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 L'amitié double les joies, réduit de moitié les peines * Alex

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Astrid Morel
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L'amitié double les joies, réduit de moitié les peines * Alex
Sam 21 Mar 2020 - 12:25
Dimanche matin, et pas le temps de faire la grasse matinée, ou si peu. En ce jour où le commun des mortel est en repos, pour la plupart tout du moins, la demoiselle a prévu de retrouver une amie pour le déjeuner, alors qu’elles doivent bruncher das un hôtel quatre étoiles du côté de Bergedorf. Le brunch du Alt Lohbrügger hof hôtel a la réputation d’être l’un des meilleurs brunchs de la ville, une réputation avec laquelle Astrid était bien d’accord. Depuis deux ans et demi qu’elle était dans cette ville maintenant, les brunchs de cet hôtel étaient devenus comme une institution pour la demoiselle. Un passage obligatoire de temps à autres. Quand elles avaient cherchés un endroit pour se retrouver avec Alex, la proposition d’un brunch en pensant à celui-ci n’avait pas tardé à venir, pour la demoiselle.

La demoiselle quitte le lit, dix heures passé. Se pressant elle gagne la salle de bain pour prendre une douche rapide avant de se préparer plus activement comme elles doivent se retrouver à onze heures à l’hôtel. Le temps presse, d’autant plus que la faim commence à se faire sentir, contraignant la demoiselle à activer l’allure, attraper une robe un peu au hasard dans sa penderie et se vêtir rapidement. Première étape ok. La française s’installe devant la coiffeuse pour peigner ses cheveux et se maquiller légèrement en un temps record, jetant un regard à sa montre. Elle allait vraiment être à la bourre, si elle ne se pressait pas d’avantage. Et elle ne voulait pas arriver en retard, n’aimait pas tellement manquer de ponctualité.

Fin prête, la demoiselle cherche son sac à main, lequel semble avoir mystérieusement disparu de la place qu’il était sensé occupé. Forcément. Plus qu’à retourner le salon pour le retrouver. Qu’avait-elle bien put en faire en rentrant la veille ? Toute à sa hâte, elle cogne un meuble avec le petit doigt de pied, sautillant sur place. Évidemment. La demoiselle grimace et se plaint sous le coup de la douleur, le regard tombant comme de par hasard sur son sac à main qui semble la narguer, comme pour lui faire remarquer que ça ne serait pas arrivé si elle ne l’avait pas négligemment posé n’importe où en rentrant. La demoiselle soupire en l’attrapant, gagne rapidement l’entrée de la villa et choisit une paire d’escarpins à talons aiguilles pas trop hauts, avant de filer. Onze heure moins dix. Un petit espoir d’être à l’heure s’empare d’elle et, allumant le contact, elle se hâte de gagner l’hôtel, sur le parking duquel, en arrivant, elle appelle Alex.

«- Coucou Alex ! Ça va ? Désolé, je suis un peu à la bourre… Je viens d’arriver sur le parking, tu es déjà rentré ?» s’enquit la demoiselle.

♔♔♔


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Re: L'amitié double les joies, réduit de moitié les peines * Alex
Sam 21 Mar 2020 - 14:39
Pendant que je passais quelques jours à Allemagne avec Julian j'avais prévu de voir Astrid. Après tout c'était grâce à elle que j'avais ma carrière. On étaient restées en contact même après toute la période du film. Toutes les deux on avait prévu de se faire un brunch, mon dieu que j'aimais ça les brunchs, j'aurais pû me nourrir que lors de ce repas. Mais malheureusement je devais garder une certaine hygiène de vie déjà pour le travail et aussi pour ma santé donc brunchs ok mais pas tout le temps. Des fois je me disais que j'aimerais avoir une période limitée dans ma vie où je pourrais manger ce que je veux quand je veux. Mais là occasion spéciale ce n'était pas tout le temps que je pouvais passer du temps avec Astrid, nos emplois du temps étaient chargés et souvent ne coïncidaient pas. Julian était occupé ailleurs, comme souvent. Je le laissais s'occuper l'esprit comme il le souhaitait car je sais qu'il en avait beaucoup besoin. Et je savais aussi qu'il aimait être seul alors je sortais dès que je le pouvais. J'en étais même venue à faire du jogging...moi? courir...si ça c'était pas une preuve d'amour je ne sais pas ce que c'était.

En général j'étais à l'heure, éducation anglaise oblige mais j'avais un peu de mal à me faire à l'heure de décalage avec l'Allemagne. Donc là d'un coup maaaahhhh urgence timing à respecter, donc douche rapide, pas de musique car sinon je ne serais jamais à l'heure. Je filais ensuite dans la chambre pour m'habiller, Oscar le chien me regardait passer et à chaque fois il avait droit à une caresse sur la tête. Bon alors s'habiller...un jean slim, un haut genre tshirt Gucci, des converses et une petite veste. J'étais vraiment loin d'être une fashionista, c'était même le contraire. Nous avions rendez vous dans un palace mais je ne m'en faisais pas pour look , je rentrerais quand même. Je pris un taxi pour aller jusqu'au palace. Tous les jours je découvrais un peu plus la ville, je trouvais qu'elle avait son atmosphère bien à elle mais dans mon cœur rien ne remplaçait Londres. Ce constat me rendit un peu triste car je ne sais pas comment j'allais faire pour concilier mon obligation vitale d'être à Londres et mon couple. Pfff j'aurais pas pu trouver un mec de Londres ? noooon bien sur . Je sortis du taxi quand mon téléphone se mit à sonner, je vis le nom d'Astrid apparaître, mince j'étais en retard? Je regardais vite fait ma montre et non c'était dans les temps. Ca c'était la classe à l'anglaise, courir après le temps mais quand même arriver à le dominer.

"Salut Astrid, je viens d'arriver, je sors du taxi. On se rejoins où? Devant l'entré ou directement dans le restaurant?"
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Re: L'amitié double les joies, réduit de moitié les peines * Alex
Sam 21 Mar 2020 - 16:42
Voir Alex n’était pas toujours des plus facile, la demoiselle ne vivant pas en Allemagne, contrairement à l’autre acteur du film qui les avait fait connaître et adapté du premier best seller de la romancière, qui se trouvait également être le compagnon de la brunette. Ayant apprit, donc, que la demoiselle serait de passage par l’Allemagne pour quelques jours afin de profiter de Julian, la décision de se voir toutes les deux aussi, d’en profiter, n’avait pas traîné. Qui sait quand tomberait, après tout, la prochaine occasion de se voir, compte tenu des circonstances. Même si Alex reviendrait rapidement voir son petit ami, probablement, il n’était pas dit qu’Astrid soit en Allemagne à ce moment là, puisqu’elle rentrait de temps à autre voir ses parents en France, ou partait découvrir le monde… Qu’elles soient toutes les deux disponibles et à Hambourg en même temps n’était donc pas toujours évident, si bien qu’il fallait en profiter, lorsqu’elles en avaient la possibilité.

Comme elle appelle Alex, en arrivant devant le Alt lohbrügger hof hôtel, la demoiselle apprend bien vite que cette dernière n’est pas plus en avance qu’elle, puisqu’elle arrive tout juste à priori. Astrid jette un regard à sa montre et pousse un soupir de satisfaction. Elle était pile à l’heure. C’était moins top que d’être en avance, mais toujours préférable à un retard, au moins elle ne faisait pas poireauter l’actrice dont les journées pouvaient être pour le moins chargées.

«- Devant c’est parfait je viens de me garer, j’arrive !»

La jeune femme raccroche, attrapant son sac à main rapidement en éteignant son portable pour ne pas être dérangé pendant le déjeuner. Verrouillant la portière après l’avoir fait claquer, la demoiselle avance en direction de la grande porte du riche hôtel, jetant un coup d’oeil du côté des taxis, apercevant rapidement la silhouette de l’actrice anglaise avancer dans sa direction. D’un signe de la main, la française se signale, saluant en même temps la jeune femme qu’elle n’ose pas embrasser toutefois, se souvenant que les anglais étaient bien moins tactiles que les français ne pouvaient l’être. Pour avoir vécut deux ans à Londres, elle se souvenait bien de ça.

«- Coucou ! Ça va toi !?» questionne la demoiselle. «Tu es arrivé en Allemagne depuis longtemps ?»

Entrant dans l’hôtel, la demoiselle s’annonce, demandant la réservation à son nom avant qu’un serveur ne les guide en direction d’une table pour deux, leur indiquant où trouver tout ce qu’elles pouvaient désirer pour se régaler. Le remerciant, quoiqu’elle connaisse parfaitement l’établissement, Astrid glisse un sourire à Alex.

«- J’espère qu’il va te plaire, il est vraiment complet !» assure-t-elle. «Plats salés, sucrés, viennoiseries, boissons, barbecue même… je crois qu’il est imbattable !»

