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 I have no choice ll Harvey

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gare à la crise de la quarantaine
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I have no choice ll Harvey
Jeu 9 Mai 2019 - 20:41
Depuis qu'on m'avait refourgué un nouvel équipier, j'étais prise de rage folle. Je refusais de remplacer Smith pas aussi vite en tout cas. Deux mois seulement après son décès qu'une nouvelle recrue prenait sa place, comme si Smith n'avait jamais compté... Pour ma part il avait compté bien plus qu'un simple collègue, on avait tant partagé lui et moi. Son bureau je refusais de lui attribuer à cet américain de mes deux. Mes collègues m'avaient dit d'être un peu plus indulgente, qu'il n'y était pour rien, mais j'avais expressément demandé à mes supérieurs d'être seule sur les affaires mais ils avaient refusé en me donnant pour binôme un abruti. Il me sortait par les yeux...

Nous avions un étage rien qu'à nous, entrant dans le commissariat, je me dirige à l'étage en mettant ma main pour entrer dans l'unité. Ce matin, bon nombre de mes collègues étaient soit en congés soit déjà sur le terrain, pour ma part, je préparais ma prochaine mission qui aurait lieu dans deux jours, j'allais devoir me rendre dans un casino avec Harvey pour voir s'il y avait des choses suspectes, on avait des doutes quant à une organisation terroriste qui se passait dans les coulisses du casino.. Pour se faire j'avais du acheter une tenue pour l'occasion et j'avais pris un costume pour harvey, je devais malheureusement le briefer sur la situation et ça me barbait vraiment. Alors que je rangeais mon bureau, je ne pouvais pas m'arrêter de regarder celui de Smith, vide.. J'avais encore l'image de Smith me jetant des boules de papier pour me faire râler. Je souris en y repensant bien que ça me fasse souffrir, tant son absence compte après tout... Je regarde l'heure, le brun a déjà dix minutes de retard, il se croit où ? SI en Amérique du nord, ça fonctionne comme ça, ici en Allemagne, la ponctualité est de rigueur et le sera toujours ! Je soupire en préparant une tasse de café, j'en laisse dans la carafe au cas où mon nouveau collègue voudra se servir. J'entends alors les grilles en bas des escaliers et m'assois sur le bureau en le voyant arriver.

T'as une montre?

Je fronce les sourcils, l'air aussi dur que ce que je voulais laisser paraître. Je me lève ensuite tasse de café à la main et m'approche de lui. Je souris légèrement.

Non parce qu'ici l'heure c'est l'heure, bref, j'ai fait couler du café, si t'en veux tu vas dans la salle de pause, t'en auras, après on a du boulot à voir ensemble...


je soupire, le laissant passer et je tourne le tableau blanc où était tout notifié pour demain. Nous avions du pain sur la planche et comme je n'avais pas du tout l'habitude de bosser avec lui, il fallait qu'on coordonne nos gestes, qu'on soit vraiment synchronisés l'un par rapport à l'autre, c'est le plus important, pour le reste, je m'en cognais qu'on soit amis, du moment qu'on arrive à nos fins et qu'on attrape ces sales connards, tout me va.
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Re: I have no choice ll Harvey
Mar 14 Mai 2019 - 22:10
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 « I have no choice»  nora hausmann and harvey brahmberg


La vie peut parfois nous jouer des tours et Harvey n’échappe pas à cette violente et vulgaire règle. A peine le réveil qui sonne le voilà déjà sur ses pieds à affronter cette dure journée qui l’attend. Il a commencé son nouveau job que très récemment et il est vrai qu’il n’était pas partie sur de bonnes bases avec sa nouvelle co-équipière. Elle est moche et infecte cette Allemande. Il ne l’aime pas ! Il avait d’ailleurs senti de suite le malaise entre eux. Observateur, Harvey n’avait jamais de mal pour connaître les limites à ne jamais franchir avec ses interlocuteurs, sauf qu’elle, la limite est très courte. Trop pour lui, qui est plutôt un garçon bon enfant, plutôt facile à vivre il ne se prend pas la tête mais le travail c’est le travail et il n’avait pas le choix que de partager son quotidien avec elle. Un quotidien qu’il avait choisi dès lors qu’il avait voulu retrouver la trace de son père Allemand. Un brave militaire dont sa mère journaliste de guerre n’avait cessé de lui raconter des histoires sur lui, à la demande son fils prodige. Harvey a toujours été un brin rêveur et il n’avait aucun mal à imaginer un père à l’allure de robin des bois, veillant à sauvegarder la paix dans les pays reculés, ou plus affaiblis. Il venait de prendre une douche et vu l’heure, il n’avait pas le temps de prendre un café, il comptait s’arrêter à la boulangerie au coin de la rue, la seule chose où il savait aller les yeux fermés, l’Américain peine à retrouver son chemin jusqu’au commissariat. Il tourne pendant presque quinze minutes avec sa voiture, alors que le GPS le guide, mais visiblement les noms des rues sont pour lui trop difficiles à retenir malgré le fait qu’il parle couramment l’Allemand depuis enfant. Finalement il retrouve son chemin en voyant écrit enfin ‘polizei’, vrai miracle, il gare sa voiture alors sur le petit parking de la police avant de récupérer ses affaires à l’arrière de sa berline et de passer le pas de la porte. Discrètement il fait des signes de tête à tout le monde que l’Américain croise même si la plupart, il ne les connaît pas le moins du monde. Entre collègue faut se soutenir non ? Visiblement pas du point de vu de tous car le pitbull du premier étage va se jeter à sa gorge, c’est certain vu les dix minutes de retard. Il s’y attendait, et en poussant la grille qui grinçait, le brun entame sa chute en enfer. « T'as une montre?    » Il n’a même pas le temps de monter les dernières marches de l’escalier que la demoiselle l’attend de pied ferme avec une tasse en main, l’air saoulé sur son visage. Ca ne lui allait tellement pas, cet air dédaigneux. Il relève ses yeux, laissant un vague soupire sortir de ses lèvres, elle allait l’agacer longtemps celle-là ? Oui c’est ce qu’il se disait intérieurement alors que sur le ton de la plaisanterie il lui répond, voulant détendre l’atmosphère. « File moi un GPS la prochaine fois, vos rues qui portent le même nom c’est horrible pour un Américain ! » Ok elle, elle n’aime pas les Américains ça se voit, mais aime t’elle quelqu’un finalement ? Harvey vous répondra que non, probablement pas ! Finalement elle relève ses fesses de son bureau pour compléter la distance alors qu’il pose sa sacoche sur le bureau, précédemment celui de Smith. C’était comme si c’était le sien maintenant… ! Elle lui sourit à peine, mais quand même on est sur la bonne voix ! « Non parce qu'ici l'heure c'est l'heure, bref, j'ai fait couler du café, si t'en veux tu vas dans la salle de pause, t'en auras, après on a du boulot à voir ensemble... » Il fait un signe de tête à la jeune femme, elle est censé être sa co-équipière mais le combat va être difficile si il n’arrive pas à l’amadouer. Lui qui a l’habitude d’avoir les femmes à ses pieds, ça lui change la donne, « et sinon tu vas te détendre quand ? Si tu as besoin d’aide, tu me dis… » Qu’il ajoute sur le ton de la rigolade mais toujours bien placé, Harvey file alors dans la salle de repos pour se servir une tasse, et en revenant, il sort un gros paquet de viennoiserie, avant de le déposer sur le bureau de la jeune femme où elle est assise, « bon je sais que c’est pas bon pour ta ligne, mais sers-toi si t’en veux… Qu’est-ce qu’on a aujourd’hui ? » Qu’il demande en se penchant au-dessus d’elle pour lire leur prochaine affaire… Que ça allait être compliqué…



