temps ni la patience pour se faire à manger. Mauvaise habitude de mannequin aussi, qui cherche toujours à ne prendre aucun kilos, même si dans le fond ce n’est pas son métier premier et qu’elle finira probablement par arrêter ses photos dans peu de temps. Ce n’était qu’un emploi furtif, pour palier à ses études, une rentrée d’argent supplémentaire et parce qu’elle s’y prenait souvent au jeu, au côté de sa tante Alexandra. Dix-sept heures, fin de soirée, elle referme son livre sans ménagement avant de récupérer quelques affaires et son sac de sport déjà prêt de la veille avant d’enfiler ses tennis et de quitter la colocation, heureuse. Enfin, parce que maintenant c’était ce qu’elle aimait le plus dans la journée, et qu’elle ne tarderait pas à retrouver ses équipements, et ses habitués qui la voient assez souvent, surtout ses derniers temps. Lisa en pleine révision elle aussi, les deux jeunes femmes ne se voyaient plus aussi souvent qu’avant mais ce n’était que partie remise, Leonnie le savait. Poussant la porte de la salle de sport, ce grand complexe où on trouve de tout, que ce soit des coaches minceur ou sportif. Des engins que beaucoup pensent de torture, pas elle. La jeune femme fila rapidement se changer dans le vestiaire avant de finalement récupérer une bouteille d’eau et avec son pass, de filer directement dans la salle. Elle avait longuement hésité à venir ici ou se rendre à la piscine, mais elle y était allée les trois jours précédents et son vélo lui manquait terriblement. Elle relève alors le visage pour observer si ce dernier est libre, et en profita pour le rejoindre sans même regarder réellement autour d’elle, avant d’apercevoir sur la machine de musculation, juste à côté du vélo Maëlan Becker. « Toi ici, c’est étonnant… » Qu’elle dit avant de prendre place sur le vélo en lui jetant un regard en biais, un sourire l’accompagne tandis que les deux allemands se connaissent suffisamment pour savoir que leur venue ici n’est rien d’étonnant. Une amie en commun, c’est ainsi qu’ils se voient très fréquemment, lors des anniversaires de Lisa. « Comment ça va Mae ? » Qu'elle demande doucement, avant de pédaler dans le vide, c'est le but, son frère la charrie déjà assez sur le fait que si elle veut faire du vélo, elle en a un dans sa cave qui prend la poussière. Au lieu de pédaler entre quatre murs.
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Il y avait des moments comme celui-ci où Leonnie appréciait d’être entourée. Elle devait avouer qu’elle avait toujours apprécié Maë, depuis de nombreuses années, son humour ne la dérangeait pas, bien au contraire, elle était toujours l’une des premières à rire de ses blagues, parfois douteuses. Mais Leo est bon public, et finalement elle est parfois un peu chieuse sur les bords. Parfois taquine aussi, même si Mae n’a jamais vraiment vu cette facette d’elle, car malgré tout, elle semble un peu réservée. Avec Lisa, Leonnie s’éveille en une toute autre femme, ou en compagnie de son cousin ou de son frère. Néanmoins, elle s’entend bien avec le jeune pompier, et apprécie leur moment comme celui-ci, c’est certain. Mais jamais elle ne lui dira ouvertement, ses chevilles enfleront à vue d’œil sinon ! D’ailleurs le voir ici, ne devrait pas l’étonner, tout comme elle, il aime le sport et entretenir son corps. D’ailleurs si parfois Leo tente de traîner Lisa ici, on ne peut pas dire qu’elle arrive à obtenir gain de cause. « Tellement étonnant que je pense que cela sera dans le journal de demain » Qu’il répond sur le ton de la plaisanterie. Elle hochait la tête, en réalité le sport avait toujours été quelque chose qui l’avait animée depuis enfant, peut-être en partie à cause de ses frères, surtout le cadet de la famille, éternel bout en train, elle avait été habituée à venir ici avec lui. Si aujourd’hui, l’Allemande venait seule, elle n’avait jamais su tirer un trait sur cette ambiance, sur ses machines. Cela l’aidait à tenir le coup, peut-être à se dépenser d’une certaine façon et à immobiliser ses pensées pour quelque chose de plus agréable. « C’est vrai que toi, tu n’as pas l’habitude de passer à la télé ou à la une du journal. » Un large sourire apparaît sur ses lèvres, le jeu du chat et de la souri ça a souvent été ainsi entre eux, même si ça reste bon enfant. Même si Leonnie en rigolait parfois la jeune femme un tantinet plus discret que sa merveilleuse famille qu’elle aime néanmoins, elle trouvait ça parfois lourd. Entre son oncle qui est un avocat de renom qui effraie les plus grands, entre certains acteurs, réalisateurs de la famille ou encore sa tante mannequin, Leonnie a appris à grandir et vivre avec une étiquette qui lui colle à la peau. Qui parfois est bien loin de l’image simple qu’elle tente pourtant de montrer. Même si oui elle se laisse prendre au jeu du mannequinat, ça l’amuse pour l’instant. « C'est pas la joie quarante huit heure de garde sur un crash d'avion c'est pas la meilleure mission du monde et toi comment ça va ? » Ca en prenait toute son importance et elle perdit rapidement son sourire. Elle lui jetait un regard avant qu’il se lève et qu’il s’avance un peu vers elle, « ouille, je suis là si tu as besoin de parler de ça Maë.. » Elle devait s’armer de beaucoup de force pour son avenir, car ce genre de chose, elle y serait forcément un jour confrontée. D’ailleurs parfois on l’appelait et elle était même étonnée qu’on ne l’ai pas appelé pour ce cas exceptionnel, pour ce genre d’urgences. Ils avaient clairement dû avoir assez de bras pour identifier les corps. « Ca va, journée tranquille en pleine révision et je finis la soirée en beauté… » Qu’elle ajoute, en riant légèrement mais en regardant la tête de Maë , elle prenait peur, il a cette tête à connerie, d’ailleurs elle aurait dû parier, elle deviendrait riche ! «En plus mon koala est au repos depuis trois semaine et il est en manque de présence féminine tu sais combien ce changement en Maë 2.0 est difficile pour moi et mon koala hein. » Leonnie ne s’attendait pas à ça, aussi elle regardait fixement autour d’elle avant de tourner son visage légèrement vers Maë et de plisser ses yeux. Elle avait réussi très exactement à tenir deux secondes et demi avant de pouffer de rire, ralentissant la cadence alors. « Je suis très fière de mon petit Maê et de son petit koala. » Qu’elle ajoute, entrant dans son jeu, le ridicule ne tue pas, n’est-ce pas ? Mais en la voyant diminuer la cadence avec les pédales du vélo, il la charriait, aussi elle le leva la main, le bousculant gentiment. «Tu prépare pas le tour d'Allemagne dis donc » Elle lui tira la langue, non mais c’est quoi ce petit prétentieux, et pourtant elle le prenait au second degré, avec Maë il fallait avoir de l’humour, et c’est ce qu’elle aimait chez lui. « T’es jaloux, que je sois douée au vélo, c’est tout ! » Qu’elle dit avant de reprendre d’une voix joueuse, taquine, « je suis sûre que je te fous la raclée sur un ring ! » Le challenge, le jeu Leonnie adorait ça ! Mais perdre était une toute autre histoire, et pourtant elle n’était pas retournée sur un ring depuis plusieurs mois. Et vu la carrure du pompier, elle ne devrait sans doute pas vanter ses mérites, si ?
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Re: (maëlan) il faut un début à tout
Mer 10 Avr 2019 - 23:59
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Re: (maëlan) il faut un début à tout
Jeu 11 Avr 2019 - 13:41
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Leonnie adorait ses moments auprès de lui, depuis toujours à vrai dire, elle ne pouvait pas le nier, encore moins le lui cacher. Rien qu’à voir de la manière dont elle se défend, toujours en le provoquant un peu plus, comme si leur amitié n’était qu’un challenge supplémentaire à leurs vies. Maëlan Becker avait toute sa place dans sa vie, et elle ne refusait jamais de le voir, ou de passer du temps avec lui, et Lisa. La jeune femme n’avait pas tant d’amis que ça, des vrais amis mais elle pouvait le dire, le jeune homme qui se tient face à elle, en est un, et cela depuis de nombreuses années. Elle ne sait même plus depuis combien de temps elle partage sa vie amicale, mais ils étaient tout petits déjà. Elle se rendait parfois à la patinoire pour le regarder faire ses innombrables pirouettes et rien que le voir glisser sur la glace lui permettait de s’évader un peu de la routine familiale. Devenu un rituel, Leonnie avait perdue avec le temps ce besoin de s’y rendre. La vie qu’elle menait été déjà bien remplie, et elle peinait pour voir Anastasia déjà alors il était vrai qu’aujourd’hui leur seul vrai moment avec Mae c’était cette salle de sport. Et elle ne ratait jamais l’occasion de le taquiner, et lui, lui rendait la pareille. Dans le fond elle en avait besoin parce qu’il a toujours été présent pour elle, et vice versa. « J'y passe pourtant régulièrement après des interventions rare et difficile, je suis le plus beau de l'équipe alors c'est souvent moi qu'on film et pas le chef de l'équipe qui passe moins bien » Quel prétentieux ! Pourtant Leonnie n’est même pas surprise, elle le connaît tellement. « Dis donc tes chevilles enflent déjà… » Qu’elle lui dit en lui tirant la langue, le charriant. Il avait cette confiance en lui qui lui donnait tout son charme. Et puis bon, il n’est pas moche, Leonnie ne pourra pas prétendre le contraire, même si elle lui dira jamais, pas même sous la torture ! Et puis il est vrai qu’elle avait perdu son sourire comme à chaque fois qu’elle pensait à des blessés, des morts. C’était son métier, un métier que Leo trouve très beau d’ailleurs, et c’est la raison pour laquelle, elle aime bien quand il lui raconte ses quelques missions. Finalement, elle est plus ou moins dans le même domaine, « c'est une horreur sans nom dont je préfère évité de parler si possible histoire que les gens autour de moi ne soit pas terrorisé comme je le suis après chaque intervention de ce type, et pourtant je suis pompier les gens comme nous sont normalement rodé à tout cela est ce n'est même pas le cas » Il avait repris son sourire, et elle hocha la tête en lui indiquant un petit sourire compatissant. Il n’avait pas tort, même si elle se pensait forte, elle savait qu’elle devrait plus que jamais s’endurcir. Aussi, elle lui ajoute, « je ne suis pas sûre que tu puisses être totalement rodé Mae. Mais ça va aller, je suis là, ok ? Si t’as besoin… » C’était sincère, elle était là aussi cette relation bancale, que personne n’arrive vraiment à mettre un nom. Parce que quoi que ça lui en coûte, elle sera toujours là pour l’aider, pour l’écouter se plaindre. Ou pour tout autre chose. Aussi il préférait changer de conversation en lui parlant d’elle, ce qu’elle avait fait. « Des révisions et du sport c'est en effet un bon programme cela te ressemble beaucoup et tu ne risques pas ta vie en le faisant c'est une bonne habitude » Elle soupirait de lassitude, ses cours lui prenaient un temps fou, et elle avait besoin que ça se calme un peu. Sauf que plus qu’elle s’approchait de la date butoir, moins elle avait de temps à perdre. Elle ne voulait pas avoir fait tout ça pour rien. C’était impensable pour