We need you little girl ! || MAXEL

Axel avait son sac de voyage sur son épaule tandis que son poing vint s’abattre à plusieurs reprises sur une porte bien précise. Celle de son amie Maya qui ne le savait pas encore, mais qui allait lui sauver les fesses. Au beau milieu de la nuit, le brun avait reçu un message d’Adrian qui lui annonçait qu’il lui manquait un caméraman pour cette fin de semaine. Gros événement qui s’annonçait sur lequel Axel bossait depuis des semaines et des semaines, des mois. Rien ne pouvait mal se passer. Ce n’était pas possible. Il y avait beaucoup trop d’argent en jeu. « Mayaaaa ! » hurla-t-il à travers la porte malgré l’heure. Il était tôt, il risquait de réveiller tout le voisinage, pas seulement son amie. Elle allait sûrement le tuer, il s’y attendait, mais peu importe. La jeune femme ne savait pas combien de personnes comptaient sur elle cette fin de semaine. Bon… Peut-être pas tant, Axel avait bien l’intention de valoriser la chose. Adrian et l’événement auraient pu s’en sortir avec un caméraman en moins, mais son patron avait l’air d’y tenir. Comme un bon bras droit, le trentenaire allait faire des pieds et des mains pour que tout se passe comme son supérieur le désirait. Et cela, même si Maya n’avait peut-être aucune expérience avec une caméra entre les mains. Peu importe, il fallait quelqu’un pour capter les meilleurs moments et ensuite les monteurs allaient faire des miracles. « J’ai besoin de toi. La France a besoin de toi! » Oui seulement ça. Il en faisait beaucoup Axel, mais il espérait vraiment réussir à capter son attention et à la faire sortir de son lit. Que ce soit pour l’écouter ou pour lui demander de se taire. Malheureusement pour elle, Axel n’allait pas partir aussi facilement. Lorsque ça concernait son boulot, il se donnait à fond – voire un petit peu trop -, ce n’était pas nouveau. « Je paye Starbucks tout le week-end. » Oups ? Est-ce qu’il était en train d’annoncer ses couleurs et le service dont il avait besoin pendant trois jours complets ? Entièrement.

Réveil en sursaut pour toi ce matin. On est entrain de tambouriner ta porte comme jamais. Tu penses d'abord que c'est un rêve. Tu tournes, t'enfonce dans ton coussin avant de finalement te réveiller et te rendre compte que non, tu ne rêves pas. Non mais, c'est quoi ? il y a le feu. Tu te redresse, regarde autour de toi, pas d'odeur de fumée. Tout à l'air en ordre. Alors quoi ? La police. Non, t'as rien fait de mal, enfin pas à ce point. Petite moue alors que te frottes les yeux. Tu entends qu'on appelle derrière la porte. Soupire quand tu reconnais la voix. Mais qu'est ce qu'il peut bien lui arriver à cette heure. La france à besoin de toi ? Tu lâches un rire. Non mais ça va pas hein. c'est boooon pas sur qu'il t'ait entendu vu comme il frappe sur la porte. Tu finis par te lever, enfile un sweat large par dessus ton pyjama, à savoir un short et un débardeur. Tu arrives à la porte et entends parler de Starbucks. Tout le week-end, tu arques un sourcil et ouvres la porte pour poser ton regard encore endormi sur lui. tout le week-end ? Tu le laisse entrer, il a un sac sur l'épaule, ça pue ça. Tu sens le traquenard arriver à mille lieux. vas y je t'écoute ? tu marques une pause. non attends. Tu te dirige vers ta cuisine pour te préparer un café, il faut au moins ça pour te remettre de ce réveil en panique. Même si tu as mis un peu de temps à te lever. Tu récupères ta tasse et pose le regard sur lui. ok je suis prête à t'écouter. Tu bois une gorgée. en quoi la France a besoin de moi ? Surement très exagéré ça mais bon, c'est ce qu'il a dit non ?