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Re: I have no choice ll Harvey
Sam 18 Mai 2019 - 18:21
Je préférais travailler seule que devoir remplacer mon coéquipier, Smith était un mec que j'avais apprécié tellement, je le respectais, le savoir mort par potentiellement ma faute me rendait folle de rage, les larmes avaient coulé évidemment même si j'essayais tant bien que mal de ne pas le montrer à ceux qui étaient proches de moi. Lorsque mes supérieurs m'avaient foutu un nouveau dans les pattes ça m'agaçait tellement, je n'avais pas envie de devoir former un mec et encore moins assurer ses arrières ou remplacer Smith, ça il en était hors de question.
Alors qu'il était en retard de seulement dix minutes, ça me donnait une bonne excuse pour lui montrer qu'il n'était absolument pas le bienvenu ici à Hambourg, encore moins dans MON équipe et pire pour former un binôme avec moi. Il avait une tête d'ange là, de premier de la classe, tout propre sur lui, tout gentil, ça m'agaçait tellement, j'avais envie de le secouer et de lui foutre mon poing dans la tronche mais tout ce que je récolterais si je faisais ça c'était une suspension pour agression sur agent... J'essayais donc de maîtriser mes gestes mais mes paroles fusaient comme je les pensais sans filtre, il allait bien finir par comprendre non, que sa place n'était pas ici ? Le mec est nouveau et se permet déjà d'être en retard, j'hallucine, quel culot, dommage que le reste de l'équipe est sur le terrain car ils seraient certainement de mon avis aussi. Il soupire après avoir entendu ma réflexion ? Non mais réellement je rêve ! Putain, y'a tellement de baffes qui se perdent. Les paroles qui sortent de sa bouche en suivant me mettent davantage hors de moi, non mais pour qui se prend- t-il?

Tu plaisantes j'espère ! T'as qu'à retourner dans ton pays de merde, qu'est-ce que tu viens nous emmerder ici ! Si t'es pas content, tu te barres, on te retient pas ! La porte c'est par là mon gars !

J'ai envie de serrer fort la tasse pour me détendre mais j'ai peur qu'elle explose et je n'ai pas de tailleur ni de vêtements de rechange pour la journée. Alors que je remarque son sac posé sur le bureau de Smith, je le prends et le fout au sol, je soupire en caressant le bureau tout en fixant la chaise vide.. Je revois encore mon coéquipier me sourire.. Lorsqu'il revient, je souris de façon narquoise en m'approchant de lui tout en croisant les bras.

Premièrement, ça c'est PAS ton bureau, tu te trouves un autre coin où foutre ton sac mais ce bureau est déjà pris, tu t'y approches pas t'as compris ?! Deuxièmement, j'ai PAS besoin de toi, c'est la direction qui t'a collé avec moi, j'ai rien demandé, je sais très bien faire le boulot seule sans personne et encore moins d'un étranger !

Je ne détourne pas le regard, si y'en a un qui cédera ce sera certainement pas moi.. Je ne sais pas ce que l'avenir nous réserve mais c'est certainement pas quelque chose de bien pour le moment, je ne veux pas remplacer Smith, il est encore trop présent ici et dans mon coeur.. Alors que je remarque les viennoiseries, je crève la dalle alors je me sers en lui faisant un sourire commercial en guise de merci. Mettons nous au boulot, il vaut mieux sinon mon venin va encore lui être craché en plein visage.

ça fait quelques mois qu'on surveille ce casino, il fait de bons chiffres, une clientèle assez régulière, et pas forcément une clientèle au casier judiciaire très net.. Alors on va aller sur le terrain dans deux jours, un soir, pour voir si nos doutes sont fondés ou non.. Ma propre hypothèse c'est que dans les coulisses, il doit y voir une organisation illégale, peut être des terroristes, je ne sais pas mais je veux en avoir le coeur net..

Je le regarde ensuite après lui avoir montré les photos, la carte des rues et surtout le plan du casino.. Je ne veux pas que notre mission soit un fiasco, je veux des résultats.