elle, « ouais enfin j’ai quand même hâte de retrouver ma liberté. » Ils avaient retrouvés leurs sourires tous les deux, et d’ailleurs, ne fût-elle pas étonnée quand monsieur prononça Koala ce qu’il avait entre les jambes. Elle rigolait bien volontiers, à vrai dire c’était un clown à lui tout seul. Et le fait qu’elle répète ce qu’il venait de dire en mentionnant le mot petit venait de vexer le pauvre petit. « Il n'est pas petit du tout tu veux que je te le montre pour que tu puisse voir à quel point mon Koala est grand, mais il est tout content que tu sois fière de lui il pourrait il danserait pour te le montrer » Non mais sans gêne le mec ! Il a osé ! Bin voyons, Leonnie pouffa de rire à sa réplique, aussi elle ne perdit pas une miette de ses paroles avant de lui envoyer, « dans tes rêves Becker ! » Qu’elle luit dit, fière d’elle au possible, en repoussant son bras bien volontiers. Mais son regard et ses yeux la trahissait un tant soit peu. Okay elle lui avait tendu la perche mais elle ne pensait pas qu’il l’aurait saisi aussi vite. Son sourire s’agrandit alors qu’il se lève de la machine à torture comme l’appelle son frère pour rire, pour venir la rejoindre, se mettre juste devant le vélo. Elle l’observe silencieusement avant que lui-même ne soit visiblement pas satisfait des performances de la miss Dietrich. « Douée au vélo c'est pas ce que je vois pourtant » Elle s’arrête alors, une moue boudeuse au coin des lèvres avant de lui répliquer, « tu pourrais même pas faire mieux… » Qu’elle siffle entre les dents, avant de rire à sa réplique, et que monsieur n’accepte de l’affronter sur un ring. Faciiile ! « Lève-moi ton joli petit cul de là et allons voir ça j'ai hâte de te voir utilisé tes petits poings contre moi, il s’approche de la jeune femme alors qu’elle se lève avant de lui ajouter, aller viens que je te botte le popotin » Mais là c’est le drame, elle aurait dû sentir la connerie de Maelan en plein nez, mais elle lui fait sans doute trop confiance et ne réalise que trop tard, qu’elle se trouve à présent sur son épaule, la tête en bas, elle crie en tentant de se débattre alors qu’il lui pose sans aucune gêne la main aux fesses ! Il ne perd rien pour attendre ! Les habitués de la salle pour certains se marrent bien de voir la situation d’autant plus qu’ils sont toujours fourrés ensembles si les deux se retrouvent en même temps à la salle de sport. Une alchimie, un feeling qu’elle n’avait qu’avec lui. « Te gênes pas surtout ! » Elle avait bien compris que ça servait à rien qu’elle se débatte encore et toujours, il ne la lâcherait pas avant d’arriver au but, aussi elle le boudait, voilà. Surtout qu’il en profitait bien allègrement en tripotant pendant plusieurs secondes. « Je sais qu’il est bien ferme mais quand même ! » Bin quoi ? C’est vrai, faut reconnaître la vérité ! Aussi elle essaya de toucher le sien, mais ses bras trop petits elle n’arrivait pas à atteindre la partie concernée. Arrivant au pied du ring, il lui redonnait toute sa liberté de mouvement, aussi elle croise ses bras contre sa poitrine, d’un air pas contente – même si en vrai, ça la faisait bien rire, et qu’elle ne lâcherait pour rien au monde cette complicité avec le pompier. Mais fallait pas qu’il le sache ! Mae monta sur la haute marche, pour rejoindre le ring, il commençait à enjamber les fils délimitant la zone alors elle posa sans aucun ménagement sa main sur les fesses du monsieur, les pinçant légèrement avant de lui donner une petite tape dessus. Une fois le jeune homme se retrouvant de l’autre côté, il se retourne vers elle, elle lui tire la langue, satisfaite au possible ! Elle en fît de même, avant d’enjamber et se retrouve près de lui, sur le ring. « Mets tes protections surtout… » Qu’elle lui ajoute, un sourire sur ses lèvres, le taquinant aussi.
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Re: (maëlan) il faut un début à tout
Dim 14 Avr 2019 - 14:34
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Re: (maëlan) il faut un début à tout
Dim 14 Avr 2019 - 16:49
« il faut un début à tout... » maëlan becker & leonnie dietrich
Ce n’était un secret pour personne, Leonnie adorait se perdre dans des relations compliquées, difficiles, où elle pensait qu’elle suffirait à rendre meilleure une histoire. A faire oublier le passé d’une personne. Elle ne tombait jamais facilement sur des relations sans ombre, et bien souvent elle chutait. Si haut, si fort. Lisa la rattrapait. Elias aussi, son frère. Mais elle repartait toujours à la conquête d’une autre âme à guérir, et sans jamais s’en lasser. Elle n’arrivait pas à faire autrement. Elle ne savait pas vraiment ce qui se passait entre eux, elle ne voulait pas donner de noms à cette amitié. Ce n’était qu’une amitié, c’est ce qu’elle prétendra jusqu’au bout, mais pourtant la joueuse en elle, refuserait de perdre. « Mes chevilles n'enflent pas elles sont habituées à mes vantardises et heureusement pour moi je serais tellement disproportionné si j'avais de grosse chevilles » Tout comme Leonnie, il faisait attention à l’image qu’il renvoi. C’est une certitude. Elle ne faisait que peu d’excès, elle est très sportive. Déjà pour ses photos, elle y tient, et puis parce que le sport l’a toujours habitée. En elle. « J’imagine très bien pourtant… » Qu’elle siffle entre les dents, amusée elle-même par cette image. Bien que cela ne plaise pas à monsieur, mais qu’importe, elle ne s’empêche pas de s’amuser de cette image. « Je pensais que je pourrais l'être un jour pour ne plus souffrir comme ça d'être impuissant face à eux. Ça va aller oui c'est certain merci à toi d'être là tu est une des seules à qui je peut parler de ça et qui ne crie pas au scandale en ne disant rien vouloir entendre » Elle ne répondit rien, il voulait changer de sujet, c’est un besoin qu’elle comprenait, même si parfois en parler permets de passer plus facilement à autre chose. « Ta liberté on te croirait prisonnière de tes cahiers, mais tu sais une fois les études terminé le boulot est une nouvelle prison dans laquelle on est bloqué durant des années » Elle imagine qu’un souci parti, un autre arrive. Si le souci des cours sera loin derrière elle, celui d’affronter toute une vie des nouvelles missions parfois plus compliquées les unes que les autres ne semble pas la freiner. Leonnie a de toute évidence cette observation sans faille et cette patience pour tout affronter. Enfin c’est ce qu’elle pense car l’épreuve d’avoir retrouvé son frère mort dans le garage de la maison familiale ne l’aura pas mise à l’abri des épreuves, qu’elle endure encore aujourd’hui, alors qu’elle fait tout pour montrer le contraire. Et elle donne plutôt bien le change. « Rien est facile, mais ton métier tu le choisies, je sais que pour toi c’est la même chose, ça aide… » Elle ne voulait pas faire ce métier par procuration ou à défaut, non c’était quelque chose qu’elle a toujours rêvé de faire depuis enfant, peut-être à cause de ses aînés passionnés par les films de flics, militaires et tout ce genre. « Dans les tiens chérie je sais que tu m'a déjà rêver nu et que mon koala te faisait un tas de chose super bonne » Elle relève son regard sur lui, levant les yeux au ciel, cette ambiguïté lui plaisait bien c’est vrai mais avant cela elle n’avait jamais rien envisagé de Mae, qui est comme l’un de ses amis proches, elle ne sait pas comment ils ont dérapés à ce stade enfin connaissant sa réputation rien d’étonnant. Mais elle, elle pourrait faire stopper la machine en route. Elle pourrait oui... « Peut-être pas quand même ! » Elle croise les bras contre elle, décidemment il aimait bien vanter ses mérites, ça la faisait doucement rire. Ca l’avait toujours fait rire au plus loin que ses souvenirs remontent. Mais il n’avait pas finit de la faire râler, de la voir bouder si il continuait dans ce petit jeu. « Mieux que la danse des mamies que tu me fais ? Cela ne serait pas bien difficile » Elle boude, elle lui tire la langue, si il la cherche un peu, il risquerait de la trouver, le pire c’est qu’il le sait. Il doit suffisamment la connaître pour la connaître un tantinet chipie quand elle le désire. Embêtante parfois, même. « Aucunement madame je profite je profite » Jamais bien longtemps de leur chamaillerie elle avait fini par se lever de son vélo pour se retrouver droite devant le pompier. Visiblement elle ne se méfiait pas assez de lui et il embarqua avec lui, sur son épaule. Sa taille tout frêle n’eut aucun mal pour son ami et si elle semblait au début se débattre, s’agiter elle rigolait aussi, alors qu’à moitié surprise qu’il se prenne autant au jeu. Elle était agréablement surprise qu’elle aussi, cela ne semblait pas plus la déranger que ça. « Il l'est je ne peux que confirmer mais je dois vérifié que cela est bien le cas partout c'est on jamais » Il confirme sans mal, alors qu’il prétend devoir essayer le reste, ils n’en sont pourtant pas encore là… Aussi si elle ne relève pas spécialement car la douce pente sur laquelle ils glissent tous les deux peut s’avérer être dangereuse et Leonnie en a conscience. Elle serait pourtant à même de tout stopper, de mettre le frein à main mais si elle ne le fait pas, c’est que peut-être en partie, elle désire continuer de sombrer doucement. Alors qu’elle ne devrait pas. « Tu pense pouvoir me faire mal ? Tu va te retrouvée allongée là en criant mon nom en moins de deux » Elle venait de le rejoindre sur le ring, et la tension était palpable. Non pas de celle qui la voulait en guerre avec son interlocuteur, mais une guerre beaucoup plus douce, une guerre qui anime tous ses sens. Ce n’était pas vraiment elle, pas habituellement, mais cela faisait bien longtemps que Leonnie n’avait pas sombré dans une relation alors elle mettrait ça sur ce fait. Elle n’en savait rien, elle ne contrôlait plus rien alors qu’elle aime tout contrôler. Toujours. Elle se sent impuissante et tente de se ressaisir avant de mettre ses gants autour de ses mains et d’attacher le scratch. « A ta place je n’en serai pas si sûre… » Son timbre de voix est doux, mais dans le fond elle est clairement à des années lumières de s’imaginer ce qui se passerait si Mae arriverait à mettre son plan à exécution. Parce qu’il semble évident qu’elle n’est pas prête à ça, pas prête à l’affronter…
