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gare à la crise de la quarantaine
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Sam 17 Mar 2018 - 22:48

In restless dreams I walked alone
Narrow streets of cobblestone
'Neath the halo of a street lamp
I turned my collar to the cold and damp
When my eyes were stabbed by the flash of
A neon light that split the night
And touched the sound of silence

L'occasion inespérée, qui se dessine juste devant ses yeux. La porte du bureau de son patron est couverte d'annonce en tous genres pour des particuliers. Rosenthal. Le nom danse devant ses yeux et il ne peut s'empêcher de sourire, avant d'arracher l'annonce pour entrer dans la petite pièce qui fait office de bureau. « J'veux c'contrat patron. » L'autre hausse un sourcil face à l'insistance du blond mais ne fait finalement aucun commentaire. A croire qu'il lit dans son regard, toute l'importance que ce jardin peut avoir pour lui. Le boulot est à lui... Rosenthal... Il va pouvoir voir son fils. Même si pour ça il doit supporter les regards dédaigneux de Louise. Même si pour ça, il doit subir les propres battements désordonnés de son palpitant. Il n'oublie pas ses mots de la dernière fois. Il n'oublie pas non plus les couteaux qu'elle a planté dans sa chair sans en avoir l'air. Il n'oublie pas la cuite qu'il s'est pris le soir même, se retrouvant ivre mort dans les rues de Hambourg. Il n'oublie rien... mais il sait que Danny est plus important que tout ça. Et il espère juste, en se dirigeant vers sa moto, qu'il sera là. Danny n'a pas besoin de toi.


Sur la route, casque sur la tête, les mots de la belle brune lui reviennent en tête. Son visage se tend, il sent son coeur s'emballer légèrement. Probablement a t'elle raison. Danny n'a pas besoin de lui. Danny a déjà un père qui s'occupe de lui. Et ce même si ce n'est pas son sang qui circule dans ses veines. La colère reprend ses droits. Il serre les poignées de son guidon avec force, l'effort tire sur ses plaies à peine cicatrisées, reflet de sa dernière rencontre avec Louise.  Il avance rapidement, quitte enfin la route pour s'engager dans une allée et enfin arriver devant la maison des Rosenthal. Il connaît les lieux parfaitement, vu le nombre de jours qu'il a passé ici, à les regarder vivre de loin. Cette fois il va pouvoir s'approcher et l'espoir guide son âme lorsqu'il quitte son casque, qu'il accroche à son guidon. Ses yeux observent une seconde la baraque, avant qu'enfin il ne s'engage dans le jardin, jusqu'à atteindre la porte, contre laquelle il frappe. Une vieille habitude. Il frappe toujours plutôt que de sonner. Une vieille dame lui ayant dit un jour que le bruit de la sonnette lui faisait peur systématiquement. Maintenant il utilise son poing contre les portes, plutôt que de risquer à quelqu'un une crise cardiaque.


Quelques secondes il patiente, les bras croisés devant le battant qui ne s'ouvre pas. Il se dit qu'ils sont peut être absents. Qu'il est venu pour rien. Et puis la porte s'ouvre. Sur Danny. Son coeur loupe un battement, il regarde les yeux du gamin, se perd dans ses prunelles une seconde. Il ressemble tellement à sa mère. Sur tous les points. Sauf les cheveux bien sûr, qui sont ceux qu'il se trimballe tous les jours. Difficilement il déglutit, avant d'enfin retrouver la parole. Sa voix est rauque, il a du mal à respirer, mais il parvient néanmoins à sourire pauvrement. « J'suis là pour l'jardin. Ton... père est là? » Il a buté sur le mot. Ce dernier ne voulait pas quitter ses lèvres tant ça lui fait mal de le dire. C'est lui son père. Pas ce foutu riche qu'il déteste allégrement. Seulement il l'a promis. Il ne dira rien. Ni à l'un. Ni à l'autre. L'adolescent lui lance un dernier regard avant de s'éloigner pour aller chercher Benett, qui se présente bientôt face à lui. « Salut... J'suis là pour l'jardin. J'suis... il fait semblant d'hésiter, sors le papier de sa poche comme pour vérifier l'adresse et le nom, et fini par lancer, le visage fermé. « j'suis bien chez les Rosenthal hein? »
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Lun 19 Mar 2018 - 0:37

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Les yeux rivés sur l’écran de son ordinateur dans son bureau, la concentration était à son plus haut niveau lorsqu’un tapement résonna dans le couloir de la maison. Ne manquant pas de sursauter légèrement à ce bruit inattendu, étant plutôt habitué à la sonnette lorsqu’un visiteur était amené à venir. « Dany tu peut aller voir !» Cria Benett sans se donner la peine de se lever de sa chaise pour aller ouvrir la porte afin de terminer d’envoyer son dernier mail destiné à un client dont le procès allait avoir lieu dans deux jours. Son travail avait tendance à prendre beaucoup trop de place dans sa vie familiale, alors qu’il avait verrouillé la porte de son cabinet à vingt-heure la veille afin de rentrer chez lui pour un week-end bien mérité, il s’était empressé de rejoindre son bureau pour continuer de travailler sans même avoir saluer sa femme et ses enfants avant, la rejoignant au lit bien trop tard, comme toujours. Ce matin il avait tout de même pris son petit-déjeuner en sa compagnie, avant qu’elle s’en aille faire des courses, ou du sport, à vrai dire, il ne s’en rappelait plus, il ne l’avait pas écouté lorsqu’elle s’était approché de lui pour l’embrasser avant de partir. « Dany tu peut aller voir ! « Papa, y'a le mec du jardin !» Levant les yeux vers son fils, ne manquant pas de pousser un petit soupire, il ne tarda pas à se lever finalement de sa chaise pour rejoindre l’entré ou il tomba face à face avec un grand blond dont le visage lui disait quelque chose. Plissant légèrement les yeux tout en l’observant, il acquiesça finalement de la tête lorsqu’il lui demanda s’il était bien chez les Rosenthal. Le ton de l’homme ne plaisait pas vraiment à Benett, lui qui s’exprimait avec beaucoup de courtoisie aux gens qu’il ne connaissait pas, l’homme lui faisant face n’était pas du tout ce genre, usant d’un langage un peu trop familier à son goût. « Bonjour, oui vous êtes bien chez les Rosenthal, venez avec moi !» Dit-il d’un ton presque autoritaire en s’engouffrant dans le couloir de l’entrée se rassurant que le blond le suive bien jusqu’à son bureau, sans se retenir de lui faire une remarque. « A l’avenir évitez de taper aussi fort sur ma porte d’entrée, ce n’est pas de la camelote !»

Une fois au sein du bureau, Benett saisissait une feuille qu’il avait tantôt préparée qu’il déposa face au blond accompagné d’un stylo. « Je vais vous demander de me signer ça, c’est juste une précaution, vous êtes inconnu à la maison et il y a beaucoup de choses qui pourrait être tenté à être pris. » En tant qu’avocat, Benett préférait prendre ses dispositions dans le cas ou le nouveau jardinier serait tenté de lui dérober quoi que ce soit dans la maison, comme des bijoux ou vêtement ayant une certaine valeur. Chaque personne qui mettait les pieds chez les Rosenthal pour y travailler passait par son bureau pour signer ce bout de papier, le couvrant en cas de vol. Rien de personnel. « Vous voulez peut-être boire quelque chose ? Un café, un soda ?» Observant Dany passer dans le couloir, il haussa le ton afin d’appeler son fils. « Dany ! Pourrais-tu emmener quelque chose à boire à ce monsieur. » Le jeune garçon soupirant à la demande de Benett, jeta un œil au blond afin de savoir ce qu’il devait lui emmener avant de partir à la recherche de la boisson en question. Benett observa avec un sourire en coin le jardinier avant de lui tendre le plan du jardin. « Vous y trouverez tout ce qu’il y a à faire, si vous avez besoin de quelque chose, n’hésitez pas à venir me voir, je ne bouge pas de mon bureau.»
 
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Lun 19 Mar 2018 - 16:41

Le blond patiente sur le pas de la porte, peinant à retrouver un rythme cardiaque normal après la rencontre qu'il vient de faire. C'est la première fois qu'il lui parle. C'est un bonheur que de le voir de si près. Et même s'il ne peut rien dire, même s'il est incapable de lui dire qu'il est son réel père, il savoure l'instant. Après tout il ne sera qu'éphémère. Et il risque de le payer au centuple si la brune se rend compte qu'il travaille ici. Seulement pour l'instant il est bien trop content pour se soucier des conséquences. Son sourire lumineux, fond aussitôt lorsque la silhouette de Benett se dessine dans l'embrasure de la porte. Il n'a pas beaucoup changé. Autant physiquement que mentalement visiblement. Une grimace se dessine lentement sur son visage alors qu'il le suit dans la grande demeure, qui ne fait que s'accentuer à chaque mot que prononce l'imbécile heureux. Le mépris que Jason ressent à son égard se transforme lentement en une colère, que le propriétaire des lieux ne mérite même pas. Certes il a son fils. Certes il se comporte comme un connard arrogant à son égard. Pourtant il n'est pas responsable de la situation Danny. Et c'est vers lui que pointe sa colère. Douce injustice, qu'il ne désire même pas réparer. « Ouais ouais j'sonnerais. » Il hausse les épaules. Après tout, il s'en moque bien, de sonner ou de frapper. Il préfère juste la seconde option pour un premier contact. Juste pour être certain de n'effrayer personne. Il pourrait être arrogant et lui rétorquer d'un ton ironique que sa porte est peut être chère mais sacrément moche... Seulement il se tait. Il refuse de risquer cette place. Il refuse de perdre son unique chance de côtoyer un peu son fils.


