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 Bonnie * Mothers without fathers

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Bonnie * Mothers without fathers
Mer 28 Mar 2018 - 17:33

Mother without father
Sarah & Bonnie

«Quelques fois, on trouve des gens qui peuvent nous comprendre plus qu'on ne le pensait, sans avoir traversé eux-même ce par quoi nous sommes passés.»
La jeune femme observe l'horloge de la salle d'attente du gynécologue. Dans cet hôpital, la demoiselle attend son tour en grimaçant alors que devant elle, deux femmes attendent accompagnées du père de l'enfant. Sarah est venue seule, évidemment, qui aurait put l'accompagner ? Gaspar n'est pas encore au courant de sa grossesse. Et elle n'est pas certaine qu'il voudra jouer les papas parfaits quand il apprendra la nouvelle. Quand à ses parents ils travaillent tout les deux ce matin, ce qui ne leur permet pas d'être auprès de leur fille. Sa mère aurait aimé se libérer, sans le pouvoir. Quand à son père... Ce n'est pas à un père d'accompagner sa fille chez le gynécologue à vrai dire, et Sarah aurait été stressée de l'avoir à ses côtés. Mais maintenant elle est envieuse. Envieuse de ces deux petits couples parfaits qui se dévorent du regard. De cet homme heureux qui passe une main sur le ventre rebondit de sa femme, qui est probablement déjà enceinte de sept ou huit mois, Sarah ne saurait faire une estimation correcte.

Une jeune femme rousse arrive et Sarah lui souhaite un bonjour alors que l'un des deux couples se lève pour rejoindre la praticienne. Sarah attend, se perdant dans l'observation de son téléphone sans un mot. Ce n'est que quand le second couple disparaît à son tour dans le bureau qu'elle jette un regard à la femme à ses côtés. Sarah se mord la lèvre inférieure et finalement se décide à l'aborder. Elles ont bien vingt minutes au moins devant elle pour discuter.

«- Mère célibataire vous aussi ?» demande la jeune femme, un peu cash.

Au moins les choses sont claires de son côté. Quitte à attendre autant discuter un peu, se perdre dans son téléphone commence à sérieusement l'agacer et elle n'a plus de vies sur candy crush, en plus.
(c) DΛNDELION


Dernière édition par Sarah Strauss le Jeu 29 Mar 2018 - 1:48, édité 1 fois
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Re: Bonnie * Mothers without fathers
Mer 28 Mar 2018 - 19:10

Sarah & Bonnie

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Je ne pouvais pas repousser plus longtemps le rendez-vous avec la gynécologue. J'étais enceinte de trois maintenant et je devais suivre ma grossesse correctement, surtout avec le métier que je faisais, je devais faire très attention. Et donc une de mes collègues avait fini par me prendre un rendez-vous avec une gynécologue de l'hôpital, au moins j'étais sur place et je n'allais surtout pas pouvoir lui cacher ce que je faisais dans la vie. Mais il était hors de question que je me retrouve chez moi à ne pas pouvoir travailler. J'avais besoin de ce travail pour me changer les idées, je n'en pouvais plus de réfléchir encore et encore. Enfin je venais d'arriver dans cette salle d'attente toute seule, j'étais tellement nerveuse, ça devait se lire sur mon visage même si normalement je faisais tout pour cacher ce que je ressentais. La preuve pendant des années j'ai caché à mon frère que mon mari me battait et à tous mes collègues aussi. J'avançais doucement dans la salle d'attente, il y avait un couple ce qui me faisait un pincement au coeur car moi je n'aurais jamais le droit d'avoir ce genre de moment à deux. Non hors de question que mon mari soit là, je n'en avais pas envie vu qu'il était violent. Hors de question qu'il s'approche de moi et encore moins de mon bébé. C'est pour cette raison que j'avais pris cette décision de partir loin de tout le monde pour ma sécurité et celle de mon bébé. J'étais surprise d'entendre la voix de la femme qui me demandais si j'étais mère-célibataire aussi. Elle n'avait pas tort et pourtant en m'observant bien, j'avais encore l'alliance de mon mari, je n'avais pas réussi à l'enlever encore. Et pourtant j'avais peur de lui et je sais que jamais on ne se remettra ensemble. Je soupirais en venant lui répondre.

-Séparé surtout... Le père n'est pas au courant et je ne préfère pas qu'il le soit et vous?


