Romantisme & Mise au point — Albron#1

Ce soir Julia dort chez une amie à elle. Une certaine Violet dont elle est très proche. Tu ne sais pas encore comment va se passer ta propre soirée alors que tu seras seul avec Berto pour la première fois depuis que vous avez commencé à coucher ensemble tous les deux mais en tout cas tu es impatient de pouvoir passer un bon moment en sa compagnie. Avoir la maison pour vous deux vous fera sans doute beaucoup de bien. Mais pour l'heure tu viens de rentrer après avoir reçu un message de Julia et tu prépares votre repas pour toi et ton amant ce soir. Tu es là dans la cuisine à danser en sous vêtements sur une petite musique bien sympa de Queen à savoir I want to break free. Tu prépares des spaghettis carbonara. Tu les cuisines à merveille du fait de tes origines italiennes tu n'as jamais eu le moindre problème pour cuisiner des bonnes pâtes. C'est d'ailleurs ta spécialité. Tu as toujours été un bon cuisinier. C'est ton père qui t'a appris à cuisiner pendant ton enfance et depuis tu excelles dans ce domaine. T'es là posé dans ta cuisine à danser en chantonnant cette musique qui reflète précisément ta personnalité en ce moment et ton état d'esprit avec Bron quand soudain tu entends la porte d'entrée s'ouvrir puis se refermer, tu files aussitôt dans l'entrée le saluer avec un baiser puis tu le fixes de haut en bas le trouvant absolument magnifique « Salut chouchou. Comment ça va ? » Tu dis d'une voix douce à ton beau tout en affichant un fier et large sourire sur tes lèvres... « Je suis content de te voir ! Toi aussi tu as reçu un texto de Julia annonçant qu'elle dormait chez sa pote ? » Tu ajoutes d'un ton mielleux. « Je nous ai préparé un super repas. J'espère que ça te conviendra. » Tu commentes tout en retournant dans la cuisine terminer tes pâtes...

Il avait bien reçu un sms, la sonnerie avec retenti dans le véhicule. Mais il était en pleine intervention, qu'il était passé plutôt discret. Dans sa tête, il s'était dit, qu'il regarderait plus. Que si cela avait été vraiment urgent, on aurait certainement tenté de l'avoir autrement. Si c'était urgent. Sous le feu de l'action, la rapidité d'intervention. Il avait complètement oublié de regarder. Ce qui arrivait assez souvent. Bron n'était pas tout le temps collait à son portable, il oubliait assez vite qu'il pouvait avoir un semblant de vie sociale. Alors quand sa journée se termina, qu'il prit la direction du logement, qu'il partageait avec des colocataires. Il s'attendait à autre chose que de la musique en arrière-fond. L'environnement d'habitude était beaucoup plus agité. Ce qui éveilla assez vite, sa curiosité. À peine, les pieds devant l'entrée. Sa vision fut agréable, en voyant Alberto venir vers lui. Il n'allait pas le cacher, ça lui plaisait assez, sa silhouette presque nu, son baiser, qui pouvait rester insensible. Cela le laissa, bouche bée « hum...J'aime beaucoup l'accueil. Salut, oui et bien ça va beaucoup mieux d'un seul coup et toi ? » Il fronçait les sourcils, Julia, le message, ça expliquait beaucoup de choses, et ça lui faisait pensé cette fameuse sonnerie qui avait retenti dans la journée. Il sort son portable, ou un message apparaissait bien avec le nom de Julia. « Oui, maintenant, je viens de le voir... » Dit-il avec le sourire, tout en rangeant son portable dans sa poche arrière de jeans. Donc cela voulait dire qu'ils étaient que tous les deux, c'était rare. Il le suivait jusqu'à la cuisine, amusé. « Oui ça me convient toujours... » Quand il se posa juste à côté de lui, le détaillant du regard. « Tu cuisines souvent en sous-vêtement ? Ou tu as d'autres surprises ? » Dit-il tout aussi mielleux qu'Alberto. « Non pas que ça me dérange... » ça serait mentir.

