Emeric • Can you take care of my sister ?

Can you take care of my sister ? Aline va avoir un bébé. Mon Dieu, elle a encore du mal à y croire, du mal à se faire à cette idée. Sa petite sœur va devenir maman. C'est complètement fou et leurs parents seront sans aucun doute ravis de devenir enfin papi et mamie, de voir cavaler un petit bout de choux entre leurs pattes, d'ici quelques temps. Mais cela rappelle aussi à Astrid qu'ils doivent passer à la vitesse supérieure, Moïra, Gabriel, et elle, dans leurs projets de voir Emeric et Aline ensemble. Si ces deux là ne voient pas qu'ils sont fait l'un pour l'autre, le couple Fisher de même que Moïra sont loin de partager le même aveuglement et voient entre eux ce qui est évident. Emeric et Aline ont tout pour être heureux ensemble, après des années de galères dans leurs relations amoureuses et, s'ils ne semblent pas pouvoir ouvrir les yeux eux-mêmes, alors c'est à Gabriel, Moïra et elle de faire le nécessaire pour cela. C'est ce qui l'avait décidé à se rendre au centre équestre ce jour-là, prenant une pause dans l'écriture de son roman pour l'après-midi, au moins. Elle ferait semblant de faire une visite de courtoisie à son beau-cousin et en profiterait pour vanter les mérites de sa cadette, entre autre. Un plan parfait, en somme. Arrivant au centre équestre, donc, elle se dirige rapidement vers le bureau d'Emeric, jetant un œil à l'intérieur de celui-ci pour voir s'il est présent, constatant rapidement que ce n'est pas le cas. Supposant qu'il doit être aux écuries, voire dans les prés des chevaux et croisant les doigts pour qu'il ne soit pas parti en balade précisément maintenant, Astrid part donc à sa recherche, interrogeant quelques employés pour retrouver son cousin par alliance, dont elle finit par apercevoir la silhouette musclée au loin, travaillant un cheval à la longe. Approchant du manège, elle s'installe alors au bord de celui-ci, attendant patiemment que l'homme la remarque, soucieuse de ne pas le déranger en plein travail avec un animal.

( Pando )

Can you take care of my sister ? « Shhh, tout va bien. Tout va bien. » Ta voix douce s’éleva sur le petit cheval qui commençait à s’énerver à tes côtés. Son hennissement avait retenti à travers la plaine, mais tu n’avais pas reculé d’un pas. Tu n’avais pas peur d’elle et elle ne devait pas avoir peur de toi. Petite pouliche tout juste arrivée, tu faisais de ton mieux pour la familiariser à son nouvel environnement. Tu ne savais pas encore si, plus grande, elle deviendrait la partenaire de futurs élèves. Tout allait dépendre de son évolution parmi vous. Si tu remarquais la moins instabilité, tu l'allais pas la proposer pour les cours du centre. Il était encore tôt pour le dire. Elle était encore toute jeune et son traumatisme était récent. Tu avais accepté de la prendre sous ton aile lorsqu’on te l’avait proposé. Tu n’avais même pas hésité. L’écurie d’une amie avait été la proie des flammes et elle avait dû se départir de la plupart des occupants. Tu espérais, au fond, de façon temporaire. Même si tu allais t’attacher à cette petite pouliche, que tu allais l’aider à évoluer et à grandir, tu voudrais aussi la voir retourner sur ses terres. Sauf que ce n’était pas près d’arriver. Il y aurait une enquête dans un premier temps, ensuite ton amie allait devoir s’attacher avec les assurances et en fonction, elle allait reconstruire ou non, son ranch. « Oui, c’est ça ! » Un encouragement suivi d’une caresse pour encourager l’animal dans sa démarche. Il avait arrêté de se débattre et il avait avancé de quelques pas. Ça serait long, tu le savais, mais pas impossible. Tu le voyais dans le regard de l’animal. Il avait peur, mais il était curieux d’apprendre et surtout, il aimait te faire plaisir. Te le sentais. Un pas à la fois, une étape à la fois. C’est l’animal qui détourna la tête en premier pour poser son regard sur une nouvelle venue. Un sourire se dessina sur tes lèvres alors que tu fis un grand signe de la main à Astrid. « Coucou toi! Approche, approche. » Même si ton nouveau cheval pouvait montrer des signes d’angoisse dans le cadre de son entrainement, il s’était toujours montré très à l’aise et très détendu en présence d’humain. « Tu veux te présenter à Eivor ? C’est notre nouvelle pouliche. » Ce que tu pouvais aimer présenter tes animaux aux gens que tu aimais. Après tout, tout ce beau monde faisait partie de ta vie et tu avais envie que tout le monde se connaisse. « C’est une Irish Cob ! » À force de travailler avec elle, tu en venais à oublier les cicatrices marquantes que le jeune cheval blanc tacheté noir pouvaient avoir et qui pouvaient soulever des questions.

( Pando )

Can you take care of my sister ? Grand sourire pour son cousin lorsque ce dernier la remarque, Astrid ne se fait pas prier pour approcher, sautant à pied joint sur le sol du manège et avançant prudemment dans sa direction, consciente que le moindre mouvement brusque, dans un tel contexte, pourrait inquiéter l'animal. Soucieuse de ne pas créer de problèmes, elle s'approche donc lentement, un pas après l'autre, rejoignant finalement l'homme au milieu de l'espace de travail. Quant elle le salut, sa voix est basse, également, toujours dans un souci de ne pas inquiéter la bête. De ne pas l'effrayer. De ne pas provoquer un accident. C'est bien connu, ça arrive toujours quand on ne s'y attend pas et pour des choses idiotes. "- Salut toi ! Comment tu vas ?" demande-t-elle avant de flatter doucement l'encolure de la pouliche à qui il lui propose de se présenter. "Bonjour Eivor !' dit-elle tandis que ses doigts se déplacent sur son encolure, écoutant attentivement Emeric. Eivor est une nouvelle recrue dans le centre, une Irish cob. Astrid hoche la tête. Dans le cadre de ses livres, elle a déjà eu besoin de questionner Emeric sur les diverses races de chevaux mais ils ne les ont pas toutes évoquées pour autant, loin de là. C'est qu'il en existe quelques unes et qu'elle n'avait eu besoin d'informations que sur les pur-sang arabes, mustangs, quarter horse et quelques autres. l'Irish cob, elle ne connait pas vraiment. Au niveau des chevaux, elle trouve les races moins évidentes à différencier. Certainement parce qu'elle ne s'y connaît pas tant que ça. Ses sourcils se forcent comme elle observe l'animal et remarque les cicatrices qui parsèment sa robe, qui soulèvent en elle quelques questions. Bien sûr elle sait très bien que ce qu'elle voit là n'est pas arrivé dans ce centre équestre. Elle sait très bien que les bêtes ici sont traitées avec amour. Mais ce n'est pas le cas partout. "- T'as récupéré un cheval maltraité ?" demande-t-elle en se tournant vers Emeric.