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Re: L'amitié double les joies, réduit de moitié les peines * Alex
Sam 21 Mar 2020 - 18:47
Devant? bon ben parfait j'y étais, je répondais juste ok. L'appel était terminé et du coup je patientais quelques secondes le temps qu'Astrid arrive. Comme le devant de tous les hotels de luxe du monde, le va et vient des voitures et des clients ne s'arrêtait jamais. J'observais tout ce monde à l'abris derrière mes lunettes de soleil. Ma relation avec Julian n'était pas un secret pour personne depuis peu. On avait tenté de le cacher le plus possible mais au final on avait préféré le dire et depuis c'était beaucoup plus simple à vivre. Le livre d'Astrid avait été un véritable best seller qui l'avait propulsé sur le devant de la scène et quand le film avait été annoncé tout avait encore augmenté. Je ne sais pas comment elle avait réussit à rester aussi simple et sympa.

J'appréciais qu'Astrid me salue en gardant ses distances. Ce n'était pas de l'égo de ma part mais j'avais un peu de mal avec les contacts physiques et encore j'étais pas la pire de ma famille, je tentais de changer un peu ça. De toute façon je n'avais pas trop le choix car lors des événements promotionnels certains fans se montraient très avenants et c'était toujours bizarre pour moi mais ça m'avait aidé à être un peu plus tactile.

"Salut, ça va très bien, surtout à l'idée de faire un brunch."
Je lui souris mi amusée mi sincère. "Depuis une semaine et j'y reste encore ...jusqu'à ce que Julian en ai marre de moi."

Chose qui allait arriver très vite vu dans quel état il était et que je ne le ménageais pas. Je laissais la jeune femme s'annoncer pour qu'on nous conduise à notre table. Le hall était magnifique, je ne connaissais pas l'endroit et si le brunch était bon c'était un adresse à garder. Les odeurs commençaient à arriver à mon nez et ma gourmandise se réveilla.

"Barbecue? vraiment? "

On nous indiqua notre table et on s'installa. On nous expliqua qu'un verre de champagne nous était offert. Je ne cherchais pas à savoir la raison, je prenais ce qu'on m'offrait. Je m'installais enlevant ma veste pour la mettre sur le dossier de la chaise et je passais mon téléphone en vibreur. Malheureusement je ne pouvais pas le couper. Pour le travail déjà mais depuis le problème de santé de Julian je ne coupais plus mon téléphone juste au cas où. Et aussi pour avoir des nouvelles de ma nièce.

"Alors quoi de neuf? Ca fait un moment qu'on s'était pas vu."

Depuis la sortie du film on s'était vus à quelques reprises mais trop rapidement pour pouvoir discuter posément. Puis j'avais eu une fin et début d'année assez chaotique, je n'avais pas pris beaucoup de nouvelles et là j'étais pleinement coupable. Un serveur arriva avec nos deux coupes de champagne et je la pris pour trinquer avec la française. C'était très agréable de pouvoir passer un peu de temps entres filles ça m'arrivait assez peu en dehors de mes sœurs.
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Re: L'amitié double les joies, réduit de moitié les peines * Alex
Sam 21 Mar 2020 - 19:59
L’auteur a un petit rire comme, en prenant des nouvelles de son amie qu’elle n’a pas vu depuis un certain temps, cette dernière répond aller très bien et ce d’autant plus à l’idée de profiter d’un bon brunch incessamment sous peu. Si les hommes croient encore que le rêve de toute femme est de rencontrer le prince charmant, ils se trompent bel et bien, le plus grand rêve des filles est naturellement de pouvoir se goinfrer sans prendre un gramme. Oui. Fin du mythe. Toutes les filles rêves d’avoir des cuisses de gazelles en mangeant comme des ogres.

«- La team estomacs sur pattes à encore de beaux jours devant elle quoi !» remarque la demoiselle en riant.

Comme elles avancent vers la porte pour entrer dans la riche bâtisse, la française ne manque pas de questionner l’anglaise, désireuse de savoir si cette dernière est dans les parages depuis un moment, cette dernière répondant que cela ne fait qu’une semaine et qu’elle ne repartira pas avant que Julian, son petit ami et un ami cher de l’auteur, n’en ai marre d’elle. Astrid rit à cette pensée. L’idée que Julian puisse en avoir marre d’Alex était particulièrement risible. Quand ils avaient annoncés être en couple tout les deux, la blondinette n’en avait pas été le moins du monde surprise. Ils étaient bien assortis. Et surtout… il y avait quelque chose entre eux, cela se voyait.

«- Genre… ça peut arriver un jour ça ?» taquine légèrement la demoiselle. «Tu va pouvoir t’installer définitivement dans les parages si t’attends après ça !» rit-elle encore.

Comme elles entrent dans l’immense salle à manger accueillant le brunch de l’hôtel, les odeurs ne manquent pas de venir flatter les narines des demoiselles et Alex semble particulièrement séduite quand elle sent des odeurs de barbecue. Astrid hoche la tête. Oui, il y en avait. Quand elle disait que ce brunch était complet et vraiment parfait, elle le pensait vraiment. Et il l’était. On ressortait d’ici le ventre plein. Nul doute qu’elles allaient y passer un long, très long, moment.

«- Oui. Et il y a des carpaccios, une ribambelles de petits desserts, tout plein de viennoiserie, des salades composées, des mini burgers et j’en passe. Des œufs, du bacon, des saucisses… Des pancakes, des crêpes… une vraie tuerie !» assure la jeune femme en se donnant déjà faim.

Elles allaient se casser le bide c’est le cas de le dire. Mais elles allaient surtout passer un bon moment ensemble et profiter de pouvoir se voir, prendre des nouvelles de l’autre. Alex attaque, d’ailleurs, demandant s’il y a du nouveau dans la vie de l’auteur et c’est naturellement de son boulot que cette dernière se met à parler. A vrai dire, dans sa vie, il n’y avait que ça qui avançait réellement.

«- Bah écoute le troisième bébé avance bien ! J’espère que l’idée va plaire, je suis toujours tellement anxieuse et excitée quand la fin d’un roman approche….» remarque-t-elle.

La pression d’avoir écrit un best-seller. Elle aurait toujours peur de faire moins bien, de se casser la figure. Elle devait vivre avec ce risque, après avoir été propulsée au sommet avec la sortie de son premier roman. Heureusement la critique avait très bien accueillie le second, ne restait qu’à espérer que le troisième remporte le même succès.

«- Et toi, des projets, des castings ?» demande-t-elle.


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Re: L'amitié double les joies, réduit de moitié les peines * Alex
Dim 22 Mar 2020 - 15:44
"La team estomac est éternelle."

Comme tout le monde j'avais des périodes où j'avais plus ou moins faim et d'autres où qu'importe ma faim je devais tester bien pour un rôle. Le métier d'acteur n'est pas super facile tous les jours. On est pas à plaindre non plus loin de là mais parfois se retenir de manger un pot de glace au chocolat parce qu'on a un shooting photo dans quelques jours m'énerve un peu. Mais là j'étais off pendant une période plus ou moins longue donc j'en profitais.

"Oh ça peut arriver, Julian a son caractère tu sais et je ne suis pas très facile à vivre au quotidien crois moi. Naaaan je vivrais jamais ici à temps plein, Londres me manquerait trop."


Je ne sais pas si Astrid était au courant des problèmes de santé de Julian mais notre couple avait connu des jours meilleurs. C'était le lot de tous les couples je pense, tout ne pouvait pas être tout le temps rose. Il y avait parfois des problèmes et on était très doués avec Simba pour les créer. Astrid était en train de me vendre du rêve, j'avais autant hâte de commencer ce brunch que d'aller à Disney par exemple. Ah oui j'étais très gourmande.

"Finalement c'est pas chez Julian que je vais habiter mais ici pour avoir tout le temps ces brunchs."

Et d'ailleurs quand je vis tout ce qu'on pouvait avoir de loin, j'en avais déjà l'eau à la bouche. Je sentais qu'il y avait une chance sur deux que je passe le reste de la journée en pls sur le canapé pour tenter de digérer cette farandole de nourriture. Déjà son troisième livre et ben, elle ne perdait pas de temps pour écrire. Je m'étais toujours demandée comment faisaient les auteurs pour toujours avoir de l'inspiration, des idées. Encore écrire une scénario ça va , globalement le truc durait grand max 2heures à l'écran bien que souvent on tourne pour plus longtemps que ça. Mais un livre? tout décrire, tout inventer? là respect.

"J'ai hâte de le lire, comme tous tes livres d'ailleurs. Je te demande pas de quoi ça parle je préfère garder la surprise. Ce n'est pas trop stressant comme travail? Quand je vois la pression sur GRR Martin pour la fin de GOT..."


En tant qu'acteurs on choisissait nos projets, personne n'attendait vraiment de nous quelque chose à part qu'on fasse bien notre travail. C'est vrai que si le public nous appréciait, on nous engageait plus facilement car le film attirerait du monde.

