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 Let the Darkness Begin + Alex

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Let the Darkness Begin + Alex
Dim 5 Avr 2020 - 12:33
Cela faisait désormais une semaine que Luzia avait arrêté le boulot au Beauty Center pour son congé maternité et ce vide qu'elle redoutait tant se trouva être finalement encore plus profond que tout ce qu'elle avait pu imaginer. Il était noir, informe, intense. Il enrobait tout. Dévorait la substance de tout ce qui l'entourait pour ne laisser que le néant. Un appartement vide, un frigo vide, un coeur vide. Elle n'attendait plus qu'une chose à présent, c'était d'accoucher, mais le temps s'étirait bien trop lentement à son goût. Cela faisait maintenant plus de huit mois qu'elle portrait cet enfant et il restait encore trois interminables semaines. Elle en avait marre, mais ne pouvait rien faire contre cela. Et ça lui faisait du mal. Elle avait prit une quinzaine de kilos, était stressée, fatiguée. A bout de nerf. On lui avait toujours vanté les bienfaits de la grossesse pour une femme, mais la sienne avait été une longue décente aux enfers. Elle prit alors son visage entre ses mains toute seule au fond de son lit dans le noir de ses volets clos. Allait-elle encore pleurer ? N'était-elle fatalement bonne qu'à cela ? Chaque jour elle versait des milliers de larmes, mais les stock semblaient se réapprovisionner à foison pour ne jamais atteindre la rupture. Elle se sentait prisonnière de tout cela et terriblement impuissante également dans cette insoutenable attente. Alors, seul le tic tac de son horloge brisait encore le silence de mort dans lequel elle résidait, ce qui lui décrocha un profond soupir.

Que pouvait-elle faire maintenant ? Se lever, le laver, se maquiller ? A quoi bon se donner tant de mal si ce n'était pour voir autre chose que la tristesse du monde ? Les rues désertées par les travailleurs, les âmes errantes sans but, la solitude des endroits confinés, toutes ces choses, elle les avait déjà intégrées. Elle les ressentait au plus profond de son coeur sans même avoir à les côtoyer. Elle, l'idéaliste qui aimait voir la beauté en toute chose, ne parvenait plus à la trouver désormais. Engloutie par ce vide profond qui l'entourait. Alors à quoi bon s'agiter ? Elle avait le vague à l'âme et fixait indécemment son triste plafond sans même le regarder. Même les oiseaux dont elle percevait les chants à travers la fenêtre semblaient rire d'elle. De sa tristesse. De sa détresse. A quoi bon hein, à quoi bon ? Se répétait-elle alors silencieusement en boucle, comme pour remplir le vide qui grossissait désormais en elle. Elle était tellement fatiguée de tout cela. Lassée de cette existence morne et triste. Plus aucune envie ne l'animait. Alors à quoi bon attendre que le temps passe quand on sait qu'après, il n'y aura rien de plus, si ce n'est une profonde solitude.

Elle s'enroula d'avantage dans sa couette. Elle la serrait comme on serrait une personne. Sa vie était toute tracée, elle travaillait au Beauty Center, elle était avec Simon, elle attendait leur enfant. Et puis pouf. Un grain de sable avait bousillé la mécanique. Et tout s'était brisé dans un fracas assourdissant. Toute sa joie en avait été soufflée. Ainsi, cela faisait désormais trois mois qu'elle vivait seule. De nombreuses choses lui étaient arrivées. De nombreuses âmes elle avait croisé. Et elle pouvait si elle le voulait tenter de rattraper le wagon de sa vie qui s'éloignait lentement, mais ce jour-là, elle n'avait plus envie. Ce jour là, elle ne voulait plus penser. Juste se complaire dans cette noirceur d'encre qui lui collait à la peau. C'était bien suffisant. Elle était patraque. Très faible, quelque peu nauséeuse et elle avait senti sans le voir, que son ventre s'était affaissé légèrement. Mais elle n'avait pas voulu s'y intéresser. Il restait encore trois semaines avant terme. Cela devait sans doute être normal. Aujourd'hui elle n'avait envie de rien. Elle referma les yeux et s'endormit quelques instants, mais le repos ne dura pas.

