Voir Axel n'est pas la première chose qui m'est venue à l'esprit en rentrant à Hambourg. On a jamais perdu contact , aussi "cringe" que cela puisse paraître étant donné qu'il est mon ex beau-frère , et je l'apprécie sincèrement , mais il y a encore un peu de...bah de douleur tout simplement quand je le vois. Ca sera sûrement toujours le cas. Mais , je n'ai pas envie de laisser tomber un ami , même si sa soeur m'a envoyé bouler comme une merde. Il mérite plus de respect que ça , et le voir me fait du bien quand même. C'est un type avec qui je peux facilement rire , et j'en ai bien besoin en ce moment.
Faut dire que entre ma famille , mon petit job , mes séances de kiné plus l'hosto , disons que j'ai vite l'impression de saturer , de ne pas avoir de distraction. Et ça devrait bien se passer avec le beau brun , tant qu'on ne vire pas sur le sujet d'Adelia. C'est un bon type il ne voudra pas que je crache sur sa soeur , et moi , je n'ai pas envie de souffrir en demandant si elle n'a ne serais-ce que demander de mes nouvelles.
J'arrive en retard , évidemment. Avec ma jambe qui traîne , et ma respiration parfois laborieuse , j'oublie qu'il me faut prendre le maximum de transport , et que marcher me prend deux fois plus de temps qu'avant. J'envoie un sms à Axel pour m'excuser , gênée. Finalement , j'arrive une petite dizaine de minutes en retard , ça aurait pu être pire , un brin éssouflée , m'asseyant rapidement en face du français , à une table dans un bar qu'on avait convenu.
"Salut ! Encore désolée du retard. T'es pas là depuis trop longtemps , j'espère ?" , je tousse un peu , mon quotidien , avant de m'installer un peu plus confortablement. "Alors quoi de neuf ? Comment va ton moral ?"
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Axel Thomas
Age : 36 Né.e le : 18/03/1988 Messages : 189 Métier : Gestionnaire administratif et des partenaires commerciaux d’un créateur de contenu Longueur de posts : En moyenne 500-600 mots A Hamburg depuis : 3 années d'angoisses et de stress Avatar : Pierre Niney Points : 1692 Date d'inscription : 19/05/2023
Axel n’était pas la personne avec l’entourage le plus élargi du monde, mais lorsqu’il s’attachait à quelqu’un, c’était pour longtemps. Surtout depuis qu’il avait dû refaire une partie de son cercle d’amis à Hambourg, il ne laissait plus partir les gens aussi facilement. Pour certains, ça pouvait paraître étrange qu’il soit toujours en contact avec l’ex-copine de sa petite sœur, pour lui, c’était une amie avant tout. Adelia le savait, il ne savait pas si elle était correcte avec ça, mais Axel ne lui en parlait pas trop. Tout comme il ne parlait pas de sa jeune sœur à Aline. Le brun ne savait pas tout de leur histoire, mais il avait bien compris que la séparation n’avait pas été simple. Jamais il n’allait retourner le couteau dans la plaie.
Comme souvent, Axel arriva en avance au lieu du rendez-vous fixé avec la blonde. Il avait apporté son ordinateur portable et il avait répondu à quelques mails du boulot en attendant son amie. C’était l’avantage de son travail. Il n’avait pas d’horaire fixe et il pouvait l’effectuer de partout, dès qu’il y avait Internet. Concentré sur sa tâche, il ne remarqua pas tout de suite le retard d'Aline. Il sursauta même légèrement lorsqu’elle le salua et qu’elle s’installa devant lui. « Pouah! Tu m’as fait peur. » souffla-t-il, la main au niveau de son cœur. En même temps, il était déjà nerveux. « Ne t’inquiète pas, j’en ai profité pour bosser un peu en attendant. Les mails des sponsors n’attendent pas. » Il lui sourit avant de fermer le couvercle de son ordinateur et de le ranger dans sa pochette. Moralement comment il allait ? C’était toujours une question plus délicate, plus spécifique qu’un simple « comment ça va ». « On enchaine les événements avec Adrian. Ça m’occupe beaucoup. Je suis retourné quelques fois en France. Ça fait toujours du bien. » France qu’il avait quitté si soudainement. Il avait parfois du mal à s’habituer à son absence dans sa vie. Et pourtant, il ne retournerait pas y vivre, même si Adrian lui avait ouvert la porte plusieurs fois. « Le moral va. C’est une bonne période. Et de ton côté ? Comment ça se passe ? » Le brun attrapa la carte des boissons et la tendit à l’endroit de son amie. « Tu veux boire, manger quelque chose ? »
Dernière édition par Axel Thomas le Jeu 17 Aoû 2023 - 17:24, édité 1 fois
-Moi qui avait peur d'arriver en retard et de déranger le français , je me suis bien trompée ! Visiblement , il était tellement en plein dans son boulot qu'il a pas vu l'heure. Ca m'arrange , ça m'enlève une pression. Je déteste faire attendre les gens , me faire remarquer dans le mauvais sens , tout simplement. Sa réaction m'amuse , et je lâche un petit rire :
"Moi ? T'effrayer ? Allons bon..." , je lui glisse avec un sourire en coin , prenant le temps de reprendre mon souffle après ma marche rapide. Tout compte fait , je saurai que je n'aurai pas besoin de me dépêcher la prochaine fois. "Toujours en train de bosser alors ? Tu t'arrêtes jamais en fait !" , je le taquine même si je peux le comprendre. Quand on aime son métier , pourquoi se restreindre ? Autant y aller à fond. J'aimais mon métier , bien différent de ce que fait Axel dans la communication , néanmoins les blessures me tiennent définitivement éloignée des terrains , et c'est encore dur à accepter.
