« Ma vie bascula le vendredi 13 Avril 2018. Je sortais du lycée, Hochrad, dans le quartier d’Altona. Il était 16 heures. J’étais avec mon meilleur ami Jörgen. Nous nous connaissions depuis la maternel et nous jouions dans le même club de foot. Alors qu’on rentrait chez nous ensemble, nous traversâmes sur des passages cloutés et une voiture nous renversa. Celle-ci percuta en premier Jörgen part sa gauche. Etant à sa droite, cela eu pour effet que je fus propulsé sur le bas-côté de la route, vers le trottoir. Mon meilleur ami décéda à l’hôpital tandis que je n’ai eu qu’une fracture du tibia à la jambe droite et de quelques égratignures. Le conducteur prit la fuite bien évidemment. Un inspecteur fait tout son possible pour retrouver qui nous a renversé. Le problème étant que la voiture était volée et qu’on l’a retrouvé brulée très peu de temps après. Du coup, l’enquête piétine… Depuis ce jour je suis en rééducation pour ma jambe. Ma petite amie, Lucia, et moi nous nous sommes séparés car mon comportement avait changé. Malgré qu’elle m’ait soutenue dans cette dure épreuve je n’ai fait que la repoussé. Il ne reste que ma meilleure amie, Eva, avec qui je reste proche. Mes parents ont tout fait aussi pour me soutenir… J’ai vraiment des parents formidables… Ils m’ont toujours soutenu et poussé dans ce que je voulais faire. Ils ont toujours été là pour moi. J’ai été adopté bébé… Et ils m’ont expliqué très tôt qu’ils n’étaient pas mes vrais parents. D’ailleurs, j’ai aussi une petite sœur aussi adoptée. Sinon la rentrée des classes c’est plutôt bien passé. Tout le monde, élèves et professeurs, a montré son soutien. Mais depuis cet événement tout a changé. J’aimerai savoir qui je suis. Quelles sont origines. Qui sont mes vrais parents. Pas forcément pour renouer avec eux... Gnothi seauton disent les Grecs…Plus important encore que de retrouver mes vrais parents, j’aimerai retrouver le conducteur de la voiture car plus j’y pense et plus je me dis, plus j’ai la certitude, que ce n’était pas un accident… »
« Et que ressentez-vous par rapport à ça ? » Me demanda la psy
« Ce qui ne peut être évité, il faut l’embrasser » lui répondis-je.