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 (Julien+Adria#2) And This Is Our Place, We Make The Rules (18+)

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Re: (Julien+Adria#2) And This Is Our Place, We Make The Rules (18+)
Lun 8 Jan 2024 - 10:37
Elle l'entraîna vers le canapé en le prenant par la main, et il se laissa guider mécaniquement alors que ses pensées se bousculaient dans sa tête. Julien n'avait lui-même aucune idée de comment évaluer cette situation et la conversation qu'il avait eu avec un homme qu'il considérait mort pour lui jusqu'à ce qu'il ait débarqué à sa porte hier soir. La seule chose qu'il ait pu lui dire c'est qu'il le trouvait différent... mais par rapport à quoi ? Quelle était l'échelle de valeur ? Il haussa les épaules lorsque Adria lui demanda si finalement ce n'était peut-être pas une mauvaise chose. Bien sûr, elle n'avait que très peu d'éléments de comparaison elle aussi, étant donné que la visite surprise de son père avait révélé le mensonge éhonté qu'il lui avait chanté depuis qu'ils s'étaient rencontrés. Elle semblait lui avoir pardonné son écart de conduite, bien que la culpabilité le rongeait encore quelque peu lorsque ses yeux croisaient les siens à ce sujet. "Je... Je ne l'ai côtoyé que quand j'étais petit, c'était pas un mauvais père. Quand il était là, on passait des bons moments. J'avais aucune idée de ce qu'il faisait quand il partait "au travail". Et puis, il s'est fait arrêté et il nous a laissé seuls avec ma mère, sans ressources évidemment. Ma mère n'a jamais supporté de se retrouver seule à m'élever, elle avait perdu l'homme de sa vie et n'était pas prête de le revoir avec une peine de plus de vingt ans... C'est là qu'a commencé mon enfer personnel, j'ai dû me débrouiller tout seul et m'occuper d'elle en plus alors que j'avais à peine une dizaine d'années. Elle buvait beaucoup, et ça a fini par la tuer." Il s'arrêta dans ses explications, alors que son regard était rivé sur sa main qui tenait celle de sa petite-amie sur ses genoux. Il y appliqua une petite pression et la massa de son pouce. "J'ai pas vraiment la famille de rêve comme toi hein ? À se demander ce que tu fais avec moi." Julien sourit légèrement en relevant la tête, mais la tristesse se sentait dans ses traits. Ses yeux croisèrent les siens, tandis qu'une bouffée de chaleur et d'amour lui parcouraient le corps alors qu'il se noyait dans les grands iris marrons d'Adria. Parfois, il avait peur de répéter le schéma de son enfance. Si ce bébé avait été une décision délibérée, peut-être que cette peur l'aurait empêché d'y céder. Mais maintenant, elle était là avec lui, et cet enfant était en route et pointerait son nez dans leur vie d'ici quelques mois. Il n'avait pas d'autres choix que de faire mieux, mieux que ses parents, mieux pour eux.

