ROBAIN & ANA ♠ rattrapons le temps perdu

Avant d'aller chez mon frère pour lui rendre visite, je m'étais arrêtée manger une gaufre et boire un petit café. J'étais en avance par rapport à l'horaire qu'il m'avait indiquée. Puis j'avais vraiment envie de grignoter quelque chose, après tout il était 16 heures passées et j'étais comme une enfant, j'avais besoin de mes collations matinales et celles de l'après-midi également. J'étais arrivée vers 15h30 dans cet endroit que j'affectionnais particulièrement. J'y mettais souvent les pieds, j'aimais ça. C'était sympa, familial, et puis je connaissais quelques habitués.

Aujourd'hui, je m'étais installée près de la baie vitrée, je regardais dehors et j'attendais ma gaufre qui était en préparation, une simple au sucre pour ma part, je n'aimais pas toutes ces fioritures qu'ils proposaient, je restais dans le classique. En regardant ma montre, j'avais un peu de temps, j'allais donc flâner sur mon téléphone, peut être même faire quelques emplettes qui sait. Il fallait que je renouvelle ma garde robe de toute façon, j'en avais marre du noir que je portais beaucoup trop souvent à mon goût, j'avais envie de couleur. Avec ce qu'il m'était arrivé, je dois avouer que la gaieté n'était pas au rendez vous. Klaus me manquait et puis mon viol.. Enfin tout cela faisait que j'étais vraiment au plus mal mais je ne me laissais pas aller, il fallait que je me ressaissise et c'est exactement ce que je faisais. il ne fallait pas que j'oublies que rester dans ma bulle n'avait rien de bon, et que mettre à l'écart mes proches non plus, au contraire les voir me ferait du bien non? Par coincidence j'apperçois Robain qui est dans la file pour commander, je lui fais signe de la main lorsque notre regard se croise. Je dois paraître gaie et enjouée, inutile qu'il se fasse du soucis par rapport à mes problèmes, hors mis ceux avec Klaus. Robain était un bon confident, je n'avais pas de mal à me confier au blondinet. Il savait que Klaus avait préféré me rendre ma liberté pour que je puisse fonder une famille avec un homme qui rentrerait à la maison chaque soir et pas d'un militaire qui n'est là que quelques jours par an.. Bref assez bavardé, j'attends qu'il arrive et je me lève pour lui faire l'accolade.

Hey Robain ! tu veux te joindre à moi ou tu es pressé?