L'automne est une demeure d'or et de pluie. Ft. Louise
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gare à la crise de la quarantaine
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L'automne est une demeure d'or et de pluie. Ft. Louise
Jeu 24 Oct 2019 - 20:07
L'automne est une demeure d'or et de pluie.Il fait beau aujourd’hui, une douce chaleur est au rendez-vous. C’est probablement, l’une des dernières journées chaudes que l’automne nous offre. Nous sommes loin des températures de l’été, il ne faut pas exagérer non plus. Je fais enfiler à Elsa une veste ainsi qu’un adorable petit chapeau aux couleurs assorties. Nous allons profiter ensemble de notre petit jardin. Nous nous sommes donné comme mission de faire le raclage des feuilles. En parallèle, je vais terminer de protéger les plantes plus fragiles pour qu’elles puissent affronter les rudesses de l’hiver. Quand j’ouvre la porte vitrée qui nous conduit au jardin. Elsa se précipite sur son module de jeu. Pour ma part, j’empêche notre cher Gustave de se faufiler dans nos jambes pour prendre la poudre d’escampette. Je surveille d’un œil ma fille qui s’engouffre dans le tunnel qui conduit à la glissade. Je dépose ma tablette graphique sur la table de patio. Je compte bien profiter pour dessiner après les corvées que je me suis imposé à accomplir. « Elsa, tu viens chercher ton râteau. » Elsa accourt pour prendre dans ses mains l’objet que je lui présente. C’est un petit râteau en plastique. Elle risque de ne pas ramasser grand-chose avec, mais c’est juste pour l’impliquer et l’amuser un peu. À jouer à être une grande fille de faire pareil comme papa. Les feuilles s’accumulent dans un seul tas au milieu de la cour. Elsa s’y donne à cœur joie. Parfois, elle laisse de côté son instrument pour sauter dans les feuilles. Elle aime les voir virevolter autour d’elle. Son rire est contagieux. « Papa, papa ! Viens jouer avec moi ! » Elle accompagne sa demande en jetant plus de feuilles dans les airs. « Tu veux jouer… » Je dépose le manche de mon râteau contre la clôture en bois. Je prends une position de jeu, celle de l’ours. Enfin c’est comme ça qu’on l’appelle entre nous. Vous savez quand on place son corps de façon à avoir le dos légèrement courbé vers l’avant. On fait bouger nos doigts comme s’ils étaient des griffes. Je me mets à la poursuite de ma fille d’un pas lourd pour qu’elle puisse croire avoir une chance de m’échapper. Elle éclate de rire et tente de se sauver. « Je vais t’attraper. » Je prends une voix faussement menaçante ce qui la fait rire encore plus aux éclats. C’est au bout d’une dizaine de minutes de jeu que j’attrape le petit corps de ma progéniture et la soulève dans les airs. Je couvre son visage de bisous. Je nous laisse ensuite tombé dans le tas de feuilles sous un ultime éclat de rire venant de nous deux. Un regard sur l’état du jardin me confirme que je vais devoir recommencer la corvée des feuilles mortes. Elles se sont dispersées à nouveau un peu partout autour de nous. La porte du jardin s’ouvre. Elsa se tourne vers cette dernière curieuse de savoir qui nous rend visite. « Tata Louise ! » La petite se précipite vers la jeune femme blonde. Je me relève sur mes coudes pour regarder la nouvelle venue avec ma famille. Je chasse une feuille dans mes cheveux. « Bonjour, Louise, cela fait un moment. » Je la sais très occupée. Je me lève tout en chassant les feuilles qui collent à mes vêtements. Je m’approche ensuite de Louise en souriant. « Comment vas-tu ? »:copyright:️2981 12289 0
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