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 Wolfram * Les joies de la grossesse

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Wolfram * Les joies de la grossesse
Mar 17 Avr 2018 - 17:59

Sarah était stressée et en même temps, très excitée en cette journée, alors qu'elle avait prévue de se rendre à la librairie de quartier d'Altstadt où une séance de dédicace est organisée ce jour. Sarah connaît l'auteur, elle a lu un de ses livres, qu'elle souhaite justement faire dédicacer ce jour-là. La jeune femme termine d'enfiler ses chaussures et son manteau avant de partir, précipitamment, attrapant ses clés au passage pour verrouiller sa porte. La demoiselle se dirige vers l'arrêt de bus le plus proche, en l'absence de voiture et prépare son ticket. Elle grimpe finalement, soupire contre le monde présent et s'installe, debout, dans un coin libre, en rouspétant intérieurement contre le manque de respect des jeunes, comme une grand-mère prend place à ses côtés, quand des adolescents sont assis.

Rapidement, elle atteint la librairie où se déroulent l'événement et pousse la porte de celle-ci, où quelques personnes se pressent déjà. Sarah ouvre son sac et sort de ce dernier l'ouvrage qu'elle souhaite faire dédicacer par l'auteur. La librairie est petite, la chaleur y est étouffante. La demoiselle ne s'était pas attendue à cela. Il semble que la climatisation soit en panne. La climatisation. Au mois d'Avril. Sarah réalise qu'il ne fait peut-être pas si chaud que cela, que c'est seulement elle. Ses hormones. Sa grossesse. Sarah ne se sent pas très bien. Elle essaie de sortir, mais du monde entré derrière elle bloque l'accès à la porte. Sarah cherche une chaise, un fauteuil, de quoi s'asseoir, sans rien trouver. Elle s'adosse à un mur, fermant les yeux en essayant de retrouver ses esprits, de s'éloigner un peu de cette foule et de la chaleur étouffante causée par la concentration humaine.
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Re: Wolfram * Les joies de la grossesse
Mar 24 Avr 2018 - 16:25
Pour une fois qu’un auteur que Wolfram appréciait se trouvait en ville, il comptait bien ne pas le louper. Devoir sortir et affronter la foule qui risque de se masser dans la petite librairie ne l’enchante pas. L’auteur n’est pas si connu, et il ne devrait pas y avoir tant de monde que ça en réalité, mais il y aura trop de personnes présentes pour lui, il le sait. En refermant la porte de sa maison, son livre sous le bras, il se demande même si ça vaut le coup d’y aller. Dans toutes les dédicaces auxquelles il était allé, l’auteur s’est contenté de signer livre après livre, en regardant à peine la personne qu’il avait en face de lui, enchaînant les formules de politesse pour pouvoir signer le plus de livres possibles. Ce sera peut-être différent aujourd’hui, mais pas moyen d’en être sûr. Peut-être qu’il n’est pas encore assez connu pour avoir perdu toute humanité. Pour s’en assurer, il faut y aller, se dit tout de même Wolfram d’un ton amer. Oh, il sait qu’il a envie d’y aller, mais il n’a pas la patience pour traverser les épreuves que sont les transports en commun et la sociabilité dont il devra faire preuve. Tant pis pour lui.
Le trajet lui semble durer indéfiniment. Les jours commencent doucement à se réchauffer, et il peut se permettre de sortir avec une simple veste sur les épaules, et non plus de s’emmitoufler dans trois pulls et de disparaître sous une écharpe et un bonnet. Ce sont les températures qu’il préfère, avant que l’été n’arrive avec sa chaleur étouffante, avant qu’il ne pense à partir s’exiler dans son frigo. Malheureusement pour Wolfram, le printemps semble ne jamais durer longtemps, mais il compte bien en profiter pour le moment.
Il y a moins de monde que ce qu’il avait prévu à la librairie, mais ça ne l’empêche pas de laisser échapper une grimace, pour la forme. Il n’est pas trop en avance, mais pour une fois il n’est pas non plus totalement en retard. Il se met dans la file, étirant le cou à quelques occasions pour essayer de repérer l’auteur, comme un enfant impatient. Son petit manège dure pendant quelques minutes avant que son regard ne tombe sur une femme à quelques pas de lui. Normalement, il ne se serait même pas arrêté, mais il remarque vite que quelque chose ne va pas. Elle semble presque effrayée, ses yeux cherchant une issue sans en trouver, à cause du monde, sûrement. Adossée au mur, elle semble être sur le point de s’écrouler au sol d’une seconde à l’autre. Sans réfléchir, Wolfram s’approche, retenant un juron, parce qu’il ne sait absolument pas ce qu’il doit faire dans ce genre de situation et qu’il n’a pas envie de faire empirer les choses. « Excusez-moi, madame, vous allez bien ? » De toute évidence non, se dit-il, mais il n’allait pas rester là si elle n’avait pas envie d’aide. Elle semble vraiment être en train de faire un malaise, peut-être à cause du monde, ou d’autre chose, mais il se dit qu’un peu d’air frais lui ferait peut-être du bien. « Vous avez besoin d’aide pour sortir ? » Il demande en jetant un coup d’oeil aux gens amassés dans la librairie, qui ne semblent pas prêter attention à ce qu’il se passe à côté, et qui ne remarqueraient la jeune femme que si elle s’évanouissait sur eux, probablement.
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Re: Wolfram * Les joies de la grossesse
Mar 24 Avr 2018 - 16:46

