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 We Stick Together As One, Always & Forever - Klaus & Lukas -

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Mar 6 Nov 2018 - 22:37
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La journée s’était levée sur Hambourg, lui donnant un petit côté romantique et paisible. La ville était un tout autre paysage. La nuit, elle était magnifique, illuminée par les foyers et les lampadaires, donnant un petit aspect mystérieux et énigmatique tandis que le jour, quand le soleil vint pointer le bout de son nez,  faisant apparaître des teintes rosées et orangés aux nuages, c’était juste magnifique. Berlin était magnifique mais Klaus préférait sans aucun doute sa ville natale qui l’a vu grandir, faire les 400 coups dans les rues pavées. Il était né ici et allait mourir ici. C’était écrit dans les étoiles, le ciel. Il voulait que son enfant naisse dans cette ville, perpétue sa lignée en y vivant, grandissant, faisant les 400 coups dans la ville comme lui avait fait à son âge. Son enfant. Il avait encore du mal à s’y faire et pourtant il était là, grandissant dans ce ventre qui s’arrondissait au fil des semaines. Il avait encore du mal à s’y faire, à se dire qu’il allait être papa et responsable d’un petit être. Klaus était beaucoup de choses mais père, ne rentrait pas dans sa description. Malgré son approche de la cinquantaine, Klaus n’était pas un homme sage alors qu’il était l’aîné d’une grande fratrie. Il a toujours été un bagarreur, le petit cancre, celui qui faisait rire. Oui, il était un homme intelligent mais son hyperactivité prenait le dessus et lui faisait n’importe quoi. Il était bavard, toujours en train de bouger, ce qui énervait énormément ses professeurs. Il était un perturbateur et plutôt branché sur le social qu’autre chose. A l’école, il avait des notes excellentes mais il n’arrivait pas à contrôler son comportement.  Ses parents avaient même dû lui payer des cours de piano afin de tenter de le canaliser, cela n’avait pas mal marché mais ce ne fut qu’un temps avant qu’il recommence. Malgré qu’il avait grandi, qu’il avait pris de l’âge, Klaus restait plus ou moins le même. L’homme disait que cela faisait parti de son charme et c’était en quelque sorte vraie. Beaucoup de personne disait à quel point, il ne faisait pas son âge et qu’il paraissait jeune. C’était dans son attitude, ses gestes et sa manière de s’habiller. Il était un immature, Klaus ne pouvait pas être père. Il ne pouvait pas et pourtant, il le devait. Hormis son hôtel et son argent, cet enfant était un peu près ce qui lui restait.

Après avoir effectué un petit footing matinal dans l’air frais, Klaus était retourné chez lui, prendre une bonne douche avant de s’habiller d’une manière un peu plus Rock’n’roll. Il ne travaillait pas aujourd’hui, alors il avait le droit de ne pas porter de costumes qui coûtait la peau des fesses. Non, là, il avait le droit de porter son t-shirt fétiche d’ACDC, un jean délavé et des baskets qui sont sortis, il y a pas très longtemps. Coiffant ses cheveux bouclés, d’un style décoiffé, il était fin prêt quand il se regardait dans le miroir de sa salle de bain spacieuse. Une grande villa mais que du silence la remplissait. Il n’y avait plus de rire, de câlins, de discussions et d’amour dans cette maison et tout cela, c’était sa faute. Jetant un regard à son annuaire gauche qui n’avait plus d’alliance. Elle ne portait plus fièrement l’alliance que sa femme lui avait achetée avec ses économies lorsqu’ils étaient jeunes et sans les sous. A cette époque, Klaus lui avait été fidèle, l’ivresse d’une romance avait fait son œuvre.  Maintenant, il n’y avait plus rien. Juste cette sensation de vide et tout cela, c’était sa faute. Sa culpabilité était énorme et son secret s’envenimait avec lui. Il avait fait tant de mal, tant de mensonges envers sa femme, ou plutôt son ex. Il avait tout gâché pour une midinette plus jeune. Klaus savait qu’il avait un problème avec les femmes mais il n’arrivait pas à trouver la raison. Etait-il nymphomane ? Non, il était certes un homme mais il ne pensait pas tout le temps à cela.  Il ne savait pas. Vraiment pas. Peut-être qu’il devait arrêter de chercher et se dire qu’il aimait juste un peu trop les femmes et qu’il n’arrivait plus à se contrôler. Bon, il n’était pas à pincer des fesses dans les couloirs mais il ne pouvait s’empêcher de draguer, de charmer. C’était son problème, Klaus aimait voir les femmes rougir sous son regard, gémir sous ses baisers.

Après un soupir amer, Klaus descendit dans le salon où certaines affaires comme des photographies avaient été remballées par son ex, des photos de mariage, même le piano dont Klaus s’en était plus servi depuis des années était sous une bâche blanche. Il n’en voulait plus vraiment de ce piano, il lui rappelait trop de beaux souvenirs avec son ex-femme. Les fois où il lui avait chanté «  Every Breath You Take » ou encore une autre fois où c’était «  Chances Are » lui restaient au travers de la gorge comme un trop plein de tabac dans celle-ci.  Caressant de sa main, la bâche blanche, il eut une pensée amère en se souvenant des soirées de complicité qu’il avait eue autour de ce piano. A cette époque, il était déjà infidèle mais tellement amoureux de sa femme. Il l’était toujours malgré tout. Cependant, il l’avait perdu et  Klaus était complètement perdu. Il avait envie d’envoyer bouler cette femme enceinte, de ne pas reconnaître son enfant, de revenir dans le passé pour changer tout cela mais il ne le pouvait. Klaus avait fait des erreurs et devait les assumer. Sortant  sur le perron afin de fumer une cigarette mentholée. Les nuages avaient fini par prendre le dessus sur le soleil et une petite pluie fine s’abattait sur la ville, mouillant les allées de bitume. Allumant une cigarette d’un geste habile en se souvenant du moment où ses parents avaient appris qu’il fumait. Une énorme dispute avait éclaté et un monologue qui avait duré des heures sur les méfaits de la cigarette, c’était ce que Klaus avait gagné en cette soirée. Il supposait que ses frères se sont moqués de lui mais Lukas avait fumé derrière aussi et cela avait été pire que lui. C’était un peu de sa faute d’ailleurs, Lukas, son petit frère avait commencé parce que c’était Klaus qui lui avait donné une cigarette en soirée. Encore quelque chose d’immature surtout que son petit frère a eu des problèmes de santé étant jeune mais il avait été emporté par l’ambiance. Il se souvint même qu’après la dispute de ses parents, Lukas était venu chez lui, quelques jours, histoire de calmer le jeu. Klaus s’était senti coupable à cette époque et heureusement Lukas avait arrêté.

Aspirant une goulée de tabac,  Klaus regardait le paysage où que des belles maisons s’étendaient. La sienne faisait plus traditionnelle et à la fois moderne. Il avait voulu garder l’aspect historique d’Hambourg en alliant le moderne. Pensif, il entendit un moteur ronronner dans sa rue, venant s’arrêter devant sa maison. Il reconnut la nouvelle voiture de son frère, un cadeau de sa part pour son anniversaire. Il eut un petit sourire en voyant son frère sortir de sa voiture et s’approcher de lui.

-Salut toi ! Comment vas-tu ? Demanda Klaus avant de tendre une cigarette vers son frère, plus par politesse que pour autre chose. T’en veux une ? Ajouta-t-il en essayant de tester son frère pour ça.

Il savait qu’il avait arrêté et pourtant il voulait voir s’il avait autant de force pour ne pas en prendre quand on lui proposait. Aspirant une goulée de tabac, il fixait son frère avec un sourire, heureux de le voir. Rejetant la fumée blanchâtre avant d’en reprendre une machinalement.

-Ne te méprends pas, mais que me vaut ta visite ? Demanda Klaus. La voiture te plaît ? S’enquit-il curieux.

Klaus était un bavard, un véritable bavard. Pour ça, que sa famille pensait qu’il n’avait pas de problèmes, de secrets, car il en parlerait. Enfant, il n’a jamais su tenir sa langue mais aujourd’hui, il savait la tenir. Il n’allait pas les ennuyer et surtout, il ne voulait pas voir de la déception dans le regard de ses frères et sœurs. Après tout, il était l’aîné, Klaus devait monter l’exemple.