Il l'informa que son père lui avait indiqué prendre sa retraite avec ironie. Et elle y répondit par le même sarcasme qu'il avait servi à celui-ci lors de leur discussion. Visiblement, elle y croyait autant que lui. Cela dit, il n'avait plus sa forme d'antan et ses traits tirés et son corps qu'il n'avait jamais vu aussi frêle malgré le sport qu'il avait dû entretenir en prison ne trompaient personne. D'autant plus que la plupart de ses associés étaient décédés à l'heure actuelle, n'ayant pas eu sa chance à la longévité. Et puis, il était loin de chez lui en Allemagne, ce n'était pas son combat ici. La seule raison pour laquelle le vieil homme pouvait transgresser ses dires était l'argent. La pension de retraite pour un criminel était inexistante, et il se demandait bien comment celui-ci se débrouillait pour avoir quelques billets. "La maison a dû partir aux enchères après le décès de ma mère... Alors à mon avis, soit il avait un pactole de côté, ce qui ne m'étonnerait pas, soit il passe son temps au casino... Il a toujours été un bon joueur de poker. Je suppose qu'avec son curriculum, il faut bien se débrouiller. Au moins il ne fait de mal à personne..." La brune inspira profondément alors que sa tête était venue se loger dans le creux de son épaule. Son menton contre ses cheveux, il sentait son parfum réconfortant. Son bras était venu l'encercler, et il caressait doucement son épaule. Adria lui demanda ce qu'il voulait, lui. Et il n'en avait foutrement aucune idée, ne pensant jamais se retrouver confronté à cette situation, il n'y avait jamais vraiment pensé. Il n'avait jamais pensé non plus passer du célibataire borderline à une vie de couple en attente d'un bébé non plus en quelques semaines, alors ça faisait beaucoup d'un coup à digérer. Julien avait l'impression que sa vie avait pris un tournant à trois cent soixante degrés en seulement quelques mois, et si jusque là ce n'était pas pour lui déplaire, ce nouveau revirement le laissait perdu. "Sincèrement... J'en ai aucune idée. Comme je te l'ai dis hier soir, à part le détester pour nous avoir laisser comme ça et avoir provoqué le décès de ma mère, ça fait bien longtemps que j'avais rayé mon père de ma vie. Jusqu'à dire aux gens qu'il était mort, c'est pour dire..." Il appuyait à nouveau sur sa faute, mais c'était nécessaire pour qu'elle comprenne bien que le mensonge n'était pas pour elle, mais bien pour le monde entier et surtout pour lui-même. "J'ai envie de lui laisser une chance, et en même temps, j'ai tellement peur d'être déçu que je me demande si c'est vraiment la peine. Surtout avec toi et le bébé dans ma vie."

Il se recula quelque peu, la délogeant de sa position confortable contre lui. Alors que son visage se tournait vers lui, il approcha quelques doigts de son menton qu'il vint souligner avec tendresse. "Le plus important pour moi aujourd'hui, c'est vous." Ses yeux avaient une lueur de détermination qui ne pouvait que la rassurer. "Tu as raison, peut-être que je peux essayer et voir avec le temps... Je vais y réfléchir." Il approcha ses lèvres des siennes, et déposa un doux baiser comme pour sceller cette nouvelle résolution. Adria ne manqua pas de lui signifier cela dit qu'il devrait prévenir s'il souhaitait repasser ici. Julien s'éloigna quelque peu avec un soupir d'amusement. "Hors de question qu'il remette les pieds ici pour l'instant. Je le verrai à l'extérieur, et on verra par la suite." Il réduit à nouveau la distance, déposant plusieurs petits baisers successifs sur les lèvres de sa petite-amie. "Et pour le moment... On devait pas se concentrer sur autre chose ?" dit-il plus langoureusement, un sourire en coin se dessinant sur sa bouche. Alors qu'il partait ce matin, il lui avait demandé de faire la liste de tout ce qu'elle désirait pour la chambre du bébé. Et puis, ils devaient encore défaire quelques cartons pour s'installer convenablement. Cela dit, la conversation avec Adria et le fait de partager ses pensées lui avaient allégé les épaules. Ce n'était pas son genre de se confier, pourtant porter tout ça à deux se révélait être un véritable soulagement. Surfant sur cette sensation nouvelle de libération, le fait de goûter à ses lèvres lui donnait bien d'autres idées que de mettre le nez dans un mode d'emploi Ikea... Il prolongea le prochain baiser, alors que son corps pivotait légèrement pour lui faire face. Le bras qui l'entourait glissa vers le bas de ses reins, tandis que sa main libre se posa sur le haut de sa cuisse. "J'ai quelques idées d'agencement pour certaines choses que j'aimerais partager..." souffla-t-il contre ses lèvres entre deux baisers, son ton emprunt de chaleur ne laissant que très peu de doutes sur ce qu'il pensait emboîter.
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Re: (Julien+Adria#2) And This Is Our Place, We Make The Rules (18+)
Sam 20 Jan 2024 - 20:50
And This Is Our Place, We Make The Rules
✧ ✧ ✧ ✧ Adria + @Julien Cagliari ✧ ✧ ✧ ✧

