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 [Anastasia] Quand la psy a besoin de parler le client inverse les rôles

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[Anastasia] Quand la psy a besoin de parler le client inverse les rôles
Mer 24 Avr 2019 - 15:06
Quand la psy a besoin de parler le client inverse les rôles
Anastasia Mayer & Julius Jaeger
Julius n'allait pas travailler ce matin, il empruntait une route qu'il prenait souvent, et qui le menait non loin de chez lui, il allait chez une personne qui l'avait beaucoup aidé suite à son accident sur le front, elle n'était pas payée pour le faire elle ne le prenait pas réellement en temps que client officiel et pourtant il avait été son client, avant de devenir son ami. Elle était dans la psychologie il souffrait d'un traumatisme leur rencontre lui avait été bénéfique. Tout n'était pas encore totalement accepté pour lui mais il était sur une bonne pente ce qui n'était pas le cas de la blonde qui devait faire face à la disparition d'un proche, il se devait donc d'être là a son tour pour la soutenir a travers tout cela et être une oreille attentive au besoin. Il arriva rapidement chez la blondinette cinq minutes de marche et encore il n'avait pas accélérer il aurait pu être plus rapide mais il devait encore faire attention à sa jambe gauche qui mettait du temps à se remettre totalement. Il sonna et monta jusqu'à l'appartement d'Ana qui lui ouvrit la porte, il ne la voyait pas souvent le moral dans les chaussettes mais avec ce qu'elle vivait en ce moment elle ne sauvait pas les apparences et son visage parlait pour elle. Alors Julius fit une chose qui ne faisait que très rarement il s'approcha de la jeune femme pour une accolade brève il ne voulait pas lui imposer un trop grand contact physique sachant que tout le monde n'appréciait pas ce genre d'effusion de sentiment c'était plus un geste qui signifiait je suis là si tu a besoin repose toi un peu sur moi je gère qu'autre chose, parce qu'il était bourru le militaire et il ne savait pas tellement comment consolé une personne en détresse parler à un soldat pour le remettre d'aplombs pour aller sur le champs de bataille après la perte d'un camarade oui mais consolé une amie ayant subit des choses atroces cela n'allait pas être de la tarte surtout qu'il savait que quoi qu'il puisse dire la peine de la jeune femme ne serait pas amoindrie, sa tristesse resterait présente, sa colère et son incompréhension aussi face à ce genre de chose seul notre propre cerveau était capable de faire le ménage et d'accepter les choses les autres n'étaient pas très utile juste là pour ne pas laisser plongé trop profondément l'esprit vers la noirceur. " Tu tient le coup" Pas de ça va bien ou autre il savait que cela n'allait pas du tout alors posé la question ne rimerait à rien du tout et ne ferait pas sans doute pas plaisir à la jeune femme. Savoir si elle se sentait encore capable de tenir ou prête à s'effondrer était plus important pour savoir quoi faire quoi dire pour tenter de la garder dans une optique de vie ou la crise pourrait être absorbé et encaissé même si sur le coup cela paraissait forcément impossible. " Je nous ai emmener de quoi manger un peu"


@Anastasia Mayer
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Re: [Anastasia] Quand la psy a besoin de parler le client inverse les rôles
Lun 20 Mai 2019 - 13:44
J'avais enfin quitter le domicile de Adrian pour me confronter à la solitude dans ma maison. Par chance, Svea était venue la première nuit pour me soutenir et être là si une crise d'angoisse faisait son apparition. Voilà à peu près une semaine que je reprends mon petit train-train quotidien et je dois dire que je m'en sors pas mal même si je l'avoues par moment c'est loin d'être facile... J'aimerais que cette souffrance cesse.. Je suis si triste de ne plus me lever le matin avec l'espoir de recevoir l'une de ses lettres dans la boîte aux lettres.. Tout ça était fini, je devais m'y résoudre, Klaus faisait désormais parti de mon passé.
J'avais mis ma carrière entre parenthèses, j'avais pris un congés sans soldes pour me remettre de mes émotions, concernant la perte de Klaus mais également de mon agression sexuelle. Je ne me voyais pas retourner travailler à la prison tant qu'il serait là. Avec Svea, on s'était dit qu'on irait sans doute porter plainte pour harcèlement et agression à deux nous étions plus fortes. On se soutenait depuis toujours et je sais que je ne l'aurais sans doute pas fait sans elle à mes côtés, je ne pouvais pas dire à Adrian ce qui m'était arrivé car il aurait battu à mort cette ordure de gardien de prison et il aurait fini lui-même en taule et c'est vraiment pas ce que je souhaite pour mon aîné, loin de là.
Alors que je faisais un peu de tri dans mes papiers, la sonnette me sortit de mes songes. En ouvrant la porte, grande fut ma surprise que de voir Julius, lui rendant l'accolade, ça fait du bien de se sentir soutenue et épaulée, je le souhaite à tout le monde. Je souris en le voyant. Le feeling est tout de suite passé entre nous deux, il était un patient officieux que j'aidais bien volontiers à mieux gérer ses traumatismes, l'écoute active dont j'avais fait preuve et les conseils avisés lui avaient été bénéfiques, il était un tout autre homme depuis la première fois où nous nous sommes vus. Je lui souris, lui laissant la place pour entrer dans ma maison. Julius était militaire, il avait sans doute perdu des frères d'arme, des coéquipiers sur les champs de bataille, au front ou même dans une rue peut être.. Il connaissait la souffrance de perdre un être cher j'en suis persuadée... Les premiers mots qui sortirent de sa bouche me firent sourire, il n'y allait pas par quatre chemins et je détestais les gens qui me demandaient comment j'allais alors que je venais de subir la disparition de l'homme que j'aimais... il avait tapé dans le mille, ma réponse n'était que plus sincère.