"Je mets un peu en pause le cinéma, je fais des projets annexes, je prête ma voix pour des dessins animés, et bizarrement je fais de plus en plus de shootings photos, pourtant c'est ma sœur la mannequin."

Ca c'était la partie la plus bizarre, ma sœur avait le physique pour faire des shooting etc et c'était moi qui m'y collait. Il avait fallu que j'apprenne à aimer mon image, c'était pas facile tous les jours. Une odeur d'oeuf au bacon arriva à mes narines et je tournais la tête vers la source de cette délicieuse odeur. Je regardais la carte , tout me faisait envie c'était horrible. On devait commander les boissons chaudes. Je choisis donc un chocolat chaud sans grandes surprises et des oeufs brouillés au bacon, pour commencer.

"Sinon à part le boulot rien de croustillant à raconter?"

Les civilités ça allait un moment mais bon on était amies donc autant parler de choses plus intéressantes.
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Re: L'amitié double les joies, réduit de moitié les peines * Alex
Dim 22 Mar 2020 - 18:57
La demoiselle étire ses lèvres en un sourire lorsque Alex affirme que la team estomac est éternelle. Ce n’est pas faux. La bouffe était un merveilleux moyen de passer le temps, de se remonter le moral, de célébrer quelque chose d’heureux… en clair la bouffe était clairement l’une des meilleures choses dans la vie. Astrid ne devait sa ligne qu’au fait qu’elle compense sa gourmandise par le sport. Et ce d’autant plus que pour écrire, elle s’installait souvent dans un café ou un salon de thé, si bien qu’elle se retrouvait souvent à manger ou à grignoter. Elle avait plutôt intérêt à s’entretenir si elle ne voulait pas rouler comme une boule rapidement.

«- Oh oui je pourrai passer ma vie à manger je crois !»

La demoiselle rit légèrement face à sa remarque. Le pire c’est que c’était vrai. Elle était encore capable de se faire un petit casse-croûte à minuit avant d’aller se coucher. Et elle n’était probablement pas la seule à s’autoriser ce genre de petits plaisirs coupables, du moins elle l’espérait. Mais au pire, elle faisait bien ce qu’elle voulait, il n’y avait personne chez elle pour en être dérangé, personne pour la supporter, ce qui n’était pas le cas de l’actrice puisque cette dernière squattait pour sa part chez son petit ami, qui pouvait d’après elle se lasser de sa présence. Elle disait ne pas pouvoir vivre ici à temps plein, Londres lui manquerait trop. Elle était très attaché à sa ville.

«- Oh oui, je vois… Je ne te dirais pas que je comprend, je n’ai eut aucun problème à quitter la France pour aller en Suède, en Angleterre et maintenant en Allemagne mais…»

Non elle ne pouvait pas vraiment comprendre, elle n’avait pas le même attachement à sa patrie que celui d’Alex et ce même si elle adorait la France. Elle y retournait de temps en temps, mais ça ne lui manquait pas au point de rendre sa vie en Allemagne invivable. Fort heureusement. Peut-être aussi qu’elles n’avaient pas les même passifs, pas la même sensibilité non plus. Astrid ne pouvait pas comprendre, néanmoins, elle respectait la position de son amie et les besoins qui étaient les siens.

«- Ahah j’avoue que ce serait génial d’avoir ce genre de petits déjeuners tout les jours !»

Astrid signait tout de suite elle aussi pour une vie ici, dans cet hôtel, à profiter d’un bon brunch tout les matins. Ce serait vraiment trop bien. Mais peut-être que son portefeuille et son fessier, surtout, seraient beaucoup moins d’accord avec cette idée. Et puis, c’était peut-être plus agréable, plus appréciable, quand ce n’était pas une habitude. On en profitait davantage. Ici c’était un moment spécial, permettant aux filles de prendre des nouvelles l’une de l’autre, d’évoquer leurs boulots aussi et de passer un agréable moment ensemble.

«- C’est toujours un peu de stress, la peur de la critique, celle des littéraires comme du public… on prend toujours le risque de proposer une œuvre qui ne plaît pas. Je m’en suis sorti jusqu’ici mais peut-être qu’un jour j’écrirais un bide monumental, je ne sais pas… Martin a la pression d’autant plus qu’il fait largement attendre son public et que la fin a déçue. Je n’ose pas imaginer le stress pour rattraper le coup avec le livre, en effet...»

Questionnant la demoiselle sur ses propres projets professionnels, l’autrice est ravie de voir comme cette dernière s’en sort et comme les propositions pleuvent pour elle, même en dehors du domaine du cinéma. Dire qu’elle l’avait connue à ses débuts, avant que le succès ne vienne… qu’elle l’avait vu ouvrir ses ailes et devenir l’actrice talentueuse qu’elle était aujourd’hui, reconnue de tous. La demoiselle étire ses lèvres en un sourire.

«- C’est cool. Prendre une pause permet de mieux revenir parfois et nous nourris d’expériences nouvelles qui permettront d’affiner notre jeu, nos écrits… c’est une bonne chose je pense !»

La demoiselle esquisse un sourire. Les expériences personnelles ça vous forge, ça vous aide. Mais en parlant d’expériences personnelles, la demoiselle grimace un peu à la question de son amie. Elle n’avait pas grand-chose à dire, dans sa vie il n’y avait que son boulot en ce moment. Et c’était ainsi depuis un bout de temps en soit.

«- J’ai pas grand-chose à raconter en soit, y’a que le boulot, pour le reste… Il ne se passe pas grand-chose. J’rencontre quelques types mais.. rien de sérieux, rien qui n’me donne envie d’plus.» demande-t-elle en haussant les épaules. «Je pense partir un peu prochainement, deux ou trois semaines en Norvège, j’hésite… des projets de vacances toi ?»

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Re: L'amitié double les joies, réduit de moitié les peines * Alex
Lun 23 Mar 2020 - 18:28
Passer sa vie à manger? Je reconnais que l'idée était diablement tentante. Sans aller jusqu'à ma vie, je pense que je pourrais consacrer beaucoup de mon temps à manger mais voilà comme à chaque fois dans la vie, on ne faisait pas ce que l'on voulait. Et puis y'avait un autre truc aussi qui était soûlant...tout ce qui était bon en gout ne l'était pas pour la santé. Enfin là pour le moment j'étais loin des considérations de poids. J'allais passer un bon moment à me faire plaisir et j'aviserais après comment perdre les kilos superflus. Julian serait surement mit à contribution. Il fallait bien que ça serve de temps en temps d'être avec un homme. Là j'étais un peu médisante car il était génial mais le taquiner était devenu une réelle passion pour moi.

"Tu n'es pas attachée à ton pays de naissance?"

Je sais que je ne pourrais pas me passer de Londres, se serait m'arracher une partie de moi même. J'étais vraiment la pure londonienne depuis plusieurs générations et j'avais tous les clichés qu'on pouvait attendre. L'amour du thé, le respect pour la famille royale, bon ça c'était un peu commun à tous les anglais. Ah je m'inquiétais pour très peu de choses, j'étais très respectueuse. Souvent je m'étais posée la question si je pouvais quitter ma ville, notamment pour le travail. Il était plus facile d'habiter à Los Angeles ou au pire New York pour avoir des rôles, mais je savais aussi que tous les britanniques expatriés pour cette raison revenaient tôt ou tard à la mère patrie.

Je n'aimais pas le stress, il était là mais on ne la voyait parfois même on pensait ne pas le ressentir et on se levait un matin sans ne plus pouvoir avancer. C'était ce qui m'était arrivé après le succès du film. Je pensais vraiment gérer et au final non. Cette expérience m'avait servi de leçon, maintenant je prenais plus de recul sur les choses.

"GOT reste son oeuvre, Martin fera la fin qu'il veut en tant qu'écrivain, du moins j'espère. Moi tant que c'est cohérent ça me va. Est ce que la pression influe sur tes idées?"

Quand je voyais la pression de certaines communautés de fans pour des films ou même des livres. L'auteur ou scénariste restait le maître de l'oeuvre, elle ne leur appartenait qu'à eux. Parfois je me demandais vraiment pourquoi j'avais choisis ce métier.

"Oui j'adore faire des choses très différentes. Et je dois reconnaître que le doublage voix est peut être ce que je préfère. On y met du notre mais ce n'est pas nous, c'est un personnage à qui on donne vie, c'est amusant je trouve. Pis quand ma nièce sera plus âgée je pourrais lui que c'est tata qu'elle entend, derrière les traits de ce lapin."

J'avais découvert depuis peu le plaisir de faire des choses pour les enfants, je le devais à ma nièce. Pas besoin d'attendre qu'elle soit grande pour me voir. Mais finit de parler de travail, c'était sympa je dis pas mais ça ne devait pas être le centre de notre brunch. Astrid me dit que c'était un peu le désert sa vie sentimentale, aie c'était bête ça elle était vraiment géniale. Tiens pour elle aussi il n'y avait que le travail? pas étonnant qu'elle et Julian s'entendent bien. De nous trois j'étais celle qui prenait le plus le temps de vivre.

