Rose Wolfheart avait une nouvelle mission en ce jour de 27 mars 2018. Elle serait très certainement la plus excitante, mais la pire chose qu’elle devrait accomplir entre toutes celles qu’elle doit faire. Sa nouvelle victime, nom de code prof sexy, n’était pas du tout un mauvais bourge ni un inconnu lambda qu’elle ne reverrait plus jamais de sa vie une fois finit. Ce dernier, un homme de 49 ans, était quelqu’un qu’elle connaissait. Nous pouvons même dire qu’elle le louangeait et l’estimait grandement. Lupo Feuerbach, fut un temps, était son professeur dans le programme de criminologie qu’elle suivait à l’université. Cela faisait, maintenant, quelques années qu’elle avait abandonné ses cours, mais elle se souvenait toujours de lui comme si c’était hier. Cet homme l’avait marqué avec son intelligence, sa prestance et ses avis diversifiés. Ils pouvaient rester en classe pendant des heures pour discuter de tout et de rien lorsque, au départ, elle l’avait abordé pour lui poser une simple question sur le cours. Nous pouvions même dire qu’elle n’était pas seulement intéressée par ce qu’il disait… En fait, elle avait été dingue de lui. Seul Dieu sait comment elle a réussi à ne pas rougir lorsqu’elle venait lui parler et que lui venait à la tête des pensées qu’on ne devait pas avoir envers un enseignant même si on était majeur. Dans tous les cas, Rose avait accepté le contrat que lui avait offert la mère de ce dernier avec un léger sentiment de honte en pensant qu’elle devrait s’en prendre à lui. Pourtant, si cette dame disait vrai, il n’était plus heureux avec son épouse. Alors, elle avait tenté de se convaincre qu’elle le faisait pour son bien. En plus, le montant d’argent qu’elle avait demandé à cette vieille femme semblait bien plus grand que celui qu’elle faisait payer à la plupart de ses clients. Voilà un autre moyen utilisé par la demoiselle pour s’alléger la conscience, ainsi que les poches bien lourdes de cette mégère.
En tant que « femme d’affaires », la blonde avait toute une procédure qu’elle avait élaborée afin de s’assurer que ses plans ne ratent jamais. Ainsi, elle prenait le plus d’informations possible sur sa prochaine cible. Ce cher monsieur Feuerbach, comme elle le savait déjà, travaillait à l’université, mais il aimait aussi se rendre au parc avec son chien pour une bonne séance de jogging. Ce serait l’endroit parfait pour une approche qui lui donnerait l’impression d’être une fortuite coïncidence! Ainsi, sachant les heures où il s’y rendait d’habitude, elle arriva sur le lieu un peu en avance afin d’observer les environs. Ainsi, elle prenait conscience du terrain, du nombre de personnes présentes, de la température et plein d’autres aspects qui pourraient aider ou nuire à sa mission. Observant autour d’elle, elle s’assura que personne de la ne regardait avant de remonter légèrement le bas de son pantalon, celle de sa jambe droite, afin de découvrir son mollet et retirer le plastique posé sur ce qui semblait être un bleu. Dans les faits, ce qui se trouvait sous ce plastique n’était que du maquillage. Rose ne laissait rien au hasard dans ses scénarios et elle allait jusqu’aux petits détails! Une fois son pantalon replacé comme il le fallait, elle se leva en observant les silhouettes qui s’approchaient. BINGO! Encore trop loin pour qu’il l'ait vu, elle reconnaissait entre miles l’homme qui joggait. Alors, elle fit de même en prenant une bonne allure, mais s’assurant qu’il puisse tout de même passer à côté d’elle. Enfin, lorsqu’elle le vit du coin de l’œil, elle fit semblant de se prendre une craque dans les pavés et elle tomba d’une manière qu’elle semblait être tombée sur sa cheville, sans qu’elle n’ait réellement mal. Serrant les dents, elle prit sa cheville entre ses mains comme si elle souffrait, attendant de voir s’il allait mordre à l’hameçon. Sinon, elle passerait au plan deux.