Ses sourcils se froncent lorsqu'ils pénètrent dans le bureau. Lui qui pensait obtenir un tour du jardin, pour qu'il lui explique ce qu'il lui attend de lui. Il ne peut qu'éclater d'un rire bref et moqueur lorsqu'il lui parle de signer son papier. Papier qu'il a déjà signé. Il s'en souvient. « Vous vous souvenez pas d'moi hein? » Après tout, il ne devrait pas s'en offusquer. Monsieur Rosenthal n'est pas du genre à se souvenir de ceux qui travaillent à ses ordres. Lui même a prétendu ne pas être certain d'être chez les Rosenthal. Et ce n'est que maintenant qu'il se rend compte à quel point c'était idiot. Il a déjà travaillé pour lui. Il soupire finalement et réponds d'une voix moins joueuse. « J'l'ai déjà signé votre papier. Mais j'sais pas si vos archives se portent jusqu'à 15 ans. » Tout en finissant sa phrase, il se mord la lèvre par réflexe. En donnant des dates aussi précises, il a l'impression de vendre le secret de la brune. Ce qu'il ne doit absolument pas faire. Seulement il lui est difficile d'être calme et cohérent, lorsque les prunelles de son fils s'accroche aux siennes. « Euh. J'veux bien un soda ouais. » Il n'ose pas demander une bière. Même s'il meurt d'envie de sentir de l'alcool glisser dans son gosier asséché par la nervosité. Pourtant il esquisse un sourire. Ses lèvres sont moqueuses, lorsqu'il se remémore le moment où le brun lui a parlé de vol... S'il savait tout ce qu'il lui a déjà volé par le passé. Son sourire s'élargit malgré lui et il croise les bras sur sa poitrine pour s'éviter de sembler trop arrogant. « Merci pour l'plan. J'suppose que c'est trop vous demander que de me faire un tour du propriétaire? Les instructions sur papier c'est bien mais... j'voudrais être sûr de bien faire comme vous le désirez. » Il se montre aussi diplomate que possible, alors qu'il meurt d'envie de lui répondre avec mépris et colère. Cet homme est un concentré de tout ce qu'il déteste. Et pourtant il se trouve là, à lui sourire et se montrer presque aimable... Presque.


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Lun 19 Mar 2018 - 23:28

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Montant sur ses grands chevaux comme toujours face à des personnes n’ayant pas la même classe sociale que lui, Benett se fichait de paraître pour un con arrogant, ce n’était pas la première fois qu’il usait de cette attitude et sûrement pas la dernière. Tenant cela de son défunt père, il avait retenu de lui qu’ils étaient au-dessus d’une certaine population et qu’ils se devaient de le montrer et d’être fier de ce qu’ils étaient, peu importe ce que pouvait en penser les concernés. Suivit par le jardinier jusqu’à son bureau, il n’avait pas manqué de lui faire savoir qu’il n’avait pas apprécié qu’il frappe aussi fort à la porte, non pas pour préserver cette porte, mais uniquement pour lui montrer qu’il était le patron et qu’il devait se plier à ce qu’il demandait. Souriant lorsqu’il annonça qu’il sonnera, ravi d’entendre cela. Ils ne tardèrent pas à arriver au sein du bureau offrant une vue imprenable sur le jardin de la propriété des Rosenthal. Tandis qu’il saisissait la décharge qu’il tendit au blond, il ne manqua pas son petit rire, qui fut court, mais qui ne passa pas inaperçu. Haussant un sourcil, lorsqu’il lui demanda s’il se souvenait de lui, Benett eu une longue hésitation avant d’essayer de se remémorer si oui ou non, il l’avait déjà vu auparavant. « Je devrais ?» Demanda-t-il finalement sans cesser de réfléchir, sûr de l’avoir déjà vu quelque part sans pouvoir pour autant mettre le doigt dessus. Il retenait que très peu de visages, ne se concentrant pas vraiment sur ce genre de détail surtout lorsqu’il s’agit d’employés. À quoi bon s’en souvenir ?

Il attendait la signature de l’homme, alors qu’il lui annonça avoir déjà signe son papier quinze ans plus tôt. Une phrase qui ne manqua pas de l’intriguer, se rappelant très bien qu’il lui avait demandé s’il était bien chez les Rosenthal en arrivant. Benett qui lui tournait presque le dos, se retourna vers lui assez rapidement à ce moment précis, munit d’un regard rempli d’interrogation. « Pardon ? » Il pensait sur le moment avoir peut-être mal compris, mais en observant assez rapidement son téléphone qu’il tenait en main et ne lâchait jamais, il reprit le mail que lui avait envoyé la société engageant le blond afin de vérifier son nom se rendant compte qu’il avait déjà eu à faire à lui des années auparavant, reprenant ce qu’il venait de lui dire. « Le plombier… » Laissa échapper le brun, avant de récupérer la feuille qu’il avait déposée face à Jason. « Vous êtes multitâche ? Vous étiez bien plombier à Berlin ? » Benett avait du mal à rejoindre les deux bouts, ne comprenant pas vraiment comment un homme qui avait travaillé pour lui à Berlin pouvait se présenter à ce jour chez lui à Hambourg. La coïncidence était bien trop forte et leva quelques doutes chez Benett qui pensa à bien des choses, mais en aucun cas au fait qu’il pouvait être un ancien amant de sa femme ou bien le père de son fils. Non, il avait bien trop confiance en lui pour penser que sa femme pourrait lui faire ça. La piqûre de rappel faite, Benett reposa la feuille face au blond après une petite hésitation. « Signez là quand même. » Il ne savait pas pourquoi, mais il sentait qu’il devait se méfier de lui et lui faire signer la décharge était l’une des façons le couvrant en cas de pépin.

Après le passage plutôt bref de Danny qui partit chercher un soda au blond, Benett lui avait tendu un plan du jardin, illustrant chaque chose à faire, ne voulant pas sortir affronter le froid et encore moins salir ses chaussures en cuir quasi-neuves. Malheureusement pour lui, le jardinier ne manqua pas de lui faire comprendre qu’il aurait souhaité faire le tour du propriétaire en sa compagnie afin de s’assurer d’effectuer les tâches lui étant demandé de la meilleure des façons. Soufflant un bon coup plutôt agacé, Benett plongea son regard dans celui de l’homme se trouvant à quelques mètres de lui. « Vous ne savez pas lire ? Il n’y a rien de compliqué pourtant !» Attrapant la veste présente sur le porte-manteau à l’entrée de son bureau, il sortit de son bureau sans attendre. « Allez venez, je n’ai pas toute la journée !» Se dirigeant vers la porte menant au jardin, il ouvrit la porte sans mettre le pied dehors. « Voilà. Le jardin. Vous êtes vraiment jardinier au moins ?» Demanda Benett, avant de voir Danny revenir avec le soda demandé un peu plus tôt, qu’il tendit sans attendre à Jason. « Tenez Msieur !»
 
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Mar 20 Mar 2018 - 19:26

Sa volonté est mise à rude épreuve, à chaque seconde de plus passée en la compagnie du maître de maison. Son arrogance, son besoin si intense de montrer qu'il est le chef, qu'il a l'argent... Toutes ces petites choses qui l'agaçaient autrefois. Agacement teinté d'une haine sous jacente due à la situation toujours plus dure à gérer pour l'ancien plombier. « Probablement pas. » De nouveau il se contente de hausser les épaules. Le brun n'est clairement pas de ces personnes qui s'intéressent à leur personnel. Cette indifférence offerte à tous, sauf ceux de son rang. Clairement le type de personnage détestable. Alors il se délecte, de cette expression de surprise sur son visage. De cette méfiance aussi, qu'il devine soudain chez son interlocuteur. Et lui il savoure. Il apprécie de le voir déconfit, même s'il sait que ça ne durera pas assez longtemps à son goût. Enfin la lumière se fait. Il le reconnaît et le blond n'est pas certain d'apprécier le mépris avec lequel il semble décider à le traiter ensuite. La feuille revient devant lui et il soupire finalement, trop agacé par l'attitude de l'avocat. Chaque fois qu'il ouvre la bouche, il semble vouloir le rabaisser plus bas que Terre. Et c'est un sentiment qu'il n'est pas certain d'apprécier. « J'étais plombier à l'époque ouais. J'me suis occupé d'vos canalisations. Gros chantier. » Il a du mal à dissimuler le sourire qui voudrait pointer le bout de son nez. Lui qui meurt d'envie de lui balancer au visage tout ce que sa femme et lui ont fait, pendant qu'il s'évertuait à rester au boulot pendant de longues heures. Il veut lui dire que son fils n'est pas le sien, que sa femme n'est pas celle qu'il croit. Seulement non il se tait. Il réprime cette amusement qui pointe son nez. Pour grogner légèrement en signant de nouveau son papier de malheur. L'idée de voler quelque chose chez l'un de ses employeurs n'a jamais effleuré son esprit et ce, peu importe ses problèmes d'argent.


