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 Jeremy * A shadow of a figure trying to make the best of the state that I am in

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Valentina Herwig
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Jeremy * A shadow of a figure trying to make the best of the state that I am in
Ven 4 Sep 2020 - 18:20
Installée à son bureau, Valentina perd son regard sur l’écran de son ordinateur alors qu’elle ne cesse de relire l’édito qu’elle vient d’écrire et qui paraîtra dans un prochain numéro de cosmo. La trentenaire vérifie ses tournures de phrases, ses formulations, corrigeant quelques lignes ça et là en pianotant sur l’ordinateur, les enceintes de l’ordinateur diffusant, en boucle, la chevauchée des Walkyries depuis une bonne heure sans que la blonde ne soit jamais complètement satisfaite du texte produit. Probablement parce qu’elle a la tête ailleurs et pas réellement sur sa production écrite. Encore une fois, l’esprit de la blonde est parasité par une foule de problèmes qui ont traits à son mari pour la plupart. Rentré encore tard la veille, l’homme a manqué le couché des enfants et, se faisant, il a également manqué les larmes de leur fille aînée, réclamant son père sans comprendre pourquoi ce dernier est de mois en moins présent dans sa vie. Si face à sa fille, Valentina a tenté de se montrer rassurante, la discussion qui a suivit avec son mari n’avait, naturellement, rien de calme. S’enfermant dans la cuisine pour éviter de se faire entendre des enfants alors que la mère de famille tâche de les préserver au maximum de tout ça, la conversation n’avait pas donnée grand-chose. Ce soir, Owen rentrerait encore tard. Il ferait encore une fois passer son patron et son travail avant ses enfants, avant sa femme, avant sa vie de famille. Comme toujours.

Se détournant de son écran, la trentenaire laisse son regard se perdre sur son téléphone, avant de répondre au message de Garrett. Son meilleur ami, en proie à ses propres problèmes, n’arrange rien aujourd’hui aux inquiétudes de son amie comme, à voir ce dernier, la blonde redoute, une fois de plus, d’être dans la même situation qu’Alina, trompée, à son insu. Son mari ne cumulait-il pas les excuses pour cacher une maîtresse, bien plus qu’un travail prenant ? C’est un risque que la blonde redoute de plus en plus avec le temps, spectatrice des tourments de son meilleur ami et aux premières loges, aussi, pour voir tout ce qu’un homme est capable de mettre en place pour protéger un tel secret. Imaginer qu’Owen puisse lui réserver le même sort que Garrett réserve à Alina de par son incapacité à agir et prendre ses responsabilités la rend malade. Est-ce que son mari, lui aussi, avait trouvé l’amour dans d’autres bras sans oser le lui dire, par peur de briser leur famille mais la brisant cependant pourtant bel et bien de par ses absences répétés, de par le manque qu’il faisait subir à ses enfants ?

«- Madame Koenig ? Monsieur Dinckel pour vous.» l’interrompt dans ses réflexions la voix de sa secrétaire.
«- Faites-le entrer Beth.» demande la trentenaire, surprise, avant de jeter un regard à l’heure.

Enregistrant son travail, Valentina range rapidement son bureau, avant d’inviter à entrer comme on tape quelques coups à a porte. Mais quand celle-ci s’ouvre, ce n’est pas la silhouette de son meilleur ami qui se découpe dans l’encadrement. S’en est une autre, que la trentenaire connaît tout aussi bien car c’est celle de son neveu. Plus ou moins. C’est celle de Jeremy Dinckel. Et la rédactrice en chef se lève pour aller le saluer, l’enlacer, comme le ferait une tante, tout à fait.

«- Jeremy qu’elle surprise ! Qu’est-ce qui t’amène ? Tout va bien ?»