( Pando )

Can you take care of my sister ? Ça te faisait toujours plaisir de voir des gens que tu appréciais, peu importe ce que tu faisais. Personne ne te dérangeait jamais et tu trouvais toujours un maximum de temps pour eux. Certes, tu ne négligeais pas tes animaux et ton travail, au contraire, tu avais toujours su trouver le parfait compromis. Comme présenter ta nouvelle pouliche à ta belle-cousine d’amour. Tu la fis approcher sans hésitation. Tu connaissais les comportements d’Eivor et elle n’était pas craintive de l’humain. Si tu avais décelé le moindre danger, tu aurais rejoint toi-même Astrid. « Je vais super, bien, j’espère que toi aussi ? » Un doux sourire se marqua sur ton visage en voyant Astrid caresser délicatement ton nouvel animal. Ce dernier ferma les yeux profitant de cette caresse qui n’était pas pour lui déplaire. En signe de bonjour, elle fit un signe de la tête en direction de la nouvelle venue. Dans un premier temps, la question d’Astrid te surprit. Un cheval maltraité ? Oh oui, ça serait tout à fait ton genre. Tu avais tellement de patience et d’amour à donner que tu pourrais te risquer à récupérer un animal maltraité et lui donner une vie beaucoup plus belle. Tu l’avais déjà fait. Une fois. Ça avait été un travail très long et très difficile. À un point que tu ne t’étais pas lancé à nouveau dans ce processus. Pour toi, Eivor était un cas différent. Très différent. « Non, mais exactement. Eivor n’était pas maltraitée. » soufflas-tu en observant ta petite pouliche qui semblait tout sauf malheureuse. « L’écurie où elle était traitée aux petits oignons a pris feu. Le temps de l’enquête et de la reconstruction, si elle a lieu, elle restera ici. » Tu haussas les épaules. Tu ne pouvais pas cacher que tu trouvais cette histoire à la fois triste et un peu nébuleuse. Tu espérais avoir plus d’information un de ses jours. « Eivor n’a pas été blessé gravement. Elle a eu des brûlures mineures, tout est en train de bien guérir. » Les marques étaient encore bien prononcées, mais tu restais confiant qu’elles allaient s’aténuer avec le temps. Elle allait garder des cicatrices, certes, mais ça n’allait pas l’empêcher de mener une belle vie. « Hein ma petite fifille ? Tout va bien ! » Voix enfantine, tu avais approché ton visage de celui de la petite pouliche afin de poser ton nez contre son museau. Tu avais déjà tellement d’affection pour cette bête.

( Pando )

Can you take care of my sister ? L'animal présente quelques stigmates d'évènements passés qu'Astrid, ignorant tout de ce qui lui arrivé, ne peut identifier que comme étant un animal sauvé d'un endroit ou d'un autre après y avoir subit des actes de maltraitances. C'est une chose que l'on voit si souvent avec les animaux, trop souvent... Au moins en France, là où elle a grandit. Forcément, c'est donc à ce genre de chose qu'elle peut penser d'autant plus qu'elle connait l'étendue du grand cœur d'Emeric, qui en serait parfaitement capable. Sauver des animaux maltraités pour leur offrir une belle seconde vie, c'est son genre et c'est aussi l'une des choses qui lui fait penser qu'il est le genre de garçon idéal pour sa cadette. Un gars bien, proche de la nature et des bêtes, stable, doux et gentil, généreux, serviable... Les qualités de son cousin par alliance sont comme celles de sa sœurs : innombrables. Pas de maltraitance, indique-t-il rapidement en rétablissant la vérité, mettant en lumière l'accident qui s'est produit chez une de ses consœurs, l'empêchant de pouvoir prendre soin de ses bêtes pendant un certain temps. La jeune femme comprend mieux et passe sa main sur l'encolure de la bête de nouveau. "- La pauvre !" Un incendie. Astrid ressent un petit frisson rien qu'à y penser, se souvenant avoir survécut, elle aussi, à un incendie il y a quelques années à peine, à Hambourg. Une soirée qui avait mal tournée, un établissement qui avait prit feu et trois personnes qui avaient finalement perdues la vie dans celui-ci, tragiquement. Elle, elle avait pu s'en sortir sans séquelle physique, sans brûlure, ayant pu s'extraire du bâtiment assez tôt. D'autres avaient eu moins de chances et ça n'empêche pas la blonde d'imaginer à quel point le stress dans une telle situation doit être intense, que l'on soit un humain ou un cheval. "- Ils pensent que ça pourrait être un incendie criminel ?" demande-t-elle comme il évoque une enquête; Ce genre de choses la dépasse complètement, elle ne comprend pas comment on peut choisit de faire du mal à de pauvres animaux innocent, mais il y a des gens qui n'ont tout simplement aucun scrupule, ni aucun cœur. Pas comme l'homme qui se tient devant elle et caresse l'animal en lui parlant comme on le ferait avec un enfant. "- Ce papa poule !" plaisante la demoiselle en le voyant faire.

( Pando )

Can you take care of my sister ? Oui, tu pouvais confirmer. La pauvre. Et encore, tu avais entendu dire qu’elle avait été une victime très légère de cet incendie. Tu n’osais pas imaginer les dégâts et l’état des autres chevaux. Même si tu savais que tout le monde était vivant, ça n’empêchait pas ton cœur de se serrer à chaque fois que tu y pensais. Tu avais tenté de récupérer la maman d’Eivor également pour sa convalescence, mais on t’avait dit que c’était une mauvaise idée, qu’elle allait être placée dans un centre spécialisé. « Oui, la pauvre, mais elle s’en sort bien. Très bien. » Tu étais vraiment optimiste pour la suite. Tu allais l’aider à surmonter ses traumas et tout ne pourrait que bien aller, n’est-ce pas ? Elle serait un excellent cheval. Tu te le répétais chaque jour. Tes lèvres se pincèrent ensemble à la mention d’un incendie criminel. Tu haussas les épaules avant de répondre dans un chuchotement, comme si les murs de la nature avaient des oreilles. « Ils pensent à un incendie criminel autant qu’à un incendie volontaire. » Tu avais tellement de mal à imaginer ton amie mettre volontairement le feu à son écurie, mais une petite voix te disait que tu ne connaissais jamais réellement les gens. Les incendies volontaires dans l’espoir de toucher un gros montant d’assurance, tu en avais vu dans ta carrière de pompier. Mais de là à mettre la vie d’êtres vivants en danger ? Ça serait monstrueux. Et si c’était criminel… Non, il valait mieux que tu chasses cette pensée. Elle risquait de te mettre en colère et Eivor allait le sentir. Ce n’était pas le moment. Tu préféras centrer ton attention sur ton animal ce qui arracha une plaisanterie à ta belle-cousine. Tu ris légèrement avant de te redresser. « Ça t’étonne encore ? » C’était dans sa nature. Il était papa poule autant avec ses animaux, qu’avec la petite fille qu’il avait à sa charge et qu’avec ses proches. « Ou peut-être que c’est de la jalousie ? » Tu plaisantais à ton tour. « Dis-moi! Est-ce qu’il y a raison à ta venue ici ? Je me doute que tu n’es pas là pour chercher un papa poule ! » Un nouveau rire. Tu étais très content de la voir, mais tu te doutais qu’elle n’était pas là par hasard. Est-ce qu’elle avait envie de monter à cheval ? Ça te ferait tellement plaisir de lui proposer une balade.