Ce n'est certainement pas dans cette demeure qu'il commencera. Et de toute façon, cette décharge ne concernera pas le réel but de Jason... A savoir connaître son gamin. De nouveau il tique, face à l'attitude de son "patron" mais il préfère ne rien dire. Toujours dans ce but trop idiot de conserver son travail dans le coin. Toujours dans cette envie malsaine d'être dans les environs de Danny. Et il sait que s'il laisse exprimer sa mauvaise humeur, Benett Rosenthal ne le loupera pas et n'hésitera pas une seconde à le renvoyer d'où il vient, sans se poser la moindre question. « Bien sûr que... » Il s'interrompt alors que le gamin sort à son tour, pour lui donner son soda. Dans un sourire, le blond le remercie, non sans balancer au passage, sans s'en rendre compte. « Merci. Tu d'vrais rentrer gamin. Fais pas chaud et t'es juste en pull. » Il déglutit difficilement, se rendant compte qu'il a probablement marché sur les plates bandes du maître de maison. Dans un soupir d'ailleurs, il ramène son attention sur lui, prêt à reprendre sa phrase là où il l'avait stoppée. « Bien sûr que j'sais lire et que j'suis jardinier. Mais j'compte pas m'faire engueuler parce que vous avez oublié un détail sur votre plan. Le premier jour, je préfère faire le tour avec le client, afin d'être sûr que le travail sera bien fait. » Toujours dans la diplomatie. Toujours dans les tons neutres et avenants, malgré le bouillonnement qui traverse ses veines chaque seconde. « J'crois pas qu'vous ayez eu à vous plaindre d'mon boulot à l'époque et j'peux vous assurer que j'bosse toujours de la même façon. » sauf que maintenant je couche plus avec votre femme. Seulement ça, il ne le dis pas à voix haute. Seulement ça, il le garde pour lui, bien qu'il meurt d'envie de le lui lancer à la figure.
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Mer 21 Mar 2018 - 13:23

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Au fond, Benett se fichait bien de savoir s’il avait déjà travaillé pour lui ou non, à vrai dire il n’accordait que très peu d’importance à ce genre de détail ayant bien trop de chose plus importante à retenir. Puis quinze ans, c’était loin derrière lui, alors qu’il commençait tout juste sa carrière en tant qu’avocat et était déjà bien absent pour sa femme et sa fille, bien qu’à cette époque l’idée même d’aller voir ailleurs n’entrait pas dans sa façon d’être. Il lui fallut une petite réflexion avant de s’apercevoir qu’en effet son visage lui rappelait bien quelque chose et qu’il avait déjà eu à faire à cet homme qui était plombier à l’époque. Il n’avait cependant rien à lui dire concernant son travail, puisque dans ses souvenirs, il avait fait un plutôt bon boulot, pour le peu qu’il s’en était intéressé du moins. Bien sûr, il n’avait pas idée que celui-ci avait fait bien plus que s’occuper des canalisations de la maison. « Vous en avez fait du chemin depuis, passer de plombier à jardinier, ce n’est pas trop mal. » Un ton ironique et un sourire presque moqueur s’afficha sur le visage du brun qui se permettait de le juger sans grande raison apparente avant de plonger son regard sur son téléphone qu’il avait toujours en main, lui permettant le temps d’un instant de fuir le regard de son interlocuteur qui restait plutôt calme face à la situation avant de finalement récupérer le fameux papier qu’il signa pour le déposer sur son bureau. « Parfait !» Dit-il avant d’enfiler sa veste pour accompagner le blond jusqu’au jardinier suite à sa demande ne manquant pas de tact lorsqu’il lui annonça qu’il souhaitait faire le tour du propriétaire en sa compagnie alors qu’il avait tendu un peu plus tôt un plan expliquant tout ce qu’il y avait à faire. Agacé par le temps qu’il devait offrir à cet homme alors qu’une pile de dossier l’attendait sur son bureau, il exécuta tout de même la demande du blond avec peu d’entrain. Arrivant quelques secondes plus tard à la porte menant à l’extérieur, donnant sur un jardin bien trop grand, légèrement enneigé. Soufflant un bon coup en se frottant les mains à cause du froid, il tourna son regard vers Danny qui revenait avec le soda. Écoutant Jason lui donner le conseil de rentrer parce qu’il était en pull et que la température n’était pas des plus chaudes. Arquant un sourcil, n’appréciant guère le fait qu’un inconnu se permette de se mêler du bien-être de son fils, bien que cela partait d’une bonne intention, il n’en doutait pas une seule seconde. Regardant son fils retourner à l’intérieur, il lança un regard noir au blond préférant tout de suite poser les bases. « A l’avenir éviter de vous mêler, je pense que mon fils est assez grand pour savoir s’il a froid ou non.» Il n’avait pas idée qu’en réalité Danny n’était pas son fils, mais celui de son interlocuteur, il n’avait simplement pas apprécié de passer pour un mauvais père et lorsque quelque chose ne lui plaisait pas, il avait tendance à le faire savoir très rapidement. « D’ailleurs, durant vos heures de service ici, si vous avez le moindre problème, j’aimerais que vous vous adressez à moi, rien qu’à moi. » Précise-t-il sans le lâcher du regard, voulant éviter tout problème avec quiconque de sa tribu.

Finalement, le blond ne tarda pas à rebondir sur ce que Benett avait pu dire juste avant lorsqu’il le dénigrait. Comprenant finalement le jardinier, il mit les deux pieds à l’extérieur afin d’avancer avec lui dans le jardin. « Pas à mon souvenir, mais vous étiez plombier, là, on parle de jardinage, ce n’est pas vraiment pareille, mais je ne vous apprends rien ! » Regardant ses chaussures couvertes par la boue due à l’humidité de la neige, il poussa un long soupire. « A vous de me montrer ce que vous valez, tout doit être parfait pour le printemps qui arrive. »
 
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Mer 21 Mar 2018 - 14:45


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Spoiler:

When a toxic person can no longer control you, they will try to control how others see you. This misinformation will feel unfair, but stay above it, trusting that other people will eventually see the truth just like you did. 


« Je vais faire les courses ! » avait murmuré la brunette au creux de l’oreille de son mari, avant de déposer un tendre baiser sur le creux de son crâne. Elle n’était pas sur qu’il avait entendu, les yeux rivés sur son écran d’ordinateur. Elle n’allait pas se plaindre de le voir à la maison, même si au fond elle aurait aimé qu’il l’accompagne dans sa corvée du samedi. Organisée, elle avait fait le tour de la maison pour élaborer sa petite liste et avait imaginé les menus de la semaine la veille sur sa tablette tandis que son époux travaillait à ses côtés. Elle ne laissait rien paraître et continuer à accomplir son rôle de parfaite ménagère à merveille. Pourtant depuis quelques jours elle était préoccupée par une petite rencontre faites quelques semaines auparavant. Celle de Jason qu’elle avait laissé à Berlin et qu’elle avait recroisé à Hamburg. Il voulait revoir son fils et lui avait lancé un ultimatum la forçant à trouver une solution pour enfin le rencontrer. Évidemment, elle ne comptait rien faire. Elle espérait que l’ex-plombier se calme et finisse par la laisser tranquille. Et puis il y avait eu ce baiser, qui en soit ne voulait rien dire comparé à ce qu’ils avaient bien pu faire dans le passé mais qui l’avait laissé perplexe. Elle avait plusieurs fois repensé à lui et s’était rendu compte qu’elle n’avait même pas pris la peine de prendre ses coordonnées ou quoique ce soit pour le contacter à son tour. Ce n’est pas qu’elle comptait le faire mais elle s’était dit qu’il valait peut-être mieux prendre ses précautions, au cas où. Il lui avait promis de ne rien dire à son mari et pour le coup elle était prête à le croire. Au fond, elle n’avait pas vraiment eu le choix que de lui faire confiance. Contrairement à elle, il avait toujours tenu ses engagements. Elle revint un peu plus tard devant leur demeure, le coffre bien chargé pour la semaine. Elle abusa du klaxon, espérant que quelqu’un décide à se bouger le cul pour l’aider. « Danny ! Gaby ! » avait-elle criait, embêtant par la même occasion tout le voisinage. Elle soupira finalement voyant que personne ne lui répondait. Alors qu’elle se dirigeait vers sa porte d’entrée les bras chargé d’un pack d’eau et d’un sac de légume, elle remarqua une moto. Pas n’importe laquelle puisque son cœur manqua un battement lorsqu’elle reconnu l’emprunte de son ex-amant. En l’espace de quelques secondes, elle eut l’impression de ne plus respirer prise de soudain acouphènes. Elle resta figée un long moment devant la porte d’entrée, tandis que Danny vint à sa rencontre. Il la dévisagea un instant, voyant le visage pale de sa mère il récupéra le pack d’eau de ses mains : « Y a Gaby qu’est sorti, et papa est avec le jardinier derrière ! » lui résuma t-il alors qu’elle peinait le palier. Elle hocha la tête lui tendant les clefs de la voiture pour aller récupérer le reste. « T’es sure que ça ? » demanda l’adolescent surpris du comportement de sa mère. Elle resta quelques secondes étonnée, puis fini par lui sourire. « j’ai, je suis juste un peu fatiguée mon cœur. » dit-elle consciente que son comportement pouvait inquiéter. Il haussa les épaules et finit par partir. Le jardinier ?  Elle espérait se trompé sur l’identité de leur nouvel employé, après tout Jason n’était pas le seul à circuler avec ce modèle de moto, si ? Il n’était quand même pas assez fou pour travailler pour eux et il n’avait jamais été jardinier par le passé. Elle s’avança vers leur jardin, tandis que son cœur s’était mis à battre la chamade et elle manqua une seconde crise cardiaque en reconnaissant le dos du père de son fils. Instinctivement, elle passa sa main sur sa bouche pour dissimuler son choc puis repris son souffle lorsque son regard croisa soudain celui de son époux. Elle essaya de reprendre son sourire et s’avança vers eux. « Chéri ! » dit-elle venant déposer un baiser sur sa bouche, puis se tourna vers Jason, hésita un instant puis pris son air surpris. « Monsieur…Bowden ! Ça alors ! » dit elle se tournant vers son mari essayant de déceler le moindre indice dans son regard qui mettrait fin à sa mascarade. Peut être avait-elle trop rapidement eu le nom en bouche... Ne percevant aucune once de soupçon elle en rajouta une couche : « Qu’est ce que vous faites à Hamburg ? » demanda t-elle en lui tendant la main, alors que son regard se voulait plus énervé.

