(svea) l'amitié face à la tempête

   

 « l'amitié face à la tempête »  svea jakobsen and harvey brahmberg

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Il était compliqué de concilié patience et travail davantage quand on vient d’intégrer une toute nouvelle équipe, un tout nouveau service dans un autre pays que le sien, sur un autre continent. Harvey Brahmberg est une personne qui a la tête sur les épaules, il sait différencier le bon du mauvais, du moins il a confiance à sa bonne étoile et à son flair. Même si oui il fonce parfois la tête la première réfléchissant à un plan B trop tard, il ne pensait pas que son adaptation en Allemagne serait si compliquée. Surtout que avec sa co-équipière ce n’est pas l’amour fou, loin de la même, et bien qu’il tente de faire en sorte qu’elle ne perçoive rien, Harvey donnerait sa vie pour son job. Ses missions passent avant tout le reste, y compris sa vie personnelle. Surtout sa vie personnelle d’ailleurs, on ne peut pas dire que Harvey soit du genre à s’attacher aux femmes, et avoir des relations stables. Loin de là même, c’est un coureur de jupon qui a tendance à prendre ses jambes à son cou dès le soleil se lève. C’est surtout aussi qu’il n’a pas le temps pour une éventuelle relation, et certainement pas la patience. Alors le fait est qu’on l’est collé avec une folle rageuse ne pouvait pas l’aider à s’épanouir dans son boulot. Et pourtant, il sait parfaitement pourquoi il a quitté son Amérique natale, et ce n’est pas pour faire figuration ou je ne sais quel autre délire. Non Harvey Brahmberg comme son père qu’il n’a jamais connu et dont il a seulement une photo et une lettre de lui, est un homme de terrain, qui ne craint ni la mort, ni de se mouiller. Passionné, parfois même du genre à être un peu tête brûlée sur les bords, il ne connaît ni frein, ni limite. Harvey a toujours été cet homme qui ne recule devant rien, comme quand il a protégé Svea Jakobsen, une jeune Allemande aux origines Norvégiennes. D’ailleurs sa journée fût assez éprouvante et si habituellement, Harvey n’a pas pour habitude de sortir après son travail, trop souvent exténué de fatigue, il n’avait pas su refuser la demande de son amie, quand celle-ci l’invita en boîte de nuit. Le policier déteste par-dessus tout danser, mais boire un coup, ça pourra faire l’affaire, et compter bel et bien se défiler si elle l’invitait à danser. Il ne compte pas passer pour un clown. Il arpente quelques rues alors que la nuit est déjà tombée depuis un bon moment déjà, les mains dans les poches, il est désormais dans le quartier Saint Pauli, au cœur de Hambourg. Harvey est un garçon débrouillard, il commençait à s’y faire. Doucement mais sûrement. La boîte de nuit qui désormais se dessinait sous ses yeux, il eut un petit sourire en voyant l’enseigne tout en marchant en cette direction d’un pas rapide et décidé avant de pousser la porte. Un videur le laissa passer sans trop de souci, il s’était fait beau pour l’occasion, il avait sorti un pantalon noir et une chemise blanche qui lui allait à merveille. Son teint légèrement halé, un sourire ravageur, on pourrait croire qu’il allait conclure, plus qu’aucun autre soir. Et il aurait certainement répondu oui, si il ne la connaissait pas autant. Avec le temps, Svea était devenue une amie proche, une amie comme il ne peut que faiblement compter. Parce que l’amitié pour lui c’est en principe éphémère. Avec son boulot il a appris à se méfier de tout le monde. « Svea ! Coucou » Déboulant entre les différentes personnes, l’obscurité de la salle s’acclimatait avec son regard perçant alors qu’il passe sa main dans le dos de Svea quand il la voit assise au bar. La jeune femme avait déjà commandé son verre, Harvey en profita pour faire de même, et quand le barman lui apporta un scotch bien serré, il releva son verre pour trinquer dans le sien tout en la regardant droit dans les yeux, comme le veut la tradition ! « Ce verre va me faire le plus grand bien ! » Journée loin d’être calme, mais il commençait à en avoir l’habitude, aussi, il demanda doucement alors que la musique était si forte que sa voix ne resterait pas au repos, ce soir. « Comment tu vas ? »