( Pando )

Can you take care of my sister ? Malgré l'incendie de son centre équestre, Eivor s'en sort bien d'après Emeric et même très bien. En fin de compte, c'est sans aucun doute tout ce qui compte. Que ses blessures soient seulement superficielles. Qu'elle soit en bonne voie pour être très rapidement complètement remise, aussi bien de ses blessures physiques, légères, que mentales, bien plus profondes, probablement. Ici, elle pourra se remettre de tout ça et couler des jours heureux, tranquilles, en attendant de pouvoir rentrer chez elle. En attendant que l'enquête aboutisse et qu'ils puissent comprendre ce qu'il s'est passé, mais aussi qu'ils puissent reconstruire ce qui a été détruit par les flammes. D'ailleurs, la question de l'incendie ne manque pas de questionner l'esprit de la blonde, consciente que tout le monde ne veut pas forcément le bien des bêtes, comme le prouve de trop nombreuses histoires qu'elle a entendu par le passé. Elle sait que l'homme peut être terrible avec les animaux. Elle sait que l'homme peut être cruel. Alors, naturellement, elle veut savoir si cet incendie est d'origine criminelle ou non, si les enquêteurs ont déjà des pistes à ce sujet. Pour l'heure, toutefois, aucune piste n'est encore privilégiée et elle pousse un soupir, flattant l'encolure de l'animal. "- J'espère qu'ils pourront rapidement déterminer ce qui s'est passé et qu'il sera possible de reconstruire l'écurie..." En attendant, Eivor serait bien traitée ici et au cas ou qui que ce soit aurait le moindre doute à ce sujet, Emeric montre quelques signes d'affection pour l'animal, en vrai papa poule comme la demoiselle s'amuse à le souligner non sans humour. S'en étonne-t-elle vraiment ? Pas du tout. Depuis le temps qu'elle est avec Gabriel, déjà presque trois ans, elle a largement eu le temps de se faire une idée sur la personnalité du cousin de ce dernier comme sur son amour de ses bêtes. "- Absolument pas !" affirme la demoiselle avec un sourire. "Celui qui s'en étonne ne te connait tout simplement pas !" Elle rit. "Non ça va t'inquiète, j'ai ce qu'il faut à la maison niveau affection pour ne pas envier une pouliche." Quand à la raison de sa venue ici... Elle esquisse un sourire en coin. Peut-être qu'elle est à la recherche d'un papa copain poule pour sa petite sœur, l'air de rien. Toutefois, elle se gardera d'en parler tout de suite, même si elle compte bien remettre le sujet Aline sur le tapis au cours de l'après-midi. "- Je me disais que j'avais besoin de sortir prendre un peu l'air et que mon cousin aurait peut-être le temps de faire une petite balade à cheval ?"

( Pando )

Can you take care of my sister ? Tu ne pouvais qu’approuver. Tu espérais que l’écurie pourrait être reconstruite. C’était le plus important pour toi. Même si lancer repartir Eivor allait s’annoncer difficile, tu pensais à son bien-être avant le tien. Pour toi, il n’y aurait jamais suffisamment d’écuries alors vous ne pouviez pas vous permettre d’en perdre une. Surtout pas des circonstances aussi… étranges. « Je te tiendrai informé. Je suis tellement curieux d’en savoir plus que je vais devoir partager avec quelqu’un. Tu es l’heureuse élue. » Oh, il se doutait bien que ça n’allait pas la déranger. C’était ça en famille n’est-ce pas ? On se partageait tout. Ou presque. Tu ne pouvais qu’être d’accord avec Astrid sur ce coup. Il fallait vraiment ne pas te connaître du tout pour douter de ton amour envers les animaux. Peu importe lesquels. Tu ne pus t’empêcher de rire légèrement et tu haussas les épaules. « Je trouve que cette pouliche a une plus belle crinière que la tienne. » Tu glissas une main dans les cheveux de ta belle-cousine que tu décoiffas légèrement avant d’hocher la tête. « Ouuuais ! Eivor gagne large. » Est-ce que tu étais en train d’inventer des faux prétextes pour qu’Astrid soit jalouse de ta pouliche ? Oui, totalement. Est-ce que tu le pensais vraiment ? Non pas du tout, Astrid avait des cheveux magnifiques et elle le savait. C’était bien pour cela que tu te permettais quelques taquineries. C’était assez commun entre vous. « Mais avec plaisir ! Ça fait trop longtemps qu’on ne s’est pas promené ensemble ! » Tu libéras Eivor pour lui permettre d’aller courir dans la plaine avant d’attraper la main d’Astrid pour l’attirer vers l’une des écuries. « Dis-moi! Qui as-tu envie de monter aujourd’hui ? Et ne me réponds pas Gabriel, je le sais déjà. Je pense même appeler mon prochain cheval comme cela pour détruire ta blague. » Tu lui donnas un léger coup de coudre amical avant de reprendre : « Shadow est disponible. Blanche aussi. Et si tu veux te prendre un peu la tête Loki tête de mule est dans le coin. » Après tout, Astrid était une habituée de la place. Elle connaissait tes cheveux et elle avait développé quelques complicités. C’était normal de lui laisser le choix.

( Pando )

Can you take care of my sister ? Il est curieux de comprendre, de savoir, ce qui a pu se passer et la blonde ressent la même chose, en espérant que les nouvelles soient bonnes. Qu'ils puissent apprendre que tout ça n'est rien de plus qu'un bête accident, rien qui ne soit intentionnel. Ils savent que c'est une possibilité mais chacun des deux espère, naturellement, que l'issue de tout ceci sera positive. Que le domaine pourra être reconstruit et que les conclusions écarteront toute tentative de faire du mal aux chevaux. "- Je compte bien que tu me tiennes au courant des suites de l'affaire, en effet ! J'imagine que tu es plus susceptible que moi de savoir où l'enquête en est, comment les choses avancent..." remarque la jeune femme. Elle suppose naturellement que le jeune homme restera en contact avec la propriétaire de la pouliche pendant toute la durée des investigations, ce qui lui permettra d'être tout simplement au plus près des nouvelles. Ainsi, il saura rapidement qu'elles seront les conclusions des forces de l'ordre dans ce cas précis. Elle, elle ne pourra suivre l'affaire que par son biais et par celui des médias, qui ne seront certainement pas les plus rapides ni les plus efficaces pour la maintenir informée de l'avancée de tout ça. Elle rit comme l'homme essaie de la rendre jalouse de la pouliche, affirmant que cette dernière aurait de plus beaux crins que les cheveux de la blondinette, qui sont pourtant un des atouts de cette dernière, de même que ses grands yeux bleus et son sourire. Elle n'en croit donc rien et étire ses lèvres en un sourire. La taquinerie est un art qu'elle maitrise bien et Emeric sait le lui rendre presque aussi bien que Gabriel même si, très peu objectivement, celui-ci serait toujours le meilleur dans le genre aux yeux de sa belle. "- Attention monsieur Fisher, tout ça flirte peut-être un peu trop avec la zoophilie, ce n'est pas très bien vu dans les parages !" elle rit avant de flatter la bête. "Même si c'est vrai que tu as de jolis crins !" dit-elle comme pour rassurer l'animal. Comme si elle en avait besoin. Mais elle n'est pas vraiment ici dans le but de faire un concours de beauté contre un équidé et l'homme ne tarde pas, d'ailleurs, à demander les raisons de sa visite, la blonde évoquant son souhait de faire une balade, sans encore lui dire qu'elle compte parler -encore une fois- de sa cadette au cours de celle-ci, persuadée qu'Aline et Emeric formeraient un très joli couple. "- Mais !" elle rit de nouveau. "J'suis sûre que ton cousin tiendra la comparaison..." affirme-t-elle avec un petit jeu de sourcils comme elle fait référence aux attributs de son partenaire. "Va pour Shadow alors, ça fait un moment que je ne l'ai pas vue !" remarque la blonde avec un grand sourire, s'approchant déjà de la stèle de l'animal en vue de la préparer.