♔♔♔







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Re: Jeremy * A shadow of a figure trying to make the best of the state that I am in
Mar 29 Sep 2020 - 16:17
Encore une engueulade avec sa mère. Jeremy l'insupportait et elle l'insupportait. C'était évident pour tout le monde. Et quand Joah s'y mettait, défendant leur mère, c'était le coup de grâce pour le jeune homme. Alors, il était d'abord parti tôt ce matin-là à la bibliothèque universitaire. Le fait de travailler ses cours, c'était le seul moment où elle lui fichait royalement la paix. Le petit avocat de la famille avait le don de calmer les choses. Par contre, la partie sportive en lui agaçait cette mère au plus haut point, créant des disputes plus impressionnantes les unes que les autres. Ce jour-là, c'était parce qu'il jouait trop au basket dans la cour de la maison. Pourtant ce que Jeremy préférait le plus au monde. Mais elle avait ce don inévitable pour tout salir et en ça Jeremy la détestait encore plus quand elle lui reprochait de faire ce qu'il aimait. Joah n'avait pas ce problème là : Alina ronronnait paisiblement quand elle était avec Joah. Ce qui n'était pas le cas avec Jeremy. Pourtant, tout le monde ne cessait de lui rabâcher à quel point il ressemblait à son frère. Lui-même en était parfois choqué tant la ressemblance physique était poussée. Après tout, n'avaient-ils pas échangé plusieurs fois leurs places sans jamais que personne ne s'en rende compte ? Mais la fibre maternelle d'Alina s'arrêtait à Joah. Ou alors était-ce Jay lui-même qui l'empêchait volontairement d'agir correctement ?

Après deux heures à trépigner à la bibliothèque universitaire, Jay envoya un message à Inga pour la voir. Mais celle-ci était occupée et lui proposa de le voir le lendemain ou le surlendemain en fonction de son planning. Il n'y réfléchit pas deux fois : il lui fallait une bonne excuse pour se pointer près de la seule personne capable d'écouter ses litanies. À condition d'avoir une bonne excuse. Un coup d'oeil dans son agenda pour réaliser qu'il n'avait pas tellement besoin d'une telle chose, finalement. Car son alibi, il l'avait déjà dans ses devoirs à faire.

Il ne tarda pas à arriver devant les locaux du magazine. Un peu calmé de cette dispute avec sa mère, ce ne fut qu'en y repensant qu'il réalisa à quel point il était secoué. Et étrangement, contrairement à son habitude, sa rage ne remonta pas, seule la lassitude avait perduré. Il attendit que l'assistante de Valentina ne lui donne le feu vert pour entrer dans le bureau de celle-ci. Quand ce fut le cas, il se dirigea vers elle pour l'enlacer et ne tarda pas à s'asseoir devant le bureau de la meilleure amie de son père, celle qu'il considérait comme sa tante et qu'il aimait tout autant qu'Inga. La seule qui l'écoutait tout autant et à qui il pouvait se confier.

- Je suis désolé je te dérange pas trop au moins ? Il préfère ne pas lui répondre tout de suite, pourtant, il trépigne d'impatience, le petit.
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Re: Jeremy * A shadow of a figure trying to make the best of the state that I am in
Mar 29 Sep 2020 - 17:17
Il n’était pas normal que Jeremy soit là, pas normal que le jeune homme se pointe sur son lieu de travail sans avoir rendez-vous avez elle, sans avoir prévu de déjeuner ensemble ou sans avoir au moins prévenu de sa visite. Valentina était pourtant presque sûre de ne pas avoir reçu de message de sa part. Elle surveillait toujours son téléphone, ne serait ce que pour ses enfants. Et elle n’avait rien vu. Cela trahissait une certaine urgence dans la démarche de celui qu’elle voyait comme son neveu. Il avait eut besoin de la voir, besoin de trouver une oreille, une épaule, quelque chose. Et c’est cela qui fait penser à Valentina que quelque chose ne va pas, qui lui fait demander au jeune homme ce qui l’amène, ce qu’elle peut faire pour lui.

Alors qu’il redoute de la déranger dans son travail, Valentina secoue négativement la tête. Que ce soit ses enfants ou les garçons Dinckel qu’elle considère et aime comme s’ils avaient un lien de sang, ils ne la dérangent jamais. Si le jeune adulte avait besoin de la voir, alors elle sait se rendre disponible. Contrairement à son époux, Valentina sait donner la priorité à ses proches, à sa famille. Si Jeremy a besoin d’elle, alors elle sera là pour lui.

"- Tu ne me déranges jamais." affirme-t-elle avant de désigner le siège devant son bureau, dans lequel elle l’invite à prendre place.

Rejoignant son bureau, elle appuie pour parler à la secrétaire, demandant à cette dernière de repousser ses rendez-vous prévus, de déprogrammer son planning des prochaines heures. Elle s’organisera autrement, emmènera un peu de travail à la maison. Elle a largement le temps, pendant les longues absences de son époux.

