Richard * Let me go

La réunion avait duré plus longtemps que prévue pour Adélaïd. Vraiment plus longtemps. Elle avait voulu rencontre les parents parce que l’année scolaire arrivait déjà à sa moitié et que faire un point ne serait pas un luxe, une piqûre de rappel de certains points faisant aussi toujours du bien… Mais elle ne s’attendait pas à finir aussi tard. La nuit était largement tombée sur Hambourg. Elle tombait toujours tôt en hiver, mais il était déjà presque dix-neuf heures. Largement l’heure de rentrer, en somme. La réunion ayant duré deux heures, en plus de sa journée de travail et de la préparation des cahiers de suivit, elle avait juste envie de rentrer chez elle le plus rapidement possible et profiter enfin de son week-end. Prendre une bonne douche chaude et se glisser sous un plaid devant netflix. Le programme était parfait sur le papier. Encore fallait-il qu’elle puisse le mettre en œuvre.

Le portail de l’école refermé derrière elle, Adélaïd serre un peu plus son manteau autour d’elle avant de se mettre en route pour rejoindre la voiture qu’elle a garée à peine un peu plus loin. Trop loin pourtant pour l’heure de toute évidence. Elle n’a pas le temps d’atteindre son véhicule qu’elle entend un type essayer de l’aborder. Adélaïd presse l’allure, sans répondre, essayant de l’oublier. Si elle ne s’y intéresse pas, il va lâcher l’affaire. Ça marche assez souvent comme technique. Et la brune espère que cela fonctionnera ce soir aussi. Mais non. Le type la rattrape rapidement, se plantant devant elle, continuant de parler.

«- Je suis pressé.» tente-t-elle de dire.

La demoiselle est mortifiée. La drague de rue elle déteste ça, ça la met toujours trop mal à son aise. D’autant plus qu’elle ne fait jamais la distinction entre la drague et la moquerie. Elle n’est pas assez jolie pour que ce soit autre chose qu’un passe temps. Autre chose qu’une connerie bête et méchante. La jeune femme essaye de faire un pas sur la droite pour s’extraire de cette situation, mais le type la suit, la coince, la maintenant sur son bout de trottoir.

Il est sorti manger ce soir avec un ami d'enfance retrouvé récemment dans le restaurant Parlament. Leur repas s'est très bien déroulé et c'est tout naturellement qu'après le repas les deux amis d'enfance se sont quittés en se promettant de se revoir prochainement. Si Richie est désormais en couple avec un homme à savoir Noah qui est à la base son meilleur ami disons que dans son entourage proche personne n'a été véritablement surpris. Notamment dans ses amis. Sa famille disons qu'il n'en a plus le moindre contact étant donné que d'une part sa maman est décédée lorsqu'il était enfant. Et son père a refait sa vie des années plus tard avec une femme que Richie déteste. Et étant fils unique disons simplement qu'il n'a jamais pu avoir un réel appui quant à son opinion concernant la nouvelle copine de son père avec qui il est désormais marié. Le temps passe mais les souvenirs restent et évidemment Richard garde toujours de très mauvais souvenirs de cette femme et de tout ce qu'elle a pu faire de mal dans la famille Engleman. Mais désormais tout ceci appartient au passé et Richard se sent beaucoup mieux depuis qu'il est en couple avec Noah. Naturellement la famille de son ex-femme a eu du mal au début a accepter qu'il se remette en couple après deux ans de séparation avec leur fille. Mais ils s'y adaptent et restent proches de Richard en respectant et acceptant son choix amoureux. La famille de Olivia est la famille de Richard désormais. Soit depuis son mariage avec elle. Et du moment qu'ils acceptent Noah tout va bien pour Richie qui se sent revivre en compagnie du norvégien. Il est heureux et épanoui voilà tout.