"Sérieux? aucuns hommes ne t’intéresse vraiment?. Vacances? non je vais d'abord terminer mes projets en cours et peut être après, je verrais avec Julian."


J'aimerais bien qu'on parte que tous les deux quelque part mais nos emplois du temps parfois ne nous permettaient pas ce luxe. Notre début d'année avait été tellement merdique que je pense que quelques jours à deux nous ferait le plus grand bien. On nous apporta ce qu'on avait commandé et mon dieu que ça avait l'air bon.



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Re: L'amitié double les joies, réduit de moitié les peines * Alex
Mer 25 Mar 2020 - 3:40
«- Je l’aime… Mais pas assez pour me sentir mal quand je suis ailleurs.» elle hausse les épaules. «J’ai toujours voyagé avec mes parents, puis de moi-même. J’ai vécut trois ans à l’étranger. Deux ans à Londres, un à Stockholm et cela fait bientôt deux ans et demi que je suis en Allemagne alors je dirai que je sais relativement m’adapter à de nouveaux cadres de vies. C’est inspirant. Il y a du charme dans tout les pays. Je ne dois pas être très chauvine.» remarque la demoiselle en riant.

Et peut-être qu’un jour, pour écrire, elle voudrait se couper du monde, ne plus avoir rien à penser que son tapuscrit et l’histoire dans sa tête. Peut-être qu’un jour, elle pourrait partir s’éloigner de tout. Elle ne savait déjà pas quand elle quitterait l’Allemagne, ni si elle en partirait un jour. Pas plus qu’elle ne savait, à l’époque, quand elle reviendrait d’Angleterre ou de Suède. Elle revenait toujours quand elle sentait qu’elle le devait, qu’elle en avait besoin, quelle qu’en fut la raison. Elle partirait d’Allemagne quand elle sentirait qu’elle devait en partir. Et pour aller où ? Aucune idée. Elle pouvait rentrer en France un temps puis repartir, ou partir directement, vers d’autres cultures. Voyager, elle adore ça Astrid. Si elle est polyglotte, ce n’est pas sans raison.

«- Je pense que la fin ne sera pas différente de celle de la série, ou très peu, mais qu’en revanche elle sera peut-être mieux amenée. C’est dommage, ceci dit, car c’est gâcher l’effet de surprise, en quelque sorte.»

Mais puisque la série était allée plus vite que la main de Martin pour écrire les dernières étapes de son récit, ils devraient se contenter de la solution qui avaient été choisis. Ils verraient bien plus tard, alors, si les deux fins étaient les mêmes ou si Martin avait choisit une autre voix, sans que personne ne puisse dire toutefois, si celle-ci découlait de son propre souhait ou de la critique qui avait accueillit la fin de la série.

«- J’essaie de donner peu de crédit à la pression, de ne pas la laisser influer. J’ai toujours un peu peu de me planter mais globalement, j’écris ce que je veux. J’écris pour moi avant d’écrire pour les autres, je pense que je ne dois pas oublier cet ingrédient essentiel de la recette du succès.»

Puisqu’elles évoquent les projets de l’une et de l’autre, Astrid découvre que son interlocutrice et amie a pas mal de choses sur le feu en ce moment, comme elle fait du doublage, de la photographie… Apparemment, Alex s’éclate dans ce qu’elle fait et surtout dans le doublage : c’est le principal. Astrid a un petit rire face à sa remarque.

«- Dans un film aussi c’est un personnage, mais je vois ce que tu veux dire, vous disparaissez derrière une création qui n’est pas naturelle, ce ne sont pas vos traits, pas votre visage… Je pense que c’est aussi un excellent moyen de surprendre, car les gens n’ont plus le moindre à priori. Je suppose qu’on peut d’avantage se laisser aller et donner sa patte à son personnage, non ?» s’enquit la demoiselle avant de reprendre en riant. «J’imagine que le lapin deviendra rapidement son personnage préféré !» remarque-t-elle. «C’est pour quel dessin animé, le lapin ?»

Évoquer la vie personnelle. Oups. Astrid marque un temps d’arrêt, avant d’avouer qu’elle n’a pas grand-chose à dire. Il faut dire que sa vie est calme et hormis le boulot, elle ne vit pas grand-chose. Pourtant Alex ne la laisse pas s’en sortir si facilement, jouant les fouineuses dans son existence en insistant un peu. Si aucun garçon ne lui plaisait ? Astrid grimace un peu, n’est-ce pas la seconde fois, déjà ?

«- Pour être tout à fait honnête il y a bien un garçon mais… je suis plutôt perdue sur ce que j’éprouve à son égard, mais de toute façon, il n’est pas accessible.» avoue-t-elle. «Y’a déjà un gardien dans les buts, j’suis pas ce genre de fille...»

Si elle ne parvenait pas toujours à assumer ses sentiments pour Gabriel, ni même à les comprendre, leur dernière soirée ensemble avait été particulièrement riche en émotions pour elle, semant un peu plus de trouble, de confusion, dans son esprit, en même temps qu’elle était pourtant sûre qu’il y avait une explication logique à ce qui était arrivé, basé sur une habitude qui s’était superposé à la réalité. Ce n’était pas à elle qu’il devait destiner ces mots, ça devait être à Enora, perdu dans les limbes de l’alcool.

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Re: L'amitié double les joies, réduit de moitié les peines * Alex
Sam 28 Mar 2020 - 11:05
J'apprenais à l'instant qu'Astrid avait beaucoup voyagé mais surtout beaucoup véçu hors de France. Je ne me voyais vraiment pas vivre hors de Londres. Passer quelques mois ailleurs oui, d'ailleurs je l'avais fais pour le tournage du film issu de son livre mais dès le clap de fin j'avais presque pris le premier avion pour y retourner.

"Je ne savais que tu avais tant voyagé, c'est cool. Tu as la bougeotte non?"

J'avais voyagé pour des vacances, comme tout le monde mais vraiment vivre ailleurs non. J'allais souvent à Paris pour ma sœur, assister à ses défilés ou passer quelques jours avec elle. Idem pour l'Australie avec mon autre sœur. En fait j'étais vraiment la seule des trois à être attachée à Londres de cette façon. Peut être que le fait d'avoir été envoyé en pensionnat m'avait changé car on sortait beaucoup dans la ville.

"Je suis chauvine je crois, du moins selon Julian je suis le cliché de l'anglaise, je le prends pas mal, j'en suis même fière."


Ce qui était bien avec le métier d'actrice c'est que ça m’amenait à voyager partout dans le monde pour le tournage ou alors pour la promo. Je découvrais des lieux magnifiques, des cultures toutes plus intéressantes les unes que les autres. Par contre j'en appréciais d'autant plus rentrer à la maison. Ce qui posait quelque problèmes pour mon couple mais pour le moment je ne voulais pas prendre de décisions. Je ne pouvais pas demander à Julian de quitter l'Allemagne pour Londres tout comme je ne pouvais pas quitter Londres pour Hambourg. C'était notre plus gros problème et il risquait de durer quelques temps ou de nous séparer.

Martin était un bel exemple d'un auteur dont l'oeuvre lui avait échappé au profit des gens. Peut être qu'il aurait dû attendre d'avoir terminé son histoire avant de la vendre à des studios pour adaptation. J'avais lu plusieurs articles où il disait que le fait que la série ai dépassé son écriture l'avait beaucoup démotivé. Je n'écrivais pas donc je ne pouvais pas savoir ce que ça faisait mais ça devait être énervant qu'on vous demande tout le temps le sort de tels ou tels personnages alors que pour le moment vous ne le savez pas.

"Je pense qu'il faut écrire pour soi tout comme en étant acteur, choisir des films qu'on a envie et pas ceux forcément pour être une star planétaire. Faut se faire plaisir dans la vie, ça peut vite tourner au drame alors autant profiter."

Je savais de quoi je parlais parce qu'entre mes quelques soucis de santé et aussi ce que j'avais véçu en Australie m'avait rappelé que la vie était fragile. Alors depuis je prenais mon temps pour tout. Je choisissais mes films, j'avais refais mon appartement avec mon père. Je profitais de la vie tout simplement et depuis j'allais beaucoup mieux.

"C'est ça on peut se lâcher, et c'est libérateur. Et puis ça apprend aussi beaucoup de choses sur le métier tout en étant moins exigeant. C'est Pierre Lapin, je joue une lapine, c'est très amusant."

Parfois je pouvais être trop indiscrète et dans ce cas là il ne fallait pas hésiter à me le dire. Je l'écoutais tout en mangeant mes oeufs. Ils étaient délicieux. Ca faisait du bien de manger. Aie Astrid n'était pas dans une situation facile.

