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 a certain feeling of deja vu (friedrich)

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a certain feeling of deja vu (friedrich)
Dim 15 Avr 2018 - 14:48

a certain feeling of deja vu
a familiar face in a familiar situation.

Ce soir il avait décidé d'accepter l'offre du petit groupe d'étudiants avec qui il discutait souvent après les cours. De braves gamins qui aimaient réellement les lettres et ça réchauffait son petit coeur de prof de voir que cette génération là n'était pas encore totalement décérébrée. Une lueur d'espoir pouvait encore subsister quant à l'avenir de notre monde si ceux-là parvenaient à accomplir plus de choses que leurs camarades ou que leurs aînés. Il fut donc convenu qu'ils se retrouveraient tous au bar sur les coups de 19h, histoire que tout le monde en ai fini avec sa journée avant de pouvoir profiter de la soirée. Gus savait que la fac préférerait qu'il évite ce genre de petites réunions informelles, car c'était plus ou moins problématique en terme de déontologie et de règlement mais il s'en fichait bien. Ils ne faisaient rien de mal et il n'altérait en rien son jugement quant aux différents travaux que ces étudiants lui rendaient. S'ils merdaient, ils avaient eux aussi une mauvaise note. Mais il appréciait de parler littérature avec ses élèves plutôt qu'avec d'autres collègues qu'il jugeait parfois un peu trop pompeux et prétentieux -une des raisons qui faisait aussi souvent délaisser la littérature comme loisir pour les plus jeunes-. Après son dernier cours, il passa reprendre ses affaires dans son bureau et fit un détour par chez lui pour se changer avant de les rejoindre au bar à l'heure prévue. Il tenait à entendre ce que l'un d'eux avait à dire à propos du dernier livre qu'il leur avait fait connaître vu que c'était sans doute l'élève le plus prometteur qu'il avait au sein de cette promotion là. Qui sait, peut-être lui même un futur grand auteur en devenir...

La seconde tournée s'achevait et sonnait aussi le glas de leur petite réunion. Les jeunes gens comptaient se rendre à une rétrospective de vieux films en ville, à laquelle ils l'invitèrent d'ailleurs à se joindre mais il passa son tour. Après de courtes salutations, le professeur se retrouvait donc seul assis à sa table, terminant petit à petit sa pinte de bière. Il songeait à ce qu'il allait faire une fois sa chope vide: se prendre un plat à emporter quelque part sur le chemin, s'affaler devant la télé et regarder ce qui passait ou un film en replay. Une soirée tranquille pour lui, vu la journée qui l'attendait le lendemain et l'heure qu'il était déjà. Il pourrait faire la fête malgré son âge, mais il n'en avait pas réellement envie. Il n'aurait pas été contre un peu de compagnie par contre mais bon, de ce côté, rien n'était simple. Tout ça parce qu'il ne pouvait lâcher l'affaire avec Friedrich. D'autres auraient perdu patience après tant de péripéties et d'inconsistance, il le savait et comprenait que d'un point de vue extérieur, il devait avoir l'air d'avoir un problème à s'entêter ainsi pour ce qui apparaissait être une cause perdue. Oui mais pour lui, il n'en était pas une, c'était lui et pas un autre même si cette fichue tête de mule ne voulait pas l'admettre. Pourquoi sinon en seraient-ils toujours à en revenir l'un vers l'autre quoi qu'il arrive ? Il ne voulait plus y penser ce soir, avalant les dernières gorgées de sa boisson afin de pouvoir quitter les lieux mais évidemment, son regard se posa sur une silhouette familière qui venait de pénétrer dans l'établissement et il ne pu s'empêcher d'esquisser un sourire, teinté d'ironie. Il voulait partir et ne plus penser à lui et c'est évidemment lui qui arrivait à cet instant très précis. De quoi lui faire croire encore un peu plus qu'il avait raison sur eux. Délaissant sa table pour venir s’approcher de son ami/amant qui se tenait au comptoir pour commander sa boisson, il pris place à côté de lui le plus discrètement possible. « On devrait vraiment arrêter de se croiser dans ce genre d'endroits, les gens vont finir par croire des choses. » lâcha-t-il en l'observant du coin de l'oeil, détaillant ses traits avec attention, il faut dire que cela faisait à nouveau quelques temps qu'ils ne s'étaient plus vus, Friedrich l'évitant une fois de plus après sa dernière crise de panique face à leur relation.
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Dernière édition par Gustav Pendergast le Mer 18 Avr 2018 - 18:38, édité 1 fois
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Re: a certain feeling of deja vu (friedrich)
Mer 18 Avr 2018 - 3:44
J’avais attendu avec impatience les coups de cinq heures pour me précipiter à l’extérieur du laboratoire. N’allez pas ici croire que je n’aime pas mon travail. Mais disons qu’il y avait des parties un peu plus ardues et un peu moins plaisantes que d’autres. S’il fallait vraiment me laisser le choix, je n’aurais pas choisi de me déplacer une journée où je n’enseignais pas pour aller m’enfermer seul dans un laboratoire minuscule avec des écouteurs sur les oreilles pour me concentrer à la vérification des transcriptions phonétiques de mes deux assistants de recherches. Je savais que c’était essentiel pour m’inscrire dans les bonnes grâces de la très généreuse subvention de recherche qui m’avait été alloué. Mais ça ne m’empêchait pas de souhaiter de toute mon âme que cette partie se termine afin que je puisse enfin me concentrer à cette description, à cette documentation et que je puisse retourner sur le terrain pour recommencer à acquérir de nouvelles données de cette langue qui ne contenait qu’un très vaste 300 locuteurs.