Reportant son attention sur Jeremy, elle quitte sa place au bureau, approchant d’un mini-bar en lui proposant un rafraîchissement. Lui servant un verre elle revient vers lui, alors, s’installant non pas dans son grand fauteuil directorial mais dans le siège aux côtés de Jeremy, désireuse d’être plus proche de lui, de lui offrir une ouverture plus propice aux confidences. Le bureau entre eux formerait un rempart. Elle n’en voulait pas.

"- Raconte moi ce qui t’arrive." s’enquit-elle. "C’est ta mère ?"

Les problèmes entre Jeremy et Alina ne datant pas d’hier, le mal-être du jeune Dinckel non plus, il n’était pas bien difficile d’accabler la mère de famille des maux de son fils. Valentina avait l’habitude que le jeune homme ait à se plaindre de celle-ci bien plus qu’elle en avait l’habitude de la part d’Inga, bien qu’elle sache pertinemment que son amie n’appréciait pas l’épouse de son frère, l’ayant toujours vu comme la geôlière du bonheur de ce dernier.

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Re: Jeremy * A shadow of a figure trying to make the best of the state that I am in
Lun 2 Nov 2020 - 13:21
D'ordinaire, Jay n'aurait jamais embêté Valentina. Il la savait parfaitement occupée et arriver à son bureau sans le moindre préavis, c'était quelque chose qui était assez surprenant, voire impromptu. Jay savait qu'elle n'appréciait pas toujours selon sa dose de travail, c'était pour ça qu'Inga était toujours son premier choix : elle avait la possibilité de se libérer quand elle le voulait, ou du moins, quand ce n'était pas le cas, elle pouvait lui donner un rendez-vous dans la journée même, ne le laissant trépigner que quelques heures. Avec Valentina, l'urgence n'était pas toujours la bienvenue. Elle ne la détestait pas pour autant, mais elle avait parfois trop de travail pour arriver à la gérer, même si elle prétendait toujours le contraire. Mais cette fios, c'était soit il prenait son créneau d'urgence de l'année qu'il s'imposait, soit il risquait de commettre le plus sanglant des meurtres du vingt-et-unième siècle. Et s'il travaillait en droit, ce n'était pas pour apprendre à commettre le plus parfait des crimes ou avoir le choix de son avocat parmi les contacts de son père. Non, c'était pour faire ce qui était juste. Et là, si à l'instant T, tuer sa mère aurait été juste pour lui, il aurait fini par regretter un tel acte. Ne serait-ce que pour Joah, qui voyait cette dernière comme un véritable messie, alors qu'elle n'était qu'une plaie, une épine dans le pied de Jeremy qui avait beau faire des efforts pour lui plaire alors que c'était sans cesse un échec bondé d'insultes et de reproches. À moins que ce ne soit lui qui l'insulte dans sa tête.

**

Il lui adresse un sourire soulagé quand elle lui confirme qu'elle n'est pas dérangée par sa présence. En soi, c'était ce qu'elle lui dit toujours, même s'il sait que ce n'était pas toujours vrai. Ou du moins, il n'en sait rien, mais il en est presque persuadé quand il voit naître ce qu'il analyse comme une légère lueur de panique devant ses dossiers. Parce que la vérité, c'est qu'il n'a jamais eu aucune idée de comment elle s'organise. Il ne fait que supposer par rapport à sa propre expérience.

Il finit par acquiescer, en signe de désespoir. Les relations entre Jay et Alina ont toujours été des plus houleuses et ceux qui suivent l'actualité familiale sait très bien que ça ne va pas en s'arrangeant ces derniers temps. Alors forcément, même s'il marque la surprise de l'entendre parler de sa mère, il sait très bien qu'il n'aurait pas eu d'autres raisons, sauf de travail - ce pour quoi il lui aurait envoyé un message sans doute - pour venir la voir en plein travail.

