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 Brûlent, petits papiers au vent [Gabi]

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Brûlent, petits papiers au vent [Gabi]
Dim 9 Aoû 2020 - 15:43

Les vacances d’été battent leur plein. La joie d’être enfin libéré a remplacé celle de la fin du Lycée. Adieu Johannes Brahms Gymnasium, bonjour faculté et cours aux choix. Ida ne le fait peut-être pas remarquer, mais l’entrée dans ce nouveau monde l’angoisse terriblement. Est-elle prête ? A-t-elle les capacités nécessaires pour suivre les cours qu’elle a choisis ? Surtout, arrivera-t-elle à joindre les deux bouts : la scolarité et les amis ? La blondinette n’est pas ce que l’on peut qualifier de mauvaise élève. Bien au contraire, elle fait partie des têtes. Elle a une facilité qui lui permet d’appréhender la plupart des cours suivis au lycée. La fac, néanmoins, c’est un autre monde. Forcément qu’elle se pose des questions, comme la plupart de ses camarades, sûrement. Et puis, la fin de l’année scolaire a été particulièrement chamboulée par des événements importants dans la vie de la jeune femme. Entre le coma de son frère, son réveil, la faiblesse qui prend part de son corps, la session tatouage, Ida n’a pas eu le temps de se poser. Désormais qu’elle est en vacances, forcément qu’elle a plus le temps pour cogiter et appréhender la rentrée prochaine.

Heureusement, ses meilleures amies sont là et ensemble, sortent, se baladent, vont à la plage. Bref, elles font ce que des jeunes de leur âge font habituellement, sous un soleil clément. Aujourd’hui, Ida a eu l’idée d’une sortie particulière. Puisque le Lycée est fini, autant lui dire au revoir comme il se doit. Seule Gabi a répondu présente à la petite virée semi-nocturne, ignorant encore l’idée saugrenue de son amie. Dix-huit heures sonnent et pile à cet instant le carillon de la porte d’entrée se fait entendre. Ida accoure à la porte d’entrée, son sac à dos dans le dos, prenant une veste au passage avant de s’écrier un « M’attendez pas ! » alors que la porte se referme sur la frêle silhouette.

« Ouow Gabi !? En photo, ça faisait pas autant... » S’arrête Ida, les yeux ronds face à la nouvelle couleur de son amie. Ses cheveux habituellement bruns ne sont plus qu’un arc-en-ciel de couleur. A croire qu’une licorne est passée par-là… certes, Gabi a prévenue la demoiselle en envoyant une photo de sa nouvelle coiffure mais... Mais, Ida ne s'attendait pas à ça. Du moins, elle espérait secrètement que son amie lui avait envoyé un canular. «... Autant... Coloré ? »

@"Gabi Rosenthal"


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Re: Brûlent, petits papiers au vent [Gabi]
Ven 21 Aoû 2020 - 0:38


IDA & GABI

BRÛLENT PETITS PAPIERS AU VENT


Enfin c'était les vacances ! L'été, les barbec', la plage, la bronzette, le shopping - bon ça, ça changeait pas trop mais là du coup y'avait toutes les tenues sexy de sorties !! - les copines, les pool parties et tout le bastringue !
J'arrivais pas à croire que j'avais terminé le lycée... D'un côté j'étais contente parce que ça signifiait rentrer dans l'âge adulte, être plus indépendante et loin des parents et tout le bordel mais d'un autre... ça avait été mon domaine ce bahut... A moi, à Saskia et à Ida...Il s'y était passé tant de trucs ! C'était chez nous ! C'était notre royaume en quelque sorte. On y avait notre quotidien, nos habitudes, notre Cour. Notre pouvoir. On était populaires et souvent c'était comme si les autres élèves vivaient à notre rythme autant qu'à nos convenances pour nous plaire et nous contenter. S'attirer nos bonnes grâce parce que être dans notre cercle était beaucoup trop cool.
Dès qu'on allait quelque part dans ce lycée, on avait toutes les attentions sur nous. C'était fun. Ça gonflait l’ego ! Les filles voulaient être nos copines parce qu'on avait des baraques de ouf, des fringues derniers cris et des plans incroyables grâce au fait d'appartenir à la Haute, les mecs se demandaient qui pourrait sortir avec laquelle d'entre nous... On nous enviait. On nous admirait. Et ça nous grisait. Parce qu'au lycée on se sentait au centre de tout. On se sentait désirées. A notre place. En contrôle. Contrairement à tout ce qui se passait derrière le rideau, dans nos familles respectives... On avait beau avoir une vie plus que privilégiée,  une vie de princesse comme tout le monde aimait à le dire et à le penser, personne n'avait conscience d'à quel point autant les unes que les autres en vérité, on luttait tous les jours. Johannes Brahms Gymnasium c'était notre moyen à nous de respirer et être ce qu'on voulait ! Parce que là bas contrairement à nos parents qui s'évertuaient à vouloir nous faire rentrer dans leur moule parfait, nos camarades eux nous idolâtraient pour ce qu'on était.