 


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Re: More than you know (ft. Rosenthal's)
Mer 21 Mar 2018 - 17:38


Le mépris qu'il affiche à son égard n'est absolument pas une invention de son esprit. Il l'entend, le voit, à chaque fois que le maître de maison reprend la parole. Ce n'est qu'une succession de provocations et jugements, énoncés avec un ton détestable. Ce qu'il voudrait lui faire ravaler son sourire hypocrite. Chaque seconde de plus passé en sa compagnie le pousse à imaginer ses poings s'écrasant sur son visage. Alors même s'il brûle d'envie de lui répondre, il sait que c'est une très mauvaise idée et conserve ses lèvres pincées, afin d'éviter quelques commentaires acides. Il se contente donc de hocher la tête sans répondre, prenant sur lui afin de ne pas exploser. Tout son plan pour connaître un peu mieux son fils, repose sur cette première rencontre avec son futur patron et il ne compte pas tout faire foirer en parlant un peu trop.


Dans le jardin le froid les assaille et même s'il porte encore ses gants de motos et sa veste en cuir, il sent sa morsure. Les jardins, à cette époque de l'année, ne sont que des terrains glacés, loin d'être agréables à travailler. Néanmoins il refuse d'émettre la moindre plainte. Les choses ne commençant pas très bien avec le brun, mieux valait éviter de lui donner d'autres raisons d'être en colère contre lui. D'autant plus qu'il semble peu apprécié son intervention concernant son fils. Il tique d'ailleurs lorsqu'il lui fait une remarque sur le sujet. Mon fils. Bien sûr, l'ancien plombier tique à cette appelation qui lui brûle les oreilles. Lui qui meurt d'envie de hurler que Danny est son fils, que son sang coule dans ses veines et que s'il a envie de lui dire d'enfiler un manteau, ce n'est pas lui, ce riche détestable, qui lui dire d'aller se faire voir. Et s'il crie ses mots dans son esprit, il garde les lèvres résolument closes, les machoires serrées, trop furieux pour tenter une réponse diplomate. Pourtant il sait qu'il ne peut continuer à rester silencieux, alors il finit par répondre, le ton probablement un peu trop brusque. « Et j'dois vous appeler majesté aussi? » Il sait qu'il vient de ruiner, en une simple seconde, tous les efforts qu'il a pu faire jusqu'ici pour rester calme. Lui qui a tenté si fort, de se montrer aimable et diplomate à l'égard de Benett, le voilà qu'il répond dans une impulsivité qui le caractérise beaucoup trop. Il soupire finalement, se force à reprendre une voix plus neutre et se redresse finalement, pour lui lancer hypocritement. « Désolé, mes mots ont dépassés ma pensée. J'veux pas vous manquer d'respect. J'veux juste que tout s'passe bien et j'imagine que vous ne serez pas toujours là quand j'bosserais. » Il hausse les épaules finalement, comme pour signifier que le sujet est clos pour lui.


Par ce simple geste, il espère apaiser la colère qui va probablement naître dans le coeur de son interlocuteur après sa remarque malheureuse. « J'suis aussi bon jardinier que plombier. J'm'en sortirais. » Il ose même un sourire, quand son sang bouillonne encore et toujours dans ses veines. L'envie de le frapper est toujours là, mais se trouve douchée lorsqu'une voix bien connue se fait entendre soudain. Son corps entier se raidit, son coeur s'emballe fortement et il sait que ses machoires se sont serrés de nouveau. Il ne s'était pas attendu à ce que Louise revienne aussi vite. Difficilement il parvient à se composer un visage avenant, presque aimable, mais il sait qu'il n'arrivera pas à articuler le moindre mot, alors que la belle brune vient s'imposer entre eux, déposant un baiser sur les lèvres de son époux. Plus que tous les mots qu'il a pu prononcé auparavant. C'est ce simple geste qui rend la fureur de Jason à son paroxisme. La loterie de la vie est injuste. Ca il s'en rend compte tous les jours. Mais c'est aujourd'hui qu'il prend pleinement conscience de tout ce que possède cet homme. Ca le rend malade. De jalousie et de rancoeur. Ce n'est pas tant l'argent ou la demeure qui le rend aussi aigri, mais surtout cette femme magnifique avec qui il partage sa vie. Et ce fils... Qui n'est pas sien, mais qu'il a le droit d'élever pourtant... Quelques secondes se sont écoulées, pendant lesquelles le blond a perdu pied. Les mots de la belle lui ont échappé, pourtant il attrape sa main et penche la tête vers l'avant pour la saluer, alors que tout son corps est diablement attiré. « M'dame Rosenthal. » Qu'il répond pour la saluer. C'est bien loin de tous les noms qu'il a pu lui donner dans le passé. Jamais il ne s'est senti aussi petit sur la Terre. Il est pourtant de la même taille que son vis à vis... Seulement ce n'est pas l'impression qu'il a. « Une envie d'changement. Berlin, la plomberie. Tout ça c'est derrière moi. » Comme une façon de lui dire qu'il ne s'avouera pas vaincu si facilement. Comme un besoin de lui montrer qu'il ne compte pas repartir sans connaître Danny. « C'marrant d'retrouver des gens que j'connaissais ici. Même si visiblement, vous vous souvenez mieux de moi que votre mari. » Son insolence est toujours là, malgré la peur palpable de faire une connerie irréparable, qui l'empêcherait de revenir ici. Son regard, jusque là toujours planté dans les prunelles de son ancienne amante, revient sur le mari. « Si on reprenait c'tour du jardin? »


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Jeu 22 Mar 2018 - 15:30

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Méprisant au plus haut point, le brun était égal à lui-même face au blond en oubliant presque le minimum de courtoisie qu’il devait avoir à son égard, alors qu’il était présent pour s’occuper du jardin et non pour faire un tête-à-tête musclé. Se sentir supérieur et le montrer était pour lui une façon de se rassurer de la vie qu’il était en train de mener, mais surtout de se convaincre qu’il avait réellement réussi. Son comportement n’était pas similaire à celui qu’il utilisait en compagnie de sa femme, non, elle le détesterait ainsi. Il se retenait donc de monter en haut de sa tour en sa présence et se gardait ce plaisir d’en user face à des ouvriers tels que Jason lui permettant ainsi de nourrir sa confiance en lui, et ce, sans se préoccuper de passer pour un con.

Frottant ses mains afin de se réchauffer face au léger vent froid qui soufflait, il faisait face au silence de l’homme suite à sa remarque concernant son fils et fut surpris lorsqu’il ouvra la bouche pour finalement répondre à ce qu’il venait de dire. Il fit les gros yeux en l’entendant, croyant rêver le temps de quelques secondes. Il avait osé lui répondre et pas de la meilleure des façons, un comportement qui ne manqua pas de le choquer sur le moment. Pour qui se prenait-il pour lui répondre de la sorte ? Benett ne trouvant pas la réaction adaptée, préféra rester silencieux sans pour autant le perdre du regard, se retenant de ne pas lui montrer la colère grandissante en lui. La colère avait toujours fait parti du quotidien du brun, depuis son plus jeune âge, il ressentait comme une boule au fond de lui qui ne cessait de grandir avec le temps. Il s’énervait souvent pour pas-grand-chose, exprimant sans retenu sa colère. Oui, il est colérique, un peu trop par moment et c’est pour cela qu’il garda le silence, pour ne pas se lancer dans une pente glissante.