Il y avait quand même quelque chose de rassurant sur le fait de me retrouver au sein de mon laboratoire à n’être interrompu qu’à deux reprises (par un de mes assistants de recherche). Il n’y avait aucune chance que je ne le croise dans les couloirs de la faculté… Et c’était sérieusement une petite victoire qui était capable de me remplir d’une grande joie. Bonjour lâcheté et problème d’attachement… J’avais quel âge? Six ans? Non mais j’étais au moins résigner à savoir que je finirais ma vie seul – avec peut-être un poisson rouge si je ne finissais pas par lui faire connaître le sort de la cuvette pour le libérer dans le paradis des poisons. L’ironie dans cette histoire, c’était que j’avais espéré le croiser à quelques reprises au courant des trois semaines de silence radio que j’avais joyeusement causé en prenant mes jambes à mon cou. Quand je disais que la constance amoureuse n’était sérieusement pas mon fort, c’était clairement une surestimation de mes capacités romantiques.

Bref, j’avais filé au studio de danse et j’avais concentré tout mon énergie sur chacune des pointes comme si ma vie en dépendant. À défaut d’avoir une vie sentimentale remplie par le même homme (je n’étais pas pour me mentir en bonus en me disant que je pourrais très bien finir ma vie avec une femme – ça aurait été le summum… J’étais assez à gérer au niveau de l’estime personnelle pour rassurer une autre personne), j’avais la danse. Ma bouée de sauvetage et ma tendre amie qui m’attendait toujours pour me rassurer sur le fait que ma vie avait au moins un point d’ancrage solide.

L’habitude était toujours la même après cette séance, un verre (pas toujours dans le même bar). J’avais changé mes vêtements de mon habit de danse pour la même paire de pantalon sombre, ce chandail à rayure rouge et noir un peu trop grand (comme beaucoup trop de mes vêtements qui connaissait mes aléas alimentaires), une de mes innombrables paires de chaussures. Si le printemps s’était ramené et que le froid se poussait, je n’avais pas encore enlevé le manteau bleu marin et la grande écharpe colorée. En poussant la porte du Lion, je frissonnais doucement en repoussant une mèche. Accoudé au bar, j’optais pour le même verre de vin blanc que je prenais typiquement dans ce bar face aux autres. Je figeais lorsque j’entendis sa voix en sursautant presque. Ma main figée à mi-chemin vers le verre. Pourquoi est-ce que ça m’effrayait autant que ça me rassurait de le voir là? Il faudrait probablement que je m’excuse pour cette dernière fois, celle où j’avais ramassé mes affaires en panique avant de m’enfuir? Mais non… à la place, je souris en glissant doucement mon regard vers lui : « Si! Ils vont penser que nous sommes deux pauvres alcooliques. » dis-je avec un petit sourire. J’aurais probablement dû affirmer que c’était autre chose que ça après tout. Mais ça faisait combien de temps qu’il durait ce petit jeu entre nous? C’était toujours dans un bar que l’on finissait par rechuter. Gustav était ça pour moi… une perpétuelle rechute qui attendait de se produire. Mais il était beau ce soir (peut-être le fruit d’avoir passé la journée seul dans un laboratoire de recherche). Je pris une courte gorgée de vin avant de murmurer : « Tu vas bien depuis…? »
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Re: a certain feeling of deja vu (friedrich)
Jeu 19 Avr 2018 - 14:46

a certain feeling of deja vu
a familiar face in a familiar situation.