"Contente que tu ai pu retourner en France. Et que ça t'ai fait du bien surtout." , je réponds en posant une main sur la sienne , avec chaleur , dans un geste purement amical. Son pays lui manque , ça se sent. "T'as pas voulu...y retourner pour de bon ?" , c'est peut-être pas la question à poser , pourtant je n'ai pas pu me retenir. "T'es pas obligé de répondre , Axel. J'ai conscience que ya des mauvais souvenirs là-bas." , je ne connais pas tous les détails de son passé , mais des mots lâchés ici et là dans nos conversations m'ont permis de comprendre qu'il avait traversé quelque chose de suffisament traumatisant pour fuir sa contrée natale avec quasiment rien sur le dos. "Je crois que moi j'suis pas dans une bonne période justement. Fin..." , petit sourire pour faire genre que ça va , étouffant une quinte de toux , avant d'attrapper la carte des boissons. "Je vais prendre une bière. Tu manges toi ?" , ça me ferait bizzare de m'enfiler un steak frites devant lui et une assiette vide...
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Axel Thomas
Age : 36 Né.e le : 18/03/1988 Messages : 189 Métier : Gestionnaire administratif et des partenaires commerciaux d’un créateur de contenu Longueur de posts : En moyenne 500-600 mots A Hamburg depuis : 3 années d'angoisses et de stress Avatar : Pierre Niney Points : 1692 Date d'inscription : 19/05/2023
« Les petites blondes sont les plus dangereuses, j’ai toujours eu cette impression. » Un petit rire lui échappa. Bien sûr, il était en train de taquiner son amie. Jamais il n’allait la provoquer, elle était une ancienne militaire et Axel savait qu’elle pourrait avoir le dessus sur n’importe qui. Et ça, malgré son handicap. Cette femme était une super héros à ses yeux.
« J’ai déjà arrêté une fois. Pendant une semaine, je l’ai regretté pendant le mois suivant. » Le brun ne savait pas décrocher. Il aimait son travail plus que tout, c’était une passion pour lui et il n’avait pas besoin de vacances ou de repos. Il prenait tellement de plaisir à aider Adrian. Il avait de la difficulté à voir son travail comme un véritable travail.
Retourner en France, ce n’était pas toujours simple pour Axel, mais au fond ça lui faisait toujours du bien. Ça restait son pays et il regrettait son départ soudain. Bien qu’il s’habituait à l’Allemagne, ce n’était pas la même chose. Un léger sourire se dessina sur les lèvres du brun au contact de son amie et il hocha légèrement la tête. Aline lui précisa qu’il n’était pas obligé d’en parler. L’homme n’en parlait pas beaucoup, il était très discret sur les raisons de son départ. La blonde n’avait qu’une maigre partie de l’histoire, mais elle en savait plus que la plupart de son entourage. Plus que ses propres parents. « Pas maintenant. Je ne ferme pas la porte, je pense que je vais y retourner un jour. J’ai beaucoup d’amis du côté de Montpellier, mais… Pas maintenant. » Il avait ressenti le besoin d’être honnête. Il n’allait sûrement pas aller plus loin dans les détails, c’était encore très difficile pour lui.
