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Dim 5 Déc 2021 - 23:29

I think I've seen this film before

I think I've seen this film before and I didn't like the ending. You're not my homeland anymore so what am I defending now?. You were my town, now I'm in exile, seein' you out. ı @Wolfgang Pachelbel & @Gracelyn Scott
Ce soir, l'un des amis de Grace lui a dit d'être à sa boîte de nuit assez tôt et surtout, d'être apprêtée et sur son trente-et-un car il a quelqu'un qu'il souhaite présenter à la célibataire. Sauf qu'elle n'est pas particulièrement réceptive à ce genre de pratiques, n'étant pas non plus à l'aise à l'idée de rencontrer un homme. C'est plutôt le genre de truc qui lui donne envie de se faire la malle sans demander son reste. Immature ? Non, elle n'aime simplement pas lorsqu'elle a cette impression qu'on cherche à la caser. Pour elle, se mettre en couple n'est pas dans ses objectifs. Après cette séparation avec Wolfgang, la jeune femme qu'elle était n'a jamais été apte à revivre une histoire aussi belle, aussi puissante et intense. C'est avec lui qu'elle a vécu son premier amour et elle ne risque pas de le retrouver de si tôt. Mais son ami a insisté en lui disant que son ami était plus que sexy, qu'il pourrait lui plaire et que ça ne l'oblige pas à aller plus loin. Ainsi soit-il, il a donc réussi à l'avoir à l'usure puisque la belle a fini par craquer à cette demande. Ceci explique donc pourquoi elle est restée pendant une heure afin de choisir la tenue qui lui plaisait le plus. Mais elle a finalement réussi à arrêter son choix sur un total look noir. Quant à la coiffure et au maquillage, elle garde cette apparence habituelle dans laquelle elle se sent parfaitement bien et à l'aise.

Une fois fin prête, elle récupère son sac à main dans lequel elle s'empresse de remettre son téléphone. Ensuite, Grace quitte son domicile en s'assurant de bien avoir fermé la porte derrière elle pour pouvoir se rendre jusqu'à sa boîte de nuit sans stress ni encombre. Alors qu'elle pointe le bout de son nez, son ami n'est pas encore arrivé. Cela lui laisse donc l'opportunité de pouvoir déposes ses affaires dans son bureau pour ne pas rester encombrée toute la soirée, mais aussi de régler deux ou trois choses avant ces fameuses présentations puisqu'elle s'est ensuite rendue compte qu'elle était bien trop en avance. C'est plus fort qu'elle, elle perd parfois la notion du temps mais au moins, ça lui permet de penser à autre chose pour l'instant. Une vingtaine de minutes plus tard, elle décide de rejoindre les clients et retrouve donc cet ami qu'elle connait depuis un sacré bon bout de temps, comme c'était prévu. L'homme dont il lui parlait n'est pas encore arrivé mais de ce qu'il te dit, ça ne saurait tarder. Mais Gracelyn est bien loin de s'imaginer qu'elle n'est pas encore au bout de ses surprises pour ce soir, comment pourrait-elle imaginer que cette soirée allait changer bien des choses, au point de pouvoir bouleverser l'intégralité de sa petite vie en quelques secondes seulement ? Un homme entre dans sa boîte de nuit, le regard bleu de la quarantenaire se posant sur lui. Bien qu'elle ne l'a pas vu depuis de nombreuses années, elle est apte à le reconnaître entre mille. Aucun mot ne sort de sa bouche pour l'instant, bien trop perturbée et tentant tant bien que mal d'accuser la nouvelle. Mais le pire reste le moment où il s'approche de la table et c'est là que Grace comprend que l'homme que son ami tenait tant à lui présenter n'est autre que celui qui semble tant la perturber...
Niagara




Dernière édition par Gracelyn Scott le Dim 9 Jan 2022 - 2:36, édité 3 fois
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Lun 6 Déc 2021 - 17:04
La première soirée de son arrivée, ce fut dans un bar que Wolfgang décida de la passer. Une simple envie de découvrir les bonnes adresses du coin, rencontrer éventuellement des gens ou tout simplement pour se détendre. Il n'avait pas de but particulier à ce moment là, siroter une bière dans une ambiance cool et sympa et rentrer à l'hôtel où il résidait pour se coucher. Pourtant, alors il était sur la moitié de sa bière, il avait bien remarqué le regard insistant d'une demoiselle dont il ignorait totalement l'âge, mais qui, à première vue, devait avoir plus de la trentaine. Une ironie, quand on pense qu'il s'approchait de ses cinquante ans mais que la nature ne l'avait pas vraiment pourri physiquement parlant. Il aurait pu devenir plus ridé, avec une calvitie ou même totalement chauve. Il aurait pu devenir tellement de chose en vérité, s'il n'avait pas fait les choix de vie qu'il avait fait.
Au bout d'un moment, la créature de sexe féminin s'était approchée de lui pour venir l'aborder. Il avait déjà le scénario en tête. Il savait pourquoi elle venait. Il n'avait aucun soucis à régler avec la justice, ni même vis à vis d'une mafia ou d'un gang. En fait, mis à part son frère et des connaissances professionnelles, il ne connaissait personne ici.
Elle commença à lui parler Allemand. Mais Wolfgang ne savait pas parler allemand. Il se débrouillait en néerlandais, maîtrisait le français, mais l'allemand, nada. Ce n'était pas tellement prévu qu'il vienne ici. En vérité, il aurait dû rester à Amsterdam. Mais, lorsque son frère, ainsi qu'une personne proche de son mentor, présents sur place, lui avait suggéré de venir après avoir fait part de son ennui, il n'avait pas réfléchi et avait pris la décision de les rejoindre. Plus important que cela, il voyait là l'occasion parfaite de revoir son jeune frère et surtout, SURTOUT, il voyait là l'occasion parfaite d'annoncer la nouvelle à Dallas et de pouvoir expérimenter une toute autre vision de leur lien familial.
Toujours était-il que, poliment, il expliqua à cette jeune femme qu'il ne parlait pas allemand et encore moins le comprendre. Surprise, cette dernière changea donc de langage pour s'adapter et lui parler en anglais. A ce moment là, Wolfgang eut confirmation de ce qu'il pensait : Elle voulait passer « du bon temps » et, au fil de la conversation, lui proposa une offre généreuse que n'importe quel homme aurait accepté. C'était une très belle femme, qui semblait plutôt agréable et il ne doutait pas un instant du pouvoir sexuel qu'elle enfermait en elle. Mais pourtant, il déclina son offre. Il n'avait pas de feeling avec elle, et Dieu sait que c'était au feeling qu'il marchait. Surprise, elle se résigna et décida de s'attaquer à une nouvelle proie. Subjuguée, la barmaid lui fit par de sa surprise pour avoir été témoin de cela. Cette femme qu'il venait de recaler, était une habituée et elle lui confia ne s'être jamais fait rembarrée. Amusé, Wolfgang commença à s'intéresser à elle, la barmaid. Elle avait l'air jeune. Peut être vingt-quatre ou vingt-cinq ans. Etudiante, présente ici pour obtenir un moyen de payer ses études et un toit sur la tête. Les gens étaient faciles à lire. Peut être était-ce sa propre expérience qui lui faisait deviner ou interpréter des choses, et il aurait pu totalement se tromper. Il n'était pas Sherlock Holmes et ne travaillait pas non plus pour le FBI. Mais il connaissait les gens. Il en avait rencontré plusieurs dans sa vie, il savait comment ça fonctionnait.
La barmaid, dont il ne connaissait pas le prénom puisqu'il ne lui avait pas demandé, était vraiment sympathique. Toute mignonne, son air amusée et intéressée lui donnait un certain charme. Il s'intéressa alors à elle un peu plus en profondeur et lui proposa même de lui offrir un verre à la fin de son service.
Naturellement, il l'a raccompagnée et naturellement, ça a dérapé. Elle était timide, peu expérimentée et au final, ce fut surtout lui qui l'a guidée. Si elle a aimé ? Aucune idée. Mais une fois endormie, il s'est rhabillé et est parti. Il n'était pas question que cela aille plus loin que ça. De toute manière, ça n'était pas le but.


Deux jours plus tard, Peter, un ami à son mentor, est venu le contacter. C'était la première fois qu'ils se voyaient depuis que Wolfgang a emménagé ici, en Allemagne. Peter avait un emploi du temps assez chargé en général, mais il avait trouvé du temps pour lui. De toute façon, c'était une des raisons de la présence de Wolfgang ici, à Hambourg. Il ne comptait pas seulement prendre des vacances, mais avoir une présence professionnelle. Rencontrer de nouveaux et nouvelles interprètes afin de leur proposer ses compositions, travailler avec eux, et faire d'eux des stars. Bien sûr, il proposaient des chansons en Anglais principalement, parce que c'était sa langue maternelle et que c'était ce qui marchait le plus si l'interprète voulait sortir des rangs de son propre pays et proposer quelque chose d'accessible à un public plus large. Contrairement à beaucoup, Wolfgang n'était pas intéressé par l'argent. Il se faisait payer afin d'avoir de quoi vivre, mais ce n'était pas ce qui le motivait. Il ne voulait pas devenir riche, il ne voulait pas la célébrité non plus. Juste gagner sa vie de sa passion et avoir une reconnaissance de son travail. Il était né pour faire ça de toute manière, c'était sa came, son talent.
Un premier café, puis un second s’enchaîna. Même questions habituelles, notamment sur sa vie privée dont il préférait se préserver en général. Était il marié ? Est ce qu'il avait des enfants ? Envisageait-il d'avoir une famille ? Que des questions barbantes. Wolfgang lui avait ainsi répondu qu'il était célibataire et que ça lui allait très bien. Mais, cette vision des choses, elle n'était pas forcément partagée par tout le monde. D'ailleurs, le lendemain, après avoir discuté au sujet d'un projet de chanson ensemble, Peter lui demanda ce qu'il faisait ce soir. A ce moment là, Wolfgang se doutait de quelque chose. Il n'était pas totalement stupide et il connaissait bien les gens. Il hésita alors sur la réponse à fournir, entre « je suis occupé, j'ai du travail » ou « je ne fais rien, pourquoi ? ». Il choisit la seconde option. Il savait déjà à quoi s'attendre, du moins, avoir une idée de la proposition qu'on lui fit peu après. Cela dit, s'il avait répondu cela, c'était justement pour éviter de passer une soirée seul, ou à croupir dans un bar ou un cinéma. De plus, il n'avait pas encore revu son frère et par conséquent, il se faisait chier comme un rat mort. Et puis, c'était la première occasion de sortir avec une connaissance, alors il fallait bien commencer un moment ou un autre. Wolfgang aimait ça, rencontrer des gens.
Lorsque Peter lui annonça qu'il devait 'absolument' lui présenter quelqu'un, Wolfgang était moins enthousiaste. Mais apparement, c'était une femme susceptible de lui plaire, propriétaire d'une boite de nuit et à l'allure particulière. En plus de cela, selon ses dires, elle était particulièrement canon. Wolfgang, ça l'avait fait marrer. Il n'était pas très réceptif à la beauté, enfin si, comme tout le monde, mais il n'avait jamais voulu séduire quelqu'un pour cette raison. S'il devait le faire, c'était parce qu'il y aurait ce feeling, cette chose qui fait que ça allait marcher. Malheureusement, il n'avait jamais eu ce 'coup de cœur' depuis longtemps.
Cela dit, pourquoi pas. Au pire, il rentrerait chez lui avec une nouvelle rencontre sous le coude. Une propriétaire de boite de nuit, ça pouvait toujours être utile, bien qu'à première vue, il ne voyait pas réellement comment. Et puis, si cette personne était du genre sympathique et sociable, il y avait des chances qu'ils s'entendent bien. Mais il n'avait pas d'espoir en ce qui concernait une relation sentimentale. Sexuelle, à la limite, mais pas plus que cela. Sauf si, par miracle, cette personne allait surpasser son ex. Il aimait l'idée de penser que tout était possible, alors, pourquoi pas ? Mais il ne se faisait pas énormément d'allusion non plus. Il savait que ce serait compliqué, et il savait aussi qu'il était particulièrement exigeant à cause de ça. Tout le monde lui avait conseillé de tourner la page, et il avait ESSAYE de le faire. Mais il fallait avoir vécu ce qu'il avait vécu pour comprendre que, même avec toute la volonté du monde, il n'y arriverait pas.