Pouvait-on le considérer comme un pilier de bar, à force de fréquenter régulièrement les bars de la ville ? Non, il n'était pas un alcoolo notoire, il buvait certes souvent mais jamais au point de finir ivre. C'était plus une bière par là après la journée ou pour le déjeuner, un verre par ici quand il en avait vraiment besoin. Il ne buvait pas pour oublier comme certains pouvaient le faire, il levait le coude pour le plaisir plutôt, ou pour la convivialité comme c'était le cas ce soir en venant ici avec le groupe d'étudiants. Puis il aimait bien l'ambiance, le brouhaha en musique de fond, observer les autres et se demander ce qui se passait dans leurs vies, conscient qu'on pouvait en faire tout autant avec lui. Le professeur savait très bien que son allure attirait les regards. La barbe, la carrure imposante et le regard perçant, l'apparence d'un loubard et pourtant, il était bien loin d'en être un (quoi que, ne pas lui chercher des embrouilles quand même, c'est un gentil le Gus mais il a lui aussi ses limites). Est-ce qu'il envisageait de changer pour autant ? Oh que non, même à la faculté le doyen n'avait pas réussi à lui faire entendre raison, même s'il se doutait que oui, un prof rasé de près ça donnait tout de suite un air plus sérieux. Il l'était pourtant, très sérieux même quand il enseignait, ce qui devait précisément être ce qui le sauvait et lui donnait ce léger passe-droit. C'était un bon prof, ça rien ni personne ne pouvait le lui enlever, encore moins juste pour une question d'apparence physique, on s'entend bien.

Non, à ce stade là, plus personne ne le changerait, lui et son caractère. Certains avaient essayé par le passé et s'y étaient cassé les dents. Gustav n'était pas parfait, il n'avait jamais prétendu le contraire. Il s'acceptait avec ses défauts et ses travers, et ceux qui n'arrivaient pas à faire de même rester sur le bord de la route. Il avait eut de la chance d'être aussi accepter pour ce qu'il était avec sa famille et son entourage quand il avait compris que c'était avec un homme qu'il finirait ses jours. D'autres n'avaient pas ce soutien essentiel et en mourraient même par la suite (dans une société qui se dit pourtant plus ouverte d'esprit mais qui dans la pratique était encore bien prude dans le fond, mais ça c'est un autre débat). Alors dès qu'il le pouvait, il tentait de faire comprendre ça à ceux qui en avaient besoin, y compris à ses élèves certains se retrouvant là pour faire plaisir  leurs parents parfois ou par dépit. Il aimait cet aspect là de son boulot d'ailleurs, presque autant qu'enseigner à vrai dire. Si sa passion des lettres n'était pas aussi dévorante, il aurait sans doute fini dans le social. Aider les autres  à s'accepter c'était quelque chose qu'il aimait faire, sachant combien cela pouvait être libérateur  et combien cela pouvait être un poids à traîner derrière soi dans le cas contraire.

C'était quelque chose qu'il avait tenté de faire voir à Friedrich aussi. A de nombreuses reprises d'ailleurs mais pour que tout ça fonctionne, encore fallait-il être prêt à s'accepter et ce dernier ne l'était pas. Une des raisons qui faisaient que depuis des années déjà, ces deux là ne cessaient de se séparer pour revenir invariablement l'un vers l'autre à la fin. Ce qui lui fit lancer ces quelques mots à son égard alors qu'il s'installait à côté de lui, le hasard faisant que leurs chemins se croisent à nouveau après la dernière fuite de ce dernier. Il ne pu s'empêcher d'esquisser un sourire à sa réponse. Ah plutôt avoir l'air d'un alcoolo qu'on puisse penser qu'il se passait quelque chose entre eux. « Faut bien faire tourner l'économie locale. » rétorqua-t-il alors l'observant brièvement. Il était prêt à parier qu'il ne dormait pas beaucoup en ce moment et qu'il ne mangeait toujours pas à sa faim mais bon, il n'allait pas de suite attaquer les sujets qui fâchent maintenant qu'il était face à lui, il ne voulait pas le faire fuir à nouveau. « Depuis que tu as pris tes cliques et tes claques pour la énième fois ? Je vais bien, ne t'en fais pas. Je ne peux pas dire la même chose pour toi par contre. » admit-il alors faisant signe au serveur de lui resservir une bière. « Longue journée ? » demanda-t-il en désignant le verre de vin posé devant lui, se doutant que s'il se trouvait dans un bar plutôt que chez lui à l'heure actuelle, c'était sans doute pour une bonne raison puisqu'il aurait tout aussi bien pu aller prendre ce verre en toute quiétude dans son appartement.
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Re: a certain feeling of deja vu (friedrich)
Ven 27 Avr 2018 - 16:07
L’assurance que dégageait Gustav était à la fois une de ses plus grandes qualités et un des éléments chez lui qui m’effrayait le plus. Il était immuable, bien ancré dans la terre ferme. Il aurait pu constituer le meilleur port d’attache que j’aurais pu espérer avoir. Je m’entêtais pourtant comme un enfant à refuser de tisser cette relation avec lui. C’était probablement enfantin, mais je n’étais simplement pas prêt à m’engager dans une relation sur le long terme. C’était ce à quoi menait nos quelques relations de couples décousues pour les autres couples. Mais je n’étais pas prêt encore à assumer les responsabilités de bâtir une relation avec quelqu’un. Malgré la cinquantaine. Je savais que d’être en couple demandait une capacité de compromis et d’abnégation que je n’avais pas encore assez développé. Et je ne voulais pas le décevoir.