Mais pour l'heure, alors qu'il songe à tout cela le brun se balade en ville et voit une femme se faire harceler apparemment par un type plutôt colossal. Tout naturellement Richard s'approche en soupirant trouvant cela indécent de draguer quelqu'un en pleine rue alors qu'on ne connaît même pas la personne. Sait-on jamais après tout. On peut se retrouver face à un ou une détraqué. Mais la fille semble plus mal à l'aise qu'autre chose donc sans doute que le détraqué dans l'histoire c'est le mec qui la drague et qui se montre un peu trop insistant « Je suis pressée. » Il soupire l'allemand constatant bien qu'elle est autant dépitée que gênée puis il vient se poster près d'eux alors que l'homme insupportable tente une nouvelle approche avec la jeune femme. Richard le repousse alors qu'il pose sa main sur les épaules de la jeune femme avec sans doute pour idée de la serrer contre lui « La femme a dit non. Dégage. Va draguer ailleurs. Ou va aux putes a ce qu'il paraît il y en a en masse dans le quartier d'à côté. » Dit-il d'un ton brusque en fusillant du regard l'homme qui se sent soudainement comme intimidé par Richie puis il s'éloigne après un moment. Il faut dire que Richie avec son mètre quatre-vingt-onze pourrait faire paniquer n'importe qui. Cet homme là aussi. Mais en fin de compte Richie est un homme bienveillant avec des idées très saines donc la jeune femme n'aura pas à s'inquiéter de lui d'autant plus qu'il est très fidèle en amour donc il ne tentera jamais rien. « Et vous voilà débarrassée d'un idiot. Ça va aller ? Je suis désolé que vous ayez subit ça. C'est triste de nos jours que certains s'amusent à ce genre de harcèlements. » Fait-il en soupirant, l'air blasé...

Le problème avec les types qui vous draguent dans la rue – si tant est qu’ils vous draguent réellement et ne cherchent pas à se moquer de vous, comme Adélaïd le croit si souvent, chaque fois qu’on lui fait un commentaire dans les rues de la ville – c’est qu’ils ne se rendent jamais compte qu’ils vont trop loin, qu’ils vous agacent, vous énervent et vous font peur, surtout, à insister et parfois même, vous suivre. Avec toutes ces histoires d’enlèvement que l’on voit sans cesse et ces féminicides qui parsèment les années qui se suivent et se ressemblent sur ce point, malheureusement, on ne peut pas dire que les femmes soient très sereines quand on les aborde dans la rue, encore moins lorsque la lumière du jour n’est plus. C’est toujours un moment particulièrement angoissant, quand la nuit est sombre, seulement éclairée par la lumière vacillante des réverbères…

Alors que la trentenaire tente de se dépêtrer toute seule de cette situation pour atteindre son véhicule, un homme finit par surgir d’elle ne sait où, venant auprès d’elle en rappelant à l’homme qui lui fait face qu’elle vient clairement de lui mettre un stop, si bien qu’il ferait mieux de ne pas trop s’attarder encore à lui chercher des poux. Comme il lui conseille d’aller voir aux putes, le type le regarde de travers et pendant une seconde, la jeune femme sent son cœur battre d’autant plus vite comme elle craint que ce ne soit le signe d’une bagarre à venir. Mais non, car en fin de compte, l’homme semble prendre la décision de se casser. Il va sûrement emmerder quelqu’un d’autre, elle imagine bien que le jeu n’est pas terminé pour lui ce soir… et elle se sent un peu coupable de cela. Mais rassurée, dans un même temps, de à faire à lui plus longtemps encore, de voir se dessiner la possibilité de finalement rentrer chez elle, à l’abri de tout cela, à l’abri des fou-furieux que l’on trouve parfois au détour des rues d’une ville.

«- Oui je…. Plus de peur que de mal. Ça va aller.»

L’homme s’inquiète de savoir comment elle se sent, de savoir si cela va aller, se disant dans un même temps désolé qu’elle ait eut à subir ce genre de choses. La demoiselle hausse les épaules, l’air un peu las, non pas à cause de son sauveur mais du comportement des hommes, de ces hommes qui aiment à faire du mal.

