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 Katarina * Les bons voisins font les bonnes épiceries

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Astrid Morel
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Katarina * Les bons voisins font les bonnes épiceries
Mar 11 Jan 2022 - 18:18
Les bons voisins font les bonnes épiceries

En quittant le salon de thé dans lequel elle a échoué ce mardi afin de poursuivre l’écriture de son roman, Astrid dégaine son téléphone portable en marchant jusqu’à son véhicule, envoyant un rapide message à Gabriel, lequel doit encore être à la bijouterie, de ces heures. Avant de rentrer, elle allait passer faire quelques courses, histoire de remplir le frigo désespérément vide depuis des jours, qui les avait conduit à faire plusieurs commandes pour se sustenter ces derniers jours. Le jeune homme désirait-il, alors, qu’elle achète des choses en particuliers ? C’est ce que la blonde tente de savoir, en prenant la direction du centre commercial le plus proche dans lequel elle entre bientôt, caddie dans une main, téléphone dans l’autre.

”- D’accord. Quoi d’autre ? Y’a un monde fou j’te jure… Tu vas réussir à rentrer à la maison avant moi si ça se trouve !” assure la demoiselle, son regard se perdant une seconde sur le monde agglutiné à la caisse. ”Ouai. T’inquiètes. Ok. Rien d’autre ? Ok, bah je me dépêche et je rentre. Ouai, préviens moi quand tu pars de la bijouterie.”

Enfin, au bout de longues minutes de courses et d’un trajet en voiture dans la folie Hambourgeoise, la blonde regagne la villa dans le garage de laquelle elle se stationne bientôt, vidant le coffre et les sacs de course qu’elle range soigneusement avant de se lancer dans la préparation du dîner, ses sourcils se fronçant en ouvrant le placard à épice, cherchant énergiquement le curry. Il n’y en avait plus ? La demoiselle pousse un soupir. Elle n’en a pas repris ce soir. Arrêtant alors sa préparation, la jeune femme attrape son manteau qu’elle enfile sur ses épaules, pour sortir de nouveau. Direction la maison des Müller, ses voisins, à la porte desquels elle toque bientôt en espérant voir le visage de Kat, avec qui elle a déjà discuté plusieurs fois, qu’elle apprécie. Et dont le faciès se découpe bientôt dans l’encadrement de la porte.

”- Salut ! J’suis désolé de te déranger… T’aurais du curry ? Je suis une vraie nouille, j’ai oublié d’en acheter en faisant les courses tantôt ! Si tu peux, genre, me sauver la vie !” annonce-t-elle, sans exagération aucune, bien sûr.


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Re: Katarina * Les bons voisins font les bonnes épiceries
Ven 14 Jan 2022 - 16:56
Les bons voisins font
les bonnes épiceries

Katarina n’était pas fière d’atteindre sa trente-et-unième année et de ne pas même avoir son propre chez elle. Oh, elle en avait eu, des appartements. Ils n’avaient jamais été très grands, ni même flambants neufs ou de haut standing, mais elle était toujours parvenue à en faire son coin à elle, l’endroit où elle se sentait vraiment bien. Sans l’état catastrophique de ses finances, elle aurait très probablement gardé son T2 à la décoration moderne et proche de toutes les commodités. Elle aurait continué de profiter de la proximité des bars et de sa totale indépendance pour rentrer plus tard que de raison et pas nécessairement seule. Seulement, maintenant qu’elle créchait chez son frère, amener un inconnu chez lui était autrement plus compliqué et lui valait un interrogatoire à chaque fois qu’elle rentrait après lui. Aussi, il était évident que, si elle avait pu faire autrement que de dépendre de quelqu’un, Katarina l’aurait fait.

Malheureusement, sans le renouvellement de son dernier contrat de travail en date, au théâtre Thalia, son compte en banque n’était plus irrigué et payer un loyer devenait rapidement une charge insurmontable, sans parler de toutes les autres dépenses qui s’en suivaient. Pour une fois, Katarina avait agi sagement : ses cartons emballés avaient trouvé une place dans le garage de la maison familiale et ses valises l'avaient suivies jusqu'au pas de la porte de la maison d'Alrik où elle s'était invitée. Presque malgré lui, Alrik lui avait cédé son bureau pour en faire sa nouvelle chambre. Assurément malgré lui, sa sœur s'était petit à petit appropriée les autres pièces de la maison : un élément de décoration dans le couloir, ses senteurs favorites diffusées dans le salon, ses nombreux manteaux dans la penderie de l’entrée... Il allait sans dire que la demeure du policier s'était transformée au fil des semaines et que les changements n'étaient pas prêts de se terminer tant que Katarina serait dans les parages.