La porte s’ouvrit et Axel se retint de souffler un « alléluia ». Pendant un instant, il avait presque eu peur qu’elle ne soit pas là et d’avoir perdu sa dernière chance. Il aurait pu filmer lui-même, mais il avait tellement de choses en gérer cette fin de semaine qu’il n’aurait pas eu la tête sur cette tâche. « Tout le week-end. » Axel lui fit un sourire d’ange avant de s’engouffrer dans l’appartement de son amie. Il fallait l’avouer, il allait profiter du fait qu’elle n’était pas encore réveillée pour la convaincre que son idée est la meilleure du monde. Axel se mordit la lèvre inférieure lorsqu’elle se dirigea vers sa machine à café avant de vouloir l’écouter. Il était à deux doigts de lui dire qu’ils n’avaient pas le temps pour ça, mais il ne pouvait pas se permettre une telle agression. Il pouvait bien lui laisser quelques minutes. « Cette fin de semaine, tu vas ranger ta casquette d’anthropologue et devenir une super méga incroyable caméraman et photographe. » Ouf, le trentenaire allait avoir de la chance si elle ne lui balançait pas son café à la tronche. « Je sais, c’est complètement aléatoire, mais on s’est fait lâcher à la dernière minute et on a besoin de toi. » Le brun lui fit un nouveau sourire d’ange dans l’optique de la convaincre d’accepter son idée folle. « Je me charge de tout. Le transport, l’hébergement, le matériel et surtout le chèque. En plus des Starbucks. » Il ne lui demandait pas d’être bénévole. La précédente caméraman aurait été payée, il n’y avait pas de raison pour que Maya ne le soit pas non plus. C’était un petit peu d’argent facile, non ? Maintenant, Axel espérait que Maya soit assez réveillée pour se souvenir qu’il lui avait dit qu’il partait en France pour le plus grand tournoi de jeux vidéo de l’année animé par son patron, Adrian.

Si tu t'attendais à être réveillée de cette manière ce matin ? Pas du tout. Toi qui pensais te poser et ne rien faire parce que tu as pas mal enchaîné aux archives et en remplacement ces derniers temps. Tu avais tellement la tête dans le guidon que t'en as oublié de faire de vraies nuits. Pour une fois que c'était le cas.  Mais bon, il faut croire que le repos ce n'est pas pour maintenant. Tu laisse entrer Axel après avoir demandé confirmation, il parle vraiment de tout le Week-end. Sur quel projet est ce qu'il va encore t'entraîner ? Tu te fais un café avant d'en entendre plus, parce que c'est nécessaire. Une fois la tasse magique en main tu ouvre un peu la fenêtre pour profiter du léger vent matinal.  Même si ça va surement être de courte durée quand tu entends la suite. Sourcils froncés. Caméraman et photographe ? Serait-ce une blague ? Attends, t'es entrain de me demander de tenir un appareil photo ou une caméra pendant tout un Week-end ? C'est pour filmer quoi au juste ? Complémentement aléatoire dit il ? En effet ouais, ça l'est. comme si il avait le choix entre du saumon et de la sardine et qu'il choissait la sardine. Quoique apparemment le beau saumon s'est faufilé.  Tu lâches un rire et lèves les yeux au ciel quand tu l'entends t'acheter avec des starbucks. Tu pourrais lui faire le plaisir d'avoir des étoiles pleins les yeux à cette idée, mais mmh.. tu n'es pas certaine que ce soit un Week-end de rêve qui t'attend. Tu pourrais l'envoyer bouler et le laisser se débrouiller, mais ton petit coeur sensible à ses petits yeux de biches, sans aucune ambiguité bien sur, ne peut pas se permettre une chose pareil. Tu bois une gorgée de ton café, très fade comparé à un bon Starbucks quand même, genre café au grain, ahalala. Tu salives rien que d'y penser. Bon, d'accord mais je veux des oeufs à la coque au petit déjeuner ! Tu ris à nouveau et termine rapidement ton café. j'imagine que je dois me préparer en moins de dix minutes genre ? Tu pose ta tasse dans le lave vaisselle.

« C’est exactement ce que je te demande. » Il lui fit un nouveau sourire d’ange, mais il se doutait bien que ça n’allait pas suffire. Maya voulait plus d’explications et c’était normal. Il était en train de la jeter dans l’inconnu. « Tu sais Adrian ? Mon boss ? C’est son gros tournoi de jeux vidéo cette fin de semaine. Il y a plus d’une centaine de joueurs, un cash price de 50 000 euros, un public etc etc. C’est l’événement français de l’année et un caméraman nous a lâché. C’est là que tu interviens ! Mais ne t’inquiète pas, ce n’est pas pour le côté « en direct ». C’est pour les vidéos « best of » qui vont passer sous la loupe de monteurs. » Axel avait parlé drôlement vite pour quelqu’un qui ne maitrisait pas toujours l’allemand. Il fallait croire qu’avec les années, ça commençait à rentrer, non ? Bref, ce n’était pas le plus important, il espérait surtout avoir convaincu et avoir rassuré son amie. Elle n’aurait pas besoin de gérer les caméras qui allaient rediffuser en direct à des dizaines de milliers de personnes.

