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 Bleeding Love [Hänsel]

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gare à la crise de la quarantaine
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Bleeding Love [Hänsel]
Sam 14 Mar 2020 - 5:36


HÄNSEL & GABI

BLEEDING LOVE...


La journée de cours m'avait paru interminable et l'entrainement à la patinoire m'avait achevé ! A peine rentrée chez moi, je m'étais foutue à poil et jetée dans un bain ! Il était pas encore trop tard du coup j'avais le temps de me dorloter un peu avant de ressortir ce soir et retrouver mon chéri !
Un sourire toujours accroché à mes lèvres, je secouai la tête en riant et posai mon portable sur le bord de ma baignoire avant de m'y immerger complètement. J'y restai. J'adorais cette sensation. Le silence apaisant de l'eau qui léchait tout mon corps de ses mouvements et sa chaleur. Je glissai mes doigts dans mes cheveux dansant avec la fluidité de celle d'une sirène et les étendis. Ils caressèrent ma nuque, puis mes épaules avant de s'enrouler autour de mes bras. Je savourai l'instant plusieurs longues secondes au rythme des bulles que je soufflai, puis finis par remonter. J'essuyai mon visage et jouai avec la mousse colorée du bout de mon pied à peine apparent dans cette montagne de nuage savonneux.
Hänsel ne perdait jamais le nord ! Qu'importe ce que je pouvais lui proposer comme plan, ils essayait toujours de faire en sorte qu'on finisse chez lui !

- Obsédé ! pouffai-je.

Voui, mais c'était mon obsédé à moi et en plus je devais bien avouer que depuis qu'il m'avait fait goûter au sexe... j'y avais complètement pris goût même si je rougissais encore en repensant à la fois où on avait failli le faire dans une cabine d'essayage ou encore sur la plage devant tout le monde emportés par notre envie ! Finalement ça s'était fini sur le parking de son appartement... J'avais d'abord un peu résisté de peur qu'on nous voit mais Hänsel savait se montrer assez... distractif... Franchement en plus passé le moment d'hésitation et de retenue, ça avait été super excitant ! J'avais trop aimé ! C'était drôle les endroits insolites en fait ! Bon la voiture c'était peut-être pas si insolite que ça pour beaucoup, mais pour moi ça avait été une première !
Si je dormais chez lui ce soir, je savais très bien ce qui allait se passer et j'en gloussai toute seule dans ma baignoire avant de m'asperger le visage un coup ! Fallait que je pense à prendre des jolis sous vêtements pour cette nuit !

Au bout d'une heure, une fois l'épisode de ma série terminé, je daignai enfin sortir de mon bain et m'enveloppai dans mon peignoir avant de filer m'habiller dans mon dressing. Il allait sûrement pas faire chaud aussi tard dehors du coup je choisis quelque chose de pas trop dénudé, mais sexy quand même. Fallait pas déconner je tenais à mon style oh ! Je voulais rester canon même couverte !
Je pris un jean moulant - évidemment ! - un pull crop top et un blouson en cuire molletonné. J'hésitai cela dit entre deux écharpes de couleurs devant un de mes miroirs histoire de voir laquelle collerait le mieux avec mon look et optai pour une rouge carmin. C'était la couleur de la passion non ? Et en plus ça irait trop bien avec mon nouveau rouge à lèvres ! Mes louboutins avec tout ça et ce serait parfait !
L'opération coiffure et maquillage elle, dura un petit moment du coup je surveillai l'heure régulièrement sur mon portable. J'étais dans les temps, mais fallait pas que je traîne trop. Même si le connaissant, Häns' arriverait sûrement en retard.

- Parfait ! commentai-je.

J'ajustai mes cheveux avant de glisser un nécessaire de maquillage, une brosse à dents ainsi que mon téléphone dans mon mini sac à dos, puis enfilai mes chaussures avant de quitter ma chambre.

- Merde !

Si j'oubliais ma culotte pour demain, ça allait par le faire. Je rebroussai chemin et allai farfouiller dans ma lingerie pour sortir une jolie pièce en satin et dentelle que je fourrai dans mon sac que je laissai à demi ouvert car je n'avais pas terminé de le remplir. Il fallait surtout pas que j'oublie de prendre mon porte feuille qui était en bas dans mon sac de sport !

- Je sors ! annonçai-je en dévalant les escaliers, mes talons raisonnant sur le sol en marbre du hall.

Je posai vivement mon sac à dos parterre et me dirigeai vers l'endroit où j'avais posé l'autre en rentrant à la maison tout à l'heure mais il étai pas où je l'avais laissé. Et merde fallait vraiment que je parte là j'avais pas le temps pour ça ! Si c'était encore un coup de Danny j'allais l'étriper !

- Mams ! Il est où mon sac de sport !
- Là chérie. J'allais faire une lessive.
- J'ai mon portefeuille dedans !
- J'ai vu. Je l'ai posé sur la commode du salon.


Maman pensait toujours à tout.
Je courus jusqu'à elle pour le récupérer :

- Merci !
- Tu vas où ?


Rah manquait plus que lui. Je soupirai et me retournai vers mon père encore vêtue de son costume. Il devait pas être à la maison depuis longtemps.
Bonjour à toi aussi p'pa...

- A la fête du Dom. Avec les filles...

Mythooooo !

- Je pense qu'on va sûrement dormir chez Saskia du coup m'attendez pas pour vous coucher.
- T'as le ventre à l'air.


Je baissai mes yeux sur mon nombril exposé auquel pendait joliment mon piercing qui heureusement était caché par mon bras. Autant éviter de me faire tuer ce soir, il était pas encore au courant que j'en portais un ! Je lui avais déjà dit que j'étais percée mais bon je lui avais aussi fait croire que j'étais plus vierge alors que je l'étais donc bon...

- Ça va j'ai un manteau ! Puis il fait pas si froid dehors ! A demain !
- Gabi elle met des culooooooooottes !
- Putain Danny sérieux t'as quel âge ?! Evidemment que je mets des...


BORDEL DE MERDE !
Mon frère était pas seulement en train de jouer les bébés demeurés ! Je rêvais où il tenait...! Ou dans sa main il avait... PUTAIN MON STRING ! J’œillai plus vite que l'éclair et à plusieurs reprises vers mon sac à dos ouvert puis à nouveau vers lui le temps que mon cerveau fasse la liaison. Il avait fouillé dedans ! J'allais le butter ! Petit con !

- DANNY !!!!

Tom et Jerry n'auraient pas fait plus de bordel dans la maison en se coursant ! Je fondis sur mon gnome de frère qui lui courait autour des meubles en gloussant et en brandissant mon string au dessus de sa tête en répétant d'une voix chantante que je mettais des culottes...
Ouuuuuuuulala talons ou pas talons j'allais le choper !

- DANNY JE TE JURE QUE JE VAIS TE... RENDS-MOI CA PUTAIN !!!!! DANNYYYYYYYYYYY !!!!!!!!!
- Ça suffit Danny rends ses affaires à ta sœur,
intima maman. Allez vas te laver les dents tu vas pas tarder à aller te coucher.

J'allai lui arracher mon string des mains mais mon père le fit avant moi. Putain la honte... Mortifiée de voir mon paternel tenir un de mes sous-vêtements, je rougis jusqu'à la moelle en m'approchant de lui pour la récupérer mais je m'arrêtai net en voyant sa tête alors qu'il s'avisait de ce que c'était... Clairement on était loin de la culotte petit bateau ! Ouuuh comme je sentais venir l'engueulade.

- Tu vas me faire croire que tu mets ce genre de truc pour aller dormir chez tes copines ? Tu me prends pour un con ?
- Donne !


Je récupérai ma dentelle et la planquai dans mon dos, serrant fort mes doigts dessus. J'avais les joues en feu ! Bon il l'avait plus que vu donc le "mal" était déjà fait mais franchement c'était trop l'angoisse comme situation ! Mon père avait touché mon string putain !

- Je croyais avoir été clair Gabi ! Tu ne devais plus voir ce garçon ! Il est trop vieux pour toi !
- T'as été clair mais j'ai juste décidé de pas t'écouter. C'est mon copain que ça te plaise ou pas ! Et il m'attend alors j'y vais !
- Tu ne dormiras pas chez ce garçon jeune fille !
- On fera rien qu'on n'ait pas déjà fait hein p'pa ! Au cas où tu l'aurais occulté de ta mémoire tu nous as déjà vu en train de...!
- Finis même pas cette phrase !


Pfff il me saoulait !
Ok je finissais pas ma phrase, mais je me cassais aussi ! Je tournai les talons et récupérai mon sac qu je jetai sur mon épaule avant d'y fourrer mon string et le refermer. Je claquai la porte sur les voix de mes parents argumentant mutuellement l'un avec l'autre. Mams' avait du redescendre en entendant le ton monter et devait être en train d'essayer de raisonner papa et son archaïsme, mais franchement j'attendais pas de savoir si elle allait réussir ou non.
Je sautai dans le uber que j'avais commandé en descendant de ma chambre et direction la fête foraine. Durant le trajet, je tapotai un texto prévenant Häns' que j'étais en chemin, puis me baladai sur Instagram et facebook histoire de passer le temps en ignorant les regards sur moi du conducteur dans son rétroviseur...

Une fois arrivée, je fis une photo de l'entrée de la fête pour mes réseaux et entrai dans la zone de festivités ! La musique, les couleurs, les odeurs... J'étais excitée comme une puce ! J'avais trop hâte que Hänsel arrive ! On faisait pas grand chose tous les deux, en général y'avait toujours son groupe de potes dans les parages donc là j'étais trop contente de l'avoir que pour moi ! Il était pas pareil quand ses amis étaient absents. Il était beaucoup plus... amoureux ? Démonstratif en tout cas. Quand on était en bande on était aussi collé l'un à l'autre mais c'était beaucoup plus charnel que sentimental. J'étais vantée à ceux qui pouvaient pas me toucher. Comme si c'était la honte de montrer les sentiments...
Ça m'allait aussi hein ! Je savais que Hänsel n'était pas vraiment le type de mec fleur bleu romantique et se sentir désirée et voulue était grisant à chaque fois, j'aimais sa façon de me toucher et me bouffer des yeux, mais j'aimais aussi les moments plus intimistes...
Du coup ce soir je comptais bien en profiter pour lui faire faire tous les trucs clichés de couple possibles et imaginables qu'on faisait pas d'habitude ! Ça allait être trop bien !
Ah bah tiens ! Quand on pensait au loup...!

- Bébé !

Je courus à travers la foule et lui sautai au cou, mes jambes enroulée autour de sa taille en lui plaquant un long et vigoureux baiser sur les lèvres, ne prêtant aucune attention aux yeux tournés vers nous.
Hmmm c'était pas humain d'être aussi beau et de sentir aussi bon !

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Re: Bleeding Love [Hänsel]
Mar 17 Mar 2020 - 19:06


HÄNSEL & GABI

BLEEDING LOVE...



Hänsel ouvrait la porte du placard.
De passage chez sa mère, il s'était rendu compte qu'un petit en-cas n'allait pas lui faire du mal alors, il s'était rapidement jeté dans ce coin si particulier qu'était le placard aux gâteaux apéritifs. « Mamaaaan !!! » Dans la cuisine, il y avait deux accès, un pour la terrasse et l'autre pour la buanderie. Sa mère s'y trouvait, gentiment entrain de mettre une machine en route : « Oui, qu'est-ce qu'il y a ? » Elle passa la tête entre la porte pour voir son fils mettre en vrac le placard : « Hänsel, qu'est-ce que tu fiches ? Arrêtes ça ! - Oui mais je trouve pas les Pringles. - C'est normal, il n'y en a plus. » Hänsel touna la tête vers sa mère qui lui fit signe de remettre tout en ordre : « Et tu me ranges ça, t'es pas chez toi ici, je te rappelle. » Il leva les yeux au ciel tout en remettant ci et là, les boites en place en râlant :
- Laisse-moi deviner, c'est lui encore !
- Tout dépend à qui tu penses ? Le regarda t-elle avec une méfiance contenue.
- Y'en a qu'un ici hein.
- Sois patient avec ton petit frère, le réprimanda t-elle gentiment et lui posa une main sur son épaule : « Il n'a plus que toi comme modèle, maintenant. »
- Ça va, hein, il est mort non plus.
Au final, c'était peut-être mieux. Le deuil aurait sûrement été plus simple à gérer qu'une personne partie, dans la volonté d'aller vivre ailleurs.
C'était évidemment de son père qu'il était question et le sujet n'avait de cesse de revenir sur le tapis à chaque fois qu'ils se croisaient. Il n'y avait aucune exception, un peu comme une sorte de fantôme planant au dessus de leur tête. Hänsel savait pertinemment que sa mère haïssait son père depuis son départ et il avait l'impression que sa perte de contrôle sur la famille augmentait cette haine en elle. Il prit une profonde respiration : « Regarde dans le garde-manger, il doit rester une boîte que je t'ai mise de côté. » Hänsel sourit et au moment où il se dirigea vers le-dit garde-manger, il s'arrêta et lui dit : « Maman, c'est à cause de moi que vous vous êtes mariés n'est-ce pas ? » Surprise, elle se rapprocha de lui : « De quoi parles-tu? » Il haussa les épaules tout en soufflant : « Je sais pas. Il est venu à la maison y'a quelques semaines. Il m'a dit que.. qu'il ne comprenait pas pourquoi on prenait si mal sa décision. Qu'il avait envie de vivre ce qu'il n'avait pas pu vivre à l'époque... » Elle le coupa : « Mon chéri. » Elle l'installa sur les chaises hautes du comptoir : « Si tu penses un seul instant que tu peux être celui qui a déclenché cette crise existentielle sur ton père, tu te trompes. C'est ton père, et uniquement lui, qui a prit cette décision. » expliqua t-elle, comprenant sûrement qu'elle avait tellement pris soin de son cadet en délaissant son aîné sans s'en rendre compte : « Tu es assez grand pour comprendre que les couples peuvent finir par se séparer sans que ça impacte tout le monde, hein ? Malheureusement, c'est la vie. Ton père a choisi un chemin que je ne pouvais pas suivre alors on a décidé de se séparer, tout simplement. Tu comprends ? » Hänsel regardait un point dans le vide : « Je ne veux pas finir comme lui. » avoua t-il, dans un souffle, à tel point que le bruit de la machine à laver avait failli la faire demander à ce qu'il répète : « Tout le monde est différent, ce n'est pas parce qu'il est parti que tu partiras aussi. Regarde, t'es tout le temps disponible pour ton frère, pour moi. Mais d'un autre côté, il est aussi important que tu te construises, que tu fasses tes propres choix et pas forcément te laisser influencer par les autres... » Il acquiesça et étant donné qu'il ne relançait pas la conversation, sa mère en conclu qu'il en avait terminé pour le moment et elle retourna dans le repassage des vêtements de son fils.

Une heure plus tard, les deux sacs de vêtement de son fils était plein ; Sachant son fils peu précautionneux sur ses vêtements, elle lui avait proposé ce genre de service en échange d'un peu d'aide pour son petit frère et Hänsel avait accepté sans rechigner. Pour lui, c'était aussi une excuse assez simple pour aller sa mère sans se sentir un peu cul-cul la praline. En parlant de ça. Il regarda l'heure sur son portable et sa mère enchaîna : « T'es attendu quelque part ? » Sa mère, elle voyait et savait tout. C'était impressionnant !
- Oui, un truc de feu d'artifice. J'y retrouve Gabi.
- Oh c'est vrai ? Elle fiit mine de réfléchir : « J'ai déjà entendu ce prénom quelque part.
- Oui, sûrement.
- Mais ça fait un bail. Depuis combien de temps que vous vous voyez ?
- Oh, euh.. J'en sais rien. Un an, un an et demi. Pourquoi ?
- Et bien dis-moi, j'aimerai beaucoup la rencontrer.

Après avoir éluder la conversation au sujet d'une rencontre avec sa mère, Hänsel avait fuit la maison avant que la conversation ne s'envenime. Il n'était pas très fort dans ce genre de coutume mais il savait bien que ça marquait un virage décisif dans une relation et pour le coup, il n'était pas certain de ce qu'il voulait réellement faire. De retour chez lui, il était bien déterminé à oublier ce dernier passage qui ne le rassurait pas du tout et à marquer cette soirée dans les annales. Il se changea d'un jean sur un nouveau, un t-shirt AC DC et une tignasse volontairement indomptable. D'ailleurs, ça faisait longtemps qu'il n'avait plus du tout le contrôle mais ça lui plaisait.
Godasses aux pieds, il chopa ses clés de voiture et sortit de son appartement au pas de course. Il n'était pas pressé et encore en retard mais il réagissait comme s'il voulait fuir quelque chose, sûrement ses propres pensées.
A quelques pattés de maison, il arriva et sauta sur la première place qui se présenta à lui, une aubaine malgré tout et il se rendit à l'endroit où Gabi et lui était censés se retrouver. En balayant l'endroit déjà amassé de monde, il prit son téléphone et lui envoya un message. L'échange était bref et alors qu'il rangea son portable dans la poche intérieur de son manteau.
- Bébé !!
Une masse se cala sur ses hanches après lui avoir sauté dessus et, sans surprise, il l'accueillit dans ses bras, son pied contrebalançant le choc pour ne pas tomber en arrière : « Salut ma beauté. » Il inspirait fortement, et s'imprégna du parfum de la jeune fille même durant leur baiser. Il s'amusait beaucoup de ce côté fofolle qui retirait toute retenue venant de sa part. Et en ce qui le concernait, il avait mis le temps avant de mettre de côté sa gêne, son envie de garder sa réputation de mauvais garçon, d'intouchable mais peu à peu, il élargissait ses limites.
- Alors, ton père est toujours aussi con à ce que j'ai compris.
Il la regarda en la laissant retomber sur ses pieds : « Bon, tu veux qu'on aille où sinon ? » regardant un peu partout autour de lui.
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Re: Bleeding Love [Hänsel]
Sam 21 Mar 2020 - 19:03


HÄNSEL & GABI

BLEEDING LOVE...


Mes doigts glissés dans la tignasse d'Hänsel, je lui souriais de toutes mes dents alors que des passants nous dévisageaient pour certains amusés par mon débordement d'énergie et mon manque de retenue, pour d'autres totalement outrés. Fuck them ! J'étais avec mon amoureux à une fête foraine et ça allait être trop cool ! Rolala j'imaginais déjà tout ça d'ici ! Ça allait être THE soirée romantique ! Il était pas prêt pour ça mais je comptais bien profiter du fait de l'avoir rien que pour moi pour une fois et de lui faire faire tous les trucs clichés de couple !
Avec un dernier bisou, je descendis des hanches de mon chéri mais gardai mes bras autour de son cou, le regardant de mes grands yeux bleus pétillants :

- Alors, ton père est toujours aussi con à ce que j'ai compris. Bon, tu veux qu'on aille où ?

Oh... Oui... mon père était con... Souvent... Pour autant ça demeurait un sujet sensible qui me blessait toujours d'une certaine façon dès qu'il était abordé. J'aimais pas qu'on parle mal de lui parce que ça me rappelait à quel point il pouvait être naze parfois... et à quel point notre relation me heurtait.
Ce qui était contradictoire parce qu'en général j'étais la première à l'insulter et à le dénigrer auprès d'Hänsel autant que de mes amis. Mon père était con ! Mais sa connerie faisait mal... Y'avait eu du mieux après qu'il ait appris que j'avais été droguée en boite et avais manqué me faire violer, il avait été plus attentif et plus présent durant un temps, mais ses habitudes revenaient au galop et j'arrivais pas à comprendre pourquoi. Pourquoi j'étais jamais assez intéressante pour le garder près de moi. Pourquoi je lui étais jamais suffisante... C'était cause de ça que j'avais fini dans une telle situation à la base ; pour me prouver qu'on voulait de moi ! que le problème, c'était lui pas moi et sans Emmerich pour me tirer de là, ça aurait pu avoir une fin dramatique...
J'avais vraiment cru franchement que cette fois il tiendrait sa promesse d'être plus présent et plus attentionné. Il était rentré plus souvent et plus tôt de son travail. Il était passé parfois au lycée me récupérer pour aller déjeuner. Il m'avait même conduite à la patinoire deux ou trois fois en sortant du boulot ! Mais non... Petit à petit, c'était redevenu comme avant... Et c'était pire encore lorsque le sujet "garçons" arrivait sur le tapis. Il pouvait pas encadrer Hänsel mais moins il voulait que je le vois, plus moi je voulais être avec lui !
Blottie contre la chaleur de mon copain avec l'odeur sucrée des stands de confiseries qui me chatouillaient le nez, j'haussai mes épaules tout en m'efforçant de garder un petit sourire malgré tout.

- Il dit que t'es trop vieux pour moi...  