C’est dans une énorme impatience qu’Adria a attendu le retour de son petit ami, intriguée de ce qu’une telle rencontre avec son père, sorti de prison après une vingtaine d’années, pourrait avoir donné. Mais quand Julien revient, il semble plus perdu dans ses pensées qu’autre chose, et peu certain de comment c’était. Alors Adria le questionne, et lui rappelle que différent n’est peut-être pas une mauvaise chose? Après tout, le monsieur Cagliari senior a mené une vie de criminel dans le passé, alors peut-être que différent veut tout simplement dire qu’il est passé à autre chose et prêt à mener une vie honnête. Sauf que Julien lui explique qu’il était loin d’être un mauvais père, il semblait très bien diviser sa vie personnelle de sa vie “professionnelle”… jusqu’à ce qu’il se fasse prendre. L’expression faciale de la brune s’affaisse quand il admet les difficultés que cette arrestation a amenées. Sa mère est donc décédée à force de boire après que son mari ait été mis derrière les barreaux… Quand il se met à masser sa main à elle de son pouce, elle pose son autre main par-dessus la sienne dans un geste de réconfort. « Je… je suis désolée que ça te soit arrivé », souffle-t-elle finalement, le coeur gros d’imaginer tout ce que son petit ami a pu vivre dans le passé. Sa mine est toujours un peu triste quand il tente pourtant un petit sourire, et elle ne peut s’empêcher de faire de même. Malgré les petits conflits qui parsèment la famille Thomas — le fait qu’Axel ne souhaite pas retourner en France pour le moment pour une raison obscure à ses yeux à elle, qu’elle s’est sentie abandonnée quand ses aînés sont venus en Allemagne du jour au lendemain, ou le fait qu’elle n’a toujours pas présenté Julien à ses parents après que sa mère se soit offusquée qu’elle soit tombée enceinte d’un gars qu’elle ne connaissait pas beaucoup à l’époque —, elle doit reconnaître qu’elle se trouve chanceuse d’avoir une famille comme la sienne. Elle sait qu’elle peut compter sur son frère et sa soeur n’importe quand. « Dis pas n’importe quoi, ça serait un peu beaucoup injuste de dire qu’on ne peut pas être ensemble rien que parce qu’on a grandi dans des situations… différentes. Ax et Adie t’aiment beaucoup, tu sais. » Elle pose une main sur son propre ventre pour le caresser, petit sourire moins triste sur les lèvres, pour connecter avec ce bébé qui les lie tous les deux. « Et on forme notre propre famille, maintenant… c’est pas pour me vanter, mais on est pas mal une famille de rêve, à mon avis… » Elle plonge son regard dans le sien, taquine mais pourtant si sincère. Au début de l’année, elle n’aurait jamais imaginé ce qu’elle est en train de vivre. Même si ça n’avait pas été de cette grossesse surprise, Adri ose imaginer qu’elle aurait fini par contacter Julien s’il ne l’avait pas fait de son côté. Après leur nuit ensemble, elle avait du mal à le sortir de sa tête.