C'est vrai qu'elle aussi elle semblait toute seule et dans sa phrase je comprenais qu'elle était seule . C'était assez étrange ce genre de situation, mais il y avait tellement d'explications. Moi c'était surtout parce que mon mari était violent avec moi et qu'en un coup il pouvait tuer notre enfant donc non, je préférais me retrouver dans cette ville en espérant qu'il ne me retrouve pas. Même si je sais que j'avais toujours peur. Maintenant j'allais devoir prendre soin de moi, de mon bébé et surtout voir un avocat pour le divorce.


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Re: Bonnie * Mothers without fathers
Jeu 29 Mar 2018 - 1:46

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Sarah & Bonnie

«Quelques fois, on trouve des gens qui peuvent nous comprendre plus qu'on ne le pensait, sans avoir traversé eux-même ce par quoi nous sommes passés.»
«- Bienvenu au club.» répond simplement la jeune femme comme l'autre parle de séparés.

Un père pas au courant de la grossesse ? Il vaux mieux qu'il ne le sache pas ? Sarah lève un sourcil et imagine déjà un lascars trempant dans des affaires de drogue, de trafic ou qui donne dans les violences conjugales. L'un n'excluant pas les autres. Son regard se promène déjà sur les parcelles de peau nue de son interlocutrice à la recherche de la moindre trace de coups. Les violences conjugales, elle le sait, nuisent énormément aux femmes et même si elle n'en a jamais été victime, Sarah n'est pas stupide, elle sait que ça existe, qu'il y en a plus que l'on croit. Alors elle cherche. Tout en supposant que les raisons peuvent être évidemment toute autre.

Et vous. Sarah soupire à cette question, à laquelle elle aurait pourtant dût s'attendre. Fatalement, il était normal que l'interrogation soit renvoyée à l'envoyeur. Et que peut-elle dire ? Peut-elle vraiment avouer qu'elle a quitté un mec il y a deux ans à cause des pressions de sa mère raciste, qui ne se rendait pas compte que son fils était heureux avec cette femme, peu importe la couleur un peu trop caramel de sa peau ? Peut-elle avouer qu'elle a fuit face aux pressions contre sa famille, simplement parce que Gaspar avait parlé à sa mère de demander la main de la demoiselle ? Pouvait-elle dire que l'ayant recroisé il y a trois mois, ils avaient bavardé avant de s'envoyer en l'air, scellant un peu plus leurs destins ensemble, avec la naissance prochaine de ce petit être qui serait pour toujours la preuve de l'infidélité de son père ? Mais la preuve aussi de ce quelque chose qu'il y avait entre eux, de plus fort que les convenances et de plus fort que le simple désir des Obermayer de vouloir la voir hors de la vie de leur fils ? Qu'ils le veuillent ou non désormais, Sarah serait pour toujours liée à ce dernier. Mais peut-elle vraiment dire cela ? Qu'elle aime le père, qu'elle voudrait partager cette grossesse avec lui mais qu'elle ne le peut pas, qu'elle ne le peut pas parce qu'en 2018, pour certains, il est encore mal vu de sortir de la classe modeste ? Qu'il est encore plus mal vue d'avoir la peau caramel ? Oui elle le peut. Elle n'est pas le genre de femme à se taire ou à se laisser marcher sur les pieds. Elle n'a pas à rougir de la situations. Seuls les Obermayer auraient à rougir d'avoir jugé une femme sur sa naissance et sur ses origines.

«- Le père va se marier. C'est mon ex. Mariage de convenances, parce qu'il n'a jamais été foutu de dire non à sa famille chaque fois qu'ils exigeaient quelque chose de lui. Je doute qu'il l'aime. En fait je suis même certaine que ce n'est pas le cas. Mais la vie est ainsi faîte j'imagine. Pourquoi il ne doit pas savoir, si ce n'est pas trop indiscret ?»
 
(c) DΛNDELION
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Re: Bonnie * Mothers without fathers
Jeu 29 Mar 2018 - 18:20

Sarah & Bonnie

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En venant à ce rendez-vous je ne m'attendais pas du tout à ce qu'une personne vienne faire connaissance avec moi. J'étais de nature à aller toujours de l'avant, à vouloir voir que le bon côté dans la vie. Mais dans cette salle c'était tout le contraire, je me posais tellement de questions, je ne savais pas du tout quoi faire et encore moins quoi penser. Mais elle ne semblait pas méchante et elle aussi était toute seule à se rendre vous. Et je comprenais qu'elle était mère célibataire aussi, elle finissait par me le confirmer. C'était une situation tellement délicate dans laquelle on était toute les deux, normalement la venue d'un enfant était une bonne nouvelle et surtout une nouvelle étape dans la vie. Soit le père de l'enfant était là, ou encore notre mère et même notre père, mais non moi je n'avais aucun des trois car le premier lui n'était même pas informé, ma mère elle se fichait totalement de moi et mon père, je ne préfère même pas en parler. Le seul qui aurait pu m'accompagner c'était Jason mon grand frère . Mais voyaient les soucis qu'il avait dans la vie, je préférais surement attendre encore un peu et je ne voulais pas trop l'ennuyer avec mes soucis personnels. Je n'aimais pas me montrer faible face aux gens, et encore plus face à mon frère. J'avais toujours essayé de lui montrer que j'étais la plus heureuse, la preuve pendant toutes ses années je lui avais caché que mon mari me battait. En tout cas cette femme semblait vraiment sympa et ça ne me ferait pas de mal de faire connaissance même si mon Allemand n'était pas encore parfait, mais j'avais déjà fait pas mal d'effort.

