Les perles rp

"Il la serrait dans ses bras tout en fermant les yeux, essayant de faire passer cette boule de tristesse qui avait pu se former dans sa gorge avant de lui faire finalement face, les yeux brillants de mille feux. « Tu peux me le dire autant de fois que tu voudras.» Commençait-il à dire avant de lui prendre les mains, ressentant ce besoin d’avoir un contact avec sa peau. Il se trouvait entre deux fossés et il savait qu’il devait sauter dans l’un d’entre eux. Il pouvait lui dire toute la vérité le concernant, lui avouer qu’il a une femme, des enfants et qu’il n’est pas celui qu’elle pense ou alors il pouvait lui dire ce qu’il ressentait vraiment, en prenant le risque qu’un jour tout lui retombe dessus, le prenant ainsi à son propre jeu. Il souffla un bon coup, avant de se concentrer sur les mots qu’il allait prononcer, sachant qu’il ne pourrait pas faire machine arrière. « Tu es comme un rayon de soleil qui apparaît chaque jour dans ma vie, tu es… » Il eu un léger blocage alors que le visage de Louise lui revenait à l’esprit, la femme qu’il aime et qu’il a toujours aimée comme un fou. Était-il capable de se lancer sur ce terrain ? « Je, je tiens tellement à toi… » Il enchaînait dans ses paroles, il se perdait dans son esprit à faire le pour et le contre du mot qui lui brûlait la langue et ne demandait qu’à sortir. Il avait l’air d’un homme timide qui n’osait plus dire ce qu’il pensait haut et fort, il était en train de perdre son assurance qui était pourtant toujours présente. « Je t’aime.»"]

"Partageant ensuite le baiser donné par sa femme avant de la voir saluer le blond pour revenir près de lui et lui susurrer à l’oreille qu’elle l’attendait dans la cuisine. «Je t’aime !» Dit-il, alors que sa femme s’éloignait de lui, avant de se tourner vers le blond. «Elle est belle hein !» Grand sourire afficher sur les lèvres, il ne tarda pas à le perdre alors que le jardinier lui faisait part qu’il souhaitait se mettre au travail afin qu’il puisse aller fricoter avec sa femme. Benett ne put s’empêcher de faire les gros yeux en entendant cela. «Oui, allons-y» faisant quelques pas tout en fixant ses chaussures devenues très sales, à cause, de la neige qui était en train de disparaître, laissant place à de la boue, il tourna son regard vers le blond à nouveau. «Vous savez que si vous utilisez ce ton avec tout le monde, vous n’aurez jamais de femme avec qui partager votre vie.»"

Elle était partie en Angletterre avec Benett, souvent à Londres pour faire son shopping. « Et bien, c’est la première fois que je fais l’amour avec un anglais ! »