@Svea Jakobsen

« l'amitié face à la tempête » svea jakobsen and harvey brahmberg

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Tu es un petit oiseau de nuit, tu aimes sortir et t’amuser. Tu aimes séduire les hommes en parcourant le monde de la nuit... Parce que c’est plus facile de faire des rencontres inattendues et de te laisser aller sans regret, sans chantage, sans jugement. Tout le monde pourrait bien te traiter de salope ce soir avec ce que tu portes, ton apparence de femme fatale, mais elles ne sont pas mieux toutes ses femmes, toi au moins, tu ne montres pas ton cul à tout le monde... Tu montres un peu, assez pour qu’on imagine et réveil leur fantasme. Un peu de parfum, tes talons hauts et tu sors à l’extérieur pour te rendre au bar où tu as invité Harvey à prendre un verre avec toi. Tu hésites en prendre ta voiture, mais le bar est à quelques coins de rue d’ici, alors tu peux bien prendre une marche de santé. Tes talons qui claques sur le ciment du trottoir, tu ignores les sifflements d’une gang de jeunes hommes un peu glauques et lèves les yeux agacer en entendant un insister pour que tu viennes les rejoindre... Voilà pourquoi habituellement, tu évites de sortir seule la nuit dans les ruelles, on tombe toujours sur du monde de ce genre, puis toi, ça te fou un peu la trouille, même si tu fais comme rien n’était. Bref, tu ne te laisses pas impressionner pas une gang de babouin et tu grimpes la côte qui mène vers le lieu de prédilection. Lorsque tu arrives devant le bar, tu souris et grimpes les escaliers pour affronter le doorman qui te laisse passer. Un petit sourire et tu entres dans le club. La musique est forte ce soir, les gens dansent sur la piste, les uns collés avec les autres. Tu te frayes un chemin jusqu’au bar pour t’asseoir sur un des bancs et commandes un daiquiri aux fraises au barman. Tes yeux balayent pendant se temps la salle, tu cherches Harvey des yeux, mais tu ne le vois pas et c’est assez difficile parmi cette foule. Lorsque, le barman te remet ton verre devant toi, tu lui payes le verre avec un généreux pourboire. Plus tu donnes, meilleur service tu auras, question de le mettre dans ta poche sans devoir attendre après tes commandes. Lui faire les yeux doux serait une idée, mais avec le nombre de filles qui doit lui en faire pendant toute une soirée, tu doutes qu’il soit bien impressionné. Lorsque tu sens ton cellulaire vibrer, tu le sors de ta poche et tu manques de t’étouffer en voyant de qui vient le message. T’aurais pensé qu’Harvey se décommandait ou bien qu’il était en retard, mais c’est le meilleur ami de ton frère qui t’achale encore, cela dur depuis trop longtemps et cela commence sérieusement à te faire peur lorsque tu lis " ta petite robe noire te va bien ce soir. " Tu dois faire comme si rien n’était en soupçonnant qu’il est ici ce soir ? Tu déglutis et soudain, tu sursautes doucement lorsqu’une main se glisse dans ton dos. « Svea ! Coucou » tu refermes vite l’écran de ton téléphone. Levant les yeux sur ce charmant policier que tu connais depuis un bon moment déjà. - Harvey ! prononces-tu en souriant et le laissant prendre place auprès de toi. Tu le laisses commander son verre, pendant ce temps, tu le détailles des yeux... Tu arques un sourcil, monsieur c’est mis tout beau et même vraiment très beau au point que tu pourrais croire avoir chaud tout à coup, tu détournes les yeux pour chasser les souvenirs du passé qui te remonte à l’esprit, tu ne peux pas réellement dire pourquoi il te fait cet effet à chaque fois qu’il te sort ce numéro... Bref, avouons le Harvey est un homme très séduisant, tu ne vas pas te mentir. Le verre du policier se retrouve devant lui, un scotch bien serré qu’il vient trinquer contre ton Daiquiri comme le veux la tradition, bien important. Portant ta boisson rouge à tes lèvres pulpeuses, tu l’observes dans les yeux par-dessus ton verre avant de lui répondre, - Dure journée ? Tu souris, poses une main sur son genou et te penches légèrement vers lui - Détend toi, on est là pour s’amuser. Tu ris doucement tout en dévoilant tes dents parfaitement blanches. Tu as peine l’entendre avec toute cette musique et tu pinces les lèvres parce que cela te dérange, vous ne pouvez pas discuter tranquille, tu parles d’un endroit choisi pour faire la conversation ce soir... Alors tu te lèves debout, te rapproche de lui en posant une main sur son épaule pour venir lui dire près de son oreille, - Je t’entends à moitié, je vais bien et toi ?