Sarah grimace, dans son coin de la librairie, alors qu'elle a l'impression qu'elle va s'étouffer. Il fait trop chaud, cela la prend à la gorge. La demoiselle ne se sent pas bien et la sensation est désagréable. Elle ne s'attendait pas à de telles bouffées de chaleur. En même temps, Sarah n'a jamais été enceinte et elle ne sait de la grossesse que ce que les gens en disent en général. Elle découvre petit à petit la joie de porter un enfant. Et dire que c'est une joie n'est pas une vérité générale. Par moment, comme en cet instant, Sarah déteste être enceinte. Elle déteste se sentir faible et soumise au jeu de ses hormones qui s'amusent à ses dépend, comme c'est le cas dans l'immédiat. Et personne ne fait attention à elle dans cette foule. Cette foule qui ne fait qu'accroître la chaleur, à cause de la concentration humaine. La jeune femme se fait l'impression d'être une agoraphobe en pleine crise de manque de médicaments. Mais elle n'est pas malade. Juste enceinte. Avec des hormones qui partent en vrille et se moquent clairement d'elle. A son nez et à sa barbe. Sarah ne supporte pas ça, mais elle n'a pas le choix.

Un homme approche, en demandant si elle va bien. Sarah sourit en voulant rassurer cette personne, cet inconnu et prétendre que tout va bien, mais elle n'y arrive pas. Même mise à l'écart, elle continu de souffrir de sa condition. C'est insupportable pour elle mais la demoiselle ne peut s'y soustraire. D'un autre côté elle est fort ennuyée d'avoir fait perdre à cet homme sa place dans la file d'attente ne demandant qu'à rencontrer cet auteur.

«- Je... presque.» répond finalement la demoiselle en se mordant la lèvre inférieure. «C'est juste un coup de chaud.»

En plein mois d'avril. Sarah retient un juron, un juron contre elle-même et contre Gaspar. Après tout, il est autant responsable qu'elle de cette situation, mais elle est seule à en subir les conséquences au quotidien, contrairement à l'homme. Ce dernier, en ce qui le concerne, s'inquiète seulement de ce que la presse trouvera à dire sur tout cela, alors qu'il n'a jamais été question de le leur apprendre. Sarah voulait seulement que lui soit au courant. Elle n'attend rien de lui. Et subit seule les désagréments de leurs folies.

«- Je suis seulement enceinte et il y a trop de monde.»

Sarah déteste devoir avouer que sa grossesse l'affaiblit, elle déteste le fait de ne pas être forte, de sombrer, de ne pas être à la hauteur et de ne pas savoir avancer seule, de ne pas savoir se débrouiller. Elle pose son regard sur son interlocuteur, comme ce dernier demande si elle a besoin d'aide pour sortir de la librairie. Finalement, elle hoche positivement la tête, comme elle n'a pas réussit à sortir seule quelques minutes plus tôt, à cause de la masse rassemblée ici en cette journée.

«- Ce ne serait pas de refus, je n'arrive pas à passer, tout le monde bloque l'accès à la sortie.» répond la brunette néanmoins confuse d'importuner cet inconnu.
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