"Question sentiments confus, garçon pas accessible et déjà pris tu parles à une pro, j'ai été dans le même cas que toi avec Julian. Je compatis sincèrement et si j'ai un conseil c'est de vite clarifier vos sentiments...même s'il est pris"

Astrid avait pourtant vu ce que ça pouvait donner deux personnes dont les sentiments évoluent l'une pour l'autre mais aucuns ne parle. A la fin du tournage et pendant la promo l'ambiance entre Julian et moi avait changé, plus de distance mise, moins de complicité. On avait failli tout perdre alors qu'on avait tout à gagner se serait bête qu'Astrid passe à côté d'un truc génial à vivre.
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Dim 29 Mar 2020 - 3:28
«- On peut dire ça ! J'ai toujours voyagé avec mes parents à l'origine et puis, après, j'ai bougé de moi-même. Voyager a toujours été une habitude et je suis très curieuse de découvrir d'autres pays, d'autres cultures... et je pense que pour cela, rien ne vaut un long séjour dans le pays, pour mieux le comprendre, mieux en comprendre les gens. Je pense que ces voyages m'ont enrichies, tous à leur niveau. Peut-être que je partirait en Norvège un de ces quatre. Quand j'en aurais assez d'Hambourg !» elle rit. «Ou en Autriche !»

Bouger oui, elle aimait ça Astrid. Voyager c'était l'une des choses qu'elle préférait faire et les longs séjours étaient parfaits pour mieux comprendre les peuples qu'elle rencontrait alors. C'était aussi ce qui enrichissait le plus et qui l'inspirait. A cultiver ainsi son esprit et sa culture, elle pouvait aussi enrichir ses écrits de ces expériences du bout du monde, de ces connaissances acquises auprès d'autrui. Elle pouvait évoquer cela dans ses pages pour servir une histoire ou une autre qu'elle écrirait un jour. Ces richesses étaient précieuses, plus précieuses que tout ce que l'or et l'argent pourraient apporter.

«- Même si tu l'es c'est ton droit et tu as raison d'en être fière !» assure la demoiselle comme son amie affirme que Julian la trouve casanière.

La française hoche la tête, acquiesçant aux propos de son amie. Oui, il fallait écrire pour soit, comme les acteurs devaient choisir les projets qui leurs tenaient à cœur et s'investir dans des films pour eux-mêmes, d'abord. Une fois qu'un artiste s'épanouit totalement dans ce qu'il fait, alors le public est transporté à son tour. Nul ne peut plaire à tout le monde, de toute façon, alors autant essayer de se plaire à soit même avant de plaire aux autres. Ça vaut pour la vie comme pour l'écriture et pour n'importe quel art, en fait. Comme ce peintre, qui avait sans le savoir provoqué leur rencontre, à Gabriel et elle et qu'ils n'avaient pas compris, avec sa toile blanche, sa peinture blanche sur blanche. Une œuvre déconcertante. Mais à laquelle ils devaient beaucoup, l'un comme l'autre.

Faire les choses pour soit, c'est exactement ce que semblait faire Alex comme elle avait de multiples projets en ce moment et semblait adorer le fait de prêter sa voix dans des films d'animation comme en ce moment, elle le faisait pour Jeannot Lapin en incarnant une lapine. A l'écouter parler, elle donnait vraiment l'impression d'aimer ce qu'elle faisait, d'aimer le fait de jouer ainsi. C'était différent de ce qu'elle faisait d'habitude, libérateur aussi.

«- C'est cool tout ça ! C'est surtout cool si tu t'éclate à le faire !»

Plus cool en tout cas que le terrain sur lequel Alex s'aventure en questionnant l'autrice sur ce qu'il peut y avoir dans sa vie, faisant que la française avoue bientôt son attirance compliquée pour un homme qui n'est pas accessible puisque déjà en couple. Une situation qui ne manque pas de faire écho à celle d'Alex, évidement, ils avaient vécus la même chose avec Julian, la demoiselle s'en souvenait bien et cela avait créé des tensions entre eux pendant la promotion des films et même pendant la fin de tournage. Astrid ne comprend que trop bien, alors, ce que veux dire l'actrice en lui conseillant d'en parler avec Gabriel même s'il est prit. Seulement...

«- Dans mon cas il est prit et... ça dure depuis longtemps. Il ne m'a pas parlé de soucis particuliers avec sa copine alors j'imagine... qu'ils s'aiment toujours. Et c'est quelqu'un de très important pour moi. J'ai peur que ça détruise tout entre nous si je lui avoue quelque chose comme ça. Tu sais, qu'on ne puisses plus être amis comme avant, qu'il se méfie de moi, cherche à interpréter tout ce que je dirai ensuite...» confie la demoiselle en nappant ses pancakes de chocolat fondu, en portant bientôt un morceau à sa bouche, un rien pensive. «Avec Julian, c'était comment ? J'veux dire, il te disait quoi, sur lui et sa compagne ?»

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Re: L'amitié double les joies, réduit de moitié les peines * Alex
Lun 30 Mar 2020 - 19:04
"Et tu n'aimes pas avoir un port d'attaches dans tous ces voyages? J'aime voyager aussi mais de savoir que je peux rentrer dans ma ville là où j'ai mes repères et tout ça m'est indispensable."

J'étais à demie aventureuse. Je n'avais pas froid aux yeux pour beaucoup de choses, la preuve j'avais affronté les incendies sans trop craquer mais parce que je savais que j'allais revenir chez moi tôt ou tard. Mais pour affronter tout ça je devais avoir mon repère, un endroit où revenir sinon je me sentais vide. Je perdais une partie de qui j'étais et j'avais déjà beaucoup de mal à me construire alors si je perdais des morceaux c'était pas bien malin. Parfois je m'amusais de voir comment la vie pouvait mettre des personnes sur le chemin d'autres sans qu'elles aient rien en commun. Astrid n'était pas mon opposé mais à part notre amour de bonne nourriture on était très différentes. Elle avait plus de points communs avec Julian qu'avec moi.

"J'essaie de m'éclater oui, je fais un boulot de rêve donc j'essaie d'éviter que ça devienne une corvée. Personne ne s'attendait vraiment au succès énorme du film basé sur ton livre, ça m'a pris de court et aussi épuisée autant physiquement que moralement du coup maintenant je fais plus attention à ce que je veux faire."

Je ne regrettais rien de l'aventure que j'avais véçu mais elle n'avait pas été facile tous les jours. La pression d'une oeuvre attendue par tant de gens, le fait d'être une parfaite inconnu qui collait pas spécialement traits pour traits au personnage principal féminin et puis le succès. Tout ça fut une expérience très enrichissante et maintenant je savais mieux ce que je voulais et surtout ce que je ne voulais pas.

Je regrette un peu d'avoir insisté sur l'aspect personnel avec Astrid car j'étais loin de me douter qu'elle était dans une situation pas confortable. Naïvement je pensais juste qu'elle allait me dire avoir trouvé un homme génial, qu'elle était amoureuse et voilà et pas qu'elle se retrouvait dans une situations similaire à la mienne et que je souhaitais à personne.

"Tu connais Julian, il parle peu. Je savais que ça n'allait pas trop avec sa femme, qu'elle était très jalouse. " J'avais assisté de loin à quelques scènes et en effet elle était d'une jalousie maladive. "A l'époque il n'y avait rien entre lui et moi que déjà elle lui cassait les pieds." Notre entente avait été instantanée mais seulement pour jouer l'un avec l'autre et rien de plus. Du moins c'est ce qu'on avait pensé tous les deux mais avec le recul je devais bien admettre que l'attirance avait été là de suite. Je finissais mon assiette et bus quelques gorgées de mon chocolat. "Je sais que Julian pensait exactement comme toi, peur de perdre notre amitié, mais au final je me demande si on a vraiment été amis ou on était déjà plus que ça. Si je l'avais pas rencontré par hasard à Paris et forcé un peu les choses, on ne serait pas ensemble et je pense qu'on serait passé à côté d'une belle histoire, en tout cas moi oui je m'imagine même pas sans lui."

Je pensais avoir déjà été amoureuse et au final je me rendais compte que non , rien n'était comparable avec ce que je ressentais pour mon Simba. Ca faisait plusieurs mois que nous étions ensemble maintenant et j'avais l'impression que mes sentiments devenaient encore plus forts.
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Re: L'amitié double les joies, réduit de moitié les peines * Alex
Mar 31 Mar 2020 - 1:14
«- Peut-être bien que si, mais je ne me suis jamais posé la question. Je suis toujours rentrée à Lyon après mes escapades mais cela tient surtout du fait que mes parents y vivent encore. Je pense que s'ils décidaient d'aller ailleurs, les choses seraient différentes... On dit que la maison est où le cœur est, je suis assez d'accord avec cette vision des choses, je trouve qu'elle me correspond bien !»