Sa tête se pencha sur le côté tandis que son amie lui confia qu’elle n’était pas dans une bonne période. L’homme la fixa un instant. Aline ne sembla pas vouloir s’attarder préférant concentrer son attention sur la carte des boissons. « Je vais te suivre sur la bière. Tu as envie qu’on se partage un nachos ? » C’était bien la première chose qui lui donnait envie sur le menu comme entrée. L’homme déposa le menu sur la table attendant l’arrivée de leur serveur. Son regard se porta de nouveau sur son amie et un petit sourire presque triste se dessina sur ses lèvres. « Tu as besoin de parler de ce qui va moins bien ? » Il n’allait pas insister si elle n’avait pas envie de s’attarder, mais il voulait qu’elle sache qu’il restait une oreille attentive. Peu importe ce qui pouvait se passer.
Dernière édition par Axel Thomas le Jeu 17 Aoû 2023 - 17:23, édité 1 fois
- "Fais attention à ce que tu dis le frenchie hein , sinon t'en auras une preuve !" , je réplique avec un petit rire.
Les blondes dangereuses c'est toujours une meilleure boutade que celles faisant référence à notre supposée manque d'intelligence... Enfin , nulle trace d'énervement chez moi , j'ai accès à l'humour et avec Axel , ce n'est pas trop dur de se sentir à l'aise pour plaisanter.
"Pas de vacances alors ? Comment tu fais ?!" , j'exagère un peu mon étonnement pour le taquiner , même si au fond de moi je me demande sérieusement comment il peut ne jamais s'arrêter. J'sais pas , ça me paraît pas...sain ? Enfin , c'est son affaire , sa vie et s'il est heureux comme cela , c'est l'essentiel et tout ce qui importe finalement.
Le sujet de la France arrive sur le tapis , et même si je le questionne , je sais que c'est délicat pour lui , qu'il lui est arrivé des choses vraiment pas facile là-bas. C'est pour ça que je me sens mal de lui avoir posé la question , j'aurai peut-être pas dû , je voulais pas le mettre mal à l'aise. Il a toujours été discret sur les raisons qui l'ont poussé à quitter sa contrée , et Adelia m'en a jamais parlé , même quand on était proches. Il finit par me répondre le brun ceci dit. Juste pas maintenant. J'hoche doucement la tête.
"D'accord. L'important , c'est que tu te sentes bien là où tu vis." , la conversation dévie sur un sujet plu simple , la nourriture et la boisson. Je reste sur du classique et Axel me copie pour la bière : "Avec plaisir pour le nacho !" , je n'avais pas spécialement faim mais lire la carte m'a ouvert l'appétit. J'ai laissé entendre que j'allais moins bien , et forcément il propose de m'écouter. Normal. C'est un ami précieux. Et , j'hésite , je fuis un peu son regard. Jusqu'à ce que le serveur arrive et prenne nos commandes à vrai dire. Je lâche un petit soupire ensuite , avant de commencer : "C'est juste que...Fin...Je crois que j'accepte toujours pas que ma carrière soit finie. J'ai l'impression d'être bloquée dans une bulle , une sorte de spirale. Je bosse un peu , je vais à l'hôpital , puis j'attend que le temps passe...C'est pas mon genre. J'ai besoin de bouger , mais maintenant...Faut que j'accepte de devoir récupérer lentement...Récupérer ce que je peux en fait. Et espérer que ça s'agrave pas. Parce que ça aussi , je l'ai dans un coin de la tête forcément...Donc...Le moral c'est pas ça."
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Axel rit légèrement avant de secouer la tête. « Je n’ai pas besoin de preuve. Je le sais déjà. » Il n’allait pas se risquer à tester Aline, il savait très bien qu’il allait perdre et ce n’était pas du tout dans son intérêt.
Sa situation pouvait paraître particulièrement, mais ça lui plaisait comme cela. Après, si un bon jour, il avait besoin de vacances pour un voyage ou peu importe la raison, Adrian n’allait pas lui refuser. Pour l’instant, ce n’était pas arrivé, Axel suivait les horaires de son ami et il ne ressentait pas le besoin d’avoir plus de repos. « Sans vacances, j’exagère peut-être un peu. On prend toujours deux ou trois jours off après un gros événement avec Adrian. Ça permet de nous reposer un peu avant l’événement suivant. Ça me convient. Ce n’est pas vraiment une routine avec lui, chaque semaine est différente. » C’est ce qui l’aidait à ne pas voir son travail comme un travail.