- J'en ai marre, tatie... Elle n'arrête pas de nous comparer Joah et moi et en ce moment tout ce que je fais, je le fais mal pour elle... Pourtant, il a laissé de côté le sport pour être avocat, alors que ce n'était pas son premier choix. Le tout pour plaire à ses parents, même si jamais Garrett, lui, ne lui a demandé une telle chose. Alina est beaucoup plus demandeuse de son fils. Jay n'a jamais été jaloux de Joah et ne l'est pas plus aujourd'hui. Mais voir sa mère toujours féliciter son frère et toujours lui reprocher à lui ce qui ne va pas, ça ne l'aide pas à se sentir mieux dans sa peau face à elle.
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Re: Jeremy * A shadow of a figure trying to make the best of the state that I am in
Mar 3 Nov 2020 - 0:14
Si Jeremy se trouve ici aujourd'hui, c'est forcément qu'il a un problème. Une urgence. La trentenaire le connait assez pour savoir qu'il n'aurait pas débarqué ici à l'improviste s'il n'avait pas besoin de la voir immédiatement. Il devait forcément lui arriver quelque chose et n'importe qui connaissant un tant soit peu la famille pouvait aisément deviner qu'il devait s'agir d'un problème avec sa mère. Les altercation entre Alina Dinckel et son fils Jeremy étaient légions. Le jeune homme avait bien souvent matière à se plaindre de sa génitrice, laqu'elle avait quelques problèmes avec celui-ci et principalement le débordement d'énergie qui le caractérisait. On pouvait le dire, la mère de famille avait bien du mal à comprendre son garçon. Bien du mal à supporter aussi les facettes de ce dernier. Jeremy était un électron libre, sauvage, bien moins calme que son frère jumeau Joah et Alina Dinckel ne parvenait pas à s'y faire. Ce n'était pas la première fois que Valentina entendait Jérémy se plaindre de cette dernière et de son incapacité à le comprendre. Elle craignait, malheureusement, que ce ne soit pas non plus la dernière. Mère et fils semblaient incapables de pouvoir discuter de leur problème l'un avec l'autre. il ne fallait pas être devin pour comprendre que Jeremy souffrait de la situation, qu'il aurait voulu pouvoir satisfaire sa mère, qu'il aurait voulu qu'elle puisse apprécier tout ce qui composait son être, qu'il aurait voulu qu'elle cesse de lui préférer Joah sans cesse.

Valentina pousse un soupir en écoutant les confessions de son neveu, lequel raconte ses déboires avec sa mère et la lubie de cette dernière de ne cesser de le comparer à son jumeau. Jay et Joah avait beau ce ressemblez comme deux gouttes d'eau, les deux garçons étaient pourtant bien différents. Il fallait qu'Alina Dinckel l'accepte, dans toujours chercher à en brimer un pour qu'il ressemble davantage à l'autre. Jeremy n'était peut-être pas le fils qu'elle espérait. Mais il était sa chair. Il était son sang. Il était là devant elle et elle restait incapable de le comprendre, incapable de le voir pour ce qu'il était vraiment. Jeremy n'était pas Joah. Certes. Il n'en était pas moins un garçon fabuleux. Comme son frère. Mais différemment. Ils avaient tous de leur caractère, leurs particularités, qui faisait leur charme. Que leur mère soit toujours en train de reprocher son caractère à Jeremy devenait usant pour ce dernier.

"- Tu n'arrives toujours pas à lui en parler ?" s'inquiète Valentina.

Alina ne comprendrait peut-être qu'à ce prix. Elle ne comprendrait que par la discussion le tord qu'elle faisait à son fils, le mal qu'elle lui provoquait, à ne pas savoir l'apprécier pour qui il était. Elle ne comprendrait pas avant d'avoir le nez dans sa bêtise. À rêver sa vie parfaite et essayer de l'entretenir, fidèle à l'idée qu'elle en avait, Alina passait à côté de l'essentiel. Elle en devenait aveugle. Aveugle aux imperfections de cette existence qu'elle peinait à presetver. Elle en devenait terrible. Terrible pour la confiance de son fils. Pour son estime.

"- Qu'est-ce qu'elle te reproche encore au juste ?"

Parce qu'elle a du mal à comprendre, Valentina. Énormément de mal à comprendre les réactions d'Alina, sa position. Elle-même mère de famille ne comparaît jamais Adeline et Oliver. Ils avaient leurs forces et leurs faiblesses tout deux. Leurs caractères bien distincts. Elle ne reprochait pourtant jamais à l'un de ne pas être un peu plus comme l'autre. Elle ne comprenait pas, non, ce besoin constant qu'Alina avait à être insatisfaite.