Entre autres choses... Papa avait eu des propos bien moins sympas envers Hänsel suite à la nuit où il nous avait surpris tous les deux à poil et entrelacés dans le salon. Devant la cheminée... Avec sa bouteille à plusieurs millions d'euros débouchée et largement entamée...
Vache j'en revenais toujours pas de ça d'ailleurs ! Dire qu'à la base je l'avais choisie à la cave juste parce que je trouvais l'étiquette jolie ! Je savais même pas que ça existait un champagne aussi cher ! Tu m'étonnes qu'on l'avait trouvé bon avec Häns' !
Enfin je voulais pas pourrir l'ambiance et je me disais que Häns' devait bien se douter des autres opinions de mon père à son sujet en dehors du fait qu'il soit trop âgé pour être avec moi... Il avait détesté son style, ses fringues, sa façon de parler, sa façon de se comporter... Bref rien n'avait trouvé grâce à ses yeux et il l'avait tellement dénigré qu'il m'en avait fait pleurer de colère autant que de peine.
Puis en plus il avait gâché ma soirée... Ça avait été tellement parfait cette nuit avec mon chéri ! Ça avait tellement bien commencé putain pourquoi est-ce qu'il avait fallu qu'il débarque à la maison ?! Je lui en avais tellement voulu... Aujourd'hui j'en rigolais mais sur le coup je l'avais tellement détesté...

- Heuuum !

Je me décrochai de son cou pour enrouler mes mains autour de son bras tout en me collant à lui et regardai autour de nous, toute excitée, cherchant ce que je voulais faire en premier. J'étais pas trop fan des trucs à sensations fortes ça m'impressionnait toujours beaucoup en vrai et j'osais jamais y monter mais quelque chose me disait que c'était pas le cas de mon amoureux... J'étais sûre qu'il était du genre à monter dans l'espèce de boule propulsée en l'air lui ! Ou à aimer les machins qui tournaient dans tous les sens à en faire vomir ! Moi ma limite c'était les montagnes russes. Ca j'aimais bien mais fallait pas trop de loopings. C'était la vitesse surtout qui me plaisait.
De toute façon c'était pas le plan de la soirée moi je voulais faire un truc mignon entre amoureux et pas aller défoncer mon brushing dans un truc de psychopathes qui me secouerait comme une bouteille d'orangina !

- Je veux une barbe à papa rose ! sautillai-je sur place. Et après je te mets une rouste au tir à la carabine ! Allez viens ! Ooooh y'a des autos tamponneuses !

Je l’entraînai à ma suite vers le stand de sucré en regardant partout tant il y avait de manèges en tous genres et commandai ma barbe à papa. La forain me détailla de la tête aux pieds d'un regard appréciateur alors que je me tournai vers Häns' :

- Tu veux un truc ? lui demandai-je en sortant mes sous de ma poche. Oooooh bébé regarde les peluches là bas dans les trucs à pinces elles sont trop chou !

En langage Gabi ça voulait dire : tu m'en attrapes une ??????? Le chat Potté n'aurait pas eu des yeux plus expressifs que les miens à cet instant.

- Saluuuuut Häääääns' !

Je me retournai pour voir passer un groupe de nanas en train de glousser comme des cruches le rouge aux joues, visiblement toutes émoustillées de l'avoir vu et approché. C'était tout juste si elles étaient pas à se pâmer parce qu'il venait de les regarder sérieux ! Non mais ça allait oui ? Bande de greluches ! Elles, elles étaient pas dans mon lycée. Je savais pas d'où elles sortaient mais de base, je décidai que je pouvais pas les piffrer ! Elles avaient remarqué que j'étais là ces trois connasses ou pas ?!
Bah dans le doute j'allais le leur montrer ! Rien que pour les faire chier je nouai mes doigts à ceux de mon chéri histoire de bien afficher notre couple en mode barrez vous il est à moi et lui embrassai le cou avant de laisser ma tête sur son épaule.

- Tiens ma beauté ta barbe à papa !

Le forain lui, c'était Hänsel à priori qu'il remarquait pas ou faisait semblant de ne pas voir. Il se pencha vers moi et me tendit l'énorme nuage de sucre rose, un sourire béat étirant sa bouche barbue. Il devait avoir l'âge d'Hänsel ou pas tellement plus et avait visiblement défié les limites de la gravité pour me faire plaisir tant la sucrerie était gigantesque enroulée sur son bâtonnet ! J'allais jamais pouvoir manger tout ça toute seule ! Il m'avait vu ou quoi ?

- Euh... merci...?

Je tendis la main à mon tour, ne sachant même pas par où l'attraper. Il voulait pas baisser ses doigts un peu ? Ou la poser dans le socle prévu à cet effet pour que je puisse la prendre...?


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Re: Bleeding Love [Hänsel]
Mar 31 Mar 2020 - 21:19


HÄNSEL & GABI

BLEEDING LOVE...



Il souffla ces quelques mots pour faire suite à ce qu'ils s'étaient écrit par texto avant de se rejoindre. Il usait peu de tact et ça n'était pas du tout dans ses habitudes. La jeune brunette s'en était fait son baba et à vrai dire, il n'était pas du genre à faire gaffe aux autres. D'autant plus qu'il n'était clairement pas proche de son propre paternel, n'ayant vraiment aucune infinité, au plus grand désespoir de Walter. Ce dernier avait décidé de retourner dans sa période pré-adulte et donc de faire tout et n'importe quoi avec son fils. Fumer des joints, s'envoyer des nanas de l'âge de son fils, se mettre à poil dans un musée.. Il serrait toujours les dents à l'évocation de ce souvenir en particulier, puisqu'il reliait forcément à Gabi. Cette dernière ne s'étant pas démontée, malgré les refus de ses deux meilleures amies, à se rendre dans ce fichu musée d'exposition de nudiste.

Mais on pouvait aussi dire que sa petite amie tenait un paternel qui décelait la palme de la connerie. Hänsel ne le détestait pas non plus mais il ne le portait pas du tout dans son cœur. Il faisait partie de cette partie du monde qu'il n'aimait pas du tout. Ayant une idée de ce que pourrait être la raison de la haine du père Rosenthal envers lui, Hänsel ne pouvait qu'en rire :

- Papounet a décidé de faire attention à toi. C'est chou ! Ironisa t-il, sans grande conviction. Laisse mariner en attendant, t'es avec moi et il ferme sa gueule ton padre, t'es majeur, tu fais ce que tu veux merde.

De mauvais poil, le petit loustique !? Pas du tout, seulement, il n'aimait pas qu'on le remette en question. Et puis, il y avait bien réfléchis, dans le fond, qu'est-ce qu'il en avait à foutre, celui là. Dans quelques années, il sera grabataire et il ne se souviendra même plus qu'il a une fille. Quelle grande comédie, au final, il lui faisait là. En n'ayant pas non plus envie de gâcher la soirée tout de suite, il lui proposa de faire ce qu'elle voulait en premier. Même si ce n'était pas forcément une très bonne idée, surtout en la voyant hésité, Hänsel resta stoïque, même en la voyant sautiller de joie quant au programme qu'elle était entrain de faire sous les yeux ébahis de son petit ami.

- Dans tes rêves, je suis le meilleur à ces jeux pourris.

Avant que son père ne se mette à délirer. Ils aimaient aller dans ce type de fêtes foraines où ils y passaient la soirée entière. Lorsqu'ils s'emboîtèrent le pas jusqu'au forain vendant toutes sortes de sucreries, il prit la jeune fille dans par le cou tandis que leur main restait entrelacer. Il avait bien comprit que Gabi aimait qu'on les voyait ainsi, ensemble. Si au début, ce n'était pas une partie de plaisir, il avait fini par s'y habituer et ça ne l'empêchait pas de relooker certaines gonzesse au passage. Cependant, devant le-dit forain qui n'hésitait pas à regarder de la tête au pied la jeune fille qu'il tenait contre lui, toujours possessif, Hänsel jetait des regards froids au mec qui souriait de toutes ses dents. Dents qu'il n'allait plus avoir d'ici quelques minutes s'il n'arrêtait pas de lancer des sourire-colgate à la nana qu'il avait avec lui, en ce moment même.

- Non.

Pas moyen qu'il se fasse vendre un truc provenant de cet illuminé. Dans la brutalité de sa réponse, il offrit un sourire, un peu tendu quand tout à coup : « Saluuuuut Hääääns ! » De concert, il se retourna pour voir qui venait de crier son prénom, assez fort pour que la voix transperce le brouhaha environnant typiquement forain. Un groupe de jolie petite minette s'approchait des jeunes gens.

- Salut Anita. Vivian et... Il pointa du doigt l'autre fille, en tête de file : Angelique ? Et les autres, il s'en foutait royalement.
- Oui, c'est ça.
Elle battit des cils, peut-être rassurée ou fière qu'Hänsel se souvienne de son prénom. A vrai dire, il hésitait avec Angèle.. Bref, ce n'était pas spécialement la première chose qu'il retenait chez une nana. Nonobstant, il savait que ça faisait toujours plaisir qu'il retienne ce genre de petit détail. Dans l'action, il sentit Gabi marquer son territoire : « Qu'est-ce que vous foutez toutes là ? » Vivian, regardait d'un air mauvais le fait que Gabi venait s'approprier ce qu'elle aurait aimé, sûrement et Angelique avait remarqué sa main dans celle d'Hänsel mais elle se rassura quand Gabi dû se séparer de lui pour récupérer ce qui lui revenait.

- Mon frère et mon père sont par ici pour un moment alors on en profite. Et je savais que t'étais dans les parages alors...
- Tu savais que je viendrais, t'as une boule de cristal ? Demanda t-il, amusé.
- Non, j'ai une parfaite intuition. Elle posa les yeux sur Gabi. C'est qui elle ?
Hänsel sentit le danger à plein nez. Il jeta un regard à Gabi, déstabilisée par l'attitude du forain.
- Sors pas les griffes, hein ! C'est Gabi, il se rapprocha légèrement de l'une des filles tandis que Gabi essayait d'imaginer l'entourloupe de son énorme barbapapa. Mets-là en veilleuse, tu veux bien ?
Elle fit mine de ne pas comprendre en reportant son regard vers le jeune homme tandis qu'il se tourna vers le forain qui attendait le paiement.

- Hey mon pote, il chopa la barbe à papa en la donnant à Gabi.
Il sortit son portefeuille de sa poche intérieur de veste, sortit un billet et le lui jeta à la figure.
- Hey !! Protesta t-il.
- T'as quelque chose à dire ? Reste à ta place vieux et prie pour que ce bâtonnet n'attérisse pas dans ton trou de balle, d'ici la fin de la soirée, si tu vois ce que je veux dire, vu ? Menaça t-il en levant ses sourcils très haut sur son front.

Puis, il se tourna : « Désolée les filles. On se verra plus tard. » leur lança t-il en embarquant Gabi loin de l'ouragan.
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Lun 6 Avr 2020 - 19:34


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Non mais parce qu'elles venaient vers nous les meufs là ?! Je lui tenais la main, je venais de l'embrasser dans le cou et de poser ma tête contre lui, le message était pas assez clair qu'elles avaient le culot de quand même venir se pavaner devant lui sous mon nez ?! J'étais pas bête je voyais bien comment elles le regardaient et j'étais au lycée moi aussi alors je savais parfaitement ce que cette intonation de voix sous-entendait ! Häns' leur plaisait - évidemment - et elles étaient en mode drague coucou repère moi regarde moi baise moi ! Pétasses ! Il était PRIS putain ! Et occupé ! Qu'elles passent leur chemin ! Non mais sérieux ça m'énervait ! Et lui là il pouvait pas les virer ? Tsss...
J'adorais que mon chéri sois aussi convoité et populaire, qu'il soit la coqueluche des filles et tout  mais seulement lorsque les nanas restaient à distance ou me parlaient de lui en couinant combien j'avais de la chance lorsqu'il n'était pas là.
Ok parfois j'aimais bien aussi que les nanas lui tournent autour lorsque j'étais avec lui, mais uniquement pour les voir se rendre compte qu'il était à moi. En général elles se détournaient et moi ça gonflait mon ego autant que mon envie de me lover contre lui afin qu'il me fasse sentir à quel point moi aussi j'étais à lui.
Sauf que les greluches là, elles semblaient avoir de la peine à piger le scénario ! Elles étaient complètement débiles ou sacrément connasses ! J'optai pour l'option deux vu les regards assassins qu'elles me lançaient ces espèces de jalouses ! Si elles pensaient qu'elles m'impressionnaient ! Autant parfois face aux copines plus âgées de Häns' je pouvais me sentir légèrement en porte à faux ou intimidée, autant là face à des meufs de mon âge, QUE DALLE !
Je me détachai malgré tout de mon copain à regrets histoire de récupérer mon indécente barbe à papa, œillant tout de même vers mon copain et son groupe de groupies en chaleur qui minaudaient tellement que ça en devenait ridicule. Je gardai une oreille attentive à leurs échanges tout en tendant la main vers ma sucrerie, malgré le bruit assez fort de la musique qui la couvrait subrepticement.

Je levai les yeux au ciel en entendant la blonde l'ouvrir. Non mais GENRE cette pouffe savait qu'il serait dans les parages ce soir ! On avait décidé ça au dernier moment ! En revanche la seconde partie de sa phrase me fit me retourner net. "C'est qui elle" ?! ELLE c'est sa copine espèce de sale succube ! Et j'allais le lui faire savoir au moment où Hänsel s'approchait d'elle sans doute pour le lui dire lui-même, lorsque le forain m’interpella à nouveau en voyant que j'hésitais quant à la façon d'attraper ma barbe à papa.

- Je t'en ai fais une spéciale pour toi. Tu viens souvent ici ? s'accouda-t-il penché sur son comptoir afin de mieux me regarder.
- Euh...
- Hey mon pote.


Je tournai la tête pour voir Hänsel de retour près de moi à jeter un billet au visage de mon nouveau prétendant qui protesta en se redressant alors que mon chéri me donnait lui-même ma commande. Ça c'était tout Hans' ! C'était normal si des filles lui parlaient mais alors si c'était l'inverse il était capable de rentrer dans un état de colère pas possible. Je savais pas trop si ça me faisait rire ou m'énervait là tout de suite... J'aimais bien quand Häns' était jaloux et me faisait me sentir à ce point voulue et clamée, mais les autres gâchaient tout. Pourquoi elles étaient toujours là ?!

- Désolé les filles. On se verra plus tard.

Hänsel avait la veine de sa tempe apparente comme chaque fois qu'il s'énervait tandis qu'il m'entrainait à sa suite après avoir remis à sa place le forain. Je le suivis en jetant un regard derrière moi au groupe de filles qui partaient en direction opposé et en faisaient tout autant à mon égard.
Je pris un bout de nuage rose sucré et en croquai un bout. Avec tout ça j'avais même pas remercié mon copain d'avoir payé pour moi mais j'avais autre chose en tête pour le moment :

- D'où tu les verras plus tard c'étaient qui ces filles ? Elles ont l'air de plutôt bien te connaître... "Saluuuut Häääääns'" les singeai-je en prenant une voix caricaturale. J'espère que ça lui a refroidit le string à l'autre là quand tu lui as dit qu'on était ensemble !

Parce qu'il lui avait forcément précisé il ne pouvait pas en être autrement. C'était pour ça qu'il s'était rapproché d'elle. Pour mettre les choses au clair.

- Hé Gabi !

Je fis coucou en souriant pour la convenance à un groupe du lycée qui passait tout en continuant de manger ma barbe à papa à côté de Häns' à travers les allées colorées de la fête. On s'arrêta près de la machine à pinces où j'avais repéré une peluche trop chou en arrivant. Ce truc c'était un piège à thunes, je savais très bien qu'en général les forains desserraient les pinces histoire que ça chope que dalle et que ça pousse les gens à essayer encore et encore jusqu'à vider les portefeuilles de leurs pièces, mais je m'en foutais je voulais trop ce petit lapin ! Il était trop mignon et il avait l'air trop doux ! Puis il tenait un petit cœur rose...Hänsel m'offrait jamais de truc de ce genre il était pas franchement du genre romantique guimauve du coup je comptais bien en profiter ! Je l'avais pour moi en rendez-vous galant toute la nuit et je m'étais promis qu'on ferait tous les trucs de couple clichés que j'aimais trop et que lui préférait en général éviter. Häns' préférait les soirées où on était posé avec ses potes ou en tête à tête chez lui. A la rigueur aller en boîte où on pouvait boire et fumer tout en se dandinant l'un contre l'autre sur la piste de danse.
Mais les autres trucs fleurs bleue, très peu pour lui du coup en général je m'en contentais pour pas le braquer mais ça me manquait. J'aimais son côté bad boy je trouvais ça diablement sexy et excitant, mais je restais une romantique dans l'âme moi alors ce soir j'allais prendre ma dose vu qu'il avait accepté de venir !

- Tu m'attrapes celui là Bébé ? papillonnai-je des cils en me pendant à son bras. On ira à la carabine après si tu veux s'il te plaiiiit il est trop mimi !

Je m'imaginais déjà en train de le serrer contre moi et de dessiner G + H au milieu du cœur une fois rentrée chez moi demain au stylo indélébile !
Je m'adossai à la vitrine sans quitter mon homme des yeux un sourire mutin à mes lèvres pulpeuses, l'aguichant de toute ma beauté. Je savais quelle pose prendre pour mettre mon corps sculpté par le sport en valeur et j'avais également choisi la tenue pour m'y aider. Le petit H en diamant dévoilé par mon crop top pendait toujours à mon nombril et je glissai sensuellement le bout mon doigt le long de la bordure de mon jean :

- Si tu l'attrapes, je te montre un truc... lui susurrai-je, mes grands yeux pétillants d'une lueur qu'il commençait à connaître.

C'était lui qui l'avait allumé après tout...
Je me penchai vers lui et mordillai sa lèvre avant de l'embrasser chastement, laissant sur sa bouche un goût sucré à cause du gigantesque bonbon que je m'efforçai de manger.




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Re: Bleeding Love [Hänsel]
Sam 11 Avr 2020 - 12:52


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Ça n'avait jamais été facile pour Hänsel de sortir sur Hambourg sans jamais avoir la pression de tomber sur quelqu'un qu'il connaissait, de près ou de loin, surtout en présence de Gabi. Par un hasard incroyablement, cela n'était jamais arrivé jusqu'à ce soir, en pleine foire. Des connaissances de Lübeck, des filles qu'ils avaient rencontré durant sa virée, étaient toutes devant lui, avec des motivations qui n'était pas très catholique. Alors forcément, quand elles avaient Gabi s'accrocher à lui, elles n'étaient pas du tout contentes. Même s'il aimait se sentir dans ce type de situation, il était néanmoins toujours mal à l'aise lorsque Gabi était dans les parages.
C'était pour cela qu'il avait préféré mettre un terme à ce petit jeu, il calma durant un court instant alors qu'il comprit à quel point le forain semblait plus qu'intéressait auprès de la brunette qui n'avait demandé qu'une barbe-à-papa. Hänsel n'était pas du genre à se laisser marcher sur ses propres plates bandes, et ce genre de situation pouvait très vite le faire vriller.

- Désolée les filles. On verra plus tard.

Il sentait la migraine le narguait. Il voulait essayer de temporiser mais il était impossible de gérer ses émotions, surtout lorsqu'il était poussé dans ses pires retranchements. Alors avant, de se retrouver dans une mauvaises postures, il prit congé auprès des filles et éloigna aussi vite Gabi de l'embrouille naissante.

- D'où tu les verras plus tard c'étaient qui ces filles ?

Il scrutait les manéges et autres stands d'activités pendant qu'elle continuait :
- Elles ont l'air de plutôt bien te connaître... « Saluuuuut Hääääns »
Il haussa des épaules : « Je connais d'autre nana que toi, Gabi. Ne paraît pas surprise. » Après tout, elle connaissait son passif et elle n'avait pas forcément besoin qu'il n'avait pas vraiment changé.
- J'espère que ça lui a refroidit le string à l'autre là quand tu lui as dit qu'on était ensemble !

Ce n'était pas ce qu'il lui avait dit, il avait été très vague même si le comportement du garçon ne pouvait qu'être évident. Hänsel n'était pas du genre à sortir avec ses conquêtes, les seuls endroits qui leur étaient accessible, étaient sa piaule et éventuellement la salle de bain. Seulement voilà, il y avait des choses qu'il n'était pas encore certain de pouvoir dire. Ida en avait beaucoup souffert mais on pouvait pas dire qu'Hänsel aimait la blonde comme il pouvait aimer la Rosenthal .

Seulement voilà, il prenait énormément sur lui alors si Gabi passait toute la soirée à jacasser sur les autres nanas qui se targuaient ou non d'avoir couché avec lui, ça n'allait pas vraiment lui plaire. Alors il resta le plus calme au possible :
- Je vois pas ce que j'aurais pu raconter d'autre...

