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 Comme autrefois (Eizet)

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Comme autrefois (Eizet)
Mer 5 Déc 2018 - 13:55

˜ ˜ ˜
{Comme autrefois}
crédit:drix1x feat. @Harriet Dietrich

Enfin. Elle était enfin au calme, sans personne autour d'elle. Seule dans l'appartement, elle soupira en voyant son salon enfin à elle. Elle avait pendu la crémaillère. Toute sa famille était là. Enfin presque. Il manquait une personne. Alors que celle-ci était toute proche. La porte fermée, elle se dirigea vers la cuisine. Elle prit une gorgée de son jus d'orange. Puis elle piocha un chocolat dans la boite ouverte, posée sur le plan de travail. Elle le dégusta avant d'en prendre un second. Elle faisait attention à ne pas trop manger. Sinon elle savait qu'elle pourrait faire ça toute la journée. Et c'était assez mauvais pour la santé, c'était certain. Alors elle referma ensuite la boite. Et elle la rangea dans l'un des placards de la cuisine ouverte sur le salon. Elle adorait ce loft. A son retour à Berlin, elle était restée un peu chez ses parents. Mais elle avait besoin de son indépendance. Et comme elle avait rendu son appartement quand elle était partie à Berlin, elle n'avait plus d'endroit vraiment à elle. Elle adorait ses parents. Mais elle avait bientôt vingt-six ans et elle voulait retrouver la liberté qu'on lui avait retiré malgré elle. Elle avait donc cherché un appartement et finalement c'était ce loft qu'elle avait apprécié à la première visite. Un véritable coup de cœur. Il était grand, avec beaucoup de lumière naturelle, des grandes fenêtres et un quartier qu'elle appréciait. Et puis, sans le faire exprès, elle se trouvait près de sa tante Harriet.

Cette dernière évitait toujours les Dietrich. Eiza ne savait pas trop pourquoi. Parce qu'elle était certaine qu'elle avait toujours des sentiments pour Hermann, mais elle le fuyait comme la peste. Malgré tout, elle évitait d'aborder ce sujet avec Harriet. Elle ne voulait pas paraître trop intrusive et mettre mal à l'aise cette dernière. Et puis elles venaient juste de se retrouver. Certaines questions pouvaient être évitées. Malgré tout, la jeune femme avait bien envie de confier sa tante à la fête malgré elle. Voilà pourquoi, elle s'empara de son téléphone. Elle fit défiler son répertoire et elle trouvait le prénom qu'elle recherchait. Elle pianota un rapide mot, invitant sa tante à venir prendre un verre, puis elle reposa l'appareil. Elle regagna le salon et elle s'installa sur le canapé. Elle posa un plaid sur elle avant de prendre la télécommande de la chaine hifi et de mettre un peu de musique. Elle avait invité Harriet mais elle ne savait pas si elle était disponible tout de suite. Donc, comme elle n'avait rien prévu, elle resta au chaud, sur le sofa. Eiza se pencha pour prendre son ordinateur portable et le posa sur ses genoux. Elle était sur l'écriture d'un article, sur la dernière fashion week. Elle avait reçu quelques photographies, n'ayant pas pu s'y rendre elle-même. Elle commença le tri dans le dossier qu'elle venait d'ouvrir. Certaines pièces étaient vraiment très jolies. Et cela lui donnait envie de faire un peu de shopping.

Elle était complètement absorbée par son article quand elle entendit des coups frappés à sa porte. Elle releva son visage pour découvrir que cela faisait plus d'une heure qu'elle s'était assise sur le canapé pour travailler. Elle posa le portable sur la table basse avant d'aller ouvrir. Elle vérifia d'abord qu'il s'agissait bien d'Harriet via l’œilleton. Un sourire s'afficha sur ses lèvres. Eiza ouvrit la porte, accueillant sa tante chez elle. « Ce sont mes cookies qui t'ont décidé à  venir, avoue. » Elle laissa entrer sa tente après lui avoir fait l'accolade. « Bienvenue chez moi. » Cela faisait du bien de dire ça. Chez moi. De retrouver un peu de normalité dans sa vie.  

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Re: Comme autrefois (Eizet)
Mer 5 Déc 2018 - 18:02
Lorsqu'elle reçut le message, elle se trouva partagée entre la joie et l'appréhension. Elle resta d'ailleurs interdite plusieurs secondes à fixer l'écran. Sa nièce venait d'emménager dans le quartier, le destin avait joué l'ironie au point de les faire vivre à quelques pas l'une de l'autre. Harriet aurait pu lui proposer son aide mais elle préféra s'abstenir. Aider Eiza à s’installer c'était se retrouver à prendre ses affaires chez ses parents, c'était prendre le risque de croiser quinze fois Hermann dans les escaliers ou de faire la conversation à Alexandra alors qu'elles venaient à peine de se retrouver. Non, se retrouver entourée de Dietrich était au dessus de ses forces. Et cela lui paraissait surtout très très mal venu. Elle le savait sa nièce ne lui en voudrait pas, elle n'avait donc même pas cherché à lui fournir une justification inutile. A présent Eiza devait donc être installée et de nouveau seule et lui proposer donc devenir découvrir son nouveau chez elle et de trinquer à cette nouvelle vie qui s'offrait à elle. Le message était d'une simplicité et d'une spontanéité déconcertante quand on prenait conscience qu'elles ne s'étaient pas revues depuis bien longtemps. Mais Harriet ne réfléchit pas longtemps et se prépara à partir de chez elle.