Arrivé au fameux soir, Wolfgang avait payé le taxi qui l'avait emmené jusque devant la boite de nuit en question, son lieu de rendez-vous. Déjà présent, Peter vint l'accueillir lorsqu'il l'aperçut.

« T'aurais peut être dû faire un effort vestimentaire en plus tu sais ? » le sermonna-t-il.

Wolfgang s'observa rapidement, les bras plus écarté pour cela.

« Bah quoi ? T'aime pas ? »

« C'est pas ça, mais tu ne vas pas rencontrer n'importe qui ! Tu verras de quoi je parle lorsque tu la verras ! »


En guise de réaction, le compositeur secoua les épaules.

« J'ai toujours préféré rester naturel et tu sais, même si tu me faisais rencontrer la Reine d'Angleterre, je viendrais toujours de la manière dont je le veux. »

Peter abandonna. De toute manière, Wolfgang se sentait bien ainsi. Certes, il faisait un peu froid, et pour se protéger du froid, il s'était vêtu de sa fameuse blouse en cuir qu'il n'avait jamais quitté depuis qu'il l'avait achetée, à Paris. Ca avait même été son premier gros achat, sa première folie. Elle avait coûté un bras, mais elle était tellement qualitative que vingt ans après, elle se portait toujours à merveille. Jamais il ne s'en séparerait, même s'il devait se retrouver à nouveau dans la rue, même s'il devait mourir de faim pour cela.
Une fois le passage des vigiles passés, Wolfgang entra donc dans la discothèque. Il y avait du monde, il faisait soudainement plus chaud, et l'ambiance était au beau fixe. Anonyme, inconnu de tous, il se fondait dans la masse parmi les corps qui se déhanchaient. Il suivait son ami avec un peu de nervosité dans les veines, il devait l'admettre. Ca semblait si important pour cet homme qu'il avait une certaine responsabilité à avoir pour 'bien paraître'. Rien que sa remarque sur sa tenue l'avait fait comprendre. Après, il n'était pas non plus étonné, Peter faisait parti de ces gens pour qui l'apparence physique comptait beaucoup. Wolfgang ne partageait pas du tout cette vision des choses, enfin, pas tout à fait. Dans le sens où il n'était pas négligé pour autant. Il s'habillait simplement comme tous les jours et n'avait pas fait d'effort particulier pour paraître plus séduisant. S'il devait rencontrer quelqu'un de nouveau, à n'importe quel plan, il faudra que cette personne l'accepte tel qu'il était. Tout comme il était ouvert à faire de même pour elle.

Et puis, ce qui devait arriver arriva.

Quand Peter rejoignit son amie, celle qu'il comptait être présentée à Wolfgang et vice versa, l'expression faciale qu'il adopta fut magistrale. Elle ne dura que trois à cinq secondes, mais, totalement pris au dépourvu, il ne s'était même pas rendu compte sur le coup de son étonnement. En fait, c'était évident, mais en général, Wolfgang avait le contrôle de ses émotions, de ses sentiments et de ses expressions faciales. De l'attitude qu'il adoptait également. Mais là, il n'avait pas pu s'en empêché. Il ne tarda pas à s'en rendre compte et ainsi retrouver les pieds sur Terre, mais durant ce cours instant, il ressentit tout un tas de chose à la fois.

Gracelyn Scott.

Elle était là, sous ses yeux, prêt à le réceptionner. Lorsque leur regard se croisèrent, il comprit qu'elle l'avait reconnue également. En même temps, c'était évident. Il l'aurait reconnu entre toutes. Elle était non seulement magnifique, mais elle dégageait la même chose, la même aura, le même charisme que la première fois qu'ils s'étaient vus, si ce n'était décuplé. Dans son ouragan d'émotion, tous les sentiments qu'il avait eue pour elle lors de leur relation revinrent aussitôt. Une certitude : il ne l'avait jamais oubliée. Parce que l'effet qu'elle lui fit en la voyant était d'une puissance qu'il en perdait le contrôle à l'instant.
Les émotions se poursuivirent par un certain amusement. Il commença à se demander, durant ce cours instant avant de la rejoindre totalement et commencer à lui parler, si ce n'était pas une blague qu'on était en train de lui faire. A ses souvenirs, il n'avait pas parlé de Grace à Peter. Peut être l'avait-elle fait, il en savait rien. Mais il comprit rapidement que Peter n'était au courant de rien et qu'il pensait réellement faire les faire se rencontrer pour la première fois.
A constater la première phrase qui fut émise de l'immense conversation qui allait suivre. Et c'était lui, Peter, qui allait la prononcer. Une phrase qui avait énormément de sens, qui résonna aussitôt aux oreilles de Wolfgang.

« Gracelyn, je te présente Wolfgang. Wolfgang, voilà Gracelyn. »

Il lui adressa un regard qui lui faisait comprendre qu'il attendait une réponse. En fait, Peter guettait sa réaction afin de savoir si, comme il l'avait prévu, Gracelyn allait lui plaire. Et il était certain aussi qu'il cherchait celle de Gracelyn aussi.
D'abord silencieux, Wolfgang opta pour jouer la comédie. Ses talents d'acteur caché allaient devoir faire leur preuve. En fait, il décida même de s'en amuser. Ses lèvres tracèrent un sourire agréable et légèrement séducteur. Une chose qui, il en était sûr, plu à son ami. C'était ce qu'il attendait de ce rendez-vous, et par conséquent, c'était ce qu'il allait lui donner.
Il ne savait vraiment pas comment cette soirée allait tourner. Il ne savait pas non plus quelle 'relation' il allait avoir avec son ex suite à ces retrouvailles inattendues. Il n'attendait rien pour le moment. Il voulait juste passer une agréable soirée, non sans avoir joué avec elle, mais également avec leur connaissance commune.

« Bonsoir Gracelyn, je suis ravi de vous rencontrer. Peter m'a beaucoup parlé de vous. Je peux vous appeler Grace ? » dit-il tout en prenant une de ses mains et en allant déposer un baiser dessus, tel un parfait gentlemen des années cinquante, ceux qu'on voyaient dans les films et les histoires.

@Gracelyn Scott
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Lun 6 Déc 2021 - 18:39

I think I've seen this film before

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Peter le sait, Grace n'est pas de celles qui désirent se poser dans une relation à tout prix. Bien au contraire. Les aventures d'un soir lui posent bien moins de soucis tant que la mise à nu ne reste que physique. Lorsqu'il s'agit de sentiments, la demoiselle a plutôt tendance à prendre ses jambes à son cou et à fuir sans demander son reste. Véritable handicapée des sentiments ? Elle a pourtant connu l'amour par le passé. Un amour fou, un amour fort, un amour passionnel. Comme elle n'en soupçonnait pas l'existence. Mais la quarantenaire l'a bien compris maintenant : le bonheur, ce n'est pas pour elle. Malheureusement, elle a été contrainte de quitter Paris pour rejoindre sa famille à New-York. Si ça n'en tenait qu'à elle, la jeune femme qu'elle était serait restée. Cet homme a été le premier -et le seul- à éveiller chez elle des envies d'une relation stable, d'une histoire sérieuse. Quitter Paris voulait donc dire qu'elle se devait de quitter son petit ami. Celui avec qui elle commençait à se dire que finalement, le mariage et ce genre de choses, ce n'est pas toujours une mauvaise chose... Elle aurait aimé qu'il vienne avec elle, que leur histoire perdure encore et encore, jusqu'à leur dernier souffle mais ça ne s'est jamais produit. Ce jour là, elle est monté dans l'avion avec un pincement au coeur et une douleur telle qu'elle n'en a jamais connue.  You were my town. Now I'm in exile. Certaines personnes considèrent qu'être chez soi, c'est simplement être dans son logement. Mais pour Gracelyn, c'était totalement différent. Son chez elle, c'était dans les bras de cet homme. Si seulement elle s'imaginait ce qui l'attendrait à son retour à New-York, elle n'aurait jamais posé les pieds dans cet avion mais comment aurait-elle pu savoir ? S'il y a bien une chose dont elle était certaine, c'est qu'elle venait de perdre tout ce qu'elle avait de plus cher. Cette relation qu'elle pouvait avoir avec lui, ce n'est pas le genre d'amour qu'on peut trouver avec n'importe qui. Ils étaient fusionnels, ils n'avaient pas besoin de mots pour se comprendre et c'est probablement l'une des choses que Grace préférait avec lui. Personne n'a pris autant de temps pour savoir qui elle était vraiment, le genre de choses qu'elle pouvait aimer. Par exemple, il a toujours su que Grace aimait le film Pretty Woman, ou encore que sa fleur préférée était la violette. Ce ne sont que des exemples parmi tant d'autres. Et si ça peut sembler basique aux yeux de certaines personnes, ça ne l'était pas pour Grace. Mais son entourage n'a pas toujours été assez patients avec elle que pour connaître ce genre d'informations à son sujet.