Elle n’avait pas l’habitude Leonnie, elle est en général plus prudente que ça, envers les hommes. Envers les hommes comme Maëlan, elle est suffisamment proche de lui pour savoir son côté dragueur, qui aurait agacée son côté un peu princesse et possessive, ça lui semblait évident. Elle n’aimerait aucune femme qui tourne autour de lui, même que de loin. Et pourtant, pourtant rien de cela n’avait affecté son jeu, sa chute libre. Quand est-ce que Leo comprendra que refaire les mêmes erreurs n’a qu’un but, celui de la descendre plus bas lorsque les masques tombent. Pas même le fait que Maëlan Becker soit le meilleur ami de sa propre meilleure amie ne la freine, ne la repousse. Ils se chamaillent, ouvertement se font du rentre dedans. Le pire ? C’est qu’elle y retourne Leo. Le pire c’est qu’elle n’y trouve aucun frein. Cela faisait bien longtemps qu’elle n’était pas tombée sous le charme d’un garçon, comme cela, mais elle semblait un peu plus renfermée que Maëlan, sans doute. Elle était une fille, et pas une croqueuse d’homme. Loin de la même. Elle, elle est plutôt du genre à rêver au prince charmant, à rêvasser qu’il vienne la délivrer de sa tour. Mais son côté passionnée reprend toujours le dessus. Il s’avance vers elle, avant de lui dire, « tu ma toucher les fesses je dois punir ce comportement je suis normalement le chaud lapin du groupe si tu te met à être moi on va pas tenir habillé tout longtemps toi et moi » Elle recule Leonnie quand il avance d’un pas assurément vers elle. Mais elle ne se laisserait pas piéger aussi facilement, elle n’est pas une débutante en la matière. La boxe a fait partie de sa plus tendre enfance et avoir un boxeur dans la famille a évidemment créer des liens plus fort avec ce sport. « Je n’ai fait que te rendre la monnaie de la pièce… » Elle était plutôt fière d’elle, elle ne pouvait pas le nier. Mais le fait est qu’elle connaissait Mae l’aidait probablement à être plus à l’aise qu’habituellement. Même si du coup, cela pouvait être plus compliqué, et plus difficile pour freiner ses ardeurs. Elle ne réfléchissait pas vraiment Leonnie, pas vraiment à l’évolution que cela prenait. « Je suis certaine que tu peux encore tenir le coup, Maë » Un défi dans son regard ? L’étau qui se referme sur elle, pourtant elle refusait de se retrouver piéger, son frère serait encore là, il l’aurait engueulé si jamais elle se sentait prise au piège. Mais ce n’était pas un combat à part égale. Aussi, fermement, elle s’arrêta au milieu du ring, bien décidé à l’affronter à présent, avant que Mae par sa force la prenne lui-même à son propre piège. Elle lui sourit, car au-delà d’un jeu qu’elle se veut gagnante, elle l’appréciait aussi. Ses jambes la tenait et quand il s’approcha d’elle, elle donna un coup de poing, il se recule à temps, et évite ainsi le coup. Le regard déterminé, une impression de déjà-vu elle se perdait elle-même dans cette tension entre eux.
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Re: (maëlan) il faut un début à tout
Dim 14 Avr 2019 - 22:55
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Re: (maëlan) il faut un début à tout
Lun 15 Avr 2019 - 22:09
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Il n’y avait pas de meilleurs moyens de résister à la tentation qu’en y cédant. L’Allemande le savait mieux que quiconque, et elle ne résistait jamais longtemps à vrai dire. Mais elle a ce pouvoir, cette faculté à passer rapidement à autre chose. C’est comme ça qu’elle arrive souvent à se relever d’une rupture ou même d’une autre perturbation dans sa vie. Elle finit toujours par se relever parce qu’elle voit la vie positive, quoi qu’il arrive. Elle n’aime pas la solitude, aussi ses moments de déprime ne durent jamais longtemps car elle n’hésite pas à se rendre au bord de plage, à faire les magasins, à manger du chocolat tout en tapant dans son punchingball de sa chambre pour faire ressortir cette éventuelle rage en elle. Cette rage qui l’incendie de chaque côté mais qu’elle cache si profondément aux autres. Elle ne souhaite pas qu’on la perce au grand jour, qu’on détecte en elle la moindre faiblesse. Et pourtant, des faiblesses, elle en a comme tout le monde. Mais quand elle est entourée de d’autre personne, il faut briser cette carapace pour y voir ses multiples fragments qu’elle est arrivée avec le temps à recoller les uns aux autres. De nature joyeuse, elle ne se laisse pas facilement déprimée. Mais la vie lui a aussi joué quelques tours, comme à tout le monde, elle suppose. Face à Maëlan, elle ne montrera pas ses faiblesses aussi facilement c’est certain alors qu’elle a une confiance en lui, plus qu’en aucun autre garçon, avec son frère et son cousin. « Tu m'imagine avec un corps difforme ? Je serais laid et je ne veux pas être laid je veux resté beau moi » Elle hésite un instant, voyant alors la moue du jeune homme, elle sourit légèrement. Elle prend ça à la rigolade mais elle ne devrait sûrement pas, il semble lui-même très sérieux. Elle hausse les épaules avant de lui dire, « Non je t’imagine pas moche… » Un pas en avant, deux en arrières, c’était sorti presque naturellement. Comme si c’était une évidence à laquelle elle ne pouvait pas résister, pas contredire. Il en jouerait elle le savait mais malgré tout, elle s’en fichait bien, le jeu était bien trop avancée entre eux pour qu’elle recule aussi rapidement. Leonnie est réputée pour foncer dans le tas, sans réfléchir, sans se mettre de freins quand inconsciemment ça réveille ses sens. Elle espérait juste ne pas le regretter plus tard, et il était le vrai problème. « J'ai eut la chance de pouvoir trouvé ma voie oui moi qui me pensait destiné au patinage j'ai compris maintenant que mon truc à moi c'est d'être pompier un point c'est tout. Quand on aime son métier c'est moins pesant d'aller travailler au quotidien même si cela nous prive de pas mal de liberté qu'on apprécierait avoir » C’était inconcevable pour la jeune femme de choisir n’importe quel métier, elle n’aurait pas pu. Enfant son rêve c’était de travailler auprès des animaux, les enfants aussi ne l’auraient pas dérangé, mais pour elle, elle avait choisi le meilleur métier qu’elle pourrait faire. Elle ne pouvait pas rester assise, il lui fallait un truc où elle pourrait se dépenser, être constamment en mouvement, elle adore se déplacer, enquêter. Jouer au détective privé, mais parfois sa solitude la rappelle à l’ordre, alors finalement quoi faire d’autre qu’enquêter sur les décès ? Même si elle ne doutait pas que certaines morts allaient l’affecter plus que d’autre. Heureusement les films d’horreurs elle en raffole ! « Et puis on a pas le choix, c’est pas comme si tu avais gagné au loto ! » Une vie sans travail, le rêve pour certain. Leonnie ne savait pas vraiment si ça l’enchanterait toute une vie sans travail. Elle n’avait jamais été dans ce cas. « Mince tu viens de briser mes rêves et mon petit coeur tout mou » Elle rigolait à voir sa tête de petit chaton tout triste, aussi elle répondit d’une voix détentue, « oh je suis vraiment méchante avec toi, un si petit cœur fragile… » Dit-elle, d’une voix presque triste comme si elle compatissait. C’est pas drôle parfois la vie, elle en avait conscience. Tout en parlant, Leo continuait de lui donner des coups, sans trop de violence, suffisamment pour pouvoir se défouler malgré tout. La boxe est un sport dont elle a toujours excellé, l’un de ses préférés avec la piscine sans aucun doute. En sortant du ring en général elle se sent plus légère, comme si tout son poids s’est littéralement vidé de son esprit, ses soucis avec. Il tentait pourtant de la faire reculer, mais elle avait compris son manège, c’était le même que celui de Vince. Alors elle s’arrêta en plein milieu du ring, ne voulant à présent plus bouger. « Tu a aimé je le sais » Qu’il dit entre deux coups qu’elle lui offre sans difficulté. Il n’avait jamais vraiment vu ainsi car hors du ring, Leonnie est la douceur incarnée. Elle rigole le plus souvent et est proche des autres, une épaule sur laquelle ses amis peuvent se reposer, d’une certaine façon elle se dévoile, elle arrive à maîtriser cette colère en elle. Une colère qu’elle dissipe malgré la perte d’un être cher. D’une façon si violente, qui ne prévient pas. Un suicide, la pire des morts lui a-t-on dit, car elle n’a aucune explication et arrive subitement. « Je ne sais pas… Qui sait… » Elle s’arrête un instant, relève son regard sur lui et ils échangent un regard dans un silence de plombe. Ses mains le long d’elle, ses gants avec, elle se perd un instant un trop court instant, avant qu’elle ne fronce les yeux, et qu’elle détourne son visage. Que dire ? Elle n’allait pas mentir en disant que non, on sait tous que Leonnie recherche ses moments précieux, cette étincelle qui l’empare de tout son être. On sait tous qu’elle ne vit que pour vivre d’une passion brûlante, qui la consume. Lisa est toujours émerveillée par ses histoires qui ne tiennent finalement jamais longtemps car le feu n’est pas fait pour brûler longtemps. La passion n’est qu’éphémère même si Leonnie rêverait que non. Qu’elle existe pendant des années, de nombreuses. Mais ce n’est qu’utopie. « Tu m'en demande beaucoup tu sais je ne suis pas encore devenu moine résisté me demande beaucoup de concentration » Il arrive par un mot, une phrase à détendre l’atmosphère, elle laisse d’ailleurs son rire se répandre sans mal dans la salle. C’est drôle cette comparaison entre quelqu’un qui n’arrive pas à se poser, qui contient des dizaines de relations sans lendemain toute les semaines et un moine. Comme si il n’y avait pas d’intermédiaire pour Maëlan. Pour elle, si ça existe elle en est l’exemple même. Elle n’est pas une bonne sœur, mais pourtant, elle n’a pas des tas de relations et sûrement pas sans lendemain. « Il y a quand même une différence entre un moine et quelqu’un qui aime butiner à gauche à droite Maë… » Qu’elle dit tout simplement, au pompier, en haussant les épaules. Elle se doutait que cela n’était pas facile pour lui, le connaissant assez. Aussi, ils avaient repris leur coup, lui quelques coups de pieds à l’endroit même où il avait posé sa main quelques minutes auparavant. « Baaam je retrouve mes copines » Elle résiste Leonnie, à ses coups de pied sur ses fesses, son pied rebondit mais elle reste immobile pour y trouver son équilibre, elle lui donne parfois elle-même des coups sans pour autant lui faire mal, sans viser non plus son visage, évidemment. Elle n’est pas là pour lui faire mal, d’ailleurs ils sont là pourquoi ? Elle n’en sait rien elle-même. C’est un besoin de taper. Habituellement sur un punchingball. Pas aujourd’hui, et ça lui fait du bien de partager ça avec lui, même si il ne le sait pas. Même si elle ne lui dira pas. Cette place qui pourrait avoir dans sa vie. Elle saute par moment, son sourire ne la quitte plus, signe qu’elle apprécie ce moment. Pourtant, elle le sait, elle commence légèrement à perdre l’équilibre, mais l’admettre serait lui donner déjà la victoire, et ça elle n’en est pas capable. Elle veut gagner, encore plus face à lui, peut-être pour lui prouver qu’elle peut aussi le faire. « Je t'avais dit que tu allait finir allongée » Les fesses sur le sol de ce ring, elle se laisse tomber de toute son entier sans résister. Littéralement. Comment avait-il réussit, elle n’en sait rien. Mais elle se relève vite Leonnie, avant que cela ne soit trop tard. « Ok, 1-0 pour toi, Maë » Ca lui fait mal de le dire, il le voit à sa grimace et sa moue qui se lit sur ce visage pas satisfait. Elle n’hésite pas une seconde Leo, à se jeter sur son dos, elle grimpe sur ce dernier et se tient comme un enfant, voulant le déstabiliser. C’était hors contexte boxe, peut-être mais elle n’avait trouvé que ça pour le déstabiliser à son tour. « 1-0 pas pour longtemps… » Qu’elle dit avec un large sourire au coin de ses lèvres même si il ne pourrait pas le voir, de vrais enfants ! Mais cette insouciance lui faisait du bien, parfois. Et sa présence rassurante.