( Pando )

Can you take care of my sister ? Tu te demandais réellement si on allait t’en dire davantage sur l’enquête. Enfin… Tout dépendait de la cause, mais tu sentais que tu allais devoir creuser afin d’obtenir les informations désirées. Ça ne te dérangeait pas de le faire, même si tu pouvais y découvrir n’importe quoi. Tu te contentas d’hausser les épaules. Tu devais vraiment arrêter de penser à cette histoire. Plus tu y pensais et plus tout te semblait louche. Très louche. Tu n’aimais pas particulièrement ce sentiment. Ce n’était pas ton genre de juger les situations comme cela. Tu préférais largement attendre d’avoir toutes les informations. Tu étais d’humeur taquine. Comme souvent. Il était même plutôt rare de te voir en colère. Les gens de ton entourage se plaignaient beaucoup de ne pas savoir lire en toi. On disait que tu avais toujours l’air heureux et… tu essayais de l’être au maximum. Même si ce n’était pas facile tous les jours, même si tu avais perdu un être proche de toi et que tu étais maintenant en train d’élever sa fille, car tu étais sa seule famille. Un changement de vie radical et pourtant, tu agissais comme si ça ne t’affectait pas. Comme si c’était normal de se retrouver du jour au lendemain avec une petite fille de quelques années sous son toit. Alors sans surprise, tu taquines Astrid avec ses cheveux. Tu pouvais te le permettre, elle te connaissait suffisamment pour ne pas le prendre personnel. « Oh, tout de suite les grands mots jeune fille. Ça se rapproche surtout de l’admiration ! Pour vos crinières à toutes les deux. » Petit rattrape en beauté tandis que la blonde confirma auprès d’Eivor qu’elle avait des jolis crins. À une époque, tu avais eu des beaux cheveux longs aussi, mais tu avais fini par tout couper. C’était trop d’entretien pour toi. Encore une fois, tu taquines et Astrid continue ta plaisanterie. Une grimace de dégoût déforme ton visage alors que tu comprends le sous-entendu de ta cousine. « Je… Okay. Je ne veux pas savoir. » Tu ris et tu cachas tes yeux d’une main tel un enfant. Tu étais responsable de ton malheur et maintenant tu avais des images très moches en tête. Tu allais vraiment devoir apprendre à la fermer. « Il sera content de te voir. Il a eu quelques séances difficiles dans les dernières semaines avec des enfants... très gentils. » Tu te raclas la gorge et tu roulas des yeux. Ton métier n’était pas toujours facile. Certains enfants étaient imprévisibles. « Voir une tête connue est bien pour lui. » Tu la suivis. Elle connaissait la maison, elle savait très bien ce qu’elle avait à faire. De ton côté, tu te dirigeas vers l’imposant cheval. « Coucou toi! Regarde, tu as de la grande visite aujourd’hui. » L’animal ne tarda à hennir avant de faire taper ses pattes du devant contre le sol, signe de joie chez lui. « Tu fais toujours de l’effet à mes chevaux, toi ! Je vais te léguer l’écurie s’il m’arrive quelque chose. » Tu ne voulais pas être pessimiste, mais depuis la perte soudaine de ton amie d’enfance, il était difficile de ne pas y penser. La vie ne tenait qu’à un fil non ?

( Pando )

Can you take care of my sister ? "- Je vais dire à ton cousin que tu admires sa femme, on va voir ce qu'il va dire !" annonce la demoiselle en riant. Connaissant Gabriel, elle sait que ça le fera rire plus qu'autre chose et qu'il n'accordera aucun sérieux à tout ça. Il sait qu'il n'a rien à craindre de la part de l'un ou l'autre de ses cousins et il sait aussi qu'il est de toute façon le seul homme aux yeux d'Astrid. Peut-être qu'il n'en a pas toujours eu conscience et que leur histoire n'a pas été la plus simple qui soit, qu'ils ont fait des erreurs, qu'ils ont eut des loupés, notamment en ne discutant pas assez ensemble, en prenant des décisions pour l'autre... Mais c'est derrière eux, maintenant. Aujourd'hui, les cartes sont posés sur la table et ils savent, l'un comme l'autre, ce qu'il en est. Il sait qu'il est le seul homme qu'elle a vraiment regardé ces dernières années. Le seul qu'elle a vraiment aimé, en tout cas. Comme Emeric continu ses taquineries, Astrid prend un malin plaisir à répliquer et elle n'est pas peu fière de la réaction du trentenaire quand elle fait savoir que son Gabriel pourrait tenir la comparaison avec un cheval. Start. Play. Loose. Le blond est soudainement devenu bien pâle et la jeune femme s'en amuse ouvertement, ne se privant pas de rire. Il affirme ne rien vouloir savoir, d'ailleurs, et elle rit de plus belle. La prochaine fois, il tiendra sa langue devant la maîtresse incontestée de la vanne... Ou pas. C'est bien ça qui est le plus drôle dans tout ça. "- Ah je vois que les gosses sous toujours très délicats..." remarque la blonde comme Emeric lui confie que Shadow a eu quelques moments difficiles, dernièrement. Le pauvre. Pas que lui, d'ailleurs, mais tous les chevaux du centre. Être montés par certains enfants doit être ce qu'il y a de pire. Encore qu'elle n'est pas certaine que tous les adultes soient nécessairement meilleurs, cela-dit. Elle ne reviendra pas là-dessus, mais elle n'oublie pas que quelqu'un a peut-être volontairement mit le feu à une écurie. "- Je fais cet effet à beaucoup de mâles, qu'est-ce que tu crois !" annonce Astrid en riant de nouveau. Comme Emeric parle de lui confier l'écurie qu'il lui arrive quelque chose, sous prétexte qu'un cheval est heureux de la voir, elle n'est pas sûre que ce serait l'idéal. Non pas qu'elle n'aime pas les bêtes, au contraire. Mais la vérité... C'est qu'elle pourrait tout à fait oublier de faire son travail, parfois, perdue dans ses écrits. Et sa sœur se demande encore pourquoi ils ne font pas de gosse avec Gabriel ? Il n'y en a pas un pour rattraper l'autre là-dessus.

( Pando )

Can you take care of my sister ? « Il va me dire que j’ai entièrement raison. Que sa femme est fabuleuse. Il n’y a pas d’autres réponses possibles. » Tu le disais sans arrière-pensée. Tu n’étais pas ce genre de mec qui louchait sur les femmes des autres. Tu étais plutôt du genre à complimenter toutes les personnes que tu appréciais. Gabriel n’avait aucune crainte à avoir et Astrid non plus. Tout le monde le savait et tout le monde s’entendait bien. C’était le plus important. Gabriel était plus qu’heureux avec Astrid et l’un n’avait pas à douter de l’autre. Pour toi, c’était le couple le plus stable de ton entourage. Tu ne voulais pas que ça change. Jamais. Tu avais besoin de gens équilibrés autour de toi. Ce n’était pas facile à tous les jours ici. Surtout avec des jeunes enfants. Tu avais arrêté d’accepter les groupes scolaires à cause de ça. Même si la plupart appréciait les animaux et ils en prenaient soins, tu étais tombé sur trop de cas désespérés pour prendre des risques. Pour toi, gérer une vingtaine d’enfants en même temps, ce n’était plus possible. Ça allait un peu mieux avec des groupes réduits où les parents étaient présents. Même si parfois… Ce n’était pas du tout ça et Shadow en avait fait les frais dernièrement. Heureusement personne n’avait été blessée. Tu serais plus prudent à l’avenir et surtout, tu allais éloigner ton grand cheval des jeunes personnes quelques semaines. « Toujours en délicatesse… Je crois que ce qui me met le plus en colère, c’est les parents qui rigolent et qui ne font rien. Et ensuite, c’est nos moniteurs qui se font disputer d’avoir empêché les enfants de s’amuser. » Un petit rire presque nerveux t’échappa avant que tu n’hausses les épaules. « Heureusement, j’ai des moniteurs en or et c’est des cas très rares. » Tu aimais beaucoup les enfants, mais tu remettais souvent en doute les parents. Tu n’avais pas la prétention d’être meilleur qu’eux, mais parfois, tu donnais cette image. Lucy n’était pas comme cela. Elle était tellement douce avec tout le monde. « Est-ce que tu es en train de sous-entendre que Gabriel a du souci à se faire ? Est-ce qu’on doit t’engager une garde protégée ? Ta sécurité me semble compromise. » Tu ris à ton tour. Tu n’arrivais pas à imaginer ta belle-cousine avec des gardes du corps autour d’elle. Ça allait la rendre folle et elle allait finir par engueuler tout le monde. Quoi que… La scène serait marrante. Et pendant que tu préparais Shadow, tu ne pus t’empêcher de rigoler tout seul à cette image. Tu reviens un instant plus tard avec Blanche et Shadow. « La monture de madame est prête. » Tu tendis la bride en direction d’Astrid. « Par contre, je vais croire que tu as un complexe d’infériorité. » Elle avait choisi le cheval le plus costaux de ton écurie tandis que toi, tu avais pris Blanche qui était beaucoup plus petite. Le contraste était plutôt marrant. « Tu auras l’impression d’être la plus grande pour une fois Miniature. » Tu lui souris, tu continuais de la taquiner. C’était plus fort que toi. Tu l’appréciais cette femme.