A la rentrée tout serait différent et ça me foutait un peu la trouille. Je craignais pas de m'éloigner de Ida et Saskia. Ça c'était juste impossible surtout avec ce que j'avais vécu après ma rupture avec Hänsel. Si j'avais encore douté de leur amitié à ce moment là, elles avaient achevé de m'en convaincre à tout jamais. Nous trois c'était à la vie à la mort. Qu'importe si on allait dans des facs différentes. Nos chemins ne cesseraient jamais de s'entremêler parce qu'il ne pouvait pas en être autrement. J'existais pas sans elles et j'étais persuadée qu'à leurs yeux c'était pareil.
Non ce qui me faisait peur, c'était justement la fac... Ou... le fait de PAS la fac justement...? Rah putain j'en avais aucune idée... J'étais paumée. Je suspendis mon geste alors que j'étais en train de faire mon liner et me regardai dans le miroir, interrogeant mon propre reflet. Qu'est-ce que j'allais faire...? J'étais persuadée d'avoir décidé par pur esprit de rébellion contre mon père mais... j'en n'étais plus si sûre... Et si il avait raison...?
Depuis petite mon chemin était en quelque sorte tracé. Papa voulait que je fasse du Droit comme lui, comme tata et à vrai dire, je le voulais aussi ! Je m'étais toujours imaginée à son cabinet à travailler à ses côtés et à croiser tata au tribunal. Je voulais suivre la même chemin que tous les Rosenthal dans le milieu Juridique.
Mais il y avait cet autre choix. Cette autre possibilité qui me faisait de l'œil et m'attirais plus que je ne voulais bien me l'avouer ; devenir patineuse professionnelle... Mon coach disait que j'en avais les capacités. Que j'étais douée et que je devais aller au bout de mon talent. Je crevais d'envie de m'y lancer à corps perdu parce que le patinage artistique, c'étais ma vie ! C'était ma passion !
Mais j'avais toujours cette voix de mon père dans ma tête qui me disait que c'était pas un vrai métier et que si je me blessais, j'aurais plus rien... D'un côté il avait raison même si je me refusais à l'écouter mais d'un autre... je voulais tellement essayer !

Je soupirai profondément, décidant que je me turlupinerai sur le sujet plus tard. C'était pas comme si il me faisait baliser depuis le début de l'été après tout !
Je terminai mon maquillage puis le mis dans mon sac au cas où ça aurait besoin de retouches, que je jetai sur mon épaule avant de sortir direction la maison voisine ! Ida m'avait donné rendez-vous ce soir ! Je savais pas où on allait elle avait pas voulu me dire mais j'avais hâte ! J'aimais trop ce genre de plan surprise ! C'était trop excitant !
Je regardai affectueusement ma super voiture alors que je passai devant et allai sonner chez ma meilleure amie dont j'entendis la voix raisonner à l'instant même où je pressai le bouton :

- M'attendez pas !