Elle venait ensuite me dire que le père de son enfant allait se marier, c'était une situation encore plus délicate pour elle, la pauvre. Je comprenais mieux, mariage de convenance, mais comment les gens pouvaient encore faire ça alors que son mari devait aimer cette femme qui se trouvait en face de moi mais non il préférait se marier à une autre femme qu'il n'aimait surement pas. C'était vraiment compliqué comme situation. En tout cas j'étais touché de voir qu'elle se confiait à moi alors que je n'étais qu'un inconnu. Cela n'avait pas dû être facile pour elle de me le dire. Mais souvent ça peut soulager surtout. Elle venait elle aussi être curieuse par rapport à ma situation car je lui avais dit que le père de mon enfant ne devait surtout pas aps être au courant de ma grossesse. Nerveuse je venais jouer avec mon bracelet. Je n'avais vraiment pas pour habitude de me confier à qui ce soit, normalement c'était le contraire, c'est les gens qui venaient se confier à moi surtout dans mon métier . Être à l'écoute des patients était le plus important dans mon travail.

-Disons que mon mari, enfin le père de mon enfant ne sera jamais un bon père vu qu'il n'est même pas un bon mari...

J'avais peur de lui dire qu'il avait été violent avec moi. Je n'avais pas la force d'aller voir la police pour déposer une plainte, je n'aimais vraiment pas avoir l'attention sur moi. Et pourtant cela m'aiderait bien car je sais très bien qu'à un moment donné il allait réussir à retrouver ma trace, cette ville était connue vu que j'y étais déjà venu pour y voir mon frère et donc il serait capable de me retrouver ici. Mais je ne le souhaitais pas car déjà j'avais peur, peur qu'il le découvre et surtout peur que mon frère s'en prenne à lui après ce qu'il m'avait fait. J'avais besoin d'en parler et parfois on se confie plus à une inconnue.

-Il était violent avec moi... Si j'ai fui c'est pour protéger mon enfant même si maintenant je suis un peu plus perdu dans ma vie. Mais je souhaiterais que ça reste entre nous.
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Re: Bonnie * Mothers without fathers
Jeu 29 Mar 2018 - 23:08

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«Quelques fois, on trouve des gens qui peuvent nous comprendre plus qu'on ne le pensait, sans avoir traversé eux-même ce par quoi nous sommes passés.»
Sarah a besoin de parlé, de confier ses problèmes, de trouver une oreille attentive pour elle. Lysander n'est pas là et l'a déjà écouté déblatérer mille fois sur cette grossesse, sur cette naissance à venir. Elle aurait put lui demander de l'accompagner à ce rendez-vous, au moins jusqu'à la salle d'attente, sans forcément entrer avec elle pour la consultation, juste afin d'avoir quelqu'un pour l'épauler à la sortie de celle-ci, quelqu'un à qui parler de son ressentie. Quelqu'un avec qui patienter aussi, jusqu'à ce que ce soit enfin son tour de passer, car mine de rien la demoiselle était pour le moins anxieuse, à ne pas trop savoir ce qui l'attendait, à ne pas savoir comme tout ça allait se passer. Elle aurait dût demander à son ami de venir avec elle oui, mais elle n'avait pas voulu le déranger et finalement, elle était donc venue seule. Seule comme cette femme qui attendait avec elle dans cette salle d'attente, ce qui lui faisait dire que la demoiselle était soit femme de militaire, soit mère célibataire et, si l'alliance à son doigt aurait put l'orienter sur un mariage avec un valeureux soldat, la jeune femme suppose pourtant que cette femme est une future mère célibataire, comme un pressentiment, sans qu'elle ne sache dire comme cela lui vient.