Malgré toutes les touches qu'elle avait pu y apporter, Katarina ne se sentait pas pleinement chez elle dans ce lieu qu'elle continuait d'identifier comme étant chez @Alrik Müller. Comment le pourrait-elle alors même qu’elle avait frappé à sa porte pour s'y installer sans même le consulter au préalable, qu’elle se faisait engueuler comme une gosse à chaque fois qu’elle ne rangeait pas quelque chose, ou qu’elle voyait toute la colère dans les yeux de son frère quand sa maladresse l’amenait à jeter son verre préféré à la poubelle ?

Cohabiter, même avec son frère, pouvait parfois s'avérer plus difficile que ce que l'on s'imagine. À l'instant même où Katarina excella dans sa maladresse, elle sut que cette soirée serait particulièrement pénible. Le miroir qu'elle tenait précédemment dans ses deux mains gauches pour l'accrocher au pan de mur du salon avait chu et entraîné avec lui les deux photophores favoris d'Alrik posés sur le meuble TV. Outre le fait que ces photophores figuraient au titre des rares éléments de décoration possédés par le policier, ils étaient surtout un souvenir de voyage d'Ugo, leur grand frère. Étaient. Le passé s'imposait au vu des débris qui jonchaient désormais le sol.

Dans sa déferlante de gros mots qui avaient succédés à sa maladresse, Kat n'avait qu'à peine entendue la sonnette de la porte d'entrée. Paniquée, elle essaya de cacher les débris sous le meuble, tout en priant pour qu'Ugo ne soit pas l'invité surprise du soir. Décevoir un de ses frères était désolant ; Katarina préférait ne pas savoir ce que c'était que d'en décevoir deux à la fois.

Elle se rendit le plus rapidement possible à l'entrée pour que son absence de totale réactivité ne soit pas jugée suspecte, avant d'ouvrir la porte de son plus grand sourire. Celui-ci se mua en un sourire bien plus sincère, après qu'elle eut soupiré de soulagement, en constatant Astrid. Sa voisine, qu'elle avait croisé à de suffisantes reprises pour la ranger parmi les gens sympathiques.

 « Salut ! », l'accueillit Kat. « Du curry ? », réfléchit-elle juste après, alors qu'un sourire victorieux prenait possession de ses lippes. « Je peux peut-être te sauver la vie, si tu acceptes de sauver la mienne ! Viens. »

Sans trop laisser le choix à Astrid, Katarina l'entraîna à sa suite dans le salon pour lui dévoiler son malheur. À genoux à côté du meuble TV, elle sortit les morceaux des photophores de leur cachette, avant d'attraper le miroir miraculé pour le mettre sur la table basse.

« Je viens d'échapper à sept ans de malheur en ne cassant pas le miroir. Mais Alrik me condamnera peut-être à une peine double s'il voit que j'ai cassé ses photophores. », expliqua-t-elle, une moue sur le visage. « Tu saurais m'aider à les recoller ? », lui demanda-t-elle finalement en la suppliant du regard. « Comme tu peux t'en douter, j'ai tendance à être une catastrophe ambulante. »


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Re: Katarina * Les bons voisins font les bonnes épiceries
Ven 21 Jan 2022 - 19:40
Les bons voisins font les bonnes épiceries

L’avantage de bien s’entendre avec ses voisins, c’est de pouvoir les appeler à la rescousse quand le besoin s’en fait sentir. A condition bien sûr de leur renvoyer l’ascenseur la fois suivante. Comme dans les relations amicales - et certaines relations de voisinage peuvent en être, c’est vrai - c’est une question, un peu, de donnant-donnant. Une question d’équilibre. Cela ne fonctionne pas si c’est toujours la même personne qui sollicite l’autre, toujours la même personne qui a besoin de la seconde. Sans cela, la relation s’ébranle, s’écroule. Si Astrid déboule donc chez son voisin en espérant voir la soeur de ce dernier, elle compte bien assurer ces derniers qu’ils ne doivent pas hésiter à l’appeler à leur tour s’ils viennent à avoir besoin d’aide. Ce qui, peut-être, arriverait plus vite que prévu.

Comme Katarina ouvre la porte, cette dernière semble encore un peu perturbée et Astrid imagine rapidement qu’il a dû se passer quelque chose juste avant qu’elle n’arrive. Quelque chose, mais elle ignore bien quoi, naturellement. Un doute que cependant la trentenaire ne manque pas de confirmer rapidement comme, répétant les mots d’Astrid, elle assure qu’elle peut lui sauver la vie, à la condition que l’autrice en fasse de même, offrant ainsi d’ores et déjà à la demoiselle une occasion de renvoyer ce fameux ascenseur de l’équilibre des relations humaines.

”- Te sauver la vie ?”