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Re: [Lupo] This is the hunt
Lun 16 Avr 2018 - 3:19
ft. Rose
this is the hunt
Archi attend déjà devant la porte. Il sait très bien qu'il est l'heure. Tu souris en le voyant si joyeux à l'idée de sortir. Tu le caresses rapidement alors que tu attaches sa laisse à son harnais. Tu t'arrêtes la maison au-dessus de la poignet de porte. Tu peux entendre ta femme vivre sa vie dans la pièce à côté. Il y a de ça encore quelques mois, tu lui aurais certainement signalé que tu quittes la maison, mais aujourd'hui ça te semble bien loin. Tes épaules s'affaissent à cette idée et tu ouvres la porte que tu laisses se refermer derrière toi. Tu glisses tes écouteurs dans tes oreilles et la musique apaise ton esprit tourmenté. Archi tire sur le lien qui vous uni et tu lui souris avant de te mettre à courir. Il ne lui en faut pas plus pour se caler à ton rythme. Tu aimes courir, ça te permet de te vider la tête. Tu as l'impression que plus rien n'est vraiment réel. Tu peux entendre ton coeur battre dans ta poitrine, au rythme régulier de tes pas sur le sol meuble.
Une fois dans le parc, tu peux voir les passants défiler dans ton champ de vision sans pour autant pouvoir reconnaître qui que ce soit. Ça ne t'intéresse pas plus que ça. Tu n'es pas là pour socialiser de toute façon. Tu veux juste te délester de toute cette tension qui habite ton être, tout ces silences pesant à la maison, les non-dits, tu ne supportes plus vraiment d'être traité comme un étranger sous ton propre toit. Le sport t'aide à évacuer tout ça, ça t'évites de replonger dans tes travers, de te laisser submerger par ses idées noires. Perdu dans tout ça, tu ne fais pas attention à la jeune femme qui tombe près de toi et tu n'y aurais certainement pas fait attention si Archimede ne s'était pas décidé à s'arrêter pour s'intéresser à elle. Tu sens le lien tirer et tu tournes la tête pour découvrir la jeune femme au sol. Tu soupires, mais décides quand même d'aller l'aider. On ne pourra pas dire que tu es le genre d'homme à délaisser une demoiselle en détresse. Tu t'approches, Archi devant toi. « Tout va bien ? » que tu demandes par politesse, mais à en croire la façon dont elle tient sa cheville ça n'a pas l'air d'aller. Lorsqu'elle lève les yeux vers toi, tu te stoppes un instant. Tu te souviens de cette jeune femme, comme un fantôme du passé qui ne t'a jamais vraiment quitté. Rose. Tu te rappelles l'avoir eu en cours, jolie blonde ingénue, toujours très intéressée par ce que tu pouvais raconter. Sensation agréable d'être captivant. « Miss Wolfheart ? » tu te surprends à te souvenir encore de son nom, mais il sort plutôt naturellement de tes lèvres. « En voilà une drôle de surprise » tu t'approches et lui tend une main bienveillante « Laissez-moi vous aider. » lorsqu'elle accepte de saisir la main que tu lui tends, tu l'aides à se relever, l'attirant à toi pour la maintenir debout. Tu avises un banc non loin de là où vous êtes. Tu l'accompagnes, ton bras autour de sa taille pour l'aider à ne pas poser son pied douloureux sur le sol.
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Re: [Lupo] This is the hunt
Mer 25 Avr 2018 - 18:15
THIS IS THE HUNT
Blonde ingénue… À l’époque de l’université, c’était encore le cas. Elle ne connaissait pas du tout ses capacités de séduction et elle n’aurait jamais pensé à en user si ce n’était pas de son problème d’argent pour poursuivre ses études. Aujourd’hui, tout avait changé. L’innocente jeune femme avait maintenant disparu pour laisser place à une chasseuse… Dans le conte du petit chaperon rouge, elle serait le grand méchant loup. Calculatrice, rusée, affamée, elle avait pris goût à sa petite affaire et le moindre défi l’excitait. Lupo Feuerbach serait le plus gros coup de sa carrière. Homme de moral et difficile d’approche, elle savait qu’elle devrait mettre les bouchées doubles pour le pousser à voir ailleurs. Elle allait s’amuser à le pousser dans ses retranchements et à l’obliger à montrer ses faiblesses. Elle allait se montrer aussi patiente que le chat qui attend le bon moment avant de sauter sur sa proie. Même si son respect pour lui l’avait fait hésiter un moment, Rose avait fini par accepter. De toute façon, ce n’était pas une vie de rester en couple avec une femme qu’il n’aimait pas. Elle faisait une bonne action! Il pourrait être enfin libre et elle aurait beau montant à la fin de tout cela. Tout le monde serait gagnant… Non?