Elle fut alors saisie par une violente contraction. Estomaquée, elle ne put contenir un gémissement de douleur. Elle se recroquevilla dans un spasme, une main contre son ventre, pour atténuer la douleur. Ce n'était pas le moment. Pas maintenant. Pas déjà. Elle resta inerte quelques instants et puis plus rien. C'était très certainement une fausse alerte. Sa gynécologue l'avait prévenue. Elle détendit alors ses jambes. Le temps se faisait trop long. Elle s'ennuyait. Et puis elle se demanda subitement, à quoi bon rester enfermée si elle ne pouvait même plus s'y morfondre en paix ? A quoi bon hein, écouter ce tic tac sordide si rien ne se passait ? Elle écarta ses cheveux de devant son visage. L'air était devenu irrespirable pour elle qui avait l'estomac dans les talons. Elle soupira alors à nouveau. Peut-être qu'en sortant finalement, peut-être qu'en voyant les rues désertes, les âmes errantes et la solitudes des confinés, le temps passerait plus vite ? Elle referma les yeux quelques instants et s'endormit à nouveau.

Luzia les rouvrit avec peine quelques instants plus tard. Elle n'avait aucune idée du jour, ni de l'heure qu'il était. Elle les frotta doucement avant de s'étirer longuement. La baleine qu'elle était devenue avait mal à ses articulations et rester en boule dans son lit ne l'aidait pas à supporter cette peine. Un gargouillement sonore retentit alors du fond de son ventre. "Et merde" pensa-t-elle. Cette fois, il allait falloir qu'elle sorte si en plus du désespoir elle ne souhaitait pas mourir de faim. Son frigo était vide. Elle soupira encore une fois avant de se redresser doucement pour ne pas que sa tête lui tourne. Elle se dit qu'au moins elle tuerait peut-être une heure en sortant. Que peut-être il ne lui arriverait rien d'extraordinaire aujourd'hui pour une fois. Alors, elle s'arma de courage et se dirigea dans sa salle de bain où elle s'apprêta en quelques minutes. Elle marchait à reculons. Ne souhaitant, au fond, ni réellement rester ici, ni sortir ailleurs, mais, il fallait bien être quelque part. Alors elle attrapa son manteau et se dirigea vers la sortie.

Le soleil était agressif. Il brûla d'ailleurs vivement ses yeux qui avaient mal vécu le passage de la nuit artificielle au jour ardent. Ainsi, elle les cligna plusieurs fois successivement pour pallier la légère douleur et puis, elle s'élança dans les rues d'Altona sans trop savoir ce qui lui ferait réellement plaisir.

Luzia marcha longtemps. Rien ne trouva grâce à ses yeux. Ni les fast-food, ni les épiceries, ni les restaurants. Rien. Elle avait faim, mais le zéro que pointait son moral annihilait toute potentielle envie d'un quelconque plat, d'une quelconque cuisine. Ainsi, rapidement elle arriva à Bergedorf sans avoir trouvé le moindre met. La jeune femme prit à nouveau son visage entre ses mains. Il fallait vraiment qu'elle cesse de faire l'enfant. Il fallait vraiment qu'elle sorte de son marasme où le temps risquerait de se montrer vraiment très long durant ces trois dernières semaines avant le terme. Il fallait qu'elle se secoue. Si Simon la voyait, il aurait honte et si Björn la voyait, il s'inquiéterait. Alors rien de bon ne semblait pouvoir découler de son attitude, même si elle n'avait aucune envie de faire des efforts, il fallait bien qu'elle en fasse.