«- Effectivement… il faut croire que cela en amuse certains, de se montrer inquiétant...» elle soupire. «J’imagine que ça leur donne un sentiment de puissance, d’ascendant sur un autre être...» suppose l’enseignante. «Merci en tout cas… De ne pas avoir détourné le regard et les oreilles.»

Certains l’auraient fait. Probablement. C’était déjà arrivé. Parce que d’autres qui étaient intervenus étaient parfois morts de leur héroïsme. Enfin… de leur comportement tout à fait normal entre humains respectueux.

Pour Richie c'est inacceptable que l'on fasse peur ainsi à une autre personne comme ce sale type l'a fait avec la jeune femme qu'il ne connait pas encore. Elle semble sous le choc et bien vite le brun cherche à savoir si ça va aller pour elle « Oui je…. Plus de peur que de mal. Ça va aller.» Il sourit en acquiesçant tout en posant son regard brun sur la jeune femme. Lui disant être désolé qu'elle ai eu a subir ça ce qui selon lui est dramatique et pathétique au plus haut point. Comment peut on être cinglé à ce point ? S'amuser à terrifier une jeune femme surtout par les temps qui courent avec toutes ces femmes qui se font assassiner par leurs époux. Lui il ne comprendra jamais tout ça. Richie il est contre la violence du coup l'idée même qu'on s'en prenne à une personne et fermer les yeux sur ça, ça lui semble tout simplement impossible. « Effectivement… il faut croire que cela en amuse certains, de se montrer inquiétant...» Il acquiesce en soupirant « Ils se sentent puissants en faisant ça... Mais ce sont seulement des grosses merdes selon moi. Ils se croient supérieurs et imposants. En réalité ce sont juste des trouillards. Suffit qu'un autre homme s'interpose comme je l'ai fait et ils se barrent en courant. » Dit-il en roulant des yeux. Il est profondément agacé par la situation, outré aussi qu'on puisse faire des choses comme ça. « J’imagine que ça leur donne un sentiment de puissance, d’ascendant sur un autre être... » Il acquiesce en soupirant tristement « ils doivent bien se faire chier dans leur vie pour en arriver à faire des choses pareilles. » Il fait remarquer l'air blasé. « Merci en tout cas… De ne pas avoir détourné le regard et les oreilles. » Il fronce aussitôt les sourcils surpris par les remerciements de la jeune femme « vous n'avez pas à me remercier vous savez ? Mon devoir de bon citoyen d'aider mon prochain quand je peux le faire. » Dit-il blasé. « Je suis néanmoins bien content qu'il ai fini par détaler à toute jambe sans qu'il n'y ai eu de violence. Je suis contre la violence et je dois vous avouer que je ne sais pas me battre donc ça n'aurait pas été à mon avantage, ni au vôtre, s'il avait voulu me cogner pour m'être mêlé de ce qui ne me regarde pas. » Il ajoute en soupirant. « Mais par chance vous êtes sauve et je n'ai pas eu besoin de me battre alors que je déteste ce genre de trucs. Donc tout va pour le mieux. » Il commente en souriant. « Vous voulez que je vous ramène chez vous ? » Qu'il propose d'une voix douce. « Je m'appelle Richard. Richie. » Il se présente joyeusement à la jeune femme, tentant de ne plus penser à ce sale rat qui a coursé la jeune femme...

Se sentir puissant en terrorisant d’autres personnes c’était bien bas, pourtant c’est ce que certains s’amusaient à faire au grand damne de l’enseignante qui en avait subit les conséquences ce soir. Mais elle devait bien avouer que ce n’était pas la première fois. Parfois il arrivait qu’elle se fasse verbalement agresser par un parent d’élève mécontent. Cela n’arrivait pas tout les jours mais cela arrivait tout de même. Le harcèlement de rue aussi, ça arrivait. Elle le vivait toujours comme une moquerie, comme une humiliation, de la part de la personne qui s’en prenait ainsi à elle, manquant de confiance en elle pour ne pas penser que parfois les compliments qui lui étaient fait avait un fond réel. Que parfois, le type qu’elle prenait pour un harceleur n’en était pas un. Elle ne voyait pas ça Adélaïd, trop occupée à croire que le monde se moquait d’elle, trop occupée à se focaliser sur ses défauts. Et puis d’autres fois, c’était réellement un acte méchant et gratuit, comme ça avait été le cas ce soir.