Donc on doit jouer un rôle, tu trouveras ton costume dans ton casier ce soir, quant à moi j'aurais un robe, bien entendu, faudra qu'on soit réalistes, qu'on se fasse passer pour un couple fortuné.. J'espère que tu sais jouer au casino en dehors des machines à sous, car c'est là qu'il faudra s'infiltrer, au black jack etc.. J'aimerais bien m'introduire dans les backstages.. T'as une idée?
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Re: I have no choice ll Harvey
Sam 18 Mai 2019 - 23:19
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 « I have no choice»  nora hausmann and harvey brahmberg


Elle commençait à l’agacer celle-là ! Vraiment, elle était fatigante à toujours se répéter. Il avait bien comprit qu’elle ne pouvait pas se le blairer, qu’elle aimait son ancien co-équipier, d’ailleurs pour dire vrai Harvey ne savait pas ce qui lui était arrivé. Et la vérité, il s’en fichait éperdument ! Qu’il soit encore vivant, ou mort. Qu’il a décidé de la quitter de manière violente ou pas, vu son caractère, il n’avait pas eu tort ce fameux co-équipier sans visage. Il ignorait qu’elle l’avait vu mourir, et que peut-être ils étaient en mission et mieux vaut pas qu’il le sache, il aurait peur pour lui après ! Brahmberg sait combien le binôme dans leur boulot est extrêmement important, il ne faut pas louper ce feeling, car ils en passent des heures ensembles, parfois de longues heures à attendre désespérément un signe, un acte qui ne vient pas toujours. Il faut souvent assurer ses arrières mais aussi et surtout celui de son co-équipier. Car si l’un des deux se retrouve en danger, l’autre l’est tout autant ! Le travail en équipe, la socialisation Harvey s’en sait capable, mais elle ?! Elle, il en a un sacré doute ! Elle le regarde, et ne lui laisse même pas le temps de finir de monter les marches, qu’elle ajoute son grain de sel, son air désinvolte, et sa carure qui en impose, Harvey lève les yeux au ciel. Il en a vu d’autre des rapaces dans son genre. Qui attendent la fatigue de son interlocuteur pour reprendre doucement place. Mais elle ne l’aura pas, elle a beau être une nana, elle va devoir se plier autant à ses exigences que lui si elle veut qu’il y est un minimum d’entente entre eux. Harvey est un garçon protecteur, très bagarreur qui est capable du pire pour les siens, mais il peut être aussi quelqu’un de très con quand il le souhaite ; et clairement elle voulait ouvrir la guerre entre eux. « Tu plaisantes j'espère ! T'as qu'à retourner dans ton pays de merde, qu'est-ce que tu viens nous emmerder ici ! Si t'es pas content, tu te barres, on te retient pas ! La porte c'est par là mon gars ! » Son pays de merde ? Oh non ma chérie, ce n’est pas lui qui a vu naître parmi les siens l’une des pires créatures de l’existence qui a décidé de ne faire un monde qu’avec un prototype. Elle se glissait sur un terrain glissant et si elle croit qu’il hésite, qu’il va reculer ou faire demi-tour elle s’est lourdement trompé de proie ! « Oh le pitbull, tu redescends de ton piédestal ! Figure-toi que j’pars pas, ça te satisferait trop ! » Il se convient de lui répondre d’une voix sur jouée probablement. Il en avait que faire d’elle, elle ne rentrerait jamais dans son élite, c’était évident en la voyant. Trop sûre d’elle, il n’avait envie que la faire taire ! Lui montrer qu’elle est tombée sur pire qu’elle. « J’ai tellement de choses à t’apprendre en plus… » Il aurait pu éviter ? Sans doute, mais ce n’est pas lui si il ne lui ajoute pas avec toute sa prestance connue. Imbus de lui, il l’était à bien des égards, c’est même ce qui le caractérise le mieux ! Elle allait apprendre à tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de l’ouvrir. Et quand il revient, son café en main, il la vit sourire avec ironisme, « premièrement, ça c'est PAS ton bureau, tu te trouves un autre coin où foutre ton sac mais ce bureau est déjà pris, tu t'y approches pas t'as compris ?! Deuxièmement, j'ai PAS besoin de toi, c'est la direction qui t'a collé avec moi, j'ai rien demandé, je sais très bien faire le boulot seule sans personne et encore moins d'un étranger !  » Et quelle connerie de leur part, au moins ils se rejoignent sur ça, mais avec le temps Harvey avait appris à se modérer et à obéir. Ou plutôt à ne pas discuter les ordres car très impulsif parfois il se mettait en danger inutilement si il avait un pressentiment, si il avait besoin d’éclaircir un chemin à prendre. Parfois prenant des risques inconsidérés pour la plupart des gens extérieurs à ce métier. Et pourtant il a cette passion qui lui colle à la peau ! « Heureusement les autres Allemandes sont plus sympas, et plus agréables, tu sais parfois c’est bon de prendre son pied, tu devrais essayer. » Tout dans la délicatesse, il lui fait un clin d’œil pour accompagner sa phrase, ce qui accentuera sûrement le pic de colère de sa co-équipière. Mais si elle comptait sur lui pour lâcher prise, pour gagner ce duel qui s’annonçait déjà haut en couleur, elle avait tort ! Harvey n’avait jamais appris la modération, encore moins la défaite. Et ce n’était pas devant une nana à la prétention de cette Allemande qui laisserait le combat partir loin de lui, mourir plutôt ! « En attendant si t’es pas contente va te plaindre, mais je prends mon droit ! » Il la fixe d’un regard hostile, et alors que la tension est toujours palpable, qu’elle venait de lui débarrasser ses affaires du bureau, il repose son sac sur le bureau vide. Si elle croyait avoir le dernier mot avec lui c’est peine perdu. Mais les querelles si elles restent inévitables pour le moment, le travail refrappe très vite le jeune homme et il s’approche d’elle, pour y observer les quelques plans du casino qu’elle regarde. « ça fait quelques mois qu'on surveille ce casino, il fait de bons chiffres, une clientèle assez régulière, et pas forcément une clientèle au casier judiciaire très net.. Alors on va aller sur le terrain dans deux jours, un soir, pour voir si nos doutes sont fondés ou non.. Ma propre hypothèse c'est que dans les coulisses, il doit y voir une organisation illégale, peut-être des terroristes, je ne sais pas mais je veux en avoir le coeur net..  » Elle lui montre les plans, toute les infos qu’ils ont déjà en possession. Il l’écoute attentivement, peut-être pour la première fois depuis qu’il a débarqué ici, parce que le travail, c’est la chose la plus précieuse pour lui. Celui qui l’a rendu meilleur. « Donc on doit jouer un rôle, tu trouveras ton costume dans ton casier ce soir, quant à moi j'aurais un robe, bien entendu, faudra qu'on soit réalistes, qu'on se fasse passer pour un couple fortuné.. J'espère que tu sais jouer au casino en dehors des machines à sous, car c'est là qu'il faudra s'infiltrer, au black jack etc.. J'aimerais bien m'introduire dans les backstages.. T'as une idée? »  Elle relève son visage croise son regard alors qu’il réfléchit quelques instants. « Je me débrouille aux jeux… Pour les backstages, peut-être provoquer une dispute. Faudrait que tu repères un as fortuné qui doit avoir les entrées VIP pour l’arrière… » Le seul bémol à son idée est qu’il ne puisse pas lui aussi entrer. Il devra se faire passer pour un autre corps de métier, même si l’infiltration c’est ce qui anime ce trentenaire.
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Re: I have no choice ll Harvey
Lun 20 Mai 2019 - 16:59
Cet abruti me sortait par les yeux, je ne voulais pas de lui et je le rabacherais autant de fois que nécessaire jusqu'à ce qu'il dégage de Hambourg, loin de cette ville et surtout loin de moi. Smith et moi c'était une évidence, le feeling était tout de suite passé, avec lui c'était naturel, on était sur la même longueur d'ondes, avec cet américain c'était totalement l'inverse, je ne pouvais pas me le voir même en peinture. Il me donnait envie de vomir en le voyant avec sa gueule d'ange, qui croit que tout lui est du, je suis persuadée qu'il doit en faire tomber des femmes à ses pieds mais je le trouve con et moche ce petit ingrat, s'il croit faire la loi ici, je pense très certainement qu'il se fourre le doigt dans l’œil. Pitbull? Il a pas tord, je mords et je défends mon territoire comme un chien de garde, je suis prête à lui bondir dessus au moindre faux pas. Je suis ici depuis huit ans, je sais comment on fonctionne ici, il va devoir se plier aux règles allemandes, il n'a pas intérêt à l'ouvrir ou discuter du fonctionnement, pas à moi en tout cas ! Oh oui je serais sans doute la plus heureuse du monde si cet abruti s'en allait et il voulait pas me donner ce plaisir visiblement.

