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 Quand la concurrence s'affronte • Otto

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Quand la concurrence s'affronte • Otto
Mer 28 Mar 2018 - 0:59
Concurrence s'affronte
Il n'y a pas qu'un endroit de débauche pour détruire ses rancœurs.

Deux heures du matin. Svojan quitta son lieu de travail. Il avait entendu parler d'un bar de strip-tease. Depuis six ans, il ne l'avait jamais côtoyé. Il ignora quand ce bar fut créé, mais cela déplut fortement à Sovjan. Ce soir, son intendant lui avait annoncé que les comptes viraient au rouge. Il décida d'aller, pour la première fois, au « Susis Show Bar ». Il enfourcha sa moto et démarra. Aimant la vitesse, il roulait à plus de deux cents kilomètres par heure. Il slalomait dans les rues tel un fou furieux.

Svojan était arrivé devant le fameux bar. Déjà, sa façade donnait moins envie que le « Dórsk Bread ». Elle était sombre et n'était pas accueillante. Il n'y avait aucun discrétion puisque les murs sentaient la délinquance à plein nez. Svojan décida de rentrer dans le bar même s'il aurait aimé faire demi-tour en se demandant ce qu'il lui avait pris pour avoir une telle idée. Dépensant dix euros à l'entrée alors que chez lui, l'entrée était gratuite. Il devrait faire payer l'entrée lui-aussi, peut-être que les comptes tendront vers le vert. Il ne se voyait pas faire payer ses fidèles clients alors qu'il avait toujours fait gratuit surtout pour un endroit où c'était réputé pour se détendre.

Svojan passa les videurs. Il pénétra l'entrée et s'aperçut du monde qu'il y avait pour un mardi soir. Il regarda les gens tout en allant s'installer à une table. Néanmoins, il vit quelques jeunes qui paraissaient mineurs dans le lot. S'il voulait faire fermer le bar, il savait comment procéder. Au « Dórsk Bread », ils vérifiaient l'identité des personnes à l'entrée avec comme preuve la carte d'identité ou le permis de conduire. Là, ce n'était pas le cas, il fallait croire. Svojan, malgré sa réputation, protégeait l'innocence des jeunes.

Svojan prit une bière au service avant d'aller s'asseoir. Dès qu'il eut posé ses fesses sur le fauteuil, il fut abordé par une charmante strip-teaseuse qui grimpait sur la table pour se déhancher. Svojan ne voulait pas de cette danseuse, même si elle était particulièrement charmante. Il la dégagea en lui remettant tout de même un billet de dix euros. Il ne fallait pas pousser trop haut, même si elle semblait être déçue surtout à la vue des billets dans le porte-feuille en cuir de Svojan. Quoiqu'il en soit, il n'était pas là pour gâter et ce n'était pas son genre.

Svojan se croyait chez lui. Il commença à sortir de quoi préparer des rails de cocaïne sur la table, à la vue de tous. Il eut un agent de la sécurité chargé de l'intérieur de la salle qui vint le voir. Il le menaça de le mettre dehors s'il ne rangeait pas son matériel. Svojan n'avait même pas encore pris une trace. Il se leva pour se mesurer à l'homme noir et costaud qu'il avait en face. Il avait les yeux rivés dans les siens. Svojan était un grand homme mais il n'était pas aussi costaud que l'autre.

« Je rêve ou on ne peut pas s'amuser dans ce bar ? »
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Re: Quand la concurrence s'affronte • Otto
Mer 28 Mar 2018 - 16:42
C’était la première fois qu’Otto se rendait dans ce bar. Oh, il ne s’était pas fait prier pour y rentrer, il était même curieux de ce qu’il trouverait à l’intérieur, parceque vu de dehors… c’était assez naze. Don’t judge a book by its cover ! D’ailleurs, lui-même avait -une fois n’est pas coutume- soigné son apparence, pantalon de ville et veste, chemise (dont il retrousserait sans doute rapidement les manches), chaussures en cuir… Il était même overlooké pour le dress code du lieu. Une fois passé la douane d’entrée, d’ailleurs, là d’dans, c’était plutôt bien. En tout cas, les morceaux de choix qui se déhanchaient sur les tables et sur la piste aux poles en inox brossé étaient agréables à l’œil.