©️ nightgaunt
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Re: We Stick Together As One, Always & Forever - Klaus & Lukas -
Mar 6 Nov 2018 - 23:59

La conversation avec Alexandra lui revenait en tête. Sa soirée avec Kai aussi. Il était bloqué entre deux problèmes qui commençaient à le ronger. Il avait la tête ailleurs et à ce rythme, il risquait de faire de graves erreurs au boulot. Il n'avait aucune envie de blesser ses patients à cause de ses problèmes. Alors il était bien décidé à commencer à régler ça. Il pouvait faire une pierre deux coups, ou du moins il l'espérait, en commençant par l'aîné de la famille. Sa meilleure amie lui avait conseillé de parler avec ses frères et soeurs de ce qu'il ressentait en ce moment et c'était ce qu'il allait faire. Pourquoi commencer par Klaus ? Parce qu'ils avaient une relation un peu spéciale. Ils avaient eu du mal, entre la maladie de Lukas et les disputes qu'ils avaient eu, mais au final, ils avaient fini par vraiment bien se rapprocher. Bien plus qu'il n'avait pu se rapprocher d'Erwin. Mais ça ne l'empêchait pas d'aimer autant ses frères et d'être prêt à tout pour eux. Tout sauf faire porter le chapeau d'une bêtise à quelqu'un qui n'avait rien à voir. Le jour où Lukas s'était fait prendre une cigarette entre les doigts par son père, il n'avait pas supporté voir Mr Schuylers accuser un de ses amis alors que c'était Klaus qui lui avait donné la toute première. Jeune et insouciant, il s'était laissé consommé par cette addiction, ressentant les bienfaits sans penser aux méfaits. Heureusement, il avait pu arrêter... Enfin il en reprenait une de temps en temps quand il se sentait dépasser.

Maintenant sa nouvelle drogue c'était la course. Dès qu'il pouvait, il sortait, écouteurs dans les oreilles, pour courir et se dépenser. Il ne pouvait pas rester chez lui à tourner en rond. Ses problèmes, ses doutes et ses peurs refaisaient toujours surface lorsqu'il était seul et au calme. Alors il sortait, et courir lui permettait d'évacuer tout en restant dans sa bulle. Les rares fois où il acceptait quelqu'un à ses côtés, c'était lorsqu'il était avec Valoel. Son ami n'était pas là à le harceler de questions. Ce n'était pas quelqu'un qui se sentait obligé de combler tous les blancs et c'était vraiment appréciable. Il avait parfois besoin d'une présence mais sans avoir forcément besoin de parler. Mais aujourd'hui, il sortit seul pour courir et profiter du beau temps. Il avait besoin de s'aérer les idées avant de rendre visite à son aîné.

En rentrant de son jogging, il prit une bonne douche pour finir de se détendre et enfila des habits simples. Un jean, un t-shirt sous son pull bleu et des baskets en toile -même si le temps s'était rafraîchi ces derniers jours. Il ne faisait pas encore trop froid en journée, surtout quand le soleil était de sortie. Mais le temps de sortir et d'aller jusqu'à sa voiture, les nuages recouvrirent le ciel, laissant place à une pluie fine. Parfait le temps n'en faisait qu'à sa tête ! Lukas se rassurait en se disant qu'il avait au moins évité la douche pluvieuse pendant son jogging. Il eut même le temps de se mettre à l'abri avant de trop se mouiller. Sa nouvelle voiture -cadeau de Klaus justement- était vraiment agréable. Une aubaine puisqu'il avait explosé la portière de sa précédente voiture lorsqu'il s'était arrêté brusquement pour venir en aide à un cycliste tombé. Lukas n'avait pas vu le petit poteau juste à côté et ... boum ! Mais pour éviter de payer les réparations, il avait fait un prix sur sa voiture, s'en débarrassant plus facilement qu'il ne l'aurait cru.

En un rien de temps, Lukas arriva à destination. Il n'avait pas pensé à envoyer un sms pour prévenir de son passage. Il avait peur qu'en attendant la réponse, il décide de se défiler. Il avait besoin d'y aller et tant pis si son frère n'était pas présent. Il pourrait toujours repasser un autre jour, en espérant que leurs congés tomberaient en même temps. Mais par chance, ou par miracle, le plus jeune aperçut son aîné sur le pas de sa porte en train de fumer une cigarette. Cette vision rappela de sacrés souvenirs à Lukas. Mais cet incident les avait rapproché au final. Ils restaient une famille unie et il y avait peu de chance que quelque chose puisse briser leur lien un jour.

"- Hey ! Ça va", Mentit-il à moitié, alors qu'il s'approchait de son frère. Il n'allait pas si mal. Il avait juste beaucoup de choses sur sa conscience pour se sentir vraiment au top. Mais il n'allait pas laisser ce demi mensonge flotter dans l'air trop longtemps. Il voulait juste éviter de tout balancer d'un coup, sans laisser à son frère le temps de se préparer au choc. En plus, pour être honnête, Lukas s'était lancé jusqu'ici sans vraiment réfléchir, il ne savait pas par quoi commencer.

Son regard tomba sur la paquet de cigarettes. Il était censé avoir arrêté. Il avait techniquement arrêté. Il en prenait juste quand il se sentait trop nerveux -ce qui était rare en soit, et qu'il avait besoin de sentir la nicotine le calmer. Mais s'il le voulait, il pouvait s'en passer quand il le voulait. Il avait juste éviter de le faire devant sa famille, jusqu'à ce jour. Il attrapa une des cigarettes du paquet avant de se tourner vers la voiture lorsque le sujet fut abordé. Il l'admira un instant, sans essayer d'allumer la cigarette.

"- Elle est parfaite ! J'aurais jamais acheté une voiture comme ça, mais l'avoir essayé c'est l'adopter ! En plus, tu as pris ma couleur préférée ! Tu commences à bien me connaître."

Lukas afficha un sourire, se tournant vers Klaus.

"- Ou presque", Dit-il en levant la cigarette, "J'ai arrêté, promis, mais de temps en temps, j'aime bien m'en griller une. Et aujourd'hui j'en ai besoin car comme tu l'as deviné ma visite n'a rien d'anodine. Je suis là pour te demander des conseils et te parler de quelques trucs."

Pour le moment, Lukas restait vague. Mais il se voyait mal tout balancer comme ça sur le pas de la porte. En plus, il avait bien envie de fumer cette cigarette pour se détendre un peu plus. L'effet de son jogging et de la douche commençait à se dissiper maintenant qu'il faisait face à son aîné. Il n'était pas difficile de voir qu'il était nerveux, même sans vraiment le connaître. Mais Klaus était son frère, il pouvait aisément le deviner. Il n'y avait qu'à voir cette visite imprévue, la barbe qu'il avait pas pris la peine de raser depuis quelques jours et ce tic où il se mordillait la lèvre.

"- Disons que je crois que je suis amoureux."
(c) Lil's

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Re: We Stick Together As One, Always & Forever - Klaus & Lukas -
Sam 10 Nov 2018 - 13:11
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Klaus adorait ses frères et sœurs, vraiment, il les aimait. Ils étaient un peu près tout à ses yeux.  Pour Klaus, la famille était importante et devait passer avant tout. Il n’était certes pas très mature comme aîné, pas un très bon exemple pour eux mais il les aimait et ferait n’importe quoi pour les rendre heureux.  A cet exemple, il pouvait citer son frère Lukas, malgré des débuts difficiles à cause des problèmes mais maintenant, tout était pour le mieux. Klaus lui avait fait commencer à fumer et puis il lui achetait des cadeaux hors de prix comme cette jolie Audi garée devant sa maison. Une voiture qui détonnait face à son frère si simple. Lukas n’était pas très costume, veston et chemise Armani. Il était plutôt jean et jogging. Klaus n’avait jamais vraiment vu son frère porter des costumes à part pour les grandes occasions comme son mariage avec Leonie. Ah ! C’était tellement une belle journée, pensa-t-il en se souvenant de celle-ci. Le quadragénaire se souvenait du mariage simple, un passage à la mairie, un passage ennuyeux à l’église et de la petite salle décorée simplement par eux. Un mariage tellement simple, tellement pauvre mais tellement beau. Il se souvenait surtout de sa femme, vêtue de sa robe de mariée. Elle avait été magnifique, elle l’était toujours malgré les années qui avaient défilées devant eux.  Il se souvenait de ses frères et sœurs parfaitement apprêtés et surtout de ses frères vêtus de costume. Etrangement, l’enfant le plus immature de la famille était celui qui mettait le plus de costume. Dans son dressing qui s’était considérablement vidé des affaires de sa femme, Klaus avait plusieurs rangés de costumes, de vestons, de chemise et énormément de cravate. Les costumes étaient tous très bien taillés même si pour certains, ce n’était pas des faits sur-mesure. Des Armani, des Dolce & Gabana…Que des marques qui coûtaient la peau des fesses afin de bien paraître dans son hôtel réputé à Berlin.