« Des œufs à la coque ! C’est noté. » Il avait des centaines de choses à penser pour ce week-end, mais il pouvait bien ajouter quelques petites choses. Surtout qu’elle venait d’accepter indirectement de partir avec lui. Il sautilla sur ses pieds avant de s’élancer pour lui embrasser la joue. « Merci, merci, merci ! Tu me sauves ! Je te donne 8 minutes, je vais nous commander un Uber, notre train est bientôt. Je vais prendre ton billet aussi. Je t’attends ici. » La nervosité commençait à prendre le dessus. L’heure du départ approchait et il n’était pas encore à la gare. « Je m’occupe de la technique, pense seulement à tes vêtements et ta brosse à dents. » Il lui sourit largement avant d’attraper son téléphone dans l’optique de procéder aux réservations nécessaires.

C'est exactement ce qu'il te demande. Et il sourit en plus. Tu fronces les sourcils, croise les bras et attends la suite des explications avant de prendre une quelconque décision. Même si tu sais que tu ne peux pas lui refuser ton aide. Il a l'air vraiment dapité. Il parle un peu vite, comme pour passer les informations. Tu l'écoute attentivement. Ce que tu retiens. Vidéos best of. Bon, tu vas pas devoir être stable, faire des vidéos de super qualité et être avec une camera à la main tout le Week-end si ? Tu ne sais pas trop. Bon, tu acceptes en échange d'oeufs à la coque au petite déjeuner. Tu ricanes quand il accepte rapidement, surement prêt à tout pour satisfaire son boss, du moins pour ne pas le décevoir. si j'avais su j'aurai demandé du caviar !

Il te remercie, tu ricanes. attends avant de me remercier, peut être que je vais faire n'importe quoi ... Sourire en coin tu file alors prendre une douche en secouant la tête. Huit minutes, tu n'as jamais du faire aussi vite. Quoique pendant tes études peut être. Douche plus qu'express tu enfile une tenue simple, confortable pour prendre le train. Jette quelques affaires dans un sac, s'il te manque quelque chose il ira te les acheter tiens.

Une fois prête tu le rejoins au salon, jette un oeil à ta montre. huit minutes exactement ! Si ça c'est pas de l'efficacité, je sais pas ce que c'est ! Fière de toi. Mais toujour sun peu perplexe quant au week-end que tu vas passer. Tu auras le temps de t'y préparer dan sle train n'est ce pas. Tu poses le regard sur Axel. c'est bon pour toi ? Il est stressé tu le vois. Sourire que tu lui offre pour tenter de le rassurer. Tu enverras un message à Lisa dans le train pour la prévenir, au cas où elle avait prévu de débarquer chez toi par surprise, qu'elle ne soit pas étonnée.

« Il n’est pas trop tard. Tu pourras négocier avec mon patron. » Adrian n’était pas une personne compliquée. Il était très généreux et il reconnaissait très bien lorsqu’on lui sauvait les fesses. Maya serait traitée comme une princesse par l’équipe technique, dont Axel, elle allait adorer son week-end. Certes, il ne serait pas reposant, mais ça serait une belle expérience de vie à mettre sur son CV. Les événements d’Adrian commençaient à être reconnus au travers de l’Europe. « Toi ? Faire n’importe quoi ? J’y crois pas une seconde. Tu es trop une pro pour ça. » Douée dans tout ? Axel osait l’espérer.

8 minutes. C’était court, c’était même impossible. Ils pouvaient se permettre quelques minutes de plus, mais pas besoin, Maya géra avec succès ton défi. « C’est la perfection Maya, tout simplement la perfection. » Axel hocha vivement la tête pour confirmer que c’était bon pour lui. Il ne peut s’empêcher un petit sourire à cette phrase qui lui rappelait l’une des phrases populaires d’un YouTubeur qu’il regardait. « Le Uber va être là dans une minute. On aura tout juste le temps d’attraper notre train. » Il attrapa la main de son amie afin de l’attirer vers l’extérieur de son appartement. Même dans les escaliers, il ne la lâcha pas. Ce contact était également une manière de se rassurer. Il débordait de nervosité Axel. « J’ai téléchargé d’avance des séries et des vidéos sur mon téléphone. On pourra s’occuper dans le train. J’ai ma Switch aussi. Toujours fidèle au poste. » Cette fameuse Switch… Il en avait toujours une avec lui, ce n’était plus étonnant quand on le connaissait. « Ça sera peut-être l’occasion de perfectionner ton Mario Kart. » À peine cette phrase prononcée, leur Uber arriva et Axel s'y dirigea rapidement. Il attrapa le sac de Maya et il le déposa dans le coffre du Uber avant d’y mettre son propre sac. Avec galanterie, il alla ouvrir la portière pour Maya et il lui fit signe d’entrer.