Sont-elles donc deux demoiselles en détresse du côté de finkenwerder ce soir ? Il semblerait. Et la blonde, sans encore savoir de quoi il s’agit, de quoi il retourne, s’empresse de suivre Katarina, pénétrant alors pour la première fois dans cette maison où elle n’a jamais mis les pieds encore. Traversant l’entrée, elles arrivent bien vite dans un salon, se dirigeant vers le meuble de la télévision à côté duquel Katarina révèle la nature de son besoin d’aide. Une casse sérieuse d’un objet pour le moins fragile.

”- Ah oui !” réagit la blonde.

Au moins, dans l’histoire, la brune a échappé à sept ans de malheur. Son frère, cependant, pourrait bien la condamner tout de même pour avoir cassé ces photophores qui devaient orner le meuble. Autant dire que seule une activité puzzle pourrait, à ce niveau, peut-être faire quelque chose. Si toutes les pièces parvenaient à s’imbriquer. Ce qui n’était pas forcément dit. Après quoi, seule la super glue pourrait leur venir en aide.

”- Disons que je n’ai pas fait de puzzle depuis des années mais s’il s’agit d’une question de vie ou de mort, je veux bien essayer !” assure la demoiselle. ”Peut-être que les sept ans de malheurs étaient préférables quand-même, s’il s’agit d’une double-peine !” remarque-t-elle. ”On va essayer de recoller tout ça… T’as de la glue ou tu veux que j’aille en chercher ?” demande encore la blonde. ”Il y tient tant que ça à ces trucs ? Il les regarde souvent ?” poursuit-elle. ”Cela m’ennuierait beaucoup de voir un flic débarquer à ma porte pour mauvais recolage de photophore !” elle rit. ”Quelle idée aussi de laisser une miss catastrophe seule avec des objets fragiles sans défense ! Erreur de débutant ça !” elle rit encore. ”Depuis que Gabriel m’a ramené Plume, je me méfie maintenant !”


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Re: Katarina * Les bons voisins font les bonnes épiceries
Lun 7 Fév 2022 - 18:14
Les bons voisins font
les bonnes épiceries

Une vie pour une vie. C’est ce qui se jouait, ce soir, du côté de Finkenwerder. Astrid avait toqué chez Katarina pour qu’elle lui sauve la vie, et la tendance s’était inversée lorsque Katarina avait expliqué avoir elle-même besoin de ce même service. En effet, si Alrik découvrait ses photophores dans l’état dans lequel ils étaient par suite de leur chute, il tiendrait Katarina pour responsable. Il lui ferait son même air mécontent que lorsqu’elle laisse trainer ses chaussures dans l’entrée, son pull sur le canapé, ou sa tasse sale dans l’évier. Il hausserait peut-être même la voix en mettant sa sœur face à la réalité, en lui disant qu’elle était une catastrophe ambulante. Petits, déjà, cela leur avait valu quelques désaccords. La brunette se souvenait encore de la fois où elle avait fait tomber le gâteau d’anniversaire d’Alrik, confectionné par leur grand-mère, alors qu’elle le portait jusqu’à la table où il était entassé avec tous ses camarades de classe. Oh oui, elle se souvenait de la déception dans le regard de son frère, et de la voix à l’époque encore fluette avec laquelle il avait dit : « je savais que j’aurais pas dû t’inviter ». Ce n’étaient alors que des paroles d’enfant, mais les conséquences en étaient moins graves qu’aujourd’hui. Arrivé à l’âge adulte, les mots prenaient une autre dimension, et une phrase pouvait marquer un esprit à long terme. Ce que redoutait la jeune trentenaire, en plus de faire de la peine à son frère, était d’entendre son regret de lui avoir ouvert la porte un soir de décembre.

Rancunière comme elle était, il y avait fort à parier que, dans un tel cas, Katarina irait faire sa valise sans se poser de question. Elle passerait la porte dans le sens inverse d’il y a quelques semaines. Dehors, dans le froid d’Hambourg, elle se serait alors retrouvée face à une triste réalité : où irait-elle, désormais ? Squatter le canapé des amis était amusant, mais pour une nuit ou deux seulement. Quant à l’idée de passer la porte de la maison familiale, elle était tout bonnement dérangeante. Malgré l’affection évidente qu’elle portait à ses parents, en dépit de leurs lourdes erreurs et de leurs absences trop longues pour être pardonnées par des enfants, Katarina préférait éviter d’avoir à réaménager chez eux.

Aussi, ce qui se profilait à l’horizon était bel et bien une question de vie ou de mort. À tout le moins, c’en était une pour l’esprit de la trentenaire qui ne faisait jamais dans la demi-mesure. Réparer ses photophores la prémunissait de l’errance et lui promettait de dormir sous un toit plutôt qu’au-dessous d’un pont. Pour cette raison, elle se hâta de faire entrer Astrid et de la mener jusqu’au lieu de ses bêtises, lui dévoilant les deux photophores en morceaux. La réaction de la blonde était au moins aussi inquiétante que celle qu’elle craignait. En effet, si Astrid jugeait la situation catastrophique, Alrik la percevrait comme extrêmement catastrophique.