Emmerdeur jusqu'au bout donc..

Dis-je simplement à sa remarque, j'avais envie de lui balancer mon majeur en pleine poire pour qu'il comprenne qu'on ne deviendra jamais amis ni même bons collègues, ça JAMAIS ! Il avait opté pour un ton qui me donnait envie d'hurler, il m'agaçait, j'étais réellement à deux doigts d'exploser ma tasse de café. Quand il ose jouer les hautains prétentieux avec moi, ma mâchoire se sert encore plus.

A m'apprendre? Je suis désolée de te dire ça mais je crois avoir plus d'expérience que toi surtout à Hambourg, je connais la ville comme ma poche, ici t'es dans MON pays, alors la ramènes pas demi portion ! C'est moi qui ai malheureusement beaucoup de choses à t'apprendre du fonctionnement allemand, et des endroits peu ou pas fréquentables, t'as quoi à m'apporter ta super méthode américaine comme dans les films et séries? Tu parles, c'est que du vent tout ça ! Bref !

Non mais pour qui il se prend, il doit avoir environ mon âge, il a quoi à m'apprendre ce connard? Sa méthode américaine de mes deux ? Je refuse d'apprendre quoi que ce soit de cet individu. J'avais une grande gueule, mes supérieurs avaient refusé ma demande de travailler seule, ils voulaient que j'ai un coéquipier, c'était trop difficile comme affaire celle que nous avions en cours pour que je sois seule sur le dossier, j'avais du me la fermer et accepter même si je préférais encore me pendre mais je le faisais pour Smith pour que nous puissions clore ce dossier qui nous avait pris pas mal de temps et d'énergie; Alors qu'il continue de faire monter mes nerfs, je l'écoute alors sans rien dire mais là il me manque clairement de respect.

Ma santé sexuelle va très bien merci et toi te prendre deux trois tartes dans ta gueule ça te ferait pas de mal ! A mon avis t'as pas l'habitude qu'une nana l'ouvre devant toi, tu dois être trop habitué à les avoir à tes pieds ! Dommage pour toi, t'es tombé sur la pire et ce que tu penses de moi j'en ai rien à foutre royalement, j'fais mon boulot comme c'est demandé, on est pas obligé de s'apprécier !

Je m'en tapais tellement de ce qu'il pensait de moi, il pouvait dire de moi que j'étais chiante, moche, conne, j'en avais rien à cirer vraiment. S'il était doué dans son boulot, qu'il assurait mes arrières et savait être infiltré, ça me convenait pour le reste, j'avais pas besoin de lui.

Ouais j'irais me plaindre pour dire quel connard arrogant tu es ! Qu'ils t'apprennent le respect !


Je le fixe sans sourire, la mâchoire toujours aussi serrée. Il faut qu'il apprenne à parler à ses collègues cet idiot d'américain, je refuse de passer pour la dernière des sous merdes, je veux du respect ! Lorsqu'il remet son sac sur le bureau de Smith, je bondis telle une lionne qui protège son petit. Je reprends son sac en main que je mets par terre plus violemment que la première fois.