Forte heureusement, Hänsel fut soulagé lorsqu'elle avait pris pour cible l'un des stands à pinces qui n'étaient, que pour lui, une perte de temps et d'argent. C'était inutile d'en discuter puisque Gabi avait décidé :
- Tu m'attrapes celui-là bébé ?
Elle avait pointé une peluche qui tenait un cœur sur son ventre. Le truc nian-nian qu'il apprenait à accepter parce qu'il avait bien comprit que Gabi était plutôt de ce genre. Ce genre de petit détail surprendrait énormément Saskia, qui connaissait bien son pote, et qu'elle pouvait deviner le voir serrer les dents rien qu'à l'idée d'avoir ça dans les mains.
- On ira à la carabine si tu veux s'il te plaiiiit il est trop mimi !
L'année dernière, il aurait été frustrer de ne pas pouvoir succomber aux caprices de sa copine. Il aurait piqué une crise, repoussé violemment l'idée d'avoir cette stupide peluche et serait parti boudé, ailleurs. Or, depuis quelques mois, il vivait mieux et le ressentait suite à l'accumulation de paie qu'il gagnait en travaillant dans le garage. Le patron avait été patient durant le temps où il avait été en apprentissage mais aujourd'hui, Hänsel vivait enfin cette première victoire.

- Tu sais que c'est truqué hein. Si j'y arrive pas, tu boudes pas.

Il sortit son porte-feuille avec un petit air peu convaincu et après avoir mis l'argent dans la fente prévu à cet effet, il attrapa les commandes. Comme prévu, la pince s'accrocha à la tête du nounours, se souleva mais avant d'arriver au terminus, la peluche tomba juste devant le trou.
- C'est la chance du débutant.
Oui parce qu'au moins, le chemin à parcourir n'était pas énorme. Il souffla, pas parce qu'il était désespéré mais parce qu'il était motivé à faire plaisir à Gabi. Il voulait lui donner quelque chose et dans ce genre de moment, où les émotions devenaient presque incompréhensible pour lui, il préférait ne pas réfléchir. Tout simplement.
- Ok. Laisses faire le maître.
Il remis l'argent, attrapa le manche et lorsqu'il se pensa proche de la victoire, il appuya sur le bouton pour faire descendre la pince, qui à sa plus grande frustration, s'accrocha au plastique entourant le trou.
- Mais putain ! S'énerva t'il en regardant cette foutue peluche. Son sourire semblait le narguait méchamment alors qu'il n'avait qu'un petit air innocent à la base. Il sortit l'argent et réitéra l'opération. Il prit une profonde respiration et lança le jeu et... par miracle, la pince à trois branches se glissa in extremis autour du cou de la peluche.

Lorsque le nounours portant le cœur entre ses pattes dégringola dans le trou, il ne pouvait pas faire autrement que d'afficher un air de victoire. Quand il s'humecta la bouche, devenue un peu sèche par l'effort et la fraîcheur de la nuit, il eut ce goût sucré de cette sucreries que Gabi avait beaucoup de mal à manger. Amusé, il en attrapa un petit morceau, devenu énorme entre ses doigts :

- Maintenant je veux voir ce truc que tu m'as promis...
Il enlaça la partie nue de son dos, faisant bouger le petit piercing qu'elle avait toujours à son nombril. Il la regarda étreindre la peluche quand...

- Hey Hänsel !
Dans son dos, on l'appelait et comme un aimant, il tourna tête pouvoir un mec.
- Salut Mec, tu deviens quoi ?

C'était un ancien dealer, venu ici surement pour se faire un nouveau porte-feuille et comme il s'y attendait, ce dernier lui lança un pic :
- Bah pas bien grâce à toi. Tu fous quoi, ça fait des mois que je t'ai pas vu.
Il remarqua enfin Gabi et il lui posa un regard lubrique sur elle :
- Salut beauté, il fourra une main dans sa poche et en sortie quelques pilule. Tu te souviens de moi ? Ajouta t-il d'un levé de sourcil.
Aussitôt, Hänsel se plaça entre lui et elle, repoussant la proposition muette :
- Hey, tu fous quoi là ? Lança le Downey.
- Calme vieux, je voulais lui faire du bien, c'est tout.
- J'ai pas besoin de toi pour ça, t'inquiète pas.
Il rangea le sachet de pilule dans sa poche en reniflant, visiblement peu ravie de s'être fait rejeté :
- T'as changé, tu sais. Je te croyais moins con que ça.
- Qu'est-ce que tu insinues ? avant de poser la question, il savait qu'il n'aurait pas du.
Il pointa Gabi du doigt : « Je pensais que tu choisirais d'arrêter de te taper des nanas plutôt que d'arrêter te shooter. Mais visiblement, c'est pas le choix le plus évident. »
Le visage d'Hänsel se ferma, devint blanc, encore plus blanc qu'à l'accoutumer :
- Je ne vois pas de quoi tu parles. Qu'est-ce qui te fait croire que j'ai arrêté la conso, hein. Peut-être, qu'au contraire, j'ai trouvé mieux ailleurs, tout simplement, t'as pensé à ça ?

C'était là le problème de se shooter avec ses acheteurs. Il arrivait qu'à un moment donner, pour se venger, les langues pouvaient se délier plus vite que prévu.
- C'est de la merde, ta daube ! T'es juste baisé parce que tu perds tes clients alors tu veux foutre la merde partout où tu passes. Stratégique, mais pas fin pour un sous.
- Tu m'dois des thunes tu t'souviens ?
- Je crois pas, moi, j'ai avancé Swann, va voir avec lui. J'en ai marre de jouer les chaperons.
Le dealer commença à s'éloigner à reculons :
- Tu sais quoi, va te faire foutre.
- Ouais ouais, remonte ton froc, on voit tout, connard. fit-il en référence aux pantalons baissés dans les prisons. Il devait forcément connaître, puisqu'il se retourna pour lui envoyer un doigt. 

Il le regarda s'éloigner, en se demandant comment aller se dérouler le reste de la soirée. Ils s'étaient tous donnés rendez-vous ou quoi ? Puis, il se tourna vers Gabi. 
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Re: Bleeding Love [Hänsel]
Mer 15 Avr 2020 - 23:51


HÄNSEL & GABI

BLEEDING LOVE...


Häns' et sa mauvaise fois légendaire... Ici il n'y avait que des jeux pourris, mais il y était selon ses dires super fort.
Il me faisait trop rire et je comptais bien sur son esprit de compétition et son amour des défis pour qu'il m'attrape ce petit lapinou trop chou même si il trouvait ça cul cul nian nian. Moi je trouvais ça trop romantique et j'avais envie d'avoir quelque chose de lui qui me rappellerait ce moment de notre sortie en amoureux. C'était assez rare comme ça que je l'ai tout seul pour moi hors de son appartement pour que j'en ai un souvenir.
Je le lui reprochais pas j'aimais Hänsel comme il était mais c'est vrai que sa vie tournait beaucoup autour de son groupe de potes dont il était clairement le leader et parfois j'aurais préféré qu'on soit que nous lorsqu'on sortait. Qu'on ait un peu plus de soirées comme celles-ci où je pouvais m'afficher à son bras et surprendre les regards jaloux des nanas qui voyaient qu'il était à moi. Bon même si là en l'occurrence l'autre chaudasse m'avait bien gavé !
Morue. Ça crevait tellement les yeux qu'elle voulait se taper Hänsel que j'avais limite pu entendre ses trompe de Fallope - ou salope... ça marchait aussi... - faire bravo !

- Tu sais que c'est truqué hein. Si j'y arrive pas, tu boudes pas.
- Si tu veux pas que je boude attrape la,
lui suggérai-je avec un grand sourire en lui donnant un coup de hanche taquin.

Hänsel inséra une pièce de la machine qui s'anima et je me calai contre lui, mon menton sur son épaule. Hmmm il sentait trop bon. Mon chéri sortit son portefeuille et je le regardai faire en trépignant sur place avant de river mes yeux emplis de convoitise vers ce petit lapin trognon qui si il finissait entre mes bras, deviendrait instantanément mon truc le plus précieux au monde.
Et pourtant je portais mes superbes boots Louboutin sorties en édition limitées pour lesquelles j'avais fait la queue durant des heures devant la boutique à attendre l'ouverture pour les avoir alors c'était pas peu dire !  

- Vas y bébé ! Ouiiiiiii !

Du premier coup ! Il était trop fort !
Mais la peluche glissa et tomba juste avant le trou. Je fis la moue. Saleté de machine ! Il l'avait c'était pas juste !
Enfin au moins elle s'était bien rapprochée. En théorie c'était supposé être plus facile de l'attraper maintenant du coup !

- La chance du débutant.

Toujours à l'enlacer dans son dos, je déposai un baiser sur sa nuque et reposai mon menton sur lui en me hissant sur la pointe des pieds pour surveiller l'avancé des opérations par dessus son épaule.
C'était con mais mon cœur battait à tout rompre et j'arrivais pas à cesser de sourire. Ce genre d'endroit avait toujours ce pouvoir de me rendre euphorique et y être avec Hänsel ça me transportait totalement ! Ça et le fait de le voir se démener pour me faire plaisir et surtout, y prendre plaisir. Il pouvait dire ce qu'il voulait je voyais bien qu'il s'amusait.
Mon chéri c'était pas vraiment le genre à faire des cadeaux vu son amour pour le fait de faire les boutiques du coup à part me laisser le plaisir de porter ses tee-shirt que je lui subtilisais parfois - souvent... - j'avais pas grand chose venant de lui du coup j'étais trop contente !

- Ok. Laisse faire le maître.
- Pense à la surpriiiiise,
susurrai-je à son oreille.

C'était la jouer vache mais ça m'amusait beaucoup. Être contre lui ça m'émoustillait toujours en plus. C'était fou comme sensation d'ailleurs et ça me fauchait à chaque fois.

- Mais putain !
- T'y étais presque ! Un tout petit peu moins en avant bébé. Tu l'as presque !


Hänsel remit à nouveau de l'argent et persévéra.
J'aurais pu lui dire de laisser tomber, que c'était pas grave, mais je ne me rendais pas compte de ce que ça pouvait représenter pour lui. Mes parents m'avaient appris au mieux la valeur des choses et bien enseigné qu'on était privilégiés d'avoir autant d'argent bien sûr, mais à force j'avais malgré tout pris l'habitude d'avoir globalement ce que je voulais et dépenser sans compter.
Papa m'avait donné une carte bancaire quasi sans plafond pour se faire pardonner d'être moins présent et me faire avaler la pilule de ses absences en me permettant de m'acheter tout ce qui me faisait envie. Ce que j'avais fait au delà de l'entendement les premiers temps dans l'idée que malgré ses dires j'aurais dépensé des sommes tellement indécentes qu'il aurait pété son câble. Sauf que rien... Et j'en avais tellement abusé pour le faire réagir que je m'y étais un peu perdue.
Hänsel ne vivait clairement pas dans le même statut social que moi et ce qui devait être un budget pour lui n'était absolument rien pour moi. Une barbe à papa, des euros par ci par là pour la machine à peluche... A ms yeux c'était dérisoire mais lui ça lui faisait sans doute un billet pour ses courses. Ou un plein d'essence.
Je ne le faisais pas exprès mais à être toujours traitée telle une princesse et à en vivre le quotidien, j'avais fini par en prendre les habitudes et les travers. L'argent en était un. Pour exemple la plupart des jeunes venant d'avoir leur permis en tant que première voiture avaient généralement une petite citadine d'occasion. Moi je voulais un cabriolet rose framboise et je savais que je n'aurais pas moins, juste parce que je l'avais décidé et que vu la passion de mon père pour les voitures, il voudrait forcément le mieux pour sa fille chérie. Donc, j'aurais toutes les options possibles et du haut de gamme...

Mais heureusement pour le portefeuille de mon chéri, cette tentative fut la bonne ! Je retins mon souffle tout le long du trajet de la pince, priant pour que ses accoups ne fasse pas tomber la peluche qui ENFIN dégringola dans le trou.

- OUIIIIIIIIIII !!!!!

Je sautai sur place et l'enlaçai à lui tordre le cou lorsqu'il se pencha pour récupérer le lapin qu'il me donna. Je le regardai avec amour et le serrai contre moi, avant de sourire à mon chéri qui m'enlaçait en triturant mon piercing.

- Maintenant je veux voir ce truc que tu m'as promis...

Je mordillai sensuellement ma lèvre inférieure une lueur espiègle dans mes grands yeux bleus et m'approchai de lui pour l'embrasser lorsqu'on appela une fois de plus son prénom.
Mais putain on pouvait pas nous foutre la paix ?!

Je me retournai en même temps que Häns' et... lorsque je reconnus le visage de l'homme, je devins livide. Mon cœur explosa dans ma poitrine à m'en faire oublier de respirer un instant. Je regardai Häns' légèrement angoissée qui fort heureusement pour le coup ne me regardait pas et c'était tant miux. Je ne voulais pas qu'il voit mon trouble et risque d'apprendre ce qui s'était passé la dernière fois que j'avais croisé la route de ce type... Il serait furax...
Qu'est-c qu'il foutait là franchement ?! Plus que mal à l'aise, je déglutis et resserrai mes doigts autour de ma peluche, comme un réconfort.

- Salut beauté, tu te souviens de moi ?

Je reculai d'un pas au moment où Hänsel s'interposait entre nous et choisis d'éviter de croiser le regard du dealer. Putain pourvu qu'il dise rien !
Je rougis jusqu'aux oreilles lorsque mon chéri aboya qu'il n'avait pas besoin de ce mec pour me faire plaisir et priai intérieurement pour que tout ça vire pas au scandale. Hänsel ne savait pas que j'avais revu ce mec en dehors de chez lui... Il ne savait pas que je l'avais appelé un soir pour lui acheter de la drogue toute seule...
Mon chéri savait que je me droguais puisqu'il m'y avait initié, mais j'avais le droit de le faire qu'avec lui ! Ou Emmerich à la limite... Sauf que Emmerich était dans le comas et j'avais plus rien dans ma réserve ce soir là. J'avais appris ce qui s'était passé entre lui et Ida, Em' était à l'hôpital, Swann avait débarqué et je l'avais blessé... Mon père persistait à être débile... Ça avait fait beaucoup trop à gérer de front pour moi. J'avais voulu quelque chose pour me calmer. Pour oublier... J'avais cherché dans ma petite réserve et m'étais retrouvée face à un fond vide. Dès lors je m'étais sentie devenir presque folle tant le désir de prendre un comprimé s'était fait intense et avant même de m'en rendre compte, j'avais contacté le dealer et l'avait retrouvé au bout de ma résidence...
Il m'avait fait des avances plus qu'explicites j'avais encore le souvenir de ses mots ans ma tête qui me dégouttaient.

Citation :
- Il est pas là ton homme ?
- Non et tu serais sympa de pas lui dire qu'on s'est vu, ok ?
- Contre un baiser de ces jolies lèvres, je te promets tout ce que tu veux chérie.
- Si t'es en manque d'amour paye toi quelqu'un avec ça. Je suis hors d'atteinte pour toi.
- Tu l'es pas pour Downey... Je te garantis que je peux te faire crier plus fort que lui.

J'avais pris la drogue après un dernière joute verbale puis j'étais partie sans me retourner dans la direction opposée à celle de la maison. Je ne voulais pas qu'il sache où j'habitais...

Le ton était en train de monter et je glissai mon bras autour de celui de Hänsel en l'implorant du regard. Je ne voulais pas qu'il se batte et j'espérais que le fait de le toucher lui rappellerait que j'étais là et le calmerait un minimum...

- Je crois pas, répondit mon copain lorsque l'autre lui balança qu'il lui devait de l'argent. Moi, j'ai avancé Swann, vas voir avec lui.

Hein ? De quoi ?
Je relevai la tête et laissai mes yeux aller de l'un à l'autre. Swann ? Putain de merde pause, marche arrière on rembobinait ! Hänsel connaissais Swann ?!!! Je crois que j'allais vomir j'avais beaucoup trop chaud tout d'un coup.
Non relax c'était pas possible. Okay Swann n'était pas spécialement un prénom très courant mais il ne devait pas être le seul pour autant à Hambourg. Puis en plus jamais de sa vie il ne toucherait à ce genre de truc. Je ne pouvais même pas l'imaginer. Franchement le pourcentage de chance pour que Hänsel connaisse mon ex et lui ai arrangé le coup avec un dealer était en dessous de zéro. Fallait que je me calme et que je respire.
Heureusement, l'affrontement toucha à sa fin comme l'opportun s'éloignait en reculant, non sans me regarder pour autant. Il me mettait mal à l'aise... Le simple fait qu'il pose ses yeux sur moi me donnait l'impression d'être violée. Et rien que cette pensée fit remonter mon traumatisme qui me saisit de frissons des pieds à la tête. Pour me rassurer autant que pour apaiser le corps si tendu d'Hänsel, je glissai ma main dans la sienne et y entremêlai mes doigts. Mon chéri se tourna vers moi qui haletais légèrement et je me blottie contre lui, mon lapin toujours dans mes mains.

- J'aime pas ce mec...

Je voulais quelques secondes pour faire redescendre la pression et pour ça, quoi de mieux que ses bras autour de moi ?
D'ailleurs...

- Je crois que j'ai toujours quelque chose à te montrer...

Je tentai de faire abstraction de ce qui venait de se passer et de retrouver mon sourire espiègle. Je dus le forcer un peu au début, mais il redevint vite naturel.
J'attrapai le colle de la veste de Häns' et l'attirai à ma suite en œillant à droit à gauche qu'on ne nous voit pas, puis le poussai dans la cabine du stand de pinces à peluches. J'entrai avec lui et fermai les stores histoire qu'on aie un peu d'intimité, ainsi que le verrou.
Fallait pas déconner quand même ! Manquerait plus que le forain chargé des pinces ne débarque... On n'avait pas beaucoup de place dans cette espèce de mini loge, mais c'était bien assez pour ce que j'avais en tête. Je posai la peluche et la barbe à papa dans un coin, puis je me plaçai face à Häns', légèrement à cheval sur ses genoux faute de place, puis déboutonnai mon jean sans quitter mon chéri du regard.

- T'es prêt ?

Je le baissai légèrement sur mes hanches, dévoilant ma jolie lingerie sur laquelle je tirai délicatement et lui dévoilai mon tatouage fraîchement réalisé quelques jours plus tôt ; un joli flocon de neige sur l'avant de ma hanche, légèrement au dessus de mon pubis.

- Ça te plait...?

Pourvu qu'il dise oui !


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Re: Bleeding Love [Hänsel]
Jeu 30 Avr 2020 - 22:23


HÄNSEL & GABI

BLEEDING LOVE...



Hänsel était constamment sur les nerfs lorsqu’il était interrompu pire lorsqu’il se faisait prendre à parti par un dealer, essentiellement celui qu’il avait lâché depuis de nombreux moi. Il voulait l’envoyer promener mais ce connard s’en prenait à quelqu’un qui ne fallait pas toucher de près ou de loin, dans le mille, Gabi. Il s’adressait à elle comme d’une vulgaire droguée à qui il avait des habitudes. Il en fallu de peu pour qu’il perde le contrôle et qu’il emplafonne ce petit emmerdeur mais ayant un entretien chez Mercedes dans quelques jours, il lui fallait garder sa belle gueule histoire de marquer le coup. d’après ce qu’il en avait entendu, les directrice du parc automobile était une vraie tyran avec ses employées mais elle payait bien. En tout cas, ça se jouait à peu de chose puisque l’autre avait fini par prendre ses menaces aux sérieux et il avait surement d’autres choses à faire. Il souffla pour faire redescendre la pression puis se tourna vers Gabi qui semblait bien retourner. Pour se calmer les nerfs, le jeune homme sortit une boite en métal et de cette dernière, une cigarette. Avant de l’allumer, il refusa son geste quand Gabi donna son avis sur le dealer :
- J’aime pas ce mec.
- Pas grand monde ne l’aime, il vendait bien avant mais depuis qu’il a eu les yeux plus gros que le ventre, il.. baisse en gamme.
Il enlaça la jeune fille et presque instantanément, la pression redescendit :
- Je crois que j’ai toujours quelque chose à te montrer…
et de toute évidence, pour elle aussi parce que son air attéré avait complètement disparu, laissant apparaître un tout autre air. Celui là, Hänsel l’aimait beaucoup à tel point qu’il lui annonçait toujours un petite chose qui allait, à coups-sûr, lui plaire. Gabi profita de ce moment d’absence, où il n’était plus très sûr de tout, où il ne savait pas vraiment où mettre de la tête. Clairement, c’était du n’importe quoi !
De toute façon, il suivit la jeune fille, transformant son air torturé par un air espiègle jusqu’à l’intérieur des cabines du stand de pinces à peluches. C’était excitant, il s’attendait à tout, et à tout moment. Il ouvrait grand les yeux lorsqu’il la vit s’occuper des stores mais ça n'empêchera pas le forain locataire d’entrée et de les surprendre. Il devait avoir une clé, ou quelque chose. Et c’était bien ce que Gabi était entrain de faire, de le surprendre, de le surpasser et il aimait ça. Il aimait beaucoup trop ça pour s’arrêter à ce qui s’était passé quelques minutes auparavant. D’autant plus qu’elle venait se mettre à quatre pattes sur lui et déboutonnait son jean.
- T’es prêt ?
- Un peu ouais ! lâcha t-il en s’imaginant les plus gros fantasme, avec une Gabi le chevauchant, excitée par le risque d’être surpris par quelqu’un.
Alors il comprit qu’il fallait regarder plutôt que d’agir et ça l’excitait encore plus, si c’était vraiment possible. Elle baissa un peu plus son jean puis sa lingerie où il découvrit un flocon de neige :
- Ça te plaît ?
Il ne répondit pas en essayant de trouver la signification mais s’il continuait à chercher, Gabi finirait par comprendre l’inverse de ce qu’il pensait réellement.
- Oui ! lâcha t-il en effleurant le contour et vu que ça avait enflé. C’est très sexy.