Finalement, le blond s’excusa sans trop attendre. Soulageant ainsi son ardeur par la même occasion. « Je n’en tiendrai pas compte, mais évitez ce genre de comportement si vous ne voulez pas vous retrouver à la porte. » C’était plus fort que lui, il avait eu ce besoin de remettre les pendules à l’heure et ce même s’il venait d’entendre des excuses de la part du jardinier qui affirma par la suite qu’il était bon jardinier et qu’il s’en sortirait. D’un mouvement de la tête, il crut sur parole qu’il devait ne pas être mauvais, l’entreprise vers laquelle le brun s’était tourné ne l’aurait pas envoyé chez lui si ça n’avait pas été le cas. « Si vous le dites. » Ajouta Benett, avant d’entendre la voix de sa femme raisonner dans la maison se rendant compte que le temps était très vite passé depuis son départ pour les courses. Il ne tarda pas à voir la silhouette de sa femme se rapprocher d’eux alors qu’ils avaient stoppé leur tour du jardin. Souriant tel un homme heureux de voir son épouse, il partagea ce court baiser qu’elle lui offrit en arrivant à sa hauteur. « Ça va mon cœur ?» Demanda-t-il, avant de se rendre compte qu’elle avait l’air de connaître le blond, citant son nom sans avoir à vraiment le chercher. Haussant un sourcil, alors qu’elle le saluait, il fut témoin de l’échange entre sa femme et le jardinier passant presque inaperçu à leur côté avant d’ouvrir la bouche. « Tu, te rappel de lui ? » Ose-t-il demander à sa femme avec un regard interrogateur en oubliant presque la présence de Jason prêt à en savoir plus, ne prenant pas vraiment en considération ce que le jardinier avait proposé deux secondes plus tôt concernant le tour du jardin. « Je n’ai visiblement pas la même mémoire que mon épouse à ce que je vois. » Comme si j’avais que ça à faire de me rappeler du plombier poursuivait-il dans sa tête, tout en souriant faussement à Jason.
 
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Jeu 22 Mar 2018 - 21:14


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Son cœur battait la chamade, elle avait la sensation de jouer dans une mauvaise comédie. Son mari et son amant dans la même pièce, ou plutôt dans le même jardin. Intérieurement elle bouillonnait, elle avait l’impression que son cœur finirait par lâcher avant la fin de l’après midi. Elle n’avait jamais eu aussi chaud de sa vie, d’ailleurs chaque fois qu’elle inspirait elle avait l’impression que l’air lui brûlait les poumons. C’était donc ça l’enfer ? Néanmoins son sourire ne quitta pas ses lèvres, elle était figée dans cette expression pour ne pas éveiller les soupçons de son mari. Jason l’avait trahi, peut être qu’il n’avait encore rien dit à Benett mais venir dans leur maison n’était clairement pas l’idée du siècle. « Ça va mon cœur ?» lui demanda son mari, elle hocha d’un signe de tête pour dire oui, tandis qu’elle avait eu du mal à déglutir sa salive. « Tu, te rappel de lui ? » elle posa un instant son regard sur son époux, tentant de le convaincre de la situation. « Mais enfin Benett, Monsieur Bowden a refait toutes les canalisations de notre maison à Berlin. » c’était le cas de le dire, il s’était occupé de leur cuisine, de leur salle de bain de leur WC et de sa femme. L’idée même d’avoir eu cette idée la dégoutait mais elle tentait de rester normal. Son regard jongla entre les deux hommes, plusieurs fois tandis qu’elle lâchait quelques rires nerveux. Elle se sentait horriblement mal à l’aise entre eux mais essayé de ne rien faire paraître. « M'dame Rosenthal. » elle secoue énergiquement la main de son interlocuteur exerçant une pression assez forte puis finit par la relâcher, avant que Benett ne s’aperçoive de rien. Elle espérait au fond d’elle lui avoir fait mal, juste un avant gout de ce qu’il l’attendait. À chaque fois que son regard croisé celui du blond, elle sentait son cœur se remettre à battre très fort. Heureusement pour elle, elle était la seule à l’entendre. Elle mourrait d’envie de lui sauter à la gorge mais la présence de son époux l’empêcher de s’attaquer à lui. Louise essayait de garder son air surpris alors qu’elle l’avait croisé quelques jours plus tôt. Elle ramena ses bras croisés au dessus de sa poitrine et même si elle faisait en sorte de paraître normale, sa langue était devenue plus lourde que d’habitude. Elle avait l’impression de forcer sur chaque syllabe qu’elle prononçait. « Une envie d'changement. Berlin, la plomberie. Tout ça c'est derrière moi. » elle hocha la tête, légèrement perdue. « C'marrant d'retrouver des gens que j'connaissais ici. Même si visiblement, vous vous souvenez mieux de moi que votre mari. » il se permettait en plus de se foutre de sa gueule, elle plissa un instant les yeux, arborant un large sourire des plus hypocrite : «  Oui, c’est marrant ! » ajouta t-elle, ne pensant pas un traitre mot de ce qu’elle venait de dire. « Si on reprenait c'tour du jardin? » l’attention du jardinier vint se poser sur l’époux, tandis qu’elle sentait ses nerfs lâcher. À son tour, elle se tourna vers son mari et vint lui caresser l’arrière du crâne : « Chéri, tu voudras bien venir m’aider après pour ranger les courses. J’ai un petit truc pour toi! » dit-elle presque sensuellement, voulant à son tour jouer avec les nerfs de leur convive. Elle déposa un baiser entre le cou et la joue de son époux, puis leva la main comme pour saluer le jardinier. « Bon et bien Monsieur Bowden, je vous laisse en très bonne compagnie, si vous avez un soucis n’hésitez pas… » dit-elle espérant finir la journée saine et sauve. « Mais rendez-le moi vite quand même. » s’autorisa t-elle de plaisanter malgré que son sourire n’avait plus rien de naturel. « Je serais dans la cuisine. » sursurra t-elle à son mari en s’approchant de son oreille, comme si l’information était confidentielle et que Jason ne devait pas l’entendre…

 


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Jeu 22 Mar 2018 - 21:47


Ce qu'il peut détester cet homme. Chaque minute passée en sa compagnie est une torture. Pourtant, c'est lui qui a réclamé ce tour du jardin. En un besoin incongru de travail bien fait. Il a tenu à ce tour du jardin en sa compagnie et maintenant il le regrette malgré tout. Parce qu'il ressent une envie de plus en plus forte de lui envoyer son poing dans la figure. Chaque seconde il se demande, cherche à comprendre pourquoi Louise a préféré rester avec ce gars là. Probablement était il différent plus jeune. Peut être qu'il n'offre cette face détestable qu'au bas peuple, comme lui peut l'être. La menace tombe bientôt et malgré lui, Jason prend peur une seconde. Ce n'est pas qu'il craint le brun qui lui fait face, mais plutôt qu'il redoute d'être privé de cette chance inédite de rencontrer son fils, de lui parler. Et le fait d'entendre à voix haute, ce qu'il craignait tout bas, ajoute une tension à la situation déjà très tendue entre eux.


L'arrivée de Louise n'apaise pas le coeur du blond, d'autant plus qu'elle semble se jouer de lui, à chaque geste, chaque mot, qu'elle offre à son mari. L'envie de dévoiler tout le submerge un instant, mais plus qu'une revanche personnelle, c'est surtout le besoin de préserver Danny de toute cette saleté, qui prime et le force à conserver ses lèvres complètement closes. Son silence répond aux provocations, aux mots du maître de maison, comme il convient parfaitement à l'attention qui dérive. Etranger dans une scène à laquelle il n'appartient pas. Encore une fois, tout le poids de leur différence de statut l'écrase et il a l'impression de ne plus parvenir à respirer. Pour la première fois depuis qu'il sait sa parenté, il se sent incapable de mener son projet à bout. Pour la première fois, il doute pouvoir réussir à obtenir ce qu'il désire au plus profond de son coeur. Ce n'est pas cette lettre, nouvellement gravée au creux de sa peau qui lui offrira la paternité qu'il veut plus que tout.


Ces deux là seront sans pitié, sans aucune considération pour lui, et il sent toute sa volonté flancher soudainement. Plus que la colère, c'est la lassitude qui prend possession de son âme et il finit par ouvrir la bouche, un peu dépité. « Visiblement. » Son ton est presque éteint, il a même fait un pas en arrière, comme pour se préserver de ce qui se déroule sous ses yeux. Il les baisse même, pour observer ses chaussures pleines de boue et de neige. Il serre les poings aussi, pour canaliser cette peine qui envahit son âme. « Je n'y manquerais pas madame Rosenthal. » Le nom lui arrache les lèvres à chaque fois. Mais il arrive enfin à relever les yeux. Il veut croiser les siens encore une fois. Boum Son coeur loupe un battement lorsqu'il la voit si câline avec son époux et il les quitte du regard encore une fois. Mais qu'est ce que j'fous là? Cette pensée ne le quitte pas alors qu'il les surprend dans leur milieu habituel. Ce n'est clairement pas le monde auquel il appartient. Et ce peu importe les sentiments qu'il peut encore avoir quelque part pour la jolie brune. Dans un soupir finalement, il reporte son attention sur le mari, un peu plus agacé que précédemment. « Bon. Vous voulez pas perdre de temps, j'veux me mettre au travail. On y va? Comme ça vous pourrez aller fricoter avec votre femme tranquillement. » L'amertume transpire dans chacun de ses mots, mais il essaye de ne pas lui lancer un regard noir pour ponctuer sa phrase. Il se sent beaucoup trop mal à l'aise maintenant.
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Sam 24 Mar 2018 - 13:33