Cependant, mis à part cela, Klaus était comme ses frères et sœurs. Certes, son grand dressing avait énormément de marques qui coûtaient très cher mais mis à part cela, Klaus n’était pas plus classe que cela. Il aimait mettre des marques quand il allait voir des amis riches et qui imposaient tout comme lui. Sans cela, comme cette journée, il ne portait qu’un vulgaire jean délavé ou un jogging avec un T-shirt comme haut.  Bref, il n’était pas comme ses  amis. Il n’avait pas grandi avec une cuillère en or dans la bouche et quand il était chez lui, c’était ce côté qui ressortait. Sa simplicité qu’il avait toujours eu, bien loin de l’extravagant que Klaus pouvait être quand il travaillait dans son hôtel.  Son frère s’approchait de lui, vêtu de vêtements simples, détonnant avec la voiture classe qu’il lui avait offerte.  Il ne voulait pas que celui-ci se rende à son boulot avec une trottinette qu’il aurait emprunté à ses neveux et puis la famille servait à cela. Il admirait la voiture, les jantes et quand il l’avait garé, le vrombissement de son moteur. Klaus avait toujours été un passionné de voiture et de mécanique,  de la technologie aussi. Le cadeau de son frère était un véritable bijou. Il laissa son frère faire le chemin jusqu’à lui. D’ailleurs, son frère ne l’enlaça pas. Etrange mais il mit ça sur le coup qu’il fumait une cigarette et que son frère ne voulait pas vraiment se faire brûler par les cendres.  Jetant un coup d’œil à celui-ci, il remarqua sa nervosité. Etait-ce lui qui le rendait ainsi ? Klaus imposait mais pas à ce point. Cependant, il haussa les épaules face à sa réponse.

Son petit frère lui dirait s’il  n’allait pas bien. Enfin, Klaus l’espérait qu’il lui dirait, qu’il fasse assez confiance à son frère aîné pour se confier à lui. Et puis, cela le distrairait de ses véritables problèmes à lui qu’il cache à tout le monde sauf à sa femme. Là, il ne voulait pas vraiment rentrer avec son frère pour qu’il découvre que quelque chose n’allait pas. Le piano sous une bâche blanchâtre hideuse, les photos de mariages retirées des étagères, enfin, toutes les photos où ils apparaissaient comme un couple unie et heureux n’étaient plus à leurs places. A ce moment, il ne voulait rien dire sur cette situation étriquée. Il se souvenait encore du soir où il était rentré du boulot, découvrant les photos retirées, le piano sous un tissu qui sentait la peinture. Il avait été abattu, Klaus était devenu un homme à terre. Son cœur s’était serré douloureusement dans tout cela. Il avait tiré une balle à sa femme mais c’était lui qui avait été touché en plein cœur aussi. Secouant la tête pour revenir dans la conversation.

-Oui, un véritable petit bijou en technologie, t’as intérêt à bien l’entretenir, ce genre de voiture, faut les chouchouter, pas les malmener comme l’ancienne. D’ailleurs, j’espère que tu l’as vendu et que c’est rentable, acquiesça-t-il en lançant une pique sarcastique.

Suite à cela, il tendit une cigarette à son jeune frère. Klaus se sentit étrangement revenir en arrière quand Lukas avait 17 et lui, 10 de plus. Il avait pris son petit frère, l’avait emmené dans une petite soirée sympathique où l’alcool ne coulait pas à flot. C’était rare à Berlin mais il avait trouvé afin que son petit frère ne se sent pas seul à ne pas boire. Il avait tendu une cigarette comme à ce moment, sauf qu’à l’époque, il avait eu un petit rire et un air espiègle sur le visage. Ce petit air mutin dont Leonie trouvait charmant. Malgré son âge, il avait toujours gardé ce petit air mutin, ce sourire en coin espiègle, cette lueur malicieuse dans les yeux.  A sa grande surprise, son frère en prit une et Klaus lui passa son briquet avant d’écraser celle qu’il avait dans la bouche car il risquait de fumer au filtre, pas très bon pour sa gorge et pour la santé. Pas très bon en goût aussi.

-Tu fais comme tu veux, je ne vais pas te juger sur ça. Déjà, c’est bien que t’as arrêté en général, déclara-t-il en haussant les épaules en reprenant une cigarette avant de plisser les yeux. Je me disais bien, cependant,  tu dois vraiment être désespéré pour venir me voir,  comme tu le sais, je ne suis pas le plus sage et le meilleur conseiller de la famille mais soit, je vais essayer, ajouta-t-il en regardant attentivement son frère.

Il reprit le briquet, une fois, que son frère l’ait allumé devant lui avant d’en allumer une autre. Il n’avait pas spécialement envie mais il voulait fumer avec son frère comme au bon vieux temps lors des soirées familiales où ils étaient deux nigauds dans le froid à fumer une clope, s’amusant de tout pour oublier le froid mordant. Son frère se mordait la lèvre, un signe de nervosité et semblait vouloir s’enfuir à tout moment mais après une première aspiration, il lâcha la bombe. Klaus eut un sourire, il était heureux que son frère soit amoureux d’une fille, c’était génial, ou un garçon.

-Et c’est génial, non ? Une femme, un homme ? Demanda-t-il avant de rependre un air mutin. Ou un poisson rouge ? Attends, mieux, c’est la boulangère avec le magnifique décolleté qu’on a vu l’autre fois, elle est superbe, ajouta-t-il avant de regarder son frère et son sourire se fana.

Il venait de réaliser que son frère ne venait jamais lui dire ce genre de choses, et s’il était nerveux, ce n’était pas quelque chose de normal selon Lukas.

-Euh, dis-moi le problème, je ne le vois pas pour le moment, déclara-t-il avant de prendre une taffe de sa cigarette mentholée beaucoup moins forte que les anciennes.

Cette déclaration lui avait fait un peu oublier son malheur au profit du bonheur de son frère et cela lui mettait du baume au cœur. Un bien fou pour lui qui ne semblait pas avoir de répit, perdu dans ses problèmes qui n’allaient pas se régler de si tôt.


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Re: We Stick Together As One, Always & Forever - Klaus & Lukas -
Sam 10 Nov 2018 - 14:51

Lorsque Lukas devenait nerveux, il était très facile de le remarquer. Il ne savait pas cacher ça à son entourage. Même s'il ne voulait pas les inquiéter, il préférait être honnête. Il en avait sa claque des mensonges, des non-dits qui brisaient les relations lorsque la vérité éclatait au grand jour. Et puis, il n'était pas venu pour discuter du beau temps ou de la magnifique voiture que son frère lui avait offerte. Non, il était là pour vider son coeur et trouver des conseils auprès de l'aîné de la famille. Il ne cherchait pas de solution miracle à sa situation, il avait plus besoin d'être rassuré. Il n'en pouvait plus de tourner en rond sur les mêmes pensées. Il avait besoin d'en parler, d'évacuer ce qu'il avait sur le coeur, et c'était aujourd'hui qu'il allait le faire. Il se sentait déjà un peu plus à l'aise sur un des sujets après en avoir discuté avec des amis, ce serait donc le second qui serait plus dur à évoquer. Mais il allait aborder chaque chose en son temps.