Retourner en France, le brun y avait déjà pensé, mais il ne pourrait pas le faire tant qu’il n’aurait pas officiellement divorcé avec sa femme. Ce qui n’était pas près d’arriver, il avait trop peur pour ça. Surtout avec les messages qu’il continuait de recevoir sur son numéro français qu’il continuait naïvement de payer. « Je suis bien. C’est beaucoup plus grand qu’un appartement sur Paris. » Ce n’était pas difficile à battre, mais pour le même prix, avec sa sœur, ils avaient trouvé quelque chose de mieux.
Leur commande passée, Axel concentra sa totale attention sur son amie qui lui confia indirectement qu’elle n’était pas au mieux de sa forme. Le regard d’Aline était fuyant et il ne pouvait pas lui en vouloir. Ce n’était pas toujours facile de parler de certaines choses. Il était très bien placé pour le savoir Axel. Pendant qu’elle lui parla, Axel fit glisser sa main sur la table pour aller la poser contre celle de la blonde. Un geste purement amical et pour lui montrer son soutien dans cette situation compliquée. Axel n’était peut-être pas le meilleur pour avoir les mots justes, mais il restait présent en toute occasion. « Rien ne t’oblige à l’accepter maintenant. Tu as le droit d’avoir tes périodes de frustration, d’être en colère et d’en vouloir à la terre entière. » commença-t-il. Elle avait une sorte de deuil à vivre et elle avait le droit de prendre tout le temps dont elle avait besoin. « Qu’est-ce qui pourrait t’aggraver ? Au niveau de tes poumons ? » Il savait qu’elle avait eu une blessure très grave, il savait qu’elle était touchée à plusieurs endroits et il voulait être certain de sa pensée. Il parlait de respiration, mais est-ce qu’il y avait un risque au niveau de ses jambes ? « Est-ce que je peux faire quelque chose pour t’aider ? Je peux t’accompagner à l’hôpital quand tu as besoin. Tu n’as pas à traverser ça toute seule, tu sais… » Ça lui ferait plaisir à Axel de la soutenir au maximum. Et son horaire de travail était particulier. Il travaillait de partout, mais généralement de soir ou de nuit. Ça sera facile pour lui de caler son horaire à celle de son amie.
-Axel, ce n'est pas un mec qui se prend la tête. Il a trouvé sa voie, il aime ce qu'il fait. Je lui envie ça, se dire qu'on a pas besoin de prendre de vacances, juste parce qu'on se sent bien...C'est fort. Pour moi qui n'ai jamais su quoi faire de ma vie, qui avait trouvé un semblant de sens dans l'armée, dans le fait de se dépasser, je me retrouve désormais avec les mêmes questions que quand j'étais adolescente, à savoir : qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de ma vie ?
"Si une petite pause te suffit...L'essentiel c'est de ne pas t"épuiser. Ce serait con de finir en burn-out."
Il me paraît accumuler une sacrée charge de travail tout de même. Mais, j'ose espérer qu'il saura être raisonnable s'il a besoin de souffler un jour. Auquel cas, je serai là pour lui, comme lui l'est pour moi. Retourner en France n'est donc pas un projet dans l'immédiat. Je ne compte pas y retourner non plus, étant donné qu'Astrid vit ici, je me verrai mal me perdre dans ma région natale :
"C'est surtout beaucoup moins cher !", je réplique, ne plaisantant pas vraiment en ce qui concerne les logements dans notre belle, et onéreuse, capitale française.
On commande, l'idée de manger ça me remonte un peu le moral. J'hésite avant de me confier à Axel, peut-être parce que je veux continuer de faire comme si tout allait bien. C'est ce que je fais avec Astrid du reste, bien que j'ai conscience qu'elle ne soit pas dupe. Quand le brun pose sa main sur la mienne, ça me fait monter les larmes aux yeux.Il n'y a aucune ambiguïté c'est juste...que son geste me touche énormément, au delà de ce que je pourrai exprimer par les mots.