Lorsque Bron arrive tu l'accueilles en bonne et due forme avec un baiser et une petite danse des fesses « hum...J'aime beaucoup l'accueil. Salut, oui et bien ça va beaucoup mieux d'un seul coup et toi ? » Tu souris en le détaillant « ça n'allait pas ? Tu as passé une mauvaise journée ? » Que tu demandes inquiet « a part ça moi ça va. » Tu ajoutes gaiment tout en parlant de votre colocation lui demandant s'il a reçu le texto il zieute alors son mobile devant toi « Oui, maintenant, je viens de le voir... » Tu lui souris sans mot dire tandis que tu retournes en cuisine en continuant à danser en petite tenue sur cette musique de Queen que tu adores « Oui ça me convient toujours... » Tu lui souris tandis qu'il reprend la parole « Tu cuisines souvent en sous-vêtement ? Ou tu as d'autres surprises ? » Tu te mets aussitôt à rire tout en continuant la préparation de votre repas « Non pas que ça me dérange... » Tu tournes la tête vers lui en lui souriant largement « ce n'est pas comme si c'était la première fois que tu me voyais nu ou presque. » Tu fais remarquer charmeur. Tu repenses alors au conseil que ta meilleure amie t'a donné précédemment soit de le faire boire pour tâter le terrain quant à votre relation que vous avez toi et ton colocataire. Elle a sûrement raison mais bon tu préfèrerais être sobre et qu'il le soit aussi pour parler d'un tel sujet « je termine et on se pose puis on pourra boire un coup si ça te dit ? » Tu proposes d'une voix douce tandis que tu termines ton repas tu files alors au salon avec lui et tu ouvres une bouteille de vodka sortant deux verres en cristal puis tu vous sers en lui tendant ensuite un verre. « Alors ta journée ? » Que tu demandes curieux...

En rentrant ce soir, il ne s'attendait pas à ce genre de… Surprise. Pas vraiment négligeable. Alors que son regard se glissait sur ce postérieur qu'il bougeait en rythme de la musique, avec un air amusé. Ça donnait presque envie de le suivre dans cette voix. « Si, mais on n'a pas une minute à nous. » Dit-il sans le quitter des yeux, se mordant légèrement la lèvre. Il oublia bien vite, qu'il y a seulement quelques instants, il avait oublié de regarder son portable, et l'absence de leur colocataire. Parfois, il peut avoir la tête en l'air, surtout quand il est aussi distrait. Il secoua la tête en souriant également, il n'avait pas tort sur un point, ce n'était pas la première fois. D'ailleurs, c'était peut-être un problème. Dans le sens, ou il sentait bien qu'il en devenait dépendant. Que parfois, ça devait compliquer de gérer quelque chose qu'il ne comprenait pas, un besoin, une dépendance. Qui à l'origine n'était qu'un plaisir charnel. Il frappa son fessier, en accord avec ces paroles. « C'est vrai, mais c'est toujours dans la discrétion d'une chambre... » Dit-il en lui faisant un clin d'œil, explicite. « Avec plaisir, je t'attends » Lui donnant un prétexte pour sortir de la cuisine, et prendre place dans le salon. Il haussa un sourcil, quand son regard se posa sur la bouteille de Berto venait d'acquérir entre ces mains. « On commence par le plus fort » Dans le fond, ça lui allait. Il en avait presque besoin. Et il était touché par l'attention de Berto, la cuisine, le verre... « Toujours sur le terrain, à croire que la période des fêtes, donne des ailes aux gens ou un manque d'inattention... Mais je n'ai pas envie de parler de boulot... » Dit-en regardant leur verre, levant le sien. Il l'entrechoqua avec celui de son Berto, sans la quitter des yeux, avant d'en boire une gorgée. Qui le fit légèrement grimacer, mais bien vite partie. « Tu as passé ta journée pour préparer tout ça ? » Pour lui faire plaisir ? Pour lui, il s'approcha doucement, l'embrassant. « J'ai oublié de te remercier. Merci de l'attention ! » dit-il d'une voix douce, en s'écartant légèrement, observant sa réaction. « Est-ce que j'ai le droit de demander ce que je veux... » Avec une certaine malice.