"- Hey !", Fit-il faussement vexé par les propos de son frère lorsqu'ils évoquèrent sa voiture. Lukas n'était pas le plus regardant là-dessus mais il faisait toujours en sorte d'en prendre suffisamment soin pour qu'elle puisse rouler le plus longtemps possible. Il avait été à bonne école avec Klaus qui lui avait enseigné les éléments importants pour l'entretien d'une voiture. Il avait juste été un peu négligeant avec la précédente lorsqu'il avait voulu venir en aide à quelqu'un en danger. Il n'était pas infirmier pour rien. C'était une vraie vocation pour lui. Alors oui, il avait sacrifié la portière de sa voiture pour venir en aide à un cycliste blessé. Certes, il ferait bien plus attention à la nouvelle. Elle ne valait pas le même prix et c'était un cadeau de son aîné. Il avait envie de la chérir et quelque part l'envie de partager ce souvenir lui faisait vraiment plaisir.

"- Au pire, si tu n'as pas confiance, tu n'as qu'à me montrer à nouveau comment la chouchouter comme il se doit", Lança-t-il avec un léger sourire en coin, "Et ma voiture s'est bien vendue pour son âge. La portière n'a pas vraiment fait baisser le total vu que c'est pas grand chose."

C'était une chance pour l'infirmier même s'il ne manquait pas d'argent. Il avait une situation stable avec un bon travail et comme il était seul les dépenses étaient limitées. Mais obtenir une nouvelle voiture pour son anniversaire l'avait bien aidé pour ne pas devoir demander un prêt. Il était loin d'avoir autant d'argent que Klaus mais son aîné savait rester simple, ce qui était très appréciable. Le brun aurait eu du mal à traîner avec le plus grand s'il les avait snobé à cause de tout son argent. Il détestait ce genre de personnes. Beaucoup pourrait penser qu'il ne devait pas en côtoyer souvent mais à force de traîner avec Alexandra et de l'accompagner à certaines soirées, il avait fini par en croiser plus qu'il ne l'aurait voulu. Enfin grâce à son amie, il avait retrouvé une connaissance qu'il ne pensait pas revoir un jour. Connaissance qui avait fini par lui faire tourner la tête en une soirée !

Jouant avec la cigarette, Lukas se décida enfin à l'allumer avant de se voir retirer le briquet des doigts. Klaus avait repris une cigarette à son tour. Ils n'avaient pas changé. Ils étaient toujours à traîner devant l'entrée de la maison pour fumer pour ne pas enfumer le reste de la famille. Sauf que cette fois-ci, Lukas n'était pas d'humeur à dire trop de bêtises. Il était bien trop perturbé par tout ce qu'il avait à dire, même s'il pensait que la première partie passerait crème avec son aîné. Aucun membre de la famille ne le repoussait parce qu'il était attiré par homme et femme sans distinction. Il marchait au feeling, le sexe de la personne ne le préoccupait pas.

Lukas esquissa quand même un bref sourire en voyant Klaus être heureux pour lui. Il lui demandait même plus de renseignements sur la personne en question. C'était vraiment adorable. Mais ses sentiments avaient beau être là, il y avait de grandes chances qu'ils ne soient pas réciproques. Comment quelqu'un comme Kai pourrait être attiré par lui ? Kai était directeur d'un musée, écrivain populaire et un homme mature et intelligent. Lukas se sentait à des années lumières de ça. Et ce n'était pas parce qu'ils avaient passé une bonne soirée ensemble qu'il pouvait espérait que ça marcherait entre eux. Ils resteraient probablement amis simplement.

"- Je sais pas. J'aimerais être heureux aussi mais j'ai tellement peur que... ça marche pas entre nous", Avoua finalement Lukas après quelques minutes à fumer sa cigarette. Il sentait enfin la nicotine le détendre un peu. Il avait aussi conscience que son frère était là pour le soutenir et l'écouter et ça c'était quelque chose d'important pour le plus jeune.

"- Bon c'est un homme", Reprit l'infirmier en se décidant à donner les détails à son aîné pour qu'il arrive à mieux cerner la situation, "C'est le père d'un de mes patients. Il est directeur du musée, il est vraiment cultivé et intelligent. Je le connais depuis des années mais on s'est un peu perdu de vu depuis que son fils vient seul aux rendez-vous comme il est majeur. Et là, à une soirée où j'ai accompagné Alex, je l'ai revu. On a dansé ensemble, discuté, et on a fini par aller boire un thé ensemble."

Sur le coup, Lukas ne put s'empêcher de repenser à la soirée et à ce qu'ils avaient dit. Il sentit ses joues s'empourprer légèrement alors il prit une taffe de sa cigarette, histoire d'essayer de penser à autre chose.

"- Depuis je ne peux plus penser à autre chose. Je crois que j'ai toujours bien aimé cet homme. Je me suis toujours freiné puisque c'était le père d'un patient. Mais là, ... J'ai tellement l'impression d'avoir aucune chance. Je me sens tellement pathétique à côté de lui."

Même si Lukas n'avait rien dit sur l'âge de Kai, ce n'était pas dur de penser qu'il était bien plus âgé. Il avait quand même dit que Cosme était majeur maintenant, donc à moins de l'avoir eu très jeune, Kai était facilement plus âgé que Lukas. En plus, il avait parlé de son post de directeur de musée qui n'était pas donné à n'importe qui. Mais à moins de connaître la personne, Klaus ne devait pas forcément penser que Lukas et Kai avaient 16 ans de différence.
(c) Lil's

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Re: We Stick Together As One, Always & Forever - Klaus & Lukas -
Lun 19 Nov 2018 - 12:34
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Klaus n’était pas l’homme qui était le mieux placé pour les conseils. Enfin, cela dépendait du domaine. Si, c’était pour une question de commerce, ses conseils seraient pertinents mais en amour, la donne changeait énormément. L’homme avait aimé une seule femme durant toute sa vie, il l’avait chérie, aimée pendant des années tout en jouant un double-jeu avec d’autres femmes plus jeunes. C’était sa femme, sa meilleure amie, celle qui faisait partie de la famille aussi longtemps que Lukas ou Adelaïd, leur grande sœur à tous. Celle qui avait été bien accueillie par ses parents parce que selon eux, Leonie arrivait à calmer son caractère hyperactif et perturbateur. Leonie Schuylers n’avait certes pas le même sang qui coulait dans ses veines mais elle était pour lui, une personne qui appartenait à sa belle-famille. Et malgré ce qu’il avait fait, Leonie était la prunelle de ses yeux, un tout pour lui. Il ne fallait pas se méprendre sur Klaus, il aimait sa femme et ne savait pas pourquoi il avait fait cela avec d’autres femmes. Chaque jour, il se levait et se posait sans cesse les mêmes questions. Avait-il un problème ? Devrait-il en parler à un psychologue qui pourrait l’aiguiller sur le bon chemin de la rédemption ? Devrait-il en parler à Leonie de ce problème ? Parfois, il n’en dormait pas de la nuit tant les questions se bousculaient dans sa tête. Klaus savait qu’il en parlait à Leonie qu’il avait un problème avec les jeunes femmes attirantes et jeunes, elle ne le croirait pas. D’ailleurs, elle ne voulait plus l’entendre parler ou s’excuser. Leur situation était au point mort et même si Klaus comprenait la décision qu’elle avait prise, il ne pouvait s’empêcher d’espérer qu’elle se calme et qu’il lui dise à quel point il l’aime malgré tout. Bien sûr, il savait que cela ne servait à rien car elle allait répliquer et lui sortir que si, il l’aimait vraiment, il ne l’aurait jamais trompé ou un truc de ce style. Leonie avait toujours eu ce côté mordant. Bref, en amour, il n’était pas le meilleur des conseillers surtout qu’il venait de déchirer son mariage en mille morceaux en même temps que le cœur de sa femme.