La demoiselle ne se doutait pas un seul instant qu'elle quittait le paradis sur Terre en prenant littéralement un allé sans retour en destination directe vers l'Enfer. Les doux souvenirs de cette relation lui ont permis de s'accrocher afin de pouvoir se libérer de l'emprise de sa famille, et plus exactement de son paternel. Cet homme qui avait promis de toujours l'aimer et de toujours la soutenir, ce n'était donc que de la poudre aux yeux, un mensonge enrobés de quelques paillettes en espérant faire passer la pilule plus facilement mais Grace a toujours été une femme de caractère. De celles qui ne supportent pas que quiconque puisse essayer d'avoir une emprise quelconque sur elle. D'ailleurs, son ex petit ami l'a toujours su et c'est ce qu'il aimait aussi chez elle pour une raison bien simple : ils avaient ça en commun. Mais pour son paternel, il s'agissait d'un affront. Pourquoi ? Car elle n'a jamais voulu reprendre les rennes de son petit business illégal. Cela ne l'a jamais intéressée et entre eux, la relation était électrique. Dès qu'elle pouvait éviter son père, Gracelyn le faisait sans une once d'hésitation. Dans sa tête, le projet était déjà fait : il fallait qu'elle prenne la fuite, et vite. Bien qu'elle aurait aimé retourner à Paris pour retrouver cet homme lui ayant volé son coeur, ce n'est pas là bas qu'elle a posé bagages. Non, sa destination a été Hambourg. Plutôt débrouillarde, apprendre la langue n'a jamais été un soucis pour elle qui a toujours eu des facilités avec l'apprentissage de nouvelles choses. Pourquoi n'est-elle pas allée à Paris ? Simplement car la mince possibilité qu'il puisse avoir quelqu'un d'autre lui aurait brisé le coeur en mille morceaux. Alors que là, il lui reste cette fameuse option. Celle où lui non plus, il n'a pas réussi à l'oublier. Après tant d'année, il hante son esprit comme si leur histoire datait d'hier. Elle est totalement mordue de cet homme mais parfois, elle se dit que ça aurait été plus simple si elle n'avait pas été tant attachée à lui. Depuis leur relation, Gracelyn a été incapable de se relancer dans une relation pour diverses raisons. D'une part car elle n'a plus jamais ressenti l'envie de plonger tête baissée dans une histoire d'amour et d'une autre part car aucun homme ne pourrait lui arriver à la cheville et ça, elle en est persuadée. Puis, pour pouvoir songer à cette éventualité, il aurait probablement fallu qu'elle puisse avoir un autre nom à la bouche que le sien. Pour cette raison, les aventures d'un soir lui conviennent bien : pas d'attachement, pas de sérieux, pas d'amour. I'm not your problem anymore so who am I offending now? Sa petite existence n'est plus un problème pour cet homme qui a toujours gardé une place dans son coeur. Elle ne risque pas d'offenser qui que ce soit maintenant que sa vie ne regarde plus qu'elle, et pourtant... Elle aurait tant aimé qu'il soit là.

Dans cette nouvelle ville, Gracelyn a entre autre rencontré Peter. Ces deux là sont devenus de très bons amis au fil du temps, et il avait connaissance du fait que la demoiselle ne désirait pas se poser dans une relation. Il a toujours respecté ça d'ailleurs... Du moins, ça semblait être le cas avant qu'il ne commence à lui parler, d'abord subtilement, de son ami qui, selon lui, est ultra sexy. Évidemment, il a également insisté sur le nombres de points commun que Grace et lui peuvent avoir. Cependant, il n'a jamais évoqué son prénom. Autrement, la quarantenaire se serait doutée de ce qui pouvait se préparer mais en l'état, impossible pour elle de savoir. Pour Peter, il faut absolument que ces deux là se rencontrent et honnêtement, jusqu'à la dernière minute, la propriétaire de la boîte de nuit a songer au fait de trouver une excuse pour ne pas s'y rendre. Ce genre de rendez-vous arrangé, elle en a tout bonnement horreur. En même temps, a quoi bon ? Comme si elle avait besoin de quelqu'un d'autre pour rencontrer des hommes. Non. Surtout pas quand il s'agit d'une histoire d'une nuit seulement. Mais bon. Un problème se serait posé : La rencontre a lieu dans sa boîte de nuit et esquiver le lieu lui semblerait donc impossible puisque ses employés ont l'habitude qu'elle soit là. Elle se voit mal leur donner une excuse du genre "Je suis malade" ou quelque chose du genre. Les options n'étant pas bien nombreuse, elle s'est quand même préparée afin de ce rendre à ce fameux rendez-vous à trois. Car oui, Peter sera au moins de la partie et heureusement car dans le cas contraire, il y aurait fort à parier que Grace se serait vengée. Et la revanche est un plat qui se mange froid. Pas de chance pour lui, dans certains cas, la demoiselle sait se montrer... Glaciale et inventive. Un peu trop, même. Etant la première arrivée et ne voyant pas encore son ami, elle file donc s'occuper de quelques détails afin de ne pas trop penser à ce qui se trame à l'heure actuelle. Cela lui permet donc d'avoir un échappatoire temporaire et ce n'est pas une mauvaise chose. Dès que tout est terminé, Gracelyn rejoint donc son ami qui est arrivé entre temps, se lançant dans une discussion jusqu'à ce que cet homme arrive. Ce même homme qu'elle reconnaîtrait entre mille, celui auquel elle n'a jamais cessé de penser : Wolfgang, son premier amour. Est-ce un signe, ou simplement le destin qui se joue d'elle ?

I think I've seen this film before and I didn't like the ending. Après tout ce temps loin de lui, elle a cette sensation de déjà vu. Sauf qu'elle n'a pas aimé la fin de ce si beau film qu'à été leur relation. Un tas de regrets, de remords, de choses qu'elle aurait aimé lui dire ou faire avec lui. Son regard ne parvient pas à se détacher de lui. Après toutes ces années, il a toujours le même effet sur elle qu'il n'en a eu lorsqu'ils étaient à Paris. Wolf est toujours aussi beau, aussi attirant, et il dégage toujours ce petit je-ne-sais-quoi qui lui toujours plu. Qui l'aurait cru ? Gracelyn est surprise, sous le choc, mais tellement heureuse de le revoir. Elle s'est tant de fois imaginée un jour où elle le retrouverait mais ses espoirs sont souvent généralement rattrapé par une chose : le réalisme, cette petite voix qui lui dit clairement que ça n'arrivera pas... Comme quoi, tout peut arriver. Peter ne tarde pas à les présenter et Grace ne comprend pas directement qu'il attend une réponse, un peu trop perdue et tentant tant bien que mal d'assimiler cette information un peu trop grosse pour elle. Pas du genre à laisser paraître ses émotions, elle se sent pourtant si joyeuse de le retrouver mais elle ne sait absolument pas comment réagir vis à vis de cet ami qui semble si heureux à l'idée de les présenter. Comment pouvait-il se douter qu'ils se connaissaient déjà ? Et pourtant, elle déjà envie de le remercier car grâce à lui, vos chemins ont enfin l'opportunité de se recroiser. C'était inattendu, inespéré, mais elle n'attendait que ça. À son tour, Grace lui adresse un sourire doux et sincère, comme elle l'a toujours fais. De ces sourire qu'elle n'a toujours réservé qu'à lui lorsqu'ils étaient ensemble. La question qu'elle se pose est la suivante : Comment cela pourrait se passer entre eux ? Elle espère tellement que cette soirée ne deviendra pas gênante mais au vu du sourire charmeur qu'il lui adresse, ça promet plutôt d'être explosif... Pas dans un sens péjoratif, c'est même tout le contraire. C'est la réponse de son ex-compagnon qui lui permet de prendre une décision : le suivre dans cette comédie comme il le fait si bien à cet instant précis.

Bonsoir Wolfgang. Je suis également heureuse de vous rencontrer. J'ai aussi énormément entendu parler de vous. Pour répondre à votre question, j'ai tendance à préférer qu'on m'appelle Grace donc c'est avec plaisir. Je peux vous appeler Wolf, dans ce cas ? Lui demande-t-elle en agissant comme s'ils se rencontraient bel et bien pour la première fois alors que ce n'est pas du tout le cas. Alors qu'il se comporte comme un parfait gentleman, ses joues prennent une teinte légèrement plus rosée, bien que ça reste assez discret. Certaines choses n'ont pas changé et ça lui plait. La propriétaire des lieux tapote ensuite la place libre non loin d'elle Installez vous. Vous désirez quelque chose à boire pour commencer ? Lui demande-t-elle tout en cherchant à paraître accueillante mais pas non plus trop personnelle, loin d'elle l'idée que Peter puisse se douter de ce qui peut réellement se tramer entre eux. De plus, elle ne voudrait pas qu'il puisse penser qu'elle gère mal les lieux. Son avantage ce soir reste d'être en terrain connu. Un terrain qu'elle maîtrise sur le bout des doigts. Un peu comme si c'était son terrain de jeu alors qu'il s'agit surtout de son lieu de travail et que les serveurs ne sont autres que ses employés. Maintenant que Grace sait qui est l'homme que Peter tenait tant à lui présenter, elle se sent bien moins tendue. Pire, elle ressent même l'envie soudaine de s'amuser un peu de la situation. Lorsqu'il s'est installé, la demoiselle pose discrètement sa main sur le haut de la cuisse de son ancien amant.
Niagara




Dernière édition par Gracelyn Scott le Dim 2 Jan 2022 - 20:28, édité 2 fois
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Re: (+18) I think I've seen this film before ı Wolflyn ♡
Mar 7 Déc 2021 - 18:06
Depuis combien de temps ne s'étaient-ils plus vus ? Longtemps. Il n'avait pas compté, sa notion de temps étant différente de la normalité des gens. S'il ne possédait pas une carte d'identité, il ne saurait même plus quel âge il aurait. Et encore, lorsqu'un professionnel de santé ou administratif quelconque avait à faire à lui et lui rappelait son âge, il lui arrivé d'être étonné et de sortir un naturel « Ah bon ? Ah oui, peut être ». Et en général, il se moquait totalement de l'âge des gens dont il avait à faire. Certains le lui confiait naturellement mais en principe, il ne le demandait jamais. La seule fois où cela l'importait, c'était quand il avait à faire à des personnes assez jeunes, mineures. Que ce soit au niveau sexuel ou professionnel d'ailleurs, quand il avait une personne jeune en face de lui, il voulait savoir s'il pouvait légalement lancer un projet avec elle ou lui avant. Depuis qu'il prend 'de l'âge', il faisait beaucoup plus attention à ce genre de chose afin de ne pas s'attirer des ennuis au niveau de la loi, mais également parce qu'il n'était pas un détraqué ou quelque chose de ce genre.

Revoir Grace(lyn) lui donnait la sensation de voir un fantôme, du moins, aux premiers abords. Il ne l'avait jamais chassée de sa mémoire et n'avait pas non plus essayé plus que ça. Il ne regrettait absolument pas les moments passés avec elle, ce lien qui les a fortement uni pendant un long moment, parce que toute sa relation avec elle valait toutes les autres relations du monde et que s'il devait le refaire, il le referait sans hésiter. Il était dix milles fois plus heureux d'avoir pu vivre le bonheur, le véritable, l'amour d'une puissance aussi grande que de devoir se satisfaire de relations sans intérêt, pour lesquelles il n'aurait eu aucune attache. Ou du moins, pas aussi grande. Wolfgang n'était pas un drogué, bien qu'il avait déjà consommé certaines drogues, il avait, comme énormément de chose, modéré sa consommation puisque justement, il voulait garder le contrôle tout en se faisait plaisir de temps en temps. Il comprenait néanmoins les gens qui eux, perdaient pieds. Quand une chose devient une addiction, il est très difficile de s'en défaire, en particulier quand cette chose donne énormément de bien et qu'on a une vie de merde. Quand il vaut éteindre ses émotions tellement elles sont puissantes. Sa drogue à lui, ça avait été elle. Elle était son monde à lui, sa vie. Il aurait tout donné pour elle. Grace à elle, il avait atteint le sommet de la prospérité, le meilleur moment de toute sa vie. « Don't cry because it's over, smile because it happened ».
Le seul véritable regret, après une telle relation, c'était de ne pas l'avoir suivie. Il avait pris la décision de pas le faire à l'époque et au final, il s'en était mordu les doigts. Après tout, qu'est ce qu'il y avait eu de plus important que d'être auprès d'elle ? Rien. Rien du tout. Se chercher des excuses étaient bien trop faciles. Mais pour le coup, il remettra sa décision sur le coup de l'immaturité, de sa manière de gérer les situations qui n'étaient pas encore au point. Mais aussi, il voulait la laisser libre et il voulait respecter sa décision. Il ne lui en a jamais voulu d'être partie, ça avait dû se faire, un point c'était tout.