"Je...je veux pas paraître ingrate non plus...je veux dire je devrais déjà être contente d'être en vie.", même si parfois je préférerais ne pas l'être mais c'est une idée que je ne peux pas exprimer même à mon ami. "Oui...ma jambe ça s'amméliore bien, j'ai bon espoir de ne presque plus boîter dans quelques mois.", on ne va pas parler de courir tout de suite mais les médecins m'ont dit qu'il ne faut jamais dire jamais..."Mais oui les poumons...C'est pas trop ça. Les derniers résultats sont pas excellents, ça reste vraiment douloureux, et je ne suis pas à l'abri d'une grave rechute.", je lâche un soupire, fermant brièvement les yeux. "Et j'ai rien dit à Astrid, je fais en sorte de trouver des excuses pour qu'elle ne vienne pas...Je ne veux pas l'inquiéter plus que nécéssaire, elle a déjà tellement fait et..fin...Tu vois ?", ce qui est arrivé a boulversé pas mal de choses dans sa vie, son mariage...Je n'ai aucune envie qu'elle constate que mes derniers bilans sont moins bons. Alors ouais, je lui mens, ce qui n'est pas digne d'une petite soeur, je le reconnais. "Tu...Je veux pas te déranger dans ton boulot mais si tu peux m'accompagner de temps en temps je dis pas non...", je souffle en essuyant quelques larmes de mes paupières. J'a beau faire ma dure, vouloir protéger ma soeur, c'est plutôt dur de se retrouver face aux médecins régulièrement, vulnérable, sans soutient.
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Axel Thomas
Age : 36 Né.e le : 18/03/1988 Messages : 189 Métier : Gestionnaire administratif et des partenaires commerciaux d’un créateur de contenu Longueur de posts : En moyenne 500-600 mots A Hamburg depuis : 3 années d'angoisses et de stress Avatar : Pierre Niney Points : 1692 Date d'inscription : 19/05/2023
« Ne t’inquiète pas pour ça. Mon patron est avant tout un ami, il ne me laisserait atteindre ce point. » Même si le travail d’Adrian était exigeant, il trouvait toujours du temps pour ses employés et amis. Axel se sentait vraiment en confiance à ses côtés et il savait qu’Adrian ne le pousserait jamais à bout. Il était différent. Le milieu était différent également. Axel ne se sentait plus comme un numéro, il était devenu plus que ça.
Ils n’allaient pas débattre longtemps sur les logements. Ils étaient du même avis. Tout était beaucoup trop cher sur Paris. Il était plus simple de trouver son bonheur ici à un coût plus raisonnable et surtout sans que sa sœur et lui ne se marchent sur les pieds. C’était agréable d’avoir de l’espace.
« Tu sais… Ce n’est pas parce qu’il y a pire ailleurs que ça te retire le droit de te plaindre ou de mal vivre ta situation. Ce n’est pas de l’ingratitude selon-moi. » Axel avait beaucoup de mal avec la mentalité de plusieurs personnes qui empêchaient aux gens de se plaindre car il y avait toujours plus sombre ailleurs. Lui, il pensait que chaque personne avait le droit s’exprimer ses émotions, peu importe. Il ne voulait pas qu’Aline s’excuse avec lui ou qu’elle se sente coupable de ressentir autre chose que la gratitude. Elle était vivante, certes, mais sa condition avait changé. Et cette dernière ne semblait pas s’améliorer sous tous les points. Sa jambe allait mieux, mais pour ses poumons c’était une autre histoire. « Merde… Je suis vraiment désolé de l’apprendre. J’avais tellement espoir que le pire soit derrière toi maintenant. » Il l’avait tellement souhaité. Il désirait que son amie apprenne à revivre maintenant et surtout qu’elle arrête de souffrir. « Est-ce que tes médecins restent confiants ? Est-ce qu’il y a quelque chose à faire pour diminuer ta douleur ? » Ce n’était pas toujours simple d’être un observateur d’une situation comme celle-ci. Axel aimerait tellement pouvoir en plus, d’avoir la solution miracle pour que son amie aille au mieux. « Tu penses que mentir à ta sœur est la meilleure chose à faire ? Il ne vaut pas mieux qu’elle sache maintenant que… plus tard ? » Il ne voulait pas dire « trop tard », même si Axel n’était pas le plus grand optimiste du monde, il ne voulait pas imaginer le pire. Sauf qu’en tant que grand frère lui-même, il préférerait être au courant de toute situation avec ses sœurs. Positives ou négatives. « Tu ne me déranges pas, pas une seule seconde. J’ai l’avantage d’avoir un boulot assez flexible et surtout de soir, nuit. Ça me fera plaisir de t’accompagner. Tu peux m’appeler n’importe quand. » Il lui sourit malgré qu’il pouvait ressentir l’ambiance changer. Une certaine tristesse prenait place dans son cœur et l’image de son amie au regard larmoyant n’aida pas. Sa main vint se poser de nouveau sur la sienne. « Tu n’as pas à vivre ça toute seule. » Ses proches étaient là pour la soutenir un maximum, dans toutes les facettes de sa vie.
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