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Surpris de voir à quel point sa femme se rappelait de l’homme qui leur avait servit de plombier presque quinze ans avant, Benett eu un léger questionnement, mais ne s’y attarda pas, pensant qu’il n’avait aucune raison de s’inquiéter de quoi que soit, mise à part du blond qui ne lui inspirait pas grand chose et ce depuis son arrivée dans la maison familiale des Rosenthal. Il était bien trop sûr de lui pour se douter de quoi que ce soit à vrai dire, n’imaginant pas une seule seconde que son absence à répétition et son addiction au travail allait créer un vide chez sa femme qui se livra à un autre, donnant naissance à un enfant qui sera le fruit de sa trahison. Arquant un sourcil le temps d’une seconde, Benett ne tarda pas à sourire à sa femme suite à sa remarque, alors qu’elle était étonnée qu’il ne ce rappel pas de monsieur Bowden, lui apprenant par la même occasion de nom de celui-ci dont il n’avait pas pris la peine de prendre connaissance lors de son arrivée. « Oui, je m’en souviens maintenant que tu me le dis !» Il s’en était souvenu un peu avant l’arrivée de sa femme alors qu’il discutait avec le blond, mais valoriser sa femme le temps de deux secondes en faisant comme si c’était grâce à elle qu’il s’en souvenait n’avait rien de mal.» Il s’en était souvenu un peu avant l’arrivée de sa femme alors qu’il discutait avec le blond, mais valoriser sa femme le temps de deux secondes en faisant comme si c’était grâce à elle qu’il s’en souvenait n’avait rien de mal. Un comportement qui ne laissa pas Benett indifférent, un comportement qui allait le pousser à avoir un œil sur le blond lors de sa présence chez lui, se méfiant clairement de l’homme, bien qu’il ait pu travailler pour lui autrefois, il ne le trouvait pas vraiment clair et comptait bien vérifier ses antécédents.

Ses pensées furent interrompues par la belle brune lui servant de femme, alors qu’elle lui caressa l’arrière du crâne tout en lui demandant de la rejoindre pour l’aider ranger les courses, précisant bien qu’elle avait quelque chose pour lui. D’un ton interrogateur, mais intéressé, il prit la parole, se foutant bien de la présence du blond ou non à leur côté. « Intéressant, tout ça, je fais vite. » Partageant ensuite le baiser donné par sa femme avant de la voir saluer le blond pour revenir près de lui et lui susurrer à l’oreille qu’elle l’attendait dans la cuisine. « Je t’aime !» Dit-il, alors que sa femme s’éloignait de lui, avant de se tourner vers le blond. « Elle est belle hein !» Grand sourire afficher sur les lèvres, il ne tarda pas à le perdre alors que le jardinier lui faisait part qu’il souhaitait se mettre au travail afin qu’il puisse aller fricoter avec sa femme. Benett ne put s’empêcher de faire les gros yeux en entendant cela. « Oui, allons-y » faisant quelques pas tout en fixant ses chaussures devenues très sales, à cause, de la neige qui était en train de disparaître, laissant place à de la boue, il tourna son regard vers le blond à nouveau. « Vous savez que si vous utilisez ce ton avec tout le monde, vous n’aurez jamais de femme avec qui partager votre vie. » Il n’avait pas apprécié le ton utilisé par l’homme un peu plus tôt et alors qu’il s’était peut-être résigné à garder le silence, ce fut plus fort que lui de lui lancer à nouveau un petit pique. « Bon regardé, là-bas !» Montrant la haie qui délimitait le terrain. « J’aimerais que tout soit carré, rien qui dépasse, enfin, je ne vais pas vous apprendre votre boulot. » Disait-il, d’un ton toujours rempli de mépris envers le blond.
 
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Dim 25 Mar 2018 - 21:28


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Louise avait attendu son époux dans la cuisine, tandis que son cœur menaçait de s’arrêter à tout bout de champs. Lorsqu’elle avait quitté ce jardin et qu’elle s’était enfin retrouver seule, elle s’était penchait sur le levier pour recracher des glaires et se rafraichir le visage. Sa respiration était assez forte et elle priait pour que personne n’assiste à cette scène. Elle avait dû se retenir en la présence du jeune homme, elle avait aussi eu très peur qu’il ne la dénonce. Difficilement elle tentait de reprendre ses esprits tandis que Danny venait faire apparition dans la salle. Il la dévisagea un instant, il était l’un des seuls à remarquer que son comportement n’avait rien de normal mais il eu l’intelligence de ne rien demander. « M’man, je vais jouer au foot avec les gars en bas dl’a rue. » elle acquit d’un signe de tête, incertaine vraiment de ce qu’il venait de lui demander tandis qu’il prenait la porte. Elle soupira, passa sa main une quinzaine de fois dans ses cheveux et se demandant bien qu’est ce qu’elle pouvait faire. Elle ouvrit finalement une bouteille, du vin rouge, qu’elle vint verser dans un grand verre. Elle prit place sur l’une des chaises de la cuisine, puis pris une grosse gorgée de sa boisson. Elle sentit le liquide traverser son œsophage avant de rejoindre son estomac. Elle ferma un instant l’œil, pour essayer de se calmer puis sans même s’y attendre, Benett apparaît dans l’encadré de la porte. Elle se redressa aussitôt, retrouva un faux sourire pour masquer les apparences une nouvelle fois. « Chérie ! » dit-elle, légèrement étonnée de le voir revenir aussi vite. Elle jette un coup d’œil au jardin, juste pour être certaine que Jason ne les entendrait pas. « Alors? » chuchota t-elle, pour en savoir un peu plus sur ce qu’il pensait de Jason. « Je ne sais pas toi, mais je le sens pas ce mec en jardinier ! » osa t-elle dire, espérant dans le fond que son époux se range de son côté « Sérieusement, depuis quand un plombier devient jardinier, il va nous faire n’importe quoi ! » elle ne pensait pas vraiment ce qu’elle disait, Jason était plutôt un bon manuel et elle aurait dû être la dernière à cracher sur ses doigts de fées, mais quitte à sauver sa peau et l’éloigner de sa famille. Elle prit une gorgée de sa liqueur « Et puis, on avait dit jardin français, qu’est ce qu’un anglais connaît à la France, sérieux ? » dit-elle avant de se rendre compte qu’elle venait de se trahir, elle reprit aussitôt «  T’as vu son accent, Maaaadame Rosenthal » pouffant un rire mauvais en imitant le pauvre jardinier. « Écoute, trouve le moyen de nous en débarrasser, je demanderais à… » elle n’eut pas le temps de terminer sa phrase que le blondinet apparut à son tour derrière Benett : «  Un problème ? » se releva t-elle manquant de lâcher son verre sur elle même.

 


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Lun 26 Mar 2018 - 18:38


Ses yeux roulent dans leur orbite face au comportement du mari qu'il déteste tant. Son hypocrisie semble si évidente à son regard qu'il ne comprend pas comment il arrive encore à garder son calme à son égard. Il lui faut toute la volonté du monde pour ne pas éclater de colère face à leurs comportement à tous les deux. Il a envie de s'enfuir en courant pour ne plus supporter leur mépris. Seulement il sait que les enjeux sont plus important que son petit confort personnel. Sa patience est néanmoins mise à rude épreuve. Je t'aime! Son coeur loupe un battement alors qu'il est témoin de cet aveu qui le dérange au plus profond de lui. Bien sûr que le riche brun a des sentiments pour sa femme. S'il aurait été plus simple que ça ne soit pas le cas, au fond il n'est pas surpris, bien que dépité. Elle est belle hein? Pendant une seconde, il prend peur. Il vient imaginer que l'époux sait ce qu'il s'est passé entre Louise et lui. Puis il se met à croire qu'il est au courant de ses sentiments pour elle. Et puis l'évidence s'en vient rapidement. Ce n'est pas pour lui demander son avis qu'il lui pose cette question... Mais plutôt pour bien montrer sa supériorité sur lui. La belle maison, la belle voiture, le beau jardin, la belle femme... Tout n'est que poudre aux yeux. Et le blond tombe dans le panneau assez facilement. La jalousie le dévore de l'intérieur et il ignore s'il ne s'agit que de la brune ou bien aussi de tout le reste. « Oh vous savez moi, les femmes mariées. » Vilain mensonge qui déforme ses lèvres, seulement il n'a pas pu s'empêcher de lui dire cela. Peut être pour faire fuir tout soupçon qui pourrait se poser sur lui. Mais aussi parce qu'il refuse de lui offrir le moindre compliment sur son épouse. Il n'alimentera pas son égo de cette façon...