Comme elle se confie à cette femme, cette dernière en fait de même et indique que le père de son enfant ne serait pas un bon père, car il n'est déjà pas un bon mari. Sarah lève un sourcil curieux, sans comprendre ce qui peut bien se passer dans la vie de son interlocutrice, elle a besoin de plus d'information, plus d'élément. Cette dernière n'a pas tout dit, Sarah en a l'impression. Mais elle ne va pas la forcer à lui dire quoi que ce soit, après tout, elles ne se connaissent pas. Et finalement les confidences de la demoiselle viennent seule.

«- Vous avez bien fait !» répond la demoiselle, le visage un rien fermé, tendu.

Elle déteste les violences faîtes aux femmes, naturellement. Pour elle, c'est révoltant. Et elle ne comprend pas comment c'est encore possible que ce genre de crimes ne soient parfois pas punis, car pas dénoncés. La demoiselle admet cependant que ça ne doit pas être simple de se retourner contre un homme dont on a peur, même si elle ne connaît pas cela.

«- Je vois... Et vous allez... divorcé, ou juste vous fondre dans la masse ?» demande la demoiselle. «Vous n'êtes pas obligé de me répondre. Si je vais trop loin, vous savez...»
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Re: Bonnie * Mothers without fathers
Ven 30 Mar 2018 - 18:22

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Je n'ai vraiment pas l'habitude de me confier, déjà parce que j'essaye toujours de paraître de bonne humeur, c'était ce qui fallait faire mon métier, mais surtout parce que j'ai peur d'être jugée. Je n'ai pas eu mes parents pour me soutenir dans ma vie et me dire que tout ira bien. Donc j'ai fini par me forger cette carapace autour de moi que seulement Jason pouvait réussir à franchir. De toute façon c'était le seul qui arrivait à lire en moi, surtout quand on se retrouvait face à face. Au téléphone heureusement j'avais réussi à lui cacher tout ce qui m'était arrivé avec mon mari, mais maintenant c'était terminé, je ne pouvais pas garder tout pour moi, je devais le lui dire et surtout me faire aider, car en étant enceinte je devais me mettre en sécurité, prendre soin de moi et surtout avoir à nouveau confiance en soi et envers les autres surtout. Puis cet inconnu en face de moi avait l'air d'avoir besoin de se confier aussi et j'avais bien envie d'en faire autant. Surtout que tout comme moi elle était mère-célibataire, elle allait surement me comprendre alors. Puis je ne connaissais pas beaucoup de monde dans cette ville, me faire des amis ne ferait pas de mal. Et c'est là que je me rendais compte que je n'avais même pas de meilleure amie, trop blessée dans le passé, j'avais préférez-me renfermer sur moi et dans mon métier surtout. cela faisait beaucoup de mal, mais je sais que je pourrais toujours compter sur mon frère.

Je finissais par lui avouer et lui expliquer surtout pourquoi j'étais toute seule ici. Le père de mon enfant ne sera jamais un bon père, déjà qu'il n'était pas un bon mari. Déjà qu'il soit violent avec moi j'avais beaucoup de mal à l'accepter, mais jamais je n'accepterais qu'il s'en prenne à mon enfant et c'est pour cette raison que j'allais devoir faire les démarches nécessaires même si je ne savais pas du tout comment m'y prendre. Car cela voulait dire la raison de ma demande de divorce et donc finir par avouer ce qu'il m'avait fait endurer pendant tant d'années et je ne m'en sentais pas encore capable. Cela faisait du bien en fait de parler et elle ne semblait pas me juger et ça faisait encore plus de bien.

-Je ne sais pas en fait. Si je demande le divorce je vais devoir donner des explications sur ses années auprès de lui et ça c'est dur et si je ne le fais pas, je sais qu'il va me retrouver. Cette ville n'est pas choisie au hasard, mon frère vit ici. Donc mon mari risque de me retrouver. Et vous... Vous lui avez dit pour le bébé? Peut-être que ça lui ferait ouvrir les yeux.
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Re: Bonnie * Mothers without fathers
Ven 30 Mar 2018 - 18:59

