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 Karl ₪ Au coeur de l'enfer

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gare à la crise de la quarantaine
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Karl ₪ Au coeur de l'enfer
Jeu 24 Jan 2019 - 21:24

Vous préférez le marteau ou les pinces ?

Thème Musical

Avec @Karl Nowak


Au cœur de la Ghouta Orientale, en Syrie ; pluie de balles, de missiles et de cris. Qui ne connaît pas le climat qui règne ici depuis le printemps deux-mille-douze ? Officiellement, la plupart des villes sont détruites. Les habitants ont vendus leurs meubles aux plus offrants et suspendent des draps à la place des portes et fenêtres de leur habitation. Le climat est infernal, apocalyptique. Même les rats n’osent plus sortir dans les rues jonchées de détritus. Les enfants crèvent la gueule ouverte, la peau sur les os, l’œil plus sec qu’un morceau de verre ; les parents tentent de stopper la gangrène qui s’empare de leur membre amputé avec une scie d’usine, ou par une mine planquée ici. Au sommet d’un de ces immeubles construits à grand renfort de barres en métal, de briques et de terre cuite, où plus aucune fenêtre n’intercepte les plaintes et les intempéries, un homme de stature haute et fine fait tournoyer une matraque au bout de son poignet. Il est vêtu entièrement de noir, porte des gants, une cagoule, des genouillères et diverses autres protections qui semblent former un rempart inviolable sur sa carcasse élevée à plus d’un mètre quatre-vingt-dix.

- Le contact arrivera sous peu, signale un autre type encagoulé depuis l’encadrement de la porte inexistante.

Le sujet principal qui nous intéresse ici s’appelle Terry pour les intimes, agent Arma pour les plus aguerris. Fantôme pour la société, autrefois reconnus sous l’identité d’Ezio Terrence Ashbourg ; mais ça c’était avant qu’il ne signe pour agir sur le terrain, sous le joug de la BND. La patience du sujet est considérable, mais aussi particulièrement friable. Celui qui est attaché sur cette chaise en fer, encore debout par on ne sait trop quel miracle, est en train d’attaquer les dernières plaquettes de calme de Terry, ou Arma, nommez-le comme bon vous semblera. Il ne demanderait qu’un petit quart d’heure de plus avant d’imploser et de les lui foutre en plein dans la ganache, ces fichus coups de matraque.
Ezio n’est pas viscéralement violent, mais plutôt machinalement. Ça n’était pas empreint dans son code génétique à la naissance, mais ça s’est gravé dans sa chair au fil des années. Forgé entre le sang, le béton et les mensonges ; programmé pour tirer les vers des langues les plus récalcitrantes.
Le climat du pays est irritant, pesant. Sous tout son attirail, il va de soi qu’il a l’impression de mijoter, mais ça n’atteint pas sa conscience. Son esprit est comme enfermé entre quatre planches, complètement obnubilé par sa mission en cette terre plus qu’hostile : méphitique.

- Le contact est là.

On l’informe au loin, mais il n’aurait pas vraiment eu besoin d’un tel rappel : il faudrait être sourd et même mort pour ne pas entendre le bruit de l’hélicoptère qui se pose sur le toit. La puissance de rotation des hélices sur son toit fait fondre des bourrasques de vent jusque dans les artères du bâtiment ; des sifflements menaçant grondant dans ce silence étouffant. Sous le tissu noir et épais de sa cagoule, Ezio saisi sa lippe inférieure entre ses dents et se demande bien pourquoi, bordel de dieu, on envoie là un pauvre bougre de psy qui ne doit rien connaître de ce genre de climat ; et grand bien lui en fasse, personne ne devrait avoir à expérimenter ça. Sans lâcher sa cible des yeux, celui qui ricane et qui jappe comme un possédé qu’on conduit tout droit au bûcher, Ezio ose se demander si le gugusse qui débarque va tourner de l’œil avant ou après qu’il ait pété les rotules du salafiste ; parce qu’il est prêt à mettre sa main à couper que ce chien-là ne parlera pas sans saigner à un stade avancé.
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