Avec sarcasme, Adria espère tout haut que la pension de retraite du vieillard est assez bonne pour vivre. Elle ne s’attendait pas à l’expression pensive de son petit ami et il lui explique comment son père doit bien faire son argent. Après tout, il en faut pour venir jusqu’en Allemagne, d’abord. Elle se garde de commenter que s’il est un bon joueur de poker, ils n’ont qu’à espérer que le senior ne tombe pas dans des problèmes d’argent. « C’est ça, il ne fait de mal à personne », répète-t-elle tout simplement, avant de se laisser attirer tout contre lui et de lui demander ce que lui, il veut. Autant elle n’a pas envie que cet inconnu — pour elle du moins — les entraîne dans de drôles de situations, Julien a la chance de renouer avec son père, et qui serait-elle pour le lui empêcher? Alors peu importe ce qu’il décidera, elle le supportera, tant qu’ils prennent les décisions à deux en ce qui concerne leur fils à naître. Elle hoche la tête à ses paroles, même si leurs regards ne se croisent pas comme elle est calée tout contre lui. « J’imagine que je comprends un peu mieux maintenant pourquoi tu ne m’en as pas parlé avant… » C’est un lourd fardeau à porter sur ses épaules, se dit-elle, un qu’il a souhaité abandonner au passé. Elle sait qu’elle ne peut pas réellement lui en vouloir d’avoir voulu laisser ça dans le passé, sans lui donner trop d’explications, sans lui révéler que son père était toujours en vie en fait. Elle lui rappelle qu’il peut essayer s’il en a envie, et que surtout, il a le droit de changer d’avis. Elle peut imaginer son dilemme, la peur d’être déçu. Mais elle ne peut s’empêcher de se demander s’il ne va pas finir par regretter. Elle affiche une petite moue quand il la déloge de lui, mais cette moue se transforme en sourire quand il soulève son menton avec une délicatesse qui la fait frissonner. Son coeur bat un peu plus vite quand il lui dit que le plus important pour lui, en ce moment, c’est eux. Elle adore l’idée de former une petite famille avec lui et cet enfant qui les unit; lui qu’elle ne connaissait même pas en début d’année, mais de qui elle tombe doucement amoureuse… nope. En fait, ça fait déjà un moment qu’elle sait qu’elle est amoureuse de lui, bien qu’ils ne se soient jamais dit les trois mots magiques. Ils le montrent de diverses autres manières, comme ce baiser qu’il dépose sur ses lèvres et qui la fait sentir tellement… at home. « Rien ne presse », lui rappelle-t-elle quand il dit qu’il va y réfléchir, pour son père. Par contre, c’est clair comme de l’eau pour elle, si le vieil homme souhaite remettre les pieds ici, il devra les avertir. Hors de question qu’il se pointe ici comme il a fait l’autre soir. Mais Julien voit ça autrement, il ne veut tout simplement pas qu’il remette les pieds ici pour le moment. Et Adria ne peut pas argumenter.

Julien change radicalement de sujet avec une succession de petits baisers sur ses lèvres et, déjà, elle se sent passer à autre chose. « Hum? » La jeune femme creuse son cerveau pour se rappeler ce sur quoi ils devaient se concentrer, entre autres cette liste de choses à acheter pour le bébé qu’elle a préparée un peu plus tôt pendant son absence et qui lui a donné mal aux fesses et au dos à force d’être assise à même le sol de la chambre du bébé. « J’ai hâte qu’on aille acheter tous les trucs pour le bébé », admet-elle, radieuse. Ils partagent un nouveau baiser, elle se laisse flotter sur ce petit nuage de bonheur avec lui, avec leur fils entre eux. Il y a plein d’incertitudes dans ce futur qui les lie, à commencer par quel genre de place son père à lui — ou même ses parents à elle, qui demeurent en France — aura dans leur vie, mais elle ne pourrait se sentir plus heureuse qu’en ce moment, dans les bras de Julien. Les mains de celui-ci la rapprochent un peu plus, se posant de manière à ce qu’elle comprenne rapidement qu’il a besoin de se changer les idées. « Des idées d’agencement, hum? » arrive-t-elle à murmurer entre deux baisers qui s’intensifient de plus en plus. « Y’a pas que mes “envies de femme enceinte”, je me trompe? Avoir su que ma tenue de sport te ferait autant d’effet… » muse-t-elle dans un petit sourire malicieux pour reprendre les paroles de l’homme de la dernière fois qu’ils se sont unis sur ses envies de femme enceinte. Clairement, il a envie d’elle en ce moment, et elle ne souhaite que le satisfaire. Son ventre arrondi lui fait perdre un peu de grâce alors qu’elle se balance pour chevaucher Julien, et elle en est pratiquement un peu essoufflée, mais ça ne fait rien, elle laisse leurs lèvres se retrouver une fois de plus, prenant le visage du futur père entre ses mains comme pour s’assurer qu’il continue de l’embrasser comme il le fait présentement. Langoureusement, passionément. Son bassin se mouve lentement contre son entre-jambe qu’elle ne peine pas à sentir sous elle, ses mains descendent le long de son cou. Puis, elle s’arrête, ses pouces traçant des lignes le long de sa mâchoire, et elle plonge son regard dans le sien. « Me haces sentir tan feliz », murmure-t-elle, sa langue venant récupérer le goût des lèvres de Julien sur les siennes. « Tu me fais sentir tellement heureuse », répète-t-elle en français. « Je t’aime », chuchote-t-elle ensuite. Est-ce trop tôt? Ou au contraire? Peu importe, elle a envie de lui dire là, et elle ne s’en privera pas une seconde plus.