Cependant, son frère n’était pas au courant de cet état de fait. Selon l’esprit de Lukas, Klaus était celui qui avait le mieux réussi en amour comme dans le business, mais c’était faux. Son mariage était perdu d’avance. Il l’avait trompé pendant des années et des années. Selon lui, il était celui qui avait le mieux réussi des Schuylers alors qu’en réalité Klaus n’était qu’un raté, une fripouille, un bon à rien. Un connard de première. C’était pour cela, qu’il enfouissait ses problèmes et qu’il n’en parlait pas. Il n’avait jamais été celui de sa famille qui parlait beaucoup au niveau de ses sentiments. De plus, les petits derniers le voyaient comme le grand frère parfait, l’aîné qui savait ce qu’il disait. Sa vie était vraiment un ramassis de mensonge qu’il vendait à la pelle pour que rien ne lui explose à la figure.

-Juste, ne la ruine pas, je sais que je connais plutôt bien le PDG de Audi mais n’abuse pas trop. Il apprécierait moyennement que tu ruines une voiture à plusieurs milliers d’euros pour sauver des mocassins, déclara-t-il avec un petit sourire et secoua la tête. Non merci, ça va, je te fais confiance sur ça, ajouta Klaus avant de reprendre une taffe.

Une nouvelle question vint bouleverser son esprit. Depuis le divorce, il prenait peu à peu conscience du désordre qu’il pouvait créer tout autour de lui. Etait-il un bon frère ? Klaus n’a jamais été la bonne oreille pour les problèmes, c’était plutôt le rôle de Leonie, non le siens. Il n’a jamais vraiment été très présent dans leurs vies. Et ce n’était pas qu’une question d’écart d’âge même Erwin qui n’avait que 4 ans de moins que lui avait moins de liens que Lukas. Peut-être une trop grande différence de caractère. Erwin était une personne plutôt froide et sérieuse à tout moment alors que Klaus aspirait à la joie de vivre, chaleureux et prenant la vie comme elle venait. Se rallumant une cigarette afin de suivre son frère pour qu’il ne puisse pas fumer seul dehors. Et puis, cela a toujours été leur moment de complicité. Ils étaient les seuls de la famille à fumer. Enfin, Klaus aurait été le seul de la famille à le faire s’il n’avait pas entraîné son petit frère avec lui. D’ailleurs, les parents lui avaient toujours reproché ce fait alors que c’était Lukas qui avait décidé d’allumer la cigarette et de continuer cela. Il avait 27 ans, à cette époque mais il s’était fait disputer par ses parents comme un enfant de 5 ans pris en faute. Il n’avait d’ailleurs plus parlé à ses parents durant un petit moment, pas énormément mais juste pour leur faire comprendre que cela ne lui avait pas plu. Tout en inspirant une goulée de tabac, Klaus pencha la tête pour écouter son frère lui parler de son nouvel amoureux. Il était vraiment heureux pour lui, vraiment, après ce qu’il avait enduré. Et puis ce sourire qui état né sur les lèvres de son frère était tout simplement resplendissant.

-Je vois, l’as-tu demandé à sortir ? A aller au restaurant avec lui ou à la fête foraine ? S’il te dit non, c’est qu’il n’est pas intéressé mais s’il te dit « oui », c’est du tout cuit, petit frère, surtout si tu fais fonctionner le charme des Schuylers à ton avantage, déclara-t-il en grand connaisseur de drague.

Klaus continuait à l’écouter et fronça les sourcils en l’écoutant tout en rejetant la fumée blanchâtre, il plissa les yeux vers son petit frère.

-Attends, il est plus âgé que toi, c’est ça ? Demanda-t-il avec un petit sourire taquin. Ecoute, je ne suis pas le plus sage de la famille pour ce genre de choses, enfin, pour toutes les choses qui demandent des conseils. Sauf peut-être dans la mode, tu sais que j’aurais pu être mannequin si je n’aurais pas été aussi petit, par contre toi, t’aurais pu l’être car tu es grand et ….et merde, j’ai recommencé. Désolé, mon frère mais tu me connais, c’est mon hyperactivité qui me fait ce genre de coup, dit-il très sincère. Bref, moi, je te dis de foncer. Le bonheur ne se trouve pas à tous les coins de rue, et si, il te plaît, fonce même si j’aurais voulu rester le plus vieux de la famille, déjà que je suis le plus petit. Bref fonce, ajouta Klaus.

Il vint tapoter doucement l’épaule de son frère tout en avant une goulée de tabac avant de la recracher dans les airs. Ses yeux de biche se focalisèrent sur son frère.

-Et je veux que t’arrêtes de dire que tu es pathétique, tu ne l’es pas, petit frère. Tu es pour moi, le plus fort de la famille, déclara-t-il d’une manière très sincère avant de se détourner de celui-ci pour reprendre une goulée de tabac.

Son cerveau était toujours en ébullition et cherchait un peu qui cela pourrait être. En vain, il était nul pour ce genre de choses. Il espérait au moins d’avoir pu apaiser son frère malgré son conseil bidon.




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Re: We Stick Together As One, Always & Forever - Klaus & Lukas -
Mar 20 Nov 2018 - 22:16

Son frère entretenait une bonne relation avec le PDG d'Audi mais en effet ce n'était pas une raison de faire n'importe quoi avec la voiture. Lukas ne comptait pas la laisser moisir ou l'abîmer d'une quelconque façon. Il comptait même faire bien plus attention qu'avec la précédente. Il savait qu'il n'était pas autant attaché que son frère aux voitures mais ce n'était pas pour autant qu'il négligeait ses véhicules. Là, il allait être bien trop attaché à son Audi pour la laisser s'abîmer comme ça ! C'était un cadeau de son aîné, c'était important à ses yeux. Et puis, il n'avait pas envie de le décevoir. Par contre, il ne put s'empêcher de réagir à sa dernière pique.

"- Si c'était les tiens, tu serais bien content que je sois là pour les sauver !", Répondit-il avec le sourire, il n'avait pas mal pris la réplique de son aîné, loin de là. Il savait plaisanter sur son métier et sur le reste. Bien sûr tout dépendait de la personne car il savait que certains se moquaient ouvertement de son dévouement ou de certaines causes qui étaient importantes à ses yeux.

Son travail prenait vraiment une bonne part de sa vie. Il en avait conscience. Mais c'était un peu la même chose pour tout le monde. Les gens passaient toujours plus de temps au boulot qu'à la maison à force. C'était aussi pour cette raison qu'il était important de trouver quelque chose que l'on aimait. Et de ce côté là, Lukas pouvait s'estimer chanceux, il avait trouvé sa voie ! Il adorait son travail et c'était même devenu compliqué pour lui de prendre des vacances. Même si en vrai, il retardait toujours le moment pour ne pas se retrouver seul chez lui à broyer du noir. Il pouvait toujours partir quelques jours comme le lui conseillait sa meilleure amie, mais il n'avait pas envie de s'isoler. Il savait qu'il pouvait fuir son appartement, sa vie, mais pas ses pensées.

Par contre son boulot lui avait permis de faire de belles rencontres. Que ce soit en amitié, comme avec Brünnhilde ou Robain -avec qui il sortait de temps en temps ou pour faire du foot avec leur petite équipe. Ou alors en ... Amour ? Il n'était pas sûr de pouvoir utiliser ce mot. Il avait eu quelques partenaires comme ça, dont notamment un chirurgien d'un autre service, donc ce n'était pas vraiment de l'amour. Mais là en pensant à Kai, c'était le mot qui lui était venu à l'esprit. Il avait rapidement apprécié l'homme, sans pour autant avoir des vues sur lui au début. Ce n'était que bien après avoir appris son divorce et avoir discuté un peu plus que Lukas avait avait fini par se laisser séduire. Il avait juste décidé d'ignorer ses sentiments pour ne pas se mêler de la vie de famille d'un patient. Il trouvait ça déplacé. Jusqu'à ce jour. Là, maintenant qu'il s'était rapproché de Kai, il avait du mal à penser à autre chose.

"- Je vois, l’as-tu demandé à sortir ?"

Cette question le fit grimacer. Oui, il avait honte car il n'avait pas encore eu le courage de se lancer. Pourtant c'était le seul moyen de savoir si ça pouvait marcher entre eux ou non ! Tant qu'il ne ferait pas le premier pas, il allait probablement attendre comme un con à se demander s'il plaisait à Kai ou pas. Mais heureusement les dernières paroles de son frère lui arracha un sourire. Ah le charme des Schuylers ! Il en avait abusé dans ses relations passées. Il avait juste l'impression de perdre tous ses moyens devant l'écrivain. Mais n'était-ce pas signe qu'il l'appréciait vraiment contrairement à ses conquêtes précédentes ?