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Re: Jeremy * A shadow of a figure trying to make the best of the state that I am in
Mar 3 Nov 2020 - 9:18
Alina c'est un vrai mystère pour Jay. Elle s'efforce toujours de lui dire quoi faire et comment faire et ne supporte pas les voies alternatives, même si elles démontrent la motivation et le travail fourni. Et quand il s'agit de Jeremy... elle n'aime ni les voies alternatives ni les voies traditionnelles. Alors, forcément, le fossé qui est déjà bien creusé entre eux ne fait que trouver davantage de profondeur, encore et encore. Mais Jay ne se formalise plus des lubies de sa mère. Même s'ils en viennent encore et toujours à se battre, il la met progressivement de côté, Alina n'étant plus réellement une véritable partie de son monde. Seuls comptent ceux qui ne le mettent pas davantage de côté, ceux qui sont capables de l'apprécier. Et Valentina en fait partie. C'est aussi pour ça qu'il vient chercher du réconfort auprès d'elle. Son objectif n'est pas tout à fait de se plaindre de sa génitrice car celle-ci fera sans doute toujours quelque chose pour l'éloigner encore plus d'elle. Mais il a aussi besoin de parler, parce que même s'il rejette sa mère, le fait est que sa mère le rejette d'abord, et ça, par contre, il le vit mal. Le paradoxe de la jeunesse, sans doute.

Avec un petit rire presque mesquin, Jeremy tourne les yeux vers la meilleure amie de son père, qu'il considère comme sa tante. Lui en parler hein ? Le problème, c'est que lorsqu'il s'agit de Jeremy, Alina est bouchée au point de toujours parler de Joah. Il est question de Jeremy ? Parlons plutôt des exploits de Joah ? Le gamin sait très bien que c'est parce qu'il a toujours été difficile à canaliser que le fossé entre eux c'est premièrement créé. Mais désormais, il a grandi, il est un adulte. Ne peut-elle pas le considérer comme tel ? Arrêter de comparer son caractère survolté, toujours actif et toujours trop dynamique à celui, bien plus calme mais pourtant pas toujours meilleur, de Joah ? Il a beau essayé, ne pas être jaloux, avoir des pensées positives envers son frère, passé un moment, il n'y arrive plus. Joah n'y est pour rien et c'est la seule chose qui le fait garder les pieds sur terre face à lui. Mais la prochaine fois qu'ils se font comparer, le résultat risque d'être des plus sanglants, pour sûr.

- Lui parler ? Est-ce que tu as déjà essayé de parler avec ma mère ? Parce que moi, j'essaie. Mais elle refuse d'écouter. Et résultat, il s'est embourbé dans des situations pour lui plaire, et tout ça pour quoi, au final ? Il hausse les épaules. La vérité c'est qu'à la deuxième question de Valentina, il n'a aucune réponse. Il ne sait absolument pas ce que lui reproche sa mère. Il est trop ci, pas assez ça. Ce qu'elle lui reproche exactement, c'est trop flou ou alors bien trop précis pour l'admettre venant de la part d'une maman. D'être moi, d'exister. Je ne sais pas, honnêtement. Et en le disant à voix haute, Jeremy se rend compte de quelque chose : il est si las, qu'il se fiche bien pas mal de s'améliorer pour plaire à sa mère.
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Re: Jeremy * A shadow of a figure trying to make the best of the state that I am in
Mer 4 Nov 2020 - 3:19
Si Valentina avait déjà parlé avec Alina, évidemment, elle n'avait jamais eu à discuter des même chose que Jeremy. Les conversations qu'elles avaient à entretenir étaient tout ce qu'il a de plus cordiales, mais Valentina n'était pas réellement proche de la mère des jumeaux. Son meilleur ami, c'était bien Garrett. Alina n'était que son épouse. S'il fallait que Valentina fasse un choix, elle aurait sans doute donné sa préférence à Lisa. Il faut dire qu'avec la jeune fille, Garrett souriait. En revanche, pour avoir été le témoin de son meilleur ami, l'oreille attentive à ses confidences, la trentenaire avait parfaitement connaissance de la situation, de son manque de sentiments réel pour Alina. Elle aurait probablement bien plus apprécié cette dernière, si elle n'avait eut connaissance de cela, si elle n'avait pas sentit la détresse de son meilleur ami en même temps qu'il plongeait dans ses conneries. C'était probablement injuste pour l'épouse, mais quelque part, Valentina lui reprochait d'être là, d'être un obstacle au bonheur de son meilleur ami. Sans ce mariage, Garrett serait bien plus heureux aujourd'hui. Ainsi son avis biaisé depuis longtemps par ce que Garrett pouvait dire de son mariage ne permettrait pas tellement qu'elle apprécie l'épouse Dinckel. Du reste, Inga ne l'appréciait pas non plus.