Hänsel devina qu’il n’était pas très vieux alors il demanda :
- Pourquoi.. un flocon de neige ? demanda t-il, histoire de bien comprendre le message qui aurait pu échapper au jeune homme. Il souffrait énormément de son manque d’imagination lorsque ça concernait les choses à lire entre les lignes. Il était bien trop brute de décoffrage et impulsif pour réfléchir à une manière plus douce de faire comprendre les choses. 
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Re: Bleeding Love [Hänsel]
Dim 3 Mai 2020 - 18:04


HÄNSEL & GABI

BLEEDING LOVE...


Si papa me voyait là tout de suite, je finirais probablement au couvent à vie ! Même moi je me surprenais toute seul de mon audace. J'étais sérieusement en train de me foutre à moitié en culotte dans un lieu public devant mon copain ?!
Ce mec avait décidément très mauvais influence sur moi ! Et bon sang ce que j l'aimais pour ça ! Être avec lui c'était toujours super vivifiant ! C'était un shot of life. C'était comme si y'avait pas d'interdit. Pas d'impossible. Hänsel il se mettait jamais de barrière et lorsque' j'avais commencé à le fréquenter, ça avait totalement chamboulé mon monde. Il y avait tant d'insouciance et de au diable les convenances avec lui ! Ce qu'il voulait il le prenait. Ce qu'il avait envie de faire il le faisait. Il ne s'embarrassait pas des limites. Elles étaient là pour être franchies. Pour exciter l'adrénaline et pimenter le quotidien grâce à leur transgression et si au début ça m'avait un peu déstabilisé, j'avais vite plongé pour le suivre dans cet univers d'incroyable liberté et émancipation.
Être une Rosenthal ça pouvait paraître la vie rêvée aux yeux de toutes et de tous mais en réalité sous l'or se cachait l'étain... Être née avec autant de privilèges et dans une famille si "publique" signifiait aussi avoir des règles strictes. Papa et maman m'avaient toujours excessivement gâtée depuis toute petite et quasiment jamais rien refusé mais pour autant, l'image était extrêmement importante et de ce côté là, il ne m'avait rien passé. Les manières et les convenances étaient essentielles. Et c'était normal. Mais d'un autre côté parfois j'avais eu l'impression que c'était trop pour moi. Les médias, les mondanités tout ça... J'adorais ça hein ! Être au centre de l'attention en grandissant, aller dans les plus beaux endroits, participer à de belles soirées, manger dans les meilleurs restos, porter les vêtements de grandes Maisons et tout le bastringue. C'était la vie de princesse !
Mais fallait croire que la princesse dormait et que le baiser de son bad boy l'avait réveillée... A Berlin déjà j'avais commencé à me rebeller contre mon père et à faire des conneries histoire d'attirer son attention, mais c'était resté relativement soft. En vérité ça se résumait surtout à le provoquer, faire n'importe quoi au lycée et rentrer plus tard que prévu à la maison sans prévenir. A Hambourg en revanche... les choses étaient montées à un tout autre niveau ! Déjà parce que de base je voulais pas venir là ! J'avais pas voulu déménager et par conséquent je le lui avait fait payer - à lui et pour le coup aussi à maman bien que moins violemment...- avec toute la verve et l'amertume dont j'avais été capable.
Mais aussi et surtout parce qu'être avec Hänsel m'avait totalement libérée de presque toutes mes retenues et inhibitions... A quoi bon les garder ? Lui il s'embêtait pas avec tout ça et bon sang ce que ça avait été libérateur lorsque j'avais commencé à vouloir le suivre dans ses frasques ! J'avais découvert une autre façon de vivre qui s'étaient insinuée dans mes veines tel un poison additif dont je n'avais plus voulu me passer à la second où je l'avais senti me brûler. Je m'étais mise à sortir encore plus qu'avant, faire le mur si on me l'interdisait... C'était super excitant de filer en douce pour aller le retrouver ! C'était trop romantique en plus ! Comme dans les films ! Voler, fumer, boire... Et les petites pilules de bonheur qu'il m'avait fait découvrir ! Tout ça était dingue !
Y'avait un autre monde sous la soie et je m'y sentais tellement vivante que je m'y étais vautrée allègrement, attirée par les bras de mon chéri qui me rendait si folle... J'étais prête à le suivre n'importe où et dans n'importe quoi juste pour le plaisir de le voir me sourire avec cet air espiègle au fond de ses yeux ténébreux. Häns' il était aux antipodes du parfait petit ami que j'aurais du vouloir avoir et avec lequel mon père aurait voulu me caser et c'était pour ça que je l'aimais autant. Parce qu'il était si différent... Parce qu'il était l'impétueux et insolent chevalier noir plutôt que le trop lisse et sage cavalier blanc.  

Me retrouver seule avec lui dans ce minuscule espace où il y avait tout juste la place de se tenir à deux m'électrisait complètement. J'étais si proche de lui que je pouvais presque sentir son souffle sur mon ventre plat et la lueur dans ses yeux me fit sourire. On se calme Downey ! Lui franchement il s'arrêtait jamais ! Il croyait que je voyais pas la lueur lubrique dans son regard ? Je pinçai mes lèvres pour retenir un petit rire et observai sa réaction quant à mon tatouage à présent dévoilé. J'avais le cœur qui battait à mille à l'heure. Pourvu que ça lui plaise ! Häns' il en portait pas lui du coup j'espérais que ça voulait pas dire qu'il aimait pas ça... Ca m'avait d'ailleurs surpris la première fois que je l'avais vu dénudé de voir sa peau totalement vierge. Dans ma tête - ou mes fantasmes... - les bad boys sexy ça avait toujours des tatouages ! Mais bon avec ou sans, mon chéri il restait trop beau.

- Bébé...? lui demandai-je d'une petite voix inquiète alors qu'il prenait son temps pour le regarder.

Oh non il aimait pas ?!
J'allais faire quoi si il aimait pas ? Parce que moi je l'adorais mais si ça lui plaisait pas à lui je...!

- Oui !


Ah ouf. Je soupirai de soulagement et retrouvai mon sourire alors qu'il tendait sa main pour caresser mon flocon de neige encore légèrement boursoufflé. J'en prenais très soin comme m'avait conseillé le tatoueur et il était presque totalement cicatrisé maintenant, mais mon derme était encore un peu traumatisé par le passage des aiguilles.

Et ce qui devait arriver arriva. Ça ne loupa pas... Je me contractai dès que la main d'Hänsel effleura ma peau et un violent frisson s'empara de moi toute entière sous la pulpe de ses doigts. Je déglutis et pinçai mes lèvres alors qu'une pulsion désormais familière vint cogner au creux de mon bas ventre et raisonna en moi jusqu'à m'en colorer les joues d'une jolie teinte de pèche. Chaque fois qu'Hänsel me touchait, c'était toujours comme si il allumait un feu à même ma peau impossible à contenir. Il craquelait l'allumette et je me consumais. Fallait que je respire !

- C'est très sexy.

Je lui souris et m’essayai face à lui sur ses genoux histoire de mieux le laisser regarder et toucher tout en maintenant mes vêtements écartés. Il sentait bon... J'aimais trop lorsqu'il me disait des très comme ça... Qu'il me disait que j'étais sexy ou que je l'excitais et tout... Ca m'affriolait toujours quand il me parlait un peu crûment. C'était bizarre non ? D'aimer ça ? Je savais pas pourquoi mais moi à chaque fois ça me plongeait dans un espèce d'état bizarre où plus il le faisait, plus je me sentais perdre pied et devenir fiévreuse. Je lui avais jamais dit mais mon corps réagissait pour moi en général...
Je devais avoir un soucis mental ou un truc dans le genre. La plupart des nanas elles voulaient des mots doux non ? Des trucs méga romantiques comme la télé nous en abreuvait et qui faisait rêver et moi aussi parfois j'aurais aimé en entendre je pouvais pas dire le contraire. J'aimerais entendre des déclarations semblant tirées d'un roman qui ne ressemblaient pas du tout à ce qu'était Hänsel et que j'aurais donc probablement jamais mais je crois que ça m excitait encore plus lorsqu'il me disait des trucs sexy...
Je perdais tout contrôle lorsqu'il posait ses mains sur moi, sur mon corps. Ma peau réagissait à la sienne tel un double-amant retrouvant sa moitié et s'étirait pour aller à sa rencontre et l'épouser. Voilà ce qu'était un frisson pour moi lorsque je sentais Hänsel sur moi. Mon corps se projetant vers lui de chaque fibre de son être. Un millimètre plus près de lui valait mieux qu'un de moins...
Et c'était pire encore depuis qu'on avait fait l'amour ! Déjà avant il parvenait relativement bien à m'allumer même si je prenais peur et du coup brandissais mes barrière pour repousser l'instant fatidique, mais depuis qu'on l'avait fait, depuis que mon être savait ce que c'était que de se consumer sous le sien...? Il répondait plus de rien. On avait failli le faire dans une cabine d'essayage quand même tant je m'y laissais submerger ! Puis sur la plage devant tout le monde putain ! Au final on l'avait fait dans sa voiture sur le parking avant de monter chez lui... mais...
Bah j'aurais jamais cru ça de moi quoi ! Les films à la 50 Nuances de Grey ça me faisait fantasmer quand j'en regardais mais en réalité quand j'y pensais vraiment, je me disais que je serais plus du genre à faire ça de façon bien plus romantique et "normale".
Bah erreur ! Pas en étant avec Hans. Je me découvrais de plus en plus sur ce plan là aussi et j'étais loin d'être aussi sage que je l'aurais cru... Je voulais le risque et j'adorais ça. J'étais un peu Blair Waldorf en fait ! La princesse qui au final fini à l'arrière d'une limousine avec le mauvais garçon plutôt que dans son lit à baldaquin avec le prince charmant ! Hans était mon Chuck Bass !
Bon sauf qu'à l'évidence, Hänsel il me ferait jamais autant de mal que Chuck à Blair hein non parce que c'était violent entre eux ! C'était trop ouf, palpitant et fun à suivre à m'en rendre accro, mais uniquement parce que c'était une série !
N'empêche , qu'est-ce que j'adorais leur histoire... Faudrait que je me remâte la série tiens ! Juste pour eux !

- Pourquoi... un flocon de neige ?

Je baissai mon regard sur mon tatouage où se promenait toujours sa main puis haussai mes épaules sur lesquelles pesait mon perfecto en cuire :

- Pour le patin je suppose ? Ça représente ma passion. J'ai choisi un design un peu Disney pour le côté princesse et parce que...

Je devais lui dire ou pas ? J'aimais pas trop aborder ce sujet en général avec lui. Häns' il pouvait pas encadrer mon père à juste titre et moi aussi la plupart du temps, mais il restait mon père et je restais désespérément en manque de lui et de ce qu'on avait eu avant que son travail ne devienne d'un coup plus important que moi...
Puis je me sentais un peu bête aussi d'avoir voulu ce tatouage pour cette partie de symbolique.

- Avant papa m'appelait sa princesse des glaces... du coup... Je sais pas je l'ai surtout fait pour représenter ma passion du patinage artistique mais cet aspect m'a aussi traversé l'esprit.

C'était sans doute idiot vu le mal qu'il me faisait d'encore le vouloir dans ma peau non...? Sans doute mais franchement je voulais pas y penser. On passait un trop bon moment pour que mon père vienne le ruiner par son spectre au dessus de nous et SURTOUT quand j'étais limite assise en string sur mon mec !
Je chassai l'ombre au fond de mon regard et retrouvai mon énergie et mon espièglerie naturelles pour lui confesser la suite :

- Puis Ida et Saskia en ont un aussi ! On l'a fait dans un club sur un stand éphémère ! L'une a le feu et l'autre a l'air. Du coup j'ai l'eau. Je te laisse deviner qui a quoi ? ris-je.

Je pense que toute précision était inutile !
Je me penchai pour l'embrasser avant d'ajouter :

- Et c'est peut-être aussi un peu pour me rafraîchir lorsque tu me donnes chaud...

Putain c'était moi qui venait de dire ça là ?! Je clignai des yeux surprise par moi même et toussotai en me reculant. C'était lui qui disait des trucs comme ça d'habitude ! Pas moi ! Sérieux j'avais limite failli crever d'apoplexie et mourir d'embarras la seule fois où je lui avais murmuré tel le plus inavouable des secrets au beau milieu du centre commercial que j'avais envie de lui !
Il m'arrivait quoi là ?

- Hum... On ferait mieux d'y aller tu viens ?

En parlant de chaleur...
Y'avait un chauffage ou quoi là dedans ?! On étouffait !

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Re: Bleeding Love [Hänsel]
Dim 10 Mai 2020 - 17:11


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Il avait une question et cela pouvait être un peu hors contexte mais Hänsel se demandait vraiment pourquoi elle s’était tatoué un flocon de neige. Il connaissait sa passion pour le patinage artistique mais l’évidence ne le frappa uniquement qu’au moment où elle l’évoqua. Il prit alors le temps de le toucher, et de se rendre compte à quel point il pouvait avoir quelqu’un entre les mains. Il aimait ce qu’il voulait, il voulait ce qu’elle était, elle était toutes ses filles dans lesquelles il trouvait avant cette liberté. Et pourtant, il savait que c’était aux antipodes de ce qu’il voulait être. Au début, cette relation était une sorte de défis puisque Gabi avait réellement été un cauchemar pour arriver ses fins. Il avait beau essayer toute sorte d’attitude, elle réussissait à le recaler au bon moment. Etrangement, après qu’ils avaient finit par coucher ensemble, il pensait qu’il allait s’ennuyer mais… Hänsel prit une profonde respiration en repensant à cette pensée, balayant comme il replaçait sa mèche. Il continuait à l’écouter en connaissant bien sa relation conflictuelle avec son père. Il évitait de se calquer à elle puisqu’il vivait lui aussi, le malheur d’avoir un père absent ou alors trop présent dans une attitude anti paternel. Pour Hänsel, Walter aurait dû se montrer plus dur, lorsqu’il avait commencé à se droguer et au contraire, son père allait lui-même lui fournir ou lui donnait l’argent qui lui manquait si ce dernier n’avait pas eu le temps d’y aller à sa place. Son père voulait vraiment vivre cette jeunesse qu’il n’avait pas eu en ayant eu sa famille à gérer très jeune.
- Avant papa m’appelait sa princesse des glaces.. du coup… je sais pas je l’ai surtout fait pour représenter ma passion du patinage artistique mais cet aspect m’a aussi traversé l’esprit.
Les pères avaient tous leur traumatisme mais Hänsel s’en foutait tellement à l’heure actuel qu’il ne voulait gâcher ce moment propice à de nouveaux fantasmes. Ses mains tenaient les hanches nues mais encore enfermée dans ton pantalon qu’il devenait de plus en plus de trop dans ses envies. Il fallait quand même qu’il remette la situation en place pour prendre conscience qu’ils étaient une roulotte de forain.
- Puis Ida et Saskia en ont un aussi !
Hänsel leva le nez en entendant les deux noms dans la même phrase. Ida et Saskia. Il oubliait constamment qu’elles faisaient partie intégrante de sa vie dans leur amitié plus ou moins grande. Il fallait dire qu’Hänsel, en dehors de son meilleur pote, Emmerich, il n’avait personne d’autre. Il savait qu’il ne pouvait faire confiance à aucune autre personne et ne comprenait pas cette multi amitié mais à quoi bon comprendre. Le jeune homme n’en avait rien à foutre tant qu’il avait son compte. Un véritable salopard, loin de se soucier des sentiments de trahison, complètement détachée de ce genre de chose. Surtout par rapport à Ida qui avait toqué à sa porte avant que Gabi n’arrive à Hambourg. Clairement, il ne partageait aucun moment avec ces filles là ensemble ce qui détachait le jeune homme de tout ça.
- On l’a fait dans un club sur un stand éphémère !
- Woh. lâcha t-il amusé de voir cette spontanéité qu’il aimait. En effet, Hänsel était pareil, les moyens en moins.
- L’une a le feu et l’autre à l’air. Du coup j’ai l’eau. Je te laisse deviner qui a quoi ?
Elle ria et lui aussi. Il connaissait Saskia, c’était le feu même et ses cheveux n’avait rien à voir avec ce genre d’élément qui pouvait pourtant aiguiller.
Confortablement installée, il sentait ses fantasmes prendre vie, pas même l’évocation d’Ida et de Sas’ n’avait freiné tout le reste.
- Et c’est peut-être aussi un peu pour me rafraîchir lorsque tu me donnes chaud…
Hänsel remarqua la surprise dans son regard et la bataille qui devait se passer dans sa tête. Il aimait bien la voir se découvrir aussi coquine au possible. Il jouait aussi sur ses limites lorsqu’il venait à la chauffer dans une cabine d’un magasin de luxe ou quand il lui faisait croire qu’il pouvait aller jusqu’à l'exhibitionnisme sur une plage. Il était presque sûr qu’elle aurait finit par craquer juste pour savoir comment ça faisait. Mais il aimait cette innocence qu’il voyait s’étioler au fur et à mesure qu’il se fréquentait. Un éclair vrilla son cerveau, presque deux ans déjà.
- Hum.. On ferait mieux d’y aller tu viens ?
Alors qu’elle se déplaçait pour se rhabiller, Hänsel fit non de la tête, finalement pourquoi attendre d’être dans son apaprtement quand il avait un endroit chaud et isolé pour s’adonner à ce type de petite partie de jambe en l’air qu’il aimait tant. A l’époque où Gabi était fermée rien qu’à l’idée d’avoir des relations sexuelles avec lui, Hänsel passait ses frustrations avec des nanas de passage, butinant de fleurs en fleur mais bizarrement, depuis quelques semaines, il n’avait rien eu envie de faire. Il attendant impatiemment d’avoir la brunette dans un coin tranquille. Ils étaient certainement dans ce bel endroit tranquille, anti-conformiste comme cela pouvait l’exciter.
- Je ne crois pas moi, lâcha t-il en l’attirant avec force contre lui : Regardes, tu as fait la moitié du travail pour moi.. autant en profiter.
Il glissa une main sur la peau de son ventre, descendant minutieusement jusqu’à son pubis imberbe :
- Ça donnera le change de ce qui n’a pas pu se faire dans la cabine d’essayage.. pouffa t-il en en tirant sur le jean de la jeune fille et retirant le bouton de son pantalon puis d’une main libre, il glissa sa main dans les cheveux de la brune pour lui voler un baiser. Il avait chaud et pas sûr que la chaleur de l’endroit y était vraiment pour quelque chose.  
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Re: Bleeding Love [Hänsel]
Mar 26 Mai 2020 - 16:54


HÄNSEL & GABI

BLEEDING LOVE...


C'était une sensation assez folle ; l'envie...
Ça arrivait d'un coup et sans prévenir. Ça craquelait tel une étincelle au plus profond du creux de moi-même et en une seconde de temps, tout implosait. La chaleur se diluait dans mes joues et voilaient mon regard d'une fièvre incandescente tandis que le flux de mon sang comparable à du miel en ébullition coulait lourdement dans mes veines, exfoliait la moindre parcelle de moi pour mieux combler mes pores de désir.
C'était une histoire de peau. Un frisson qui passait et semblait faire un réverso sur mon derme pour l'allumer d'une sensibilité suppliante et quémandeuse. Je devenais d'un coup plus consciente de tout. Je m'allumais et n'étais plus qu'une boule de sens exacerbés en fusion. Son odeur devenait la seule chose pour laquelle je voulais respirer. Ses cheveux le seul endroit où je souhaitait entremêler mes doigts. Mes yeux n'existaient plus que pour me voir dans ses prunelles. Mon corps ne se languissait plus que de cette fusion qui m'impressionnait toujours encore un peu... J'étais plus acuite de ses souffles mais surtout des miens. Mon cœur s'emportait et quittait ma poitrine pour raisonner à mes tempes autant qu'entre mes cuisses... en ce point que seul lui pouvait atteindre en m'assouvissant...  