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Re: (Julien+Adria#2) And This Is Our Place, We Make The Rules (18+)
Ven 26 Jan 2024 - 10:56
"Tu pourrais porter n'importe quoi, que tu serais irrésistible... Mais la tenue de sport a un avantage incontestable pour mouler tes belles petites fesses." répondit-il en accompagnant la parole de ses gestes. Ses mains agrippèrent son fessier qui se balançait au dessus de lui pour qu'elle puisse prendre position. Il l'aida à terminer la manoeuvre, sentant immédiatement leur chaleur réciproque se rencontrer dans un frôlement enivrant. Son corps s'affala un peu plus sur le canapé, alors que les baisers langoureux se poursuivaient pour réchauffer encore davantage l'atmosphère. Les quelques mots qu'elle prononça en espagnol, qu'il ne comprenait pas bien, eurent l'effet d'un aphrodisiaque. Elle finit par les traduire et ajouter ces trois petits mots qu'ils ne s'étaient pas encore dit, malgré qu'ils vivaient désormais ensemble et attendaient leur enfant. La tension sexuelle fut mise en pause, alors qu'il la regarda tendrement, son visage tout proche du sien en se laissant submerger par ses mots. Julien caressa délicatement sa joue, prenant quelques secondes pour savourer le moment. Aussi loin qu'il s'en souvienne, il ne l'avait jamais dit à quelqu'un qui comptait vraiment pour lui. Le moment était parfait. "Je t'aime." souffla-t-il en réponse, avant de reprendre ses lèvres doucement, comme pour sceller leur amour à jamais. L'instant de tendresse s'enflamma une fois de plus après quelques baisers. Ses mains écumèrent son corps qu'il connaissait à présent par coeur, s'arrêtant sur quelques points érogènes qu'il avait eu l'occasion de découvrir au fil des semaines. Ils ne prirent même pas le temps de se déshabiller complètement, avant de s'unir d'impatience dans le feu de l'action. Les soupirs de plaisir emplirent la pièce à moitié rangée, les menant une nouvelle fois au sommet de leur amour confessé.

***

Julien claqua le coffre de la voiture de son beau-frère, emportant avec lui le dernier carton. En cette après-midi, il se sentait comme un déménageur. Il n'avait pas eu le coeur de dire à Adria qu'il n'était pas certain que toutes ces emplettes rentreraient dans l'espace exigu du véhicule alors qu'elle courait d'un rayon à l'autre. La liste de départ avait été largement dépassée par les idées impromptues provoquées par les propositions du magasin qui savait mettre en valeur leur mobilier. Ils allaient passer au moins une semaine à agencer tout cela, et ce n'était que pour la chambre de bébé. Le trentenaire referma la porte d'entrée derrière lui, et se dirigea vers la chambre devenue un véritable entrepôt. Il décida finalement de laisser le dernier carton dans le couloir près de la porte, constatant qu'il n'y avait plus vraiment beaucoup d'espace, rien que pour y circuler. Il mit une main sur sa hanche, se grattant l'arrière du crâne de l'autre. "Ma chérie, tu sais qu'il va falloir qu'on ait un peu de place pour déballer tout ça... T'es sûre que tout va rentrer ? J'ai l'impression qu'on a besoin de deux chambres là..." la taquina-t-il avec amour, retenant son sourire amusé. Elle avait déjà une paire de ciseaux de mains et s'attelait à déballer le plus gros carton qui contenait le lit adorable qu'ils avaient choisi.