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Re: (maëlan) il faut un début à tout
Sam 20 Avr 2019 - 19:50
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Re: (maëlan) il faut un début à tout
Lun 22 Avr 2019 - 0:26
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Maëlan Becker avait pris une place importante dans la vie de l’Allemande, elle ne s’en rendait pas compte parce qu’elle ne le voyait que comme un ami. Mais il était évident qu’elle ne se comportait pas ainsi avec tout le monde. Elle a toujours été très protectrice envers lui, et il semblait évident que même les années n’arriveront pas à mettre un terme pour son amitié avec lui. Et pourtant depuis peu, depuis récemment une autre étincelle la prend de tout son être, la transporte au-delà de ce qu’elle c’était imaginé vivre un jour. Pour lui. Leonnie ne voudrait jamais le voir, ne jamais l’accepter. Trop peur de fissurer ce lien unique qui le lie à lui depuis maintenant plus de vingt ans. Elle devrait se ressaisir, lui refermer les portes comme elle sait si bien le faire aux autres hommes. Depuis la perte de Jaime ce mexicain rentrait dans sa vie et aussi vite sorti alors qu’on lui tira une balle dans le dos. Leonnie ignore ce qui s’est réellement passé ce jour-là et depuis elle vogue en eau trouble. Maë ignore tout ça et il vaut mieux, si il savait qu’elle était sortie avec un repris de justice en toute conscience il serait le premier à lui faire la morale. C’est un futur flic Leonnie elle est la mieux placée pour savoir qu’on ne change jamais vraiment… Ce n’est pas ce qu’elle dira, encore moins ce qu’elle prétendra à quiconque qui tentera de lui mettre des bâtons dans les roues. « Tu vois toi même tu n'arrive pas à l'imaginé alors pense à l'état dans lequel je serais si cela venait à arrivé » Elle haussa les épaules, amusé par le comportement de Maëlan à cet instant. Il était mignon de s’inquiéter pour son physique. Même si à l’heure actuelle il n’avait pas vraiment du souci à se faire. « Rassure-toi, tant que les filles te tournent autour c’est que t’es potable comme mec… » Potable Leonnie ? Ouais elle avait bien insisté sur ce mot pour le voir bouder et le taquiner au retour, même si il était largement plus que potable c’est certain et Leonnie ne prétendra pas le contraire. Pour elle, il faudrait être aveugle pour ne pas le voir. Mais il est inutile qu’il le sâche. « Tu a raison ouai j'aurais gagné au loto je serais déjà plus à Hambourg depuis longtemps mais sur une belle plage allongé entrain de prendre le soleil, ma vie serait faite de plage paradisiaque, de jolie ville, de luxe, je crois que là je serais devenu un vrai crétin imbu de lui même il ne faut sans doute pas que je gagne un jour au loto sinon je me ferais détesté de pas mal de monde et c'est pas tellement mon but de vie » Maë est comme elle quelqu’un d’avenant, de sympa, qui a une approche facile avec les autres. Le bon copain de tout le monde qui fait attention à ses amis, Leo le savait et elle aimait ça de lui. Ils ont toujours pu rester soudés eux trois, avec Lisa, c’est certain et elle réalise la chance qu’elle a de les avoir dans sa vie. « Bin moi je suis bien contente que t’es jamais gagné au loto, je pourrais pas te défier à la boxe sinon... » Elle n’allait évidemment pas prétendre le contraire, qu’il aurait pu lui manquer, c’était trop facile sinon, mais elle était amusée par cette scène, « oui tu l'est tu va devoir te rattraper parce que je là je suis en miette mais vraiment en miette, je sais que je vais pleurer se soir dans mon lit tout seul » Elle laisse son sourire apparaître sur son visage avant d’une voix douce et mielleuse ; « et qu’est-ce que mademoiselle Dietrich doit faire pour se faire pardonner ? » Demande t’elle, battant des cils, tout en joignant ses mains devant son ventre, faisant mine de papillonner devant lui. « Oh toi tu sais et le fait que tu ne cris pas non en me frappant la tronche est une assez bonne indication » Elle lui tire la langue à sa réplique, donnant un coup sur son bras avec son poing et le gant, il n’avait probablement senti qu’une caresse mais elle s’en fichait, « je ne suis pas violente voilà tout monsieur ! » Bon ok on avait pu la voir de temps en temps tirer les cheveux d’une des filles de leur école mais Leonnie est patiente en général. Assez calme, elle ne s’énerve que rarement mais n’hésite pas à sortir ses griffes si elle en reçoit le besoin. Pour ses amis aussi. « Pas pour moi, enfin pas une grosse tu sais comment je suis je butine depuis toujours et la seule fois où j'ai tenté de me ranger on a piétiné mon coeur sans un regard et ça j'ai clairement pas apprécié, draguer c'est pour moi sécurisant, voir que je suis bon là dedans vu que je ne le suis visiblement pas pour les histoires d'amour me fait du bien, arrêté de draguer serait devenir un moine pour moi même si dans la réalité et pour une personne ayant à rapport normal à cela il y a une grande marge entre les deux situation » Elle le savait plus ou moins, elle connaissait sa vie, aussi de ce qu’il a laissé entrevoir, mais aussi par l’intermédiaire de Lisa. Quand il allait mal notamment. Mais il se confiait et ça lui faisait plaisir. Aussi elle prend son visage entre ses mains avant d’ajouter « c’est du passé Maë, il faut que tu avances, que tu l’ouvres ce cœur… » Elle pose doucement son doigt sur son torse où il y a son cœur qui bat. Ce n’était que l’amie qui parlait à cet instant. Elle avait besoin de le voir heureux, de le voir souriant et apaisé. Si il devait en passer par là, elle serait à même de comprendre Leonnie.
Et puis ils reprennent leur combat car c’était la raison pour laquelle ils étaient venus jusqu’ici. Gagner face à l’autre, de manière subtile. Quand Leo tomba sur le sol froid du ring, elle eut un moment juste quelques secondes immobiles, où elle se demandait ce qui lui arrivait. Mais elle se releva bien vite, suffisamment pour le prendre au dépourvu avant de sauter comme une féline sur le dos du jeune homme. Elle rigolait Leonnie. On ne l’avait pas entendu rire autant depuis longtemps à vrai dire, Maëlan avait cette faculté de lui faire oublier ses soucis en un clignement de yeux. « Je ne suis pas un bambou pour un koala géant Leo et puis comment je te t'attrape dans mon dos j'ai pas de tentacules » Il tentait de se dégager de son emprise mais il n’y parvenait pas car elle se tenait trop cramponné à lui. Un vrai koala il a peut-être raison, elle glisse ses mains autour de son cou pour s’y tenir plus fermement, alors qu’il gesticule dans tous les sens. Elle avait l’impression d’être sur un jeu de fêtes foraines. Ses jambes se hissent autour de lui, il n’arrivera pas à la faire partir aussi facilement. Son poids plume aidait la jeune femme à tenir plus facilement. « Tu me traites de koala ou je rêve ? » C’était pas le nom qu’il avait donné plus tôt à ce qu’il a entre les jambes ? Et là il la surnomme du même nom ? Elle boude Leo, jamais bien longtemps car Maëlan a cette faculté de bien vite lui faire oublier ses bouderies. Elle lui place ses mains devant les yeux du pompier, elle entendait son rire, et elle rigolait à son tour. Si elle ne pourrait pas gagner sans triche, alors elle allait tricher. Oui oui ! Ca ne lui faisait pas peur. « Tourne pas la tête » C’était un moment de complicité qu’elle se permettait avec lui plus qu’avec d’autre. Elle n’en connaissait pas vraiment les raisons mais ça lui faisait du bien malgré tout. Aussi, alors qu’il continuait leur chamaillerie même si Leonnie était hors d’atteinte, elle déposa un léger bisou sur la joue du jeune pompier, alors qu’elle espérait qu’il ne tourne pas la tête au dernier moment, elle tentait de lui maintenir le visage.