D'autant plus avec la remarque qu'il fait ensuite, alors qu'ils ont repris leur marche dans le jardin. Son corps se bloque, il sent une douleur incontrôlable prendre possession de son coeur et il détourne le regard, non sans shooter une petite motte de terre traînant devant sa chaussure. « Vous voulez pas m'entendre parler à votre fils. J'veux pas vous entendre parler de ma vie privée. » Son ton est rêche, presque hargneux même tant il a l'impression d'être insulté par ses propos. Ce n'était pourtant qu'une remarque sans importance. Avec son passif pourtant, l'homme ne peut que mal le prendre et s'énerver de nouveau, risquant sa place à chaque seconde. Il s'empresse donc d'enchaîner, comme pour lui faire oublier son impertinence. « Bien, tout coupé carré pour les haies. Les plates bandes, je suppose sans mauvaise herbe, couleurs harmonieuses? L'herbe je la couperais quand la neige aura entièrement fondu. Les allées doivent être nickel je suppose? » Il parle beaucoup, comme pour étouffer sa phrase malheureuse dans du vocabulaire jardinier. Avec un peu de chance, le propriétaire des lieux ne le reprendra pas sur sa maladresse.


Pendant plusieurs minutes, le blond explicite les notes sur le plan, pour être certain de bien comprendre ce qu'on attend de lui et enfin, il lance, d'un ton peu affable. « Vous pouvez vaquer à vos occupation, j'ai ce qu'il me faut. » Il ne s'embarrasse d'aucune amabilité et ne s'intéresse d'ailleurs déjà plus à son interlocuteur. Il a bien trop de colère en lui, pour ne pas chercher à s'éloigner du maître de maison au plus vite, avant d'exploser et lui balancer tous les secrets qu'il cache. Il préfère continuer à faire le tour du jardin, seul, préparant mentalement ses tâches à faire. Marcher dans la boue, dans le dédale de plantes encore endormie par l'hiver, le détend imperceptiblement et il sent sa respiration s'apaiser juste assez pour se sentir un tout petit peu mieux. Pas beaucoup. Sa tension est encore palpable, d'autant plus qu'il aperçoit, au loin, la silhouette de son fils qui s'éloigne, balle en main. Le sentiment qui le prend le pousse à poser la main sur le mur de la maison à côté de laquelle il est revenu. C'est si intense à chaque fois. Seulement cela ne dure qu'un instant, alors que la voix de Louise lui parvient, de l'intérieur. Elle se moque de lui. Sans honte aucune. Et s'il n'a que peu d'amour propre, l'entendre pouffer en imitant son accent le vexe assez rapidement. Ce qu'elle se permet de dire le blesse et il décide finalement de faire irruption, plus pour cesser de l'entendre jacasser à son sujet, que par réel besoin. Lorsqu'elle l'apostrophe, il lui lance un regard mauvais, avant de s'adresser à Benett, sans lui accorder plus d'attention. « Je voulais simplement savoir quels outils vous aviez ici, sur place. Je peux tout ramener si vous n'avez pas ce qu'il faut, mais je préfère ne pas m'encombrer si vous avez le matériel. » Sa voix est blanche, et bien qu'il essaye de paraître digne, son dos bien droit et ses poings serrés, témoignent de sa vexation...

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Lun 26 Mar 2018 - 22:30

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La quête pour nourrir son ego se poursuivait alors qu’il demandait à son interlocuteur s’il trouvait sa femme belle, une question qui ne fut pas anodine sur le moment puisqu’il avait pu observer l’homme qui avait eu un regard plutôt particulier pour Louise. Un détail qui n’avait éveillé aucun soupçon du côté de Benett, mais qui méritait tout de même d’y mettre son petit grain de sel, espérant percer au grand jour ce que pouvait penser le blond, ce qui fut sans réel succès puisque celui-ci ne tarda pas à rétorquer qu’il ne s’intéressait pas aux femmes mariés. Un détail que Benett garda dans un coin dans sa tête, presque rassuré, bien qu’il doutât fort que Louise pût de toute façon être attiré par un homme de son genre, étant tout l’inverse de ce que Benett pouvait être. Il se contenta de garder le silence face à la réponse du jardinier, se contentent de communiquer avec son regard, ravi d’entendre ce qu’il venait de lui dire, sans imaginer ne serait-ce qu’un instant qu’il lui avait mentit et qu’il avait un passif avec son épouse. La remarque qui suivit eu certaines conséquences dans le comportement du blond, qui sans attendre usa d’un ton peu agréable pour faire comprendre au propriétaire des lieux qu’il n’avait pas à se mêler de sa vie privée. Haussant les épaules, Benett se fichait bien de la vie de son jardinier et devinait par sa réaction qu’il avait sûrement dû en baver à cause d’une femme, une réflexion qu’il se fit soigneusement au sein de sa tête se contentent de poursuivre son chemin dans le jardin avant de se tourner vers lui, alors qu’il enchaînait avec les tâches que Benett lui avait confié. « C’est exactement ça » Dit-il suite à la liste de tâches dont Jason lui fit part, avant de se plonger dans le plan que l'hôte de maison lui avait fournis à son arrivé, lui faisant part de chaque détail, ennuyant Benett alors que les secondes se transforment en minutes. « Vous voyez-je n’ai pas servi à grand chose à vous accompagner jusqu’ici, à part à user mes chaussures. » Précisait-il tout en levant chaque pied pour examiner une nouvelle fois les chaussures qu’il avait au pied. « Avant de partir, vous passerez me voir pour que je vous donne votre chèque. » Disait-il alors que le blond lui annoncer ne plus avoir besoin de lui sur un ton peu agréable, une nouvelle fois. Benett souffla légèrement, ne voulant pas se donner en spectacle alors que sa femme n’était pas loin, il se contenta de lui lancer un regard dénigrant avant d’avancer jusqu’au niveau de la porte menant à la maison, ou sa femme apparue sans attendre lui fit part de son ressenti envers le blond qui se trouvait dans leur jardin. « C’est un con. » Répondait-il à sa femme alors qu’elle lui demandait ce qu’il pouvait bien penser de Jason. « Il a de la volonté, c’est certain, mais je demande à voir, la société qui l’engage a de bons jardiniers, donc je suppose qu’il doit avoir certaines références.» Songeur, il tourna le regard un instant vers l’homme dans le jardin avant de se replonger dans celui de son épouse. « Ne t’en fais pas, il ne m'a pas l’air du genre à aller au bout de son travail, je ne lui donne même pas une semaine. » Il était méchant, mais pensait vraiment ce qu’il était en train de dire. « Tu n’as pas envie de rigoler un peu ?» Ajoutait-il alors qu’elle lui demandait de se débarrasser de lui tout en imitant l’accent anglais qu’avait le blond ce qui fit systématiquement rire le brun, avant d’être interrompu par l’apparition du blond derrière lui, le coupant dans sa lancée. Lançant un regard complice à son épouse, il montra au loin la petite cabane dans le jardin au jardinier. « Il doit y avoir tout ce qu’il faut là-dedans, je n’y mets jamais les pieds, mais regarder, puis si besoin vous n’aurez qu’à acheter ce qu’il faut et je vous rembourserai. » Benett n’était pas du tout manuel, il avait peut-être tondu une fois le gazon et n’avait aucune idée de ce qui pouvait y avoir comme outils au sein de sa propriété.
 
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Mar 27 Mar 2018 - 23:19


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When a toxic person can no longer control you, they will try to control how others see you. This misinformation will feel unfair, but stay above it, trusting that other people will eventually see the truth just like you did. 


Jason n’était pas un con, elle eut un pincement au cœur en entendant son mari traiter ainsi son ex-amant. Pourtant, elle était la première à dégainer les hostilités ; plus dans l’espoir de ne plus revoir le jardinier chez elle que par réelle méchanceté. Louise était une vraie peste, d’ordinaire elle se moquait de vexer les gens. Elle était connue pour être une vipère avec les personnes qu’elle n’appréciait pas. Ses amies la craignaient parce qu’elle pouvait ruiner la réputation de n’importe qui sans aucun état d’âme. Elle avait beau s’ennuyer dans sa petite vie parfaite, dans son clan de femme au foyer elle était celle qui dirigeait son petit groupe de désespérée. Elle racontait à qui voulait l’entendre combien son mari et ses enfants étaient parfait, n’hésitait pas à exagérer sur les faits pour mieux faire languir ses copines sur ce qu’était la vie de Louise Rosenthal. Seulement, la réalité lui était revenue tel un boomerang en pleine gueule, lorsque son regard avait de nouveau croisé celui du beau blond. Elle n’arrivait pas réellement à mettre de mot sur ses sentiments, elle était à la fois choquée, inquiète, stressée mais aussi nostalgique de le voir en ville. Elle l’avait fui mais elle se retrouvait de nouveau confronter à lui, dans son jardin… dans leur jardin.