Fallait sérieusement que je me calme ! On n'était en plein milieu d'une fête foraine quand même si on était à l'abris des regards ! Bordel c'était quand même sacrément violent à chaque fois ce truc ! Lorsque ça me prenait j'avais l'impression d'avoir un brasier qui me léchait tout le corps sans que je puisse m'en défaire ! Ca ma dépassait et me donnait l'impression qu'une espèce de force étrange poussait en moi pour écartelé mon enveloppe charnelle soudain trop étroite pour moi. Pour me contenir... Je voulais en sortir je ne la supportais plus et je voulais m'envoler ! Je voulais m'éparpiller et me laisser totalement couler dans les bras d'Hänsel ! M'accrocher et me fondre en lui jusqu'à disparaître.
Ca faisait comme au centre commercial et à la plage ! Ca déferlait sans prévenir ! Les entraves du désir se mêlaient et se disjoignaient à me rendre dingue et j'avais la sensation de flirter avec la folie. C'était flippant ! Flippant et additif en même temps... Je pigeais clairement pas comment ça pouvait me tomber dessus si fort et si vite ! Est-ce que c'était normal...? Est-ce que j'étais supposée ressentir un truc pareil  aussi intensément dès que je me retrouvais toute seule avec Hänsel dans des endroits un peu... insolites...? Dès qu'il me regardait ou me touchait il le faisait...? Ou est-ce que j'avais un problème ?
Je me découvrais encore par rapport au sexe... Je savais que le désir pouvait être fort mais parfois ça me dépassait tellement ! Ça prenait toute emprise sur moi et j'avais l'impression de ne plus m'appartenir ! De ne plus être muée que par lui tandis que je le regardais s'éprendre de moi tel un marionnettiste jouant avec mes fils invisibles. Parfois c'était trop fort et ça me faisait un peu peur. Comme là tout de suite alors je tentais de m'en défendre. De m'en éloigner avant d'en être totalement consumée.

Je me redressai pour quitter ses genoux autant que les lieux mais Hänsel me rattrapa et m'attira avec force contre lui. Oh putain ! Je tressautai en sentant la craquelure de l'étincelle se faire plus intense au creux de mon bas ventre...

- Tu crois pas ? répétai-je plaquée contre lui, plus proche que je ne l'étais jusqu'alors.

Putain j'avais chaud !

- Regardes, tu as fait la moitié du travail pour moi.. autant en profiter.  

Il glissa sa main sur ma peau et descendit, allumant définitivement l'incendie. Je frissonnai violemment et déglutis avant de mordiller ma lèvre déjà éprise des siennes. Ma respiration s'intensifia malgré moi et je regardai ses doigts évoluer sur moi avant de replonger dans son regard espiègle qui ne laissait aucun doute quant à ses intention, autant que ce que je sentais poindre entre lui et moi...
Le rouge aux joues, je regardai précipitamment autour de nous comme si quelqu'un pouvait nous surprendre alors que tout était bien fermé.

- Ici...?

Plusieurs fois on avait manqué le faire dans des endroits publiques mais on y avait toujours coupé court. Franchement dans la cabine je l'aurais fait si la relou de vendeuse n'était pas arrivé ! Sur le coup ça m'avait paru super immoral et totalement fou vu qu'il y avait plein de monde autour et tout juste un rideau pour nous cacher au monde, mais c'était justement pour ça que ça m'avait paru si génial à expérimenter ! Je crois que je le regrettais même d'ailleurs... qu'on n'ait pas pu aller au bout.
La plage pareil ! Häns' m'avait tellement entraînée dans sa bulle que j'avais manqué le laisser me prendre là sur la serviette devant les mamies qui nous regardaient d'un œil désapprobateur. On n'avait sûrement du être trop exhibitionnistes à leur goût mais putain sur l'instant j'avais oublié toute autre existence autour de nous. Il n'y avait plus eu que les mains d'Hänsel sur moi, ses mots salaces qui m'excitaient et ses baisers qui avaient compté...
J'avais pas osé lui dire que si il ne s'était pas fait mal au pied en marchant sur un coquillage dans la mer, j'aurais probablement écarté nos maillots pour le faire là... à l'abris des regards et pourtant totalement dévoilés...
Bon au final on l'avait fait dans sa voiture avant de monter chez lui et ça avait été fun aussi ! Mais là ? J'entendais les gens rirent et parler autour de nous ! J'entendais les musiques des machines à peluches et les cris de joie ou de protestations des gens ! Il était pas sérieux quand même ! Rien que le sol de la mini cabine tremblait des pas des clients qui se pressaient pour gagner des peluches ou perdre leur argent ! Puis c'était super tout petit ! J'avais limite lit dos qui cognait à la tablette où le gitan devait habituellement poser sa caisse et sa bière !

- Ça donnera le change de ce qui n'a pas pu se faire dans la cabine d'essayage !
- Mais... Hmm !


Pas de "mais" qui tienne visiblement ! Häns' baissa mon jean et déboutonna le sien avant de nouer ses doigts à mes cheveux et de m'attirer à lui pour un baiser totalement torride. Holly fucking shit mother of fucking god ! Ouvre-moi tes lèvres avec rage, j’en boirai lentement le fiel et le poison ! Je savais plus où j'avais vu ou lu ce truc mais là tout de suite ça devint mon credo ! PUTAIN ! Non mais on pouvait pas quand même ! C'était vachement trop public comme endroit ! Et si on m'entendait ? Et si le forain il arrivait ? Et si on... Olala Häns' tu m'aidais pas là ! Son baiser s'insinuait en moi et balayait tout sens de la raison...
Puis merde !
Après quelques secondes de retenue, je lâchai prise et m'accrochai à Hänsel. Je lui rendis son baiser à m'en décrocher la langue et à lui dévisser la tête ! Je le voulais putain ! Je me liquéfiais contre lui ! J'étais sa pâte à modeler ! Il pouvait faire de moi ce qu'il voulait là tout de suite tant mon envie de lui me tenaillait et tant il l'exacerbait ! Ça faisait presque mal tant l'urgence m'étreignait à m'en broyer les os autant que l'âme.
On pouvait mourir de désir ou pas ? Non, c'était pas un truc ? Parce que sinon fallait sérieusement songer à le dire au monde hein  que c'était possible ! J'allais probablement être le premier cas décelé y'avait une étude à mener !
On l'avait pas fait depuis un moment à cause de papa qui jouait les flics. A croire qu'il était légèrement trauma de m'avoir surprise avec mon chéri mais sérieux ça faisait quasi un an fallait qu'il se remette et qu'il ramasse les bras qui lui en étaient tombés ! Lui aussi il baisait à ce que je sache ! J'en étais la preuve vivante et mon gnome de frère également... Cette fois là ils auraient pu s'abstenir d'ailleurs... Puis oh il allait pas me faire croire que maman et lui dormaient sagement tous les soirs chacun de leur côté dans leur grand lit hein ! Je voyais bien comment ils se regardaient toujours les parents parfois quand ils pensaient qu'on les voyait pas !
Bref ça devenait compliqué de se voir tous seuls avec mon chéri et en plus ces derniers temps j'avais du pas mal m’entraîner à la patinoire à cause des championnats qui approchaient alors j'avais eu moins de possibilités pour voir mon chéri... Sans compter toute cette histoire avec Swann avec qui je m'étais évertuée à renouer... Mais ça j'allais clairement pas en parler !

Je plongeai mes mains sous son tee shirt et le relevait pour le passer par dessus sa tête avant de filer à son cou que j'embrassai et suçotai avidement. A force j'avais appris à trouver quelques uns de ses points sensibles et j'adorais aller les titiller ! J'adorais l'entendre réagir et le sentir frémir lorsque j'en taquinais un et celui-là, je le maîtrisais plutôt bien. J'ondulai sur lui puis retirai ma veste en cuire que je ne supportai plus avant de faire suivre mon pull. J'hésitai à faire suivre mon soutif puis renonçai. On allait pas se jeter au lit puis en plus je crois que Häns' il aimait bien quand je portais de jolies choses et cet ensemble là, il était carrément canon ! En même temps vu son prix il pouvait mais rien à foutre j'avais eu un coup de cœur et dévalisé la collection lorsque j'étais entrée dans la boutique ! Même maman était pas au courant pour certains modèles qu'elle aurait sans doute trouvé trop osé et que j'avais planqué au fin fond de mon tiroir réservé à la lingerie. Mon petit péché mignon... C'était ouf n'empêche comment aussi peu de tissu pouvait coûter une telle blinde !
OH PUTAIN !
Je mordis ma lèvre plus fort et me nichai en gémissant contre le cou d'Hänsel lorsque je le sentis me toucher d'avantage, me contractant autour de ses doigts autant que je me livrai à eux. Son parfum m'enivra et m'acheva. Je relevai mon regard fiévreux et le plongeai dans le sien, ne semblant plus être conduite que par la luxure et la volupté qui s'étaient emparé de mon visage autant que de mon corps. Lui était sans doute habitué à ce genre de fantaisies et frivolités mais moi, clairement pas c'était une première ! Je semblais quelque peu égarée, décontenancée par l'insolisme du moment et pourtant j'étais tellement déterminée à ne pas le laisser filer cette fois. L'appréhension et l'envie se disputaient mon appartenance pourtant c'était comme si je ne pouvais faire autrement que de céder et me laisser brûler par la flamme qu'était Hänsel. Je l'embrassai tout en fouillant dans ses poches et en tirai ce que je cherchais. Je savais qu'il avait un préservatif sur lui il en avait toujours ! J'en revenais presque pas de mon audace franchement pour le coup ! On allait vraiment le faire ici là comme ça ? Moi sur lui ? Non parce que euh en général c'était quand même lui qui menait la danse... J'osais de plus en plus prendre les commandes mais pas comme ça ! Pas à ce point !
Bon en tout cas si je mourrais pas de désir, j'allais crever d'apoplexie ! J'ouvris le sachet et en sorti la capote gluante. Ce machin ça me dégoûtait toujours autant que ça m'éclatait ! Mon regard noir de désir, je le déroulai sur son érection en riant puis retournai l'embrasser. Je me frottai contre lui mais je décidai de le faire languir un peu même si en faisant ça je me tuais moi-même à petit feu mais c'était tellement drôle et jouissif de le sentir frémir contre mon intimité tout en refusant de la lui accorder.
Je ponctuai mon petit jeu en retournant griffer sensuellement son dos de mes ongles, juste assez pour y faire naître quelques frissons irrépressibles, alors que ma langue s'enroulait suavement sous son oreille juste derrière son lobe que mes dents attisèrent avant que je ne me mette à le sucer avidement.

- Je crois que le flocon de neige il marche pas bébé... susurrai-je mutine alors qu'il pouvait sentir à quel point mon tatouage était LOIN de m'aider à me refroidir lorsqu'il me donnait chaud...

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Re: Bleeding Love [Hänsel]
Mer 3 Juin 2020 - 14:47


HÄNSEL & GABI

BLEEDING LOVE...



Hänsel était assez rapide quand il s'agissait des filles. En ce qui concernait de cette fille, Gabi, c'était complètement différent. Elle avait cet air innocent qui l'énervait au début parce qu'il n'arrivait pas à comprendre. Pour lui, il était rare de rencontrer des filles aussi innocentes qu'elle et c'était presque une gloire pour lui, de l'avoir dans son lit. Gloire qui s'était transformée en quelque chose de beaucoup plus sournois tel que l'amour et la possessivité. Il n'avait rien vu venir en soit, il ne voulait pas se l'avouer mais une fois en sa compagnie, Hänsel n'était plus le même. Il n'était plus brutal, il ne rejetait la brunette contrairement aux autres filles par exemple.
Alors quand Gabi avait finit par l'attirer loin des regards après cette rencontre un peu étrange, quoiqu'il pouvait bien en penser, il fut étonner du choix de la jeune fille. Autant il cherchait toujours le piment qu'il ne trouvait nul part ailleurs autant Gabi ne cessait jamais de le surprendre.
Puisque même après cette petite mise en scène intimiste, il découvrit une nouvelle surprise concernant son tatouage. Il écouta même la raison de ce choix particulier avec intention tout en caressant le flocon de neige. Ça l'amusait aussi, il n'était pas du genre sentimental, il n'aimait pas ce genre de faiblesse mais il trouvait ça très mignon venant d'elle. Et la demoiselle, débraillée, semblait trouver bienvenue qu'ils reprennent cette course aux manèges et autres petites choses ridicules dont il n'avait aucun intérêt à le faire, si ce n'était lui faire plaisir, il rattrapa la jeune fille pour la ramener à lui. « Tu ne crois pas ? » Il lui démontra qu'être en si bon chemin, il serait quand même dommage de s'arrêter là. Comme il aimait voir à quel point Gabi n'était jamais trop longue à céder à ses petits caprices instantanés en frissonnant sur ses caresses plus qu'évidente sur ses pensées fort peu catholique. La voir se mordiller la lèvre allumait quelque chose en lui qui n'était pas comparable à ce qu'il avait connu, c'était peut-être ce petit rose sur ses joues animant son visage poupin, alors que son regard s'illuminait d'un air complètement espiègle. « Ici ? »
D'un hochement de tête, Häns fit comprendre à Gabi qu'il ne pouvait pas avoir meilleur endroit puisque cela faisait bien plus dix minutes qu'ils étaient dans la caravane et que personne n'était venu les chasser. Il avait faim de cette fille qu'il voyait de plus en plus en tant que femme. Et puis, il avait été terriblement frustré de l'arrêt brutal dans cette cabine haut de gamme lorsque Gabi l'avait excité, en se trimbalant dans ces morceaux de tissus hors de prix et il lui en fait une belle et juste piqûre de rappel : « Mais... humm.. ! » La jeune fille fille semblait protester mais il n'était plus question de perdre plus de temps et alors qu'il prit cette décision, il l'avait déjà rendu prisonnière de ses lèvres. Déboutonnant son jean et baissant celui de la jeune fille, Hänsel caressait la langue de la jeune fille de manière langoureuse. Il la voulait et il avait bien l'intention de lui faire comprendre de cette manière. La tenant toujours pour l'empêcher de fuir, il attendit seulement le moment où la Rosenthal allait tout simplement baisser sa garde tout comme elle était entrain de le faire. Un peu comme si elle se disait « et puis merde... ». Au fond, il aimait cette partie de la personnalité de cette fille. Très vite il le comprit lorsqu'elle prit les commandes de la situation. Il eut même l'impression qu'elle allait lui arracher la tête tant elle semblait aussi avide de lui, que lui d'elle. Si c'était réellement possible.

Le plus impressionnant dans cette histoire c'était la manière dont Hänsel réagissait depuis la première fois où ils avaient fait l'amour sur cette horrible peau de bête. Ce même jour où il avait rencontré le père que sa propre fille identifiait comme d'un père indigne d'elle-même. Hansel avait tout simplement arrêté, sans s'en rendre compte, de chercher après d'autres nanas dont il avait l'habitude de rendre visite.. même durant la période où ils avaient commencé à sortir ensemble.
Les choses prenaient beaucoup trop d'ampleur pour qu'Hänsel se mette à réellement réfléchir sur ses pertes d'habitude. D'autant plus lorsqu'elle commença à venir titiller une partie de son corps qui lui était beaucoup plus sensible que d'autre. Très surpris, car n'ayant pas l'habitude de laisser une fille prendre les choses en main, il se tendit sous les frissons que ce contact avait provoqué en lui. Elle savait s'y prendre et le cœur qui bondissait dans sa poitrine en était la vraie preuve. Entre deux baisers, la jeune fille avait pris le talent de retirer sa veste et pull où Hänsel prit ce petit laps de temps pour retirer son t-shirt puisqu'il avait lui aussi, très chaud.
- T'es tellement belle, Gabi...
Il posa ses mains sur la poitrine contenu dans ce magnifique soutien gorge, donnant un charme tout particulier aux seins de cette dernière. Pressant sa poitrine, cherchant à éveiller cette partie sensible jusqu'à ressentir une légère petite bosse, signe de la présence de son mamelon qu'Hänsel donnerait tout pour le prendre entre ses lèvres. En contre partie, il se vengea sur les lèvres de Gabi, en les mordillant, plus ou moins fort selon ses envies. L'entendre même gémir dans ces petits laps de temps, excitait dangereusement le Downey qui l'était déjà bien, par cette position.
Ses pupilles étaient complètement dilatées.

Ses mains caressaient ses côtes, le creux de ses hanches qu'elle cambrait ou non en terminant ses fesses pour la guider sur son bas-ventre. Ses lèvres restaient généralement jamais sans activités, si ce n'était pas les lèvres de la brune, il s'attaquait à son cou qu'il mordait et aspirait une petite partie de peau entre ses dents. C'était grâce à ce genre de petites choses qu'il avait droit à sa cambrure ou des gémissements sonores tout près de son oreille pour combler son égo souvent démesuré à ce niveau-là. Pas besoin de s'en faire, Gabi savait parfaitement bien où pouvait se cacher les capotes correspondant très bien son intimité et à la sienne. Son erection bien en évidence, preuve claire d'un plaisir son nom et d'un désir plus qu'évident, la jeune fille déroula la capote avec une aisance presque déconcertante. Hänsel en souria en même temps qu'elle, heureux de voir à quel point elle apprenait vite. La bougresse le titillait en bougeant à côté de son sexe, le sien chaud, assez chaud pour traverser le caoutchouc du préservatif. « Bébé... » souffrait-il en se redressant, incapable de rester immobile, forçant même la jeune fille à le suivre. Mais quelle erreur ! Gabi avait prit partit de cette décision et marqua la peau sensible du dos du jeune homme avec ses ongles, arrachant des gémissements mi-plaisir mi douleur, les meilleurs en soit.

- Je crois que le flocon de neige il marche pas bébé...

La voix cristalline et pourtant, ponctué par une respiration saccadé, preuve de son propre plaisir, enfin, parmi tant d'autre, Hänsel ne tenait plus. Il avait chaud, et il était tellement droit sur son sexe, qu'il ne savait clairement pas comment il avait fait pour en arriver là sans craquer. « Je le sens mon cœur.. » répondit-il : « Viens, tu vas voir.. ça va être génial..... » Lâcha t-il en empoignant les fesses de Gabi pour les redresser et pour sentir son sexe trouver la rondeur de ces dernières. Il souria, non, il n'allait pas faire ça, en tout cas, pas maintenant. Il prit une profonde respiration, toucha sa chair brûlante et humide puis entra en elle. L'excitation était extrême puisqu'il lâcha un râle vocale : « Oh bébé... » Il aurait voulu attendre, qu'elle prenne l'initiative mais il pensait à ce moment-là qu'elle atteignait sûrement ses limites. Il savait également qu'elle appréciait les compliments et ceux-là la confortaient dans ce qu'elle faisait : « Attend un peu avant... » Comme pour la protéger, il l'incitait à attendre qu'elle s'habitue à cette intrusion en l'attirant à lui, dans une étreinte protectrice. Ses bras l'enlaçaient et ses lèvres embrassaient le creux de son cou, jusqu'à son épaule. Lui, il était prêt, plus que prêt mais sans savoir pourquoi, il voulait qu'elle le soit encore plus. Au bout de quelques minutes, les hanches de Gabi commencèrent à bouger sur lui et il dû se mordre la langue pour ne pas gémir plus fort. Il caressait son dos, tendrement alors que peu à peu, leurs gémissements résonnaient dans la petite pièce en écho. Peu à peu, Gabi se redressait et les yeux du jeune homme pouvaient voir les mouvements de hanche et, en se posant les mains sur son crâne, il gémissait de plaisir : « Tu es tellement chaude comme ça... Putain ! » Elle y allait doucement, se cherchant aussi puisqu'il pensait fortement qu'en plus de l'avoir dépucelé dans son propre salon, il était entrain de lui faire découvrir une sexualité.

- Bouges bébé..

Il voulait qu'elle se fasse du bien, il voulait la voir se gorger de plaisir et d'exploser sous ses yeux. Lui, il n'était jamais loin, son cerveau tournait tellement vite que son cœur plafonnait dans sa cage thoracique : « Tellement excitante.. dis-moi ce que tu veux, bébé ! » Il continuait à la rassurer, à l'encourager. Il voulait qu'elle prenne de l'aisance et ne pas la bousculer tout en lui donnant des directives autant pour elle que pour lui. En effet il n'était plus aussi maladroit ou égoïste, il voulait qu'elle ressente autant de plaisir que lui... Malgré tout, il tournait en rond, son cerveau ne pensait qu'à ça, loin de se rappeler, dans son état d'excitation, où il pouvait bien être. Et ce fut au moment où il le pensait qu'il lui confia son souhait :

- Je veux que tu viennes sur moi, mon cœur...

C'était claire, ni le tatouage ni l'endroit insolite, n'allaient freiner le jeune homme d'aimer cette fille plus que de raison. Le cerveau dans un profond brouillard, il n'arrivait pas à voir cette peur naître en lui, celui de sa peur lointaine de l'engagement. Parce qu'il était facile pour lui de faire croire à son engagement sans pour autant rester fidèle à ce genre de situation. Là, les choses étaient complètement différentes. Ce paroxysme d'excitation provenait clairement de sa surprenante abstinence jusqu'à ce soir-là.  
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Re: Bleeding Love [Hänsel]
Mar 16 Juin 2020 - 22:13


HÄNSEL & GABI

BLEEDING LOVE...