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Re: (maëlan) il faut un début à tout
Mar 23 Avr 2019 - 18:22
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Re: (maëlan) il faut un début à tout
Mar 23 Avr 2019 - 22:42
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C’était un jeu dans lequel Leonnie aimait visiblement se perdre. Elle ne comprenait pas vraiment ce qui l’anime en ce moment même face à Maëlan, dans quelle situation elle se fourre sans le vouloir. Et la vérité c’est qu’elle aime ça, elle en redemande. Il ne suffit que de voir ce sourire charmeur qui se dessine au coin de ses lèvres. D’observer son regard qui recherche continuellement la silhouette musclé du pompier. Il la connaissait suffisamment pour savoir que Leonnie n’est habituellement pas ce genre-là, de se jeter à corps perdu devant le premier garçon séduisant. Et elle ne voyait pas Maë que pour son physique. Ce qu’elle recherche elle, c’est ce feeling, cette passion qui la déborde. Des yeux qui pétillent, un sentiment que tout lui échappe mais sans l’effrayer. Des bras rassurants. Et pourtant Leonnie n’aime pas que les choses lui échappent, c’est un truc qui aurait tendance à la rebuter en principe. Mais là face à Maëlan c’était tout le contraire, comme si elle n’avait pas peur de dépasser les limites. Avec lui. Auprès de lui. Elle avait envie de se baffer, si fort. De ressentir ce truc étrange en elle. Elle ne devrait tellement pas, une voix la freine dans ses ardeurs. Elle le savait mais c’était plus fort qu’elle. Plus fort qu’eux. A cet instant, elle ne pensait pas à cette éventuelle erreur qu’elle pourrait commettre pour lui, car elle est littéralement sous son charme et ça faisait bien longtemps que ça n’était pas arrivé. Envoler ses principes… « Potable a tu osé dire que je n'étais que potable ? Parce que là je vais croire soit que tu ne veux pas me faire de compliment soit que tu aime les femmes parce que je ne suis pas potable » Elle lui sourit Leonnie, elle est loin de se moquer de lui, ou de vouloir le rendre fou avec ce mot. Leonnie n’est pas du genre à laisser entrevoir ses réels sentiments, elle se cache derrière une étiquette, derrière une franche rigolade pour dissimulée son éventuel malaise. Elle n’ouvre pas son cœur aussi facilement, elle n’ouvre pas ses bras pour n’importe quel garçon. Pour un coureur de jupon, bien que ce coureur de jupon, elle le connaissait aussi bien qu’elle. Maëlan n’était pas n’importe qui dans sa vie, mais elle ne lui dirait jamais vraiment combien il serait facile pour lui d’obtenir plus d’elle. Elle ne pourrait pas, car l’amour elle veut y croire, mais elle n’y croit pas vraiment. Elle a été tellement déçue elle aussi, qu’avant que son cœur cicatrise il en faudra du temps, et de la patience. Alors elle se cache derrière ses paroles, il ne lui reste que ça, lui faire croire qu’il ne pourrait pas vraiment l’intéresser. C’est un jeu qu’elle se savait perdante mais c’était sans doute mieux ainsi que de souffrir, une énième fois. Elle est détruite Leo intérieurement. Plus qu’elle ne le montrera. Plus qu’elle ne le dira ! « Bon ok, t’es peut-être un peu plus que potable… » Qu’elle lui répond finalement après plusieurs secondes de silence, à l’observer. En grimaçant tout en présentant ses doigts pour lui montrer ce que signifiait petit chez elle. Elle adorait ce jeu taquin, encore plus quand ça fonctionne. Elle le frôlait de son regard, elle le dévisageait. Tout se mélange au fond d’elle, elle se laissait avoir par ce flux qu’elle tentait en vain de fuir. Un jeu du chat et de la souri qui l’a souvent mené à sa perte. Le pire, c’est qu’elle en a conscience mais elle n’a aucune envie de quitter ce lieu, de rompre tout ça. « Oh non tu ne pourrait pas je crois je serais super loin entrain de m'enfiler un canon en buvant à tout va une véritable calamité l'argent ne va pas à tout le monde, et je crois que je suis bien mieux ici à faire de la fausse boxe avec toi » Elle grimace, elle n’aimait pas ce qu’elle entendait et elle ne se gênerait pas pour lui faire savoir, histoire que si l’idée de changer de vie lui revient à l’esprit un jour qu’il se souvienne qu’elle viendra le hanter. « Ce Maëlan ne me plairait pas… » Peut-être qu’il s’en ficherait et d’ailleurs avait-elle besoin de lui dire ? Il devrait le savoir. Qu’elle ne l’aimerait pas ainsi, cela aussi montrait qu’elle l’aimait bien comme il était aujourd’hui, cette facette taquine qui ne cesse de la pousser dans ses retranchements. Avec les années qui ont passés, avec la silhouette adulte qu’ils ont pris tous deux, leur regard a peut-être changé l’un envers l’autre, c’était une image assez simpliste de cette amitié qui se détournait d’autre chose. Et sans savoir ce qui lui avait pris, elle voit ce sourire victorieux sur le visage de son ami. Un sourire qui devrait l’effrayer, elle la bonne fille qu’elle est ! « Et tu sur de vouloir me laisser choisir comment tu te rachète ? Parce que moi je veux un bisou magique ! » Ca semblait évident qu’elle en mourrait d’envie. N’importe qui qui connaît Leonnie Dietrich cette fille de bonne famille vous le dira. Juste à voir dans son regard, juste à voir ses gestes. Cette manière qu’elle a de lui parler pour le séduire, pour qu’il tombe plus facilement dans ses filets. Même si, elle elle poussera à dire que c’est faux et que ses gens sont fou ! « C’est idiot que je te laisse choisir… Tu as raison… » C’est idiot parce qu’elle en serait cap. Et qu’il semble évident que si il la met au défi, elle le fera. Tôt ou tard. Elle pourrait finir par le dévorer du regard, par lui bouffer ses lèvres. C’est certain, alors elle secoue sa tête, elle baisse ses yeux. Fronçant ses sourcils, elle ne le ferait pas. Pas toute de suite car Leonnie aimait les surprise, elle aimait encore plus surprendre et là, c’est ce qu’il attendait. Leonnie Dietrich n’était pas faîte pour obéir aux règles, obéir à la discipline. Non ce qu’elle aimait elle c’était de déplacer des montagnes, de prendre d’autres sentiers, de sortir de la route sur laquelle on l’avait initialement mise. Elle releva son regard sur lui, sans un mot, elle restait aussi silencieuse qu’une carpe, tandis qu’il changeait de sujet. Il attendait peut-être un signe de sa part pour tenter un truc, ou bien ça lui plaisait de voir les filles lui courir après, Leonnie n’en savait rien mais à ce jeu-là elle était douée ! Et surtout de la vieille école, elle ne partait pas du principe que c’était à elle de l’embrasser. « Pas besoin d'être violente pour faire comprendre un non et tu ne la pas formuler. » Il persistait, et Leo soupire elle ne savait pas comment faire pour s’en sortir car il avait sans doute raison mais l’admettre lui serait trop difficile à lui faire part à haute voix. Avoir autant cherché à s’en sortir juste pour finalement admettre que peut-être elle avait aimé. Bien qu’elle n’avait pas forcément eu de doute là-dessus, et lui non plus visiblement, il sait que Leo n’a pas sa langue dans sa poche quand un truc ne l’emballe. Qu’elle sait se défendre si elle se sent en danger ou si on la force à faire un truc dont elle n’a pas envie. « J’ai peut-être aimé, okay… » C’est dur à dire et d’ailleurs ça se voit à sa moue boudeuse, qui le fait rire. Aussi elle finit par rire à son tour croisant les bras contre sa poitrine, comme si elle était une enfant à qui on aurait disputé. Bon Leonnie c’était pas si compliqué à avouer ! Elle re-décroise ses bras quand il vient à lui parler plus sincèrement de ses sentiments, et surtout du fait qu’il ne veut pas redonner confiance aux autres femmes. Elle était cette oreille attentive, cette épaule sur laquelle Maëlan pourrait toujours compter. Et aussi si elle considère qu’il fait des bêtises, qu’il fonce droit dans un mur, elle saura le rappeler à l’ordre ! « C'est pas encore passé pour moi, alors avancé n'est pas dans les projets actuel, ouvrir encore une fois mon coeur pour me le faire arracher non merci j'ai voulu tenter le truc mais faut croire que c'est pas fait pour moi » Leonnie savait que parler de son passé, de lui, ce n’est pas quelque chose qu’il appréciait le plus, et elle ne comptait pas l’embêter longtemps avec ça. Juste elle voulait qu’il sache qu’elle était là. Elle passait parfois par-là, comme tout le monde et Leonnie était assez bien placé pour le conseiller… « Tu finiras par la rencontrer j’en suis certaine, faut laisser faire le temps, et ne pas se prendre la tête… Qu’elle lui avoue doucement, en se rapprochant de lui, un instant elle en oublier la compétition parce que l’amitié est plus forte que tout, et elle poursuit, « t’es quelqu’un de bien Maë, je le sais que le jour où tu seras prêt, tu repartiras en gambadant… » Bon l’image était assez bizarre mais c’est un peu ça qu’elle pensait. Elle le laissait imprégné ses paroles parce qu’elle les pensait et qu’elle était persuadé qu’elle avait raison, aussi ils reprirent un instant le combat mais elle tomba très vite sur le sol, se relève et se jette sur le dos du jeune homme, elle grimpe sur lui comme si elle avait été un singe dans une vie antérieur. Sa petite taille l’aide probablement, et quand il la traites de koala, elle lui fait les gros yeux. Elle est outrée, « tu devrais être flatté, même si pour le coup je parlais réellement de l'animal et pas de mon sexe il est bien fournis mais pas assez pour s'accrocher à un dos de la sorte et pas assez souple non plus » Il est vrai que Leonnie est assez sportive et souple, elle s’entraîne depuis enfant, durant des heures où elle courre, où elle nage comme un poisson dans l’eau car la piscine elle en fait depuis qu’elle sait marcher. Elle est agile et rapide et comme Maëlan ne s’y attendait pas, elle l’a pris par surprise. Du haut de son perchoir elle était heureuse Leonnie, à en voir son sourire qui se dessine sur ses lèvres. Et puis elle voulait avoir l’avantage, alors elle lui tenait le visage de ses mains, pensant que ses petits bras suffirait, lui devait déjà la porter c’était déjà bien assez. Elle ne pèse pas que 10 kg quand même ! Alors qu’elle lui avait demandé de ne pas bouger, cela semblait compliquer pour lui de saisir la nuance de la phrase, et dans le fond elle se maudissait de lui avoir dit. Bien sûr qu’il n’obtempérera pas ! Elle en aurait fait de même à sa place. Il la prend au dépourvu et plaque ses lèvres au coin de celle de Leonnie alors qu’elle n’arrive pas à le stopper dans sa démarche. « Tu n'est pas la seule à savoir triché miss Dietrich qu’il lui dit, fier de lui avant de lui demander d’une moue sur son visage, comme si était triste, encore un bisou » Le visage du pompier légèrement tournait vers elle, Leonnie avait repris sa position initiale, elle sentait son regard posé sur elle, ça en devenait déconcentrant elle en perdrait tous ses mots. Horrible comme sensation qui l’envahit soudainement parce que dans le fond elle en a envie, se jeter dans la gueule du loup, se brûler probablement les ailes. Ca lui plairait juste un baiser, juste un avant de réaliser dans quelle connerie elle s’engage. Mais le pire de tout c’est qu’elle n’hésite pas, pas un seul moment que sa main se pose sur la joue de Maëlan et que ses lèvres s’avancent vers les siennes. Pas un seul instant qu’elle hésite comme si cette attraction était plus forte qu’elle et elle plaque ses lèvres rosées sur celle de Maë juste quelques instants, juste le temps d’échanger un baiser qui en dit long sur cette soudaine envie…