Astrid était plus attachée à sa famille, qu'elle voyait comme ses racines, qu'à la terre en effet. Si ses parents ou Aline avaient décidés de changer d'air, de s'installer en Suisse, en Autriche ou en Russie, alors elle n'aurait plus vraiment de raison de se rendre en France. Sauf peut-être avec Gabriel pour fêter leurs dix ans d'amitié. Quoi, ça ne se fêtait pas des trucs pareils ? Astrid jurerait que si. Et dans quatre ans, ils y seraient. Autrement, la France n'avait pour elle qu'un intérêt limité. Quoiqu'elle aimait la bouffe. Peut-être était-elle plus attachée à son pays qu'elle ne le pensait elle-même en fin de compte.

«- C'est le principal et c'est vrai, nous sommes très chanceuses de pouvoir faire des métiers qui nous font vibrer, on a presque le devoir de s'éclater ! Quand on pense que certains se font chier dans des bureaux à rentrer des lignes de comptes ou de codes à longueur de journée...» la demoiselle grimace. Elle n'aurait jamais aimé un tel emploie. Elle-même avait la chance d'avoir son bureau partout où elle le voulait. Et la réflexion de son amie lui arrache un sourire. «J'avoue que devenir best-seller était déjà merveilleux, mais alors entrer au box office comme ça.. c'est vrai que ça t'a propulsé sur le devant de la scène toi aussi, j'imagine bien que ce n'est pas de tout repos.»

Un sujet plus personnel s'amorçant au grès des questions d'Alex, Astrid avoue bientôt la situation délicate dans laquelle elle se trouve et qui n'est pas sans rappeler celle que l'actrice a elle-même connue, lui permettant de conseiller l'autrice quand à ce qu'elle devrait faire. Parler à Gabriel, faire le point avec lui. Elle n'osait pas, Astrid, bien trop apeurée à l'idée qu'il préfère rompre tout contact avec elle, si bien qu'elle finit par interroger Alex sur la situation que traversait Julian à l'époque. Peut-être que ça l'aiderait.

«- Je t'avouerai que nous ne parlons que rarement de sa copine. Mais pour ce qu'il m'en dit, ça va.»

Il mentait éhontément, Gabriel, pour que sa meilleure amie ne découvre pas à quel point ça n'allait plus avec Enora, à quel point c'était pire encore depuis qu'elle avait mit les pieds en Allemagne, à quel point Enora était jalouse et voyait leur relation d'un mauvais œil tout en lui tapant sur le système, provoquant chez lui le besoin de sortir, de prendre l'air, découcher et aligner les soirées avec les potes. Alors Astrid s'en tient à ce qu'elle sait, loin, si loin, de la réalité.

«- J'me suis posé la même question... mais il a rencontré sa copine après notre rencontre alors... Je ne sais pas.» Astrid porte son verre à ses lèvres, en buvant une gorgée. «Mais je sais qu'il y a eut une attirance. On a couché ensemble, avant qu'il la rencontre. On était en vacances tout les deux. Et quand on s'est connu, c'est seulement l'arrivée de sa sœur qui nous a coupé dans notre élan.» remarque la demoiselle songeuse.

Elle repense à la piscine chez elle il y a quelques jours, à ce temps suspendu entre eux. A ces mots qu'il avait dît en s'endormant, mais elle secoue la tête. Il avait bu. Il avait dût la prendre pour Enora.

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Re: L'amitié double les joies, réduit de moitié les peines * Alex
Sam 11 Avr 2020 - 16:10
J'étais d'accord avec Astrid la maison c'est là où est le cœur et mon cœur était à Londres. Je pense que même si un jour j'étais obligée de déménager pour je ne sais quelle raison, je resterais profondément attachée à ma ville natale. Ma sœur avait déménagé en Australie pour suivre son mari, sincèrement je ne sais pas si je serais capable de faire la même chose. Pas besoin de penser à ça de toute façon, avec Julian on était loin d'être à habiter ensemble tout le temps. Nous avions une vie plutôt génial, il y avait quelques inconvénients mais on se devait d'êtres honnêtes. On faisait un métier passion. On avait l'occasion de faire des choses qui sortaient de l'ordinaire donc c'était génial.

"Je vais pas me plaindre d'avoir du succès dans ce milieu mais ça n'a pas tous les jours été facile."

La célébrité est quelque chose de très spécial. On a beau penser y être préparés, eh bien c'est faux. On ne peut pas être préparés à être suivis tout le temps, être pris en photos tout le temps. Que le moindre fait et geste soit épié. Je n'en comprenais pas l'intérêt. Mais ça voulait dire que le film avait fonctionné donc il ne fallait pas trop s'en plaindre. Mais par contre le plus dur pour moi était de faire comprendre que je n'étais pas le personnage que je jouais dans le film. J'étais beaucoup moins intéressante qu'elle. Notre relation avec Julian avait rajouté à la pression médiatique pourtant pendant longtemps

"Je t'ai jamais demandé je crois mais l'adaptation que le film a fait, te convient? Je sais que souvent il y a des différences entre l'oeuvre écrite et l'oeuvre visuelle."


C'était le côté pas cool parfois, les auteurs voyaient leur oeuvre être plus ou moins dénaturée. Astrid avait été présente tout le tournage et même avant lors des répétitions mais je ne sais pas si elle avait participé au scénario. Ce film avait été mon premier film donc à l'époque je ne savais pas vraiment comment un film se faisait, ni qui intervenait à quel moment du processus. Maintenant je tentais de m'impliquer un peu plus. Je sais que pas mal d'acteurs avaient tendance à passer derrière la caméra, ça ne me tentait pas. Par contre participer au processus créatif d'un film me tentait. Donc à voir ce que j'allais faire dans les prochaines années.

Parler perso n'était peut être pas ma meilleure idée mais nous avions tissé une certaine amitié au fil du temps. Même si je ne lui avais pas trop parlé de Julian, nous avions parfois évoqué l'acteur. A l'époque je ne savais pas quoi penser de ce que je ressentais pour lui, ni comment agir avec lui. Je ne voulais pas faire le coup classique des deux acteurs qui tombent amoureux sur leur premier gros tournage. Kristen Stewart dédicace ( mouhahaha tu vas me tuer pour Pattinson lol) Et j'avais loupé, j'avais fais le cliché, mais je ne regrettais rien. J'écoutais Astrid qui était vraiment dans la mouise.

"Ah mais c'est que tu fais dans le compliqué surtout si y'a déjà eu du physique entre vous. Là je ne sais plus trop quoi te dire, s'il est heureux avec sa copine, tu dois lâcher l'affaire." Je mangeais un peu tout en réfléchissant. "Par contre s'il est pas bien ou qu'il a les mêmes sentiments, fonce." Je me rendais compte que ce qui nous avait sauvé avec Julian c'est qu'on avait pas dérapé hors scènes du film mais rien de plus. Je pense que ça aurait beaucoup compliqué les choses. "Bon je veux savoir , tu l'as rencontré où? il est comment? Moi je peux pas te dire car tu connais Julian donc y'a pas de surprises."
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Dim 12 Avr 2020 - 19:22
Les filles avaient de la chance, de la chance que leurs rêves aient put se réaliser. Elles avaient du succès dans des boulots qu'elles appréciaient, l'une comme l'autre. Et elles pouvaient en vivre. Même plus qu'en vivre. Astrid n'allait pas mentir, elle avait énormément travaillé pour en arriver là où elle était. Elle avait fait des pieds et des mains pour se donner un avenir dans ce milieu, une chance. L'édition était toujours un univers bien compliqué, un univers dans lequel le succès était très variable, mais elle avait eut la chance de trouver la bonne idée. Pas seulement. Elle avait aussi affûté sa plume pendant des années et des années, de concours en concours. Et puis, écrire, c'était sa passion, tout simplement. Elle avait vécut pour ça, travaillé pour ça, écrit, écrit, écrit, pour se faire un nom, se faire connaître. Elle avait usé sa plume à récolter de petites récompenses... jusqu'au Saint-Graal. Elle avait réussi la prouesse, pour une auteur française, d'être traduit à l'étranger et de voir son livre adapté au cinéma. La consécration. Alex avait elle aussi, forcément, tout donné pour pouvoir vivre de son métier. Et comme elle le disait, elle ne s'en plaignait pas. Naturellement.

«- Oh ça je veux bien te croire, c'est toujours énormément de travail et...» elle marque un temps d'arrêt. «Toi comme moi nous savons que c'est aussi très instable. Le travail seul ne suffit malheureusement pas toujours, le facteur chance compte aussi pour une bonne partie.»

C'était donc loin d'être facile en effet, parce qu'ils n'étaient pas maîtres de toutes les variables. Ils pouvaient faire au mieux, mais tout dépendait du public, de ses attentes du moment. C'était encore plus vrai dans le cinéma, où le résultat d'un film dépendant de toute une équipe, pas seulement du comédien. Il y avait le scénario, qui pouvait plomber le meilleur jeu d'acteur possible. Il y avait aussi les plans, la manière de filmer et... beaucoup de choses, qui pouvaient faire capoter le résultat. C'était aussi simple que ça.