"- J'y ai songé", Commença-t-il en se mordillant la lèvre, "Mais je l'ai pas encore fait. Disons que je réfléchis à une idée de rendez-vous ... qui ne fasse pas trop rendez-vous. Je veux pouvoir prendre la température du bain avant d'y plonger."

Lukas fit une pause, le temps de prendre une taffe de sa cigarette. Il regarda la fumée s'évaporer et disparaître au-dessus de leurs têtes. L'idée du rendez-vous au musée le titillait. Mais il avait peur d'ennuyer Kai en lui proposant ça. Son frère avait peut-être raison pour le restaurant. Après tout, il pouvait très bien le faire avec un ami, ce n'était pas forcément un rendez-vous galant ! Pourtant dans sa tête, ça n'allait pas. Il ne se sentait pas de lui proposer une telle soirée. Oui il était ridicule, il le savait très bien.

"- Enfin je te rassure, je compte sauter le pas, j'essaye juste de remettre mes idées en place pour ne pas faire n'importe quoi. Ça fait tellement longtemps que je n'ai pas ressenti ça !"

Depuis sa rencontre avec son ex-femme pour dire vrai. Et encore, il avait l'impression qu'il n'avait pas été autant attiré par elle qu'il ne l'était pas Kai. Mais ses sentiments devaient être altérés par la trahison qu'elle lui avait fait subir. Ce souvenir refusait de le quitter et c'était aussi à cause de ça que Lukas était aussi hésitant. Il n'était pas prêt à souffrir comme ça à nouveau. Même s'il aurait bien moins mal en se prenant un râteau que lorsque sa femme l'avait trompé avec un des voisins.

Lorsque Klaus tiqua sur l'âge de Kai, Lukas se figea et hocha simplement la tête. Il ne savait pas si dire qu'il avait une quinze d'années de plus que lui était une bonne chose. Mais au fond, quelle importance cela pouvait avoir ? Ce n'était pas parce que Kai était bien plus vieux que lui que leur relation ne pourrait pas être accepté.

"- Ouais, il est un petit peu plus vieux que toi", Finit-il par dire avant que son frère reprenne la parole. Il l'écouta attentivement, laissant un sourire fleurir sur ses lèvres lorsque Klaus partit complètement ailleurs. Lukas trouvait ça amusant. En plus, c'était agréable de s'entendre dire qu'il aurait pu être mannequin. Pour une fois qu'on ne lui disait pas qu'il aurait fait un parfait basketteur avec sa taille ! Faire plus d'un mètre quatre-vingt dix ce n'était pas évident. Il se prenait souvent l'encadrement d'une porte ou les lustres... Et les infirmières l'utilisaient pour récupérer les objets en hauteur sur les étagères de la remise. Il ne savait pas de qui il avait hérité car il dépassait tous les membres de la famille sans problème !

"- T'en fais pas, même si Kai débarque dans notre vie, tu resteras notre aîné préféré !", Dit-il en donnant une petite tape dans le dos de son frère à son tour, toujours un sourire aux lèvres. Il se sentait un peu mieux encore à l'idée de se lancer. Valoel l'avait déjà bien aidé et soutenu mais son frère le rassurait encore un peu. Il avait vraiment besoin de sentir ce filet de sécurité, d'avoir des gens prêts à le récupérer si ça se passait mal, même s'il avait toujours su qu'ils seraient là pour lui quoi qu'il arriverait. Une bonne piqûre de rappel ne faisait jamais de mal !

"- Et je veux que t’arrêtes de dire que tu es pathétique, tu ne l’es pas, petit frère. Tu es pour moi, le plus fort de la famille."

Ces paroles lui firent encore plus chaud au coeur ! Il se mordit la lèvre, non pas en signe de nervosité cette fois. Il avait vraiment l'impression d'avoir été un poids pour la famille parfois. Sa maladie avait pris une place importante dans leur vie qu'il le veuille ou non et il avait pu compter sur chaque membre de la famille. Il ne les avait jamais assez remercié et voilà qu'il cherchait encore à se faire aider tout en les soupçonnant de lui cacher des trucs ... Il avait tellement honte de laisser des sentiments comme ça perturber son amour pour sa famille. Tout ça parce qu'il n'avait pas supporté la trahison de sa femme...

"- Arrête, tu vas me faire pleurer !", Dit-il en essayant de ne pas se laisser submerger par l'émotion. Il était un peu trop sensible en ce moment. Il n'était pourtant pas du genre à pleurer facilement. Il en fallait beaucoup pour lui faire verser une larme et ce n'était pourtant pas les occasions qui manquaient au travail !

Soudainement son regard se posa sur la main de son frère. Il l'avait regardée plusieurs fois depuis qu'il était arrivé mais ce n'était que maintenant qu'il remarquait la différence. Il manquait son alliance. Lukas ne se souvenait pas l'avoir vu sans celle-ci un jour. Avait-il eu un souci ?

"- Mais dis-moi, as-tu oublié de remettre ton alliance ?"

La question était sortie tout seul. En temps normal, Lukas n'aurait probablement rien dit mais en ce moment, il était étrangement attiré par les petits détails. Mais heureusement, il avait lancé ça avec un sourire, laissant penser qu'il ne faisait que le taquiner.
(c) Lil's

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Re: We Stick Together As One, Always & Forever - Klaus & Lukas -
Jeu 20 Déc 2018 - 12:01
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Les apparences étaient parfois trompeuses et Klaus aimait jouer avec cette expression. Qui pourrait penser en le regardant vêtu ainsi qu’il était le directeur d’un hôtel renommé et réputé à Berlin qui accueillait des célébrités, des hommes d’affaires prestigieux. Là, vêtu d’un jogging et d’un T-shirt malgré qu’en cette journée, le froid se faisait sentir à cause du vent venu de l’est. Heureusement que Klaus n’était pas un frileux car il était en T-Shirt et semblait bien paisible face à ce vent. A vrai dire, il n’avait pas vraiment froid, de temps en temps, un frisson le parcourait mais c’était tout. Klaus fixait son frère, tous les deux avec une clope à la main tout en discutant de tout et de rien. C’était ainsi, la base de leur relation, c’était grâce à ça qu’ils sont aussi complices. Beaucoup de gens expliquent que la cigarette était nocive pour tous mais pour eux, cela n’avait fait que renforcer leur complicité fraternelle.  Malgré qu’il ait un esprit vif et jeune, Klaus avait 10 d’écart avec Lukas. Il rentrait déjà dans l’adolescence quand son petit frère était arrivé. Aux 5 ans de celui-ci, il sortait déjà avec Leonie depuis quelque mois. Leonie était comme une sœur pour Adelaïd et il pouvait supposer que cela en était une pour Lukas. Ils avaient grandi en présence de celle-ci au point qu’ils ne dissociaient jamais le couple. Quand ils vont savoir la vérité à propos de leur divorce, Lukas allait lui faire la tête surtout pour la raison. Encore Leonie et Klaus ne s’entendaient plus vraiment, cela passait mais qu’en réalité son frère la trompait depuis des années avec d’autres femmes et en avait mis en cloque. Cela allait faire mal. Pour l’heure, elle n’était pas à la vérité mais aux taquineries et aux confidences de Lukas.

-Pourquoi aurais-je des mocassins ? Je sais bien que Leonie aime les animaux mais pas à ce point. Déjà que son co***rd de chat, je l’accepte parce qu’elle l’adore. Je crois qu’elle le choisirait par rapport à moi, grommela l’aîné avec un petit sourire.