S'il n'y avait eut que cela contre Alina, peut-être encore cela n'aurait-il pas été si grave. Mais il avait fallu que cette dernière soit toujours sur le dos de l'un de ses fils, toujours en train de pousser ce dernier à se plaindre d'elle, réduisant un peu plus l'estime que Valentina avait pour elle et l'affection qu'elle aurait put lui porter. Encore que, la piètre qualité de ses discussions, tournées chiffons, l'en aurait probablement dissuadès.

Ces remarques cependant, la rédactrice en chef les garde pour elle. Jeremy avait beau se plaindre de sa mère, cette dernière restait sa maman. Les griefs qu'elle peut avoir à l'encontre de la mère de famille ne comptent pas. Ils comptent d'autant moins que ce n'était pas le sujet. Le sujet c'était son neveu et l'attitude de sa mère à son encontre.

"- Je comprends... Ce n'est pas facile quand nos parents aimeraient que l'on se comporte d'une certaine manière, quand ils voudraient que l'on réponde à leurs attentes, nous interdisant dans un même temps d'être nous-même...."

Valentina avait connu cela aussi, aussi étonnant que cela puisse paraître. Bien élevée, elle l'était certainement, mais à quel prix ? L'éducation qu'elle avait reçu avait été désagréable pour elle, quoique la jeune femme se soit résigner à la suivre. Bien moins rebelle que ne l'avait été Inga Dinckel, Valentina avait accepté son destin. Pour autant, elle comprenait ce que Jeremy pouvait vivre. Elle comprenait ce que cela faisait, de devoir entrer dans un moule qui n'était pas foncièrement fait pour nous. Elle-même était restée rêveuse devant l'audace de quelques amies plus courageuses, osant aller à contre-courant de ce que l'on attendait d'elles. Jeremy, lui, osait être dans ce courant contraire.

"- Elle ne te comprend pas... Ça ne veut pas pour autant dire qu'elle ne t'aime pas." cherche-t-elle à le rassurer dans un premier temps. "Tu sais, parfois les parents ont du mal à cerner leurs enfants, à ne pas se laisser dépasser par les tendances de la nouvelle génération. Et puis ta mère appartient à une catégorie de la population pour qui le paraître est très important. Il y a toujours la question de ce que les autres vont penser..." remarque Valentina. "Et je sais que cela ne t'aide pas beaucoup, mais ce n'est pas toi le problème. C'est cette société. Ce sont ces codes et ces attitudes que l'on se transmets de parents à enfants tel un héritage..."

Dans ce bourbier Jeremy, lui, ressemblait à sa tante Inga. Mais contrairement à cette dernière il avait du mal à jouer les faux semblants. Du mal à cacher la réalité de son comportement, de ses pensées, de son être, derrière le masque d'hypocrisie qu'Inga et elle-même avaient apprit à manier auprès de leurs semblables.

"- Si nous allions prendre un café ?" propose-t-elle finalement.

Valentina se lève, supposant qu'il avait bien plus besoin de se changer les idées que de s'apitoyer des heures sur les considérations de sa mère. Ils auraient beau en parler des heures, Alina serait toujours égale à elle-même, malheureusement.

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Dernière édition par Valentina Koenig le Mar 29 Déc 2020 - 14:38, édité 1 fois
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Mar 29 Déc 2020 - 13:26
Valentina avait toujours compris Jeremy du mieux qu'elle le pouvait. Elle n'avait rien comme sa mère, à vrai dire. Et Jay ne la considérait pas comme telle, elle était plutôt cette tata cool, à l'instar d'Inga, à qui on peut tout raconter et qui n'hésite pas à offrir des câlins sans condition quand vous vous faites rejeter par votre mère. Non, clairement, Valentina était la tante gâteau qu'il adorait au plus haut point. Oh ne vous y trompez pas, Jay adorait tout autant Inga. Elles étaient les deux faces d'une même pièce, cette haute pièce de collection qu'on a tendance à jalousement garder dans son coin et à ne montrer que pour épater ses collègues.