« Alors, j’avais raison ou pas ? On a bien fait de venir ! »

L’ex musicien n’était pas venu seul mais avec deux amis, des musicos, d’anciennes connaissances d’une ancienne vie, qui comptaient bien fêter leurs retrouvailles rubis sur l’ongle. C’était une sortie un peu surprise et Otto n’était à vrai dire pas tellement en forme pour ça, mais il composerait avec. Cela faisait un peu trop longtemps qu’il mangeait surtout liquide et alcoolisé, et ses paupières légèrement ourlées de rouge témoignaient d’une fatigue que son corps ressentait, mais pas son esprit. Otto était cruel avec sa santé, ça n’était pas nouveau. Les opiacés légales ou non l’aidaient à tenir et à conserver cette énergie qui semblait inépuisable.

« J’vais me rechercher un verre, je reviens. »

Ils étaient arrivés depuis une grosse demi-heure, avaient pris une table, apprécié la vue… Les trois hommes iraient sans doute plus tard profiter chacun d’autres plaisirs, mais là, Otto avait envie d’un peu se promener dans les parages. Petit arrêt au stand, commande d’un cocktail à base de Tequila, service… Il s’apprêtait à retourner à leur place, quand deux grandes silhouettes face à face attirèrent son regard. Ca, et le joli rail blanc qui trônait sur le panneau de bois laqué. Apparemment, y avait, ou allait avoir du grabuge ! Cooool. Il comptait bien en être.

Une main au bout d’un bras tatoué de larges bandes noires vint se poser sans délicatesse sur l'épaule du videur, faisant sursauter le grand garçon. Otto n'était pas totalement idiot, il s'était mis assez en vue, juste à sa droite, pour ne pas le surprendre complètement et risquer de recevoir une main de la taille d'un battoir dans la tronche. Lorsque l'attention de l'employé se reporta sur lui, il lui offrit un sourire légèrement narquois tout en regardant dans le blanc des yeux. La différence de gabarit ne l’impressionnait pas du tout.

« Salut! Comment tu t'appelles mon gars? »

Son ton était enjoué et sympathique. Après une ou deux secondes d'hésitations, le vigile répondit.

« Euhh. Jo.
- Hum. Ah d'accord… Et bien bonsoir Jo. Dis, je crois que le monsieur, là, il a raison. »


Otto avait montré le grand type blond d’un geste de la main qui tenait son verre, tout en continuant de parler.

« Faut pas l’empêcher de s’amuser comme ça, on est là pour avoir du fun. Tu me comprends ? »

Ses trois derniers mots avaient été accompagnés d’un billet sorti de sa poche, et déposé dans la main du vigile. Otto n’avait aucune idée de la somme qu’il avait sorti, il n’avait même pas regardé, mais c’était plutôt très généreux, avec deux zéros et une jolie couleur verte. Il pouvait heureusement se le permettre.

« Hey, d’ailleurs Jo, tu entends ?! » Il avait appuyé sur l’épaule du vigile pour le faire se baisser légèrement, simulant la confidence. Continuant son speech, il mit théâtralement sa main devant sa bouche et reprit avec une voix de fausset qui n’aurait dupé personne : « Jo ! Jo ! Viens donc nous voir dans les loges, nous les jolies danseuses sexy ! On a envie de toi, oh, Jo! Oh oui, Jo ! » Puis se redressant et reprenant sa voix normale : « Petit veinard, allez, file, t’es attendu… Et t’as rien vu. »

Le graissage de patte plus l’étrangeté du client en face de lui décidèrent le videur, qui partit, non sans avoir lancé un dernier regard mauvais au grand blond. Pendant ce temps, Otto s’était laissé tomber dans un fauteuil, devant la fameuse table, dans le siège à gauche du fameux blond… Qu’il se mit à regarder, quelques secondes, muet. Il avait toujours un sourire sur les lèvres.

« Salut… » Puis entrant dans le vif du sujet : « Pour être honnête ma petite intervention n’était pas totalement désintéressée. Je suis à sec. Tu partages ? »

D’un mouvement du menton il avait sans aucune équivoque désigné la ligne blanche sur la table. Ca n’était pas qu’il n’avait pas les moyens de s’en payer, clairement non, mais présentement il n’en avait pas dans les poches, et c’était un terrible drame.
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Re: Quand la concurrence s'affronte • Otto
Jeu 29 Mar 2018 - 1:09
Concurrence s'affronte
Il n'y a pas qu'un endroit de débauche pour détruire ses rancœurs.