La jeune femme crue un instant qu’il ne s’arrêterait pas, mais soudain un chien s’approcha et il se mit à la renifler. Elle entendit des pas s’approcher et elle remonta la tête pour regarder l’homme devant elle. Elle fit une expression surprise en regardant Lupo. Le filet s’était refermé sur lui…
- Professeur?, elle dit avec un étonnement factice.
Évidemment, il a une expression surprise, mais Rose le fut aussi lorsqu’il prononça son nom. Le nombre d’élèves qu’il doit avoir par année, elle ne pensait pas qu’il se serait souvenu d’elle. Il lui tendit la main et elle l’accepta avec un sourire qui semblait reconnaissant. Probablement une part ingénue était restée chez elle puisqu’au moment où il la rapprocha de lui pour la soutenir et passer un bras autour de sa taille, elle rougit. Elle avait changé, mais peut-être pas son intérêt pour le joli professeur… Elle le remercia pendant qu’il l’aidait à se déplacer et elle se laissa tomber sur le banc en soupirant comme si le calvaire était fini.
- Encore merci monsieur. Je suis une vraie tête en l’air! Il faut que je regarde où je mets les pieds la prochaine fois…
Elle étendit son pied « blessé » de telle sorte qu’il soit soutenu que par le talon en grimaçant un peu pour la forme et elle sourit à l’homme qui était venu lui venir en aide.
- Ça fait longtemps… Je ne m’attendais pas à vous croiser par ici! Vous êtes toujours professeur? Elle posa son regard sur le chien et elle fut attendrie par sa petite bouille.
Tu aurais pu la laisser se débrouiller seule, mais c'est bien mal te connaître. Tu es ce genre de types qui pourraient très bien jouer les princes charmants. Pas que tu le fasses exprès, il semblerait que ce soit dans ta nature. Tu es incapable de laisser une demoiselle en détresse se débrouiller sans ton aide. Ça peut paraître ridicule et pourtant, c'est ce que tu es. Tu te souviens d'elle. Il faut dire qu'elle t'avait laissé une très bonne impression et tu as été déçu quand elle s'est décidé à arrêter les cours. Seulement, tu dois te faire à cette idée. Elle n'a pas été la seule à suspendre ses études, par faute de temps, de motivation ou d'argents. C'est malheureusement la dure réalité. Tu es ravi qu'elle te reconnaisse. Après tout, tu n'as pas été son seul professeur et les années ont passé depuis, elle aurait pu ne plus se souvenir de toi. On dirait que non. Tu l'aides à se redresser et tout naturellement tu l'attires contre toi pour la soutenir alors que tu l'amènes sur le banc le plus proche. Elle te remercie et tu lèves les yeux vers elle en souriant. « Ce n'est rien. Faites juste attention la prochaine fois. » ton ton a quelque chose de paternaliste. Une vieille habitude, certainement. Tu ne voudrais pas qu'elle se blesse de nouveau. Tu ne seras pas toujours là pour lui venir en secours. Elle te demande si tu es toujours professeur et tu acquiesces simplement. Tu ne t'imagines pas faire autre chose maintenant. Tu aimes enseigner, même si tes étudiants ne te le rendent pas toujours bien. C'est un métier que tu apprécies. Tu aimes l'idée de pouvoir transmettre ton savoir à d'autres. « Toujours professeur, oui. Au même endroit » tu lui souris tranquillement « et vous, que devenez vous ? » tu es sincèrement curieux. Tu as bien envie de savoir ce qu'elle a décidé de faire après avoir quitté les bancs de la fac. Il n'y a rien de mal à ça, tu as été son professeur tu peux bien t'intéresser à sa vie d'adulte maintenant. Elle te demande si elle peut caresser ton chien et tes yeux se posent sur la boule de poils toujours accrochée à toi. Tu acquiesces de nouveau « Allez-y, il ne ferait pas de mal à une mouche. N'est-ce pas Archi ? » le chien te regarde avant de venir poser sa tête sur le genoux de la blonde, réclamant des caresses. Ça te fais rire. Tu envies parfois la facilité de ton chien à créer des contact avec autrui. Tu ne peux pas te permettre ce genre de choses toi. Les gens risquent de te prendre pour un fou si tu te décides à poser le menton sur l'épaule de quelqu'un à la recherche d'un peu d'affection. Tu pourrais peut-être essayer ça avec ta femme. De toute façon, vu où vous en êtes, tu ne risques pas grand chose à essayer. « Vous venez souvent ici, je ne vous ai jamais vu » et pourtant, tu passes souvent par ici pour courir. Tu es certain que tu l'aurais reconnu si jamais tu l'avais croisé ici par inadvertance. Rose n'est pas vraiment le genre de jeunes femmes qu'on oublie facilement et c'est encore plus vrai maintenant. Elle est magnifique et tu ne doutes pas que beaucoup d'hommes doivent se retourner sur elle et tu dois bien admettre que toi aussi tu aurais pu te retourner sur elle dans la rue, dans d'autres circonstances.