La bouche déformée par une grimace face aux objets cassés, Katarina échappa un bref soupir en repensant aux sept années de malheur dont elle venait de se féliciter d’avoir échappé. Quand elle parlait de double peine, une fois encore, sa tendance à être tout feu tout flamme le pensait. Il suffisait que son grand frère n’ait pas passé une très bonne journée pour qu’il se ferme dans sa coquille de grincheux qu’il s’était façonné au fil des quatre dernières années, pour que la soirée ne devienne réellement catastrophique. Un Alrik en colère de niveau 1 donnait une Katarina énervée de niveau 3. Oui, tout était au moins multiplié par trois quand Katarina avait à gérer des émotions vives.

« Mais si tu ne m’aides pas, je vais réellement avoir à subir cette double peine. »

De ses yeux implorants, Katarina finit de convaincre Astrid de l’aider. Ce ne fut qu’alors qu’elle lui demanda s’ils avaient de la glue qu’elle se redressa en frappant dans ses mains. Elle accédait déjà à une première victoire. Vu sous l’angle optimiste, elle serait même allée jusqu’à dire qu’elle n’avait jamais été aussi près de réparer ses torts.

« Peut-être. Je vais voir. »

Pivotant sur ses pieds pour rejoindre la cuisine en quête de la glue, Katarina porta une oreille attentive à la voix d’Astrid qui lui venait depuis le salon. Alrik tenait-il tant que cela à ses photophores ? La réponse était somme toute évidente, sinon, jamais Katarina n’aurait paniqué pour si peu. À vrai dire, s’ils avaient été à elle, elle aurait poursuivi ses précédentes actions avant de ramasser les débris pour les jeter à la poubelle. Ni plus, ni moins. Malheureusement pour elle, il avait fallu que sa maladresse frappe des affaires qui n’étaient pas à elle – rien de bien étonnant, en réalité, dès lors qu’elle vivait dans un environnement composé à 90% des affaires du policier.

« Notre grand frère les a ramenés d’une de ses excursions dans je ne sais plus quel pays. », expliqua-t-elle en passant une tête dans le frigo, à la recherche d’un tube possiblement ouvert. « Il y tient sans doute moins que l’hideux poisson sur le meuble télé, mais je sais qu’il y tient beaucoup. Et si je peux m’éviter le mécontentement de deux grands frères, crois-moi, je me l’évite ! »

Le petit tube de glue trouvé, Katarina s’en saisit. À ce même moment, son regard s’arrêta sur la bouteille de Tequila qui était conservée au frais et l’envie de faire des Tequila Sunrise s’empara d’elle. Agissant par priorité, elle rejoignit Astrid pour lui donner la glue, en exagérant chacun de ses pas, comme si des obstacles se trouvaient sur son chemin, et en tenant le petit tube au creux de ses mains comme s’il s’agissait d’un objet précieux.

« La catastrophe ambulante est chargée d’une mission de la plus haute importance. », dit-elle en s’abaissant finalement vers Astrid pour dévoiler le tube de glue et qu’elle puisse s’en saisir. « Mais je saurais m’en souvenir s’il remarque que ses photophores ne sont plus en aussi bonne forme qu’avant : je lui dirais qu’il a commis une erreur de débutant en me laissant seule avec des objets sans défense. Je lui dirais peut-être même que tu as toi-même reconnu que c’était une erreur de débutant. Il appréciera, j’en suis sûre. »

Sans réellement savoir pourquoi les deux voisins ne s’appréciaient guère, Katarina savait à tout le moins qu’Alrik n’était pas le fan numéro un d’Astrid. Il allait sans dire qu’il prendrait d’autant plus mal la remarque. La glue donnée à la blonde, Katarina retourna à la cuisine dans l’optique de préparer des Tequila Sunrise, alors que sa voisine parlait désormais d’une certaine Plume.

« Plume ? C’est qui, ça ? Un chien ? Un chat ? Un oiseau ? Une souris ? Ou bien est-ce que c’est quelque chose qui doit rester dans la sphère de l’intimité et du privé, en lien avec Gabriel ? », s’enquit-elle en échappant un rire, tout en sortant tout le nécessaire à la confection des cocktails. « Plutôt chips ou gâteaux apéro ? Crois-le, ou non, j’ai dû faire des pieds et des mains pour qu’Alrik accepte d’en acheter. Môsieur fait attention à sa ligne, tu comprends. », s’entendit-elle dire dans un rire, alors qu’elle laissait à mieux armer qu’elle le soin de réparer ses désastres. « Tu as peut-être le même à la maison, remarque ? Avec sa Plume. », demanda-t-elle en s’esclaffant, alors qu’elle jetait un coup d’œil à la blonde qu’elle gardait en visuel depuis sa place autour du plan de travail.