Elle était à moins de cinq minutes de chez la jeune femme, elles ne pouvaient être plus proches. Et cette idée partageait Harriet qui ne savait si elle devait s'en réjouir ou s'en inquiéter. Car se trouver à moins de cinq minutes d'Eiza c'était une excellente opportunité pour la retrouver mais c'était aussi prendre le risque de croiser un Dietrich à n'importe quel moment. Cinq minutes ce n'était rien. Un temps ridicule qui ne lui permit même pas de se perdre dans ses pensées comme elle aimait le faire lorsqu'elle marchait. Elle arriva très vite devant la porte de sa nièce. Sa nièce... Malgré son divorce, elle n'avait jamais vu Eiza autrement que comme sa nièce. Il était des liens qu'on ne parvenait pas à détruire. La jeune femme était une petite fille de huit ans lorsque Harriet fit sa rencontre. Une gosse radieuse et solaire à laquelle elle s'attacha aussitôt. Elle n'était pas aussi proche des enfants de son frère qui étaient pourtant de son sang. Elle les aimait bien évidemment et se faisait toujours un plaisir de les voir et de les gâter à Noël ou à leurs anniversaires respectifs mais ce n'était vraiment pas la même chose. Sans doute parce qu'elle n'était déjà pas vraiment proche de son frère.

Eiza vint lui ouvrir en lui présentant son si joli sourire. Un sourire qui vous réchauffait toujours. Un sourire qu'elle n'avait pas eu l'occasion de croiser depuis longtemps. Elles s'enlacèrent brièvement, une accolade dans laquelle on pouvait ressentir tout ce qu'elles n'avaient eu l'occasion de se dire ces derniers mois. « Voilà donc ton nid. Tu es bien installée ? » La blonde en profita pour en embrasser la pièce du regard. Le loft était sublime, spacieux et lumineux et elle faisait une confiance aveugle à sa nièce pour le décorer avec goût. « Il est magnifique. Tu es tombée sur une perle ! » Son sourire s'élargit. « Merci de m'avoir invitée. Je suis très contente de te voir ma chérie. Tu n'as pas idée. »
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Re: Comme autrefois (Eizet)
Jeu 6 Déc 2018 - 13:43

˜ ˜ ˜
{Comme autrefois}
crédit:drix1x feat. @Harriet Dietrich

Eiza était ravie de voir sa tante. Parce que même avec le divorce, Harriet restait sa tante. Elle l'avait connu alors qu'elle était encore une enfant. Elle avait toujours fait partie de sa vie. Et elle ne voulait pas que cela change. Sa maladie avait eu un bon côté. Celui de les garder rapprochées toutes les deux malgré les circonstances. Et quand Harriet lui avait demandé de ne rien dire aux autres Dietrich, Eiza avait accepté sans même se poser la question. Elle ne comprenait pas trop ce qui s'était passé avec Hermann. Mais ce n'était pas ses affaires. Le couple était adulte et responsable et ils n'avaient pas besoin qu'elle mette son nez dans leurs histoires. Et en même temps, ce n'était pas vraiment le genre d'Eiza. Alors elle avait respecté le silence de sa tante. Cela leur avait permis de ne pas se disputer, de toujours avoir cette complicité d'antan. Et la jeune femme appréciait ça. Ce soir, elles se retrouvaient après des mois et des mois. Elle était ravie de revoir la blonde, de découvrir un sourire sur son visage. Cela lui avait manqué. Elle lui avait manqué. Et elle devait bien le savoir. Elle lui fit l'accolade et l'invita à entrer chez elle. « Ce n'est pas encore très décoré, mais j'y travaille. » Eiza était perfectionniste. Elle avait des idées très arrêtées quand elle voulait mettre en place quelque chose. Chaque chose devait être à sa place, tel qu'elle l'avait imaginé dans son esprit. Et rien d'autre. Alors elle prenait son temps pour choisir son mobilier et sa décoration. Elle avait même repeint certains murs en blanc. Les autres étaient en briques. Elle adorait ce contraste entre le moderne et l'ancien.

Elle referma la porte derrière la blonde. « Oui, j'ai eu de la chance. Les lofts dans ce quartier se comptent sur les doigts d'une main. » Puis elle reposa ses yeux sur Harriet. « En parlant de ça, je suis désolée... » Elle se mordilla la lèvre avant d'ajouter. « Je ne savais pas que tu vivais ici. Et moi, j'arrive avec tous les Dietrich... » Elle n'avait pas fait attention. Ne savait pas qui étaient ses voisins, ses voisines. Loin de savoir que sa tante vivait aussi dans Bergedorf. Si elle l'avait su, elle aurait choisi un autre quartier. Peut-être un plus proche du centre. Mais maintenant, c'était trop tard. Elle avait signé un bail pour trois ans. Et puis, elle l'aimait déjà ce loft. Puis aux autres mots de sa tante, elle esquissa un autre sourire. « Je suis très contente aussi de te voir. Cette coupe de cheveux te va à ravir. » Elle était superbe. Et elle devait avoir du succès auprès des hommes. Est-ce que seulement, il y en avait un. A part Hermann ? Elle laissa sa tante se mettre à l'aise puis elle lui proposa à boire. « Tu pioches comme tu veux. Tout le monde est venu avec un petit quelque chose. Ils ont peur que je meurs de faim. » Expliqua Eiza en lui montrant le plan de travail de la cuisine où se trouvaient plein de bonnes choses. Elle s'installa sur l'un des tabourets à côté du comptoir avant de demander : « Vin, jus de fruits ou eau ? »  

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