Accueillir ton colocataire et amant régulier en petite tenue ne t'a pas semblé tellement incongru. Vous couchez ensemble depuis plusieurs mois désormais donc ça t'a semblé normal après tout vous connaissez parfaitement la nudité de l'autre maintenant. La seule chose que tu veux c'est de profiter de ta soirée avec lui en tête à tête. Mais à peine arrivé tu l'interroges sur le boulot, souhaitant savoir comment ça s'est passé « Si, mais on n'a pas une minute à nous. » Tu acquiesces en faisant une petite moue toi non plus au boulot tu n'as pas une minute à toi mais tu trouves malgré tout le moyen de regarder ton mobile de temps en temps pour t'assurer que tu n'as pas de messages ou appels en absence. C'est ainsi que tu as su que Julia ne serait pas là ce soir. Vous parlez un instant d'elle puis il rebondit sur ta tenue plus que légère qui ne lui déplaît pas du tout tu lui fais donc remarquer qu'il a l'habitude de te voir peu habillé « C'est vrai, mais c'est toujours dans la discrétion d'une chambre... » Et tu souris tandis qu'il te fait une légère fessée. « Autant profiter de notre soirée tout seuls pour faire ce qu'on veut sans nous priver de faire de bruit et sans être dérangés dans ce cas ? » Tu suggères en lui souriant largement. Tu te rappelles ensuite des conseils de ta meilleure amie pour faire boire Bron et ainsi lui tirer les vers du nez concernant la nature de votre relation et tu lui proposes tout naturellement de boire un coup « Avec plaisir, je t'attends » Tu acquiesces tout en allant chercher une bouteille de vodka et tu reviens près de lui dans votre salon « On commence par le plus fort » Tu souris en acquiesçant tout en vous servant un verre chacun puis tu lui demandes comment s'est passé le boulot, demandant des détails vu le boulot qu'il fait tu sais qu'il y a toujours de l'action contrairement à ton boulot à toi de traducteur dans une maison d'édition où tu as juste à lire des bouquins et les traduire « Toujours sur le terrain, à croire que la période des fêtes, donne des ailes aux gens ou un manque d'inattention... Mais je n'ai pas envie de parler de boulot... » Tu acquiesces en le scrutant sans mot dire tandis que vous trinquez ensemble « Tu as passé ta journée pour préparer tout ça ? » Tu acquiesces en souriant largement « oui j'espérais te faire plaisir... Et te changer les idées un petit peu. » Tu dis en caressant sa cuisse tendrement tandis qu'il vient t'embrasser un court instant « J'ai oublié de te remercier. Merci de l'attention ! » Tu souris ravi que ta surprise lui plaise « j'aime ce genre de remerciement. » Tu fais remarquer joyeusement. « Est-ce que j'ai le droit de demander ce que je veux... » Tu souris aussitôt tout en acquiesçant vivement « c'est coquin ce que tu veux me demander ? » Tu demandes en souriant...