Tu touches pas à son bureau où je te jure que je te fais vivre un enfer Brahmberg ! Et crois moi que ta carrière partira en fumée si tu joues à ce petit jeu là avec moi !

Je lui souris de façon narquoise en m'interposant entre lui et le bureau de Smith. Je sais qu'il ne doit pas comprendre pourquoi je fais cela, et j'ai réellement pas envie d'en parler mais si je ne veux pas me battre avec ce brun je crois qu'il mérite des explications.

J'ai perdu mon coéquipier y'a deux mois, Smith.. 8 ans qu'on travaillait ensemble... Il a été tué d'une balle dans la poitrine, son gilet n'a pas arrêté la balle, je n'ai rien pu faire pour empêcher ça... . ça? C'est son bureau !

Je lui montre le bureau vide comme pour amener un peu d'explications à mes actes. Lui avouer ça m'arrachait la bouche et serrait mon coeur. Les détails il n'avait pas besoin de les connaître. Il avait juste besoin de comprendre pourquoi ce bureau était hors de portée pour lui et qu'il prendrait un autre bureau que celui ci. J'étais prête à prendre le bureau de Smith et lui donner le mien plutôt que de voir un autre flic que smith assis à sa place. On se met enfin au boulot, quand je lui explique l'affaire sur laquelle nous bûchons depuis un long moment. Il s'approche un peu trop près de moi, j'ai du mal avec les contacts physiques et quand on rentre dans ma bulle mais j'accepte qu'il soit près de moi, après tout c'est pour mieux voir les photos, plans etc.. Je lui explique tout en détails, je ne suis pas une garce, le boulot ne doit pas être fait à la légère.. je refuse qu'on bâcle une telle mission. L'idée de Harvey est loin d'être idiote, je le conçois mais on y a déjà réfléchi.

Smith et moi on s'était dit qu'on prendrait des liasses de billets qui se trouvent dans la salle des objets confisqués, histoire de jouer le couple plein aux as.. Pour les places VIP c'est pas très difficile, il suffit de faire monter les zéros sur le prix à payer pour entrer. On trouvera forcément un truc à faire là bas mais j'avoues que l'idée de la dispute est plutôt bonne ! Pourquoi pas !

Je souris comme pour lui prouver que je n'étais pas si conne que ça et que le boulot m'importait plus que ce qu'il pouvait penser.

on sera fouillés à l'entrée et je réfléchis à où dissimuler des flingues partout, pour ça, on a John qui fait partie de l'équipe, qui est allé sur place en tant que "plombier" pour une canalisation qui a cédé, il répare ça et dissimule des flingues dans la salle VIP et dans le casino, on aura les plans ce soir sur notre téléphone, d'ailleurs...

Je vais dans mon sac et sors le téléphone professionnel de Smith, s'y trouve encore la photo de nous deux en fond d'écran. Je lui tends le cellulaire pas sans nostalgie.

Il est à toi maintenant..
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Re: I have no choice ll Harvey
Jeu 23 Mai 2019 - 23:49
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 « I have no choice»  nora hausmann and harvey brahmberg