Lorsque, finalement, ils commencèrent à échanger les premiers mots, tous les deux, ils étaient entrés mutuellement dans un jeu. Un jeu d'acteur qu'ils ne se soupçonnaient pas, mais qui les amusaient autant l'un que l'autre. Lorsque Grace lui demanda si elle pouvait l'appeler par son diminutif, il eut un grand sourire et entra à nouveau dans son rôle.

« Oooh Gracelyn, vous pouvez m'appeler de la manière qu'il vous plaira, je saurais être n'importe qui pour vous » répondit-il, lourd de sens.

Il ne prit même pas la peine de regarder la réaction de son ami. Il ne voulait pas lui donner l'entière satisfaction d'avoir réussi son coup et continuer à vouloir faire semblant de connaître Grace jusqu'au bout. En vérité, il était un peu curieux. Lorsqu'ils se sont quittés, ils étaient beaucoup plus jeune que cela. Il n'avait pas de barbe, était moins imposant physiquement, plus frêle et il avait la coupe typique des années 90 début 2000. En revanche, Grace était toujours aussi belle. Elle avait « grandi » aussi, et la nature ne l'avait pas négligée. Elle était même encore plus ravissante qu'auparavant et Dieu seul sait qu'à l'époque, Wolfgang s'était demandé comment elle pouvait être encore plus parfaite qu'elle ne l'avait déjà été.

You put the dream in my reality

Ils finirent par s'installer à une table après que Grace en ait trouvé une miraculeusement. A vrai dire, si elle était patronne de ces lieux, ça ne devait pas être une tâche difficile. Grace les invita à s'installer et demanda s'ils désiraient quelque chose à boire. Wolfgang laissa Peter commencer à prendre commande avant de prendre la parole.

« Eh bien, en vérité, je n'ai pas très soif. En revanche, je suis affamé.»

Evidement, Peter, qui ne comprenait rien, lui fit souligner que ce n'était pas l'endroit idéal pour manger quelque chose et Wolfgang se résigna pour prendre "le meilleur cocktail qu'on pouvait lui suggérer". Sans plus attendre, il sentit une caresse sur sa jambe, au niveau de sa cuisse. A ce moment là, il prit énormément sur lui pour ne pas éclater de rire. Elle n'avait pas changé depuis la dernière fois qu'ils s'étaient vus. Cela dit, il prenait note de la signification de ce geste, ce qui ne faisait que le ravir encore plus. Il posa sa main sur celle de Grace, dans la même discretion qu'elle avait utilisée, pour la déplacer sur sa cuisse à elle. Malheureusement, elle avait choisit une mauvaise robe. Non pas qu'elle soit moche, au contraire, elle était magnifique. Mais pour le coup, il aurait nettement préféré toucher directement sa peau. Commencer par ses genoux, remonter doucement le long de sa cuisse jusqu'à arriver au plus proche de la source la plus érogène de l'être humain. Et, si Peter n'avait pas été là... Dieu seul sait jusqu'où auraient été capable d'aller ses doigts à ce moment là. D'autant plus qu'ils se situaient dans un endroit bondé de monde, à la vue de tous et que cette perspective de lui donner satisfaction sans que personne ne s'en aperçoive alors que tout le monde était là était une source d'excitation immense. Mais Peter était trop proche. Et sa robe était trop incommode pour cela, il n'aurait pas d'autres choix que de trop bouger et dévoiler son petit jeu.

« Alors Grace, parlez moi un peu de vous, vous êtes du coin ? »

Il connaissait la réponse, évidement. Il connaissait une majeure partie de la réponse. En vérité, ce qui l'intéressait le plus, c'était de savoir ce qu'il s'était passé pour elle après Paris. Pas forcément dans les détails, mais au moins, ce qui l'avait amenée de New-York jusqu'ici. Son parcours, en somme. En temps normal, il se fichait de cela. Mais, il était dans le rôle du mec qui faisait connaissance d'une nana qu'on lui présentait.

@Gracelyn Scott
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Mar 7 Déc 2021 - 21:58

I think I've seen this film before

I think I've seen this film before and I didn't like the ending. You're not my homeland anymore so what am I defending now?. You were my town, now I'm in exile, seein' you out. ı @Wolfgang Pachelbel & @Gracelyn Scott
Depuis que leurs chemins se sont séparés, le temps semblait si long aux yeux de l'américaine. Comme si les secondes étaient devenues des heures. Son absence la pesait un peu plus a chaque jour qui lui était donné de vivre. Ce vide rendait tout un peu plus morose, bien moins beau. A chaque fois qu'elle a pu vivre un événement joyeux, elle s'est toujours dit qu'elle aurait tant voulu pouvoir partager ce moment avec lui mais c'était impossible. Wolfgang ne faisait plus partie de sa vie et ça a toujours été un véritable déchirement pour Grace qui ne s'est jamais remise de cette rupture. Bien qu'elle a eu des aventures, rien ni personne n'arrivait à la cheville de cet être qu'elle a tant aimé, et qu'elle aimera certainement toujours au fil des années. Pourquoi perdre son temps à tenter de revivre une telle histoire alors qu'elle en est incapable si ce n'est pas avec lui ? En plus d'être inutile, elle n'a pas non plus l'intention de se servir de qui que ce soit. Chacun mérite d'être aimé comme il se doit et la quarantenaire en est bien conscience : ce n'est pas quelque chose qu'elle est en capacité d'offrir à un homme autre que son premier amour.

Lorsque son regard océan se pose sur celui ayant toujours hanté son coeur et sa mémoire, la demoiselle se sent quelque peu déstabilisée, un peu perdue mais tellement heureuse. Vivre cette histoire avec Wolfgang est la plus belle chose qu'elle ait pu connaître durant toute sa vie. Si elle devait évoquer l'instant le plus magique qui lui a été donné de pouvoir vivre, ce serait sans aucun doute leur histoire. J’ai aimé un être de tout mon cœur et de toute mon âme et pour moi c’est plus que suffisant. C'est ce qu'elle a connu avec lui : Aimer un être du plus fort qu'elle le pouvait, bien plus qu'elle se pensait capable d'aimer d'ailleurs. L'aimer de tout les moyens possibles et inimaginables. Grace a connu Wolf au meilleur moment de sa vie : loin de sa famille et de tout ce qu'elle a toujours connu, prête à s'ouvrir à de nouvelles expérience mais pas seulement. Elle qui s'était toujours juré d'être une femme forte, qui ne se marierait jamais et qui profiterait de sa vie seule au quatre coins du monde, pour lui, elle aurait pu envoyer valser cette idée d'être seule, tout comme celle de ne jamais se marier d'ailleurs. Ils se comprenaient sur bien des choses : respecter l'intimité de l'autre, ne jamais forcer son partenaire à quelque chose, ne pas s'enfermer dans une relation ou l'un cherche à dominer la personne aimée. Même ensemble, ces deux là ont toujours eu ce sentiment de liberté tout en étant ensemble, fidèles et plus amoureux que jamais. Il était sa raison de vivre, de sourire, de se lever chaque matin, d'être heureuse. Tout simplement. Plus d'une fois après leur séparation, Gracelyn a songé à retourner à Paris en espérant le retrouver. Elle ne compte plus les fois où elle a failli le recontacter. Mais elle s'est toujours dit qu'il était peut-être plus heureux sans elle. Qu'il avait potentiellement pu refaire sa vie. Mais le revoir ce soir signifie que lui aussi, il est célibataire. Sans ça, Peter n'aurait certainement pas essayé de les présenter et indirectement, ça apaise le coeur endoloris de la belle face à son absence.

Et pourtant, en les voyant ensemble aujourd'hui, certaines choses n'ont pas changé. Entre autre cette capacité de se suivre dans les plans imaginé par l'autre, mais aussi cette possibilité de se comprendre sans mot, rien que par le regard. Tant de choses qui ont manqué à la propriétaire des lieux au fil des années qui se sont écoulées. Et pourtant, cela n'empêche pas son ex-petit ami de s'amuser de la situation. Si seulement Peter n'était pas là, Grace aurait pu librement réagir. Être n'importe qui pour elle ? Celui qu'il voudrait qu'elle soit, c'est celui avec qui elle aurait aimé partager sa vie durant toutes ces années et rien qu'à cette pensée, elle ressent ce pincement au coeur. Ça n'est jamais arrivé et elle ne peut définitivement pas changer son passé, malheureusement.

N'importe qui, hm ? Je note, je risque de vouloir m'en servir tôt ou tard. Répond-t-elle du tac au tac, ses mots étant tout aussi lourd de sens que les siens. S'il veut jouer avec les mots ainsi qu'avec leur sens, elle va jouer.

Voilà donc désormais le moment pour eux de s'installer. Heureusement, Grace leur avait fait garder une table afin de s'assurer qu'ils puissent s'installer et profiter de la soirée. L'américaine n'avait pas l'intention de danser ou quoi que ce soit de toute façon  et a donc privilégié la sécurité en leur garantissant de ne pas passer la soirée debout. Wolfgang en profite pour répondre à la proposition de Grace avec tout autant de sous-entendus que dans sa phrase précédente. La belle déglutis donc, tentant tant bien que mal de reprendre ses esprits afin de lui répondre. Il sait qu'elle est une partenaire redoutable.

Je meurs de faim aussi, et j'aurais dû songer à manger avant mais pour l'instant, je n'aurais que des cacahuètes à vous proposer. Pas très consistant, donc.

Alors qu'il arrête son choix, la patronne ne tarde pas à indiquer leur commande à un de ses employés. Quoi de mieux que le cocktail de la maison dans ce cas ? Ensuite, elle laisse le serveur s'occuper des autres clients. Seulement lorsqu'il est parti, Grace se permet ce rapprochement, osant donc poser sa main discrètement sur la cuisse de l'homme avec qui elle a partagé sa vie. Seulement, la sienne ne tarde pas à se poser sur la tienne et ce contact provoque un électrochoc à Gracelyn. Qui aurait cru qu'il pourrait toujours lui faire autant d'effet après toutes ses années ? Il ne tarde pas à déplacer sa main, geste qu'elle ne sait pas exactement comment prendre. Pour cette raison, elle décide donc de ne plus oser tenter quoi que ce soit. Après tout, Gracelyn ne voudrait pas non plus le mettre mal à l'aise d'une quelconque façon. Dans tous les cas, ça n'empêche pas le beau brun de relancer la conversation.

Oh non, pas du tout ! Je suis à Hambourg depuis seulement quatorze ans. A vrai dire, je suis née à New-York et j'ai passé huit ans à Paris. D'ailleurs, j'ai vécu mes plus belles années là-bas. Un petit groupe d'amis formidables, un homme dont j'étais follement amoureuse, des études en Sciences Politiques... J'ai ensuite dû tout quitter à contre coeur pour rentrer à New-York. Quitter ma vie en France a été très difficile mais si j'avais su ce qui m'attendais, je ne serais jamais rentrée. Le temps d'arriver à faire des économies et j'ai plaqué l'intégralité de ma vie dans ma ville natale. J'ai posé mes bagages ici et je ne suis plus repartie. Je suis propriétaire de cet endroit depuis cinq ans maintenant.