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Re: [Lupo] This is the hunt
Jeu 24 Mai 2018 - 4:01
THIS IS THE HUNT
Rose sourit et hocha la tête lorsque son ancien enseignant lui dit de faire attention la prochaine fois. On ne pouvait pas dire que c’était une mauvaise personne, au contraire! Il était attentionné et il semblait réellement s’inquiéter pour elle. Cette phrase ne semblait pas être une simple formule de politesse de sa part et c’était ce qu’elle aimait chez cet homme. C’était quelqu’un de gentil qui voulait vraiment le bien des autres et qui s’intéressait à leur bien-être. Avait-il un seul défaut ce cher monsieur Feuerbach? Elle avait hâte de le découvrir par elle-même. Qui était l’homme derrière l’enseignant?
- Promis, je vais essayer, mais je suis tellement gaffeuse!
Par la suite, elle s’intéressa un peu plus personnellement à cet homme. Comme le ferait n’importe qui, elle lui demanda s’il enseignait toujours. Il fallait dire qu’elle le savait déjà. Elle avait fait ses recherches sur lui et elle savait même où il habitait! Par contre, elle ne s’attendait pas à ce qu’il soit si curieux et qu’il lui demande ce qu’elle faisait. Elle réfléchit rapidement à une façon de le dire sans forcément mentir.
- J’ai ma propre affaire en ligne maintenant! Je vends mes services en tant que… détective privé en quelque sorte! Je voulais le faire que pour payer mes études, mais j’ai fini par y prendre goût, alors j’ai repoussé l’échéance. J’ai toute la vie pour apprendre!
Rose adorait les animaux. Surtout les chiens! C’étaient des êtres fidèles qui étaient toujours là pour t’attendre devant la porte d’entrée. Elle avait toujours rêvé s’en acheter un, mais elle n’avait pas eu le temps d’aller voir des chenilles. Alors elle admirait les chiens des autres et elle craquait totalement sur celui-là! Son maître approuva sa demande pendant que son chien posait sa tête sur le genou de la blonde. Les yeux en cœur, elle se mit à caresser la tête du chien.
- Mais que tu es beau, toi! Tu es trop mignon Archi! Je suis presque jalouse! Si ce n’était pas illégal, je vous le volerais, professeur!, dit Rose en redressant son regard en riant vers l’homme.
Elle se permettait un brin d’humour avec lui parce qu’elle se sentait bien avec lui. Elle avait parlé avec lui tellement de fois que parfois, elle se demandait s’il n’avait pas été son seul « ami » durant ses études avant de rencontrer sa nouvelle amie qu’elle adorait plus que tout. Lupo Feuerbach était quelqu’un de bien qui mettait rapidement en confiance. Par la suite, il posa une nouvelle question qui la fit hésiter. Il serait plus simple de répondre quelque chose ressemblant à la vérité. Il y aurait moins de risque que cela sonne étrange.
- Non, c’est la première fois. J’avais envie de changer un peu et d’aller courir dans un lieu différent. C’est très beau ici, je viendrais plus souvent! Vous venez courir ici depuis longtemps, vous?