A vrai dire, Harvey était loin de s’imaginer combien il serait pour lui difficile de s’adapter à ce pays. Il est une personne plutôt sociable, charmeur à ses heures perdues, plutôt bon vivant et bon enfant. Il ne se prend pas la tête facilement, encore moins en compagnie des femmes qu’il protège bien souvent. Sûrement parce qu’il a été élevé par sa mère et a grandi au côté de sa demi-sœur. Aucun homme dans sa vie, son père militaire, il ne l’a jamais connu, ou trop jeune pour en garder un quelconque souvenir. Il ne savait même pas qu’il avait un mioche. Il ne l’a jamais su, apparemment. Harvey a mis des années avant d’accepter un autre homme dans leur vie, c’était lui l’homme de la maison et en cela il a pris très vite sa mission à cœur. Courageux, bagarreur, affrontant les autres, Harvey n’a jamais eu peur de partir au front pour défendre la réputation de sa petite sœur. Celle de sa mère non plus, elles ne pouvaient compter que sur lui. Très tôt il s’est forgé un caractère, ne supportant aucune injustice dans ce monde. Aucune, sans exception. C’est pour cela qu’il a toujours désiré devenir flic, au plus loin que remonte sa mémoire. Parce que c’est la seule chose qui l’anime. Qui le fait vibrer. Au-delà du reste. Mais il pensait que son arrivée ici serait facile, que tout le monde y mettrait du sien. Il ne savait pas dans quelle galère il venait de s’y mettre, encore moins que le bureau qu’il convoite, un mort y était encore installé quelques semaines auparavant. Comment pourrait-il savoir ? Il n’est pas un sorcier, ni un devin ! En même temps, il se doutait bien qu’il prenait la place de quelqu’un mais Harvey ne se demandait pas si la personne était morte ou juste parti. Et il s’en fichait bien pour dire vrai ! Ca commençait à le fatiguer tout ça, il met sa main sur sa tête, signe qu’il devenait agacé de son comportement. « Emmerdeur jusqu'au bout donc… » Il la fusille du regard avant de lui répondre sans ménagement, d’un ton purement provocateur et d’un regard mauvais, « il faut croire, mais je ne suis visiblement pas le seul ! » C’était un jeu purement hautain entre eux, comme un jeu du chat et de la souri, à celui qui poussera l’autre et en cela Harvey était doué. Même si il n’était plus un gamin, qu’il avait ses limites. Et bien souvent il tire une droite dès lors qu’on le pousse un peu trop à bout, elle avait de la chance d’être une femme, elle s’en serait reçu une plus rapidement sans doute. « A m'apprendre? Je suis désolée de te dire ça mais je crois avoir plus d'expérience que toi surtout à Hambourg, je connais la ville comme ma poche, ici t'es dans MON pays, alors la ramènes pas demi portion ! C'est moi qui ai malheureusement beaucoup de choses à t'apprendre du fonctionnement allemand, et des endroits peu ou pas fréquentables, t'as quoi à m'apporter ta super méthode américaine comme dans les films et séries? Tu parles, c'est que du vent tout ça ! Bref !  » Elle avait une grande bouche, ça lui plaisait malgré tout même si il va la faire enrager davantage. Harvey est connu pour aimer le difficile, et en général celles qui le repoussent sont souvent un dilemme pour lui. Aussi, son visage se détend, pendant quelques secondes et il lui dit en haussant la tête, « toi t’as un truc à m’apprendre, laisse-moi rire ! T’arrives même pas à ouvrir une bière avec tes dents j’suis sûr ! » Bin quoi ? C’était important, sans sa bière il devient quoi, sérieux ? « Ma santé sexuelle va très bien merci et toi te prendre deux trois tartes dans ta gueule ça te ferait pas de mal ! A mon avis t'as pas l'habitude qu'une nana l'ouvre devant toi, tu dois être trop habitué à les avoir à tes pieds ! Dommage pour toi, t'es tombé sur la pire et ce que tu penses de moi j'en ai rien à foutre royalement, j'fais mon boulot comme c'est demandé, on est pas obligé de s'apprécier !  » Aller madame joue l’offusquer, ça n’était pas gagné entre eux ! « Bin écoute, si t’es pro, ça me va ! Moi je sais pourquoi je suis devenu flic, et je me laisserai pas doubler par une… Fouteuse de merde, si tu vois ce que j’veux dire ?! » Il la regardait droit dans les yeux pour lui faire comprendre qu’il était sérieux. Que ce n’était pas juste une menace en l’air. Si lui, saura veiller sur elle parce qu’elle est juste quelqu’un avec qui il bosse, il veut s’assurer qu’elle aussi. Il reprend alors, passant son doigt sur le bureau, « c’est important de pouvoir compter sur les personnes avec qui on travaille surtout dans notre métier, tu ne penses pas ? » Pour être honnête il doutait de son honnêteté ! Il voudrait croire au fait qu’elle puisse veiller sur ses arrières, comme lui pourrait veiller sur les siens, mais au vu de sa réaction depuis son arrivée, elle semblait vraiment le détester, et visiblement l’Américain ne comprenait pas vraiment pourquoi. Elle ne lui donnait clairement pas l’envie d’en apprendre davantage sur elle ou ses problèmes, c’est certain. « Ouais j'irais me plaindre pour dire quel connard arrogant tu es ! Qu'ils t'apprennent le respect ! » Il lève les yeux au ciel, ne pouvant s’empêcher de lui rétorquer, du tac o tac, un peu virulent mais surtout avec sa prétention légendaire, et son ironisme dont elle était habituée désormais,  « c’est l’hôpital qui se fout de la charité !  » Avoue t’il sans vraiment porté d’attention sur elle, et il vit trop tard quand elle repoussa sur le sol son sac, qu’elle prenait à cœur ce bureau. Ca en devenait ridicule, il n’allait pas bosser dans la salle de pause, et il n’y avait pas 50 bureaux, alors madame va se retirer ses principes à la con et lui laisser gentiment le bureau ! « Tu touches pas à son bureau où je te jure que je te fais vivre un enfer Brahmberg ! Et crois moi que ta carrière partira en fumée si tu joues à ce petit jeu là avec moi ! Des menaces, encore mieux tiens ! Il allait lui rétorquer un truc acerbe mais elle coupa la parole à l’Américain pour lui raconter sa petite vie, qu’il se fichait bien d’ailleurs ! J'ai perdu mon coéquipier y'a deux mois, Smith.. 8 ans qu'on travaillait ensemble... Il a été tué d'une balle dans la poitrine, son gilet n'a pas arrêté la balle, je n'ai rien pu faire pour empêcher ça... . ça? C'est son bureau ! » Harvey ravale ta fierté et soit sympa… Pour une fois ! « Comme c’est touchant, tu aurais pu me faire couler une petite larme…  » Il mima un visage triste d'ailleurs, comme pour descendre davantage dans son estime, mais il s'en fichait le flic. Il n’est pas là pour jouer au baby-sitter ou au psychologue le brun, et même si en temps normal il aurait été conciliant, et sympa, face à elle il en avait aucunement l’envie. Elle l’agaçait. Elle l’avait cherché, et il lui en faudra du temps pour accepter de la voir autrement que comme une rivale potentiel, surtout avec ses menaces et ses regards noirs, « Bon on s’y mets ?! » Qu’il demande plus neutre, qu’importe pour le moment si son sac demeure sur le bureau ou pas, il prendrait ce bureau plus tard, le travail l’appelait et en passionné qu’il était, il avait besoin de ça pour supporter la brune, « Smith et moi on s'était dit qu'on prendrait des liasses de billets qui se trouvent dans la salle des objets confisqués, histoire de jouer le couple plein aux as.. Pour les places VIP c'est pas très difficile, il suffit de faire monter les zéros sur le prix à payer pour entrer. On trouvera forcément un truc à faire là bas mais j'avoues que l'idée de la dispute est plutôt bonne ! Pourquoi pas ! Elle lui montre tout, les plans, les accès. On sera fouillés à l'entrée et je réfléchis à où dissimuler des flingues partout, pour ça, on a John qui fait partie de l'équipe, qui est allé sur place en tant que "plombier" pour une canalisation qui a cédé, il répare ça et dissimule des flingues dans la salle VIP et dans le casino, on aura les plans ce soir sur notre téléphone, d'ailleurs... » Bonne idée, c’est vrai. Il allait se plaire ici ! « Parfait, il faudrait que je m’y rende avant seul en journée pour voir un peu le lieu et les accès » Qu’il concède. Le travail d’équipe ne le dérange pas, mais il a besoin aussi de son moment seul pour réfléchir à un plan B si besoin. Ne jamais partir avec un seul plan, c’est ce qu’on lui a appris même si il n’a pas pour habitude d’échouer ! « Il est à toi maintenant.. » Il allait se relever et s’éloigner un peu d’elle, alors qu’elle se retourne récupère un truc avant de se tourner vers son nouveau co-équipier et de lui tendre un cellulaire. Il la remercie d’un signe de tête, avant de baisser ses yeux et d’admirer la photo sur l’écran, il relève aussitôt son regard dans celui de Nora, demandant alors doucement, « vous étiez proche ? » Il parlait d’elle et de Smith, cette photo semblait le prouver, puis s’éloignant un peu d’elle, il ajoute finalement, « laisse tomber, ça me regarde pas, le professionnalisme me convient très bien !  » Dit le coureur de jupon. Mais ça ce qu’il est, elle l’ignore encore.
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Re: I have no choice ll Harvey
Mar 25 Juin 2019 - 17:40
Changer de partenaire est quelque chose d'inconcevable pour quelqu'un comme moi. Après tout, je suis têtue et terriblement chiante et butée. Me remettre un coéquipier peu de temps après Smith me ferait tellement peur de le perdre à son tour. Harvey avait l'air sûr de lui et sans doute était-il un bon flic sinon il ne serait pas à nos côtés dans la criminelle c'est certain mais je ne voulais pas remplacer mon coéquipier comme ça non plus; Je me montrais vraiment conne avec cet américain, je voulais le détester au plus haut point même s'il n'avait pas vraiment fait quoi que ce soit, sauf vouloir entrer dans ma vie pour devenir mon partenaire. Nos supérieurs l'avaient décidé et bien que je souhaitais être seule j'allais devoir me plier aux règles. C'était comme ça après tout.