( Pando )

Can you take care of my sister ? [Il affirme que Gabriel lui donnerait sûrement raison sur le fait que sa femme est incroyable, merveilleuse, et elle sait que c’est vrai. Ils savent tous les deux que Gabriel dirait certainement cela. Ils savent tous les deux que Gabriel est fou amoureux d’elle, au point qu’elle ne sait pas vraiment comment elle a pu croire, toutes ces années, qu’il voulait vraiment la quitter, quand il avait affirmé, à Las Vegas, que c’était mieux comme ça; mieux qu’ils ne continuent pas ensemble. Bon sang, qu’elle avait pu être naïve à ne pas voir qu’il avait paniqué, qu’il avait seulement eu peur de lui voler sa jeunesse. Et, se faisant, il l’avait tout de même plus ou moins fait. Elle avait essayé d’oublier ses sentiments, ne s’était pas privé d’expérimenter, mais quelque part, ils avaient perdu du temps qu’ils auraient pu avoir ensemble, l’un avec l’autre. Sans Enora. Sans ces noms qui jonchent son passé, aussi, qui ne sont plus que des souvenirs toutefois. ”- C’est vrai, il dirait sûrement ça, le connaissant.” Elle dessine sur ses lèvres un tendre sourire. Elle sait que Gabriel la trouve incroyable, peut-être parce qu’il n’a pas d’abord été son chéri, mais son meilleur ami. Leur dynamique n’est pas la même que celle d’un couple lambda, elle ne l’a du reste jamais été. Ils ont eu un coup de foudre qui fut tout à la fois sentimental et amical. Depuis, ils cultivent cette amitié entre eux. Le fait qu’il soit devenu son cher et tendre n’a rien changé au fait qu’il soit aussi son meilleur ami. Son âme sœur. Son complice. Ils sont ensemble, mais ils sont toujours meilleurs amis, aussi. C’est sans doute ce qui explique la force de leur union, de leur relation. Parce que, tous les deux, c’était écrit, tout simplement. Comme Emeric évoque les conneries que font les enfants avec les chevaux, elle pousse un soupir. Certains enfants ne sont pas des plus délicats et, en prime, les parents ne font pas spécialement d’efforts pour corriger leur progéniture. C’est le pire. Et c’est d’ailleurs ce que l’homme remarque. Il déteste que les parents ne fassent pas l’effort de corriger les comportements déplacés de leurs enfants. La jeune femme hoche la tête, comprenant bien ce qu’il veut dire. Des parents laxistes, il y en a de plus en plus malheureusement et les enfants, qui manquent de cadre, se permettent des choses incroyables. Il ne s’agit pas de punir les enfants ou de les tapper. Mais leur faire comprendre que ce qu’ils font est mal, que cela fait mal aux chevaux, c’est vraiment la moindre des choses. ”- C’est aberrant que les parents ne fassent rien pour corriger le tir, effectivement. Je ne comprendrai jamais que l’on puisse laisser faire du mal aux animaux comme ça. Ni même aux humains, d’ailleurs.” Se dirigeant vers les écuries, ils plaisantent encore et elle a un petit rire face à la remarque de son cousin. Son cher et tendre n’a aucun souci à se faire, loin de là, mais puisque Emeric tend une nouvelle perche, il mérite une nouvelle petite “leçon” sous la forme d’une plaisanterie de la demoiselle. Ses lèvres s’élargissent en un sourire. ”- Oh ne t’en fais pas. Ton cousin n’a aucun souci à se faire. Il est évidemment en tête de peloton sur la question !” elle ricane. ”Et éclipse tous les autres.” souffle-t-elle, son regard trahissant tout l’amour qu’elle peut ressentir pour lui. Elle plaisante mais ce n’est pas qu’une plaisanterie. Elle sait qu’elle a sa petite célébrité et que plusieurs fans aimeraient bien pouvoir “la gérer”. Alors évidemment, elle n’a pas l’aura d’une Madonna ou d’une Katie Perry, alors l’effet est moindre, mais… Peu importe. Son cheval est rapidement prêt et comme Emeric persiste et signe sur les plaisanteries, elle ne se fait pas prier pour continuer. ”Oh non, pas de complexe d’infériorité mais, après ton cousin, je ne voudrai pas descendre en gamme !” balance-t-elle très sérieusement, avant d’éclater de rire.

( Pando )

Can you take care of my sister ? Aberrant était le bon mot. Tu n’arrivais pas à le comprendre et tu espérais vraiment ne pas devenir ce genre de papa gâteau avec Lucy. Tu l’avais été comme « oncle », mais là, la situation avait changé. Tu étais l’unique figure paternelle de cette enfant et elle comptait sur toi. Tout n’était pas encore parfait, vous aviez besoin de temps, mais tu avais l’impression que ça allait de mieux en mieux. « Je ne le comprends pas non plus. Le côté sombre de l’être humain m’échappe complètement. Et c’est peut-être mieux comme cela, ça veut peut-être dire que nous sommes des bonnes personnes. » Tu haussas les épaules. Était-ce tout ce qu’il fallait pour être une bonne personne ? Tu n’en avais aucune idée et pourtant, c’était une question à laquelle tu aimerais pouvoir répondre. Tu voulais faire le bien autour de toi. « Promets-moi que si un jour, tu me trouves trop laxiste avec Lucy, tu me taperas sur les doigts. » Personne ne pouvait pas vraiment te reprocher d’avoir cette crainte. Ta situation était particulière, très soudaine et tu vivais dans l’insécurité. Rien ne t’avait préparé à ce changement dans ta vie. Astrid affirmait faire de l’effet à beaucoup de mâles et tout de suite, tu lui suggéras de prendre une garde rapprochée pour la sécurité de la blonde. Tu ne voulais pas que quelqu’un vienne perturber sa relation avec ton cousin. Tu étais prêt à les enrouler tous les deux avec du papier bulle pour bien sécuriser ce qu’ils vivaient. « Très bien dans ce cas. Pas de garde rapprochée. Gabriel sait protéger sa princesse. » Est-ce tu en avais vraiment douté ? Non, bien sûr. Les deux chevaux prêts, tu te retrouvas avec le plus petit des deux et tu ne peux t’empêcher d’en faire la remarque à Astrid. Pour une fois, elle allait être plus grande que toi. C’était plutôt rare avec ton mètre 90. « Je parlais de ta taille à toi Miniature, pas des atouts du cousin. Je ne te remercie pas pour ces précisions. » Jeune femme amoureuse, tu ne pouvais pas lui en vouloir de penser constamment à ton cousin. C’était presque mignon au final… Enfin, pas la nature des plaisanteries, mais bien qu’elle n’ait que ce prénom à la bouche.