«- Oui c’est vrai qu’ils font moins les fiers dès qu’il y a un témoin ou un homme dans les parages. »

Malheureusement tout les hommes qui pouvaient croiser ce genre de situations n’intervenaient pas forcément. Parfois par peur. Souvent par peur à vrai dire. Cela avait mal tourné parfois. Il y avait eut des cas comme ça où certains étaient mort pour défendre une victime de viol. Le monde partait en vrille, tout simplement. Alors la jeune femme remercie l’homme de ne pas avoir fermé les yeux face à sa détresse, de ne pas avoir détourné le regard et ignoré la situation. Elle se sent obligée de le remercie d’être intervenu, d’avoir décidé d’agir. Et même s’il dit qu’elle n’y est pas obligé, Adélaïd pense que si.

«- Tout le monde n’intervient pas toujours vous savez. Par peur… parfois ça peut mal tourner pour qui voudrait s’interposer. Alors je les comprends un peu..»

L’Homme, avec un grand H bien entendu, est capable du pire comme du meilleur. Pour les meilleures actions, les plus grandes horreurs. L’homme n’est-il pas, après tout, un loup pour l’homme ? C’est ce que l’adage affirme et Adélaïd imagine bien que ce n’est pas sans fondement, loin de là.

L'homme propose très gentiment de la racompagner jusque chez elle, de sorte qu'il ne lui arrive plus rien. Adélaïd esquisse un sourire et remercie l'homme avant de désigner les places de stationnement, sa voiture n'étant plus très loin.

«- Je vous remercie mais ce n'est pas la peine de vous déranger j'ai ma voiture garée juste là.» assure la jeune femme. «Chevalier servant jusqu'au bout.» remarque la brune en riant. «Ça devient rare.»

Oh oui cela devenait rare. On entendait au contraire davantage parler des crétins qui pouvaient pour la vie des femmes dans les rues des grandes villes et qui faisaient du tord aux autres hommes de par l'image qu'ils diffusaient.

«- Enchanté Richard. Je suis Adélaïd.» se présente l'enseignante à son tour.

Pour Richie c'est inconcevable que l'on fasse flipper une personne comme ce sale type l'a fait aujourd'hui avec cette femme. Mais malheureusement c'est comme ça à l'heure d'aujourd'hui, certains se sentent puissant en agissant de la sorte ce qui est minable en soit mais Richie lui il est excédé par ce qu'il vient de se passer et voir que la femme ne trouve pas le geste qu'il a eu à son égard comme quelque chose de naturel lui semble complètement fou mais elle a ses raisons « Oui c’est vrai qu’ils font moins les fiers dès qu’il y a un témoin ou un homme dans les parages. » Il acquiesce le brun en soupirant « Tout le monde n’intervient pas toujours vous savez. Par peur… parfois ça peut mal tourner pour qui voudrait s’interposer. Alors je les comprends un peu.. » Il grimace en la scrutant longuement de ses grands yeux sombres « Je me refuse à penser comme ça... Que juste parce que ça pourrait mal tourner je dois laisser une personne, vous en l'occurrence, dans sa détresse. C'est quelque chose que je ne pourrai pas faire personnellement. Et puis c'est en intervenant pas qu'il y a des agressions ce qui est très grave... Donc c'est mon devoir de citoyen d'avoir agit. Je ne pouvais pas vous laisser vous débrouiller alors que vous étiez sommes toute plus qu'effrayée par ce type. » Dit-il en la fixant avec une profonde tristesse. Les temps sont durs, les gens ne s'entraident plus, ils laissent les autres dans la merde et même s'il en est conscient malheureusement se le faire entendre dire par cette femme ça a tendance à lui hérisser les poils à Richard. Ainsi Engleman lui propose donc de la raccompagner chez elle « Je vous remercie mais ce n'est pas la peine de vous déranger j'ai ma voiture garée juste là. » Il acquiesce en la scrutant tandis qu'elle reprend la parole « Chevalier servant jusqu'au bout. » Il se met aussitôt à rire tout en la jaugeant « Toujours oui... » Qu'il répond simplement en souriant « Ça devient rare. » Il acquiesce en soupirant, malheureusement elle a raison sur ça aussi. Oui ça se fait rare que des hommes proposent à une femme de la raccompagner, d'être galants naturellement sans avoir d'arrière pensée. Lui ce n'est pas son cas, preuve en est il est en couple et très fidèle. « Enchantée Richard. Je suis Adélaïd. » Il sourit en la scrutant « Je peux vous inviter à boire un verre à défaut de vous raccompagner chez vous ? Histoire d'évacuer la pression ressentie à cause de ce sale con ? » Qu'il propose d'une voix douce à la jeune femme...