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Re: (maëlan) il faut un début à tout
Jeu 25 Avr 2019 - 16:30
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Re: (maëlan) il faut un début à tout
Ven 26 Avr 2019 - 21:53
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L’amitié fille/garçon est une chose qui ne la préoccupe pas le moins du monde. Elle ne mélange jamais ses relations avec ses amitiés. Habituellement. Et Maëlan était arrivé là où d’autres ont échoués jusque-là. Sans vraiment le vouloir, c’est certain. S’il avait ouvert les hostilités entre eux, Leonnie avait su l’attraper au vol pour jouer avec ce soudain rapprochement. Parce qu’il la prenait avec ses blessures, avec son passé, avec son caractère parfois de cochon. Il ne lui faisait jamais la morale même quand elle fonçait droit dans un mur et que tout le monde le savait. Parce que Leonnie ne changerait pas, elle a toujours été ainsi. Et le sera très certainement jusqu’à la fin, seule cette passion s’échappe d’elle et la fait vibrer pour des tas de raison. Il ne semblait pas très content qu’elle lui accorde un simple et vulgaire potable. Pourtant il l’était, bon certes un peu plus que potable, elle pourrait même dire le mot beau sans se mentir à elle-même, mais elle avait besoin de le taquiner, de le faire descendre de son piédestal mais surtout Leonnie n’est pas ce genre de nana à courir après les hommes, à leur faire des compliments. Les sentiments elle ne connaît pas et ne souhaite pas connaître ! « Peut-être un peu plus que potable, d'accord Leochou ne dit pas que je suis beau, mais je sais que tu le pense » Elle lui tire la langue parce qu’il n’avait pas tort mais qu’elle ne comptait pas lui dire. Jamais ! Même sous la torture c’était impossible. Ses chevilles morfleraient trop sinon. Elle aussi. « Tu vois tu déformes mes propos ! » Qu’elle crie au scandale, avant de rire pourtant dans une moue à son tour boudeuse. Il déformait pour son plaisir personnel ses propos et elle comptait bien râler jusqu’à la fin. « J'étais certain de se fait avant même que tu le dise, mais je ne suis pas lui bien heureusement parce que je crois que je ne m'aimerais pas moi-même » Qu’il lui confirme qu’il ne s’aimerait pas lui-même elle ne pouvait pas s’empêcher de rire à cette phrase et voulant l’entendre râler elle lui dit sans attendre, « par contre j’imagine pas Maëlan Becker qui ne s’aime pas… » Sur son visage elle est sérieuse, elle semble ne pas vouloir rire. Elle était fière d’elle, Leonnie. Un sourire apparut alors sur son visage, il allait lui bouder plus sérieusement. Mais c’était léger entre eux, elle aimait tellement le taquiner, le pousser toujours plus loin, il lui rendait la pareille ! « J'aurais pas mon bisou alors ? Qu’il demande alors d’une mine triste, elle lui sourit tout en secouant négativement la tête. Ce qu’il vivait là en ce moment n’était rien de voulu, rien de prémédité. Peut-être aurait-elle dû rester à son appartement au lieu de venir ici, tout ça ne serait jamais passé. Elle regrettait ? Non, Leonnie n’a jamais appris à regretter quoi que ce soit, à part ne pas avoir vu sombrer son frère avant qu’il passe à l’acte. Depuis, plus rien n’est assez grave pour elle, plus rien ne l’atteint vraiment et elle ne veut plus rien regretter d’autre chose. Elle garde des séquelles encore trop importante pour cette femme qui a toujours le sourire, un vrai bout en train. Des séquelles qu’elle ne guérira probablement jamais car Leonnie ferme les yeux, elle ne veut pas accepter cette vérité qui la déchire de toute part dès lors qu’elle pose ses yeux noisette sur ce cadre. Il reprend alors soudainement, c'est bien de l'assumé jeune demoiselle » Elle hausse les épaules, elle n’avait pas eu vraiment le choix de toute façon, Maë est sans doute l’une des personnes qui la connaît le mieux. Il sait tout d’elle, ou presque, il sait bien ce qu’elle pense de lui, même si elle n’avouera jamais vraiment à quiconque, à haute voix. Impensable pour l’Allemande mais ce n’était pas propre à Maë, c’était surtout une méfiance envers les hommes de manière générale. Elle avait bien plus confiance à Maë qu’envers les autres garçons. « J'ai même pas envie de la rencontrée pour tout te dire j'ai peur maintenant, et je ne pense pas ne pas pouvoir me prendre la tête si cela vient à arriver je suis encore trop .... fragile même si j'aime pas ce mot pour ça..» Elle le comprenait, elle était bien placer pour le savoir. Mais elle ne le trouvait pas spécialement fragile, Maë ne montrait pas ses peurs, et il était même rare de l’entendre autant se confier, ça lui faisait du bien à Leo c’est certain. « Tu as raison, il est inutile de te prendre la tête maintenant pour ça, qu’elle lui dit, d’une voix calme et douce avant de reprendre et puis c’est quand on ne s’y attend le moins que ça finit par nous tomber dessus … » Elle avait lu ça quelque part dans un de ses bouquins pour gonzesses. Elle lui jette un bref regard avant d’ajouter, « t’y crois ça, toi ? » Elle se marre d’avance Leonnie à sa question. « Gambader sérieusement suis-je un genre de petit cerf ? Je gambaderais alors pour te faire plaisir un jour ou l'autre » Un jour et Leonnie espère le plus tôt possible pour lui, elle sera là pour lui, c’est certain, parce que l’amitié est plus forte que tout. Et puis tout dérape. Tout avait si bien commencé, elle ne sait pas pourquoi, elle ne sait pas comment. Ils en sont venus à échanger un baiser, un simple bisou. La pente est rude, Leonnie le sent sous ses pieds, elle finit par se perdre elle-même dans ses propres désirs qu’elle refoule depuis le début qu’elle se retrouve confrontée à Maëlan dans cette salle de boxe, où ils sont seuls. Un instant, elle pense à Lisa, sa meilleure amie, si elle viendrait à l’apprendre que dirait-elle ? Ça lui ferait bizarre, sans aucun doute. Il lui murmure alors, se détachant d’elle quelques secondes, « Leo .. Tu a de la chance que tu est toi sinon je t'aurais emmener dans les vestiaire et la suite aurait été beaucoup moins douce » Elle éloigne son visage du sien le regardant droit dans les yeux, alors qu’il murmure ses quelques mots, la jeune femme détacha l’étreinte autour de lui, et elle se laissa glisser jusqu’à ce que ses pieds heurtent le sol. Perdue, elle se recroquevillait sur elle-même, comme toujours. Maëlan n’échappait pas à cette règle douloureuse qu’elle s’était fixée depuis des années. Ne pas sombrer, ne jamais tomber amoureuse. Elle ne l’avait jamais été pour quiconque, bien qu’elle y a souvent cru. Elle s’est souvent confondue, perdue dans ce sentiment qui anime beaucoup de personnes. Pas elle, car elle fuit avant que la flèche de Cupidon la heurte. C’est plus facile ainsi, de vivre sans prétention, sans y croire vraiment. Elle ne luttait pas Leonnie. Elle n’attendait rien de lui, elle ne comprenait même pas ce qui se passait entre eux, aussi elle avait eu besoin de lui faire ce bisou qui n’aurait eu aucune répercussion sur leur avenir. Sur leur amitié. C’était ce qu’elle pensait et pourtant si, la connaissant ça aura des répercussions si ils s’engouffrent encore plus loin. Un appel à l’aide quand elle relève ses yeux vers lui, qu’elle ne dira jamais. Elle n’était pas prête à le sacrifier pour vivre ça, à sacrifier cette amitié pour l’avoir lui, et pas un autre. Une gifle en pleine figure c’était cette image là qu’elle renvoyait, elle venait enfin de comprendre qu’entre l’amitié et l’amour il n’y a qu’un pas. Qu’entre l’amitié et la séduction il n’y a vraiment pas grand-chose. Et c’était dur, putain, elle n’est pas prête ! « Je ne suis pas prête Maë… » Elle chuchote, elle parle d’une voix éteinte, insinué d’un doute palpable. Elle aimerait le voir différemment, elle aimerait peut-être aller plus loin avec lui, quitte à ce que ça la détruise car cette envie, ce besoin est perceptible même à l’œil nu, pourtant elle s’éloigne de lui. Elle recule Leonnie, elle n’est pas prête, mais tout se mélange dans sa tête. Jaime, Connor, Vince. Maëlan et leur jeu de séduction qui lui a échappé. Complètement. Elle ne le connaîtrait pas comme elle le connait, elle ne serait plus qu’une ombre pour lui. Mais si une voix lui dictait de s’enfuir, de faire demi-tour, son cœur lui l’en empêchait. Et Leonnie est connue pour n’écouter aucune raison, seulement son cœur, ses envies, ses besoins. Alors elle reste immobile, distante cherchant son regard mais voulant le fuir aussi. Elle ne sait plus Leonnie ce qui est bien, ce qui est mal. La seule chose qu’elle ne doutait pas à ce moment même c’est ce besoin de l’avoir auprès d’elle. De partager ses doutes, ses angoisses, ses rires. Ses craintes.