( Pando )

Can you take care of my sister ? "- Oui, ça veut dire que nous sommes de bonnes personnes." confirme-t-elle avec un sourire. Si elle avait des enfants, si elle était mère, la blonde aime à croire qu'elle serait du genre à ne pas laisser faire ça. Qu'elle serait le genre de mère qui intervient, au contraire, et qui transmet de bonnes valeurs à ses enfants. Qu'elle serait le genre de mère qui ne laisse pas sa progéniture maltraiter qui que ce soit, animaux ou semblables. A l'évidence, cependant, tous les parents ne réagissent pas comme ça. Tous les parents ne corrigent pas leurs enfants quand ils font ce genre de bêtises. Elle en pousse un soupir avant de hausser les épaules comme son cousin lui demande un service si elle venait à le juger trop laxiste avec sa fille. "- Tu sais... J'aurais tendance à dire que quelqu'un qui n'a pas d'enfant n'a pas à intervenir en question de parentalité." remarque la blonde. "Alors je ne te taperais pas sur les doigts parce que je sais que tu ferras sûrement ce que tu peux et qu'il est parfois normal d'avoir des coups de mou, mais je te promet au moins que je t'en parlerais pour te le faire remarquer." affirme la blonde, ses lèvres s'étirant en un sourire. Elle rit légèrement comme il s'inquiète de lui trouver une garde rapprochée, craignant que les hommes à qui elle fait de l'effet ne l'éloignent de Gabriel, ce qui ne risque pas d'arriver. Elle et lui, c'est une évidence. C'est le destin. Un putain de coup de foudre devant une toile blanche dans un musée de Lyon. Ils avaient évoqués l'idée de se marier au bout de quelques minutes seulement, en plaisantant, avant de vraiment se marier l'année suivante dans une chambre à Las Vegas. Pour de faux. Pour de faux mais... quand ils avaient finalement réussis à être ensemble pour de bon, ils avaient filés dans la ville de tous les vices pour réitérer l'opération, légalement cette fois, même si le mariage à Hambourg était prévu au programme. Leurs mères ne leur aurait jamais pardonnés, sinon. "- Oui, ne t'en fais pas pour ça. Il n'y a aucune chance que je regarde ne serait-ce que 30° sur le côté !" affirme la jeune femme avec un grand sourire. Les deux chevaux prêts, il en profite pour la taquiner et elle lui rend la pareille, lui tirant la langue. Oh, elle avait bien comprit ce que l'homme voulait dire au juste, à l'origine, mais la perche est décidément trop belle pour que la jeune femme la laisse échapper. Alors elle ne le fait tout simplement pas. Elle la saisit au vol et l'homme se plaint, naturellement. "- Oh, je sais. Mais c'est toi qui a commencé !" affirme-t-elle.

( Pando )

Can you take care of my sister ? Tu hochas la tête. Si vous étiez deux à penser comme cela, peut-être que ça voulait vraiment dire que vous étiez des bonnes personnes ? Ça avait toujours été important pour toi de l’être. C’était d’ailleurs l’une des raisons qui t’avait poussé à devenir pompier. Tu voulais être quelqu’un de bien qui faisait le bien. S’il n’y avait pas eu cette opportunité avec ce centre équestre, tu serais sûrement encore dans cette branche. Tu voulais également être un bon parent. Pour ça, ce n’était pas simple à tous les jours. Tu faisais vraiment ton possible, mais jamais rien ne t’avait préparé à ce rôle. Tu apprenais tous les jours et tu recueillais chacun des conseils qu’on voulait bien te donner. Même si parfois, c’était très mélangeant pour toi. Personne ne pensait de la même façon. Tu te disais que dans certains cas, il valait mieux que tu fasses confiance à ton instinct. Mais c’était plus fort que toi, tu avais cette tendance à chercher l’approbation d’autrui. Astrid n’en faisait pas exception. « C’est un deal. Mes doigts te remercient de ta compréhension. Je fais vraiment ce que je peux, mais parfois j’ai la sensation que… Je ne sais pas, ce n’est jamais assez ? » En même temps, tu devais arrêter de te préoccuper de tout ce que les « parents parfaits » pouvaient te dire. Pour eux, déjà, ta présente dans la vie de cette fille n’était pas normale. Tu avais proposé une garde rapprochée à ta belle-cousine pour qu’elle se sente un maximum en sécurité dans relation. Chose dont elle n’avait pas besoin et elle te le fit comprendre ce qui t’arracha un rire. « Très bien dans ce cas. Personne n’a de soucis à se faire. » Même si franchement, tu ne t’en faisais pas réellement du souci. Tu étais capable de voir à l’œil que cette relation était saine et qu’elle allait parfaitement bien. Finalement, tu prends place sur Blanche pour une randonnée des plus simples. Ça allait faire du bien à tes deux chevaux de marcher sans obligation ou sans enfant autour. « Peut-être, mais c’est toi qui continues d’exposer fièrement tes trophées. » Tu lui tiras légèrement la langue comme le ferait Lucy après une bêtise avant de profiter du fait qu'Astrid n’était pas encore montée sur Shadow pour t’éloigner légèrement avec Blanche qui n’en pouvait plus de rester en place.

( Pando )

Can you take care of my sister ? ”- Je pense que tout bon parent a toujours cette impression d’en faire trop peu, même quand ils sont parfaits.” remarque Astrid. ”Ne t’en fais pas, ta fille a de la chance de t’avoir, ça ne fait aucun doute. Je suis sûre que tu fais ce que tu peux pour être un bon père. Mais c’est un domaine dans lequel mon expertise est bien trop réduite, pour ne pas dire inexistante, alors je me garderais bien de donner mon avis plus en dedans. Je ne crois pas que quelqu’un qui n’a pas d’enfant, qui ne sait pas ce que c’est, puisse vraiment s’exprimer sur l’éducation. Au début, les gens ont des principes. Puis, ils ont une progéniture. Je pense que quand on devient parent, beaucoup des choses que nous pensions que nous ferions n’ont plus lieu d’être, que l’on revoit nos priorités, nos considérations. Je pense que les gens sans enfants ne sont pas capables d’avoir le recul nécessaire pour comprendre ça. En tout cas, pas toujours.” Mais que la tâche de parent doit être ardue. Elle comprend que c’est une responsabilité qui n’a rien de simple. Elle-même ne se sent pas capable, à l’heure actuelle, d’élever quoi que ce soit. Oh bien sûr, du haut de ses trente ans, elle ne manque pas de maturité mais… c’est autre chose encore de devenir parent. Ce n’est pas la maturité nécessaire qui l'inquiète mais la responsabilité. Le fait de savoir qu’un petit être dépendant l’est complètement d’elle et de la moindre décision qu’elle prend. Elle n’est pas prête pour ça. Trop rêveuse, trop enfermée dans ses livres, dans ses mondes imaginaires. Il est certain qu’Aline sera une merveilleuse mère et qu’elle est bien plus préparée que son aînée. ”- Pour ma part, je me contenterais du rôle de tata cool pour l’instant. Celle qui apprend aux enfants à faire des bêtises au grand dam de leurs parents. Aline va être folle. Elle a un peu de marge avant que son bébé soit en âge de suivre mes enseignements mais… j’y travaillerais !” souffle-t-elle en riant, évoquant ainsi discrètement l’enfant à naître de sa sœur et amorçant son sujet préféré, à savoir cette dernière. Les rapprocher était, après tout, le but premier de sa visite. Si elle plaisante au sujet de sa relation, avec celui qui se trouve être le cousin de son compagnon, c’est bien de la relation hypothétique de ce dernier avec sa cadette que la blonde voudrait parler. Mais elle sait qu’elle doit se montrer patiente sur la question, amener le sujet en douceur. Elle sait qu’elle ne peut pas débouler avec ses gros sabots pour essayer de les rapprocher. C’est une chose que Moïra fait sûrement bien assez elle-même, déjà. ”- C’est pour t’apprendre à ne plus lancer certains sujets si tu n’es pas prêt à assumer de les entendre exploités !” affirme-t-elle en riant, grimpant sur sa monture en récupérant les rênes, avant de faire avancer la bête dans le couloir, direction la clarté extérieure et la promenade.