   

 « l'amitié face à la tempête »  svea jakobsen and harvey brahmberg

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Jamais Harvey n’avait un jour songé venir vivre dans le pays d’où est natif son père. Un pur hasard et surtout le déclin, la chute en roue libre quand sa demi-sœur et lui ont appris la mort de leur mère. Harvey l’a mal vécue c’est certain et tous ceux qui le connaissaient suffisamment pouvait le constater. Il n’a jamais été très fort quand ses sentiments prennent le dessus, sous ce gaillard, sous ses muscles et son corps parfaitement dessiné derrière des heures, des années passées dans une salle de sport, se cache un garçon très attaché à certaines valeurs. Et sa mère, fait partie des raisons pour lesquelles il a eu beaucoup de mal à se relever après sa mort, à tel point qu’il n’est devenu que l’ombre de lui-même, se détruisant peu à peu, préférant oublier sa peine dans l’alcool et les rencontres d’un soir plutôt que d’ouvrir son cœur à quiconque. Il sait que l’amour détruit, que l’amour n’est pas différent d’un rapace qui attend au loin que sa proie crève avant de s’accaparer de lui, petit à petit. Même si sa mère a fini par se mettre avec l’un de ses plus proches amis, elle aimait ce militaire plus que de raison, celui-là même qu’il lui a donné Harvey et à qui elle envoyait des lettres chaque année, sans avoir aucun retour, comme si il n’avait jamais eu ses lettres. Arrivant dans la boite de nuit, répondant à l’invitation de son amie de longue date, celle qu’il a longtemps protégée de ses propres démons, et pour qui il voue une confiance aveugle. Svea Jakobsen, très importante pour l’équilibre du flic, qui même malgré les distances n’a jamais coupé les ponts avec elle, préférant plutôt l’appeler en visio. Arrivant par derrière la jeune femme cette dernière sursaute surprise, « Harvey ! Elle lui sourit alors qu’il s’installe et qu’il laisse supposer que cette soirée tombe à pic et ce n’est que purement la vérité, dure journée ? » Il sourit légèrement, hochant la tête positivement avant de lui répondre, « on peut dire ça, on va dire que le binôme que j’ai n’est pas celui que j’avais rêvé… » Et pour ne pas en avoir rêvé, c’est même certain ! Mais il ne voulait pas l’embêter avec ça, alors il laisse de côté la folle de service qu’il doit se coltiner toute la journée et compte bien profiter de cette soirée avec son amie qu’il n’avait pas vu depuis des années, même si il continuait d’avoir de ses nouvelles. « Détend toi, on est là pour s’amuser, » qu’elle lui avoue doucement, en se penchant vers lui tout en posant délicatement sa main sur les genoux du jeune flic. « J’espère que tu n’as pas prévu de me faire danser, je suis le pire danseur que cette terre puisse compter ! » Son sourire au coin des lèvres et pourtant il a comme un mauvais pressentiment. Il pose son regard sur la jeune femme et se dit que ce visage si bien dessinée, ce sourire si angélique ne lui montre qu’une chose : qu’il ne pourra pas lui résister encore ce soir et qu’elle allait l’entraîner sur la piste de danse. A cette pensée, il porta son verre jusqu’à ses lèvres avant de le vider d’une traite. « Alors comment ça va ? » Qu’il demande mais la jeune femme ne semble pas bien entendre ce qu’il dit et elle se lève et s’avance alors vers lui davantage. « Je t’entends à moitié, je vais bien et toi ? » Elle devait se douter que cet endroit n’était pas fait pour avoir de grande conversation philosophique et remarque le policier n’avait pas cet envie non plus, ne préférant jamais trop parler de lui-même si il avait confié sans doute plus de chose à Svea qu’à n’importe qui d’autre. « Tu m’la feras pas à moi, tu profites ! Qu’il dit laissant son rire envahir la pièce alors que la musique tambourine même jusqu’à son cœur tant le son est fort il reprend alors, parlant à son oreille, ça va bien » Qu’il avoue retrouvant son sourire, posant son regard sur la jeune Allemande.