Il pensait passer une soirée tranquille, loin de se douter de ce qu'il l'attendait en rentrant. Une soirée des plus banale. Certainement, à traîner dans le canapé défoncé par leurs formes,, fatigué de les supporter et pourtant tellement confortable. Il aurait certainement démarré de ces nouvelles séries sur Netflix qu'il n'aurait pas poursuivi, en train de comater, en fond sonore une conversation avec entre ces colocataires. Il l'aurait à demi suivi. Et le lendemain, il s'en serait mordu les doigts de ne pas s'en souvenir. Quel mauvais colocataire, faisait-il ? Lui, qui pourtant n'avait jamais fait de colocation, n'a su évoluer que par cet aspect. Une de ces meilleures décisions... Alberto y était pour quelque chose. C'est vrai pourquoi se mentir. Amant d'un soir, transformait en plusieurs nuits... Une tentation, qu'il prenait plaisir à se délecter à chaque occasion. Comme ce soir, oui il compte tout autant en profiter, il ne le cachait pas. En tous cas, la proposition que lui proposait Al, intérieurement l'enchanté. Ça l'était à chaque un moment se présentait d'être à deux. Il était conscient qu'il glissait dangereusement sur ce qu'il fuyait depuis plusieurs années. Il acquiesça de la tête, un sourire ravi et joueur. « C'est une perceptive qui me plaît déjà. Moment rare, mais qui peuvent être tout aussi... Intense » Son regard détaillait son corps musclé sous ces yeux. Lui offrant un clin d'œil, emplit de sous-entendu. Le jeu de l'instant vite remplaçait par les questions de boulots. Il comprenait l'intérêt que portait Alberto, sur le sujet. Il y voyait de l'intérêt sur sa personne. Ce qu'il le changeait, grandement. Après avoir passé des années, face à du désintérêt, de vague paroles échangés. Une conversation loin d'être construite, dénuer de profondeur. Ça le changeait beaucoup, mais cela lui apportait une certaine crainte, de mauvais souvenir, mais si Alberto était tellement différent. Bron ne connaissait que les attentions qui ne servaient qu'à se faire pardonner. « Je... Merci. Tu sais que tu n'avais pas besoin de faire tout ça. Rentrer et passer la soirée ensemble, me change déjà les idées » dit-il avec un grand sourire amusé. « c'est vrai !? Hum... Alors je prends note pour plus tard... » Il s'approchait, rejoignant sa main sur la sienne, sur sa cuisse. Assez pour sentir son souffle sur sa peau. « Hum... Un massage peut-être coquin si on le souhaite, et laisse beaucoup de place à l'imagination. » Dit-il sans perdre son regard. « Mais tu as dû prévoir autre chose ? » Dit-il amusé.

Ces moments de complicité avec Bron te font toujours du bien à toi. Tu es heureux avec lui mais là ce soir tu veux surtout appliquer les conseils de ta meilleure amie soit de faire un peu boire Bron et de lui titiller la langue pour savoir où vous en êtes tous les deux. S'il se passe quelque chose de plus qu'une simple attirance physique et donc sexuelle ou s'il y a quelque chose de plus profond, de plus sérieux. Tu as besoin de savoir parce que tu ne sais plus sur quel pied danser. C'est simple tu as même arrêté les plans culs de peur de faire fuir Bron et qu'il panique ou se sente trahi. Tu as tellement peur de le perdre lui ainsi que cette relation sensuelle que vous avez que tu en arrives à vouloir lui devoir des comptes. Tu ne sais pas vraiment si tu veux te mettre en couple mais en tout cas tu n'as pas envie non plus de l'abandonner ou de tout perdre. Tu t'es attaché à lui ainsi qu'à ces moments érotiques que vous partagez tous les deux. Mais la simple perspective qu'il puisse y avoir plus que de l'amitié et de l'attirance physique entre vous t'inquiète. Tu ne sais pas quoi en penser pour le moment. « C'est une perceptive qui me plaît déjà. Moment rare, mais qui peuvent être tout aussi... Intenses » Tu acquiesces en le scrutant « il me tarde déjà de crier jusqu'à pas d'heure et de t'entendre être tout autant expressif mon lapin. » Tu murmures d'un ton sensuel tandis qu'il t'interroge sur ta journée que tu as évidemment passée à préparer tout ceci ce qui semble lui faire plaisir « Je... Merci. Tu sais que tu n'avais pas besoin de faire tout ça. Rentrer et passer la soirée ensemble, me change déjà les idées » Tu souris en le scrutant « je voulais faire les choses en grand. Avec toi je veux toujours faire les choses bien. » Tu dis tendrement. Il t'embrasse alors pour te remercier et tu lui fais remarquer que tu aimes ce genre de remerciement « c'est vrai !? Hum... Alors je prends note pour plus tard... » Tu souris simplement sans mot dire tandis qu'il te demande s'il peut demander tout ce qu'il veut ce que tu acceptes en lui demandant en retour si c'est coquin « Hum... Un massage peut-être coquin si on le souhaite, et laisse beaucoup de place à l'imagination. » Un sourire coquin se dessine aussitôt sur tes lèvres « et si je te massais avec ma langue ? » Tu proposes coquin. « Mais tu as dû prévoir autre chose ? » Tu hausses des épaules en rougissant « j'avais envie qu'on discute de notre relation à vrai dire... Je me pose quelques questions.... » Tu confies timidement. « On couche ensemble tous les soirs. On dort ensemble également. Tu es jaloux et je le suis en retour. Je ne sais plus où on en est tous les deux. » Tu expliques en rougissant. « Du coup je me suis dis qu'à deux on aurait peut-être des réponses... Enfin si tu es d'accord pour qu'on en discute ? » Tu proposes en le détaillant longuement...