Il n'est pas trop tard pour le caviar. Tu ricanes. les oeufs me suffiront va En plus tu n'aime pas ça, le caviar. Comme tout autre poisson ene général. A part le suamon fumé, il faut avoué que tu n'es pas une grande fan des produits de la mer. Ne parlons pas des crustacés, ça te donne la nausée rien que d'y penser. Il ne croit pas que tu puisse faire n'importe quoi, tu souris en coin. Il a une grande confiance en toi, peut être trop grande ? Qui sait, on verra bien. Ou alors tu te verras un nouveau talent révélé.

Tu as mis pile poil huit minutes pour te préparer. Tu ne sai spas comment mais tu as réussi. Tu devrais recevoir une médaille rien que pour ça. C'est parfait dit il, manquerait plus que ce ne le soit pas tiens. Tu ris un peu. Le uber va arriver. cool alors, respire. Il peut se détendre un petit peu à présent non ? De toute façon il pourra pas le pousse rle uber. Tu le suis après avoir fermé la porte derrière toi. Tu ris un peu à ses mots. il a tout prévu pour le voyage. je savais que tu prévoierais de quoi occuper le trajet ! En vérité ça ne t'étonne pas de lui, rester sans rien faire, impossible. L'occasion de perfectionner ton mario kart, tu le toise du regard. je vais te mettre la misère tu vas voir ! une vraie championne du volant Ou pas, mais on peut toujours y croire hein Maya.

Tu t'installes dans le uber quand il arrive après avoir laissé tes affaires entre les mains de Axel. Une fois que la voiture a démarré tu poses le regard sur lui. comment tu aurais fait si j'avais pas été disponible ? T'avais une autre carte en main ? Ou tu étais vraiment la dernière chance ?

Respirer ? Oui, Axel devait apprendre à respirer dans certaines circonstances, mais ce n’était pas toujours simple pour lui. Chaque situation avait ce don de le rendre nerveux. L’idée de dire une phrase de travers, de louper son train, de décevoir Adrian etc. Il manquait grandement de confiance en lui et il arrivait à être nerveux même lorsque tout allait bien. « Resquoi ?» dit-il sur le ton de l’humour. Maya le connaissait suffisamment pour savoir qu’il avait du mal à réellement se calmer. Tout irait mieux lorsqu’il aurait sa Switch entre les mains. Ça c’était vraiment le bon moyen pour lui de gérer ses émotions.

« Le trajet sera sûrement le seul moment tranquille du week-end. Aussi bien en profiter pour jouer un petit peu. » Même les nuits risquaient d’être agitées. L’équipe avait rarement l’occasion d’être ensemble, en personne, ils en profitaient à chaque fois pour faire la fête jusqu’à pas d’heure. Pour tout le monde, ce week-end n’était pas du repos. Ils allaient se reprendre en début de semaine. Comme souvent, Adrian risquait de leur donner quelques jours de congé. Même lui, après un gros événement, il avait besoin de se remettre avant de commencer à penser à l’événement suivant. « Ah ouais ? Vraiment ? Une championne du volant, j’ai hâte de voir ça. Ça fait longtemps que je cherche quelqu’un à mon niveau. » Prétentieux ? Oui peut-être un peu. Après tout, Axel avait un ancien statut de champion mondial sur Mario Kart. Il pouvait bien s’en venter un petit peu, non ? Même s’il avait perdu beaucoup depuis son accident et la perte de deux de ses doigts.