Julien s'approcha d'elle et l'enlaça par derrière, déposant un petit baiser dans ses cheveux. "Je vais aller chercher les outils, je les ai laissé sur le comptoir de la cuisine. Tu veux pas te reposer un peu, cinq minutes au moins ? Ça fait des heures que tu es debout. Ordre du docteur, tu te rappelles ?" Il y avait tellement à faire... L'horloge affichait seize heures, et il se doutait qu'ils y seraient encore une fois que la nuit serait tombée. Sa chère et tendre était bien trop impatiente de voir ce que les achats allaient donner une fois installés. Il l'abandonna à peine une minute pour revenir avec la caisse à outils, qu'ils avaient elle aussi achetée pour l'occasion. Il était venu de France avec presque rien, seulement ses principales affaires comme des vêtements. Pour se mettre à l'aise dans leur nouvelle demeure, tout était à construire. Il posa la caisse à outils sur une pile de cartons pour qu'elle soit à portée de main, puis fit passer son pull au dessus de sa tête, anticipant que le travail allait lui donner chaud. Son T-shirt glissa quelque peu avec le premier vêtement, dévoilant momentanément une partie de son ventre et surtout ses abdominaux. Il croisa le regard de la brune à cet instant, qui n'avait rien manqué du spectacle. Ses sourcils se haussèrent et son regard se durcit dans une expression d'avertissement. "Ah non, hors de question ! Sors cette idée de ta tête, femme. J'ai même pas encore commencé." La situation allait indéniablement être cocasse, à n'en pas douter...

Julien déballa toutes les pièces détachées du lit, expédiant le carton vide dans le couloir pour se donner de l'espace. Adria s'était saisie du plan, tentant de le déchiffrer avec attention. Il se posta les mains sur les hanches, un tournevis en main, prêt à l'emploi. Après une profonde inspiration pour se donner du courage, il repéra les quelques gros morceaux disposés au sol qui servaient probablement de base. "Ok, vas-y, on commence par où ?"
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Re: (Julien+Adria#2) And This Is Our Place, We Make The Rules (18+)
Ven 9 Fév 2024 - 5:42
And This Is Our Place, We Make The Rules
✧ ✧ ✧ ✧ Adria + @Julien Cagliari ✧ ✧ ✧ ✧

Adria ne peut pas nier qu’elle adore savoir que Julien la trouve irrésistible. C’est une chose de sentir qu’elle lui fait de l’effet physiquement, ça en est une autre de l’entendre. Un mélange des deux qui la fait sentir séduisante et pleine d’envie pour lui. Elle peut bien porter ce qu’il voudra si ça veut dire qu’il la regardera encore comme ça. Leurs mouvements font bientôt preuve de l’intensité de leur désir, elle mouve son bassin sur le sien pour lui montrer exactement ses intentions — de satisfaire ses envies —, mais juste avant, elle sent le besoin de prendre une petite pause pour lui faire une déclaration. Ce qu’Adri ressent pour cet homme est fort et elle ne peut pas le retenir en elle plus longtemps. Quand il lui dit qu’il l’aime en retour, le soulagement la prend parce que, peut-être, une petite part d’elle aurait pensé qu’il ne ressentirait pas la même chose pour elle. C’est stupide, elle le sait; après tout, Julien a emménagé en Allemagne pour elle, avec elle alors qu’ils se connaissaient à peine, et tout dans son comportement et ses gestes envers elle lui ont démontré, dans les dernières semaines, qu’il l’apprécie beaucoup. Mais qu’il l’admette tout haut comme ça… elle nage en plein bonheur. Elle accueille ce baiser comme un gage de son amour pour elle et, ensuite, il en faut peu pour que leurs souffles s’accélèrent, qu’elle gémisse sous les mains de Julien qui savent exactement où appuyer pour la faire frissonner.

