la liberté se gagne par fierté
Il ferma son magasine. Son cousin l'avait enfin remarqué, attiré par le bruit de son sifflement. Abraham l'accueillit en se levant et l'étreignant. Il sourit en suite avant de se rasseoir. Ses yeux se posèrent sur son cousin, bel homme, s'il avait été homosexuel et surtout pas de sa même famille.
C'était bizarre de voir qu'il était à l'aéroport, sans valise dont il fit la remarque. Abraham grimaça. C'était logique, en tant que voyageur, que nous tenions une valise. Excepté si l'homme l'avait déjà enregistrée pour passer les douanes. Dans ce cas-là, il serait de l'autre côté des barrières et non au café des commerçants de l'aéroport.
« Je pensais. »Abraham le regarda, sourire en coin, pour le questionner sur sa venue en ajoutant :
« Tu es donc venu me voir ? », demanda-t-il avec le sourire.
Ses yeux s'illuminèrent d'intrigues. Il se demande ce que son cousin pouvait bien vouloir lui dire. Il était toute ouïe, à l'écoute de lui. Il commanda son deuxième café et son cousin fit de même.
Les tasses amenées, Abraham buvait son café sans sucre, mais il avait le tic de remuer avec sa cuillère même si le liquide ne contenait aucun saccharose. Ses yeux se portèrent sur l'horloge. Le temps défilait à une vitesse. Abraham devait se rendre à son avion dans moins de deux heures. Il était en avance. Avance qu'il avait pris pour s'assurer pendant les embouteillages.
« T'as quand même une sacrée chance d'être tombé sur moi, dans un tel lieu où le monde grouille. », dit-il avec le sourire.
Ses yeux vinrent se poser sur les gens qui passaient à côté d'eux et prouver les dires du pilote de ligne.