En racontant son histoire dans les grandes lignes, la demoiselle montre quelques signes de nervosité. Rien qu'en parlant de son retour à New-York, il n'est pas difficile de voir qu'elle a été blessée rien qu'à sa voix qui laisse paraître la douleur, à son regard quelque peu perdu suite à cette histoire qui est pourtant bien la sienne. Ce qu'il s'est passé après son retour, Wolf ne l'a jamais su. Et s'il savait dans quoi elle allait mettre les pieds, il ne l'aurait peut-être pas laissé rentrer auprès de cet homme dangereux qu'est son père adoptif. Peut-être qu'elle lui expliquera toute cette mésaventure plus en détails s'ils se retrouvent à deux tôt ou tard. Alors que le serveur apporte leurs boissons, Grace le remercie en buvant une gorgée de son cocktail. Comme si ça allait lui permettre de se redonner cette apparence de femme forte qui ne se laisse atteindre par rien ni personne. Sa main libre agrippe la sienne. Non pas pour tenter quelque chose, mais parce qu'elle a besoin de ce geste, de cette présence, de lui. Une fois qu'elle se sent un peu plus à l'aise, c'est d'une voix plus posée et sûre d'elle qu'elle relance la conversation.

Et vous alors ? Je suis également curieuse d'en apprendre plus à vôtre sujet.
Niagara




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Sam 11 Déc 2021 - 15:23
Depuis qu'ils s'étaient quittés, la vie de Wolfgang était devenue... différente. Beaucoup moins bien. Il a été malheureux, c'était vrai, mais il a préféré voir cela comme une partie de sa vie qu'il devait vivre et aussi, passer. Toutes les choses avaient une fin, et bien qu'il aurait aimé que ça perdure aussi longtemps que possible, voir jusqu'à la fin de sa vie si ça avait pu être le cas, il ne pouvait pas aller à l'encontre des envies et de l'avenir de celle qu'il avait profondément aimée pendant toutes ces années de bonheur. Peut être aurait-il dû faire les choses autrement ? Peut être aurait-il dû la convaincre de rester, de tout plaquer, de partir ailleurs, s'isoler et vivre qu'entre eux ? N'auraient-ils pas été heureux ainsi ? Nul ne le sait. Ils avaient fait tous les deux des choix de vie qui, aujourd’hui, avaient des conséquences qui en résultaient.
Résultat, Wolfgang n’était jamais retombé amoureux. Peut être était-ce ainsi que les choses devaient se passer après tout. Il n’aimait pas trop y penser. Après tout, avec des si on refaisait le monde. Il devait assumer de pas avoir pris les bonnes décisions, et vice versa. Même si ça restait encore flou et à débattre pour le coup.
Hors, il estimait que ce qui était fait était fait. A présent, il fallait aller de l’avant, d’attraper l’occasion de la revoir pour renouer avec elle, si elle le désirait. Une chose certaine : Grace ne semblait pas malheureuse ou apeurée de le revoir. Au contraire, elle semblait plutôt ravie, entrant dans son propre jeu. Il avait suffit qu’il lui tende la perche pour qu’elle la saisisse. Lorsqu’elle lui répondit qu’elle pourrait se servir du fait de pouvoir le considérer comme n’importe qui selon son envie en allant utiliser cette occasion tôt ou tard, le sourire malicieux du compositeur ne fit que s'agrandir d’autant plus.

Oh ça, je n’en doute pas” répondit-il d’une manière lourde de sens.

Nier le fait de la désirer serait mentir, se voiler totalement la face. Elle était présente, sous ses yeux, et il mourrait d’envie de replonger à travers toutes ses émotions vécues auparavant désormais, voir en meilleur. Pouvoir se créer un autre avenir, celui auquel il avait renoncé en décidant de ne pas la suivre. Il était tellement spontané comme homme qu’il était capable de tout. De tout, d’absolument tout. A présent, il n’y avait plus qu’elle et lui dans cette pièce, à ses yeux. Peter était juste là, telle une barrière, pour l’empêcher d’accéder aux interdits. Pour l’empêcher d’aller goûter à ces lèvres sucrées qui l’appelaient et qui n’attendait que l’occasion parfaite d’aller chercher ses baisers pour aller effacer le péché sur les siennes.
En attendant, il resterait un garçon (presque) sage. Il gardait son calme, essayait de ne rien laisser transparaître si ce n’était une pointe d’amusement, l’envie de jouer au jeu chat et de la souris avec elle. Et comme elle lui faisait comprendre qu’elle marchait, il n’allait pas s’en priver.
Grace admit qu’elle avait faim elle aussi et qu’elle n’avait rien d’autre à proposer que des cacahuètes. Wolfgang émit un petit rire, toujours amusé, en s’empêchant de sombrer dans un fou rire incontrôlable.

Si jamais vous avez encore faim à la fin de cette entrevue organisée par notre cher Peter, n’est ce pas Peter, je pourrais y remédier. Je viens d’arriver à vrai dire et j’ai entendu dire qu’il y a d’excellents restaurants dans le coin. Vous en connaissez un bien, Grace?

Peu après, Grace proposa le “cocktail maison” qui ne faisait que ravir Wolfgang rien que pour le nom porté à ce choix. Il avait beaucoup de signification, évidement, et il avait hâte de voir comment cette conversation, ce rendez vous improvisé, allait se terminer.
Finalement, Grace lui informa de ce qu’était sa petite vie. En résumant grossièrement sa vie. Elle précisa d’ailleurs que lorsqu’elle avait fait ses études à Paris, elle était tombée amoureuse d’un homme, ce qui lui fit faire de gros yeux, comme s’il se montrait très intéressé par cette précision. Il apprit ainsi qu’elle était ici depuis au moins cinq ans et qu’elle gérait cet endroit depuis ce temps là. Bien sûr, il était curieux de savoir en détail ce qui avait pu être aussi exultant pour tout quitter et si ça avait valu le coup. Il ne comptait pas porter de jugement cela dit. On faisait tous de bons et de mauvais choix.

Ainsi vous avez étudié à Paris? Quel dommage qu’on ne soit pas rencontré. J’ai vécu à Paris, un moment, aussi” finit-il par dire, en Français, cette fois ci. Peter connaissait un peu le français mais il ne maîtrisait pas la langue, contrairement à eux. Ce dernier commença à faire une drôle de tête, plisser les yeux et essayer de se concentrer pour savoir ce qu’il avait bien pu dire. Et puis, Wolfgang reprit en anglais :

J’ai fais de belles rencontres aussi. Et puis, j’ai fini par me dire que Paris, malgré la beauté de la ville et le potentiel professionnel qui m’attendait là bas, ne me plaisait plus tant que cela. Alors, je l’ai délaissée pour une autre belle ville, Amsterdam. Pas réputée pour attirer les auteurs compositeurs tel que je suis, mais c’est une ville calme, tranquille, ouverte et très intéressante. Ce qui m’a amené ici me regarde bien sûr, mais on peut dire que notre cher Peter, mais surtout mon ‘neveu’ ont joué là dedans” répondit-il à la question de Grace.

Peter éclata de rire en faisant un geste comme s’il était gêné mais s’il s’en amusait aussi.
Wolfgang ne manqua pas de remarquer que Grace n’osait plus tellement l’aborder, pour une raison qui lui échappait. Il mourrait d’envie de lui montrer à quel point il voulait se retrouver seul à seul avec elle, lui faire comprendre aussi que, si elle le désirait, ils pouvaient à nouveau être en relation, quelle qu’elle soit. Pas nécessairement amoureuse ou même sexuelle, mais au moins amicale. La revoir lui faisait comprendre qu’il ne pouvait pas se permettre de la laisser refiler, et qu’il ne pouvait de toute manière pas se passer d’elle. Lors de cette longue absence, du jour où ils s’étaient séparés jusqu’à ce soir là, il n’avait eu de cesse de penser à elle. A chaque conquête qu’il a eue, chaque baiser qu’il a donné, c’était à elle qu’il avait pensé en premier lieu. Il ne lui demandait pas de remettre le couvert, même s’il en avait très envie, il pourrait comprendre que ça ne soit pas son cas à elle. Pourtant, la main qu’elle avait osé poser sur sa jambe lui avait pourtant fait penser le contraire. Il mourrait d’envie de lui dire à quel point elle l’avait manqué, qu’il était heureux de la retrouver, de lui reparler, d’avoir de ses nouvelles. Peut être qu’en fait, ils auraient dû rester en contact. Mais là non plus, on ne pouvait pas revenir en arrière.
Lorsqu’il la regardait à présent, là, maintenant, tout de suite, il était en train d’exprimer toutes ces émotions là. Il ne la désirait pas seulement ardemment, pour lui (il n’était pas du genre égoïste de toute manière), il voulait ce qu’il y avait de mieux pour elle. Et quoiqu’elle décide, il respecterait sa décision. Non pas sans tenter de la convaincre, un peu, histoire de ne pas passer à côté de quelque chose.

Mais sinon, vous aimez la musique?

Il se remettait à lui poser des questions comme s’il apprenait à la connaitre. Ou plutôt, à la connaitre à nouveau. Lors de leur tout premier rendez-vous, lorsqu’ils s’étaient croisé un soir dans un bar à Paris, à Montmartre, c’était la première question qu’il lui avait posée.

@Gracelyn Scott
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Sam 11 Déc 2021 - 20:01

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Grace a été heureuse par le passé. Lorsqu'elle partageait sa vie avec Wolfgang. C'était le bonheur a l'état pur, sans condition. Depuis, il lui est plutôt arrivé de connaître des moments de joie mais il lui manque cette pièce essentiel au puzzle de sa vie pour pouvoir affirmer qu'elle est heureuse. Combien de fois ne s'est-elle pas demandé où elle en serait dans sa vie s'ils ne s'étaient pas séparés. Déjà qu'elle ne voulait pas rentrer à New-York, le pire aura quand même été de le quitter et de laisser son véritable amour derrière elle. Depuis leur rupture, elle n'a plus jamais eu la chance de tomber amoureuse. Si certains hommes sont tombés amoureux d'elle ? Oui. Aurait-elle pu être heureuse ? Peut-être. Mais ils étaient... différent de Wolfgang. Cela ne signifie pas qu'ils étaient mieux ou pas assez bien, mais simplement que ce n'est pas avec eux que la demoiselle désirait finir ses jours. Ce qu'elle voulait, elle a été contrainte de le laisser derrière elle en quittant Paris. Aujourd'hui, cet homme est sous ses yeux. Devant elle. Comme si leurs chemins étaient destinés à se croiser et qu'ils devaient se retrouver tôt ou tard. La quarantenaire n'est pourtant pas du genre à croire au destin. Pour elle, il s'agit plus d'une foutaise que d'autre chose et pourtant... Il faut bien admettre que ces retrouvailles sont complètement inattendues. Le revoir, c'est aussi voir des espoirs se réaliser alors que qu'elle les imaginais détruits à tout jamais. Bien évidemment, Gracelyn est tellement heureuse de pouvoir le revoir et, visiblement, certaines choses n'ont pas changé depuis la dernière fois qu'ils se sont vus, gardant une certaine dynamique à laquelle elle était tant attachée.

Laissez moi le temps de trouver une idée et cela peut s'arranger. Lui répond-elle avec un sourire carnassier.