« l'amitié face à la tempête » svea jakobsen and harvey brahmberg

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Tu lui demandes s’il a passé une dure journée. Nouvelle vie, nouveau job avec certaine difficulté à vivre, pauvre Harvey, t'aimerais qu'il est du bon pour lui... T’imagines que ce ne doit pas être super évident avec le décès de sa mère et tout, cela te fait réfléchir à comment il peut se sentir à l'intérieur. Puis pour le boulot, on rencontre de nouveaux coéquipiers et parfois on se demande comment on va survivre à une seule journée. Parfois, c’est cool, on est vite à l’aise et on prend vite notre place, cependant, tu n’as pas réellement l’impression que c’est le cas pour Harvey ce soir qui te laisse en douter, « on peut dire ça, on va dire que le binôme que j’ai n’est pas celui que j’avais rêvé… » Tu fronces les sourcils légèrement l’air d’avoir mal, mais c’est plutôt pour le beau brun que tu as mal, - Ouch, c’est si pire que ça ? Pauvre loup, tu pinces doucement les lèvres en l’observant. - J’irai lui botter les fesses s’il ne fait pas attention à toi... Tu l’observes et bas des cils légèrement pour le faire rire. Tu comptes bien lui changer les idées, tu veux qu’il arrête de penser au travail le temps d’une soirée en ta compagnie. Les mauvaises ondes non pas de place ce soir pour tout gâcher, pas question, alors, tu t’es penchée vers le jeune flic en face de toi, une main délicate se posant sur son genou pour lui conseiller de se détendre. Ça fait longtemps que tu ne l’as pas vu et si longtemps qu’il prend soin de toi, même à distance, alors tu ferais tout pour lui en retour... Cet homme, tu lui fais en réalité plus confiance que n’importe qui, plus que n’importe quel autre homme, tu tiens à lui c’est évident et la preuve est qu'il est le seul à connaitre tes secrets tout comme tu connais nombreux des siens. Tu les gardes cacher au fond ton âme, non personne ne réussirait à te faire parler, même par force, tu es comme ça... Il sait au fond qu’il peut te faire confiance, enfin tu crois. Il n’y a pas deux Harvey sur terre, il est un ami précieux pour toi... « J’espère que tu n’as pas prévu de me faire danser, je suis le pire danseur que cette terre puisse compter ! » Tu souris doucement, tes yeux pers observant les siens en buvant ton verre. Il réfléchit, tu le vois dans ses yeux, tu arques un sourcil lorsqu’il prend son verre et le boit pour finalement le boire d’un trait. - arrête, beau comme tu es, personne ne va s'en rendre compte. Tu ris doucement, tu veux bien jouer avec lui un peu, le déstabiliser un peu pour qu’il ne te refuse pas de danser avec toi, « Alors comment ça va ? » Tu entends à peine ce qu’il dit à cause de la musique ou tu joues avec Harvey ? Il évite pour que tu oublies la piste de danse ? Alors, tu te lèves pour te rapprocher de lui, si proche à un tel point que son parfum d’homme vient te chatouiller le nez et te fait sourire lorsque tes lèvres viennent effleurer son oreille, « Je t’entends à moitié, je vais bien et toi ? » Le jeune flic se laisse aller et rit de bon cœur, « Tu m’la feras pas à moi, tu profites ! » Tu ris à ton tour, ton corps tout près du sien, tu es une femme très tactile. Ta main s’est posée sur son épaule et glisse sur sa nuque pour y jouer doucement de tes ongles. « Ça va bien » fini-il par te dire à l’oreille. Le jeune flic a retrouvé son ravissant sourire et t’observe dans les yeux, tu le fixes un moment silencieux avant de lui en offrir un à ton tour, c’est vrai que tu profites. - J’suis bien contente alors, tu ris doucement avant de te pencher par-dessus lui pour t’accouder au comptoir, tu fais signe au barman qui s’approche de toi sans trop attendre et tu lui commandes quatre shooters spéciaux de la soirée pour toi et Harvey, - Merci, prononces-tu avant de jeter un regard amusé par-dessus ton épaule au flic, comme ça il ne peut pas s’échapper. P’tit diable que tu es, tu ris remerciant le barman lorsqu’il rapporte tes shooters. Te redressant après avoir payé, tu en tends un au beau brun et tu en prends un en le regardant dans les yeux, - Allez, cul sec, et je t'interdis de te défiler. Prononces-tu en pointant ton doigt comme avertissement sur son torse. Tu papillonnes avec lui, tu veux qu’il vienne danser avec toi, tu veux qu’il rie et se laisse aller à votre soirée. Ton shooter trinquant contre le sien, - À la tienne et notre danse sur la piste ensuite, tu le portes à tes lèvres pour le boire d’un trait. Tu clignes des yeux, tu ne t’attendais pas vraiment à ce goût là, c’est plutôt sûr comme un bonbon qui vous fait grimacer et tu fronces les sourcils en portant une main à ta bouche pour le faire passer. - J'mattendais pas à ça... situation qui allait sans doute en faire rire un.