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«Quelques fois, on trouve des gens qui peuvent nous comprendre plus qu'on ne le pensait, sans avoir traversé eux-même ce par quoi nous sommes passés.»
La jeune femme hoche la tête comme elle comprend la situation délicate dans laquelle se trouve être la future mère qui lui fait face. La demoiselle comprend que cela ne soit pas facile mais dans un même temps resté mariée à cet homme l'empêche de pouvoir avancer, de pouvoir aller de l'avant. En même temps, donner des explications sur ces années passées auprès de cet homme n'était pas le plus difficile et ce dans la mesure où,il était assez prouvé, assez connu, que beaucoup de femmes battues ne réagissaient pas de suite à cause de la peur ou de tout un tas de facteurs. Ce n'était pas rare qu'une femme se réveille une fois enceinte parce qu'elle n'était alors plus la seule concernée, la seule exposée, aux coups d'un mari violent. En général elles fuyaient alors pour leur enfant et ce par peur que le père ne s'en prenne à lui au fil des années. Mais Sarah n'était pas la plus en mesure de venir en aide à cette femme et si elle pouvait l'écouter elle ne pouvait pas la conseiller. Elle n'était pas avocate et ne connaissait pas la vie de cette jeune femme. Cependant s'il y avait un risque que cet homme la retrouve... Sarah ne savait pas trop. Il valait probablement mieux qu'elle divorce et demande une mesure d'éloignement contre lui de sorte qu'il ne puisse pas approcher. C'était sûrement ce que Sarah ferait mais cette femme... elle ne connaissait rien de son histoire, ce n'était peut-être pas possible pour tout un tas de raisons et peut-être qu'elle n'en avait tout simplement pas la force.

«- Je sais que nous ne nous connaissons pas et que je ne suis probablement pas la mieux placée pour vous conseiller, pour vous dire quoi que ce soit mais à, mon humble avis... je crois que si j'étais à votre place je demanderais un divorce pour faute et une mesure d'éloignement. Vous pouvez toujours, je pense, demander conseil à un avocat sans forcément engager de poursuites mais au moins... vous auriez son avis de professionnel sur la question.»

Mais Sarah n'oublie pas toute la conversation et elle se souvient de ce que cette femme lui a dit au sujet de Gaspar. Lui dire. Oui bien sûr Sarah va le faire, elle n'a pas le choix de toute façon si elle veut pouvoir élever décemment cet enfant. Mais pas tout de suite. Pas tant que les Obermayer peuvent encore faire pression sur elle par le biais de ses parents.

«- Il ne le sait pas encore mais je projette de le lui dire quand il ne sera plus possible de faire machine arrière je pense. Vous savez ce n'est pas tant lui le problème c'est sa famille.» répond la demoiselle. «Je n'étais pas assez bien pour eux. Pas assez riche. Pas assez blanche... » souffle-t-elle. «Il le saura. Mais pas tout de suite. Je doute cependant qu'il fasse marche arrière. Je suis partie seule. Sous les pressions de sa mère. »
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Re: Bonnie * Mothers without fathers
Dim 1 Avr 2018 - 11:18

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En me mariant avec Tyler je ne pensais pas à mal, au contraire j'étais tellement heureuse auprès de lui , il avait réussi à faire battre mon coeur, je pensais lui faire confiance. Les premières années étaient merveilleuses mais depuis 2 ans tout avait changé sans que je ne comprenne quoi ce soit. Un soir sans que je ne comprenne quoi ce soit il avait pour la première fois levé la main sur moi et depuis ce jour le cauchemar commença pour moi. Et maintenant j'avais pris cette décision de m'enfuir le plus loin possible de lui. Je ne pouvais pas rester auprès d'un homme violent, il pourrait s'en prendre à moi pendant que je portais son enfant. Hors de question de mettre en danger ce petit être qui n'avait rien demandé et hors de question que je me fasse avorter. J'avais envie de cet enfant car c'est grâce à lui que j'avais pris la décision de quitter mon mari. Enfin ce n'était que le début, j'allais devoir maintenant reprendre ma vie en main, entamer une procédure de divorce et surtout me protéger car je sais très bien qu'il allait tout faire pour me retrouver, mais je n'étais pas toute seule et heureusement. En tout cas cela me faisait beaucoup de bien de pouvoir en parler à cette femme. Je ne sais pas pourquoi je venais lui faire un peu confiance. Et je sais que cela ne servait à rien de tout garder pour soi et de toute façon elle ne connaissait pas mon prénom, elle ne savait pas comment je m'appelais donc je me disais qu'elle connaissait ses informations que je n'étais qu'une inconnue pour lui.Elle n'avait pas l'air de me juger alors que j'avais décidé de ne pas en parler pour cette raison, le jugement des autres. Je n'avais surtout pas envié qu'on me prenne en pitié ou encore qu'on me lance des regards de travers. Enfin là ce n'était pas ce qu'elle était en train de faire, bien au contraire, elle avait l'air de me comprendre et j'étais soulagé. Je sais que je pouvais parler à mon frère et je le ferais, mais lui c'était mon grand frère et sa réaction serait toute autre. Enfin tout ça était compliqué et j'allais devoir prendre des décisions.

- Je ne sais pas si demandé une procédure d'éloignement soit une bonne idée. Il traverse une mauvaise passe, peut-être que ça ira mieux ensuite. Enfin j'ai encore le temps pour chercher un avocat, déjà je dois prendre mes habitudes dans cette nouvelle ville et surtout me faire à l'idée que je vais devenir mère.