Il s'agit typiquement du genre de sourire qu'il ne connait que trop bien, sans aucun doute. Probablement car elle tendance à le faire assez souvent lorsqu'ils étaient ensemble. Jouer avec le feu, c'est aussi prendre le risque de se brûler et pas conséquent, de se faire terriblement mal mais c'est un risque que Grace est prête à prendre sans l'ombre d'un doute. Après tout, pourquoi pas ? Dans le fond, elle a déjà l'impression d'avoir tout perdu lorsqu'elle a quitté Paris pour retourner à New-York, auprès de son tyran de paternel qui n'a pas su encaisser son refus. Par contre, elle a potentiellement tout à y gagner puisque maintenant, elle ne doit plus partir où que ce soit. La possibilité de renouer des liens quels qu'ils soient leur appartient et la propriétaire des lieux espère que ses envies seront partagée par son premier amour. Si ce n'est pas le cas, elle le respectera bien évidemment. Après tout, des années se sont écoulées et il n'est donc pas impossible que leurs envies respectives aient changé. Peter étant non loin, Grace évite donc d'aller trop loin, ne souhaitant pas non plus vendre ce mensonge à leur ami qui semblait si heureux, si fier de ce plan pour parvenir à les caser. Par contre, ça ne l'empêche absolument pas de s'amuser et de se jouer de cette situation, que ce soit avec des sous-entendus lourds de sens ou avec des gestes qui se veulent être aussi discrets que possible.

Ma faim ne risque pas de s'apaiser d'ici là, je pense. Votre proposition me tente bien ! Peut-être que je pourrais vous emmener à mon restaurant préféré en ville. J'aime énormément la nourriture, surtout italienne. Donc si jamais, je pense qu'y remédier serait une très bonne idée. Dans tous les cas, je vous confirme qu'il y a de très bons restaurants dans le coin, effectivement !

Pour Gracelyn, proposer le cocktail maison semblait être une évidence. C'est un cocktail qu'elle a créé et qui attire un certain succès au sein de sa boîte de nuit depuis qu'il figure sur la carte des boissons proposées en ces lieux. Ensuite, il est temps pour la demoiselle de parler d'elle, ou plus exactement de ce qu'elle est devenue depuis qu'ils se sont séparés bien que ce n'est pas la question ayant été évoquée verbalement. Résumé vulgairement : qu'elle est ici depuis quatorze ans, ayant quitté New-York pour Hambourg, mais aussi qu'elle gère cette boîte de nuit depuis cinq ans. Quant aux raisons de son départ, elle ne souhaite pas les aborder devant leur ami, Peter. Pour la demoiselle, parler de sa famille est un sujet devenu très tabou tant il ravive une douleur énorme. Pas comme celle qu'elle a connu en quittant Wolf. Cette douleur liée à ses parents découle d'une immense trahison pour l'unique enfant des parents Scott. Par contre, il est fort probable qu'elle expliquera ça en détail à son ancien amant lorsqu'ils se retrouveront seuls... Si ce moment arrive, bien évidemment. En attendant, cela ne l'empêche pas de se plonger dans ce petit jeu qu'ils ont initié.

Quel dommage, en effet. Répond-t-elle d'un français encore parfait, bien que son accent anglais ressort toujours autant lorsqu'elle communique. Impossible pour elle d'oublier la langue qu'elle veille à pratiquer dès que l'occasion se présentePeter ne sachant pas qu'ils se sont rencontrés à ce moment là, il ne faut surtout pas qu'il l'apprenne maintenant. Ensuite, c'est à lui de raconter ce qu'il a pu faire depuis qu'il a quitté cette si belle ville dans laquelle ils ont appris à s'aimer de toutes leurs forces. Visiblement, il a parcouru un sacré bout de chemin. De ce que tu peux comprendre, il est donc auteur compositeur. Son ex-petit amie est si heureuse pour lui, mais également si fier qu'il ait pu y arriver. Dites vous que certaines choses arrivent pour une raison. Il y a peut-être quelque chose ou quelqu'un qui vous attend dans cette ville. Peut-être même que cette personne, c'est elle mais voilà une chose que Grace préfère le laisser déduire. Enfin... S'il pense toujours à elle de la même façon qu'elle pense à lui, évidemment.

Bien que Gracelyn ne laisse rien paraître verbalement parlant, elle n'ose plus forcément initier un contact physique. Non pas parce qu'elle n'en a pas envie mais puisqu'il a repoussé sa main, elle ne voudrait pas paraître trop insistante. Mais pourquoi s'arrêter là ? Ce serait trop simple, bien trop simple. Et s'il ne voulait pas de ce contact ? Pourtant, hors de ça, rien ne pourrait lui laisser penser que Wolf ait pu être dérangé par ce contact mais dans le doute, elle préfère se contenir. Ce n'est donc pas parce qu'elle n'en a pas envie. La quarantenaire en meurt d'envie, même. Mais est-ce sage ? Est-ce raisonnable après ça ? Elle n'en est plus certaine. Si seulement son premier amour imaginait à quel point elle le désire dans tout les sens du terme. Il ne peut pas non plus savoir qu'elle n'a jamais cessé de penser à lui puisque Peter étant présent, elle n'a pas encore eu la chance de le lui dire. Cette question qu'il lui pose ensuite lui arrache un léger sourire et la renvoie bien des années en arrière.

Bien-sûr, qui n'aime pas la musique ? C'est toujours agréable, et j'ai toujours pensé qu'une musique pouvait exprimer tant de choses, et elles peuvent renvoyer à tant de choses. Un événement, un moment qui se démarque des autres, une personne... Que ce soit positif ou négatif d'ailleurs. J'ai parfois du mal à poser les mots sur ce que je peux ressentir mais les musiques que je peux écouter le font bien mieux que moi. Je suppose que vous aussi, vous aimez ça. Vous parliez d'être auteur compositeur donc je me permets de sauter directement aux conclusions... Sauf si je me trompe ?

Voilà une réponse qui n'a pas vraiment changé depuis qu'il lui a posé cette question pour la première fois. Elle s'en souvient car Grace était touchée qu'il cherche à apprendre qui elle était, toutes ces choses qu'elle pouvait aimer et elle en faisait de même avec lui d'ailleurs. A son tour, elle enchaîne avec une question qu'elle avait pu lui poser à l'époque, agissant comme s'ils devaient faire connaissance alors qu'en réalité, c'est surtout une façon de réapprendre des choses l'un sur l'autre. Mais aussi de voir si certaines choses ont changé.

D'ailleurs, quelle est votre musique préférée ?
Niagara




Dernière édition par Gracelyn Scott le Dim 2 Jan 2022 - 20:27, édité 2 fois
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Sam 18 Déc 2021 - 12:17
Revoir Grace lui donnait énormément de satisfaction. En toute honnêteté, il n’avait jamais cru pouvoir la revoir un jour. D’une certaine manière parce que, lors de leur séparation, il avait désiré vouloir tirer un trait et passer à autre chose mais aussi parce que, du coup, il n’avait pas été assez psychopathe ou névrosé pour aller la chercher. Il aurait pu. L’idée d’engager un détective privé pour pouvoir la retrouver et renouer lui avait effleuré l’esprit. Cela pouvait passer pour un acte totalement insensé, malsain. Mais il faut réellement avoir compris leur histoire à tous les deux pour comprendre à quel point ça avait été fort. Grace avait été comme une drogue pour lui, une personne dont il ne pouvait pas se séparer, dont il ne pouvait pas se passer. Lorsqu’ils étaient ensemble, ils étaient souvent fourrés ensemble, très souvent, trop souvent. Il avait suffit qu’elle disparaisse de lui pendant plus de cinq minutes pour qu’à l’époque, il lui donne un petit coup de téléphone juste par simple plaisir d’entendre sa voix dans la première cabine téléphonique qui passait sur son chemin. Il n’avait jamais ressenti cela avec personne d’autre au monde, pas même un membre de sa propre famille. Il s’était attaché à elle comme personne et personne après elle n’a jamais pu occuper une importance aussi capitale à ses yeux. Évidemment qu’il avait des regrets. Les premiers jours, premières semaines, premiers mois voir même premières années après son départ pour New-York a été difficile. Il n’avait pas pleuré mais ses émotions avaient été si fortes qu’il avait fallu qu’il les éteigne à tout prix avec autre chose. Il avait accepté son départ dès lors qu’elle lui en avait parlé, ce qui a pu faciliter la chose, il s’y était longtemps préparé psychologiquement. Wolfgang a toujours été connu pour maintenir son sang froid quoiqu’il advienne. Mais il restait un être humain malgré tout, et il possédait des sentiments, des émotions, qui parfois, pouvaient déborder. BIen sûr, il aurait pu tout aussi bien la convaincre de rester plutôt que de partir. Lui montrer que la meilleure vie possible, c’était lui qui pouvait lui offrir. Mais qui était-il pour dire une chose pareille?
La revoir ici dans cette discothèque qu’elle tenait visiblement, c’était comme un signe du destin. Dire qu’à la base, il ne voulait pas y aller, pas du tout. Il était à un fil d’échapper à sa chance.

Tout peut s’arranger avec moi.

Il avait bien remarqué son petit sourire en coin, il le connaissait bien et elle savait également dans quel jeu elle entrait en faisant toute cette comédie. Pourtant, c’était tout naturel. Il ignorait totalement toute sa vie depuis qu’elle était partie, ce qu’il s’était passé en Amérique, ce qui l’avait amené ici, quelles étaient ses relations, tout ce genre de chose.  A la limite, il s’en moquait. Du moment qu’elle était réceptive à son jeu d’acteur, du moment qu’elle faisait pareil, rien d’autre ne comptait. En tout cas, il avait une idée au fait qu’elle n’ait pas retrouvé quelqu’un. Déjà, parce que Peter la lui présentait et qu’il l’avait qualifiée comme femme exceptionnelle et qu’il comprenait pas comment elle pouvait être célibataire. Et maintenant que Wolfgang l’avait sous les yeux, il comprenait mieux pourquoi il lui disait cela. En effet, s’il n’avait pas eu ces informations là, il aurait été persuadée qu’elle avait retrouvé quelqu’un. Elle était non seulement très belle, très charmante, très ‘sexy’ mais sa situation était également idéale. Et puis, il la connaissait bien, il savait quelle femme elle était, il savait qu’elle était parfaite en tout point.
Ils poursuivirent la discussion sur la nourriture. Il avait fait énormément d’allusion lorsqu’il avait abordé ce thème et quand elle confia qu’elle aimait la nourriture italienne, il se mit à penser qu’il ne se savait pas italien.

Oh mais je compte sur vous pour me faire découvrir cela Grace. Je suis affamé, ma faim s’est d’autant plus agrandie que depuis que je suis arrivé. J’aime tout type de cuisine, surtout celles qui sortent du lot. Il y a la française bien sûr, mais l’arménienne est encore plus excellente.