Ils étaient là sur le perron de son immense baraque. Ils auraient pu fumer dans la maison en l’absence de Leonie mais Klaus avait un peu honte car certains meubles dont le piano, un symbole de leur mariage, était recouvert de cette immonde bâche. Sa femme avait dû faire pour tirer un trait sur lui.  Et puis, il ne voulait pas se prendre une soufflante de la part de Leonie car elle aurait senti l’odeur de cigarette dans le salon. Malgré cela, Klaus fumait tout de même dans le salon alors que Leonie lui avait interdit car cela embaumait à la baraque. Parfois, il essayait même de fumer dans la gueule du chat pour se venger mais en vain. Il fumait la plupart du temps dans la maison quand il était sur un dossier énorme ou un pic de stress qui ne pouvait pas attendre. Il observait son jeune frère qui venait de lui sortir qu’il voyait quelqu’un. Klaus était heureux, il en avait un peu marre de voir les cadets célibataires. Ils étaient les seuls à ne pas s’être mariés ou divorcés. A ce moment, il a tendance à croire que les Schuylers sont maudits. Erwin a divorcé, Maxim a divorcé et lui, il allait le faire par sa faute. Peut-être qu’ils ne devaient pas se marier, l’issue allait être sans doute comme celles de leurs aînées. Klaus et Leonie ont été le couple qui avait duré le plus longtemps  mais il avait tout gâché, et cela lui faisait mal.

Klaus réfléchissait aux paroles de son frère concernant l’individu. Bien entendu, il ne savait pas qu’il était mais en tout cas cela avait l’air d’un intello que Klaus aimait embêter à l’école mais si son frère était heureux avec lui, il n’allait pas le juger sur celui-ci.

-Pourquoi pas un coffee shop dans une bibliothèque ? Il y en a qui vient d’ouvrir à Hambourg, cela m’a l’air d’être un bon endroit pour un homme qui aime la culture comme lui, au pire, essayes de voir avec Leonie pour une exposition à la galerie d’art, déclara Klaus avec un petit sourire.

Ce n’était pas à Klaus de jouer le rôle d’aîné qui allait lui dire de faire attention aux vilains inconnus, ce n’était pas le rabat-joie de la famille. Le rôle d’aîné ? Ce n’était pas pour lui. En réalité, Klaus aurait été bien mieux dans le  rôle du cadet plutôt que de l’aîné, c’était lui qui disait à ses frères et sœurs de boire, de fumer et de manger bien gras, de s’amuser. Le rôle qui disait de faire attention à tout, c’était celui d’Erwin. En réalité, Klaus aurait été bien mieux en second enfant qu’en premier enfant. Il était après tout le perturbateur, celui qui avait du fil à retordre aux professeurs et à ses parents, celui qui défiait les règles instaurées. Non, Klaus était celui qui aidait ses frères et sœurs mais qui n’étaient pas si sages que ça. Il avait sa propre philosophie de vie qui ne correspondait envers son rôle dans la famille. Il avait fait un tas de trucs, étant petit. Leurs parents avaient été convoqués beaucoup de fois pour le cas de Klaus. Klaus avait été un garçon très intelligent et arrivait à comprendre les leçons, les appliquer mais son hyperactivité le poussait à beaucoup parler, gesticuler et faire des bêtises en cours. Et puis, à l’époque, l’hyperactivité était quelque chose de tabou et dont les professeurs n’étaient pas formés. Klaus a été diagnostiqué très tard de son hyperactivité car déjà, ce n’était pas comme maintenant et que c’était quelque chose de rare, et aussi parce que son père ne croyait pas sa mère. Selon lui, c’était parce qu’il voulait faire son intéressant car après tout, il n’était pas facile d’être l’aîné de la famille.  A l’école, il avait eu beaucoup de mal et même quand il est sorti de cela, il engrenait ses petits frères et sœurs de faire pareil que lui. En vain, il était le seul qui avait vraiment le goût pour les bêtises à part Lukas qui ne se débrouillait pas trop mal.

-Tu sais ce qu’on dit, plus c’est vieux, plus cela a de l’expérience, déclara Klaus avant de sourire. Ah oui, ce n’est pas Erwin ? En même temps, je déchire en tant qu’aîné. Attends ! Je suis le plus perturbateur et celui qui vous a appris à tricher, le meilleur des frères, je dirais. Enfin, peut-être pas parce que je trichais au monopoly. A votre insu, je vous prenais de l’argent ou de la banque et vous n’en saviez rien. Tu sais, c’était pour ça que Leonie me frappait et que je rigolais comme un dingue. Enfin, il faut bien un perturbateur dans la famille et c’était moi au grand dam de papa et de maman qui ne me supportaient plus parfois. Et….Je m’égare encore, désolé, s’enquit-il en prenant une taffe et regardant son frère.

Il ne faisait pas cela exprès, c’était son cerveau qui était un peu trop en ébullition et qui partait au moindre signe. Heureusement que c’étaient des anecdotes marrantes plutôt que des monologues rasoirs comme ceux d’Erwin. Il ne fallait pas se méprendre, il adorait Erwin, c’était son petit frère qu’il coursait partout dans la maison pour jouer avec. Cependant, ils n’étaient pas complices comme Lukas l’était avec lui. Peut-être parce que Lukas était plus extraverti que le courant passait mieux. Il roula des yeux en écoutant son frère s’émouvoir sur ses paroles.

-Chochotte, taquina Klaus avec un petit sourire tout en secouant la tête.

Il finit par écraser sa cigarette qui était arrivée au filtre dans le cendrier qui commençait à se remplir. Peut-être qu’il devrait ralentir sur cela mais il aimait la douce odeur du tabac sur ses doigts, cela lui rappelait au combien, il devait se cacher pour ne  pas se faire prendre par ses parents. Sans crier gare, son frère lui posa une question dont il faillit s’étouffer avec.  Que devait-il répondre à ça ? Son regard se détourna de son frère, se posant sur son doigt où l’alliance aurait dû être avant de regarder vers l’horizon. Un ange passa, le silence s’était abattu  et le sourire de Klaus s’en était allé à cette simple question. Plusieurs minutes passèrent tandis qu’il réfléchissait le pour et le contre. Il avait le cœur lourd car il en parlait à personne depuis des années. Se tournant vers son frère, il eut un soupire comme pour prendre son courage.

-Je vais te dire la vérité parce que je vous la cache depuis un certain temps, voir des années. Cependant, promets-moi que tu ne diras rien à personne tant que je ne l’aurais pas dis et que tu vas pas m’en vouloir pour ce que j’ai fais car moi-même je me sens honteux, déclara Klaus avec un regard sérieux et triste qui ne lui était pas familier quand on connaissait le personnage.

Il devait en parler mais il avait peur de la réaction de Lukas. Peur de voir que Klaus, le Parfait Klaus avec son sourire enjôleur n’était qu’un enfoiré de première. Un frère pas du tout parfait.


HRP : Désolé pour le retard , car avec ma maladie , je n'ai pas eu le temps et tout.



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Re: We Stick Together As One, Always & Forever - Klaus & Lukas -
Dim 23 Déc 2018 - 11:48

Lukas appréciait toujours la répartie de son frère. Il ne gagnait jamais, Klaus était toujours plus fort que lui à ce petit jeu. Mais ce n’était pas grave, l’infirmier n’essayait pas d’être meilleur que son aîné. Pour lui, son frère était son modèle. Il était le plus petit des trois frères et il suivait l’exemple des deux autres. Certes, il avait toujours plus regardé Klaus car Erwin était souvent plus en retrait, plus effacé comparé au plus âgé. Mais ça ne l’empêchait pas de l’apprécier et de le voir comme un modèle quand même. Les deux avaient eu de la chance que Lukas passe autant de temps à l’hôpital en étant petit car il les aurait suivis partout, tout le temps, s’il avait eu la chance de pouvoir le faire. Il avait dû attendre de sortir de l’hôpital pour se rapprocher vraiment d’eux, pour se sentir plus comme eux et non comme le petit frère malade qu’on vient voir par pitié ou obligation. Certes, ce sentiment était injustifié mais Lukas avait souvent ressenti une différence entre son temps à l’hôpital et une fois guéri.

« - En même temps, un chat c’est un peu comme un bébé. Toi t’es censé être un grand garçon maintenant ! », Lança Lukas en réponse à son frère, n’ayant pas conscience de la situation du couple à ce moment précis. Il ne pensait pas que la question se poserait réellement un jour puisque pour lui Leonie et Klaus c’était un couple solide qui devait durer jusqu’au bout. Il était presque jaloux d’eux en voyant son dernier mariage … Mais il avait toujours essayé de relativiser en se disant qu’il était jeune à l’époque et qu’il avait encore le temps de trouver quelqu’un avec qui se poser réellement. Et puis, ça lui avait permis de profiter de la vie, de faire de belles rencontres ! Même si son divorce avait laissé une trace indélébile qui risquait de le hanter encore un moment.