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Re: Katarina * Les bons voisins font les bonnes épiceries
Mar 8 Fév 2022 - 0:01
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Si elle peut sauver la vie de Katarina, en échange d’un peu de curry, la jolie blonde ne se fera pas prier. Encore faut-il bien sûr qu’elle ait les moyens de venir en aide à sa voisine. Quelle est donc alors l’urgence qui agite tant celle-ci ? La demoiselle n’en sait rien, comme la brune l’entraîne dans la maison rapidement, lui faisant traverser le hall d’entrée pour la mener jusqu’au lieu du crime où gisent quelques morceaux de photophore brisés ne laissant guère de doutes sur les intentions de la trentenaire. Réparer tout ça, avant que son frère ne revienne. Avant qu’il ne se rende compte de ce qu’elle a fait. Plus facile à dire qu’à faire. Il s’agit d’un vrai puzzle à remonter et Astrid doute qu’elles puissent lui rendre un aspect comme neuf, comme si rien n’était arrivé. Il est plus que probable que son voisin se rende compte que quelque chose s’est passé. Finalement, Katarina aurait donc peut-être pris un peu moins de risques si elle avait brisé le miroir plutôt que les photophores. Ici, elle risquait, disait-elle, une double peine. Et Astrid préférait ne pas être à sa place si cela arrivait. Si, seulement, cela arrivait. Elles allaient toutefois éviter d’en arriver là, si elles le pouvaient.

”- Je ne vais pas te laisser tomber, ne t’en fais pas. J’aurais mauvaise conscience en mangeant mon curry, après !” tente de plaisanter la blonde.

Avec un peu de chance, de la super glue serait suffisante pour réparer les dégâts. Si Alrik n’était pas trop regardant, s’il n'observe pas trop les photophores, pas de trop prêt, elles avaient peut-être un espoir que la réparation passe inaperçue. A quel point tenait-il à tout ça ? Ce n’était pour la plupart des gens que des éléments de décorations. Mais qu’en était-il pour Alrik, qu’elle n’imaginait pas vraiment avoir lui-même acheté ces choses ? Elles avaient une chance qu’il ne tienne pas particulièrement à ces choses. Comme elles avaient une chance, au contraire, que ce soit très important aux yeux du flic. Il fallait, évidemment, que la deuxième option soit la bonne.

”- Aïe !”

Concrètement, les choses ne tournaient pas à leur avantage, si ces photophores étaient un souvenir de voyage de leur grand frère. Le flic devait y tenir un tant soit peu, augmentant leurs risques qu’il se rende compte de la supercherie, quand bien-même elles pourraient être les plus précautionneuses sur monde dans leurs travaux de réparations. Pire encore, il ne s’agissait pas seulement de duper le grand frère de Katarina. Il s’agissait de duper ses deux frères. Quand Ugo reviendrait à Hambourg, il pourrait lui aussi se rendre compte que les photophores avaient été brisés, qui sait.

”- Et par hasard, il n’aurait pas eu la bonne idée de t’offrir les mêmes pour permettre de faire un échange ?” remarque la blonde, en terminant de ramasser les débris au sol. ”On devrait se mettre sur la table pour trier les morceaux ! Tu as trouvé la colle ?” s’inquiète-t-elle en mettant ses mots à exécution, posant son bazar sur le plan de travail.

Bon, elles n’avaient plus qu’à… essayer de retrouver quel morceau allait avec quel autre, tout simplement. Plus facile à dire qu’à faire, évidemment. La blonde se lance quand même dans la tâche, essayant de faire deux petits tas distincts. Une tâche qui risquait d’être un peu longue. Elles auraient bien de la chance si Alrik ne les surprenait pas en flagrant délit. Beaucoup de chance si leur plan fonctionnait. Mais elles ne perdaient rien à essayer.

Comme Katarina revient vers elle en exagérant ses pas, trouvant le moyen de plaisanter dans cette situation, Astrid éclate de rire en voyant celle-ci s’incliner pour lui tendre le tube de super glue. Au moins, si elles devaient se faire tuer par Alrik, elles auraient bien rit avant. Cette affaire de puzzle pouvait même être amusante. Plus amusante qu’un sauvetage de curry.

”- De la plus haute importance en effet ” acquiesce-t-elle.

Sans glue, elles n'iront pas loin. Mais puisqu’elles en avaient un tube, elles pouvaient espérer faire des miracles, pour peu qu’elles soient consciencieuses pendant leur ouvrage. Malheureusement pour elles, Astrid n’était pas vraiment manuelle, aussi artiste soit-elle. Pour toutes ces choses là, un peu minutieuses, cependant, Gabriel se débrouillait bien mieux qu’elle-même. Il avait de l’entraînement, lui, de par son travail, naturellement. Il était habitué à devoir faire attention, à être prudent, délicat. Elles devraient prendre exemple sur lui.