Cette situation la mettait mal à l’aise, elle tentait de masquer ses états d’âme, se risquant à une mauvaise imitation du vrai père de son fils qui fit rire son époux. Elle n’avait pas eu l’intention de blesser directement Jason, certaine qu’il ne pouvait pas l’entendre depuis le jardin. Louise était bien trop hypocrite pour assumer ses paroles devant lui, les coups elle préférait les donner aux gens quand ils avaient le dos tourner de peur d’affronter leur regard assassin. Ce fut exactement ce qui se passa quand Jason entra dans la cuisine. Elle eut l’impression que son cœur se brisait une seconde fois. Il avait tout entendu et elle le savait. Elle s’arrêta net de sourire et devint rapidement toute rouge lorsqu’il ignora sa question pour s’adresser directement à Benett. Elle le méritait, elle se maudissait intérieurement de ne pas s’être tût plus tôt. Elle se leva aussitôt pour se diriger vers le levier où elle déposa son verre à moitié plein du liquide rouge. Elle était extrêmement mal à l’aise mais continuait à jouer la comédie devant son mari. Elle hocha la tête après que Benett conseilla le blond d’aller voir dans la cabane, et dans une tentative ridicule de se rattraper elle reprit : « On a une tondeuse électrique et une débroussailleuse dans le garage, si vous voulez ! Il faudra juste que Danny bouge son vélo avant ! »  dit-elle finissant par regarder son époux plutôt que le blond. « La clef de la cabane se trouve sous l’un des pots là-bas, je ne sais même plus lequel mais je vous préviens. On n’y met jamais les pieds, vous ne serez à l’abri d’aucune bête là bas ! » dit-elle n’ayant elle non plus aucune idée de ce qu’il pourrait bien y trouver. Benett n’était pas manuel et elle n’avait pas non plus la main verte. Elle avait même réussi à tuer une plante grasse, à force de l’arroser sans raison. « Oh et… » dit-elle en voyant leur chien apparaître dans la cuisine ; avant même qu’elle n’eut le temps de finir sa phrase pour lui demander de fermer la grille, chien se précipita vers l’extérieur pour courir dans tout les sens. Elle soupira : « À l’avenir, faite attention au chien aussi. » elle secoua la tête, légèrement résigné de cette bête que son fils avait ramené chez eux : « Il va me salir toute la maison maintenant ! »

 


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Re: More than you know (ft. Rosenthal's)
Jeu 29 Mar 2018 - 17:52


Bon sang qu'il se sent mal à l'aise. Il déteste cette sensation qui le prend parfois lorsqu'il côtoie des personnes qui ne sont pas de son milieu. Ce sentiment d'infériorité détestable et complètement idiot. Il n'est pas moins qu'eux, sous prétexte qu'il a moins d'argent. Seulement là, à ce moment bien précis, il ne peut s'empêcher de le ressentir. Tellement petit face aux deux majestés qui ont élevé son fils. Son visage fermé n'exprime plus grand chose, si l'on exclue ce malaise bien visible. Sa mâchoire s'est crispée involontairement en entendant les remarques de l'un, puis de l'autre et une chappe de plomb s'est infiltré dans son coeur, qui semble battre au ralenti depuis quelques secondes. Le blond remarque à peine le chien qui se faufile entre ses jambes et la porte pour s'élancer au dehors. Ce n'est que lorsque Louise fini par en parler qu'il détourne le regard du grand brun, pour observer la boule de poil qui semble bien heureux de pouvoir aller jouer dans la boue et la neige au dehors. Ses lèvres parviennent à esquisser un très léger sourire à la vue de la bestiole, qui s'estompe finalement dans un soupir lorsqu'il reprend d'un ton morne. « Je n'en doute pas. Ni l'un ni l'autre ne semblez être le genre à mettre les mains à la pâte. » Le mépris avec lequel il s'exprime n'est que le reflet du leur, mais il ressent un remord immédiat. Non pas à cause de ses mots, qu'ils méritent amplement, mais parce qu'il sait qu'à chaque fois qu'il ouvre la bouche, il précipite un peu plus son renvoi. De nouveau il soupire et observe le chien jouer dans le jardin.


« J'nettoierai ses pattes pour qu'il puisse entrer sans tout vous flinguer. Désolé pour ça, j'savais pas qu'vous aviez un animal. » Il n'est pas responsable du fait que leur énorme chien ait quitté la maison pour le jardin. Tout comme il ignorait sa présence dans le coin. Pourtant il s'excuse. Probablement pas réellement pour le cabot, plus pour sa phrase précédente qu'il s'excuse. Son incapacité à réfléchit avant de parler lui joue des tours et ses excuses ne feront pas toujours mouche. Il espère seulement que la patience de son nouveau patron n'est pas encore torp érodée. Il lui serait insupportable d'être viré, avant même d'avoir eu l'occasion de parler plus à son fils. Lentement il déglutit, avant de finalement hocher la tête, un brin dépité par la situation. « J'vais aller l'récupérer et le ramener dans le maison. Après j'ferais l'inventaire de votre matériel et j'crois que j'partirais. J'vais rien pouvoir faire de bien avec ce temps d'merde. J'reviendrais quand la météo sera meilleure. » Lui qui a mis tant d'efforts pour s'incruster dans cette maison. Voilà qu'il fait désormais tout pour la fuir au plus vite. Probablement parce qu'il ne parvient plus à respirer normalement. Et parce qu'il a envie de se noyer dans une bouteille de scotch. Et parce qu'il a envie de fracasser le crâne du maître des lieux. Trois raisons qui le pousse à attraper un torchon non loin, quitter la pièce, refermer la porte derrière lui et ensuite s'éloigner vers le cabot qui s'ébat joyeusement dans une flaque de boue. Son naturel avec les animaux l'aide à l'attraper sans trop de difficultés et il tire sur son collier pour l'amener jusqu'à la porte, devant laquelle il s'arrête pour lui nettoyer les pattes et le frotter un peu, avec le torchon, pour le rendre moins salissant aux yeux de sa maîtresse. Sans dire un mot, espérant ne rien entendre cette fois, il ouvre la porte pour laisser entrer l'animal et referme aussi sec, pour ne pas croiser son regard... pour ne pas entendre sa voix... Et pour ne pas se laisser à la colère envers Benett.
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Re: More than you know (ft. Rosenthal's)
Dim 1 Avr 2018 - 3:55

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Benett avait beau être con à l’égard du blond, il ne comptait pas le virer au bout de même pas une heure sous prétexte que sa femme le lui demandait. Il avait qu’un bref souvenirs de l’homme qui s’était présenté à sa porte quelques minutes plus tôt, mais cela lui suffisait amplement pour penser qu’il ferait son possible pour effectuer les tâches demandées, et ce, sans problème, bien qu’il ne lui faisait pas pour autant confiance et qu’il ne s’imaginait pas une seule seconde qu’un lourd secret se partageait entre son épouse et leur interlocuteur qui se trouvait dans le jardin. Il pouvait faire plaisir à sa femme en acceptant sa petite requête de trouver quelqu’un d’autre, là n’était pas vraiment le problème, mais le brun n’avait pas envie de se prendre la tête, pas envie de se refaire de la paperasse. Il avait qu’un bref souvenirs de l’homme qui s’était présenté à sa porte quelques minutes plus tôt, mais cela lui suffisait amplement pour penser qu’il ferait son possible pour effectuer les tâches demandées, et ce, sans problème, bien qu’il ne lui faisait pas pour autant confiance et qu’il ne s’imaginait pas une seule seconde qu’un lourd secret se partageait entre son épouse et leur interlocuteur qui se trouvait dans le jardin.

Le brun écoutait sa femme qui informait Jason de l’équipement présent dans le garage, afin de tourner son regard vers le blond qui ne manqua pas de faire une remarque, alors que le couple faisait savoir qu’ils n’avaient pas connaissance du matériel présent dans la cabane en bois qui se trouvait dans le grand jardin de la propriété des Rosenthal. Fronçant les sourcils à l’égard du jardinier, Benett observa son allure avant de prendre rapidement la parole, ne pouvant tolérer ce genre de remarque, bien que ces dires n’étaient pas totalement faux. « Je ne vous permets pas de faire de telles suppositions, imaginerez-vous une femme tel que la mienne mettre ses mains dans la terre ? Je pensai les Anglais un peu plus… » Il ne terminait pas sa phrase et peu importe puisque le chien sortit à grande allure dans le jardin pour se défouler, en profitant pour se couvrir de terre qu’il allait forcement ramener à l’intérieur de la maison, ce qui ne manqua pas de faire réagir Louise qui ne se priva pas de faire savoir au blond qu’il devrait faire attention la prochaine fois. Une remarque qui ne tarda pas à avoir une réponse puisque le jardinier s’excusait et assurait qu’il allait nettoyer les pattes de l’animal, alors qu’il affirmait ne pas savoir qu’il y avait un chien dans les parages. Levant les yeux au ciel, Benett ne put s’empêcher de commencer. « Pas très observateur à ce que je vois. » C’était plus fort que lui, il avait ce besoin de lui montrer le fait qu’il était supérieur, sans aucune gêne, à sa manière. Lançant un regard à son épouse, il s’essuya finalement les pieds sur le paillasson présent à l’entrée, avant d’entrer dans la maison, ou la température était bien meilleure qu’à l’extérieur. Hochant la tête lorsque Jason annonça s’en aller après avoir fait l’inventaire. « Très bien, essayez d’être à l’heure demain » Il l’observa rattraper le chien, ne manquant pas l’essuyage des pattes avant de tourner son regard vers Louise et prendre la parole discrètement. « S’il n’est pas doué pour le jardin, on aura qu’à lui proposer un poste de nounou pour chien. » Déposant un baiser sur  l’une de ses joues avant de prendre place sur un tabouret présent face à l’îlot central de la cuisine après s’être servit un verre de vin, pris sur la bouteille que son épouse avait ouverte un peu plus tôt, content d’être enfin installé au chaud.
 
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