Le cocktail arriva peu à peu et Wolfgang prit le temps de l’observer un temps soi peu. Cette boisson avait beaucoup d’importance à ses yeux, parce qu’elle marquait leur retrouvailles pour une durée encore incertaine. C’était peut être un peu idiot, et surtout très impulsif, mais même s’il se faisait violence pour penser le contraire, il ne pouvait pas nier qu’il la désirait à nouveau de manière très intense et qu’il voulait qu’une chose  : la reconquérir. Elle était la seule personne capable de lui mettre de la joie dans sa vie, de lui apporter le bonheur, de le faire s’épanouir totalement.
Parler français était notamment un moyen de pouvoir encore plus se comprendre sans être compris par quelqu’un d’autre. Mais Wolfgang ne comptait pas trop l’employer, ça finirait par se voir qu’ils se connaissaient plus que bien. D’ailleurs, il serait étonné si cela ne se voyait pas, à moins d’être réellement naïf. Au fond, Peter devait bien jubiler là où il était. Il n’osait pas le regarder, déjà parce qu’il était concentré sur Grace, mais aussi pour ne pas lui donner plaisir de voir sa tête victorieuse qui lui enverrait le signal d’un “je te l’avais dit”. A ce sujet, Wolfgang se mit à penser que s’il n’avait pas connu Grace par le passé, il y avait effectivement de grandes chances qu’il succombe à ce moment là. Mais c’était normal, Grace était la personne idéale à ses yeux.
Si Peter n’avait pas été présent, du moins, s’il avait décidé de partir pour vaquer à ses occupations et attendre le lendemain pour avoir le résultat de la soirée, Dieu seul sait ce qui aurait pu se passer. Cela faisait quelques minutes qu’ils s’étaient retrouvés, et déjà il mourrait d’envie de n’être qu’avec elle, de pouvoir partager un moment intime en sa compagnie. Faire l’amour? Évidemment. Mais pas que. Ce n’était pas qu’une question de sexe, non, c’était bien plus que cela. Le sexe avec elle, contrairement à toutes les autres femmes du monde, ce n’était pas simplement dans le but de pouvoir avoir du plaisir. Ca représentait bien plus que cela pour lui, et c’est même pour cette raison que toutes les autres n’avait jamais pu atteindre une telle jouissance lors de cette expérience. D’ailleurs, il commençait sérieusement à se demander combien de temps il faudrait avant qu’ils ne se sautent dessus. Grace lui avait envoyé un signal plus qu’énorme pour lui faire comprendre qu’elle partageait cette même envie. En fait, il suffisait qu’ils se regardent pour comprendre la tension sexuelle et sentimentale qu’il y avait entre eux deux.

Essayer de renvoyer la conversation sur le domaine musicale était une bonne approche. Se réfugier sur la boisson aussi. En fait, il était presque totalement hors de contrôle. Il fallait absolument qu’il se calme à l’intérieur de lui-même pour pas devenir totalement taré. En vérité, il était à deux doigts de chasser leur ami commun mais il s’empêchait de le faire parce que c’était aussi cela le défi, résister, mais aussi pour lui offrir ce petit cadeau de remerciement. Ce plaisir d’avoir à faire à leur retrouvailles, bien qu’évidement, il en savait rien. Mais c’était lui qui les avait réunis tous les deux ce soir, dans cette discothèque, il lui devait bien cela. En revanche, il voulait partir, et si possible, avec Grace. C’était une douce torture qu’il était en train de s’affliger là mais ça n’allait faire que monter le plaisir de pouvoir être de nouveau à deux lorsque l’occasion se présentera. Puisque évidement, elle se présentera. Qu’importe comment allait finir la soirée, ensemble ou non, il comptait bien ne pas en rester là. Une seule chose au monde pourrait le dissuader : sa volonté, à elle.

(Just how your love can do what no one else can



Got me looking so crazy right now, your love's got me looking so crazy right now)



Alors qu’elle répondait à sa question, il approcha sa main proche de la sienne. Il la regarda droit dans les yeux mais lors du contact physique, il décida de caresser doucement le haut de sa main. Sous la table, il la retourna lentement pour aller faire la même chose contre sa paume. Ce geste avait une signification particulière. Entre eux deux notamment. Ca avait beaucoup de symbolique, évidemment, mais cela signifiait notamment, et surtout, qu’il la voulait et qu’il avait envie d’elle. Il se faisait énormément violence pour s’en tenir que là d’ailleurs. Les quelques barrières de résistance l’empêchait de s’approcher totalement d’elle et d’aller répondre à l’appel de ses lèvres. Rien que cela, pouvoir l’embrasser à nouveau, l’excitait totalement. Il voulait à nouveau retrouver cette sensation magique et unique lors de ces échanges, pouvoir calmer sa “faim” et rattraper le temps perdu entre eux. Il était tellement surpris de la retrouver que tout ce qu’il avait contenu depuis leur séparation remontait d’un coup à la surface et qu’il attendait le moment ultime, opportun, le moment idéal pour pouvoir se faire. Il refusait de dire que cela n’était que questions de pulsions, de mécaniques et toutes les conneries du genre. Cet effet là, celui qu’il ressentait précisément à cet instant, se manifestait qu’avec Elle et Elle seule. Rien ni personne au monde ne lui avait procuré autant d’émotions qu’en ce moment même. Il l’avait recherchée, longtemps, sans résultat. Et à présent qu’il s’apprêtait à la retrouver, il était hors de question de s’enfuir.

Mmmh je vois. Il faudra que je vous fasse écouter la musique que je crée, c’est de loin la meilleure et la plus inoubliable qu’on puisse écouter.” répondit-il, à la fois à sa réponse et à la fois à sa question. Peter renchérit d’ailleurs sur son travail, évidemment. Wolfgang mourrait d’envie d’éclater de rire. C’était méchant de penser cela, mais ce n’était pas tant pour se moquer. Évidemment, il ne pouvait pas savoir.

Très bon votre cocktail Grace.” Il tourna la tête vers leur ami commun. “N’est ce pas Peter?

Peter décida de jouer le jeu. Wolfgang était à peu près certain qu’il avait compris qu’il avait gagné. Et Wolfgang décida de le lui faire comprendre afin de pouvoir ‘passer à la suite’. Il but lentement l’alcool qui lui était proposé. Heureusement, il le tenait bien. D’ailleurs, il n’avait jamais eu aucun soucis avec l’alcool et autres drogues. Enfin, sauf quand elle s’appelait Gracelyn, évidemment.
Puis il tourna à nouveau son attention sur Grace. Il continua à caresser la paume de sa main de manière de plus en plus tendre et plus invitante. Il hocha ses sourcils afin de lui laisser l’opportunité de suggérer de partir. Il était totalement en train de la tester, encore plus que depuis toute à l’heure, afin de savoir ce qu’elle, elle voulait.


@Gracelyn Scott
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Sam 18 Déc 2021 - 18:11

I think I've seen this film before

I think I've seen this film before and I didn't like the ending. You're not my homeland anymore so what am I defending now?. You were my town, now I'm in exile, seein' you out. ı @Wolfgang Pachelbel & @Gracelyn Scott
Wolf était sa personne, celui qui la comprenait mieux que personne. Sans un mot, rien qu'avec un regard, il était capable de savoir ce qu'elle pouvait ressentir. Entre eux, il y avait quelque chose de beau mais ils avaient un point commun : ce besoin de liberté. Ils étaient fidèles l'un avec l'autre mais Grace ne s'est jamais sentie enchaînée ni même forcée à faire quoi que ce soit. Son ex-petit ami a toujours été très respectueux envers elle et c'est quelque chose qu'elle admet sans une once d'hésitation. Avec lui, elle a connu le grand amour. Aussi beau, aussi fort, aussi puissant soit-il. Ne pas garder contact semblait préférable pour éviter de se briser davantage ou du moins, c'est ce qu'elle pensait. Leur histoire avait été tellement belle mais chaque petite chose positive qu'elle a pu vivre a sa fin, et ça a été le cas de leur relation. Ce qu'elle était loin d'imaginer c'est qu'encore presque vingt ans plus tard, elle y pense toujours. Ce départ pour New-York lui a brisé le coeur. Grace, pourtant connue pour sa force de caractère et sa capacité à ne pas se laisser déborder par ses émotions, a très mal vécu ce retour au bercail. A peine un pied posé dans l'avion qu'elle avait déjà cette envie pressante de redescendre et de le retrouver. Si son coeur et sa tête lui disaient de rester à Paris auprès de l'être tant aimé, elle a été incapable de suivre ce que lui dictait ses envies. Terrible erreur. En le revoyant aujourd'hui, elle se dit que, peut-être, une seconde chance s'offre à elle. Que le destin voulait qu'ils se retrouvent tôt ou tard ? En tout cas, elle qui songeait à trouver une excuse totalement ridicule pour ne pas venir, elle a finalement bien fait de ne pas se défiler.

Tout ? Absolument tout ? Je pourrais vous prendre au mot, Wolf.

Le suivre dans son petit jeu était naturel pour la propriétaire des lieux. A croire qu'ils avaient fait ça toute leur vie. En même temps, il pourrait se jeter du haut d'une falaise qu'elle le suivrait les yeux fermés, c'est pour dire à quel point elle lui voue une confiance aveugle. Cet homme l'a tellement marquée qu'elle a tout simplement été incapable de se lancer dans une relation stable avec quelqu'un d'autre. Que ce soit parce qu'elle n'en avait pas envie, mais aussi car aucun homme ne pouvait arriver à la cheville de son premier amour. Cet homme a toujours été placé sur un piédestal tel qu'en toute honnêteté, aucune personne appartenant à la gente masculine ne pouvait avoir sa chance avec elle. Non pas parce qu'ils ne sont pas assez bien, ou parce qu'elle les trouve mauvais mais simplement qu'ils ne sont pas Wolf. Gracelyn se demande ce qu'il est devenu, ce qu'il a pu faire de sa vie mais s'il y a une chose dont elle est certaine, c'est le célibat de cet homme qu'elle aime toujours après tant d'années. Cette information, elle la détient donc de cet ami commun qui a manigancé cette rencontre sans imaginer ce qu'il en retournerait. Mais il a parlé de Wolf comme étant un homme célibataire avec qui elle s'entendrait à merveille. Que cet homme pourrait avoir n'importe quelle femme et pourtant, ce n'est toujours pas le cas à l'heure actuelle. D'un côté, ce détail l'arrange, c'est un fait. Savoir qu'il avait pu refaire sa vie sur ce plan lui aurait certainement brisé le coeur en mille morceaux, même s'il aurait eu totalement raison de le faire et qu'elle n'aurait évidemment pas pu lui en vouloir pour ça. Mais là, en sachant que cet homme si doux, si attirant, si parfait est toujours célibataire, elle se sent si légère... Comme si tout était encore possible. Une chance inouïe pour elle, finalement. Alors que le sujet actuel se porte sur la nourriture, la quadragénaire se racle légèrement la gorge en comprenant parfaitement ses propos.

Je dois admettre que j'aime également énormément la nourriture suédoise. Voyez l'avantage dans cette situation, c'est que nous avons un libre choix pour pouvoir nous décider sur un restaurant qui pourrait nous plaire si la faim est toujours aussi présente pour vous que pour moi.