Le videur voulait vraiment mettre dehors Sovjan, mais ce dernier ne se laissa pas faire. Ses yeux qui méprisèrent l'homme noir, tatoué et musclé. Il allait lui cracher à la gueule mais il se retint également de lui foutre son point dans sa gueule de connard fini. Il soupira pour laisser la pression redescendre même si cela ne le vida pas de sa colère. Il se craqua les doigts, mais l'agent chargé de la sécurité du bar « Susis Show Bar » ne fut guère impression par son geste qui s'avéra inutile. Les gens autour des deux hommes commença à se rassembler en cercle pour devenir spectateur d'un combat. Les gars incitaient pour que les hommes débutèrent un combat. Quant aux femmes, elles essayaient de calmer le jeu des spectateurs sans s'aventurer à l'intérieur du cercle formé par peur.

Un homme poussait les gens amassés autour de Sovjan et de l'agent de sécurité pour rentrer dans le cercle des combattants. L'inconnu se mit entre le suédois et l'africain. Ce dernier s'appelait notamment Jo'. Sovjan fut prompt à réagir et il se calma aussitôt. L'homme le défendait en disant qu'il avait raison. Il sourit et nargua du regard l'agent de sécurité. Celui-là finit par réagir et décida de mettre un terme au combat qui n'avait pas eu lieu pour enfin se retirer de l'arène improvisé des combattants. Sovjan se retourna vers l'inconnu et lui donna un accolade de vainqueur à ce dernier.

« Merci, gars ! T'as eu le bon réflexe. »

Sovjan se rassit sur la banquette en cuir rouge et sortir son pochon où la poudre de cocaïne se trouvait. Il regarda l'inconnu qui demandait s'il partageait. Pour le coup, Sovjan avait décidé de partager alors que c'était un égoïste de première pour cela. Mais l'homme à côté de lui le méritait. Il acquiesça d'un signe de tête. Sovjan déposa la poudre sur son plateau de préparation. Il prit une carte pour travailler la poudre et ainsi faire des traces. Il n'allait pas molo dans la taille de la trace qui était assez longue. Il sortit sa paille pour prendre le rail.

« T'as une paille à toi ou tu veux que je t'en file une ? »
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Re: Quand la concurrence s'affronte • Otto
Jeu 29 Mar 2018 - 16:53
La majorité des voyeurs s'étaient éclipsés en même temps que le videur, déçus sans doute qu'il n'y ait pas eu de castagne, et de ne pas pouvoir recevoir leur dose de sang et de tripailles. Du pain et des jeux... Le progrès n'avait pas changé les fondements même de notre civilisation. Enfin, au moins tout se terminait au mieux. Bien confortablement assis dans le fauteuil, les bras étendus sur les accoudoirs et son verre toujours plein en main, Otto observait le grand blond travailler soigneusement. Il était plutôt généreux, ce qui n’avait rien pour déplaire à l’artiste. Il fallait avoir de bons poumons pour tout inspirer d’un coup, ça n’étaient pas des rails de fillettes ! Good Boy.

« Mmh ? Oh non, pas besoin de paille, je suis old school. »

Déposant le verre sur la table, Otto piocha à nouveau dans sa poche. Cette fois çi c’était bleu, avec un vingt noté dessus. Ca irait parfaitement. Il déplia le billet, le lissa, et en fit un petit rouleau serré. Ses doigts n’hésitaient pas, témoins de l’habitude du geste, alors qu’il levait les yeux ailleurs. Précaution utile dans un lieu public, aussi dépravé soit-il, l’ex musicien regardait autour de lui, à l’affut d’un objectif. Ca n’était peut-être pas nécessaire, ici on le prenait peut être pour un client lambda, mais si ça n’était pas le cas, il préférait prévenir plutôt que guérir, surtout dans un moment comme celui-là où il écorchait la légalité.

« Et ben tiens… »

Tout à fait à sa droite, accoudé au bar, il y avait bien quelqu’un qui faisait son indiscret. Un jeune mec, tout seul, ou en tout cas seul pour le moment. Tourné vers l’intérieur de la salle et portable braqué vers eux, il piqua un fard quand leurs regards se croisèrent, et se retourna vivement vers le zinc, subitement hyper concentré sur sa boisson. Otto déposa le billet roulé à côté des rails.

« Tu m’excuseras une seconde… »

En moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire, Otto s’était levé, s’était rapproché de l’indiscret, et lui avait attrapé l’épaule. Devant son regard de merlan frit, il avait ensuite saisi le téléphone du jeune, pour le plonger dans son si passionnant verre de coca machin. Plouf.