****

Qui aurait cru qu’il y aurait autant de trucs pour bébés auxquels elle n’avait pas pensé? Adria a eu beau élaborer soigneusement une liste des meubles et accessoires dont ils pourraient avoir besoin pour leur bébé, c’est devenu un peu hors de leur contrôle une fois dans les magasins. Rapidement, elle s’est mise à imaginer la chambre en de plus amples détails avec les accessoires sous ses yeux, accessoires qui se sont vite retrouvés dans leur panier… Oui, bien sûr, un lit, une table à langer, un petit meuble pour ranger les vêtements de leur enfant… Mais pourquoi pas des étagères pour poser les souvenirs qu’ils se feront, des cadres, un bac pour les jouets, un autre meuble de rangement parce qu’on ne peut pas en avoir trop apparemment, une petite tente toute mignonne pour qu’il y joue, une piste de course pour des petites voitures dont il n’aura pas d’utilité avant de nombreux mois sans doute, une lampe, un panier pour mettre le linge sale, un autre meuble… Julien la laisse faire, va même jusqu’à s’occuper de tout mettre dans la voiture et de tout sortir une fois revenus chez eux. Puis, quand toutes leurs emplettes sont dans la chambre du petit, c’est vrai que ça paraît beaucoup et que c’est à se demander comment tout va rentrer. Mais Adria est têtue de nature. « Nan nan nan, tu verras, tout va rentrer, On pourra toujours lui laisser notre chambre aussi sinon, s’il en faut une deuxième », répond-elle à la plaisanterie. Elle se dit qu’autant commencer par un des plus gros cartons et probablement la pièce centrale de la chambre: le lit. Mais Julien l’interrompt brièvement en l’enlaçant par derrière et en la distrayant avec un doux baiser. La chaleur lui monte aux joues rien que de l’imaginer avec ses outils… allez savoir pourquoi. C’est juste… très viril. Sexy. Et ça lui donne chaud. « Hein? Non, je ne me rappelle pas… » Elle joue l’innocente dans un petit sourire, mais elle se résout à l’écouter et aller se “reposer” parce qu’il est hors de question qu’ils revivent un scénario comme celui à l’hôtel. Le bébé va bien, son corps va bien, mais elle doit admettre qu’elle se sent un peu essoufflée et épuisée. Juste cinq minutes… Quand Julien revient dans la pièce avec son coffre à outils, Adria est installée par terre, le manuel d’instructions du lit entre les mains. Elle a commencé à le lire, mais elle a toujours eu du mal à se concentrer sur les mots d’une page, surtout quand c’est aussi ennuyeux que ça. De toute manière, Julien décide qu’il enlève son pull et le mouvement fait lever son t-shirt aussi, découvrant ses abdominaux qu’elle ne se gêne pas de fixer, les lèvres légèrement entrouvertes en oubliant qui elle est et où elle se trouve. Son petit ami remarque bien vite son expression et la prévient. Elle déglutit pour revenir à elle-même, essayant de chasser cette envie pesante — et très agréable — de lui. God, elle le veut… Mais il a raison, ils ont du pain sur la planche. « Je ne vois pas de quelle idée tu parles, homme », répond-elle dans un petit sourire malicieux totalement angélique, secouant la tête plus pour s’aider à chasser ladite idée. Ce qui est loin d’être facile.