C'est vrai qu'en tant que médecin on ne pense pas trop à fonder une famille. On passe beaucoup trop d'heures à l'hôpital. Mais j'allais devenir mère et maintenant je devais faire attention aux heures passées sur mon lieu de travail. En tout cas à chaque fois je trouvais une raison à la violence de mon mari, une mauvaise journée, la mort de ses parents y a quelques moi, enfin tellement de raison. Mais je devais arrêter de me voiler la face, cet homme était mauvais, combien de femmes je recevais çà l'hôpital à cause d'homme violent. Souvent la plus dure était de voir la vérité en face et ça allait prendre du temps je le sais très bien. Je venais tout de même en demander plus sur la jeune femme aussi, je voulais savoir pourquoi elle était seule et en savoir plus sur le père de son enfant. Je ne comprenais pas comment il pouvait laisser l'amour de sa vie juste pour faire plaisir à sa famille.

-Je sais que la famille s'est important, mais s'il vous aime c'est important. C'est avec la femme qu'il aime qu'il devrait faire sa vie et fonder sa famille à son tour. Vous devriez le lui dire, je suis sûr qu'il vous aime encore et cet enfant pourra tout changer. Vous ne pourrez pas le cacher longtemps.

Je faisais un petit sourire, c'est vrai que cacher un secret n'était pas le plus compliqué mais quand ce secret avait des conséquences sur notre physique, c'était différent. Tout comme moi, je n'aurais pas pu cacher à mon frère bien longtemps que j'étais enceinte. J'étais déjà enceinte de trois et en observant bien, on voyait bien que j'étais enceinte.

-Il vit ici?
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Re: Bonnie * Mothers without fathers
Dim 1 Avr 2018 - 12:07

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«Quelques fois, on trouve des gens qui peuvent nous comprendre plus qu'on ne le pensait, sans avoir traversé eux-même ce par quoi nous sommes passés.»
Sarah hoche la tête, elle peut comprendre quelque part la peur de cette femme de demander une mesure d'éloignement contre son ex mari. Celui-ci est toujours son époux cependant, mais soit. Toutefois, il lui est très désagréable, pour ne pas dire insupportable, de voir qu'une victime est en train de chercher des excuses à son agresseur sous prétexte qu'ils sont mariés. C'est quelque chose dont on parle souvent dans les violences qui sont faîtes aux femmes dans le cadre des violences conjugales. L'épouse a tendance a défendre le mari, à lui trouver des excuses. Et Sarah ne l'accepte pas. Elle ose croire que si elle se retrouvait un jour à la place de l'une de ces femmes, elle aurait le bon réflexe et ne se laisserait pas faire. Car à leur trouver des excuses tout le temps, on favorisait ce qui nous arrivait. On légitimait leurs actes. On était victimes d'eux, mais aussi victimes de nous-même.

«- Oh je voulais dire un avocat seulement pour vous renseigner, poser vos questions. D'autant plus que vous êtes en fuites si j'ai bien compris et votre... enfin, il peut lancer une procédure de divorce pour faute à tout moment, je crois que cela s'appelle l'abandon de domicile, c'est un enfreint au mariage, quelque chose comme ça. Quoi qu'il en soit... ne laissez jamais qui que ce soit vous dire que c'est de votre faute ou qu'il ne mérite pas d'être punit parce qu'il ne va pas bien. Des mauvaises passes, on en a tous. C'est pas pour autant qu'on va aller frapper un innocent dans la rue, en général... Rien ne justifiera jamais qu'un homme lève la main sur vous !» répond fermement Sarah en essayant de faire réagir la jeune rousse.

Finalement, lutter contre les violences faîtes aux femmes nécessitait peut-être de faire bouger les femmes elles-mêmes, d'abord. Comment pouvait-on lutter contre les agresseurs, si les victimes ne prenaient pas conscience de la gravité de ce qu'elles vivaient ? Pourtant Bonnie décide de retourner la discussion sur son interlocutrice, en demandant des précision sur le père du bébé porté par Sarah. Et celle-ci parle, se libère d'un poids. Un poids qu'elle a déjà confié à Lysander mais plus elle en parle, mieux elle se sent.