Ce n’était pas le fait de m’afficher avec un homme qui me posait un problème, un quelconque dilemme. J’avais compris il y avait bien des années que malgré un attrait pour les deux sexes, ma préférence pour les relations plus soutenue était davantage auprès des hommes. J’avais également compris que ma famille ne supporterait pas cette décision mais que pour une rare fois dans ma vie ce ne serait pas eux qui choisiraient pour moi. Je savais également qu’ils se doutaient de mes penchants : après tout j’étais loin d’être le modèle typique d’un jeune homme très masculin.

C’était davantage cette construction à deux qui m’avait fait paniquer. Je crois que j’avais failli échapper un « je t’aime » le soir où j’avais plié bagage la dernière fois. Une séquence de mot que je ne m’autorisais pas réellement à prononcer auprès d’une personne. Pourtant, si quelqu’un les méritait de ma bouche, c’était bien Gustav. Mais j’avais paniqué. Même si je me surprenais à le chercher quand il n’était pas présent à mes côtés. Même si je trouvais particulièrement difficile d’admettre que je m’étais senti misérable dans les jours qui avaient suivi cette énième rupture de peu n’importe ce que nous avions comme relation et qui était loin d’être aisé à définir malgré tout ce que je voulais bien me faire croire. « Je te dois probablement des excuses d’ailleurs face à mon comportement de la dernière fois…» avouais-je doucement sans pour autant les faire suivre. Au nombre de fois où ça s’était produit, il devait avoir commencer à comprendre qu’il ne les aurait pas ces excuses qu’il avait pourtant mérité parce que j’étais celui qui était dans le tord probablement. Si c’était vraiment un tord que de ne pas me sentir prêt pour passer une nuit de plus chez lui à prétendre que tout allait bien alors que je la sentais cette perte de contrôle sur mon univers qui se dressait comme une évidence sur mon chemin…

Et puis pourtant, il ne m’épargnait pas comme le prouvait son commentaire tranchant : il ne pouvait pas en dire sur le fait que j’allais bien. J’avais probablement l’air d’être plus fatigué que lui visiblement. Mais qui était-il pour juger et se prétendre meilleur que moi pour savoir si j’allais bien ou non? Bon d’accord… il avait été un témoin de mes rechutes (toutes) comme Brecht. Mais ce dernier me croyait et me laissait au moins juger de savoir si j’allais bien ou pas. J’aurais voulu être en colère dans ma réplique, mais je m’accrochais dans ses yeux couleur noisette : voilà de quoi dire adieu à la crédibilité. Ma main gauche alla doucement chercher sa main droite sur la table : « Je vais bien… Ne t’inquiète pas pour moi. » Il me vient en tête que mon dîner avait été constitué d’un simple bol de légume avec une portion d’hummus miniature… Mais cela ne voulait strictement rien dire. J’avais été occupé… Voilà tout. Il n’y avait rien à déduire de cette situation. J’étais en contrôle de la situation. Une légère pression sur ses doigts, comme pour le rassurer de mon équilibre mental et je relâchais en laissant ma main à proximité de la sienne.

« Journée de laboratoire… Ce ne sont pas mes préférés… Au moins, il y avait danse ce soir. » dis-je avec un sourire comme explication simple sur ma fatigue latente, sur cet air usé que je me trainais. La danse, celle qui me servait d’excuse parfois pour repousser une rencontre ou une autre… mais aussi qui m’autorisait ce verre de vin. Ce n’était pas ce qui allait m’enivrer : je remercierais mon foie en une autre journée pour toutes ses années de bons et loyaux services pendant ma vingtaine et ma trentaine. J’étais loin d’être alcoolique, mais l’alcool permettait de relâcher un peu la pression et dans mon cas… C’était plus qu’essentiel. La solitude du laboratoire par contre ne pouvait pas s’additionner à la solitude de boire seul chez moi. Je n’avais jamais vraiment eu le vin solitaire… même si nous étions maintenant rendu bien loin des clubs dans lesquels j’étais sorti plus jeune. « Et toi…? Qu’est-ce qui t’amène ici, mon cher? » dis-je avec un sourire encore en plantant mes yeux dans les siens.
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