Il savait bien que la relation qu'il entretenait avec Alberto devenait compliquée. Qu'à mesure que le temps passe, la barrière disparaissait, elle existait de moins en moins. Il ne savait plus quoi penser, qu'il aimait ces instants comme ce soir, qu'il aimait partager le lit pratiquement chaque soir, non chaque soir. Alors qu'il s'était pris de ne plus se laisser aller, de ne plus connaître ce genre de dérive. Il ne savait plus quoi penser et c'était toujours plus facile de penser qu'il ne se passait rien, de faire l'aveugle l'impasse sur ce qu'il se dessinait. Un tort, à se dire que «  Bron, tu te fous dans la merde tout seul » Essayer de prendre des distances, il y avait songé, honnêtement. Se lever le matin, se réciter un mantra pour se donner le courage, et puis finalement être pris par ces envies, ces démons. Bron, finalement manque cruellement de volonté quand il s'agit Alberto. Il ne serait pas dire pourquoi lui, et pas un autre. Il en avait connu pourtant. Mais il a marqué sa différence, Bron savait qu'il aurait dû rappeler que ce n'était que du sexe. Un plaisir à deux, mais lui n'était plus sûr de rien... Rien que les paroles, sonnaient comme plus, comme les gestes l'un envers l'autre. Son sourire s'élargit à l'évocation de ce moment qui semblait inévitable. De penser à son cri dans l'acte qui remplirait ces oreilles, et inversement ne le laissait pas et loin de là, insensible. Il avait déjà hâte de partager ce moment. Tentateur, c'est le mot qui venait et qu'il qualifiait à la perfection Alberto. Il courait à sa perte avec lui, dans les parages, à sa maîtrise qui fondait comme neige au soleil. Et cette voix... Sensuel. Qu'il était obligé de racler légèrement la gorge, pour reprendre un semblant de conversation. Oh oui, il l'avait remarqué qu'il faisait beaucoup de choses pour le contenter. Pour lui faire plaisir. Mais Bron ? Sa proposition était une invitation qui plaisait beaucoup à Bron. D'ailleurs, c'est un sourire, coquin s'affichait franchement sur son visage, un sourire franc sur le visage, pour aussi complicité de son jeu sensuel. Bron s'approcha cependant d'Albert, glissant la tête dans son cou, mordillant légèrement sa peau. « Impossible de refuser avec toi... Je suis bien trop faible face à toi.» Et c'était vrai, c'était compliqué. Mais la suite, le ramener bien trop vite à la réalité. Comme une douche froide, c'était le cas de le dire. Pas sûr d'avoir bien entendu. Prenant de la distance, cherchant le regard d'Alberto, un regard incompréhension. Et pourtant, il savait que cette conversation allait arriver un jour... La vérité en pleine face, parce qu'il lui énumérait des faits, des réalités que même lui, s'était rendu compte. « On peut dire que tu as choisi le bon moment... » c'était loin d'être un reproche. Il ne savait tout simplement pas quoi dire d'autres. Visiblement, c'était l'heure de mettre les choses à plat et Bron n'était pas doué pour ça, pas doué pour s'exprimer tout court d'ailleurs. Un soupir s'échappa toutefois entre ces lèvres. « Si c'est le moment des vérités, je ne sais pas non plus. La conversation me semble compliquée, tu ne crois pas ? Je vais forcément dire quelque chose qui ne te plaira pas, ou voir qui te blessera ? Peut-être quelques chose que tu ne voulais pas entendre et ça changera notre relation celle qu'on a maintenant. Et j'aime ce qu'on a... » Mais ça ne peut pas durer. Parce que c'était flou et à la fois, Bron, les relations... Il avait donné... Enfin surtout une. «  C'est égoïste parce que finalement ça ne te convient pas ! » C'était une réalité qui frappait cet instant. Il n'avait pas fui en courant même si c'était son premier ressentiment. Il ne pouvait pas le faire parce qu'il avait un certain respect pour Alberto. Il n'avait pas envie de perdre ce qu'il avait construit avec Alberto, mais si c'était ce soir. « Tu veux savoir si on peut se considérer comme un couple ? » Sa voix tranchée un peu, par peur de la réalité du mot, qu'il avait appris à détester.