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Re: (maëlan) il faut un début à tout
Mer 1 Mai 2019 - 12:06
IL FAUT UN DÉBUT À TOUT
Leonnie Dietrich & Maëlan Becker
Il était bien obligé lui de déformer les propres de la brunette vu qu'elle ne voulait pas lui faire le compliment attendu, il ne pouvait pas resté avec un potable ou un, un peu plus que potable cela ne satisfaisait pas sa fierté et il fallait qu'il le fasse lui même pour ne pas se sentir mal. " Je suis bien obligé tu fais du mal à mon petit coeur et à ma fierté en assumant pas le fait que je sois beau" Parce qu'il l'était non ? Il ne doutait pas de lui même il ne le faisait plus du moins depuis qu'il avait trouvé son équilibre et sa stabilité personnel mais parfois il imaginait des choses, des autres vies et celle qu'il s'imaginait vivre si il était un jeune homme riche ne lui plaisait pas tant que ça remettant en cause son amour de lui même chose qui était pour lui important c'était même la base pour Maëlan s'apprécier pour pouvoir être apprécier et le fait de ne pas s'aimer semblait inconcevable à la jeune femme quand cela s'appliquait au pompier signe qu'elle le connaissait bien. " Tu vois toi aussi imaginé une telle chose te paraît impossible et pourtant à chaque fois que j'imagine cette option je suis sur de pas m'aimer en gros naze bourré de fric qui à la grosse tête" Car même si il s'aimait et adorait se vanter pour rire Maë était une personne simple il ne prenait personne de haut et n'avait pas le melon il connaissait aussi bien ses qualités que ses défauts ce qui lui permettait de trouvé un juste milieu entre les deux. La conversation avait suivit son cours et les avaient emportés sur un sujet bien plus sensible pour le jeune pompier sa situation sentimentale qui était pour lui un véritable calvaire non pas parce qu'il était seul non ça il le vivait plutôt bien mais parce qu'il n'avait toujours pas réussit à digérer le sale coup fait par la seule femme à qui il avait laisser une chance de vivre une histoire sérieuse, il c'était donné et engagé et elle avait merdé, pas prit cela au sérieux. Maë avait toujours été clair avec les femmes il ne voulait rien de sérieux et l'assumait du début à la fin alors quand il c'était lancé tenter par une histoire faite pour durer pour la première fois de sa vie il avait aussi jouer carte sur table et que ce qu'il ai pu confier ai pu être ainsi piétiner par une femme n'en ayant au final rien a faire ne l'aiderait pas à faire confiance à nouveau et a vouloir testé une vraie relation une nouvelle fois. " Ce prendre la tête n'apporte en générale rien de bon et n'aide pas à se lancer dans une chose ou dans une autre cela nous donne souvent plus d'appréhension que d'autre sentiment" Quand au fait que cela pouvait nous tomber dessus quand on s'y attendait le moins il était plutôt du genre à y croire car si cela marchait en étant provoqué il serait sans doute déjà marié à l'heure qu'il est vu le nombre de femme qu'il avait dragué et séduite, certaine aurait sans doute pu lui être compatible mais le destin n'avait jamais chercher à lui montré qu'il prenait le mauvais chemin en ne leur laissant pas de chance de prouver quoi que se soit. " C'est ce qu'on nous dit oui sans doute pour ne pas nous désespérer" Y croire dans une certaine mesure oui mais pas dans la façon dont tout le monde le vendait en mode la fille ou le mec tombe sur l'autre totalement par hasard et gros coup de foudre.. " J'y crois si l'on parler de rencontré quelqu'un sans être dans l'optique drague ou je veux me poser mais si on parle du cliché de la meuf et du mec faisant leur jogging se rentrant dedans et tombant instantanément amoureux pour se marier et faire des enfants le mois suivant là non j'y crois pas le moins du monde" Maëlan voulait bien être un tant soit peu ouvert au romantisme et tout ce qui allait avec mais pour lui il ne fallait pas non plus pousser et c'était ce que faisait les gens vendant ce genre d'histoire aux jeunes pour leur faire croire à l'amour comme dans les contes de princesse cela n'arrivait que très peu dans la vraie vie et ceux y croyant de trop finissait rapidement par avoir le coeur en miette. Le coeur en mille morceau les deux l'avaient sans doute même si ils n'en parlaient pas préférant garder ça pour eux chacun de leur côté sauf que la situation avait dérapé partie d'un simple jeu elle en était arrivé à quelque chose de bien plus important, sérieux et dangereux. Un bisou cela pouvait paraître peu pour beaucoup de gens mais eux étaient avant tout amis et prendre cette pente pouvait mettre à mal le lien les liant si cela venait à mal tourner, il ne fallait pas agir sans réfléchir et c'était normalement le mode de fonctionnement de Maë, et il savait Leo fonceuse elle aussi ne cherchant pas à se protéger du mal qui pouvait lui être fait pour pouvoir vivre ce qu'elle avait à vivre sans se prendre la tête. Mais aucun d'eux n'étaient réellement prêt à ce que leur relation ne prenne une autre tournure et si Leo s'éloignait physiquement de lui comme pour ne pas prendre le risque de faire un autre geste qui pourraient les faire tomber dans le précipice lui s'approcha d'elle pour la prendre dans ses bras et la serrer contre lui il était son ami, il resterait toujours son ami, et rien que pour cela il était capable de ne pas chercher à faire évolué intimement cette situation, avec une inconnue il aurait chercher la faille pour avoir ce qu'il voulait mais pas avec elle. " Mon chat il ne va rien se passer je ne suis pas un forceur" Clairement pas il n'avait pas besoin de forcer pour avoir une fille et il ne le ferait jamais. " Et je ne suis pas inconscient au point de risqué notre amitié alors qu'on est tout les deux paumés, on va continué dans ce qu'on sait faire le mieux on va rire, se chamailler et la vie s'occupera de nous elle sait faire" Et si ils devaient être ensemble ils le seraient à un moment donné, et si ils devaient restés amis alors ils resteront amis le destin était écrit ils ne connaissaient certes pas le leur mais c'était courut d'avance et combattre cela ne serait pas à grand chose. " Gros câlin" Et il la serra encore plus fort contre lui il allait sans doute finir par lui brisé une côté en agissant comme ça mais il avait besoin d'un contact physique apaisant.
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Dernière édition par Maëlan Becker le Ven 24 Mai 2019 - 21:36, édité 1 fois
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Re: (maëlan) il faut un début à tout
Mer 8 Mai 2019 - 15:50
« il faut un début à tout... » maëlan becker & leonnie dietrich
Cette situation venait de déparée, elle qui se voulait toujours d’une droiture exemplaire, elle n’avait jamais cillé jusque-là. La porte fermait quoi que ça lui en coûte, elle l'avait désormais entrouverte. « Je suis bien obligé tu fais du mal à mon petit coeur et à ma fierté en assumant pas le fait que je sois beau » Sans aucun doute que Maëlan faisait partie des plus beaux garçons qu’elle avait rencontré tout au long de sa jeune existence. Bien que pour atteindre Leonnie, il ne suffit pas juste d’être beau, il faut avoir ce petit truc en plus, peut-être ce côté mauvais garçon. Ce petit éclat supplémentaire pour lequel son cœur exploserait dans sa poitrine dès lors qu’elle pose ses yeux noisette sur cet homme. Elle ne peut pas dire si Maëlan pourrait être l’un d’eux, car oui le feeling est là, c’est indéniable et elle serait menteuse si elle disait le contraire. Mais elle le voyait différemment que comme une proie, comme quelqu’un à mettre dans son lit, même si ce jeu, elle ne saurait le repousser à l’heure actuelle. « Bon pour ta fierté je ne pourrais rien faire mais… » Elle jouait clairement de lui, ses yeux brillants, un sourire qui placarde ce visage mi angélique, mi démon, il lui faisait un bien fou par sa simple présence et ce jeu taquin entre eux lui allait à merveille. Même si elle n’est pas dupe Leonnie, elle sait que cette barrière est atroce si ils venaient à la franchir, qu’il ne suffirait pas de grand-chose, et elle, elle attend beaucoup plus de ses relations amoureuses. Le ‘juste une fois’, ‘juste pour rire’ n’était pas dans son dictionnaire. Elle ne connaissait aucune limite en amour, et bien qu’ils n’en sont pas là, elle n’était pas certaine que ce lien irait au pompier qui lui est bien trop volage pour elle. « Pour ton cœur si triste et si seul, je veux bien l’admettre… » Elle souffle sur le visage du jeune homme d’un ton rieur, enfantin. Avant de poser sa tête sur son épaule, toujours dans le dos du jeune homme, elle cherchait clairement son contact, c’était surprenant, mais elle ne réfléchissait pas Leonnie. Elle aimait ce qu’elle vivait avec lui, à cet instant. Sans que rien ne puisse ébranler le reste. C’était lui et elle, seul dans cette salle, avec personne pour juger. Elle se cachait derrière ça pour lui faire passer le message, cela faisait de longues minutes qu’elle le faisait attendre pour quelque chose qui ne pouvait pas être autrement. Elle était toujours accroché à lui comme un koala et ne partirait pas de là aussi facilement, c’était ce qu’elle pensait du moins. Mais jamais rien ne se passe comme prévu. « Tu vois toi aussi imaginé une telle chose te paraît impossible et pourtant à chaque fois que j'imagine cette option je suis sur de pas m'aimer en gros naze bourré de fric qui à la grosse tête » Il ne serait jamais un gros naze pas à ses yeux, elle sera toujours son amie, avec Lisa, c’était une promesse mais bien plus, une raison d’être encore sur cette terre pour Leonnie. « Tu s’ras jamais ce naze, je t’aurai hanté avant ! » Qu’elle lui dit alors qu’elle laisse son rire s’éparpillé dans la salle, avant qu’il reprenne, « ce prendre la tête n'apporte en générale rien de bon et n'aide pas à se lancer dans une chose ou dans une autre cela nous donne souvent plus d'appréhension que d'autre sentiment » Il n’avait pas tort elle le savait mais sans doute les femmes cherchent plus compliqué que les hommes, aussi elle lui avoue simplement comme si ça la dépassait, « tu as probablement pas tort ! » Mais si elle cherche à se poser, Leonnie finit souvent déçue, et seule. C’est peut-être elle qui cloche, elle n’en sait rien et à vrai dire ne se prend pas la tête avec ça, pour elle le destin fera la chose. Même si elle ne l’admettra pas aussi facilement. « C'est ce qu'on nous dit oui sans doute pour ne pas nous désespérer qu’il avoue avant de reprendre, j'y crois si l'on parler de