La première étape pouvait être cochée. Le duo était dans le Uber et techniquement, ils étaient dans les temps pour attraper leur train. « En toute franchise, j’avais tout misé sur toi. Je ne sais pas ce que j’aurai fait si tu n’avais pas pu. Je t’aurai supplié, à genoux. » Il rit doucement avant d’hausser les épaules. « Je l’aurais peut-être fait moi-même, mais j’aurais été incapable de tout gérer. » Il valait mieux qu’elle soit là, ça allait grandement lui faciliter la vie. « Mais comme tu es là, je vais te traiter aux petits oignons. Tu auras envie de revenir. » Peut-être qu’il allait réveiller une nouvelle passion, qui sait…

Sourire en coin alors qu'il te demande ce que tu viens de dire. Respirer. Ouais bon tu lui en demandes peut être beaucoup. En vérité tu le sais, que ça n'a jamais été son fort. Reeeeeespiiiiiiiiiire Tu ris après l'avoir dit au ralenti. Quand bien même tu sais qu ec'est inutile.

Ravie à l'idée de jouer à la switch durant le trajet en train, tu arques un sourcil quand il annonce que le trajet sera sûrement le seul moment calme du week-end. Ah ouais, t'as l'intention de me tuer en fait ? Nouveau rire. Tu te doutes que les soirées sont plus synonyme de fêtes que de repose, mais ça ne te dérange pas en vérité. Même s'il te faudra sûrement deux jours pour t'en remettre. Tu me devras une séances de massage et spa pour me remettre de ce week-end alors ! Ricanes. Tu le taquines. Mais au fond tu sais qu'il est capable de te l'offrir ne serait ce que parce que tu lui sauves la peau.

Tu souris en coin quand il se vante. Tu sais que tu n'as aucune chance contre lui, surtout que tu ne joues quasiment jamais. Tu vas voir tu vas voir ! Tu ne devrais pas trop te vendre mais c'est toujours comme ça avec Axel.

Une fois installés dans le uber tu lui demandes comment il aurait fait si tu n'avais pas été disponible et franchement sympathique. Tu ris doucement. Mince j'ai raté la supplication à genoux. Si tu avais su. Envie de revenir c'est un peu prétentieux peut être tu crois pas ? Tu le regardes sérieusement avant de rire à nouveau. oh ça va fais pas cette tête ! Tu sens que malgré tout ça va être un super week-end.

Axel éclata de rire lorsque son amie mit l’emphase sur le fait qu’il devait respirer. Ce n’était pas en le faisant rigoler qu’il risquait de réussir à bien respirer, mais peu importe, ça lui avait fait du bien de relâcher légèrement la pression. Certes, quelques secondes, tout risquait de revenir rapidement. Le trentenaire n’avait jamais été le meilleur pour se gérer. Sans détour, le brun fit comprendre à Maya que la fin de semaine ne sera pas de tout repos. « Loin de moi l’idée de vouloir ta mort. Bien au contraire. Mais je ne peux te garantir le nombre de jours de repos dont tu auras besoin au retour. Tes petites jambes vont me détester. » Il lui tira une tête d’ange avant de rire à son tour. Il préférait en mettre plus que pas assez. Comme cela, Maya pouvait se préparer au pire et elle pourra lui dire qu’il avait exagéré. « Tes désirs sont des ordres. Ça doit pouvoir se négocier avec le grand chef de tout ça. J’espère que je vais avoir le temps de te le présenter. C’est un chic type. » Le mot était faible. Tout le monde qui connaissait Axel un minimum savait à quel point il admirait son patron et encore plus depuis qu’il travaillait avec lui.

Axel avait vraiment hâte de jouer à Mario Kart avec son amie. Même s’il était fort, il allait doser comme il savait si bien le faire avec ses proches pour ne pas les décourager directement. Il ne voulait pas qu’on refuse de jouer avec lui, car il était trop fort. Dans l’Uber, Axel fronça les sourcils lorsque Maya parla de prétention. Il ouvrit la bouche pour se plaindre, mais elle rigola et affirma qu’elle rigolait. « Tu m’as fait peur ! Mais je crois vraiment que tu vas t’amuser. » Ça restait un gros événements, avec beaucoup d’argent en jeu, mais l’équipe savait s’amuser et profiter. Tout n’était pas sérieux. Adrian ne le permettrait pas. Ensuite, le regard d’Axel se perdit vers l’extérieur tandis que leur Uber les amena à la gare sans aucun problème. « Super, on a de l’avance! » Quel joie. Le brun attrapa leurs sacs de voyage et il se dirigea vers l’intérieur. « Notre train est Quai 6. Tu le vois ? » Ce n’était jamais au même endroit et le brun avait cette tendance à se perdre facilement. De plus, sans ses lunettes, il avait de la difficulté à distinguer les écrits en hauteur.