«- Pour lui le plus important c'est de faire plaisir à son père, de conserver le prestige de son nom et des avantages que cela apporte. J'ai passé trois ans à me faire insulter par sa mère. Mais dès qu'il est question de ses parents... Il plie. Faudrait pas décevoir papa après tout. Porter ses... sa virilité quoi. Faudrait pas perdre ses avantages de gosse de riche on sait jamais... Je vais le lui dire mais seulement quand je serais certaine que sa mère... ne peut pas me contraindre à... Malheureusement dès que les gens ont l'argent...» elle se tait, n'en dit pas plus, en supposant que Bonnie comprendra ce qu'elle veut dire, ce qu'elle est en train de sous-entendre. «Il est ici oui, avec Barbie, à faire la couverture des magazine people annonçant son mariage. Ce qui ne l'a pas empêché de me sauter y'a trois mois et je suis à peu près sûre qu'il n'a pas pensé une seconde à elle ni pendant qu'on se tournait autour ni quand on était sous la couette mais que voulez-vous...» Sarah soupire en observant le mur face à elle. «Et je ne peux pas lui dire de ne pas l'épouser, parce que c'est moi qui me suis barré.» fait remarquer la jeune femme. A cause de sa mère oui. Mais elle était parti quand-même, elle avait abandonné, par amour des siens.
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Re: Bonnie * Mothers without fathers
Ven 6 Avr 2018 - 14:01

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Je connaissais Tyler par coeur, je savais très bien comment il était et c'est pour cette raison que j'avais peur. Tyler était quelqu'un de très convaincant et qui avait surtout beaucoup d'affluence. La preuve, la première fois qu'il a levé la main sur moi, le lendemain tout de suite il avait sut me convaincre qu'il s'en voulait énormément alors que je m'étais faite la promesse de ne laisser personne lever la main sur moi, j'avais fini par le croire et à chaque fois il arrivait à me convaincre. Donc là oui j'avais peur, peur qu'il arrive à convaincre l'avocat comme quoi je ne serais pas une bonne mère. Et dans un sens je n'arrêtais pas d'y réfléchir, mes parents avaient été horribles avec moi, comment arrivé à être une bonne mère pour ce bébé alors que moi-même je ne savais pas comment m'y prendre. Il pouvait même me faire passer pour une personne instable vu que j'avais quitté notre maison, mon métier trop vite sans prévenir qui ce soit. Enfin si, il n'y avait que mes collègues qui étaient au courant vu que j'avais fait en sorte d'obtenir une mutation. J'étais vraiment et je devrais surement aller voir un avocat comme elle me le proposait. Tout ça me faisait peur, j'avais peur de ce que l'avenir pourrait me réserver. Déjà avoir ce bébé était effrayant pour moi, ce petit être qui n'avait rien demandé et pourtant il continuait de grandir en moi. Elle n'avait pas tort, plus je laissais le temps passé et plus il pouvait lancer une procédure contre moi aussi. Cela me faisait tellement peur, je passais une main sur mon visage, mais je ne connaissais aucun avocat dans cette ville.

- Je suis tombée amoureuse de lui et surtout je me suis laissé influencer par lui, ce n'est vraiment pas facile de réaliser la vérité. Je ne sais pas si je serais une bonne mère, mais ce bébé m'a permis de réaliser que je ne veux plus qu'on lève une seule fois la main sur moi. Je ne suis pas assez forte face à lui... Il me fait peur... Je ne connais aucun avocat ici.

Je baissais les yeux en faisant tourner la bague de mariage qui était encore autour de mon doigt. Tyler me faisait vraiment peur, je sais qu'il allait tout faire pour me retrouver et cette femme n'avait pas tort, il pouvait s'en prendre à moi avec un avocat, il n'hésiterait pas lui. Je devais absolument trouver un avocat et un bon qui puisse m'aider. Tyler pouvait être mauvaise et pour se venger il pourrait s'en prendre à mon bébé, non ça il en était hors de question. Je passais une main sur mon ventre un peu arrondi alors que je posais des questions à la jeune femme aussi. Elle était dans une situation assez délicate. Je soupirais, comment il pouvait se laisser influencer par ses parents, enfin parfois les mots peuvent être plus puissants et notre esprit se laisse avoir de cette façon, j'en sais quelque chose. C'était rageant de voir que des personnes pouvaient être si mauvaises, pensant réussir à convaincre une femme d'avorter, non mais fallait être dérangé.

-Les parents peuvent être très influents et encore plus quand ils ont de l'argent. Il est vraiment idiot de ne pas prendre ses propres décisions, vraiment idiot. Et cette femme ne peut rien vous faire, argent ou pas elle n'a pas le droit se prend une décision à votre place.

Je soupirais en continuant de la regarder.