Tu le chauffes pas permis et tu vois bien que ça fonctionne, il semble désormais très chaud et désireux de te posséder. Tu en as envie toi aussi. Les moments coquins avec Bron sont toujours très particuliers, merveilleux, tu t'éclates au lit avec lui, il connaît ton corps à la perfection désormais, il sait ce que tu aimes et ce que tu n'aimes pas. Il sait par exemple que tu adores faire des fellations mais qu'en recevoir ça te met mal à l'aise. Il sait que tu es très sensible des fesses et des tétons... Tout un tas de choses qui font que tu te poses à l'heure d'aujourd'hui beaucoup de questions parce que de ton point de vue il n'y a pas qu'une simple et vulgaire histoire de sexe. De ton point de vue ça va beaucoup plus loin que ça et tu dois bien avouer que ça te plaît beaucoup. Tu lui proposes donc de le masser avec ta langue, continuant à le chauffer tant et plus et le voilà qui vient te mordiller le cou, encore une zone sensible de ton corps, tu gémis alors « Impossible de refuser avec toi... Je suis bien trop faible face à toi.» Tu soupires d'aise en caressant ses cheveux tandis que tu lances la conversation sur votre relation et tu vois tout de suite qu'il est froid et distant, que ça ne lui plaît pas du tout que tu aies lancé le sujet « On peut dire que tu as choisi le bon moment... » Tu grimaces voyant bien que ça l'emmerde plus qu'autre chose. « Si c'est le moment des vérités, je ne sais pas non plus. La conversation me semble compliquée, tu ne crois pas ? Je vais forcément dire quelque chose qui ne te plaira pas, ou voire qui te blessera ? Peut-être quelque chose que tu ne voulais pas entendre et ça changera notre relation celle qu'on a maintenant. Et j'aime ce qu'on a... » Tu soupires en penchant la tête sur le côté « C'est égoïste parce que finalement ça ne te convient pas ! » Tu secoues aussitôt la tête en le scrutant « Si ça me convient parfaitement. J'ai juste besoin de mettre un mot sur ce qu'il se passe entre nous. On est exclusifs, on est jaloux et possessifs, on est très fusionnels... On partage beaucoup.... J'ai juste besoin de savoir où on en est exactement. » Tu dis gêné. « Tu veux savoir si on peut se considérer comme un couple ? » Tu acquiesces en le scrutant « Oui.. J'ai besoin de savoir si en dehors de ces baises torrides... Si y'a quelque chose de plus intense et profond. J'ai besoin de savoir si je peux considérer que je suis tout à toi ou si au contraire tu pourrais accepter que j'aille me faire sauter ailleurs. J'ai besoin de savoir si on peut être ensemble selon toi. C'est ça que je veux. Je ne tiens pas à ce que notre relation change. Mais je ressens des choses, des sentiments pour toi... Et je ne sais plus comment me positionner parce que je ne sais pas dans quel état d'esprit tu es avec tout ça. Je sais que tu as un passif sentimental compliqué mais tu n'as pas à t'inquiéter de moi... Tu peux me faire confiance. Si on se met ensemble je serai à toi tout entier et personne ne s'approchera de moi. Il n'y aura que toi et moi. » Tu expliques en rougissant quelque peu embarrassé par la situation...