”- Bon… tout ce qu’on a à faire, c’est trier tout ça et ensuite… On aura plus qu’à coller tout ça pour t’éviter… au moins quatorze ans de malheurs, si ce n’est pas plus !”

Et si elles n’y parvenaient pas ? Si elles laissaient des traces sur leur ouvrage ? La jeune femme ose espérer que ce ne sera pas le cas, mais la petite réplique de la demoiselle évoquant son frère et ce qu’il penserait des propos de sa voisine font naître un nouveau sourire sur le visage de la jeune femme. Nul doute qu'effectivement, son voisin ne serait pas ravi d’apprendre cela. Elle ne savait pas pourquoi, l’homme ne l’appréciait pas vraiment.

”- Oh je suis certaine, en effet, que ton frère sera vraiment ravi de savoir que j'étais d’accord avec ça. Encore plus ravi, à vrai dire, de savoir que je suis même à l’origine de ce propos.” acquiesce-t-elle.

Comme elle commence son travail, laissant Katarina retourner à la cuisine pour elle ne sait trop quelle raison, la blonde lève un sourcil face à l’interrogation de son interlocutrice au sujet de Plume, comme cette dernière laisse entendre que l’animal pourrait être en réalité un nom lié à l’intime, au privé. Et elle esquisse finalement un sourire.

”- Non, Plume c’est le gros truc plein de poils qui fait des trous dans le jardin de la villa, tu vois ?” demande-t-elle, toute à sa tâche, avant de rire un peu plus encore. ”Gâteau apéros. Avec tout le sport qu’il fait dans son boulot, il a décidé de rester aux légumes vapeurs et viande blanche alors ? Chelou ton frère !” assure la blonde. ”Gabriel ? On passe notre vie à commander des plats en livraison parce qu’on a pas forcément le temps d’aller faire des courses, ou qu’on oublie… Quand on est lancé dans nos créations, aussi bien l’un que l’autre… On ne voit pas toujours le temps qui passe. Je ne compte plus le nombre de cartons de pizzas et autres livreurs qui traînent dans le garage, au niveau des poubelles.” elle rit. ”Sa seule lubie, c’est de ne pas aimer le chocolat ! Mais c’est parce qu’il a fait une indigestion étant plus jeune, ce gros malin !”


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Re: Katarina * Les bons voisins font les bonnes épiceries
Mer 9 Mar 2022 - 10:10
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Quatre ans auparavant, Ugo était revenu d’une contrée suffisamment lointaine pour que Katarina ne sache pas la placer sur le globe, avec quatre photophores dans sa minuscule valise. Deux pour Alrik, deux pour Katarina. De couleur sombre pour son frère, des pastels pour sa sœur. Ces petits objets en verre, faciles à transporter, étaient l’œuvre d’un artisan local qui les avait soufflés lui-même. Voilà tout ce dont Katarina se souvenait à propos de ces photophores, dont les seuls vestiges étaient ceux qui trônaient jusque-là dans le meuble TV d’Alrik. Cassait-elle toujours les objets ? Sans dire toujours, elle en cassait relativement souvent et sa bourde de ce soir était loin d'être un cas isolé. Aussi, ce fut bien une grimace qui déforma son visage lorsque sa voisine lui suggéra d’échanger les siens avec ceux du policier.

« Disons que… », se montra-t-elle hésitante. « Les miens étaient différents. Ils étaient dans les tons orangés, pastels. Oui, étaient. », répéta-t-elle pour insister sur le passé, sans se départir de sa grimace.

Si elle ne pouvait plus dire, aujourd'hui, dans quelles circonstances ses propres photophores avaient péri, elle savait que la faute lui était imputable. Peut-être les avait-elle fait choir en jetant maladroitement une veste plutôt que de la ranger. Ou bien était-ce en perdant l'équilibre après une soirée qui s'était voulue trop arrosée. Peu importaient les détails lorsque le résultat était le même : aussi bonne que fut la proposition d'Astrid, elle était irréalisable. Aussi, les deux voisines – Astrid, essentiellement – n'avaient d'autre choix que de parvenir à recoller les plus gros morceaux pour reformer les objets et leur redonner un semblant de leur aspect d'origine. Glue en main, Katarina revint victorieuse vers Astrid pour la lui donner. Le chantier qui s'étalait déjà devant elle, avec ces débris qui, peu à peu, trouvaient à être organisés, la fit froncer les sourcils. Parviendraient-elles à recoller les morceaux avant l'arrivée d'Alrik ? Un bref coup d'œil à l'horloge accrochée au mur fit espérer une réponse positive à Katarina.