Elle tente de se changer les idées en essayant de lire encore le manuel, skippant régulièrement des bouts de phrase pour aller plus vite, trop impatiente qu’ils s’y mettent. Pensant avoir saisi les premières instructions, elle s’approche de Julien et glisse malencontreusement ses doigts sous son t-shirt pour caresser sa peau… les retire en plaçant ses paumes devant elle comme pour montrer toute son innocence. Okay, okay, je ne touche pas. Mais god qu’elle a envie de le toucher. Constamment. Elle lui indique plutôt la première étape. Facile, jusque là… Après un moment, voulant davantage participer, elle lui tend les bons morceaux et les bons outils, l’aide à déplacer des planches… « Oh merde attend, je pense que j’ai oublié de te dire l’étape numéro dix… » Elle soupire, lui indique ce qu’il fallait faire à la place. Les étapes progressent, mais Adria doit se reprendre deux autres fois parce qu’elle a oublié une étape. Ou deux. Il faut vraiment qu’elle apprenne à ne pas sauter de phrases quand elle lit, mais il faut dire que son cerveau est trop impatient. Dans un soupir totalement dramatique, elle pose — ou plutôt jette — le manuel d’instructions sur le plancher à côté d’elle et s’étend de tout son long sur le sol, tendant les bras vers Julien. « J’ai besoin d’un bisou pour pouvoir continuer », dit-elle sans pouvoir s’empêcher de glousser. Autant, en commençant à monter ce lit, elle s’était mise en tête qu’ils pourraient terminer de tout faire ce soir, autant là, elle n’en peut plus des instructions. Ce n’est pas de sa faute — elles sont mal faites, voilà tout. C’est une chance qu’il y ait la traduction en anglais toutefois, parce qu’en allemand, ça aurait été horrible. Mais en anglais, comme ce n’est pas sa langue maternelle, il y a des mots plus techniques qu’elle ne comprend pas. Quand il s’apprête à lui rappeler — elle en est certaine, elle le voit dans ses yeux — qu’il reste plein de cartons à défaire, elle arbore une petite moue. « Allez, s’te plaît », le supplie-t-elle en tendant les bras de nouveau. « On a le temps, et puis ces instructions ne m’aiment pas trop je crois… elles sont contre moi. Elles peuvent bien attendre. » Pauvre Julien, songe-t-elle, qui a dû refaire des étapes à cause d’elle à cause des mauvaises traductions. Quand il se penche alors pour lui donner enfin son bisou, elle pose les lèvres sur les siennes et arrive à faire tenir leur baiser en passant ses bras autour de son cou. « Tu m’as dit de me reposer… mais ce que le docteur n’a pas précisé, c’est que le papa doit se reposer aussi. » Même si ça ne fait pas une heure qu’ils ont commencé… ne pourraient-ils pas vendre des meubles tout faits, dans les magasins? Ses lèvres caressent de nouveau celles de l’homme, de son, prolongeant le baiser jusqu’à ce que leur bébé donne un coup directement là où son père appuie doucement son abdomen contre celui de sa mère. « Tu vois… même ton fils est d’accord. » Ses doigts se faufilent doucement sous son t-shirt, par le collet. Juste pour sentir sa peau chaude contre la sienne.

Ce n’est pas ce soir-là qu’ils terminent de défaire les boîtes — il y en a beaucoup trop et Adria est… distraite. Le lendemain, ils s’y remettent, et elle est forcée d’avouer que, peut-être, elle s’est un peu trop enthousiasmée avec leur panier d’achats. Peut-être devront-ils retourner un ou deux meubles supplémentaires… Du bout des doigts, elle caresse le petit matelas du lit de leur fils, son regard faisant le tour de la pièce alors qu’un sourire étire ses lèvres. Elle rejoint finalement Julien qui lui ouvre les bras et, une main sur son ventre, sur leur bébé bien au chaud, elle admire la chambre presque finie avec beaucoup d’émotion. Délibérément, elle a laissé un coin vide dans la pièce, et c’est pour la chaise berçante qu’elle veut récupérer chez ses parents. Celle dans laquelle sa mère l’a bercée quand elle était elle-même bébé. Elle appartenait à sa grand-mère paternelle avant, avec qui elle a eu une très belle relation avant qu’elle ne quitte ce monde. « Dis, tu penses que tu pourrais te libérer disons… trois jours? » Adri colle sa joue contre le torse de Julien, serrant un peu plus son étreinte autour de sa taille. « J’aimerais bien qu’on aille chez mes parents… bientôt, peut-être. Dans quelques semaines. Je sais pas. Je pense que ça pourrait être bien que je te présente à mes parents… Et j’aimerais récupérer ma chaise. » Un petit rire nerveux lui échappe. C’est quand même spécial, songe-t-elle, qu’elle ait rencontré le père de Julien qu’il n’avait pas vu depuis une vingtaine d’années, mais qu’il n’ait même pas rencontré ses parents à elle. Disons qu’Adria garde une petite rancune envers sa mère en particulier depuis qu’elle lui a fait part de son “désaccord” qu’elle soit tombée enceinte d’un homme qui était pratiquement un inconnu à ce moment-là. Mais c’était il y a quelques semaines et sa mère lui a bien fait comprendre, pour le peu de fois qu’elles ont parlé, qu’elle était ouverte à le rencontrer.

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