-Il va s'en mordre les doigts car il n'aime pas cette fille et maintenant il y a un enfant en route. Il n'aurait pas le choix d'y faire face. Peut-être que ça le fera réagir. Mais ne lui cache pas cet enfant, tout comme moi ils peuvent faire en sorte de se retourner contre toi. Comme tu as dit ils ont de l'argent. Ils peuvent dire que tu l'as caché exprès et même en demander la garde. Entre la famille du père de ton enfant et mon mari, ce sont des gens mauvais et malheureusement très influents.
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gare à la crise de la quarantaine
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Re: Bonnie * Mothers without fathers
Ven 6 Avr 2018 - 18:40

Mother without father
Sarah & Bonnie

«Quelques fois, on trouve des gens qui peuvent nous comprendre plus qu'on ne le pensait, sans avoir traversé eux-même ce par quoi nous sommes passés.»
La jeune femme hoche la tête. Après tout, elle peut comprendre les dires de cette femme. Elle même ne sait que trop bien ce que cela fait que de tomber amoureuse de la mauvaise personne. Elle n'avait pas subit le moindre coup non en effet, mais avait subit l'injustice, la haine, les propos désobligeants, racistes de sa belle famille donc, à sa manière, la jeune femme aussi était tombé amoureuse de la mauvaise personne, connaissait les tourments de l'amour et ce même si leurs situations était différente. Il n'en restait pas moins qu'elles étaient deux futures mamans, toutes deux un peu désabusées par la vie, toutes deux un peu fracassés aussi et qui devaient gérer une grossesse solitaire. Et mouvementée. Sarah avait à se méfier d'une belle-famille puissante qui pourrait s'en prendre à ses parents, tandis que Bonnie devait probablement surveiller à chaque coin de rues, si l'homme savait effectivement que le frère de sa compagne habite à Hambourg.

«- Je comprends tout à fait ce que vous voulez dire et qu'elles sont vos craintes. Mais au pire, un avocat cela se trouve, je pense, facilement.»

Sarah en connaît. Quoique le connaître est vite dit, en effet, Sarah ne le connaît que de nom et brièvement de vue, aussi. Il ne s'agit pas d'un ami à elle, ni de son avocat. C'est en fait l'avocat des Obermayer. Il est bien connu que les riches ont toujours, pour veiller sur leurs affaires et leurs intérêts, une armada d'avocats. Donc elle en connaît, de nom, mais elle ne sait pas vraiment si elle peut les recommander et si ces types donnent dans ce genre d'affaires, elle en doute. Même s'ils sont calés pour gérer les crises des rejetons de la haute société, le type d'avocats fréquentés par les riches sont souvent plus emballés par les affaires financières que le reste.

«- Je ne sais même pas s'il se rend compte de tout cela, du fait que ses parents lui dictent sa vie. Quand je l'ai revu... Il a dit que ses parents avaient raisons, que j'avais été là pour l'argent. Alors que je n'ai jamais rien demandé d'extraordinaire mais... Pour eux une fille «d'en bas» ne cherche forcément qu'à s'élever dans la société... Et lui n'a pas cherché à vraiment se faire sa propre opinion je présume. Il a écouté ses parents et leur a simplement fait confiance.... ceci ne sont que des suppositions mais.. Il n'a jamais levé le petit doigt pour me défendre contre eux. Il se contentait de rester avec moi, mais quand ils tenaient certains propos, surtout sa mère... Jamais il n'a prit ma défense. Malheureusement cette femme peut tout faire, quand on a l'argent... il est facile d'avoir l'ascendant. De bons avocats, de bonnes recherches, de bons pistons... et votre vie ou celle de vos proches devient un enfer... Je ne serais pas partie si j'avais eut le choix.»

Sarah ne peut pas être plus honnête. Elle avait eut peur pour ses parents, à cause de Madame Obermayer et de ses menaces, sachant pertinemment qu'avec son argent, cette femme n'aurait aucun mal à attirer à la demoiselle tout les ennuis qu'elle voulait. A elle, ou à ses proches, naturellement. Et elle ne pouvait pas laisser faire ça, imposer ça à ses parents. Comment pourraient-ils lutter ?

«- Je ne sais pas, s'il ne l'aime pas. Je voudrais croire qu'effectivement il ne ressent rien pour elle, mais je... Sait-on jamais. Pour lui, je l'ai abandonné, après tout ! Cependant ce qui est certain c'est que je ne lui cacherait pas la grossesse seulement, je ne suis pas prête à lui dire tout de suite, immédiatement. Je ferais celle qui n'a pas réussie à l'approcher, au besoin. Mais je ne veux pas... tant qu'ils peuvent encore exiger de moi quelques... pratiques.»

Elle hoche la tête. Effectivement. Elle se sentait un peu pied et poings liés.
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