Elle passa alors devant la porte du petit fleuriste de Bergedorf et les parfums qui en émanèrent attirèrent tout à coup son intention. Etait-ce un signe ? Luzia regarda à travers la vitrine. Elle n'aimait pas les animaux, mais les fleurs, c'était son truc. Elle se dit alors que même si elle n'était pas sortie pour cela, il fallait bien commencer par quelque chose. Alors elle tira la lourde porte de la boutique et pénétra instinctivement à l'intérieur. Les rayons étaient magnifiques, ornés de plantes toutes plus colorées les unes que les autres. L'Hambourgeoise laissa errer ses yeux. C'était peut-être ça qui manquait, au fond, dans son sordide appartement. Un sourire discret commença à glisser sur ses lèvres. Elle lâcha un bref "Bonjour !" pour signaler sa présence à toutes les personnes se trouvant dans la boutique.
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Re: Let the Darkness Begin + Alex
Ven 10 Avr 2020 - 14:36
Il faisait beau ce matin, j'avais envie d'aller prendre l'air. D'aller balader dans la ville pour tenter de m'y retrouver, de prendre des points de repères etc. J'allais venir souvent ici alors il fallait que j'en fasse aussi ma ville. Julian était sorti pour le boulot, je n'avais pas plus demandé car il était parti tôt et j'étais encore dans le cirage. Donc j'avais la journée pour moi, dans une ville que je connaissais à peine, ça promettais des grands moments de solitude. J'allumais mon ordi pour aller sur le site de la ville voir ce qu'il y avait à voir dans la ville. J'aurais préféré avec Julian mais de temps en temps j'aimais être seule pour faire mes découvertes. Bon donc rien qui m bottait sur le site de la ville. J'allais me doucher, me préparer un bon petit déj. Oscar me suivait partout, à Londres j'avais Jack, ici c'était le chien mon garde du corps. "Alors mon gros? on va faire une ballade dans la ville?" Je sais que Julian l'avait fait sortir dans le jardin avec de partir mais se promener était une meilleure option. Je lui mettais sa laisse et direction la ballade découverte. Je ne savais pas vraiment où j'allais aller, j'allais me laisser porter par mes pas.

C'était très agréable de voir le beau temps, je n'avais pas pris beaucoup de temps pour m'habiller, il y avait très peu de chances que des gens me reconnaissent, donc jean, basket, tshirt et zou. Bon le tshirt était un peu limite mais j'étais anglaise je me devais de tenter de capter le moindre rayon de soleil pour suivre l'espoir de fou de bronzer un peu. Lunettes de soleil vissées sur le nez nous étions fins prêt pour partir en expédition. Juste avant de partir je ne sais pas trop pourquoi j'avais réalisé qu'il n'y avait pas de plantes ou de fleurs chez Julian. C'était bien un logement de mec ça , la déco était minimaliste, les meubles indispensables et puis rien de plus. Il n'avait même pas mis ses prix en valeur, cet homme était très bizarre. Je décidais donc d'égayer un peu son appart avec des plantes vertes. J'allais surement prendre quelques réflexions mais j'allais passer au dessus.

La ville était agréable, bien sûr elle ne valait pas Londres, aucunes villes au monde ne valait Londres à mes yeux mais je pouvais sans soucis venir passer plusieurs jours ici. Plus que quelques jours? ça allait être peut être un peu dur car mon allemand était très basique. Julian tentait de m'apprendre et je progressais mais j'étais toujours pas capable de parler de manière fluide et de tenir une conversation sur un autre sujet que des banalités. Ca allait être marrant de choisir des plantes ou des fleurs si la personne ne parlait qu'allemand. Je risquais de connaitre une très grand moment de solitude.

Je n'avais pas trop l'habitude d'avoir un chien en laisser, Oscar était globalement sage mais il tirait sur sa laisse car mon rythme de marche ne devait certainement pas ressembler à celui de son maître. Je découvrais aussi qu'un labrador avait de la puissance et j'en venais à me demander qui était en train de promener qui. Moi qui ne voulait pas faire de sport aujourd'hui c'était loupé, j'étais presque en train de courir à l'autre bout de la laisse. Mince ça se freinait comment ces bidules? on tirait sur la laisse, on cirait un bon coup? A mon vis vu de l'extérieur la scène devait être comique.