On peut dire que tu ne t’attendais pas vraiment à tomber sur une de tes anciennes élèves en quittant ton domicile ce matin. Tu n’avais même pas l’intention d’adresser la parole à qui que ce soit, le temps de ton jogging, mais il semblerait que la vie en ait décidé autrement. Rose s’est retrouvée sur ta route et tu te vois mal faire comme si tu ne la connaissais pas, désormais. Tu l’aides à s’asseoir et acquiesce tranquillement quand elle te répond qu’elle fera plus attention la prochaine fois. « C’est dans votre propre bien, demoiselle. » tu doutes que ce soit très agréable de se tordre la cheville à tout va. Elle souhaite savoir si tu es toujours enseignant et tu n’as aucune raison de lui cacher la vérité. Après tout, elle a été l’une de tes élèves. L’enseignement est quelque chose qui te plaît, même si au fil des années tu commences à te demander s’il est vraiment possible d’inculquer quoique ce soit à la majeure partie de tes élèves. Tu as simplement l’impression qu’ils deviennent plus hermétique au fur et à mesure que les ans passent. C’est affligeant. Heureusement pour toi, Rose n’a jamais fait partie de ses élèves. Bien au contraire. Elle était intéressée et intéressante. Rare éclat de lumière dans le néant qui habitude parfois tes salles de cours. Tu te souviens encore qu’elle venait te voir après le cours terminé pour approfondir certains points. Précieuses conversations où tu te faisais un plaisir de l’éclairer. C’est à ton tour de t’intéresser à elle, tu aimerais savoir ce qu’elle a décidé de faire après avoir abandonné ton cours. Elle t’explique qu’elle a sa propre affaire maintenant. Tu arques un sourcil quand elle te parle de vendre ses services et un léger sourire passe tes lèvres quand c’est détective privée qui sort des siennes. « J’espère alors que mes cours vous sont utiles. » tu doutes qu’elle se mette en chasse de serial killers ou de criminelles dangereux, mais la criminologie peut être utile, même dans la vie de tous les jours quand on sait où regarder.
Archimède ne se fait pas vraiment prier pour profiter de la petite séance de caresses et gratouilles que propose Rose. Toi, ça te fait plus rire qu’autre chose. Ce chien n’en rate pas une. C’est certainement pour ça que tu l’adores autant. Il est toujours capable d’apporter un peu de joie, même lors des journées les plus tristes. « Je ne suis pas sûr d’être d’accord avec ça, puis avec votre cheville douloureuse, vous n’irez pas très loin avant que je ne puisse vous rattraper. » bien entendu, tu n’as pas l’intention de laisser qui que ce soit te subtiliser ton fidèle ami à quatre pattes. Curieux, tu ne peux t’empêcher de lui demander si elle vient souvent ici. Tu en doutes, tu l’aurais certainement déjà remarqué. Tu passes souvent par ici quand tu veux courir et tu cours de plus en plus souvent. Ça te permet de t’évader, d’évacuer toute cette énergie négative qui t’assailles dès l’instant où tu passes la porte de ta maison. C’est triste quand même de te dire que même chez toi, tu ne te sens plus forcément à ta place. « Depuis un petit moment, oui. C’est un endroit que j’apprécie particulièrement pour me vider la tête. Puis Archi peut courir sans crainte. » tu jettes un coup d’oeil autour de toi avant de demander « Vous avez peut-être besoin d’aide pour retourner à votre voiture. Je suppose que le jogging c’est tombée à l’eau pour vous aujourd’hui. » avec une cheville en vrac, ça va être plus compliqué, c’est certain.
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Re: [Lupo] This is the hunt
Sam 7 Juil 2018 - 1:01
THIS IS THE HUNT
Rose hocha la tête à la réponse de son professeur disant qu’il espérait que ces cours avaient été utiles. Elle n’avait rien oublié de ses cours, elle si obnubilée par ses paroles… Elle avait bu toutes ces connaissances comme une assoiffée trouvant une oasis dans le désert après deux jours de marches sans rien à boire. Il était le meilleur professeur qu’elle avait eu et très certainement le plus captivant et le plus beau en prime.
- Absolument, professeur! Je chasse surtout les infidèles, je ne suis malheureusement pas Sherlock Holmes, mais vos cours me sont toujours utiles aujourd’hui. Je m’inspire souvent de vos cours pour mes enquêtes, d’ailleurs ! Ça me permet de bien comprendre ma cible et de réagir de manière appropriée selon la situation. Vous êtes un merveilleux professeur. J'ai tout retenue grâce à vous!