Quand bien même tu ne l'as pas calmé, tu as quand même réussi à le faire rire et c'est déjà un début. Tu ricanes quand tu annonces qu'il souhaite ta mort à l'annonce du fait que le seul moment tranquille sera le trajet. Loin de lui cette idée, ouais ouais. Tu le fixe avec un air suspicieux. mes pauvres petites jambes .. Petite moue avant de rire à nouveau. Avec Axel tout est toujours simple, fun. Vous savez être sérieux aussi, mais il y a toujours un moment de craquage.

Tu réclames un spa et une séance de massage en retour pour te remettre de ce week-end qui s'annonce. Et ça doit pouvoir se négocier. Sourire satisfait. j'espère bien que ça se négocie ! Sinon ce sera de ta poche Tu souris en coin. Il croit pas s'en tirer aussi facilement quand même. Son patron a l'air bien sympa mais bon, t'exagère peut être un peu en demandant massage et spa.

Tu le taquines encore quand il annonce que tu vas vouloir revenir. Un peu prétentieux non ? Tu ricanes à sa tête le rassurant ensuite. Ce n'est qu'une blague. Peut être que oui, tu voudras revenir. Ou peut être pas. Mais peut être que tu devras le sauver à nouveau, peut être que ton travail sera fabuleux et qu'ils ne pourront plus se passer de toi. Bien sûr Maya, toujours plus.

Vous arrivez finalement à la gare, tu laisse Axel jouer les gentleman en portant ton bagage. Qui numéro six. Tu balaye l'endroit du regard avant de voir un panneau qui l'indique. par là ! Tu l'entraîne alors en le tirant par le bras, vous n'êtes pas en retard mais pas non plus cent ans en avance hein. Une fois arrivé sur le quai tu constate que le train n'est pas encore là. ah bah voilà, ça valait la peine de courir ! tu observe le panneaux qui indique l'heure de départ. du retard, comme c'est étonnant Petite moue. Bon ce ne sont que cinq minutes annoncées, mais c'est trop tiens. on est dans quelle voiture ? Autant vous placer au bon endroit sur le quai.

Axel sourit. Il l’avait dit à la rigolade, mais il savait au fond que ça ne serait pas une fin de semaine simple pour eux physiquement. Après tout, le brun parlait d’expérience. Il n’était pas à son premier événement avec Adrian. C’était intense, épuisant, mais tellement satisfaisant en même temps. Ça valait le coup. L’homme n’allait rien ajouter pour l’instant, il allait laisser la belle Maya découvrir par elle-même. Elle pourrait lui faire la tête lundi.

« De ma poche ? Sérieusement ? Je vais devoir demander une augmentation dans ce cas. » Allait-il vraiment le faire ? Non, bien sûr que non. Il était déjà très bien payé. Il pourrait se permettre d’offrir un massage ou un spa à Maya au besoin. Il était même mieux payé qu’à l’époque où il était comptable. En plus d’être passionné par son travail à présent.

La gare… Ce que le trentenaire pouvait détester cet endroit. Il y avait toujours trop de monde, trop d’actions et Axel n’avait jamais été très doué pour s’y repérer. De plus, il détestait les retards et dans cette gare, c’était bien l’endroit où il n’avait aucun contrôle sur les trains. Sur ce coup, le brun décida de faire confiance à son amie afin de trouver le quai. Il la suivit presque aveuglement jusqu’à leur emplacement, bien sûr, sans train. « Ça vaut toujours la peine de courir. On pourra dire fièrement qu’on était en avance. » En même temps, ce n’était pas difficile d’être en avance sur un train, non ? Ils étaient l’As des retards. Heureusement qu’Axel avait prévu suffisamment de temps entre son train et l’heure qu’on les attendait. Un petit retard n'allait pas trop gêner son planning. « Voiture 7. Juste là-bas, je crois ! » À peine l’emplacement atteint, comme par hasard, leur train pointa le bout de son nez et le duo pu prendre place à l’intérieur. « Tu vois..? Tout va bien se passer. Il n’y a pas de raisons qu’on n’arrive pas à notre destination. » Le brun voulait être confiant au maximum. Et surtout, il voulait arrêter d’être nerveux pour un oui ou pour un non. Il n’attendit pas le départ du train pour sortir sa console qu’il tendit à Maya. « Prête pour un petit peu d’échauffement ? »