( Pando )

Can you take care of my sister ? La perfection, tu n’y croyais pas trop. Tu savais que ta parentalité soudaine ne serait jamais parfaite, mais les mots de ta belle-cousine te faisaient un peu de bien. Si tu avais cette sensation de ne pas en faire assez, selon-elle, c’est que tu étais un bon parent. Oui, tu essayais. Le monologue d’Astrid te faisait voir une autre réalité. Il était vrai que tu avais tendance à demander de l’aide de tous et chacun, mais parfois, ces personnes n’avaient pas d’enfant. Il en devenait difficile d’aider une personne sans être réellement concerné par le sujet. Surtout à une époque où tout le monde avait son avis sur tout. « Oui, tu as raison. J’ai cette fâcheuse habitude de chercher à me faire rassurer. Je ne devrais pas avoir si peur de faire une erreur et pourtant… C’était plus facile lorsque j’étais le tonton cool qui amenait des bonbons. » Un petit rire t’échappa, mais c’est une lueur plus triste qui traverse ton regard. Tu pousses un profond soupir et tu avoues : « Elle me manque. » Tu ne parlais pas beaucoup de la maman de Lucy. C’était douloureux pour toi, mais personne ne pouvait se douter que ta meilleure amie te manquait atrocement. Tout était plus difficile depuis qu’elle était partie. « Mais je prends note. Si Lucy est malade au beau milieu de la nuit, je vais appeler Mandy plutôt que toi. » Tout de suite, tu avais préféré changer de sujet et ajouter une touche d’humour. Il y avait plus de chance que la mère d’Astrid t’aide, non ? Elle avait eu des enfants. Astrid continua sur cette touche d’humour en précisant, qu’elle, elle serait la tata cool. Tes sourcils se froncent cependant. Tu observas ta belle-cousine un instant. Tu n’étais pas certain de ce que tu avais compris. « Comme cela tu as de la marge avant que son bébé soit en âge…? Est-ce qu’il me manque des informations ? » Est-ce que Astrid avait dit ça comme cela faisant des plans pour sa sœur ? Oui, ça devait être ça. Aline ne pouvait pas avoir un enfant, elle était encore un bébé elle-même ? Pour l’instant, ton attention était totalement concentrée sur cette phrase. Deux chevaux plus tard, une grande plaine à vous, vous vous apprêtiez à faire une petite promenade, mais toujours en vous taquinant à gauche et à droite. C’était plus fort que vous. « Oh tu me connais. Tu sais très bien que je vais recommencer. Que je vais regretter, que tu vas me refaire la leçon et que je vais encore recommencer. » Pourquoi pas après tout ? Au fond, ça vous amusait tous les deux. Vous étiez des véritables enfants sur ce sujet et tu en mettais toujours un petit peu plus dans l’espoir de la faire rire. C’était mal te connaître que de croire que tu allais vraiment retenir une quelconque leçon.

( Pando )

Can you take care of my sister ? Devenir parent, c'est avoir perpétuellement peur. Peur de se tromper, peur de mal faire, de ne pas assez en faire… c'est avoir peur de ne pas savoir gérer une situation, de ne pas réagir comme il faut, d'être trop permissif. C'est avoir peur de ne pas savoir s'y prendre. Et c'est en permanence comme ça. C'est ce doute continu, cette impression d'échouer, de ne pas savoir comment faire, de ne pas savoir s'y prendre. C'est cette peur de rater sa mission et, en même temps, celle d'être jugé par ses congénères. C'est plus simple de dire quel genre de parents l'on sera que d'être réellement parent. Au début, on pense que l'on saura comment faire, on imagine le parent que l'on sera, on a des principes et de grands discours. Puis on devient parent et on se rend compte alors que la réalité est bien différente de ce qui était prévu à l'origine. On revoit sa pensée, sa méthode. Ce n'est pas Astrid qui se permettra de juger son cousin par alliance dans son rôle de père adoptif en sachant qu'elle-même n'a pas d'enfant. Et puis, surtout, elle sait que l'homme n'a pas choisi d'avoir cet enfant. Il est devenu père comme ça, par hasard, un malheureux hasard et il apprend sur le tas depuis. C'est normal de ne pas toujours tout maîtriser. Et comme elle est incapable de s'occuper sérieusement d'un enfant en l'état, trop passionné par son travail qui lui fait parfois oublier de faire les courses, de même que son mari… Elle ne se considère pas suffisamment responsable sur le sujet pour avoir voix au chapitre. ”- Tu m'étonnes ! Tata c'est cool.” Elle lui manque. Astrid comprend bien qu'il ne parle plus de Lucy mais de la mère de cette dernière qui, malheureusement, n'est plus de ce monde, raison pour laquelle c'est lui qui élève sa filleule, d'ailleurs. Elle sent sa gorge se nouer et elle déglutit, avant d'ouvrir ses bras pour l'inviter à une étreinte. S'il en ressent le besoin, elle est là. Il peut parler de tout ça et il sera écouté. Confier sa peine est parfois nécessaire. S'il en a besoin, elle lui offrira son épaule. Bien sûr elle était venue le voir dans un but précis mais… ce n'est pas pour autant qu'elle ne s'adapterait pas à la situation, à ce dont il a besoin. Quand il demande s'il lui manque des informations, alors qu'elle parle de l'enfant que porte sa sœur, la demoiselle dessine sur ses lèvres un sourire léger. Après tout… Elle est venue pour ça. Pour faire savoir à Emeric qu'Aline est enceinte et demander subtilement qu'il l'aide. La conseille. ”- Aline a lancé un processus PMA. Elle a apprit il y a quelques jours qu'elle était enceinte. Je suis très contente pour elle… même si naturellement un peu inquiète qu'elle ait à gérer la situation toute seule. Enfin, nous la soutiendrons, bien sûr, mais…” Elle laisse sa phrase en suspens. Le taquinant elle esquisse un sourire quand il affirme que même si elle tente de lui faire la leçon pour qu'il ne recommence pas, il le fera. Elle s'en doute. À force, elle le connaît. Elle sait qu'il recommencera encore et encore. Et c'est parfait. Elle en profitera pour, elle aussi, le taquiner… "- Hé bien on dirait que ce petit jeu va durer un moment..."