Emmerder le monde c'est ma spécialité, donc faudra t'y faire !


Sinon au pire du con t'as qu'à retourner dans ton pays de merde aussi et plus nous faire chier en Allemagne. Je me demandais encore pourquoi nous avions recruté un américain plutôt qu'un allemand, on manquait tant que ça de citoyens? Enfin bref, ce n'était pas mon problème, j'allais devoir m'y faire à son vieil accent et son allure de mec qui a déjà tout vu et qui veut charmer les femmes. A mon avis, cela ne doit pas être difficile. Je lui craches des phrases pas très sympathiques en plein visage et lorsqu'il surenchérit, je le regarde en fronçant les sourcils, avant de sourire, ce fut plus fort que moi.

Avec les dents? Parce que ouvrir une canette avec les dents ou l'écraser en plein front pour paraître plus viril ça te fait sentir plus puissant dans ton pantalon? Moi pas désolée !


Je souris alors, visiblement on se cherchait sans vraiment se descendre l'un l'autre. J'avais cette sensation que nous étions tout simplement en train d'essayer de marquer notre territoire comme deux félins remplis de testostérone. Il devait se faire une place ici et je devais garder intact cet endroit qui était chez moi. Cet endroit qui m'avait fait évoluer.

Doubler? Aucune compétition tu vois chez nous, ici on évolue en équipe ! On écrase personne !


Je lui fais remarquer qu'ici il entre dans une grande famille, on se connaît tous, on s'apprécie tous et chacun pousse son prochain vers le haut et lui prête main forte quand il en a besoin. Je ne suis pas du style à écraser quelqu'un surtout s'il fait partie de mon département. Aux USA c'est peut être chacun pour sa gueule mais à plusieurs ici on va plus loin dans les enquêtes.Alors qu'on parlait de loyauté entre coéquipier, le voir tenter de s'installer sur le bureau de Smith a le don de m'hérisser les poils, tel un dragon crachant de la fumée par ses narines, je fixe mon nouveau partenaire en lui racontant succinctement ce qui s'était passé avant son arrivée. Malheureusement, il le prend plutôt de manière glaciale, très insensible, j'excusais cet homme auprès de mon défunt partenaire.. Il n'avait aucun coeur pour réagir de la sorte. Finalement on enchaîna enfin sur la mission actuelle, ce qui n'était psa pour me déplaire, jouer à celui qui pisse le plus loin ça allait cinq minutes mais nous avions une affaire qui durait depuis quelques temps et je devais briefer Harvey. L'idée qu'il s'y rende seule m'enchantait guère mais c'était sans doute une tête brûlée qui n'en ferait qu'à sa tête.

L'idée que tu y ailles seule ça m'inquiète pas mal en fait, ils pourraient te repérer le soir, car ils ont la reconnaissance faciale avec leurs caméras de surveillance, j'ai peur qu'on se fasse griller. Mais je peux envoyer un des gars en éclairage cet après midi pour le repérage si tu veux. On chapeaute l'opération mais j'ai plusieurs gars qui font ce boulot. Après si tu souhaites y aller quand même, faut être prudent.

Je ne voulais pas l'empêcher de réaliser ce qu'il voulait, car après tout, il était flic, il savait de quoi il parlait, il avait sans doute de l'expérience également. Bizarrement, je lui faisais confiance, même si je me détestais pour cela. Alors que je lui tends le cellulaire, je range des affaires avant qu'il ne me pose une question à laquelle il se ravise.

Nous étions coéquipiers depuis huit ans, on se connaissait par coeur, nous étions proches dans ce sens là. Notre métier est toujours passé avant notre vie perso.

C'était pas faux, jamais l'un comme l'autre avions eu une réelle relation sérieuse, on était trop investis dans notre mission et on dormait parfois même au bureau pour boucler une enquête. Je vivais pour être flic et jamais l'idée de fonder une famille m'avait effleuré l'esprit bien que je voulais dans la finalité des choses être maman évidemment.