En général c'était le moment où Hänsel me renversait sur le lit et roulait sur moi pour reprendre sa place de dominant et mener le truc ! Mais pas cette fois et pas ici... Il me gardait sur lui et j'étais aussi excitée qu'intimidée.
Le temps où j'avais peur de coucher avec lui et me trouvais excuse sur excuse pour faire reculer le moment fatidique était terminé depuis longtemps mais pour autant, je découvrais toujours la sexualité et tous ses aspects avec Hänsel. Hors celui de prendre les choses en main à ce point m'était encore quelque peu flou.
J'osais grimper sur Häns' dans son lit. J'osais jouer et le provoquer de mes sourires autant que de mes regards ! Le taquiner et l'attiser de mes doigts et mes lèvres ! J'adorais l'exciter jusqu'à finir en fou rire à le voir devenir totalement fou et incapable de se retenir de me sauter dessus pour me dévorer de ses baisers et me broyer de ses étreintes avant de se fondre en moi jusqu'à ce qu'on tombe totalement l'un dans l'autre.  
Mais jamais je n'osais rester sur lui assez longtemps pour diriger nos ébats. J'étais espiègle et aventureuse avec lui mais encore dans une certaine limite parce que parfois bien malgré moi j'avais encore la sensation au ventre de ne pas être "assez bien" pour pouvoir prendre le dessus total... J'en avais envie ! Mais je craignais de ne pas avoir les capacités assez affûtées pour lui... Häns' avait eu tellement de copines ! Des filles plus âgées et bien plus expérimentées que moi - dont ma meilleure copine... - car tout ce que je savais... je l'apprenais de lui ou tentais des trucs que j'avais vu dans les films alors que... bah les autres avaient du concret et du vécu bien plus que moi...

Je n'avais jamais été du genre à hésiter et avoir peur dans ma vie mais en ce qui concernait le sexe et Hänsel, j'avais très souvent des doutes qui m'étreignaient le cœur. Pas quant à mes sentiments parce que je savais que j'étais folle de lui mais quant au fait de ne pas être à la hauteur de ce qu'il avait déjà eu...
Avant qu'on ne fasse l'amour pour la première fois j'avais peur de pas être assez bonne pour lui dans le domaine et depuis qu'on l'avait fait, moi qui n'avait jamais eu à me comparer à personne avant, j'avais peur d'être incapable de rivaliser avec ses conquêtes du passé... C'était sans fin quoi...

Mais cette fois il n'était pas question d'être renversée sous le corps impétueux de mon amoureux. Non cette fois j'étais sur lui c'était moi aux commandes et je tâtonnais même si je devais bien avouer que... je m'amusais. J'adorais l'entendre "souffrir" du refus que je lui faisais d'entrer en moi en me contentant d'onduler sur lui sans jamais le laisser s'insinuer ! Il était brûlant et je me consumais moi-même. Mon souffle était court et mes grands yeux accrochés aux siens, fiévreux.
Je rapprochai nos corps en l'enlaçant plus fort et l'embrassai langoureusement en pressant ma poitrine contre son torse alors que je sentais son érection fièrement dressée entre nous coincée entre nous. Elle frémissait et ça me fit rire alors que je mordillai l'arrête de la mâchoire de mon chérie. Je me demandais ce que ça pouvait bien lui faire lorsqu'il était aussi gonflé et tendu de désir. Il avait l'air de kiffer autant que d'agoniser c'était assez détonnant comme mélange ! Et ça devait être aussi génial qu'horrible si c'était à la hauteur du désir que je ressentais et qui ne demandait qu'à être comblé ! Car moi aussi je frémissais. Au creux de mon ventre je ressentais les petites contractions et décharges de désir qui me faisait autant gémir qu'implorer Hänsel alors que j'étais mon seul bourreau en retardant l'instant de notre union.
Mon souffle était si saccadé ! Ma peau était couverte d'une file pellicule de sueur qui luisait érotiquement à la lueur des lumières qui filtraient à travers les jours des stores et des joints de la porte. Je me colorais tantôt de bleu, de rouge, de jaune ou encore de rose mais la seule couleur que je voyais était les yeux verts d'Hänsel qui m'enflammaient tant ils me capturaient.
Non clairement, mon tatouage était totalement inefficace pour faire baisser la température que mon chéri parvenait si aisément à faire monter en moi chaque fois qu'il me touchait ou me regardait... J'étais toute tremblante entre ses bras, mon envie à fleur de peau.

- Je le sens mon cœur. Viens, tu vas voir... ça va être génial...

J'haletais avec la sensation de perdre mon souffle à mesure que je le reprenais et frissonnai de tout mon être en sentant les mains d'Hänsel descendre le long de mon corps pour aller empoigner mes fesses rebondies et les empoigner. Il me souleva légèrement et immédiatement sa virilité trouva son chemin. Je me figeai en la sentant frotter contre mes rondeurs et crispai mes doigts sur les épaules de mon copain, ne bougeant plus d'un cil, mon regard perdu dans le sien légèrement inquiet. Euh ! Il allait pas faire ça quand même ! Enfin euh... j'étais contre essayé un jour mais... enfin... je sais pas j'en avais pas envie ! Pas maintenant et pas comme ça ! Y'avait déjà assez de nouveauté comme ça sans qu'il m'en rajoute une aussi euh... extrème !
Mais il sourit et je me rassurai, souriant à mon tour avant de lui en coller une puis de l'embrasser. Petit con ! Je ris et entourai mes bras autour de sa nuque afin de  me lover tout contre lui en attendant qu'il me prenne enfin, ce dont il ne se fit pas prier bien longtemps. J'accrochai mes doigts à ses cheveux lorsqu'il exhala son râle alors que j'en faisais de même en gémissant à son oreille à mesure qu'il s'enfonçait entre mes chairs chaudes et gorgées du désir qu'il y avait initié.

- Oooh !
- Attends un peu avant...


Attendre ? Pourquoi attendre ? Je voulais pas attendre j'allais crever moi si j'attendais ! Je le voulais maintenant et tout de suite !
Mais le moment de douceur et de plénitude qu'il m'offrit après m'avoir dit ça me bouleversa. Dans notre passion il y eu de la douceur. Dans notre empressement il y eu de la tendresse... Il me serra fort contre lui et je fermai mes yeux, m'abandonnant à son contact autant qu'à son odeur, savourant la moindre parcelle de lui contre ma peau. Il embrassa mon cou jusqu'à mon épaule et je penchai mon visage tout en me mordant la lèvre pour lui en laisser le plein accès alors que de mon côté je me pressai un peu plus encore si c'était encore possible et le respirai à plein nez comme si j'avais voulu m'emplir totalement de lui. Je m'alanguis un instant contre son corps et lui abandonnai le mien avant de rouvrir mes yeux et retourner à sa bouche que je lui volai :

- J'ai pas envie d'attendre... Je te veux...

Je me mis à bouger. J'ondulai sur lui avec une volupté que je m'ignorais mais qui m'étais naturelle. J'avais envie d'être sensuelle. J'avais envie d'être sexy. J'avais envie d'être belle. Pour lui. Alors je le fus... Je savais pas trop ce qui m'arrivais ni d'où ça sortait mais sous les caresses d'Hänsel le long de mon dos et mes reins, je me redressai et me mis presque à... danser... Mes hanches ne m'appartenaient plus et dessinaient leurs propres mouvements. D'avant en arrière elles faisaient parfois des huit avant de lui esquisser l'infini et revenir vers lui avant de repartir pour mieux le reprendre.
Et... je me touchai... Sous ses yeux je rassemblai mes cheveux que je renvoyai en arrière et renversai ma tête alors que mes mains trouvaient les siennes pour les amener de mon ventre à ma poitrine que je prenais avec lui.
J'avais de plus en plus de mal à contenir mes gémissement alors que je le sentais toujours butter plus loin en moi et pourtant je le devais ! On n'était pas tout seul y'avait plein de gens tout près ! Et même si eux ne nous voyaient pas moi clairement je les entendais alors j'avais clairement pas envie que le contraire soit vrai !

- Häns' ! échappai-je en lui laissant mes seins pour retourner le serrer contre moi à mesure que la chaleur en moi montait.
- Tu es tellement chaude comme ça... Putain !

Je plaquai ma main sur sa bouche en riant avant de... Et merde !

- AAAAH !

Oh la vache oh la vache oh la vache ! Je cessai de bouger et me mordis la lèvre à nouveau afin de m'imposer le silence mais mes cordes vocales elles n'étaient visiblement pas d'accord avec ça et continuaient de chanter ! PUTAIN !

- Bouge bébé...

Je relevai vers lui mes grands yeux chargés d'un voile de luxure et recommençai à bouger sans plus le quitter de mon regard, comme si je déversais mon âme et tout ce que j'étais en lui. Je le lui donnais il pouvait faire tout ce qu'il en voulait parce que je l'aimais. Je l'aimais plus que tout... Je l'aimais tellement que mon cœur était près à sortir de ma cage thoracique pour se déposer à ses pieds là tout de suite tant il cognait dans ma poitrine.

- Tellement excitante... Dis-moi ce que tu veux, bébé !
- Hmmm ! Je... je te veux... toi... AAAH !


Qu'est-ce que je pouvais lui dire d'autre là tout de suite... Je n'avais aucune idée de ce que je voulais d'autre que lui... Je voulais le sentir contre moi. L'avoir en moi. Je voulais qu'il me touche. Qu'il m'embrasse. Qu'il me montre à quel point j'étais sienne ! A quel point il me désirait et à quel point jamais il ne me laisserait à personne d'autre ! Je voulais ses souffles et ses bras. Je voulais ses baisers et son plaisir...
Mais je savais que ce n'était pas ce qu'il voulait dire... Autant que j'adorais qu'il me dise des cochonneries, je soupçonnais que lui aussi. Häns' adorait lorsque je lui décrivais ce qu'il me faisait du coup je me disais qu'il devait tout autant aimer lorsque je gonflais son ego en lui disant ce que je désirais de lui et que lui seul avait le pouvoir de me donner et me faire... C'était un mec après tout ! Sa virilité devait apprécier être capable qu'il fut le seul à pouvoir me combler et m'apporter ce que je lui réclamais. Il souriait toujours lorsqu'il me faisait crier je l'avais vu ! Et je parlais même pas de sa tronche ultra satisfaite et suffisante de fierté mutine et du "hé ouais bébé" lourdement affiché sur son visage lorsqu'il m'avait fait jouir pour la première fois et que j'étais restée pantelante et choquée entre ses bras !

- Je veux que tu... ah !

Putain j'allais pas y arriver si il me touchait comme ça !

- Je veux que tu viennes sur moi, mon cœur...

Sur lui ? Comme prise de court, je regardai nos jambes entrelacées :

- Je suis déjà sur toi. Oh... compris-je.

CRUCHE ! Bordel mais qu'est-ce que j'étais débile ! Je m'empourprai et m'empressai d'aller cacher mon visage rougissant dans son cou sauf que l'inclinaison de mon bassin heurta un point en moi qui me dit sursauter autant qu'elle relâcha comme de la lave en fusion au creux de mon corps. PUTAIN DE MERDE ! On pouvait recommencer ? C'était quoi ce truc ?!
Soudain concentrée je cherchai. Je nouai mes doigts à ceux d'Hänsel qui lui devait avoir une bien meilleure idée de moi de ce qui était en train de se passer et je m'arrondis tout contre lui afin de retrouver cette sensation qui m'avait brûlé. Je l'accrochai à nouveau au bout de quelques secondes et ne la lâchai plus, allant à sa rencontre et courant après comme si je devais mourir demain. J'avais l'impression de naître tant de fois et de mourir tant d'autres encore, captive du frisson de ma bouche éprise de sa chair. Je bougeais sur lui sans plus pouvoir m'arrêter avec tant de frénésie que j'avais l'impression de devenir folle ! Je ne me contrôlais plus. Mon corps s'était libéré de ses fils et dansait seul ! Il m'évinçait pour aller chercher ce qu'il désirait et dont il ne voulait pas se passer. Lui savait. Il savait bien mieux que moi ce qu'il y avait à éprouver ! Mes hanches se mirent à me brûler et je m'accrochai à Hänsel comme si j'avais eu peur de me perdre ou tomber. Toutes les autres fois il m'avait donné mon orgasme, mais cette fois je le pris...

- Bébé ! Toi aus...si ! Béb... AAAAAAH !

Même pas le temps de prévenir... J'explosai et me cambrai en arrière à m'en briser le dos tout en me contractant autour de sa virilité fichée en moi alors que je étreignais Hänsel contre mes seins captifs de mon soutien gorge dont le galbe luisait de la chaleur de nos ébats, puis je retournai me lover tout contre lui, pantelante et... assouvie. Totalement. Pleinement...
Je crois que... JE venais de faire l'amour à mon copain ! JE m'étais fait mon mec !

Il me fallu quelques secondes pour me remette mais lorsque je relevai mes yeux bleus de nymphe vers lui, je souriais autant que j'avais les joues roses. J'arrivais pas à croire qu'on venait de faire ça dans un endroit pareil ! Je trouvais ça aussi dingue que complètement fou et j'adorais l'idée ! J'adorais ce que ça m'avait fait ressentir d'être dans un endroit aussi insolite avec le danger d'être surpris et tout ! Bon même si sur le coup j'y avais plus pensé du tout, un peu trop occupée par autre chose... En tout cas, faudrait absolument qu'on recommence !

- Je me serais faite tatouer plus tôt si j'avais que ça te ferai un tel effet, ris-je.

Je l'embrassai encore en me berçant entre ses bras et appuyai mon front contre le sien :

- Je t'aime...
- HÉ ! QUI EST LA !? OUVREZ !
- Merde !


Mon cœur fit un bond et je sauta littéralement des genoux d'Hänsel ! Je heurtai la tablette derrière moi et me dépêchai de ramasser mon pull et ma veste que je renfilai avant de récupérer ma peluche. Tant pis pour la barbe à papa ! De toute façon elle avait clairement pas survécu à la température de la mini cabine qui avait gagné quelques degrés... Hum...
Je ramassai mon portefeuille avec ma CB au plafond indécent qui dépassait et la rangeai dans la poche de mon jean que je reboutonnai fissa !

- OUVREZ !

Morte de rire alors que j'aurais du être mortifiée, j'attrapai la main d'Hänsel avant qu'on ouvre la porte à la dérobée pour partir en courant sous les cris tonitruants du forain qui pestait derrière nous. On couru à travers la fête et la foule sous les lumières et les musiques jusqu'à être sûr qu'il ne nous avait pas suivi, puis j'éclatai de rire à nouveau en me tenant le ventre.
Putain quand j'allais raconter ça aux filles !

- C'était trop bien ! Et je parlais pas que de la course poursuite, minaudai-je en me balançant, féline en glissant ma main dans celle d'Hänsel avant de poser ma tête contre son épaule.

On reprit notre petite balade à travers les manèges et j'affichai clairement qu'il était à moi et que j'étais à lui. Propriété privée ! Perfect couple incoming les gens ! Matez et enviez, mais interdit de toucher ! Après ce qu'on venait de vivre, j'avais un élan d'affection. J'avais juste envie d'être avec lui et si possible ; gluée ! Plus je le sentais et mieux c'était alors j'enroulai mon antre bras autour de sa taille. Rien à foutre si c'était pas pratique pour marcher; moi j'étais trop bien. J'étais sur mon petit nuage rose d'amour romanesque et romantique et clairement je voulais le jeter au visage de tout le monde ! J'étais heureuse et amoureuse et j'avais un mec super canon rien qu'à moi !

- Hé salut toi !
- Oh salut,
répondis-je au restaurateur qui se promenait avec des burgers dans un panier large.
- Une petite faim ? T'es pas avec ton rouquin aujourd'hui ?

MAIS WHAT THE FUCK LUI !
Je regardai Häns' puis secouai vivement la tête.

- Non c'est juste un copain. Je suis avec mon petit ami.
- Ah cool ! Beh bonne soirée à vous deux alors.


Il partit et moi je balisai. Merci sympa de lâcher une truc pareil et se barrer ensuite ! Oh non pitié je voulais pas que cet andouille - que je trouvais plus si sympa d'un coup - gâche ce moment jusque là si parfait !
Est-ce que j'allais devoir parler de Swann à Hänsel et lui dire qu'il était mon ex petit copain...? Il allait péter un câble si je faisais ça ! Et probablement m'interdire de le revoir ce que je n'avais clairement pas envie de faire ! J'avais mis du temps à recoller les morceaux avec Swann je ne voulais pas les briser à nouveau...

- Bébé c'est vraiment juste un co...
- Hé Hänsel !


Punaise mais c'était un complot ou quoi ce soir ?!
Je me retournai, toujours nouée à mon chéri et dévisageai le groupe de types qui s'avançait vers nous. Je ne les connaissais pas. Je pensais connaître tous les copains d'Hänsel qu'ils furent du groupe normal habituel ou de celui qui fréquentait son dealer qu'on avait croisé plus tôt dans la soirée mais... bah clairement je m'étais trompée. C'étaient qui eux ?
Ils me reluquèrent de la tête aux pieds avec des expressions curieuses sur leurs visages avant d'en revenir à Häns'.

- Tu fais quoi là ? se moquèrent-t-ils en pouffant comme des idiots.

Quoi y'avait un truc drôle à nous voir enlacés et amoureux que j'avais pas suivi ? Z'avaient des têtes de cons ces abrutis décérébrés ! Ils sortaient d'où sérieux ?! Il était vraiment copain avec eux ?

- Pas mal dis ! Tu la feras tourner celle là après ?

J'haussai mes sourcils à m'en toucher les cheveux.
Euh de quoi ? Faire tourner quoi ? Faire tourner qui ? Ils allaient se prendre mon talon dans l'derche ouais si ils dégageaient pas fissa !

- Elle est canon, avança l'un d'eux sa main pour toucher mes cheveux.

Je me dégageai immédiatement :

- Et elle parle aussi ! Allez vous faire voir ailleurs ! Häns' c'est qui ces abrutis sérieux ?!

J'étais furibonde ! C'était quoi leur problème putain ?!
Et encore plus chelou, pourquoi Hänsel il réagissait pas ?


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Re: Bleeding Love [Hänsel]
Mer 24 Juin 2020 - 11:46


HÄNSEL & GABI

BLEEDING LOVE...



Hänsel était toujours partant pour une partie de jambes en l'air. Il n'était pas du genre à freiner ce type d'exercice qui le rendait toujours détendu après. Lorsqu'il se retrouvait avec une nana, il ne cherchait pas vraiment à encourager ou à mettre le ton, selon lui, il ne devait pas en avoir besoin. Ceci dit, lorsqu'il avait Gabi entre ses mains, c'était complètement différent. Certes il y avait le fait qu'elle était complètement novice et qu'elle chercher souvent la petite bête sur à peu près tout. Elle posait régulièrement des questions sur ce qu'elle faisait de bien ou de mal. On pouvait dire que ça pouvait agacer le jeune homme. Pendant longtemps, elle manquait beaucoup d'assurance ce qui l'avait poussé à changer de tactique. Il lui parlait, lui indiquait ce qui lui faisait du bien ou un peu moins. Gabi était toujours beaucoup trop hésitante et douce à la fois pour lui faire véritablement mal même lorsqu'il lui arrivait de le prendre dans sa bouche. Sa bouche s'arquait harmonieusement autour de son membre ce qui avait le don de l'exciter encore plus. Aussi quand il commença à la taquiner, à lui faire comprendre qu'il ne voulait pas s'arrêter à une seule contemplation – quoique très sexy, soit dit en passant – il n'avait pas eu besoin d'insister. Après tout, cela faisait bien plus de dix minutes qu'ils étaient installés confortablement, entourés de peluches et autres petites choses que les forains semblaient adorer faire payer des sommes astronomiques. Lui Hänsel, n'était pas du genre romantique mais il était constamment en quête d'endroit insolite où faire l'amour. Et dans une caravane, là où Gabi l'avait attiré pour lui montrer son tatouage, il n'en avait jamais eu l'occasion.