( Pando )

Can you take care of my sister ? La perte de la mère de Lucy avait été si soudaine pour tout le monde. C’était ta plus vieille amie et depuis, tu ressentais un vide en toi. Parfois, tu espérais encore entendre sa voix ou qu’elle t’envoie un message texte. Tu te raccrochais à ce qu’elle possédait de plus précieux. Soit sa fille. Tu en prenais soin comme si c’était la tienne. Aux yeux de la loi, Lucy était ta fille maintenant et tu assurais le rôle de tuteur légal auprès de la jeune enfant qui avait été ta filleule avant tout. Tu n’en parlais pas beaucoup car ça te brisait le cœur, mais tes yeux parlaient pour toi dans ces cas-là. Ton mal-être ne manqua à ta belle-cousine qui t’ouvrit ses bras. Un léger sourire t’échappa avant que tu n’acceptes cette étreinte. Tu la pris délicatement dans tes bras et tu la serras contre toi quelques instants. Tu te battais contre la peine qui gagnait ton regard. « Merci… Désolé pour ça. » finis-tu par dire avant de t’éloigner. Tu avais l’impression d’avoir gâché un peu l’ambiance même si tu savais pertinemment que tu n’avais pas besoin de t’excuser d’être triste. C’était plus fort que toi. Tu préférais te montrer généralement sous ton meilleur jour, le sourire aux lèvres. Tu gardais tes émotions pour tes moments intimes. La conversation tourna ensuite vers Aline où tu crois comprendre qu’elle attend un enfant. Tu t’informas sur ce que tu avais manqué. Bien vite, la blonde confirma tes doutes. Aline est enceinte et c’est tout récent. La surprise est bien présente sur ton visage et tu observas Astrid de longues secondes. Est-ce que tu t’attendais à ce qu’elle affirmait qu’elle déconnait ? Tu ne savais pas trop, mais tu voyais bien que la situation était plus que sérieuse. « Woah, quelle surprise. » soufflas-tu dans un premier temps. Ta main glissa derrière ta nuque. « Woah, woah. Je suis trop content pour elle, vraiment. Aline est merveilleusement bien entourée, je ne suis même pas inquiète pour elle, pas une seule seconde. » Tu souris de nouveau, encore légèrement sous le choc. « Tu imagines ? Tu vas devenir tata bientôt. Tu vas voir, c’est tellement amusant. » Tu le pensais sincèrement. C’était, d’une certaine façon, le rôle facile même si au final, rien n’était totalement facile. « Ça a été un long processus pour Aline ? Est-ce que tout s’est bien passé ? » Le naturel revenait au galop. Tu ne pouvais pas t’empêcher de t’inquiéter pour toutes les personnes de ton entourage. Sur le dos de ton cheval, tu profitais de cet instant plus calme malgré les nombreuses taquineries qui continuaient de fuser d’un côté de l’autre. C’était ça un instant entre Astrid et toi. « Tu ne pourras jamais te débarrasser de moi, tu devrais le savoir depuis! » Un sourire fier était présent sur tes lèvres. Tu étais un vrai gamin, mais on t’aimait pour cela, tu le savais.

( Pando )

Can you take care of my sister ? ”- Ne t’en fais pas pour ça, on a tous des coups de mou, parfois…” souffle-t-elle lorsque son cousin par alliance s’excuse après avoir profité de ses bras pour obtenir un peu de réconfort, un peu de soutien. Perdre un proche n’est jamais évident mais quand, en prime, cela arrive de manière aussi soudaine, avec une personne aussi jeune, il y a de quoi devenir barge. Il y a de quoi en vouloir à la terre entière. Il y a de quoi ne pas comprendre et se sentir parfois dépassé, d’autant plus que pour Emeric il n’est pas simplement question d’avoir perdu une amie très proche mais, d’en prime, avoir désormais la garde de ce que cette amie avait de plus précieux, sa fille. Une fille qu’il lui faut élever alors qu’elle est sa nièce, en quelque sorte et qu’il n’a pas forcément les bases de la parentalité. C’est normal d’avoir besoin de soutien dans ce genre de moment, d’avoir besoin d’une épaule et d’une oreille attentive. Personne ne peut le lui reprocher. Personne ne peut dire qu’il n’en aurait pas besoin à la place de l’homme. Personne. Révélant enfin qu’Aline attend un enfant, la demoiselle garde un air très sérieux malgré sa joie, de sorte qu’il comprenne bien que non, elle ne plaisante pas. Qu’elle va vraiment devenir tante mais, surtout, qu’Aline est vraiment enceinte de son premier enfant. Qu’elle est vraiment une future mère célibataire. Et comme il le souligne, c’est une sacré surprise. En fait, ça l’avait été pour Astrid aussi quand sa sœur lui avait fait savoir qu’elle allait entamer des démarches en ce but. ”- Oui, puis je connais le contact d’un super papa pour lui donner un coup de main si elle a des questions auxquelles je ne peux pas répondre !” lance la blondinette sur le ton de l’humour, envoyant une première perche au blondinet. ”Ah ça, pour l’imaginer… Tu aurais vu la tête de tes cousins… Gabriel est gaga, évidemment et Moïra, elle, me demande quand est-ce que nous comptons nous y mettre avec son frère alors que… La vérité c’est qu’on oublie parfois de remplir le frigo pendant trois ou quatre jours alors… S’occuper d’un enfant… On sait à peine survivre nous-même.” Elle a un petit rire mais ce qu’elle raconte n’en est pas moins vrai. Malgré leur âge, Gabriel et elle ne sont pas prêts pour la parentalité, ayant parfois bien du mal à ne pas se laisser déborder par leurs passions respectives pour leurs métiers. Ajouter un enfant dans l’équation… Ce ne serait probablement pas une bonne chose. ”- Ma fois pas si long non. Pas que je sache. Elle m’a parlé de son projet et puis, quelques semaines plus tard…” Elle ne parle pas du premier échec de sa sœur, parce que ce n’est pas à elle de le faire, pas à elle de le dire. Aline lui a fait confiance en lui révélant cette nouvelle-là et ce n’est pas pour que la blonde l’ébruite. Elle ne s’y risquera pas. Elle ne tient pas à faire de tort à sa sœur, loin de là. Et elle sait que trahir un secret serait sans aucun doute la dernière chose que sa cadette apprécierait. ”- Oh, ça je sais ! Heureusement que je ne veux pas !”

( Pando )

Can you take care of my sister ? Tu n'aurais jamais pu parier sur cette nouvelle. Tu ne connaissais pas les désires d’Aline d’être mère et surtout, tu ne savais pas qu’ils étaient sérieux au point où elle avait entamé les démarches toute seule. C’était à la fois surprenant, intéressant et très courageux. Tu crus même un court instant que ta belle-cousine te faisait marcher, mais tu devinas à la tête qu’elle faisait qu’elle était plus sérieuse et que surtout, elle avait hâte. Tu n’étais pas quelqu’un de très doué pour attraper les perches et pour comprendre les messages. Le taux de succès était plus élevé avec toi lorsqu’on était très clair et qu’on entourait une demande d’un néon lumineux et clignotant. Alors tout bonnement, tu ne compris pas que le super papa en question, c’était toi. « Oh, c’est super. Elle sera encore mieux entourée dans ce cas. J’espère que ce papa sera une perle avec Aline et le bébé. Sinon, j’ai des potes qui savent faire disparaitre quelqu’un. » Tu refusais qu’elle ait une mauvaise personne dans son entourage. Tu désirais uniquement que tout se passe bien pour la jeune femme et son futur bébé. C’était tellement important. « Ah, oui d’accord, je vois très bien le topo. Un enfant nous force un petit peu voire beaucoup à se responsabilisé, mais il faut être prêt pour ça. Il est encore tôt, n’est-ce pas ? Vous avez tout votre temps pour y réfléchir et surtout pour vous préparer. » Mettre la pression sur un couple pour qu’ils aient des enfants, ce n’était pas ton genre. Tu avais conscience que tout le monde vivait sa vie comme il le désirait et surtout que tout le monde ne voulait pas d’enfants. C’était une décision personnelle. Avant Lucy, tu ne pensais pas avoir la chance d’avoir des enfants et ce peu importe la pression que tu pouvais avoir de tes proches et moins proches. « J’ai entendu dire que ce n’était pas une procédure toujours simple. Je suis content si tout s’est bien passé pour elle. Elle mérite d’avoir tout ce qu’elle souhaite. » Un doux sourire naquit sur tes lèvres. Tu ne connaissais pas Aline aussi bien qu’Astrid, mais ça n’avait pas d’importance. Tu souhaitais le meilleur pour chacun des humains de cette terre. Peut-être était-ce un comportement un peu naïf, mais peu importe. Tu étais comme cela.

( Pando )