Donc pendant notre ballade/footing on passa devant une boutique de fleur. Ah oui coool j'allais m'arrêter là, enfin bon j'allais tenter de m'arrêter. Je tirais sur la laisse et ça ne semblait même pas le faire ralentir. J'avais peur de lui faire mal mais c'était juste moi parce que le chien lui se portait à merveille. "OSCAR STOP!" Le labrador s'arrêta enfin, yeahhhhh j'y étais arrivée. J'étais fière de moi. J'avais le droit de rentrer avec le chien? Je cherchais un panneau disant que non et j'en trouvais pas alors j'entrais. D'un coup Oscar était devenu un ange il restait à côtés de moi et je me mis derrière un client qui achetais un gros bouquet de roses. Ouhhh y'en avait un qui avait fait une grosse bétise. Une jeune femme entra et dis bonjour, je lui répondis. Ah ben dis donc elle était enceinte jusqu'au yeux. On aurait dit ma soeur il y a à peine quelques mois. "Bonjour, vous pouvez passer devant moi si vous voulez." A vu de nez elle n'était pas loin du terme et moi j'étais en pleine forme...et mince donc je pouvais rester debout longtemps
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Re: Let the Darkness Begin + Alex
Sam 11 Avr 2020 - 9:43
L'humeur grise de Luzia ne tarda pas à se colorer à la vue de toutes ces fleurs, de toutes ces plantes qui agrémentaient les rayons du petit fleuriste de Bergedorf, offrant alors à sa vue des camaïeux étincelants de rose, de rouge, de vert, de bleu. Un sourire s'esquissa même subitement sur son visage. Le marasme, l'aquoibonisme dans lequel elle se vautrait depuis le lever du jour semblait avoir enfin tiré sa révérence.

Elle devait être un peu plus heureuse tout de même, car après tout, deux jours auparavant, elle avait retrouvé Björn et celui-ci lui avait pardonné son silence. Alors pourquoi diable ne parvenait-elle pas une fois de retour dans son appartement à conserver la béatitude dans laquelle elle était lorsqu'elle se trouvait à ses côtés ? Parce que celui-ci était tout blanc ? Parce qu'il portait encore l'empreinte de Simon ? Et elle les stigmates de leur naufrage avec ce bébé dans son ventre ? Luzia failli soupirer à nouveau à cette pensée. Il ne restait plus que trois semaine avant la renaissance. L'attente était brulante, à la fois effrayante et trop profondément attirante, ce qui était sûr en tout cas, c'était que sa hâte était incompressible. Elle n'aspirait plus qu'à ça, ne vivait plus que pour ça et ce, malgré l'angoisse de l'après, quand elle serait enfin seule libérée de son bébé. Enfin... Pour l'instant il était là et encore bel et bien là. Elle glissa furtivement une main sur son ventre. Celui-ci semblait plus bas que d'habitude, mais sa gynécologue l'avait prévenue, alors elle ne s'en inquiéta pas outre mesure, sachant son terme encore loin.

Elle se laissait alors aller dans les rayons. Elle voulait colorer son appartement dans l'espoir de le rendre moins triste, elle eût même subitement envie d'offrir un bouquet à Björn. Il est vrai que cela ne se faisait pas, mais elle s'en foutait. Il était si bon avec elle qu'elle avait envie d'égayer son quotidien. Lui aussi avait eu beaucoup de peine ces derniers années, alors elle voulu le gâter. Et elle sentait que cette attention lui plairait. Luzia avait oublié sa faim. Elle était émerveillée devant tant de beauté. Elle salua alors les clients de la petite boutique poliment, bien après que la porte fut close derrière elle. Une femme se retourna pour la saluer à son tour.

"Bonjour, vous pouvez passer devant moi si vous voulez."

Crac. Le sourire de Luzia se crispa. Elle détestait qu'on lui rappelle sa grossesse dont elle avait horreur. Elle détestait également qu'on la pense faible dans son état. Mais elle devait s'y attendre, ce genre de remarques étaient naturelles, bienveillantes. Ce n'était certainement pas une raison pour se montrer désagréable, même si cela l'était pour elle. La seconde raison de sa subite crispation, c'était cet animal sournois que la jeune femme tenait en laisse. Un labrador. La jeune allemande avait une peur panique des chiens. Elle ne pu s'empêcher de reculer d'un pas, envahie par une nuée de frissons. Elle contenait mal un tremblement irrationnel. Son interlocutrice semblait avoir la situation en main, mais il était gros ce chien, alors il fallait qu'elle se calme. Ou alors, il fallait qu'elle s'éloigne. Oui, il fallait qu'elle s'éloigne, c'était plus fort qu'elle.