Elle a probablement eut de la chance, Adélaïd, de la chance que Richard vienne à sa rescousse et ne tourne pas les yeux et les talons en remarquant qu’elle était en difficulté, ce que beaucoup de monde aurait probablement fait à sa place. Non pas que les hommes soient particulièrement égoïste mais parce qu’intervenir est parfois assez délicat voire dangereux, il y a eut des cas comme ça, qui se sont mal passés, des histoires sordides où l’homme ayant essayé d’intervenir a perdu la vie, la fille a tout de même finit en fâcheuse posture… des histoires à faire peur on en voit, pas tout les jours mais ce sont des choses qui arrivent malheureusement et on ne peut jamais être sûr, en intervenant, que ça ne va pas mal se passer pour nous. Mais il refuse de ne pas intervenir pour cela, Richard. Il refuse de se laisser paralyser par la peur, il préfère intervenir et ne pas laisser  une demoiselle dans sa détresse.

«- Je comprends votre point de vu et heureusement qu’il y a des hommes comme vous pour penser ainsi, malheureusement on ne peut pas en vouloir à d’autres de craindre pour leurs vies, quand on voit tout ce qu’on peut lire dans les journaux de nos jours… Même si Hambourg est relativement tranquille, on est jamais à l’abri...» remarque la demoiselle.

L’homme propose de la raccompagner chez elle, un moyen de la rassurer un peu plus. Elle n’en a pas besoin, sa voiture est tout près maintenant, mais la demoiselle remarque qu’il est un vrai chevalier servant. L’homme avoue l’être toujours. C’est rare, vraiment, les hommes comme cela, qui sont aussi prévenant, c’est tout du moins l’impression qu’elle a. Mais cela fait un moment qu’Adélaïd ne fréquente plus d’homme que dans le cadre professionnel, s’éloignant des passions du coeur qui remettraient peut-être en cause son jugement, qui sait.

L’homme l’invite à boire un verre pour se remettre et, malgré elle, la jeune femme hausse un sourcil en l’observant. Toujours sa méfiance qui ressort, son manque de confiance en elle. Pourtant, il a largement montré pâte blanche depuis qu’il lui a présenté une main secourable quand elle en avait besoin. Il avait suffisamment prouvé sa valeur pour qu’elle puisse formuler une réponse favorable. Cette angoisse, c’était plus fort qu’elle chaque fois, tant elle ne s’assumait pas. Mais elle devait passer outre. Elle n’avait aucune raison de s’inquiéter ici. Elle devait changer d’état d’esprit. Être forte. Si bien qu’elle finit par se décider pour accepter sa proposition.

«- Avec plaisir.» répond simplement la jeune femme. «Où voulez-vous aller ?» s’enquit-elle avant de lui emboîter le pas.