Il avait tout ce sel à déverser sur celle qu'il devait contre son gré appeler maman. Quand on le lui demandait, Jay ne parlait jamais de sa mère et ne la nommait jamais. Alina Dinckel restait cette inconnue, cette femme qu'il n'arrivait pas à cerner et qui n'avait de cesse de comparer celui-ci au grand et parfait Joah. Dieu merci, la rivalité entre les jumeaux était moindre comparée à la complicité qui, au fil des années, s'était installée entre eux. Bien sûr, entre deux garçons du même âge qui plus est jumeaux, une certaine rivalité était de mise. Savoir qui était le plus beau, qui était le plus grand, le plus fort et le plus intelligent. Par chance, ces qualités étaient justement réparties entre les deux et, après un match nul voire une victoire par abandon, ils s'étaient mis tacitement d'accord : on ne parle pas des choses qui fâchent, ou alors juste pour rire, jamais plus. Oui, Joah et Jay restaient très complices mais surtout complémentaires, c'était le plus important entre eux. N'en déplaise à Alina qui s'efforçait tout de même, consciemment ou inconsciemment, à détruire la beauté de la relation de ses fils en les mettant toujours en compétition. Ou plutôt en tentant toujours de mettre Jay en compétition avec son frère.

Pour une fois, Jeremy se surprit à ne pas être d'accord avec Valentina. Il avait l'affreuse sensation qu'elle défendait sa mère et ça ne lui plaisait pas particulièrement même si, avec deux sous de jugeotte, il arrivait à comprendre son point. Ses potes aussi essayaient de le convaincre que tout n'était pas perdu et qu'Alina restait sa mère. Mais il n'écoutait jamais ce que eux disaient : ils avaient le même âge que lui et, par conséquent, le même degré de maturité que lui : plutôt faible

- Pas du tout, même. Il fronçait les sourcils à entendre la suite. Je pense que, pour ce qui est de m'aimer, ni toi ni moi ne sommes capables de le savoir vraiment. Parce que, clairement, quand on regardait Alina câliner et chérir Joah, on pouvait dire qu'elle l'aimait. À contrario, quand elle parlait à Jeremy, rien n'était moins sûr. Mouais. Elle n'en a rien à faire de ce que les gens pensent quand elle se montre affectueuse en public. Et ça, elle ne l'était jamais avec Jay, aussi. Donc le paraître était important, mais pas avec lui. Jamais avec lui. Il roula des yeux un peu trop fort. Valentina était d'humeur à jouer les avocats du diable. Si tu le dis.

Mais, comme pour mettre fin à ces hypothèses, Valentina lui proposa de boire un café. Pas vraiment le genre de boisson auxquelles il était habitué de par son hyperactivité, mais clairement, si cela voulait dire avoir un jus d'orange ou n'importe quoi d'autre, il n'était pas contre. Volontiers !
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Valentina Herwig
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Re: Jeremy * A shadow of a figure trying to make the best of the state that I am in
Mar 29 Déc 2020 - 15:10
Si Valentina Koenig n’appréciait pas plus que cela la femme que son meilleur ami avait épousé, le comportement de cette dernière envers l’un de ses fils y était pour beaucoup. Aux yeux de Valentina il était inconcevable qu’une mère n’ait de cesse de déprécier son enfant au profit d’un second, en valorisant l’un tout en détruisant l’autre. Si elle avait toujours été relativement neutre face à l’épouse de son meilleur ami, elle devait bien admettre que les années n’avaient pas jouées en faveur d’Alina, lui apparaissant au fil du temps comme une mauvaise mère, en plus de ne pas être celle qu’il fallait à Garrett, de ne pas être celle qui avait la capacité de le rendre heureux. Si Alina n’était probablement pas une mauvaise personne, Valentina voulait bien accepter de le croire, il n’en restait pas moins que les deux femmes cultivaient savamment leurs différences au point que la mère des jumeaux ne puisse guère trouver grâce aux yeux de la rédactrice en chef lui vouant une franche indifférence muée par le temps en quelques griefs. Comment ne pas nourrir quelques reproches et ressentiments envers cette mère dont elle devait si régulièrement réconforter l’enfant, tant elle était incapable de lui permettre de s’épanouir ?