Alors il lui parlait, lui disait ce qui s'était bon autant que pour lui que pour elle. Il avait remarqué qu'avec elle, tout était différent. Il voulait qu'elle prenne autant de plaisir que lui. Dans l'ensemble, il n'était pas un mauvais gars mais son égoïsme au lit était à prendre où à laisser. Hors, avec la brunette, Hänsel donnait tout ce qu'il pouvait pour elle et des ressources, il en avait en paquet. Il l'écoutait aussi, grand challenge pour un mec comme lui. A la voir bouger d'avant et en arrière, perdre complètement le contrôle, rougie par l'effort et le plaisir qui transperçait son corps. C'était magique et beaucoup plus puissant. C'était un peu comme s'il redécouvrait cette étape de « faire l'amour » et non pas de baiser à tout va, tout ce qu'il pouvait s'enfiler dans l'art et la manière. Il évoquait également son plaisir par des râles lents et profonds qu'elle faisait exprès – probablement – de faire écho à son oreille par ses propres gémissements de plaisir. Oh oui ça excitait Hänsel de la sentir partir entre ses mains, de voir son corps et sentir son corps bouger, celui ci épousant parfaitement ses mouvements pour l'aider. En soi, il pensait que c'était presque inutile mais il était comme ça, même s'il voulait qu'elle jouait un grand rôle dans cette partie là, il aimait également être acteur. Oh et puis, la toucher. Hänsel la touchait avec douceur, la chaleur qui émanait du corps de Gabi, rendait complètement fou le brun qui malaxait et pinçait çà et là pour faire réagir la jeune fille. Ça réussissait, ça mordait, il le voyait et l'entendait même s'il arrivait à Gabi de se poser une main sur sa bouche. Avec le bruit des machines et de la musique, pas sûr qu'on les entende à moins de coller son oreille à la porte de la caravane.

- Je veux que tu viennes sur moi, mon cœur !
- Je suis déjà sur toi. Oh...

Patiemment, Häns laissa à Gabi le temps de comprendre ce dont il avait envie, ce dont il désirait là, dans l'immédiat. Forcément, avec tout ce qui se passait dans cette caravane, il n'était pas compliqué pour le jeune homme de laisser libre court à ses fantasmes. Et alors qu'elle s'était cachée dans son cou, elle sursauta et il pouvait jurer qu'elle avait eu un voile dans son regard quand elle l'avait regardé, toute étonnée. Elle n'avait pas l'air d'avoir eu mal, bien au contraire, puisque rapidement, elle enchaîna, prenant de court le Downey. Elle perdait complètement tout contrôle sur ce qu'elle pouvait faire, s'embrochant sur lui avec une férocité qu'il ne lui connaissait pas jusque là. Mon dieu, ce qu'elle pouvait être sauvage et innocente à la fois. Hänsel se sentait peu à peu partir, il luttait car tout ce qui se passait sous ses yeux et sur lui l'excitaient et au bout d'un moment, sa patience fut récompensée :

- Bébé ! Toi aus..si ! Béb... AAAAAH !
Il ne lui fallait pas davantage pour passer à l'étape supérieur et se décharger en elle, jusqu'à en avoir son souffle coupé :
- Viens, mon c-..., AaaHAaah !

Les choses s'était passé tellement bien qu'il ne pouvait qu'apprécier de sentir la jeune fille revenir à elle, dans ses bras. Hänsel touchait la peau moite de Gabi, le cœur au bord des lèvres tant il pouvait être fière d'elle mais également de sa propre prouesse. Il avait laissé la brune prendre le contrôle, il ne lui avait donné aucune barrière, lui laissant libre court à son imagination et ça avait fonctionné comme sur des roulettes. Ils avaient fait l'amour dans cette caravane et ça avait été incroyablement bon. Il semblait encore son membre palpitait en elle. Il reprenait – tout comme elle – son souffle au travers d'une poitrine qui se soulevait douloureusement par une respiration lourde et profonde. « Je dirais plutôt que tu aurais dû te faire tatouer bien avant. » Ils riaient ensemble, se remettant peu à peu de ce qui venait arriver à un moment dont Hänsel ne pensait pas terminer. Au final, la fête foraine n'était pas aussi nulle. Quelques baisers après, Downey entendit un « Je t'aime... » mais rapidement, une nouvelle adrénaline monta en lui quand il entendit : « HE ! QUI EST LA !? OUVREZ ! » « Putain ! » lâcha t-il. Il se redressa en retenant Gabi de ne pas s'effondrer. Il aurait pu être impressionné par le bond en arrière qu'avait fait la patineuse mais il n'avait clairement pas le temps de s'extasier. Il roula sur le côté après avoir reboutonné son pantalon.
L'homme bougonnait toujours derrière la porte alors qu'ils avaient eu la grande idée de tout fermer avant de laisser libre court à leur désir. Il tendit la main que Gabi attrapa rapidement, il passa devant elle en ouvrant brutalement la porte sur l'homme derrière. La porte rebondit sur le forain et d'un coup de pied, Hänsel fit claquer cette dernière une deuxième, sauta hors de la caravane, Gabi bien derrière lui. Il vérifiait à plusieurs reprises mais ils avaient une large avance sur le vieux bonhomme au ventre bedonnant. « Cours gros con ! Cours ! » lâcha t-il pour provoquer un peu plus, riant aux éclats quant à la situation. Ensemble, ils se frayaient un chemin dans la foule, entre les roulottes et les manèges pour distancer pour de bon le gueulard. Quand ils jugèrent qu'ils étaient assez loin, ils s'arrêtèrent pour rire, se tenant le ventre par le poing de côté douloureux ou des éclats de rire inarrêtable.

- C'était trop bien ! Et je parlais pas que de la course poursuite.
Il adorait quand elle se montrait aussi féline et câline. Bon, il savait aussi qu'elle le faisait très souvent pour éloigner les filles qui le regardaient un peu trop près mais ce n'était pas vraiment un problème pour Hänsel. Il en avait l'habitude et puis, avoir une nana comme elle à son bras, Hänsel pouvait littéralement bombé le torse et en être fière. A croire qu'il l'ai-.. Ils furent intérrompu par un mec :

- Hé salut toi !
Hänsel jaugea la personne qui s'adressait à Gabi. D'ailleur, elle semblait bien le connaître puisqu'elle le salua à son tour. Un sourcil dressé, il montra sa plus belle marque d'affection envers un mec qui parlait à la brune : Un regard meurtrier.
- Une petite faim ? T'es pas avec ton rouquin aujourd'hui.
Hänsel se tendit. Il se demandait immédiatement qui pouvait bien être « ce rouquin » qui avait pu se faire passer pour son petit ami, au point que... Et bien au point qu'on le lui jette en pleine figure.
Alors il retira son bras, qui le collait à la jeune fille, fourra sa main rageusement à l'intérieur de sa veste et en tira une cigarette. Son briquet mit un temps incroyable à fonctionner mais quand ce fut le cas, il tira brutalement dessus. Le bout de la cigarette devint tellement rouge qu'il aurait pu sentir la chaleur. Il ne se doutait de rien mais en fait, elle devait bien s'amuser dans son dos. Elle avait changé et il avait été tellement aveugle et loin de s'imaginer qu'elle pouvait s'amuser ailleurs. Il retira dessus quand Gabi lui adressa la parole mais il parla en même temps qu'elle :
- Bébé c'est vraiment juste un co...
- Arrête de t'foutre de ma gue-
Il allait avoir le tournis si ça continuait. Tout le monde s'était donné rendez-vous pour lui casser les couilles ou bien ?
- Hé Hänsel !
Gabi ne l'avait pas lâché mais il ne donnait plus autant d'emphase à leur contact. Il était beaucoup trop tendu. Il voulait s'en rouler une mais il avait été assez con pour ne rien apporter avec lui.
- Salut les mecs. Lâcha le brun en y allant plus doucement sur la tige à cancer.
- Tu fais quoi ?
Il haussa les épaules : « Rien, comme tout le monde ! » Ils riaient alors qu'Hänsel était loin d'avoir envie de rigoler, ça devait forcément se voir sur sa tronche mais non. Ils n'arrêtaient pas de regarder Gabi avec des regards de daleux, qu'Hänsel n'aurait jamais laissé passer. Alors pourquoi il avait autant de mal à décrocher un pain à ce tordu. Ah oui, ils étaient potes et en plus, il venait d'apprendre la nouvelle du siècle : Gabi avait SON rouquin.
- Pas mal dis ! Tu la feras tourner celle là après ?
- Elle est canon, s'avança un autre pour venir la toucher.

Gabi s'était rebiffée en se dégageant immédiatement des doigts de Taylor.
- Et elle parle aussi ! Allez vous faire voir ailleurs ! Häns' c'est qui ces abrutis sérieux ?!
Un putain de dilemme se déroulait dans sa petite tête. Hänsel détourna le regard de la brune en tirant sur sa clope : « Ces abrutis sont mes potes ! » lâcha t-il froidement, son visage dénué d'expression comme il en avait l'habitude lorsque quelque chose le dépassait. Gabi voulait faire partie de sa vie, elle allait devoir faire avec où dégager. Il sentit quelque chose se briser en lui mais il n'était pas question qu'il perde la face devant eux.
- Oh mais elle a des dents..
Hänsel se décala de Gabi brusquement, comme piqué par un insecte.
- Il t'arrive quoi là ?! Siffla le jeune homme en saluant ses potes d'une tape dans les mains.
Il ignorait les regards lubriques sur Gabi. Elle se foutait de sa gueule, il n'allait pas se mettre à dos son entourage quand elle s'amusait ailleurs, en public putain. « Putain, mais ça ne te ferait pas chier d'être gentille avec mes potes ? » Bah ouais, ils l'avaient tout simplement complimenté, fallait pas non plus voir le mal partout.

Quelle humiliation !
- T'as rien sur toi ? Demanda Hänsel au premier qui l'avait interpellé. La cigarette ne faisant pas son effet, il remercia son pote pour l'autre petite tige, plus intéressante que tout le reste. Fermé, il ne prêtait plus vraiment attention à la brune, enfin si, mais il était trop fière pour le montrer.
Il avait bien vu que sa réaction avait profondément choquée la jeune fille. Il pouvait le voir dans son regard :« Quoi ? Qu'est-ce qui y'a tu vas encore chialer, c'est ça ? » Les mecs riaient aux éclats, à tel point que ça l'encourageait dans sa diarrhée verbale. Elle lui avait fait mal, pour ne pas lui avoir parlé de ce fils de pute de rouquin qu'il aurait aimé pouvoir croisé pour lui embrocher le crâne.
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Re: Bleeding Love [Hänsel]
Mar 14 Juil 2020 - 19:35


HÄNSEL & GABI

BLEEDING LOVE...


Je l'avais senti se raidir à la mention de Swann et m'empressai de vouloir le rassuré le forain parti. Putain mais lui dans le genre crétin fini à l'urine il se posait là ! C'était pas évident de qui était Hänsel pour moi vu comment on se baladait enlacés, les joues encore roses de nos ébats et nos lèvres gonflés par nos baisers ?! A quel moment ça lui avait paru être une bonne idée de parler de Swann et de le présenter comme "mon rouquin" alors que mon petit ami et moi étions glués l'un à l'autre et limite sur le point de nous embrasser ! Et le pire c'était qu'il repartait comme ça comme une fleur vendre ses burgers à la con en me laissant gérer toute seule la merde qu'il venait de foutre !

Je connaissais Hänsel je savais comment il était capable de réagir lorsqu'un mec respirait le même air que moi parce qu'il me regardait ou m'approchait d'un peu trop près alors qu'il sache que j'étais venue ici seule avec un autre mec ? Il allait péter un plomb ! Encore pire si il apprenait que j'avais eu une histoire avec lui...
Mais est-ce qu'il me laisserait lui expliquer...? Je n'en étais pas vraiment sûre. Il était toujours si impulsif. Combien de nez avait-il pété et d'arcades fracassées pour moi ? Beaucoup ! Je savais aussi à quel point il pouvait être violent dans ses propos lorsqu'il était en colère et je le redoutais... Ma tête avait beau s'y attendre mon cœur ne s'y ferait jamais... Swann avait été mon premier béguin oui. Un amour innocent et totalement platonique. Un éveil de sentiments nouveaux alors que j'entrais tout juste dans l'adolescence.
Mais ça n'avait jamais été comme ce que j'éprouvais aujourd'hui. Je l'aimais de tout mon cœur mais différemment d'Hänsel... Tellement différemment... Swann était un peu comme une seconde moitié. Comme la réflexion de mon âme dans un miroir. Il me comprenait et tout était facile avec lui. On avait cette complicité naturelle qu'on ne s'expliquait pas. J'avais cru au grand amour oui car je ne savais pas à l'époque ce que ça pouvait être. A quel point c'était violent et consument.
Puis j'avais rencontré Hänsel. Hänsel qui était mon cœur tout entier. Je n'étais pas juste contente lorsque je le voyais. J'étais heureuse à l'euphorie. Je me sentais vivante comme jamais. J'étais capable d'imploser de passion et d'amour pour lui chaque fois qu'il me regardait. Lorsqu'il me touchait je frissonnais à avoir la sensation d'en perdre ma peau. Ses baisers allumaient toujours ce feu inexorable en moi et réveillaient les papillons aux ailes trop grandes pour moi. La passion me dévorait et je m'y abandonnais submergée à chaque fois, comme je me serais donnée au bourreau heureuse d'être condamnée.
J'étais amoureuse de lui. Follement...

Je voulais lui dire qu'il n'avait pas à s'en faire ! Que Swann n'était qu'un ami mais il était déjà en train de se braquer et la seconde d'après, un nouveau groupe de sa connaissance nous interrompit. Bordel mais ils s'étaient tous donné donner le mot pour nous déranger ce soir ou quoi ?!
J'étais déçue et dégoûtée. On venait de vivre un moment absolument dingue et merveilleux malgré ou grâce au côté très insolite de l'endroit où on avait fait l'amour et c'était comme si tous s'acharnaient à vouloir le gâcher !
Merde quoi j'étais sûre que j'aurais pu ramener mon chéri à moi si ces cons n'étaient pas arrivés ! Il aurait râlé à cause du fait que je sois venue ici avec Swann sans le lui dire ok, mais vu ce qu'on venait de faire, avec quelques baisers, câlins et battements de cils accompagnés de mots doux j'aurais pu l'apaiser avant qu'on aille voir le feu d'artifices !

Mais là clairement c'était mort ! Je savais pas pourquoi mais je le sentais pas le truc ! Je les aimais pas eux ! Déjà ça c'était clair ! Leur tête me revenait pas et je détestais la façon dont ils me regardaient et dont ils communiquaient sans parler avec Hänsel !
On aurait dit qu'ils savaient une chose que j'ignorais et que ça les éclatait beaucoup ! C'était quoi ce délire sérieux ?! Ils sortaient d'où ? Comment il les connaissait ? Je ne les avais jamais vu et j'étais certaine que vu leur dégaine, Emmerich et le reste du groupe ne les connaissaient pas non plus... Parce que même dans les soirées improvisées au dernier moment les plus "trash", je n'avais jamais croisé aucun de ces mecs...
J'avais un mauvais pressentiment les concernant et ils me le confirmèrent lorsqu'ils se mirent à parler de moi comme si je n'étais qu'une poupée sans le don de la parole et s'approchèrent pour me toucher. Me faire tourner après ? Après quoi !? Non mais what the fuck putain ! Et comment ça "celle là" ?!
Je frappai la main du type qui avait cherché à caresser mes cheveux comme si il avait voulu évaluer la marchandise et me dégageai afin de me réfugier d'avantage contre Hänsel avant de lui demander qui était ce groupe d'abrutis ! J'étais surprise qu'il ne leur ait pas déjà sauté à la gorge d'ailleurs ! Et pire encore, qu'il prenne leur défense à eux !

- Ces abrutis sont mes potes !
- Bah tes potes sont des cons ! Me touche pas toi !


Normalement il lui en fallait bien moins que ça pour sortir de ses gons quand des mecs m'approchaient et me faisaient ouvertement du gringue sous son nez ! Je comprenais qu'il soit contrarié à cause de ce que le forain avait dit, mais là quand même c'était limite irréel comme truc ! J'étais super surprise qu'il ne bouge pas... Est-ce qu'il n'avait pas vu...? Ou pas entendu ce qu'ils avaient dit...? Ils lui avaient demandé de me faire tourner quand même !

- Oh mais elle a des dents !

J'avais aussi un talon pas si fin que ça qu'il allait pas tarder à se prendre dans le fondement ce gros con ! Je l'ignorai avec tout le mépris dont j'étais capable et relevai mes grands yeux bleus vers mon copain de qui j'attendais toujours une réaction mais il ne me donna pas celle que j'attendais... Au lieu de me me protéger, il se décala brusquement de moi, son visage fermé.
Euh...
Mon cœur tomba en chute libre dans mon estomac et le plomba de son poids. Je l'interrogeai de mon regard tout de suite bien moins assuré, m'accrochant à son bras pour attirer son attention. J'avais été tellement sure qu'il prendrait ma défense malgré sa contrariété que là j'étais plutôt... larguée.

- Bébé...?
- Bébé ?
éclatèrent de rire les autres types. Bien ouej Häns' hahaha !

Je les fusillai du regard avant d'en revenir à Hänsel. C'était quoi leur problème à ces mecs sérieux ?! Ils voulaient pas aller se perdre ailleurs ?! Genre au fin fond de la mer ? L'océan n'était pas loin !

- Il t'arrive quoi là ?!

Je fronçai mes sourcils. Alors là pour le coup je restai bouche bée, choquée par ses mots. Il était en train de me rendre ouf ! Ce qui m'arrivait à moi ?! Et à lui putain ?! Depuis quand il laissait des mecs me toucher et me parler comme ça sans rien dire !?
Je me retournai et repoussai violemment celui qui avait déjà essayé de me tripoter une première fois et qui était en train de tourner autour de moi comme un vautour, sa main bien trop proche à mon goût de mes fesses ! Et LA ?! Il avait vu là ?! Pourquoi il disait toujours rien ?!
Tout ça devenait vraiment trop bizarre et je me mis sur la défensive alors qu'il retournait vers ses potes en gloussant comme un débile.
Moi je ne riais pas du tout ! J'étais en mode furie activé !

- Putain, mais ça te ferait chier d'être gentille avec mes potes ?!
- De... quoi...? D'être gentille avec tes potes qui veulent me sauter à tour de rôle tu veux dire ?! Tu te fous de ma gueule ?!


Non mais j'hallucinais là c'était pas possible autrement ! D'être gentille avec ses potes ? Ses potes qui passaient leur temps à me reluquer et à vouloir poser leurs mains sur moi comme si j'étais qu'un objet inaccessible qu'on leur permettait soudain d'avoir ?
D'AILLEURS ILS VOULAIENT PAS CESSER DE RIRE DEUX SECONDES BORDEL !? Y'avait rien de drôle !

- T'as rien sur toi ? demanda Hänsel à son ami, m'ignorant totalement.

Je déglutis, ma gorge soudain nouée en le regardant échanger la marchandise avec l'autre. J'avais l'impression d'être dans un mauvais film... D'être passée derrière le miroir. Comment tout avait bu basculer aussi loin aussi vite ? Il n'y a pas dix minutes on était en train de s'aimer comme des fous dans une cabine d'attrape peluches et là c'était comme si j'étais devenue totalement insignifiante pour lui !
Je les regardai tous un à un et j'eus l'impression d'être transportée sur une plateforme tournante où il n'y avait plus que nous et le vide. Ca tournait bien trop vite et je titubai au bord sans savoir si j'allais basculer seule ou si Häns' allait me pousser.
Je commençais à me sentir mal à l'aise et mon inconfort prenait le pas sur ma colère...

- Häns'...!

J'aimais pas quand il fumait dans de telles circonstances ça et il le savait... J'en prenais aussi parfois avec lui ou Emmerich mais en général c'était lorsqu'on était posés entre nous quelque part et qu'on voulait planer un peu pour se détendre et rigoler.
Mais lorsqu'il était dans cet état là au lieu de l'apaiser, ce  genre de truc décuplait ses nerfs et empirait les choses. Je ne voulais pas empirer les choses... Je le dévisageai totalement désemparée, perdue au milieu d'un truc qui me tombait dessus de nulle part que je ne comprenais absolument pas...
Et il le vit car il daigna enfin poser ses yeux sur moi et m'adresser la parole . Je détestais quand il était comme ça ! Je le reconnaissais pas ! On s'était déjà disputé mais jamais encore il ne m'avait regardé de cette façon. C'était pas que la jalousie qui le faisait agir ainsi... Y'avait autre chose ! Quelque chose qui avait à voir avec la présence de ces mecs mais j'arrivais pas à savoir quoi... Je n'avais pas la moindre idée de ce qui était en train de se passer mais en tout cas, ça me faisait peur autant que ça me faisait mal...

- Quoi ? Qu'est-ce qui y'a tu vas encore chialer, c'est ça ?

Je me pris un violent coup au cœur et reculai d'un pas comme si il venait de me pousser et que j'avais heurté un mur sous la violence du choc de son ton. Je cessai de respirer, le souffle coupé. Encore chialer ? Parce que j'étais du genre à pleurer pour rien tous les quatre matins maintenant ?
Mille et une questions et inquiétudes se peignaient sur mon visage alors que les larmes commençaient en effet à venir perler à mes cils. Pourquoi est-ce qu'il faisait ça...? Je ne voulais pas pleurer et je contenais mes larmes du mieux que je le pouvais mais c'était plus fort que moi. Il avait des mots si durs et son expression était si froide ! Je n'étais pas habituée à ça. Ni de lui ni de personne...