« Si tu ne parviens pas à m'aider, je partage mes quatorze ans de malheur avec toi. Attention Astrid, attention ! », la mit en garde Kat.

Trouvant le moyen de s'amuser alors même que les circonstances ne s'y prêtaient pas tellement et que Katarina rendait Astrid prisonnière de ses bêtises, la brunette repartit en cuisine. À s'en fier à l'horloge, Alrik ne serait pas de retour avant, au mieux, une demie heure. De quoi leur laisser le temps d'assembler les pièces, de les coller entre elles, et de remettre les photophores derrière la box du wifi pour qu'ils ne soient pas trop à vue. Mais aussi – et surtout – le temps pour Katarina de sortir les alcools et jus pour préparer Tequila Sunrise. Quitte à embarquer Astrid dans ses plans merdiques, autant lui offrir de quoi se désaltérer.

Alors que la blonde poursuivait son tri entre les différentes formes pour réussir ce qui ressemblait en tout point à un Puzzle 3D, Katarina se saisit du sirop, de la Tequila et du jus d’orange, avant d’attraper deux verres à soda. Il s’agissait, là encore, d’un domaine dans lequel Katarina n’excellait pas. Là où d’autres personnes se seraient munies d’un shaker gradué pour jouer les apprentis barman, Katarina faisait la mauvaise élève, à verser les liquides à vue d’œil, sans jamais se soucier des proportions. Pour autant, que ce soit par gentillesse ou par vérité, jamais aucun de ses amis ne s’étaient encore plaint de ses cocktails.

La spontanéité était sans doute l'un des traits de caractère qui caractérisait le mieux la jeune trentenaire. Sa propension à parler, quitte à aborder ce qui touchait à l'intime de la vie de ses interlocuteurs, pouvait parfois être étonnante, si ce n'est totalement déconcertante. Comme en cet instant, alors qu'elle finissait par pouffer de rire en imaginant un code caché derrière l'appellation de Plume. Bien vite, cependant, Astrid la ramena à une réalité bien moins délurée. Tout en versant ses préparations dans les deux grands verres à soda, Katarina retint son sourire qui aurait été bien plus grand si tel n'avait pas été le cas, tant l'amusement la saisissait, alors qu'elle acquiesçait de la tête.

« Plume, bien sûr. Cette Plume là. », ria-t-elle encore un peu avant de farfouiller dans les placards. « “Bien manger, c'est une hygiène de vie”. », réagit-elle d'une voix grave, imitant piètrement celle de son grand-frère.« Tu comprends, si tu te gaves de mauvaises choses, tu as beau faire du sport, ton corps en souffre quand même. »

Lançant un coup d'œil à la blonde, Katarina chercha à savoir si elle avait son approbation. Tout ceci n'étaient que les mots du policier, que Kat retranscrivait. Elle, elle se fichait bien de ce qui passait dans son assiette. En réalité, elle se satisfaisait de n'avoir qu'à mettre les pieds sous la table et n'était, dès lors, pas très regardante sur la composition de son assiette. Il fallait dire qu'en cuisine, Alrik se dévouait bien plus souvent que sa sœur. Sa gourmandise connue, en revanche, fut un brin jalouse du train de vie de Gabriel et Astrid et de leurs plats livrés.

« Vous voulez pas m'adopter ? », demanda-t-elle avec une petite moue, tout en apportant les deux verres sur la table basse, le paquet de gâteaux apéro sous le bras. « Oulah, attention. », ponctua-t-elle son atterrissage en posant délicatement un verre du côté d'Astrid, puis le sien, avant de s'installer à ses côtés et d'ouvrir le paquet de petits gâteaux salés. « Comment est-ce possible de ne pas aimer le chocolat ? », s'enquit-elle en piochant une mini-pizza. « En fait, tu as tous les avantages du couple, sans les inconvénients. Tu peux mettre tes pieds gelés sur lui, et il ne piquera même pas dans la boite de chocolats. La vie de rêve. », idéalisa bien vite la brunette. « Vous vous êtes rencontrés comment ? », demanda-t-elle finalement, juste après avoir trinqué avec Astrid et soufflé un “À ce sauvetage réciproque”, qui, pour l'heure, n'avait rien de bien réciproque, Katarina continuant de laisser Astrid se débrouiller seule dans son puzzle 3D.