Je survis.

Je survivais c'était le terme, je m'étais relevée car c'était obligatoire, je ne voulais pas me morfondre car à quoi ça servirait? Et puis, je voulais vivre pour lui aussi, vivre deux fois plus pour lui rendre hommage. Je hausse les épaules en faisant la moue, comme pour dire que je n'étais pas vraiment capitaine de mon destin, que je subissais les fléaux des embûches que je croisais sur ma route.

C'est gentil d'être passé Ju !

Je passe ma main sur son bras pour le caresser en guise de remerciement. Je vois qu'il a apporté quelque chose pour que nous puissions nous restaurer, manger? J'avais oublié ce détail important dans une journée. Je ne mangeais que lorsque mon ventre le réclamait.. Je m'occupais tellement l'esprit qu'il m'arrivait ces derniers temps de faire qu'un seul repas par jour, en voyant ce qu'il avait apporté, cela m'ouvrait l'appétit.

Oh c'est super merci ! Et toi quelles sont les nouvelles de ton côté?


Parler de moi? Non merci, il le savait, je n'étais que peu bavarde à mon sujet, je préférais de loin être une oreille attentive à ce que les autres personnes pouvaient me dire car je considérais ma vie peu palpitante.
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Re: [Anastasia] Quand la psy a besoin de parler le client inverse les rôles
Mer 22 Mai 2019 - 23:00
Quand la psy a besoin de parler le client inverse les rôles
Anastasia Mayer & Julius Jaeger
Faire face à une perte et une agression n'était pas chose aisé en règle générale mais faire face au deux en même temps cela était carrément impossible pour beaucoup. Lui espérait que cela ne soit pas le cas d'Anastasia qui était devenue son amie et qu'il ne voulait pas voir couler il serait présent pour elle autant qu'il lui était possible de l'être afin de s'assurer qu'elle était sur la bonne pente et pas sur la mauvaise heureusement pour elle la jeune femme était forte et entourée elle n'était pas dans la catégorie à risque. Et Julius en arrivant chez elle après l'avoir serrer contre lui avait bien tourné ses mots il ne lui en demandant pas si elle allait bien sachant que cela n'était pas le cas préférant lui demander si elle tenait le coup c'était une manière de savoir si elle était dans un bad mood ou non et la réponse lui arracha un faible sourire oui survivre elle aurait l'impression de ne pas vivre mais d'être seulement là pour survivre et attendre que cela soit moins douloureux. " Survivre est une bonne en attendant que cela aille mieux et que le temps fasse son oeuvre" Parce que le temps était la meilleure arme pour que la douleur s'estompe un peu et soit plus supportable il avait perdu bon nombre de connaissance et parfois des gens proche dans l'armée, son propre père et il savait que le deuil était une question de temps plus que d'autre chose Anastasia allait devoir s'armer de patience. Quand elle le remercia d'être passé il secoua la tête il ne voulait pas de remerciement c'était totalement normal il avait été au fond du trou lui aussi et c'était elle qui l'avait aider à remonter par sa présence son écoute et ses mots bien trouvé, il ne serait sans doute pas aussi aidant n'étant pas doué avec les mots et le réconfort mais sa présence pourrait peut-être aidé, le fait d'être là, il comptait là dessus.

" Ne me remercie pas c'est totalement normal d'être là, tu a été là pour moi je suis là pour toi c'est la base d'une amitié il me semble même si je ne suis pas le plus doué du monde pour ce genre de relation, enfin pour les relations en règle général. Mais je crois que mon rôle est de te laisser pleurer sur mon épaule en cas de besoin et m'assurer que tu mange pour ne pas te voir devenir un zombie" Parce qu'un zombie ce n'était pas bien beau et pas tellement vivant aussi et que lui voulait garder son amie en bonne santé le temps que son moral remonte un peu et soit plus consistant. " J'espère que tu aime les kebab et que tu n'est pas en plein régime ce n'est pas du tout équilibrer pour le coup" Et il n'avait pas demandé avant parce que sinon elle aurait su qu'il allait venir et lui voulait arrivé par surprise pour qu'elle ne puisse pas camoufler sa fatigue ou sa tristesse, ou autre chose. " J'ai revu Amalia et on a fait l'amour" Ouai il devait lui parler de ça, à elle qui avait tant entendu parler de la brune sans jamais la voir, elle savait qu'elle était la femme pour laquelle il avait faillit mourir et que Julius avait très mal vécu le fait qu'elle ne lui envoie aucune lettre pour avoir de ses nouvelles.

" Enfin tu te doute que c'était riche en émotion de la revoir même si du coup j'ai pas tellement réussit à dire tout ce que j'avais à dire ou pas de la bonne façon je ne suis toujours pas doué pour parler" En dehors d'Ana qui était celle qui l'écoutait il ne parlait pas souvent de lui et de ce qu'il ressentait en règle générale restant sur la surface des choses pour faire la conversation mais c'était son travail à elle et elle savait mettre en confiance et il savait qu'écouté les autres régler leur soucis l'aidait elle à oublier les siens. " Et maintenant je viens passer du temps avec toi pour te transmettre un peu de force" Parce que là force il en avait.

@Anastasia Mayer
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