   

 « l'amitié face à la tempête »  svea jakobsen and harvey brahmberg

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Harvey n’est pas habitué à être spectateur de sa vie, il n’aime pas ça. Lui, il relève les défis hauts la main, les uns après les autres. Il ne réfléchit pas vraiment, agit parfois sur un coup de tête c’est certain. Mais dans l’ombre il peut parfois douter, être incertain devant une injustice flagrante. Mais le flic s’en fiche, Nora n’aura pas sa peau, pas avant la sienne du moins ! Il n’a aucune approche aucune sympathie pour elle, dans un métier parfois difficile, parfois partant des jours entiers en infiltration Harvey sait mieux que quiconque que ses prochaines semaines seront capitales pour connaître sa réelle place autour de cette équipe soudée, mais oh combien difficile d’approche. Visiblement le fait est qu’il soit Américain est difficile de l’accepter, à en voir les remarques acerbes de sa nouvelle co-équipière ! Il se laisse tomber sur la chaise du bar, au côté de son amie, souriant mais le perd assez vite quand elle lui demande comment ça va. Il n’a pas besoin de faire semblant à ses côtés, de lui inventer des choses absurdes, elle le comprend mieux que quiconque. « Ouch, c’est si pire que ça ? Pauvre loup, qu’elle avoue grimaçant, avant de poursuivre, tout simplement arrivant même à lui faire décrocher un sourire, j’irai lui botter les fesses s’il ne fait pas attention à toi... » C’est idiot et Harvey retrouvera assez vite son sourire quotidien et ce côté battant dans la vie de tous les jours. « T’en fais pas c’est pas une Allemande qui mettra à mal un Américain ! » Qu’il souffle alors, un sourire au coin de ses lèvres. C’était complètement puéril comme phrase ? Harvey l’assume entièrement ! Et puis quand Svea annonce pour la danse, oula le visage de Harvey se décompose. Il n’est pas très branché danse. « arrête, beau comme tu es, personne ne va s'en rendre compte. Il lève les yeux au ciel, elle sait s’y prendre avec les hommes mais ça ne fonctionnera pas avec lui ! Pas ce soir. En tout cas il veut voir jusqu’où elle est prête à aller pour cette danse avec un flic talentueux. Et il continuera de jouer comme ils savent le faire… Elle se rapproche alors de lui pour venir lui parler dans l’oreille, le chatouillant aisément, je t’entends à moitié, je vais bien et toi ? » Après lui avoir dit qu’il allait bien sans toutefois rentrer dans les détails, en sa présence ils ne pouvaient qu’aller bien ! « Rapproche-toi de moi si tu m’entends mal, tu sais bien que je ne partirais pas en courant, promis… » Regard complice alors qu’elle pose sa main et quelques-uns de ses doigts sur sa nuque. Il la laisse faire, l’observant jouer de ses charmes sur lui, sans être totalement naïf. «  J’suis bien contente alors, qu’elle avoue avant de réclamer deux verres surprises au serveur, il vient leur apporter quelques minutes plus tard alors qu’ils profitent pour échanger quelques mots puis Harvey le remercie d’un signe de tête, avant que son amie rajoute, merci » Elle n’hésite pas une seconde et prend le verre, pousse le second vers Harvey qui la regarde en soupirant. Pourquoi il s’attend au pire ? Alors qu’elle lui fait la morale en tapotant contre son torse pour qu’il le prenne en main. « Allez, cul sec, et je t'interdis de te défiler ! » Il lui tire la langue sans hésitation alors qu’elle lève son verre dans le sien, il cogne sans ménagement sur ce dernier alors qu’elle surenchérit, elle le fait rire, elle semble y tenir à sa danse, «  à la tienne et notre danse sur la piste ensuite » Elle cligne des yeux quand le verre touche ses lèvres, elle semble… Surprise. «  J'mattendais pas à ça... » Il rigole le brun sans toutefois boire son verre, pas vraiment décidé à goûter un truc bizarre. « J’aurai dû te filmer, ça aurait drôle tien… Il se penche vers elle quelques secondes et ses mots glissent de ses lèvres, tu veux pas me rendre service et boire ça pour moi ?! » Il la regarde avec un regard enfantin, très sérieux, même si il a cette mauvaise impression qu’elle allait lui faire boire d’elle-même ! Il aime pas les surprises comme celles-là !