S’il savait qu’elle utilisait ces précieux apprentissages pour briser des ménages à la demande d’une tierce partie, la jolie blonde doutait fortement que son ancien enseignant approuve. Déjà qu’il est victime en ce moment même de ce jeu cruel pour faire plaisir non pas à lui ou à sa femme, mais pour la mère de ce dernier. Juste à y penser, elle se sentait mal. Cette fois, elle ne s’en prenait pas à un inconnu, mais à une personne qu’elle estimait. Caresser le gentil toutou l’apaisait au moins. À ces yeux, elle était une gentille même si elle savait, au fond d’elle-même, qu’elle n’était pas la gentille de l’histoire, mais bel et bien l’antihéros.
- C’est vrai que je n’irais pas bien loin… Même sans ma cheville foulée, je ne doute pas que vous réussiriez à me rattraper sans mal! Je ne cours pas aussi souvent! Par ailleurs, il est trop gros pour rentrer discrètement dans mon sac à main!, elle dit avec humour.
Parler d’autre chose lui faisait du bien. Elle devait arrêter de penser à la gravité de son geste et se contenter d’agir. Rose allait agir comme à l’habitude de manière méthodique et sans sentiments. Elle avait besoin d’argent comme n’importe qui sur cette fichue Terre.
- Ah… Je n’ai pas de voiture. Je prends d’habitude les services de transport en commun. Ne vous en faites pas pour moi, je vais me débrouiller comme je peux! Je sauterais à croche-pied jusqu’au prochain bus qui arrive dans… une heure…
Elle fit un long soupir en regardant sa montre. Elle espérait qu’il se montre serviable et lui propose de la raccompagner jusqu’à l’arrêt de bus, voir jusqu’à un taxi afin de continuer de lui parler un peu plus avant la prochaine fois.
Tu t'intéresses à elle, tu veux savoir ce qu'elle fait dans la vie désormais. Détective privé. Tu ne l'imaginais pas vraiment danns cette voie, mais tu ne te permets pas de juger. Après tout, elle a bien le droit de faire ce qu'elle veut. Elle te parle de Sherlock Holmes et tu souris « Même les plus grands ont dû commencer par de basses besognes » il faut bien commencer quelque part de toute évidence. « Je suis ravi d'apprendre que mes cours n'ont pas été vains. » c'est un peu la crainte de tous les professeurs, parler dans le vide. Incapable de remplir le néant qui se trouve entre les deux oreilles de la plupart de ses élèves.
Elle propose d'embarquer Archi. Non, ce n'est pas possible. Chez toi, ton chien reste ton seul allié. celui qui t'empêche de penser que ta femme refuse de t'adresser la parole la plupart du temps, celui qui est ravi de te voir rentrer après tes cours. Ton petit rayon de soleil. « Le mieux, c'est de ne pas tenter le diable, alors. » Tu finis par lui proposer de l'aider à rentrer chez elle, tu ne peux pas la laisser sur ce banc indéfiniment. Elle t'avoue qu'elle n'a pas de voiture. Ça risque de ne pas être très simple alors. Rentrer à pieds avec une cheville foulée peut s'avérer très douloureux. Elle t eparle de bus, de devoir attendre une heure et tu soupires. « Le mieux est de vous trouver un taxi. Vous risquez de devoir attendre longtemps debout pour le bus et pas sûr que ce soit recommandé pour votre cheville. » c'est plus fort que toi, tu ne peux pas t'empêcher de t'inquiéter pour elle. C'est complètement idiot et surtout infondé, mais c'est comme ça et tu ne peux pas te battre là-dessus. « On doit pouvoir en trouver en sortant du parc, vous pensez que vous allez pouvoir marcher jusque là-bas ? » t'as beau être en excellente condition physique pour ton âge, tu doutes de pouvoir porter la jolie blonde à travers tout le parc. Il ne manquerait plus que vous tombiez tous les deux. En plus d'être ridicule, ça ne ferait que compliquer les choses. « Je peux peut-être vous aider à vous rendre là-bas. Je n'ai plus vraiment envie de courir de toute façon. » ton besoin de te vider l'esprit semble avoir disparu et puis, tu n'as peut-être rien d'un chevalier blanc, tu ne vas quand même pas laisser une demoiselle en détresse se débrouiller seule. Non, ça ne te ressemble pas vraiment.
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