Mais à cet instant les problèmes du passé importaient peu. Lukas était là pour trouver des conseils auprès de son aîné pour inviter Kai à sortir avec lui et tenter de voir s’il avait une chance avec l’écrivain ou non. La trahison de son ex-femme ne devait pas jouer là-dessus même si l’infirmier ne pouvait s’empêcher d’imaginer le pire. Pourtant Kai semblait être quelqu’un d’adorable alors Lukas avait envie de lui faire pleinement confiance. Il n’avait pas envie de perdre une chance d’aimer à nouveau juste parce que les fantômes de son passé avaient décidé de l’embêter encore. Il connaissait ses sentiments pour le directeur du musée depuis quelques temps mais il n’avait jamais voulu y accorder la moindre importance pour ne pas mêler sa vie privée et sa vie professionnelle. C’était sans compter cette fameuse soirée ensemble. Il ne pouvait plus penser à autre chose que les yeux bleus de Kai, son sourire et le sentiment de bien-être qu’il avait ressenti à ses côtés. Cela faisait si longtemps qu’il n’avait pas ressenti ça ! Il n’avait pas envie d’oublier et d’ignorer. Non, cette fois, il voulait en profiter ! Et pour ça, il avait besoin d’être rassuré et guidé pour ne pas faire l’idiot.

« - Un café lecture ? En voilà une bonne idée ! »

Klaus était l’aîné mais il semblait être le moins responsable de tous, c’était souvent celui qui faisait le plus l’idiot dans la bande. Pourtant Lukas lui faisait confiance pour jouer son rôle quand il en avait vraiment besoin. Et là, il avait la preuve qu’il pouvait continuer d’y croire. Son frère prenait vraiment le temps de chercher des idées de rendez-vous intéressantes. Lukas avait déjà testé plusieurs cafés lecture et il avait toujours apprécié l’ambiance. Il se souviendrait toujours de celui où il allait à Londres avec son copain de l’époque. Ce dernier jouait souvent du piano pour égayer les lieux lors des jours de pluie et Lukas avait toujours pris grand plaisir à l’écouter jouer. Il y repensait de temps en temps quand il entendait une musique similaire à celles de ses souvenirs. Il ne regrettait pas leur rupture. Ils avaient passé un bon moment ensemble mais ils n’auraient pas pu vivre et finir leurs jours ensemble. Ils étaient trop différents pour que ça marche. Alors Lukas avait préféré s’arrêter quelques temps avant son retour en Allemagne pour garder leur amitié intacte. Depuis ils avaient gardé contact et s’échangeaient quelques mails.

« - Oui, je devrais voir avec Leonie pour une exposition. Vu qu’il est directeur du musée d’art, ça devrait être une sortie intéressante pour lui. Je lui enverrai un message ce soir. »

Lukas se sentait un peu plus détendu maintenant qu’il avait quelques idées pour un rendez-vous. Ils étaient déjà sortis pour boire un thé ensemble, alors recommencer ne devrait pas être un problème. Et l’exposition serait une autre alternative si Lukas se sentait l’envie de découvrir un peu plus l’art en compagnie de l’écrivain. Il était sûr qu’il passerait un bon moment en sa compagnie quel que soit le lieu de rendez-vous. Mais il ne pouvait s’empêcher de vouloir trouver l’endroit parfait pour se sentir assez à l’aise, histoire de ne pas faire de gaffe. Il n’avait pas envie de tout gâcher. Car si Kai n’était pas intéressé par lui, Lukas comptait bien le garder comme ami.

« - Tu sais ce qu’on dit, plus c’est vieux, plus cela a de l’expérience. »

Lukas ne put s’empêcher de rire un peu. Il devait avouer qu’il n’avait pas encore pensé à ça. Il enchaînait les coups d’un soir –enfin sans pour autant sortir tous les soirs- mais avec Kai il était plus dans l’idée de prendre son temps. Bien sûr cette idée disparut bien vite lorsque Klaus avoua la raison de ses victoires au monopoly. Oh le vilain tricheur !

« - Ah ben ça explique pourquoi j’avais aucune chance contre toi ! Tu devrais avoir honte d’avoir amusé d’une âme fragile comme la mienne ! », S’exclama Lukas, un sourire amusé sur les lèvres. Petit, s’il avait appris ça, il aurait probablement boudé son frère et refusé de rejouer avec lui au jeu. Mais maintenant il trouvait ça amusant. Après tout, les autres avaient sûrement triché à un moment ou un autre à un jeu. Lui, il n’avait jamais eu le courage de tenter. Il avait bien trop peur de se faire prendre. En plus, il n’avait jamais compris l’intérêt de gagner en passant par la triche. De toute façon, il n’avait jamais été mauvais joueur. Enfin il mentirait en disant qu’il n’avait jamais triché. Mais la seule fois où il avait osé –c’était pour un tirage au sort avec ses collègues pour les cadeaux de Noël- il l’avait regretté pendant des semaines. Non pas que la personne qu’il avait tiré ne lui convenait pas, au contraire il avait préféré tomber sur elle que sur celle qu’il avait eu sur le coup, mais il s’était senti mal d’avoir triché. Il s’était consolé en se disant qu’il n’avait pas eu à faire un cadeau pour une collègue qui passait son temps à pourrir les autres. Il refusait d’être trop gentil avec elle et il savait que s’il l’avait eu, il aurait fait un beau cadeau. Elle, elle n’avait fait aucun effort et s’était contentée d’offrir un bloc note basique à la personne qu’elle avait piochée.

Finalement, la conversation changea brusquement d’ambiance lorsque Lukas osa poser la question sur l’alliance de son frère. Il l’avait sorti avec un sourire mais celui de Klaus avait immédiatement disparu. Quelque chose clochait et l’infirmier sentait qu’il avait mis le doigt là où il ne fallait pas. Il laissa le temps à son frère de chercher sa réponse, prenant ainsi le temps de terminer sa cigarette. Il l’écrasa à son tour pile quand Klaus reprit la parole.

Lukas se mordit la lèvre. Il ne s’attendait pas à voir son frère aussi sérieux et son imagination ne pouvait s’empêcher d’imaginer le pire. Que s’était-il passé entre Klaus et Leonie ? Pouvait-il vraiment ne pas lui en vouloir ? Il savait qu’il ne pourrait pas être en froid contre lui longtemps mais il était dur de promettre qu’il ne lui ferait pas la tête quelques temps en fonction de son secret. Déjà rien que le fait que son frère n’ait pas tout dit à la famille devrait le pousser à lui en vouloir, lui qui détestait vraiment les mensonges depuis son divorce. Mais au fond, il ne pouvait pas fuir, pas maintenant. Après tout, son frère n’avait encore rien dit, il pouvait bien lui donner une chance de s’expliquer.

« - Tu me connais, non ? Je ne suis pas le genre à balancer les secrets. La seule fois où je l’ai fait, c’était pour protéger un ami. Je ne voulais pas que nos parents aillent péter un scandale à la mère de celui-ci alors que c’était toi qui m’avait passé la cigarette. »

Son ami avait déjà beaucoup à gérer avec le départ de son père. Lukas n’avait pas supporté l’idée qu’il se prenne une punition en plus pour quelque chose qu’il n’avait pas fait. C’était un problème dans leur famille, inutile de mêler les autres à ça. Sa révélation avait chamboulé la famille pendant quelques temps avant que tout se tasse.

« - Après, pour ce qui est de t’en vouloir … Je vais faire de mon mieux. Je sens bien que ça te travaille, que tu n’en es pas fier. »

À cet instant, Lukas avait peur de connaître la vérité. Pourtant, il avait envie d’être là pour son frère et son regard trahissait cette envie. Il n’était pas très doué pour en vouloir aux gens, même s’il détestait qu’on lui mente ou qu’on lui cache des trucs.
(c) Lil's

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We Stick Together As One, Always & Forever - Klaus & Lukas -
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