Visite au zoo * Libre

Elle était de bonne humeur en se réveillant ce samedi matin, consciente qu’elle pouvait profiter d’un vrai week-end de repos, le premier depuis de longues semaines alors que dernièrement, elle avait travaillé d’arrache-pieds. Peu importait qu’il ne fasse pas très beau dernièrement et que les températures soient plutôt fraîches, elle comptait bien en profiter pour sortir. Faire quelques emplettes pour les fêtes de fin d’année approchant ou peut-être une promenade dans un parc ou un autre, histoire de prendre un peu l’air.

S'habillant chaudement pour affronter la fraîcheur mordante de l'automne, elle enroula une épaisse écharpe autour de son cou, enfila un bonnet assorti ainsi qu’une paire de gants et prit son sac à main avant de sortir dans la rue. Le vent automnal soufflait, faisant danser les feuilles mortes, et elle resserra légèrement son manteau autour de son corps, avant de se mettre en route, alors que l’air frais piquait et rosissait ses joues.

En déambulant au hasard, elle se retrouva finalement à l'entrée du zoo. Sans vraiment y avoir pensé au préalable, elle décida de s'y aventurer, se laissant envelopper par l'atmosphère particulière de l'endroit, où résonnaient les cris joyeux des enfants, les conversations étouffées des visiteurs et le bruit lointain des animaux.

Elle commença à déambuler dans les allées, s'arrêtant devant les enclos pour observer les animaux. Les tigres et les lions, majestueux dans leurs espaces respectifs. Les éléphants, si imposants. Les girafes, si grandes…

Au détour d'une allée ombragée, elle s'immobilisa devant l'enclos des pandas. Ces créatures douces et maladroites semblaient insouciantes du tumulte qui régnait autour d'elles. Eliora prit quelques instants pour les contempler, imprégnant son esprit des images apaisantes de la nature, quoique perturbé par les coups répétés qu'un enfant donnait sur la vitre, sans qu'aucun parent ne semble intervenir. Pinçant les lèvres, elles observa les alentours, à peu près sûre qu'un adulte surgirait au moment où elle voudrait faire une remarque au petit mal élevé. Si, bien sûr, personne ne la devançait.