Tu étais dans la criminelle aussi dans ton pays?


je m'assois sur le bureau de Smith, après cette tension plus que difficile, j'essayais de calmer un peu le jeu, après tout, on devait bien apprendre à se connaître un minimum si on voulait travailler ensemble.
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Re: I have no choice ll Harvey
Mer 26 Juin 2019 - 9:57
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 « I have no choice»  nora hausmann and harvey brahmberg


Le policier n’avait jamais été en binôme avec une femme par son passé. Il avait encore du mal à accepter sa grande gueule, légèrement fier, surtout quand on l’attaque sur son pays qu’il adore tant ! Vous me direz mais pourquoi il a débarqué en Allemagne alors ? Les gens ne le sauront jamais facilement parce que Harvey ne sera pas du genre à le dévoiler facilement, mais après la mort de sa mère il y a quelques mois, il a eu besoin d’un nouveau souffle dans sa vie. C’est la raison pour laquelle il a débarqué ici auprès de sa sœur. Pour autant il préfère se cacher derrière son arrogance pour ne pas être percé aussi simplement. Nora avait du répondant mais Harvey n’en était pas en reste non plus. Il sait mordre, appuyer là où ça fait mal. L’une de ses spécialités, il en a toujours été habitué par le passé. «  Emmerder le monde c'est ma spécialité, donc faudra t'y faire ! Il lève les yeux au ciel avant de laisser un rictus amusé se dessinait sur son visage et qu’elle poursuit sans mal, amusée elle-même par sa réflexion, avec les dents? Parce que ouvrir une canette avec les dents ou l'écraser en plein front pour paraître plus viril ça te fait sentir plus puissant dans ton pantalon? Moi pas désolée ! » Qu’elle répond sans une once de gêne, ni d’hésitation. Elle le cherchait ça semblait évident pour le brun. Et dans le fond, il aime ça. Il serait mentir que de dire que Harvey n’aime pas jouer au jeu du chat et de la souri avec les femmes. Même si parfois il montrait son agacement certains. « Puissant dans mon pantalon ? Non on ira pas jusque-là, il m’en faut plus pour me provoquer… » Il lève les yeux au ciel, ne montrant aucun signe de satisfaction sur son visage qui est impassible. D’une voix blasée et pourtant elle ne l’aura pas aussi facilement ! « Doubler? Aucune compétition tu vois chez nous, ici on évolue en équipe ! On écrase personne !  » Il pouffe de rire en relevant ses yeux vers elle. Pourquoi il n’y croit pas ? Ah oui au vu de son comportement précédent, il allait oublier, et c’est avec un sarcasme surprenant qu’il lui répond, « ce n’est pourtant pas la première image de toi que tu donnes… Mais soit ! » Et puis il se relève pour aller en sa direction pour voir leur futur mission. « L'idée que tu y ailles seul ça m'inquiète pas mal en fait, ils pourraient te repérer le soir, car ils ont la reconnaissance faciale avec leurs caméras de surveillance, j'ai peur qu'on se fasse griller. Mais je peux envoyer un des gars en éclairage cet après midi pour le repérage si tu veux. On chapeaute l'opération mais j'ai plusieurs gars qui font ce boulot. Après si tu souhaites y aller quand même, faut être prudent. » Il l’écoutait mais en vérité Harvey Brahmberg se fichait de savoir ce qu’elle pensait. Qu’elle le veuille ou non, il a l’habitude d’écouter son intuition et avait besoin de comprendre et de connaître le lieu. C’est pourquoi il se releva du bureau de Nora avant d’ajouter, « Ok je vais me préparer pour y aller une heure ou deux… » Cet après-midi il allait jouer à quelques machines à sous tout en observant discrètement les clients potentiels et le déroulement des choses. Rien de plus normal pour mener à terme une mission de cette envergure. Et puis alors qu’il allait prendre son sac pour partir, elle lui tend le cellulaire de son ex co-équipier, avant de répondre alors qu’il ne savait pas vraiment si il avait envie d’entendre la raison ou savoir ce qu’il représentait pour elle. « Nous étions coéquipiers depuis huit ans, on se connaissait par coeur, nous étions proches dans ce sens là. Notre métier est toujours passé avant notre vie perso.   Qu’elle avoue avant de lui demander, reportant ses yeux sur le flic, tu étais dans la criminelle aussi dans ton pays?  » Il s’arrêta un instant, restant immobile alors sans même vraiment porter son attention sur elle. « Oui les deux dernières années avant de demander ma mutation ici… » Harvey n’aimait pas ça se confier, et ça se voyait. Il venait de se relever, et paraissait se confier comme si il était un robot, qu’on lui avait inculqué des phrases par cœur et qu’il les récitait. La vérité c’est que cela signifierait parler de sa mère, morte et du fait qu’il recherche son père biologique Allemand, et ça il n’est pas prêt à le confier à la flic. Pas assez proche, pas assez plein de chose encore, visiblement. Il récupère ses affaires alors que Nora se relève, récupère elle-même son sac et la carte avant de quitter les lieux avec Harvey. Ils ont quelques heures pour se préparer, et Harvey n’hésite pas une seconde à se rendre dans le casino une heure ou deux, identifiant quelques types mais surtout repérant le lieu. Tout en jouant. Joindre l’utile à l’agréable. Avant de rentrer chez lui prendre une douche. Il avait donné rendez-vous à Nora au poste de police, pour pouvoir s’y rendre sans éveiller aucun soupçon, habillé d’une élégante chemise blanche et d’un pantalon noir. Sur le trajet, le jeune homme reste silencieux, concentré. Ils savent tout deux ce qu’ils doivent faire. Il avait repéré une machine à sous gagnante même si il n’était pas dupe, et que ce n’était que pour appâter le client potentiel. Harvey Brahmberg aime jouer. Il ne supporte pas perdre c’est certain. Qui aime perdre ? « Après toi chérie… » Un jeu dans le regard quand il pousse la porte d’entrée du casino, les voilà dans le milieu où Harvey se sent le plus à l’aise : jouer. Ce monde remplie de mirage. Faire croire à l’autre qu’on a les meilleures cartes même quand on n’en possède rien. Harvey la laisse passer alors que la porte se referme derrière eux, et qu’ils avancent vers la table de poker, les machines à sous à gauche. Des yeux brillants de désirs pour tous ses jeux. Les deux se dirigent vers la roulette.
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