- Häns' si t'es fâché à cause de ce qu'a dit le vendeur je te jure que c'était qu'un copain ok ?

Il le savait quand même que c'était lui dont j'étais amoureuse ! Je le lui avais encore dit alors qu'il était toujours fiché en moi après un dernier baiser et une ultime étreinte ! Je portais encore les sensations de ses mains sur ma peau sous mes vêtements et mes lèvres gardaient le goût des siennes !
Je serrai un peu plus fort la peluche qu'il m'avait gagné contre moi.

- Merde tu le sais que je t'aime ! On vient juste de...!

Je m'empourprai et oeillai un peu gênée vers le reste du groupe. Je n'avais pas fini ma phrase volontairement, mais visiblement ils avaient compris de quoi je parlais vu leur réaction....

- La vache mec tu lui as bien retourné la tête à celle là ! "Je t'aime" ? T'as poussé le truc au max hahaha !
- En même temps tu l'as vu la petite bombe ? Regarde ce cul il vaut bien de se donner un peu de mal !


Ils riaient de ma naïveté. Ils n'avaient pas besoin de le dire je le lisais sur leurs visages ce qu'ils taisaient mais pensaient limite tout haut ; qu'il n'y avait pas besoin d'aimer pour baiser. Je les emmerdais ! Parce que pour moi, si !

- Hahahaha sérieux tu l'as baisé ici ? La vache pas si prude la princesse !
- Mon tour du coup ?
- Mais ta gueule toi !
commençai-je à craquer. Et toi tu dis rien ?!

Pourquoi il ne disait toujours rien ?! Pourquoi il ne prenait pas ma défense et ne reprenait pas ces mecs qui passaient leur temps à me prendre de haut et m'objetiser ?! Je voulais partir d'ici putain... Je voulais qu'ils dégagent et me laissent tranquille ! TOUS !

- Mais vas te faire voir ! Tu veux toujours que je sois gentille avec eux ? HEIN !? Ok bah du coup je commence par lequel ?! Vas y choisis et précise l'ordre aussi du coup vu que si j'ai bien compris je dois me taper les trois !
Pourquoi t'es comme ça c'est quoi ton problème ?! C'est qui eux ?!


Ils n'étaient pas des potes ! C'était pas ça des potes ! Hänsel n'était pas comme d'habitude en leur présence. Je l'avais déjà vu en colère mais jamais il ne s'était comporté comme le connard fini qu'il était là devant eux.

- Häns' viens on s'en va Bébé...

Je voulais qu'on parte... On se disputerait quand même c'était sûr vu qu'il allait criser pour l'histoire avec Swann et que moi j'allais le pourrir pour le fait qu'il n'ait pas bougé le petit doigt pour moi alors que ses "potes" m'insultaient, mais au moins on serait sans eux !
Loin d'eux ça irait... Ils avaient quelque chose qui me dérangeait et me glaçait le sang. Leurs regards sur moi m'oppressaient et me souillaient... J'aimais pas leurs expressions ni leurs railleries constantes à l'égard de mon couple avec Hänsel qui n'avaient de sens que pour eux !
Je n'avais pas conscience de ce qui se passait... De ce qu'ils savaient d'Häns' et que j'ignorais. Je ne savais pas à quel point la situation était cocasse de me voir aussi amoureuse d'un mec qui pour eux était incapable de l'être. D'être le trophée d'un jeu dont je ne me doutais absolument pas et qui aurait été poussé un peu trop loin par amour du défis. Ils connaissaient Hänsel joueur, séducteur et briseur de cœurs. Ils connaissaient le coureur de jupon insouciant et sans sentiments.

- Bébé... hahahaha !

Ok cette fois j'en avais marre ! Je relevai mon regard vers mon copain pour voir si cette fois il allait intervenir, mais si il avait l'intention de le faire, il prit trop de temps !
Je secouai la tête, lui signifiant à quel point j'étais écœurée et le bousculai.

- Bah moi moi je reste pas si c'est comme ça ! Fais ce que tu veux ! Reste avec tes "potes" !

Je portai le petit lapin en peluche contre mon nez alors que je lui tournai le dos, noyant mes larmes dans sa fourrure si douce qui contrastait cyniquement avec l'amertume acide qui empoisonnait mon cœur...
Je voulais pas vraiment partir... Je voulais regarder le feu d'artifices avec lui en amoureux et qu'on se réconcilie. Mais j'étais tellement blessée et en colère contre lui !


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Re: Bleeding Love [Hänsel]
Mar 18 Aoû 2020 - 14:45


HÄNSEL & GABI

BLEEDING LOVE...



Hänsel était un gros con et son égo était souvent bien plus fort qu'autre chose. Il n'aimait pas perdre la face à ses copains voir même se taper la honte. Il fallait quand même le connaître pour voir le moment où il vrillait et en générale, il suffisait seulement de l'éloigner de ces personnages toxiques pour qu'il redevienne lui-même. En même temps, il fallait le comprendre. Quand son père avait pris la poudre d'escampette en abandonnant sa mère, Hänsel n'avait plus que ses copains et la rébellion. Le problème est qu'en entendant parler d'un mec qu'il ne connaissait pas, soi disant assez proche de Gabi pour qu'on le confonde à son mec, l'avait rendu furieux. Et le comportement de sa partenaire n'arrangeait pas les choses. S'il n'avait pas une furieuse colère et une jalousie foudroyante en lui, il n'aurait certainement pas laissé ses potes l'humilier ou voir même pire, suivre le chemin de ces derniers « Bah tes potes sont des cons ! Me touche pas toi ! » Hänsel avait croisé les bras, fermé à toutes suppliques, toutes celles que la brunette lui envoyait alors qu'elle se rebiffait contre ses potes. « Oh mais elle a des dents... ! » Le brun ria et en acquiesçant. Oui, il aimait Gabi pour ça, elle ne se laissait jamais faire et savait ce qu'elle voulait ; bien sûr, il ignorait s'il était totalement à la hauteur de cette gosse de riche qui pouvait tout avoir dans toute une vie. Il se rappelait de son tatouage, de son piercing, n'était-ce pas de la poudre aux yeux pour lui cacher qu'elle voyait d'autres types dans son dos... Elle s'était bien pavanée à poils dans un musée...

Il n'avait pas réagit quand elle l'avait appelé, il aurait dû. C'était les autres qui rebondissaient à la moindre petite chose dites. Il voulait lui hurler de se la fermer, de partir... Qu'il n'avait plus envie de la voir, qu'il avait tout simplement envie qu'elle disparaisse le temps que sa fougue se calme, se terre dans un endroit moins explosif.

- De... Quoi... ?
Il ignora son incrédulité. « D'être gentille avec tes potes qui veulent me sauter à tour de rôle tu veux dire ?! Tu te fous de ma gueule. » Hänsel haussa des épaules, il détourna même des yeux de toute façon, qu'est-ce qui ne lui disait que « ce rouquin » ne lui était pas passé dessus : « Et alors, depuis que j'ai ouvert la voie, tu dois bien te faire plaisir non ? Tous les forains semblent bien être au courant... Fais -toi plaiz ! » La nausée le prit d'un seul coup d'imaginer Gabi dans les bras d'un autre, se laisser toucher alors il décida qu'il était temps pour lui d'oublier, de perdre un peu pied. Il avait besoin de quelque chose alors il demanda à l'un des mecs s'il n'avait rien sur lui. Il ne fallait pas déconner quand même ! Le connaissait-elle vraiment ? Il ne fallait pas qu'elle insiste, il pouvait tellement être si mauvais et méchant lorsque son égo en prenait en coup. Elle n'avait rien dit, elle avait été comme... prise sur le fait. Hänsel n'était pas complètement con, il savait aussi lire qu'elle lui cachait quelque chose. Il était le premier à le faire jusqu'à ses cinq derniers mois où il n'avait été là que pour elle.

- Häns'... !
Une tige entre ses lèvres, le brun tira rapidement dessus après l'avoir allumé. Il rangea son briquet, estima que la marchandise valait vraiment le coup et sortit un billet de dix euros. Il serra la main d'Edgar et reporta son attention sur la brune, désemparée.
- Quoi ? Qu'est-ce qui y'a tu vas encore chialer, c'est ça ?
Il voulait lui faire transmettre son besoin qu'elle déguerpisse, il fallait qu'elle arrête, il fallait qu'elle ferme sa gueule avant qu'il ne devienne réellement méchant, violent, brutale. Tout ce qu'il ne voulait pas c'était de devenir mauvais et surtout, la protéger de ces mecs en rute, qui la dévoraient du regard. « Ferme-là putain ! » Il tira à nouveau sur la tige de weed, recrachant presque sa fumée dans le visage poupée de Gabi.

- Y'en a combien Hänsel ? Demanda l'un des mecs, à la droite d'Edgar. Parce que je veux bien faire partie.
- Merde tu le sais que je t'aime ! On vient juste de... !
- La vache mec tu lui as bien retourné la tête à celle là ! Renchérie Edgar en total admiration. « Je t'aime » ! T'as poussé le truc au max ahaha !
- Ferme la toi … lâcha Hänsel sur un ton plus léger.
Tout s'enchaînait beaucoup trop vite pour le cerveau ramolli et lentement embrumé par la vap.
- En même temps tu l'as vu la petite bombe ?
Il devait prendre sur lui pour ne pas arracher la langue du mec à gauche d'Edgar. Tout ça, c'est de la faute de Gabi, voilà dans quelle situation elle l'avait plongé.
- Sérieusement, tu l'as baisé ici ? La vache pas si prude la princesse !
- Mon tour du coup ?
- Mais ta gueule toi ! Gabi cracha violemment et poursuivie sur Hänsel comme s'il devait se sentir coupable. Et toi tu dis rien ?!
-  Qu'est-ce que tu veux que... que je dise ? Lâcha t-il en recrachant une lourde et épaisse fumée grise.

Le déclic, Gabi se lâcha et il devait prendre à nouveau sur lui, malheureusement, la weed l'aidait à dématérialiser les choses, et donc oublier le fait qu'il tuerait pour elle.
- Bébé... hahahaha !
- Bah moi moi je reste pas si c'est comme ça !
Hänsel leva les yeux au ciel. Une tape sur son épaule le fit sourire, et il pouffa de rire.
- Fais ce que tu veux !  Reste avec tes ''potes'' !
Il la regarda marcher et ses potes applaudissaient la scène en s'écriant avec des « Putain, c'est dommage.. » Ou des « Bien ouej, Häns', je ne te croyais pas pouvoir jouer dans le sentimental... » Et plein d'autres trucs qui lui passaient au-dessus de la tête. En voyant ça, il hurla : « T'as cru que j'étais ton clebs ou quoi ? pfff, tu fais bien d'te casser, roulure ! » Il prit une profonde respiration en regardant le dos de sa nouvelle « ex » et il se laissa entraîner dans la direction opposée : « Viens mon pote, y'a d'autres cœurs à briser, tu n'as que l'embarras du choix ! »
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Re: Bleeding Love [Hänsel]
Jeu 3 Sep 2020 - 20:14


HÄNSEL & GABI

BLEEDING LOVE...


Je marchais rageusement dans l'allée de la fête foraine, mes talons crissant sur les gravillons colorés par les lumières des manèges qui m'entouraient. J'étais tellement énervée ! J'étais un petit bulldozer lancé dans les dédales et les gens s'écartaient tous seuls à mesure qu'ils me croisaient. Je bouillonnais intérieurement, plus en colère que blessée par ce qui venait de se passer même si ça viendrait sans doute après une fois éloignée d'eux ou rentrée à la maison. J'entendais Hänsel et surtout ses potes glousser et applaudir dans mon dos et fis claquer ma langue contre mon palet avec humeur, mes sourcils parfaitement dessinés froncés jusqu'à mon nez.
C'est ça qu'il rigole mais il ne perdait rien pour attendre !
Je savais qu'il pouvait être débile parfois quand il était avec ses potes, mais sérieux là il avait atteint des sommets ! Qu'il puisse être maladroit, qu'il laisser parler son ego de mec ou fasse son intéressant pour amuser la galerie ou asseoir son côté bad boy ok je pouvais tolérer, mais là ?! Il avait juste été con et méchant ! Putain j'arrivais pas à croire qu'il ait osé laissé ces mecs me parler ainsi et sous entendre que c'était ok de me faire tourner entre eux sans que ça le dérange ! Il lui arrivait quoi sérieux ?! C'était quoi son problème ! Et le pire c'était qu'il avait OSE me dire, même pas sous entendre mais véritablement ME DIRE que depuis qu'il avait ouvert "la voie" je m'éclatais ? Meaning quoi ? Je me tapais des mecs dans son dos depuis qu'il m'avait défloré ? Il pensait VRAIMENT une chose pareille ?! Comment il pouvait avoir de telles idées ?! Comment il pouvait croire que j'étais capable de ça ?!
Ok là pour le coup je commençais à avoir mal... Mais hors de question que je pleure ici et maintenant. Je ravalai tout ça et gardai la tête haute mais clairement, cette fois ne serait pas comme toutes ces autres où on s'était disputé ! Oh non, cette fois il allait sacrément ramer pour me récupérer et faire en sorte que je lui pardonne ou même lui adresse la parole à nouveau ! J'allais le faire trimer et ramper voilà ! Et il l'aurait bien cherché !
J'étais encore plus furax contre lui que cette fois où je l'avais trouvé dans un bar avec l'autre pétasse contre lui et son rouge à lèvres super cheap sur sa bouche après qu'il m'aie ghosté pendant plusieurs jours suite à la mésaventure avec son père qu'il m'avait même pas laissé lui expliquer !
Qu'il aille se faire voir ! Il pourrait m'envoyer tous les textos et me passer tous les appels de la terre que je lui répondrai pas, voilà !

- T'as cru que j'étais ton clebs ou quoi ?

Je me crispai mais ne me retournai pas. Réponds pas Gabi, réponds pas ! Marche droit devant et ignore le ! Avance !
Je fermai mes poings et serrai un peu plus fort mon petit lapin en peluche contre moi pour me donner la force de ne pas rentrer dans son jeu. Je lui donnerais pas matière à brasser d'avantage devant ses prétendus amis !
Puis putain ils sortaient d'où eux d'abord ! Je les connaissais ses copains à Hänsel je trainais parfois avec eux par la force des choses ! C'étaient les mêmes que ceux de Emmerich vu qu'ils étaient un peu les leaders du groupe tous les deux et même si ils pouvaient être un peu débiles parfois - ça restait des mecs après tout... - ils étaient loin d'être aussi cons et surtout de révéler un tel aspect de mon petit ami ! C'était comme si je m'étais trouvée face à un inconnu ! Le soucis était que cet inconnu eux... bah ils semblaient sacrément bien le connaitre justement...

- Pfff, tu fais bien d'te casser, roulure !

Roulure ?
Non mais PARDON ?! J'avais bien entendu là ?! Pour le coup cette fois ci je m'arrêtai et furibonde, fis volte face pour le voir se faire embarquer par celui qui avait le plus une tête à claques de toute la bande et c'était pas peu dire...

- Répète un peu ?! Hé !

Furieuse, le sang battant à mes tempes, je retirai ma chaussure et la lui balançait dans un cri courroucé qui me brûla les cordes vocales. Je tremblais tant j'étais énervée ! C'était pas super mature comme réaction mais j'en avais rien à foutre ! Il me mettait hors de moi ! Ma boots manqua percuter son dos de justesse du coup je retirai la deuxième pour retenter mon coup, mais elle le manqua également.
Ils continuaient de rire ! Ils continuaient de se moquer de moi ! Et lui aussi... Comment il pouvait avoir l'air si fier de se montrer aussi odieux ?
Je sentis les larmes me monter aux yeux face à son indifférence mesquine et n'y tenant plus, je rebroussai chemin pour lui courir après. Je ne savais même pas ce que j'étais en train de faire, mais je le faisais ! J'étais plus que guidée par mes émotions et elles étaient à fleur de ma peau ! Je lui sautai dessus et le tambourinai de mes poings sans ménagement, avant de chuter à moitié lorsqu'il chercha à se débarrasser de moi qui était en mode furie.

- Répète vas- y !

A peine parterre, je me redressai maladroitement et le poussai encore et encore à plusieurs reprises, mes yeux embués de mes larmes aussi teintées de colère que de douleur. Il se prenait pour qui à me parler comme il le faisait ?! A m'insulter ?!

- T'es pas mon clebs mais j'suis pas une de tes salopes que tu te tapais avant ! Je suis ta petite amie ! Tu me parles pas comme ça !

Le groupe d'Hänsel rit dans sa barbe puis s'éloigna de quelques pas, comme si il en avait marre de tout ça et préférait laisser leur pote qu'ils récupéreraient ensuite gérer tout ça.
Mais je ne les voyais pas je n'avais plus d'yeux que pour Hänsel que je malmenais de mes poussées et mes réprimandes !



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Re: Bleeding Love [Hänsel]
Jeu 8 Oct 2020 - 20:23


HÄNSEL & GABI

BLEEDING LOVE...



Trop c'était trop. Il ne pouvait pas laisser passer ce qu'il venait d'entendre et faire mine de rien. Un rouquin, vraiment ? Pensa t-il avec un petit crissement de dent qui n'était pas vraiment plaisant. Et puis, se montrant aussi puritaine devant ses potes, Hänsel n'était plus vraiment sûr de ce  qui pouvait bien se tramer. De plus, il en avait déjà parlé à sa jumelle, il ne pouvait pas faire traîner plus longtemps cette relation qui allait droit dans le mur. D'autant plus qu'il n'était pas du genre à avoir ce type de relation longue durée. Lui, il aimait changer, voguer et être à l'opposer de que Gabi lui donnait comme sensation : De quelqu'un de ranger.

Bien content de sa sortie et embarqué avec ses potes de galère, il riait à gorge déployée. Non, Gabi avait été trop loin de se balader à cette fichue foire avec un autre mec sans lui en parler. Il l'aurait mal pris évidemment mais encore une fois, il l'apprenait par un autre. Pire encore, il l'apprenait par un connard fini et il n'était pas le clébard de service. Et c'était bien ce qu'il l'avait envoyé et en la regardant partir, il n'hésita pas à l'insulter. Et puis quoi, il s'était fait lui-même insulter et humilier pour sa petite de sortie inconnue par Princesse Gabi. Il était tellement furax.

Fini, il n'allait plus se faire prendre pour un con. Il allait reprendre son quotidien et il espérait que cet épisode ne soit le dernier. « Ouais t'inquiète ! » répondit-il à son pote, en se chamaillant comme des abrutis, écartant les personnes qu'ils rencontraient, les autres n'avaient pas le choix, ils pouvaient se faire marcher dessus. Il n'avait pas entendu la première fois qu'elle l'avait hélé mais lorsqu'il entendit quelque chose tomber à côté de lui, deux de ses potes s'étaient même retourné, alors il en fit autant. Hänsel regarda autour de lui et vit la brune furibonde s'approchait encore de lui.

Il écarta les bras en attendant la seconde vague : « Quelle collante.. ! » Il remarqua que c'était ses propres bottines qu'il avait bien vu rouler non loin de lui : « Attends, elle t'a jeté ces chaussures, cette furie ! » Hilare ses potes se tordaient de rire alors qu'il réalisait à peine ce qu'il était entrain de faire. Son joint tournait mais il passa son tour. Il sentit le choc du poids de Gabi et ses poings qui le tambourinaient alors qu'elle hurlait presque de rage. « Répète vas-y ! » Il leva les yeux au ciel en essayant de maîtriser la furibonde.

- Sérieusement ?
- T'es pas mon clebs mais j'suis pas une de tes salopes que tu te tapais avant ! Je suis ta petite amie ! Tu me parles pas comme ça !

C'était curieux car il se remettait en question silencieusement mais il était hors de question qu'il le montre aux yeux des autres. Il avait une réputation à tenir et ce n'était pas ce soir, vraiment pas ce soir qu'il allait faire ce genre de chose : « Putain mais ta gueule ! » Il lui attrapa les poignets en la foudroyant du regard. Il avait remarqué que le groupe s'était reculé, préférant le laisser gérer les choses mais lui, il ne connaissait pas ce genre de situation et ça l'énervait. Par les poignets, il se servait de son élan pour l'entraîner un peu plus loin : « Ferme ta gueule putain ! »

Il tourna le dos à ses potes : « Récupère tes groles et dégage putain !» Il regarda autour de lui et il haussa des épaules : « T'auras toujours ta merde de rouquin pour te consoler ! Si tu veux m'faire porter le chapeau, t'as qu'à pleurer à tes copines que je t'ai cocufié, tu auras le beau rôle. » siffla t-il, brutalement : « C'est fini, lâche-moi, arrête de me pomper l'air, merci bien ! »

Après quoi, il se retourna et rejoignit ses potes. L'un d'eux lui passa le joint et il tira dessus : « Allez on dégage, je me fais chier. » Mais déjà il se voyait dans son appart et se prendre une belle murge.  
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