Je souris alors que l'ouragan Ida sortait de la maison avant de s'arrêter net pour me regarder. Je lui offris mon plus beau sourire empli de fierté, sachant pertinemment ce qui venait de la faire buguer ; mes super cheveux sirèèèèènes trop super canoooooooooon !!!!

- Ouow Gabi !? En photo, ça faisait pas autant... Autant... coloré ?

Un éclair fugace de douloureuse tristesse traversa mes yeux alors que je me remémorai pourquoi j'avais voulu changer de tête à ce point... Hänsel m'avait brisé. Il avait plongé ma vie dans un univers sombre morne et terne. Il m'avait plongé dans un monde en noir et gris. Pas noir et blanc. Noir et gris... Le blanc lui même n'y avait pas sa place. Il était bien trop brillant... Trop éclatant pour en faire partie.
C'étaient Ida et Saskia qui m'en avait ramené dans mon quotidien et dans ma vie. Elles ne m'avaient pas lâché jusqu'à ce que j'aille mieux. Elles m'avaient réparé. Rafistolée. J'étais encore fébrile de temps en temps mais c'était le jour et la nuit par rapport à l'état dans lequel elles m'avaient retrouvé à la fête après ma rupture.
Elles m'avaient parée de blanc et de cette toile blanche qui couvrait la noirceur de ma relation avortée avec Hänsel j'avais ressenti le besoin de la barioler de couleurs vives. Papa et maman avaient frôlé l'infarctus lorsque j'étais rentrée à la maison et même à Dany ce petit con ça lui avait coupé le sifflet pour une fois !
Mais je la ravalai, cette souffrance. Je ne voulais plus la ressentir c'était fini j'avais assez pleuré pour lui ! Fuck him putain ! Retrouvant mon sourire radieux, je glissai mes doigts dans ma chevelure arc en ciel et la secouai afin d'en faire ressortir toutes les nuances. La coloriste avait fait un travail de dingue !

- T'aime pas...?

Je lui demandai pour la convenance. Bien sûr que si elle aimait ! Elle pouvait pas ne pas aimer c'était beaucoup trop beau et ça m'allait beaucoup trop bien ! Bon je savais pas combien de temps je garderai ça, mais pour le moment j'étais totalement addict à mes cheveux. J'arrêtais pas de les toucher et les regarder dès que je croisais mon reflet quelque part. Les nuances de bleu faisaient ressortir mes yeux et le rose et le violet qui étaient deux de mes couleurs préférées me rendaient juste euphorique chaque fois que je les voyais.

- Saskia s'est teint les cheveux en rose elle, lui révélai-je en riant alors qu'on se dirigeai vers la voiture. Bon elle c'est pas du permanent c'était pour le truc du concert LGBT là qu'il y a eu en ville mais ça lui va grave bien !

Saskia elle avait des cheveux roux de ouf. Elle crèverait plutôt que de les flinguer à la teinture du coup elle avait juste fait un truc provisoire qui partait au bout de plusieurs shampoings.

- Tu veux pas y passer aussi ? Genre un joli vert ou un truc du genre !

Je riais mais j'étais sérieuse aussi. Ça pourrait être trop cool et je m'imaginais déjà en coloriste improvisée dans ma salle de bain ou la sienne en train de lui faire sa coloration ! Han putain si on le faisait je voulais être présente lorsque sa mère la verrait ! Histoire de voir si elle rejoignait le niveau d'arrêt cardiaque de papa en la découvrant ! Hahahaha la crise de rire !

- Y'a des clopes dans la boite à gants si tu veux. attachai-je ma ceinture avant de démarrer le moteur après avoir déplié sur mon nez mes lunettes de starlette. Alors ? Tu me dis où on va où tu fais la copilote jusqu'à l'arrivée ?

Je la laissai décider de si elle voulait garder le secret un peu plus longtemps ou non sur notre destination, puis allumai le bouton de la musique. Evidemment notre album préféré tournai en boucle et à peine le premier virage de la rue dépassé, je me mis à chanter à tue tête tout en dansant sur mon siège alors que le vent balayait mes cheveux.

Rah cette sensation !