Comme Alex s'inquiète de savoir si le film est à la hauteur des attentes d'Astrid, cette dernière est un peu surprise par la demande de son amie. La question ne lui avait pas été posée jusqu'ici mais si le film avait put sortir, c'est que la demoiselle avait donné son aval pour sortir celui-ci. Elle avait été sollicité pendant toute la durée de tournage pour aider à diriger les acteurs comme le reste de l'équipe. Elle avait put donner son opinion sur le sujet plusieurs fois. Mais jamais les acteurs ne lui avaient posés la question. Elle esquisse un sourire.

«- Il y a des différences oui, forcément, une œuvre cinématographique est toujours moins complète que l'oeuvre de l'auteur, mais c'est toujours comme ça.» remarque la demoiselle. «Mais le film est vraiment parfait, je n'aurai vraiment pas put rêver d'une meilleure adaptation et je suis heureuse de toujours avoir eut mon mot à dire sur celui-ci ! Le film est très esthétique, très réussit et votre alchimie a l'écran n'y est pas pour rien !» affirme-t-elle.

Les liens assez évidents qui unissaient Julian et Alex avaient évidemment participé au succès du film, comme cela avait été le cas pour d'autres duos. Il suffisait de réunir un Gosling et une Stone des fois, pour que l'alchimie entraîne les spectateurs avec elle. Julian et Alex avaient offert ce genre de chance au film. Alors que d'autres duos pouvaient desservir leur œuvre, comme c'était le cas pour Jamie Dornan et Dakota Johnson, dont la relation torride dans les ouvrages était apparue bien plate une fois portée à l'écran.

Mais en parlant de relation, c'est un tout autre genre de relation qui les occupe très rapidement comme Alex se montre un peu plus curieuse, non pas sur l'avis de la demoiselle au sujet du film, mais sur sa vie personnelle et amoureuse. Une vie pour le moins compliquée alors qu'évidemment, elle est toujours amoureuse d'un type qui, lui, a apparemment tourné leur page depuis des années. Un type qu'elle doit oublier comme le souligne Alex. Car il est heureux avec Enora, pour ce qu'elle en sait, pour ce qu'elle a accepté de lui dire. Elle est loin de se douter que, dans le cœur de Gabriel et dans sa vie avec Enora, tout est bien plus compliqué qu'il ne le lui a dit. Et elle pousse un soupir.

«- Ouai, j'dois l'oublier. Il me prend pour sa meilleure pote et j'veux pas le perdre. Il ne m'a jamais parlé de problèmes avec sa copine. Et bon, viendra bien un jour où il va vouloir l'épouser, faudra bien que j'aille au mariage.» elle grimace. «Je l'ai rencontré à Lyon, en 2014, j'étais revenue d'un an à l'étranger, on s'est rencontré par hasard dans un musée. On a passé toute la semaine ensemble et puis le dernier soir, si sa sœur n'avait pas débarqué... Il est rentré, on a maintenu le contact. Je lui écrivais des lettres.» elle esquisse un sourire, avant qu'il ne disparaisse. «Et puis l'année d'après on est parti deux semaines tout seuls à Vegas.» explique-t-elle. «Il a rencontré sa copine juste un peu après. Mais c'est ma faute... J'ai pas protesté quand il a dit que notre histoire n'était pas possible car trop éloignés...»

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Re: L'amitié double les joies, réduit de moitié les peines * Alex
Lun 4 Mai 2020 - 17:33
Ahhh l'alchimie entre deux acteurs, c'était souvent le petit plus dans un film. Ce n'était pas quelque chose qu'on pouvait programmer. Avant de tourner avec Julian je ne savais pas qui c'était, j'avais juste entendu son nom quelques fois. Mais dès les premiers tests caméras, puis les lectures du scrip on s'était super bien entendu. C'était quelque chose qui ne s'expliquait pas. Et pendant longtemps j'avais refusé de me poser des questions là dessus. Pourtant j'aurais peut être dû histoire de ne pas perdre ces longs mois de doutes. Maintenant quand j'acceptais un nouveau projet je redoutais de retrouver cette alchimie. Pour tourner c'était génial mais bien souvent c'était une situation très difficile à gérer pour tous les moments en dehors du tournage. "Ravie que notre entente ai aidé le film." Je n'avais pas vu le film car je n'aimais pas me voir à l'écran -comme beaucoup d'acteurs- mais on m'en avait dit du bien et j'avais surtout était assaillie de question au sujet du Julian notamment par mes sœurs et mes amies. Je vous jure je préfère encore passer au détecteur de mensonge du MI-6 plutôt que celui de mes sœurs.

Astrid s'était mise dans une sacrée situation mais je ne pouvais vraiment pas la critiquer car elle faisait beaucoup écho à la mienne. Avec cependant quelques différences importantes, Julian n'aimait pas sa femme. Je me demandais d'ailleurs ce qu'il avait bien pu lui trouver même au début...je sais pas, il avait perdu un pari? Il ne savait pas dire non? Et puis on avait jamais flirté comme ils avaient fait eux. Et heureusement je pense car je ne donnais pas cher de nos capacités à nous résister mutuellement. Quoi que...il y arrivait très bien maintenant. "Pourquoi il voudrait l'épouser? mais qu'est ce que vous avez tous avec le mariage? c'est que des ennuis..." Non mais c'est vrai, ma soeur s'était mariée, ah ouais grand amour blabla résultat des course j'avais dû aller jusqu'en Australie manquant d'y passer car le mari de madame, pompier volontaire était en intervention perpétuelle et qu'il fallait quelqu'un pour l'aider lors de la fin de grossesse. Non mais le mariage ça embarquait pas que les mariés dans leur délire. Franchement moi c'était hors de question que je me marie et même avec Julian. "Oh là attend pause, on récapitule, il te prend pour sa meilleure amie? c'est démodé la friendzone." Déjà pour commencer...c'était l'autre avec son Twilight qui avait lancé la mode. On oublie. "Tu sais à quel point Julian et moi on a pu être proches, malheureusement pour toi tu étais là, mais jamais on est partis en vacances ensembles et jamais on a failli..." Et ça c'était vrai en plus. Sur ce plan on était de vrais anges. En gros là y'avait pas que de l'amitié. "Attend tu l'as laissé partir pour une histoire de distance? seulement ça? toi la romantique? Je te comprends pas."

Non là non je comprenais pas. Je sais bien que je ne connaissais pas Astrid par coeur comme une amie proche mais là elle m'étonnait d'avoir fait ça. A part si la distance c'était Tokyo/Paris je voyais pas le problème surtout qu'elle bougeait beaucoup. "Si j'avais fais comme toi, on serait pas ici à discuter. Je sais pas moi va chez lui, fais lui la surprise , embrasse le comme dans les films et finissez ce que vous avez commencé y'a des années." Ca me rappelait Paris et la manière dont j'avais gentiment obligé Julian à me parler franchement et tout ce qui s'était passé ensuite, en y repensant le pauvre avait une patience d'ange avec moi.
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Re: L'amitié double les joies, réduit de moitié les peines * Alex
Mar 5 Mai 2020 - 3:55
L’entente entre les acteurs, l’alchimie, c’était ce qui faisait parfois qu’un film fonctionne. Mais quand cette alchimie manquait, le film était très rarement un succès, à l’exception des cinquante nuances de Grey. Quand elle manquait, le script semblait fade, l’œuvre sans saveur et finalement, personne n’était réellement satisfait du travail effectué. Heureusement pour Astrid, l’adaptation de son livre pour le cinéma avait évité cet écueil. Parce que les deux acteurs en tête d’affiche avaient eut une alchimie réelle à l’écran qui avait porté l’œuvre et l’histoire d’amour qu’ils étaient supposés incarner. Cela avait été parfait. La demoiselle n’aurait pas put être plus heureuse de la tournure des évènements, vraiment. Son film avait marché, elle en était ravie. Mais elle le devait tant à son histoire en elle-même, évidemment, qu’au talent des comédiens engagés sur le projet et dont l’une d’elle profitait précisément de ce brunch en compagnie de l’autrice. Une comédienne qui était, aujourd’hui, devenue une amie pour Astrid. Et qui, comme toutes amies, avait ses problèmes… mais aussi ses conseils à donner.

De fil en aiguille la conversation évolue et la demoiselle se retrouve à évoquer sa relation particulière avec Gabriel sans le nommer, exposant ses ennuis à l’anglaise en recueillant les conseils de cette dernière. Enfin. Principalement ses incompréhensions, comme elle s’étonne qu’Astrid mentionne un potentiel mariage, se demandant ce qu’ils avaient tous avec ça, parce que le mariage ce n’était que des ennuis. Mais comment penser que Gabriel pourrait ne pas vouloir tôt ou tard épouser Enora ?