rencontré quelqu'un sans être dans l'optique drague ou je veux me poser mais si on parle du cliché de la meuf et du mec faisant leur jogging se rentrant dedans et tombant instantanément amoureux pour se marier et faire des enfants le mois suivant là non j'y crois pas le moins du monde » Elle, le coup de foudre elle y croit, c’est cliché, et bercé par ses films à l’eau de rose, mais Leonnie veut y croire ! « Le coup de foudre c’est ça, être sur la plage, et en un regard c’est plié ! » Plié ?! On dirait son cousin qui parle quand il gagne face à Adrian au jeu vidéo ! Les minutes passèrent, encore quelques phrases de prononcé avant qu’elle ne franchisse le cap de quelque chose qu’elle ne maitrisait pas. C’était une sensation étrange mais en même temps rassurante quand elle avait rapidement collé ses lèvres sur celles de Maëlan. Une raison de partir, c’est certain. Et quand elle décrocha ses mains de l’emprise du jeune pompier, et qu’elle glissa de tout son long, elle se sentit conne. C’était même pire que cela, jamais elle n’aurait pensé que ça irait dans ce sens alors qu’elle a elle-même provoquer le baiser en s’avançant vers son visage. Elle s’en voulait, mais encore plus terrible que ça, sa fierté était là, dans son cœur, dans son ventre. Un ventre noué, elle cherchait à fuir tout contact visuel, elle se maudissait car le pompier est l’une des personnes les plus importantes pour elle, et le perdre serait se perdre elle-même. C’était inenvisageable pour elle. Il est comme un confident, un grand frère, un tout. Pourtant Leonnie se recroquevillait sur elle-même, c’était plus fort qu’elle et toute cette amitié ne signifiait plus rien, ça donnait cette impression même si Maëlan savait que c’était faux. « Mon chat il ne va rien se passer je ne suis pas un forceur » Il avance, complète cette distance, elle a le regard perdu, elle tremble Leonnie. Forcer ? Bien sûr qu’il ne la forcerait pas. C’était ça qui lui faisait peur. Elle avait envie, c’était plus fort qu’elle, plus fort que leur amitié. Elle avait besoin de lui plus que de n’importe qui d’autre à cet instant. C’était Maëlan ou personne, ça lui semblait tellement limpide dans son cœur. Elle recula alors reprenant sa distance, baissant son regard elle s’ose finalement après plusieurs tentatives. Trouver les bons mots, elle n’avait jamais été douée à ça, mêlant ses éventuels sentiments pour lui. « Il est là le problème Maë, tu ne forces rien, c’était douloureux de l’admettre, tellement, je n’arrive pas à le contrôler… » Elle recule de nouveau jusqu’à être prise à son propre piège quand elle sentit dans son dos la corde. Sauter, pas sauter, elle se retourna et ses yeux glissèrent vers la sortie, cette porte qui pourrait mettre fin à ce cauchemar mais le voulait-elle ? Elle fût surprise quand elle se retrouva nez à nez avec le pompier qui avait décidé à nouveau d’avancer jusqu’à elle, « et je ne suis pas inconscient au point de risqué notre amitié alors qu'on est tout les deux paumés, on va continué dans ce qu'on sait faire le mieux on va rire, se chamailler et la vie s'occupera de nous elle sait faire. qu’il dit en la prenant dans ses bras, elle n’osa pas le toucher en première intention mais ne rechigna pas à ce nouveau contact, elle ne comprenait plus rien Leonnie, il reprit alors, gros câlin » Il la serrait si fort que ses pieds décolla du sol et assez rapidement Maëlan pouvait ressentir l’étreinte de la main de Leonnie autour de sa taille, elle posait sa tête sur son épaule, fermant les yeux. Ca lui faisait du bien, ça ne devrait pas, mais tout ce qui comptait c’était eux, à ce moment. Alors que son cœur battait trop rapidement, elle avait l’impression qu’il allait quitter sa poitrine. « Tu m’sers de trop ! Tu veux que je devienne bleu que je tombe dans les paumes et jouer ton beau samaritain, avoue… La dérision c’était sa seule arme, face à cette fierté qui l’empêchait de s’avouer vaincue, elle lui ajoute doucement, d’un ton bon enfant et rieur, et puis pour un coureur de jupon, t’es qu’un petit joueur finalement ! » Elle posa doucement sa main à l'arrière de la nuque du jeune pompier avant de relever doucement son visage de son épaule pour se redresser un peu et pouvoir tenter de recroiser son regard. Cette proximité valait tout le reste.
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Re: (maëlan) il faut un début à tout
Ven 24 Mai 2019 - 23:51
IL FAUT UN DÉBUT À TOUT
Leonnie Dietrich & Maëlan Becker
Maëlan jouait il adorait cela jouer, sur les mots sur les émotions pour avoir gain de cause et tiré son épingle du jeu et cela fonctionna visiblement car si la jeune femme ne voulait pas faire plaisir à son égo elle ne voulait pas blesser son petit coeur et accepta de laisser sous entendre qu'il était beau. Chose qu'il ne voulait entendre que pour son petit plaisir personnel étant donné qu'il était parfaitement au courant de ce à quoi il ressemblait et du fait de plaisir facilement à la gente féminine. " Je suis ravi de savoir que si tu te fiche de ma fierté tu pense à mon petit coeur et accepte de lui faire plaisir et de lui évité d'être triste et seul surtout que c'était pas si compliqué que cela à admettre tu n'en est pas morte tu voit" Parce que faire un compliment n'était pas mort d'homme même si souvent les gens évitait pour ne pas montrer un quelconque intérêt ou pour ne pas faire gonflé la fierté d'autrui ce qui le faisait toujours rire lui parce qu'il n'avait pas besoin de cela pour avoir la fierté gonflé lui. Et il préféra continué à disserté sur son possible lui riche plutôt que de continué à trop l'embêté avec ça il avait gagné il n'allait pas faire durer le jeu cent mille ans cela ne servait à rien et il ne jouait pas juste pour énervé les gens cela n'apportait rien de bon. La jeune femme pensait le hanté si il partait sur la voie qui le mènerait à être un gros naze, et il était heureux de ce choix là parce qu'il lui faisait confiance pour être réellement capable de le hanté afin qu'il ne devienne pas ce genre d'homme qui se pensait au dessus de tout le monde et de tout parce qu'il avait de l'argent à revendre, l'argent était une plaie pour lui cela changeait les gens et pourtant lui n'avait aucun soucis de fin de mois il était même dans la partie aisée de la population gagnant très bien sa vie mais vivant comme une personne normale sans excès et sans richesse apparente de partout. " Tu compte mourir avant que je devienne un gros naze ? Parce que pour me hanté c'est que tu est un fantôme non ? Bon je ne prend pas le risque je ne joue pas aux jeux d'argent pour ne pas avoir de chance de gagner quoi que se soit" Tout ceci n'était donc qu'utopique et fort peu probable alors Leonnie n'aurait sans doute pas besoin de le hanté lui évitant de devenir un fantôme pour effectuez la dite tâche. Quand au fait de se prendre la tête pour un sujet ou pour un autre, et surtout pour l'amour cela n'était pas son genre du tout il ne se prenait pas la tête il savait que cela n’entraînait rien de bon du tout énervant bien souvent la personne plus que l'aidant à se faire à une chose ou à une autre. " Je ne pense pas avoir tord oui même si pour certain cela ne doit pas fonctionné" Leonnie lui avait parler de coup de foudre lui demandant son avis et lui n'était pas d'accord avec l'image du coup de foudre de film romantique à l'eau de rose qui montrait des gens qui se rentrait dedans et tombait instantanément amoureux l'un de l'autre mais visiblement c'était le seul coup de foudre possible pour Leonnie et pour cela il ne pouvait pas être d'accord cela n'arrivait pas on ne pouvait pas tomber amoureux d'une personne dont on ne connaissait rien juste exprimer du désir pour un physique nous plaisant c'était la seule chose possible à se yeux et on ne le ferait pas changer d'avis pour le coup même si en temps normal il était assez ouvert au débat. " Et comment on tombe amoureux d'une personne juste en la regardant sans savoir son prénom, son âge, rien ? Pour moi ça existe pas ça c'est juste du désir physique rien de plus l'amour ne se base pas sur un physique pas pour moi sinon je serais amoureux à longueur de temps et cela n'est pas le cas"
Les choses dérapèrent alors que la jeune femme était sur son dos et qu'il lui demanda un bisou avec une excuse toute bidon cependant elle le lui fit et cela n'était pas prévu du tout et débuta un conflit interne pour le duo ils ne voulaient pas faire n'importe quoi, parce que cela serait prendre un risque pour leur amitié sans savoir si une histoire entre eux amènerait à quelque chose n'ayant pas la même vision de l'amour et des histoires sérieuse, lui n'en voulait pas, Leo les cherchait sans réussir à trouvé, cela n'était pas compatible du tout et il ne voulait pas ruiner son amitié avec la jeune femme pour ça. Il tenta donc de la calmer la voyant paniquer et s'éloigné de lui comme si elle allait fuir parce qu'elle avait peur de son geste et des conséquences de celui-ci. " Je ne trouve pas que cela soit un problème alors mais soit" Il le pensait bien que c'était là une perte de contrôle et pas une tentative de drague ou quoi sachant comment était le garçon elle n'avait pas besoin de cela pour avoir quelque chose de lui et elle le savait très bien seulement elle n'était pas une adepte des plans d'un soir sans lien, sans sentiment et elle ne partageait pas gros problème en sachant comment était Maë avec les femmes. " Ce n'est pas la fin du monde, on va pas en faire un drame et t'en tenir rigueur cela arrive à tout le monde" Et puis il était là lui, il n'était pas bête il n'agissait pas avec elle comme avec les autres alors il ne prendrait pas de risque pour un moment de sexe sachant que plus ne pourrait exister entre eux maintenant sans que cela ne soit dramatique et il le lui fit savoir avant de la prendre dans ses bras pour un gros câlin à la tuer par étouffement. " J'avoue c'était mon plan je passerais pour un héro comme ça et on pourrait repartir d'ici en rigolant de mon acte héroïque" Quand elle le traita de petit joueur il eut un petit rire si elle savait. " Si tu savais chérie, si je voulais jouer avec toi tu ne me résisterait pas on le sait tout les deux, mais avec toi je ne joue pas, parce que tu est mon amie et pas une fille sans identité rencontré dans un bar et que je désire mettre dans mon lit pour une nuit sinon tu y serait déjà aller" Oh oui il n'avait aucun doute là dessus et elle s'en doutait sans doute aussi même si l'assumé serait sans doute difficile pour elle de se le dire.