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Re: Brûlent, petits papiers au vent [Gabi]
Mar 29 Sep 2020 - 10:38

Ida sort de chez elle en coup de vent. À peine termine-t-elle sa phrase que la porte se referme dernière elle dans un « clac » sonore. La demoiselle s'arrête net en face de Gabi et ne parvient pas à masquer sa surprise. Elle en a vu des photos, de la nouvelle coloration qui teinte les cheveux d'origine brun de la jeune femme... Mais voir cet arc-en-ciel capillaire en chair et en os, c'est comme voir un père Noël : il y a cette euphorie de ce dire qu'il existe et ce malaise de se demander si ce n'est pas un faux. Ida est vraisemblablement ainsi sur le moment : vacillant entre l'extase et la peur. C'est quand même hyper coloré !

Pourtant, lorsqu'Ida fait part de sa surprise à son amie, elle ne peut que remarquer la tristesse qui passe dans le regard azur de Gabi. Son amie n'a pas fait ça sur un coup de tête... Elle n'ignore pas comme la rupture avec Hänsel l'a brisé bien plus que l'indifférence de son paternel. La blondinette se mord la lèvre inférieure, honteuse d'avoir eu ce brusque recul face à cette nouvelle coiffure. Mais Gabi recouvre un sourire et joue avec sa chevelure qui, avec le soleil, se pare de reflets aux milles couleurs. « Non, je n'aime pas. » dit-elle, mutine. « J'adore ! » s'extasie Ida en contemplant les nuances mordorées et multicolores de la chevelure de son amie. Même si elle a eu un mouvement de recul et d'appréhension face à cette nouvelle tête de Gabi, Ida est plus que sincère en disant ces mots. C'est juste magnifique et le travail du coloriste est à applaudir avec verve !

Les deux jeunes femmes se dirigent vers la voiture rose bonbon de Gabi alors que cette dernière lui avoue que Saskia s'est également teint les cheveux. Riant, Ida se retourne et marche à reculons avec malice : « Ah oui, elle m'en a parlé. Y'a intérêt qu'elle m'envoie une photo où que je la vois en vrai ! »
L'idée de se teindre les cheveux elle aussi se fraye un chemin dans son esprit et, visiblement, cette même idée traverse aussi celui de Gabi, comme elle évoque qu'un vert pourrait lui allait à la perfection. « Oh, plus un bleu pastel ! » dit-elle pour rire. La tête que ferait sa mère si Ida rentrait les cheveux bleus... Digne des scenarii les plus comiques !

Ida jette son sac à dos à l'arrière et s'installe côté passager. Ceinture bouclée, Ida refuse d'un sourire la proposition de clope de Gabi : « Je ne suis pas Saskia. » dit-elle avec un clin d’œil à la conductrice. « Direction le bahut. » sourit Ida, mystérieusement. « Enfin, l'ancien. » ajoute-t-elle, précisant ainsi la destination à son amie. Savoir où elles vont ne va pas donner énormément d'indications à Gabi. Après tout, cette dernière ignore ce que contient son sac à dos.

Musique à fond, cheveux au vent, la voiture file dans les rues de Hambourg avant de s'arrêter à quelques rues du Lycée. « On continue à pieds. » explique Ida, récupérant son sac à l'arrière. Un coup d’œil vers les pieds de son amie la rassure soudainement : « Basket, parfait. » dit-elle, se morigénant intérieurement de ne pas avoir prévenu son amie quant à la tenue à porter. Mais il faut croire que la Rosenthal a vu venir la bêtise et le sport de la soirée.

La blondinette entraîne son amie vers la grille arrière du bahut. Là, elle lance son sac de l'autre côté du grillage et grimpe sur le muret. Elle se hisse au-dessus du grillage, l'enjambe et se retrouve en face de Gabi. « Tu viens ? » demande-t-elle, hilare. Pour sûr, son amie ne l'a jamais vu faire une aussi grosse bêtise que d'entrer par effraction dans la cours de leur ancien lycée. Le trio avait plus l'habitude de faire l'inverse ; l'école buissonnière, ça les connaît !
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