«- Parce qu’on a parlé mariage, nous aussi.» confesse-t-elle. «C’était un délire, une connerie, mais on avait promit que l’on se marierait. Du coup, j’me doute qu’il n’est pas fermé à l’idée. Et puis… il est joaillier, il passe sa vie à faire des bagues de fiançailles et des alliances, ça doit bien donner envie à un moment. Mais je sais pas, on en parle jamais. En fait, on ne parle jamais de sa copine ou de ce qui y est lié, tout court. Ça me va comme ça !» assure la demoiselle.

Alex semble tenir une pépite entre ses mains. Elle réagit rapidement, évidement, ne manquant pas de faire savoir qu’avec Julian, ils n’étaient jamais partis en vacances et qu’ils n’avaient jamais manqués de coucher ensemble pendant les débuts de leurs relations. Ce que Gabriel et Astrid avaient, effectivement, déjà fait pour leur part.

«- Oui seulement, nous nous étions tous les deux célibataires quand nous nous sommes connus. S’il avait déjà été avec sa copine, tout ça ne se serait pas passé, on aurait été dans la même situation que Julian et toi...» commence la demoiselle. «Mais oui… J’avais 22 ans, il en avait déjà 31 et je… je sais pas, j’ai pensé que s’il disait que ce n’était pas possible, c’est qu’il n’en avait pas envie. Que je n’étais qu’une amourette de vacances sans plus et que voilà. C’est débile mais j’allais pas ramper à le supplier de rester avec moi, alors que je… que je ne savais pas ce qu’il voulait, ce qu’il pensait… Tout semblait si bien fonctionner entre nous. Ça m’a mit un stop direct. J’étais tellement sonnée, dans le fond...»

La demoiselle soupire. Tout ça était tellement compliqué. Et elle sourit à la proposition d’Alex, digne d’un film mais malheureusement impossible. Elle ne pouvait pas débarquer comme ça, annoncer ses sentiments à Gabriel et attendre qu’Enora disparaisse comme par magie ! Si seulement...

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Re: L'amitié double les joies, réduit de moitié les peines * Alex
Mer 13 Mai 2020 - 13:53
J'allais de surprises en surprises avec ce que me racontait Astrid. Et c'était pas forcément de bonnes surprises. Son histoire semblait être vraiment très compliquée. Je n'aurais pas pu vivre un truc comme ça. "Parler mariage...c'est quand même un sujet important." Mais peut être que là j'étais un peu hypocrite car nous avions parlé plusieurs fois d'enfants avec Julian, jamais dans l'idée d'êtres parents nous mais avec mes problèmes de santé c'était un sujet qui était arrivé vite sur la table. "Oh sympa le métier qu'il fait, tu pourrais avoir de supers bijoux." C'était un métier original mais qui devait être génial à faire. Partir de rien et créer était toujours quelque chose qui me fascinait. Je souris sans rien dire mais finalement ils étaient tous les deux dans la création c'était marrant. Par contre qu'il ne parle jamais de sa copine là c'était bizarre. Même quand Julian n'était pas trop heureux dans son mariage il parlait de sa femme car elle était là,il ne racontait pas leur quotidien bien sur, mais des fois il l'évoquait. Je comprenais qu'Astrid soit contente de pas en parler, j'aimais pas du tout quand Julian parlait de sa femme. C'était une connasse jalouse et je supportais pas ça.

Entre deux phrases de discussion je me concentrais aussi sur mon assiette. C'était tellement bon que je voulais goûter un peu de tout. Je risquais d'être malade mais pas grave, j'assumerais. J'étais off de tournage alors je pouvais me faire un peu plaisir avant de retrouver la routine de la préparation pour un rôle. " Vous avez un belle différence d'âge, je comprends qu'à 22 ans on pense que celui de 30 a raison." C'était quand même une situation bien compliquée et non c'était pas pour moi. Je pense que j'aurais volé dans les plumes depuis longtemps. D'ailleurs je pense que même si Julian n'avait pas divorcé je serais allée lui parler. J'aimais les choses claires, ma vie avait été trop chaotique à une époque pour en plus en rajouter avec les sentiments. "J'espère que ça s'arrangera pour toi, car franchement être amoureuse dans la vraie vie c'est génial."

J'exagérais pas du tout. Bien sûr tout n'était pas simple surtout avec la distance et nos caractères pas franchement simples mais tout ça c'était rien comparé à nos moments à deux. Voir même à trois ou quatre si je rajoutais Oscar et Jack nos fidèles compagnons à poil et à plume. "Les hommes....on les aime, on les déteste et tout ça dans la même heure parfois. Mais je t'avoue que maintenant je vois pas ma vie sans Julian." Je crois que c'était la première fois que je disais ça à quelqu'un. Mes sœurs savaient que j'étais en couple et que j'étais heureuse mais pas que j'étais vraiment amoureuse. C'était quelque chose que je voulais garder pour moi, mais face à Astrid ça aurait été bête car elle savait ce qu'il en était entre lui et moi.
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Re: L'amitié double les joies, réduit de moitié les peines * Alex
Jeu 14 Mai 2020 - 0:55
Le fait qu’Astrid et Gabriel aient parlé mariage dès le jour de leur rencontre avait de quoi surprendre, mais c’était ce qui était arrivé, après tout. Ils en avaient parlé dès le premier jour, dès la première heure en fait. Tout était parti d’une plaisanterie parce que l’homme lui avait prêté le volant de sa voiture, tout simplement. C’était parti de rien du tout, mais c’était venu quand-même. Ils avaient promis. Ils avaient promit de le faire un jour, là, en se rencontrant par hasard un bel après-midi du mois d’Août. Et se marier, ils l’avaient plus ou moins fait l’année suivante, dans une chambre de Los Angeles, rien que tous les deux, s’échangeant leurs vœux. Pour le meilleur et pour la blague, avant que la réalité ne les sépare.

«- Il paraît oui… Pour nous c’était une blague.» Astrid hausse les épaules. «On ne devait pas être très sérieux ce jour-là… Mais bon. C’était notre promesse.» elle hausse les épaules. «Faut croire que nous n’étions pas destinés à la tenir...»

Ils l’avaient tenus, mais pas vraiment non plus. La jeune femme ne pouvait pas considérer avoir réellement épousé Gabriel. Elle aurait sûrement dût. Mais pour le résultat qu’ils avaient connus, quand il avait décidé de mettre un terme soudain à ce qu’ils vivaient, sans discuter d’une solution alternative… Astrid garde ses réflexions pour elle, riant comme Alex remarque qu’avec un tel métier, elle pourrait avoir de supers bijoux. Mais pour cela, la demoiselle n’avait pas à se plaindre.

«- J’avoue que ça fait de beaux cadeaux d’anniversaire et de noël.» rit la demoiselle.

Et Gabriel étant talentueux, c’était d’autant plus agréable d’avoir droit à ce genre de petites attentions. Il était doué. Vraiment doué. Il avait de l’or entre ses doigts et il méritait d’être bien plus connu. Chaque fois que la demoiselle portait ses  créations sur elle, postant une photo sur son instagram, elle le créditait toujours, en espérant que cela lui ramènerait toujours un peu plus de notoriété.

«- C’est pas tant son âge c’est juste que… je veux dire… c’était catégorique. Et s’il ne voulait pas que nous tentions, s’il ne voulait pas faire l’effort, qui étais-je pour l’y forcer, pour réclamer qu’il change d’avis, qu’il me reprenne ?» remarque Astrid.

Pourtant la vérité était belle et bien là : elle avait laissé Gabriel lui échapper, elle l’avait laissé filé, elle ne l’avait pas retenu. Tout ça parce qu’elle pensait ne pas pouvoir le faire, parce qu’elle n’allait pas le supplier s’il avait prit sa décision. Si seulement elle avait sût les tourments qui agitaient le cœur de Gabriel alors, la demoiselle aurait évidemment réagit autrement. Mais il l’avait laissé dans l’ignorance de certaines choses. Et cette ignorance avait provoquée leur chute. Tout simplement.

«- Je l’espère aussi...» elle esquisse un sourire. «Sinon je deviendrai une vieille grand-mère à chats !»

Les aimer ou les détester et cela dans la même heure parfois, Alex était loin d‘avoir tord. Loin de là. Elle avait parfaitement raison, les hommes étaient un mystère pour elles, les femmes. Un mystère qu’elles avaient du mal à saisir et qui provoquait de vraies crises de folie chez elles parfois. Des mystères capables de les faire sortir de leurs gonds mais dont elles étaient aussi, bien souvent, relativement dépendante.

«- Ah ça… à qui le dis-tu !» soupire la demoiselle. «T’as de la chance, Julian est plutôt facile à vivre dans l’ensemble, non ?»

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