« l'amitié face à la tempête » svea jakobsen and harvey brahmberg

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Vous êtes là pour vous amusez ce soir, vous défoulez, laisser sortir le méchant de la vie quotidienne, alors... laissez faire le boulot et penser à vous maintenant. « Rapproche-toi de moi si tu m’entends mal, tu sais bien que je ne partirais pas en courant, promis… » Tu as souri, jouer un peu de tes charmes sur lui en venant poser tes doigts délicats contre sa nuque pour le caresser doucement du bout des ongles. Il n’est pas naïf Harvey, il sait bien que tu aimes jouer à ce petit jeu de séduction avec lui, t’aimes bien te coller à lui et le faire réagir. Harvey te dit que ça va bien et tu l’observes silencieuse avant de mentionner que tu en es heureuse. L’instant d’après, tu te penches sur le bar pour vous commandez deux verres et le barman bien intéresser, s’approche pour te servir. Quelques minutes plus tard, il revient avec la commande alors que vous êtes en pleine conversation toi et le policier, tu le remercies avant de retourner ton attention sur Harvey d’un air malicieuse. Tu prends ton verre et pousses l’autre vers Harvey qui te regarde en soupirant. - Allez, cul sec, et je t’interdis de te défiler. Commentes-tu en lui tapotant le torse. Tu ris lorsqu’il te tire la langue et cogne son verre contre le tien sans ménagement, il rit et tu aimes ça. - à la tienne et notre danse sur la piste ensuite, parce que, tu y tiens à votre danse sur cette piste, tu veux l’entraîner dans tes folies et que vous oublier tout, le temps d’une soirée... tout tout tout, pas d’embûche, ce soir vous faites ce que bon vous sembles, vous êtes célibataire, alors profiter avant que la vie vous mette des bâtons dans les roues. Tu lèves ton verre, tu bois cul sec le liquide à l’intérieur et surprise, tu fais la grimace. « J’mattendais pas à ça... » C’est horrible, le goût de bonbons surs et sucrés à la fois. Harvey lui, il n’a même pas touché son verre, sans doute la peur d’y goûter après t’avoir vu faire. Il rit et tu le pousses doucement contre son torse encore un peu sous le choc. « J’aurai dû te filmer, ça aurait drôle tien… » Tu secoues la tête négativement, - Oh non non... j’taurais interdit de faire ça ! Pour qu’après tu te moques à chaque fois qu’on se verra. Tu ris et lorsqu’il se penche vers toi, tu écoutes ce qu’il te dit à l’oreille, « tu veux pas me rendre service et boire ça pour moi ?! » Tu hausses les sourcils en plongeant ton regard clair dans le sien - Brahmberg, t’es pas croyable ! Tu soupires, tu réfléchis à une solution pour lui faire boire son verre, mais... Tu sais qu’il peut juste refuser. - Faut boire, sinon j’aurais payé pour rien... tu ris doucement en pinçant les lèvres, puis finalement, - J’vais le boire, mais après tu vas m’avoir dans tes pattes... J’te sauve la vie, tu viens avec moi sur la piste. Tu marques une petite pause, tu l’auras avertie. Un air courageux qui s’installe sur ton visage, mais, lorsque tu prends le verre dans tes mains, tu observes le liquide d’une couleur flash avec dédain... Tu ne peux pas croire que, tu vas faire ça. Tu détournes les yeux sur Harvey, incertaine finalement, - J’peux pas croire que tu me fais du chantage pour une danse... Tu clignes des yeux en te préparant à boire, tu goûtes sur le bord des lèvres - arf, tu le reposes finalement sur le bar dégoûter et te retournes en lui faisant des yeux de chatons, - j’peux pas, c’est surs, ça brûle dans la bouche, j’t’en pris... on le laisse là et tu viens avec moi ? Tu le supplies en riant doucement, lui tapotant l’avant-bras pour qu’il cède finalement. Tu rigoles en te mordillant la lèvre inférieure, te rapproche de lui au point te lui faire écarter les jambes et de te faufiler entre celle-ci, ton corps qui touche au sien, tes yeux plongés dans les siens, tu passes un bras autour de son cou avant d’approcher ta bouche de son oreille, petit frôlement de ton nez contre son cou, -allez, s’il te plaît... fais-tu doucement avec une légère moue enjôleuse avant de rire aux creux de son cou, tu en as déjà bu un verre avant son arriver que tu as engloutie et celui-ci est ton deuxième, alors tu es un peu plus colleuse, mais encore très lucide.