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Astrid Morel
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Re: Katarina * Les bons voisins font les bonnes épiceries
Mer 9 Mar 2022 - 16:45
Les bons voisins font les bonnes épiceries

Evidemment, Katarina n’avait pas eu les mêmes photophores, alors que les siens étaient dans les tons orangés. Étaient, évidemment, comme elle le précise, laissant entendre que ceux-là aussi avaient péri sous l’effet de sa maladresse qu’Astrid qualifierait presque, maintenant, de légendaire, à la lumière de ces confessions. Inutile, donc, d’espérer s’en sortir par un simple échange de photophores. Elles allaient bel et bien devoir recoller tous les morceaux de ce puzzle et commencer par retrouver ces derniers, surtout. Ainsi qu’un bon tube de colle pour pouvoir solidifier tout ça. Autant dire qu’elles en avaient tout de même pour un bon petit moment et la blonde n’était pas certaine que Katarina puisse beaucoup l’aider dans cette entreprise. Il ne manquerait plus qu’elle sabote volontairement l'avancée des travaux et elles étaient foutues. Alrik aurait trois fois le temps de rentrer avant qu’elles n’en viennent à bout. Prises sur le fait, elles ne pourraient plus nier l’accident donc Kat s’était rendue coupable et pour lequel elle risquait quatorze ans de malheur. Et sa voisine avec elle, puisque la brune promet de partager les années de cette condamnation avec l’ange blonde résolu à l’aider. Astrid éclate de rire.

”- C’est pas très gentil comme remerciement envers quelqu’un qui essaie de t’éviter quatorze ans de malheur !” remarque la jeune femme en riant. ”Imagine un peu si je n’avais pas eu besoin de curry, je n’aurais même pas pu essayer de te sauver la mise !” remarque la française, s’attelant à sa tâche.

Patiemment, la demoiselle commence à trier les morceaux de photophores, divisant ces derniers en tas distincts correspondant à chaque motif, analysant précautionneusement chaque pièce tandis qu’elle continue de faire la conversation avec Kat, évoquant par ailleurs Plume, le chien de Gabriel, duquel elle avait désormais appris à se méfier, ne plaçant plus rien de fragile à portée de l’animal. Alrik aurait dû en faire de même avec sa sœur, d’ailleurs. Il connaissait parfaitement la maladresse de cette dernière, depuis le temps. Astrid imagine sans mal que la brune a dû casser, bien malgré elle, un nombre incalculable de jouets au cours de son enfance, qui auraient dû mettre la puce à l’oreille de son frère sur les risques qu’il faisait courir à son mobilier et ses ornements.

”- Cette plume là, oui !” remarque Astrid en riant. ”Qui a dernièrement jugé bon de détruire un rosier parce qu’il était, le malfrat, placé à l’endroit PARFAIT pour planquer un os !” remarque la jeune femme, en rangeant une nouvelle pièce dans l’un des tas.

Katarina proposant de quoi grignoter, la demoiselle porte son choix sur des biscuits apéritif, non sans plaisanter un peu sur le côté strict de son voisin quand à la bouffe. Qui n’était sûrement pas, d’ailleurs, le seul domaine dans lequel il pouvait se montrer aussi… comment dire… Peu amusant ? Avec tout le sport qu’il faisait pour le bien de son travail, ce n’était quand-même pas quelques gâteaux apéros qui lui feraient du mal. Du moment qu’ils entraient dans une alimentation équilibrée… Qui n’était absolument pas celle de sa voisine, Gabriel et elle étant les rois de la livraison ou commande à emporter. Parce que travailler pour soi-même, c’est bien connu, c’est toujours plus chronophage que d’avoir un patron. Ils ont donc une bonne raison, non ?

”- Je devrais peut-être dire pardon au mien pour toutes les pâtes et produits de fast-food qu’il ingurgite !” remarque la blonde en riant. ”Je n’ose pas imaginer l’état dans lequel il est, dans ce cas !”

La demoiselle rit d’autant plus lorsque Katarina demande si Gabriel et elle ne voulaient pas l'adopter, lorsque la blonde révèle leurs mauvaises habitudes en matière d’alimentation. Quand ils seraient parents, d’ailleurs, comment allaient-ils gérer tout ça ? La blonde secoue la tête, repoussant ces pensées à une date ultérieure. Par exemple après le mariage. Et Kat la tire de toute façon de ces pensées en posant verre et biscuits sur la table, mettant la blonde en garde, comme elle arrive.

”- Ouai. Tous les avantages !” elle rit. ”Et le plus important, finalement. Gabriel est mon meilleur ami, avant d’être mon fiancé.”

Et dans leur histoire comme dans leur couple, cela avait son importance. Ils n’étaient pas un couple lambda. Ils n’étaient pas monsieur et madame tout le monde. Ils étaient en symbiose l’un avec l’autre, meilleurs amis avant d’être amoureux. Même s’ils avaient mit du temps avant d’être réellement ensemble, après se l’être pourtant promis le jour de leur rencontre, ils savaient au moins que c’était pour la vie, tant leur entente était soudée par les années.

”- Devant une toile blanche. Dans une expo.” indique Astrid comme Kat en demande d’avantage sur sa rencontre avec Gabriel. ”Ce jour-là, on s’est promis qu’on se marierait un jour !” rit-elle.


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