Malgré tout ce qu’elle pouvait penser d’Alina Dinckel, il était pour Valentina difficile de penser que cette dernière n’aimait pas son fils. Parce qu’il lui était impossible d’imaginer que l’on puisse ne pas aimer sa progéniture. Mère poule, mère lionne, Valentina était tombée amoureuse de ses enfants au moment même où elle avait apprit être enceinte. Le coup de foudre avait été immédiat pour elle, s’était renforcé immédiatement en posant le regard sur sa descendance. Comment pouvait-elle penser qu’il soit possible pour une mère de ne pas tomber immédiatement amoureuse de ses enfants ? Elle se trompait peut-être lourdement en voulant croire qu’Alina n’était pas une si mauvaise personne que ça, en voulant penser que celle-ci aimait ses enfants. Jeremy n’avait pas tord, en fin de compte. Pour ce qui était de l’amour de la mère de famille à l’égard de ses trois fils, notamment de Jeremy, ils n’étaient ni l’un ni l’autre pas en mesure d’en être certains.

Alina n’était jamais heureuse, quand il s’agissait de Jeremy. Elle n’était jamais affectueuse comme elle pouvait l’être avec Joah, ainsi que l’accuse Jeremy, forçant Valentina à admettre une fois encore qu’il n’a pas tout à fait tord. Le problème d’Alina réside peut-être d’avantage dans sa peur de ce que les gens diront de l’éducation qu’elle a donné à Jeremy, que de ce qu’ils diront de son affection publique. Jeremy n’était pas Joah. C’était un fait. Il ne rentrait pas non plus dans les cases de leur monde guindé, à l’instar de sa tante Inga. Il était un esprit plus libre, plus fou. C’était peut-être ça, qu’Alina lui reprochai, ça qu’elle redoutait. Que son fils ne rentre pas dans le moule. Qu’on l’étrille elle pour cela. Elle en avait trop vu, Valentina, des mères agissant d’avantage pour les regards de la société que dans l’intérêt de leurs enfants. Malheureusement. Elle pouvait se targuer d’avoir toujours fait passer l’épanouissement de ses enfants avant le reste. Il n’en était pas de même pour toutes.

"- Tu ne dois jamais penser que le problème vient de toi Jeremy. Jamais." appuie la mère de famille cependant, comme Jeremy se contente d’un «si tu le dis» en réponse à ses mots.

Les enfants ne sont jamais responsables des bêtises des adultes. Ce n’était pas lui le problème. C’était autre chose, mais ce n’était pas Jeremy. Il n’avait pas à se flageller pour le manque d’intérêt de sa mère, pas plus que les enfants Dinckel ne devraient se tenir pour responsables de l’échec du mariage de leurs parents, lorsque la vérité éclaterait. Alina avait fait des erreurs. Garrett avait fait des erreurs. Joah, Jeremy et leur frère n’avaient rien fait. Ni pour l’échec du mariage de leurs parents, ni pour ne pas coller au moule de la haute société, ni pour ne pas être le fils rêvé de leur mère.

Jay acceptant de prendre un café, l’élégante blonde se lève pour enfiler sa veste et attraper son sac à main, songeant que son neveu avait bien plus besoin d’un changement d’air, de se changer les idées, que de ressasser les comportements de sa mère ou tenter d’expliquer l’inexplicable.

"- Il y en a un sympa au coin de la rue." indique la blonde en passant son sac par-dessus son épaule, invitant Jeremy à sortir. "Qu’est-ce qui te ferai plaisir ensuite ?"

Si Alina Dinckel n’était pas capable d’accorder à Jeremy l’attention dont il avait besoin, si elle n’était pas capable de s’intéresser à son fils et à son monde autrement que pour le faire coller au sien, il avait heureusement des tantes pour apprécier son lui profond, pour lui montrer autre chose. Et Valentina se promet de suggérer à Garrett de passer un moment entre hommes avec Jeremy, dès qu’il serait, aux yeux de Lisa, à Berlin.

♔♔♔







Quand quelqu’un se montre dans tes rêves, ce n’est pas parce qu’il veut quelque chose de toi mais parce que tu veux quelque chose de lui. Quelques fois les gens méritent mieux que ce qu’ils ont.
c. Frimelda
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