« Et bonne soirée. »

Ce fut l’absence de protestation qui confirma à Otto qu’il avait vu juste. Le petit indiscret avait eu une bonne leçon, et serait bon pour se racheter un portable. Otto revint s’asseoir en se frottant les mains satisfait de son action. Ils seraient tranquilles maintenant c’était certain, personne d’autre n’allait vouloir sacrifier son portable de la sorte.

« Alors, on en était où ? »

Cette fois ci, l’ex musicien s’assit sur le même sofa que son nouveau meilleur ami, bien plus proche de lui histoire d’être bien en face des parallèles blanches qui n’attendaient qu’eux. Il reprit son billet en main et sans plus de cérémonie fit disparaître une ligne en une seule grande inspiration. Immédiatement après, il pinça son nez entre son pouce et son index plusieurs fois, puis secoua la tête, les paupières closes. La sensation était douloureuse, mais ça n’était qu’un blasphème de plus causé au temple maudit qu’était son corps.

« Merci ! God. Elle a du retour. »

Le grand blond ne se foutait pas de la gueule du monde sur la qualité de la marchandise. D’ailleurs il était temps d’être un peu poli tout de même. Otto lui tendit la main pour se présenter. Il avait complètement oublié les deux amis avec lesquels il était venu, qui de toute façon allait bien s’occuper sans lui, c’était certain.

« Otto. A qui ais-je l’honneur ? »
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Re: Quand la concurrence s'affronte • Otto
Ven 30 Mar 2018 - 9:18


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Re: Quand la concurrence s'affronte • Otto
Mar 3 Avr 2018 - 22:43
La soirée s’annonçait bien. Depuis le petit accrochage avec le videur, tout avait repris son cours habituel. Les danseuses dansaient, les buveurs buvaient, et les mateurs mataient, bien contents de la vue.  Les sens brouillés par la poudre blanche, Otto avait observé avec amusement son compagnon de débauche s’en mettre lui aussi plein dans l’pif. C’était gonflé de faire ça dans un bar, presque au vu et au su de tous. Mais maintenant que tout avait disparu, à part leur état, rien ne pouvait témoigner de la possession illégale du grand blond.

Qui s’appelait… Sovjan ? C’était pas allemand. Mais de toute façon il n’en avait pas le phénotype, Otto songeait à plus au Nord. Ou peut être plus à l’Est ? Il n’avait pas fait attention aux possibles traces d’accent, ce qui aurait été de toute façon ardu vu le fond musical.  

Citation :
« Dis-moi, Otto c'est pas ton vrai nom c'est un pseudonyme non ? »

A cette question, l’artiste ne put retenir un long rire franc. Il était aidé dans son hilarité par la drogue, mais aurait ri quand même à jeun. A cause de la question en elle-même, mais aussi à cause de l’aplomb avec laquelle elle était posée.

« Oh non. C’est bien mon vrai prénom ! »

Merci papa, merci maman… Il essuya du pouce une larme que son rire avait arrachée au coin de son œil.

« C’est un vieux prénom bien teutonique, qui fleure bon la choucroute et la p’tite moustache. C’est assez désuet, on en rencontre plus facilement dans les cimetières, voire en maison de retraite, que dans une boite de strip. »

Il reprit son verre pour en avaler quelques gorgées. Son regard restait braqué sur le comique de la soirée.

« Et Sovjan, ça vient d’où alors ? C’est toi l’exotique ici, pas moi, mon gars. »

Il reprit encore quelques gorgées d’alcool, pour calmer l’assèchement de sa gorge provoqué par la cocaïne.

« Et comment ça se fait que tu te ballades avec de la bonne Colombienne dans tes poches ? Un filon en ville que je ne connaîtrais pas encore ? C’est inadmissible ! »

Otto était bien entendu faussement outré. Ca n’était que rhétorique. Il attendait des réponses à ses questions, mais en même temps dans le champ de vision direct de l’artiste une jolie danseuse court vêtue était en train de lui faire de l’œil à foison. Elle lui offrit des gestes lascifs, des sourires et de grands jeux de cils. C’était celle que Sovjan avait renvoyé quelques minutes avant ça, et qui tentait du coup sa chance avec un autre client, pour un show privé, plus payant que de la distraction en salle. Ses manières fonctionnaient apparemment, détournant doucement l’attention de l’ex-musicien de sa précédente discussion et de son précédent compagnon de jeu. Les opiacées n'arrangeaient pas sa concentration, favorisant plutôt les bas instincts, le sexe en était un.
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