"Non non merci, allez-y je vais regarder un peu dans les rayons."

Répondit-elle alors furtivement. Elle n'avait pas pu quitter des yeux le labrador, mais elle devait impérativement se calmer, sinon celui-ci allait le sentir et qui sait ce qu'il se passerait ensuite ? Elle tourna précipitamment les talons vers un autre rayon. Son comportement devait sembler obscur à la brune qui lui faisait face, mais tant pis, elles ne se connaissaient pas. Cela ne changerait rien à leurs vies.

L'allée dans laquelle Luzia pénétra alors était pleine de plantes vertes. Elle soupira. Elle aurait dû prendre l'autre côté. Ce n'était pas ça qu'elle était venue chercher. Mais au moins elle était loin du chien. Rassurée.

Mais tout à coup, elle ressenti comme une déflagration dans le ventre. Elle ne pu contenir un couinement aigüe de douleur. Elle porta vivement sa main contre son bébé, encore plus crispée. Que se passait-il ? Cette sensation, cela faisait deux fois qu'elle la ressentait en une seule journée, ce n'était pas normal. Est-ce que c'était réellement des contractions ? La gynécologue avait dit que si c'était le cas elle les reconnaîtrait aussitôt. Alors cela y ressemblait oui, bien sûr qu'elle les reconnaissait. Mais à trois semaines de son terme, elle ne voulait pas y croire. Ce n'était pas possible. Pas déjà. Pas maintenant. Elle avait hâte d'accoucher oui, mais pas comme ça. Pas maintenant. Elle n'était pas suffisamment préparée, il lui restait normalement encore trois semaines pour le faire. Peut-être simplement que l'enfant avait eu peur du chien lui aussi ou alors peut-être qu'il n'avait simplement pas aimé la crispation de sa mère ? Elle caressa son ventre pour essayer de le calmer. Elle se sentait quand même bien nauséeuse. Elle prit donc une grande inspiration. Elle aurait peut-être mieux fait de ne pas sortir de chez elle ce jour-là finalement mais c'était trop tard maintenant. Qu'importe, personne ne semblait l'avoir entendue et le cabot devait maintenant être bien à distance. Elle allait pouvoir retourner à ses affaires.

Une fois calmée, Luzia se risqua alors à quitter le rayon en espérant sa supposition juste et ce fut le cas. Pas de chien à l'horizon. Elle avait les traits fatigués. Elle était décontenancée par tout ce qu'il venait de se produire en quelques minutes. Si bien que tout à coup, elle n'avait plus aucune envie d'être là, mais en même temps elle avait encore moins envie de rentrer chez elle. Elle ne voulait pas avoir fait tout ça pour rien, la marche, le fleuriste, le chien. Alors elle décida de rester et c'est là qu'elle eût alors une idée. Il fallait qu'elle trouve les Lys. Elle se dit que des Lys seraient des fleurs parfaites pour Björn. Elles symbolisaient la féminité, la sienne, elles sentaient l'odeur de l'amour, le leur, et Luzia en voulait des blanches, symbole de pureté pour exprimer à Björn la douceur et la sincérité à la fois pudique et profonde des sentiments qu'elle nourrissait à son égard et qui grandissaient chaque jours d'avantage.

Dans une vigueur nouvelle, elle s'élança alors vivement à leur recherche, mais ce qui devait arriver arriva fatalement. Le fleuriste était petit. Et elle ne tarda pas à tomber de nouveau nez à nez avec le chien et la jeune femme qui l'avait précédemment abordée. Mais le labrador ne resta pas en place cette fois, au contraire il s'élança de toute ses forces en direction de Luzia pour venir la renifler. Elle ne pu contenir alors un hurlement de terreur, livide, violemment saisie par l'effroi.

"Non non non ! Ne le laissez pas m'approcher s'il-vous-plaît !"
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