Sa faim s'est agrandie en arrivant ici, c'est ce qu'il a dit et ce détail ne passe pas inaperçu aux oreilles de Gracelyn. Rien qu'en y pensant, un frisson lui parcourt l'échine. Heureusement, le cocktail arrive et c'est aussi un moyen pour elle de se redonner une certaine contenance en essayant de chasser certaines pensées de son esprit mais ce n'est pas si simple. La main qu'elle a pu poser sur sa cuisse précédemment était une bonne démonstration du désir qu'elle ressent toujours pour lui. Wolf peut entrer dans une pièce et raviver une attirance qu'elle pensait enfouie à tout jamais, sauf qu'elle ne peut pas y céder. Pas maintenant, pas ici. Mais surtout pas en présence de Peter. Il y a certaines limites que la quadragénaire n'est pas prête à dépasser et laisser son ami en plan en fait partie. Mais s'il n'était pas présent, elle sait aussi bien que son ancien amant comment ça aurait pu se produire entre eux. Avec lui, il ne s'agit pas seulement de sexe. Il y a aussi eu tous les sentiments éprouvés qui s'y sont mêlés. Les meilleurs orgasmes de sa vie ? C'est avec lui qu'elle les a vécu, sans exceptions. Aucun autre homme n'a pu lui procurer autant de plaisir que Wolf a pu le faire par le passé. Peut-être car ça n'a jamais été qu'une question de sexe uniquement... En sa présence, il n'était pas seulement question d'une mise à nu sur le plan physique. Ça a toujours été bien plus intime, plus profond, plus lourd de sens. Avec Wolfgang, Grace s'est également mise à nu sur le plan sentimental, sur le plan émotionnel, sur ses rêves, sur celle qu'elle est réellement. C'est pour dire à quel point il est spécial pour elle. Quoi qu'il en soit, tension sexuelle -mais pas que- présente entre eux parle d'elle-même d'ailleurs. D'ailleurs, elle bénit leur ami autant qu'elle le maudit, en cet instant précis. Pourquoi ? Car grâce à lui, Grace a eu la possibilité d'enfin retrouvé l'être tant aimé mais d'un autre côté, lutter à ces désirs qu'elle peut ressentir est digne d'une véritable torture, ni plus, ni moins.

Pour l'instant, elle n'a pris qu'une seule gorgée de son cocktail, trop occupée à boire chaque parole sortant de la bouche de cet homme qu'elle estime toujours autant. La demoiselle se doit de se faire patiente, profitant de ces retrouvailles et de ce sujet qui n'est pas aussi anodin que ça. De plus, c'est aussi une belle façon de faire passer le temps sans pour autant faire comprendre à Peter qu'il est de trop ce soir. Non pas que ce soit volontaire, et il ne s'en rend certainement pas compte d'ailleurs. Et pourtant, la réalité est telle que oui, sa présence est devenue la seule chose qui empêche Grace de venir prendre possession des lèvres de Wolf. Délicieuse tentation à laquelle elle se refuse de craquer... Du moins, pour l'instant. Après avoir répondu à sa question, il y a un certain contact visuel entre eux avant qu'il n'entame un contact physique assez discret. La main de Wolf caresse le haut de la sienne avant de retourner sa main dans l'unique but de continuer sur sa paume. Et ce geste, elle sait ce qu'il signifie. Ce n'est pas la première fois qu'elle y a droit, après tout. Elle se mordille légèrement la lèvre inférieure. Bien qu'elle veille à ne rien laisser paraître, un véritable feu d'artifice se déroule dans sa poitrine et le désir s'éveille dans son bas ventre. Wolfgang va la rentre folle, c'est une certitude. Si elle ne semble pas réagir d'un point de vue extérieur, elle ne repousse pas pour autant ce geste qu'il peut avoir avec elle.

Oh, vous créez de la musique ? En effet, je serais curieuse de découvrir ce que vous pouvez faire. Je suis certaine qu'elle doit être divine.

Répond-t-elle afin que leur ami ne se doute de rien et qui renchérit d'ailleurs sur le talent inégalable de Wolf. Grace sait ce qu'il fait, même si elle est évidemment sincèrement curieuse d'en savoir plus sur ce qu'il a pu écrire alors qu'ils s'étaient perdu de vue suite à leur rupture. La demoiselle n'a pas l'intention de se moquer du pauvre Peter qui, évidemment, ne peut pas se douter de la réalité des choses. Forcément qu'à ses yeux, elle ne sait rien de lui et qu'elle ne pouvait donc pas savoir qu'il compose des chansons. Mais la réalité, elle, est bien différente des apparences et c'est un fait. C'est d'ailleurs une chose qu'elle trouve aussi intéressante que perturbante... A quel point les apparences sont parfois bien différentes de la réalité et ce, qu'importe le sujet.

Je suis heureuse qu'il vous plaise, sincèrement. N'hésitez pas à repasser d'ailleurs, la porte vous sera toujours ouverte.

Après lui avoir adressé un sourire, elle termine son cocktail d'une traite. En soi, elle ne boit que très peu. Etrange pour quelqu'un qui travaille dans une boîte de nuit ? Pour certains, oui. Pour elle ? Pas tellement. Elle a toujours bu avec beaucoup de modération. En soi, elle a toujours plutôt bien tenu l'alcool, fort heureusement pour elle, mais elle n'est pas du genre à boire à n'importe quelle occasion. Wolf continue ses caresses sur la paume de sa main, ces dernières se faisant plus invitante. D'ailleurs, la quadragénaire ne tarde pas à comprendre où il désirait en venir alors qu'il fait ce fameux mouvement avec ces sourcils. Entre ça et ses caresses, elle ne peut pas se tromper. S'il la teste ? Elle s'en fiche, elle est tout simplement incapable de résister à cet homme qui est la représentation parfaite de tout ce qui l'attire. Il est donc grands temps pour Gracelyn de sortir son meilleur jeu d'acteur afin de ne pas éveiller les soupçons de Peter. Pour ça ? Autant se servir du cocktail qu'elle a pu un peu trop vite, même si ce n'est qu'un mensonge.

Je crois que je tiens bien moins l'alcool qu'à mes vingt ans. Je ne me sens pas très bien et je pense qu'il serait préférable que je rentre chez moi, j'en suis navrée...

Dit-elle en prenant un ton assez déçu, mais qui laisse également paraître "à quel point elle se sent mal". Pourtant, elle n'est généralement pas douée pour mentir à ses proches mais lorsqu'il s'agit de lui, elle pourrait le suivre dans n'importe quelle idée folle sans y réfléchir à deux fois.
Niagara




Dernière édition par Gracelyn Scott le Dim 2 Jan 2022 - 20:27, édité 1 fois
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Dim 2 Jan 2022 - 17:18
Il était vrai que revoir Grace était très perturbant. Surtout d’un coup; comme cela. Remarque, si on lui avait prévenu, si on lui avait annoncé qu’il retrouverait la seule femme qu’il ait jamais aimé dans ce monde, il ne sait pas comment il aurait pris la chose. Peut-être aurait-il été moins naturel, peut-être aurait-il fait les choses en grand alors que ça n’était pas du tout son genre. Au final, c’était pas plus mal qu’il n’ait pas été au courant de qui était cette femme qu’on lui présentait. Il était venu sans conviction mais à présent qu’elle était dans son champ de vision, il était hors de question d’échapper à une occasion pareille. Il avait tellement envie de lui faire plaisir, là, immédiatement, replonger dans une aventure folle tous les deux, l’emmener à l’autre bout du monde (autre que les USA), partager des expériences uniques, passionnantes, excitantes. Il n’estimait pas avoir tout gagné cela dit. Certes, leur lien était unique, fort, mais cela ne signifiait pas que Grace ait envie de recommencer. Même si, à la voir, à guetter les expressions de son visage, son comportement, sa communication non verbale en somme, il comprenait que c’était réciproque. C’était peut être bête mais, il savait qu’avec elle, ils n’avaient pas besoin de mot pour cela. Il la connaissait mieux que bien, plus que par cœur. Il s’attendait évidemment à des changements par ci par là. Il ignorait son parcours depuis qu’ils s’étaient séparés mais une chose était certaine : il l’aimera jusqu’à la fin de sa vie, jusqu’à son dernier souffle.
Naturellement, à la remarque de Grace, qui était, il en était sûr, une perche qu’elle lui tendait, il n’échappa de manquer l’occasion de la saisir.

Oooh vous savez Grace, il n’y a qu’au mot que vous pourrez me prendre.

Il sentit une sorte de gêne de la part de Peter, mais en soi, Wolf s’en moquait puisque l’important, c’était elle et elle uniquement. C’était vraiment difficile de ‘faire semblant’, il suffisait que tout soit révélé à Peter pour que tout soit plus facile, parce qu’ainsi, il pourrait la rejoindre et venir l’embrasser uniquement pour retrouver les sensations qu’il avait autrefois lorsqu’ils étaient ensemble et qui lui manquaient terriblement. Il se laissait un peu de temps, et visiblement elle aussi, mais il mourrait d’envie d’enlever le masque et d’aller droit au but. Il la désirait tellement fortement que chaque minutes, secondes ,qui passaient étaient terrible. Mais d’une part, il se disait qu’une simple soirée, quelques minutes, une heure, il pouvait le faire, il pouvait tenir jusque là. Ses émotions seraient assez contrôlables pour pas gâcher le plaisir de ces retrouvailles et tout foutre en l’air. Il comptait mettre au courant leur ami à un moment, il ne voulait pas lui donner l’illusion d’être un parfait idiot, mais il voulait juste profiter de cet instant pour la re découvrir.
Ce qui était ‘marrant’ c’était qu’il y avait un million de moyens pour eux de retomber sur la même chose, à savoir une éventuelle union tous les deux. Chaque mot qu’elle prononçait avait son importance pour lui, et à chaque fois qu’elle prenait la parole, il mourait d’envie de l’embrasser.
Parler de cuisine et goût culinaire était notamment ce genre de source d’inspiration pour s’envoyer des remarques indiscrètes. Toutefois, il se demandait si Grace était au second degré comme lui ou non, si elle parlait d'un ou une aventure qu'elle a eu, ou pas. Mais ça ne l’empêchait pas de revenir dessus puisqu’il restait toujours en dehors du sujet, en parlant de ce dernier.

Suédoise hein? Je ne l’ai personnellement jamais goûtée, mais je vous ferai découvrir l'écossaise. On a pas la gastronomie la plus délicieuse, c’est sur, mais selon comment c’est préparé, ça peut être exquis."

Son regard s’intensifiait et l’envie de quitter cet endroit devenait de plus en plus pressant. Bien sûr, l’envie de partir… accompagné. Peu importe ce qui pouvait se passer, il voulait simplement être avec elle. Même si ça n’était pas pour se relancer dans ce qu’il désirait, il voulait juste être en tête à tête avec elle. Il voulait lui exprimer à quel point ses sentiments étaient toujours aussi puissants que la première fois et à quel point elle lui avait manqué. Elle était l’être humain qu’il aimait le plus sur cette planète, celui pour lequel il pouvait soulever des montagnes, faire l’impossible en soi. Rien ne lui importait plus désormais que de la retrouver une bonne fois pour toute et se rapprocher à nouveau d’elle. Il l’aimait tellement qu’il pourrait vendre l’intégralité de ses biens si cela lui permettait de revenir avec elle. Évidemment, il était hors de question de la considérer comme un trophée, un trésor qu’il s’efforcerait de gagner ou bien d’acheter. Non, il voulait que les choses viennent d’elle également. Il ne forcera jamais personne à être dans sa vie de toute manière, il avait ses principes, ses valeurs et surtout, beaucoup de respect pour autrui du moment qu’on en avait pour lui.

La conversation devenait longue, trop longue. Et sa patience commençait à atteindre ses limites. Alors oui, il lui en fallait peu. Mais il fallait le comprendre, quand on avait la personne la plus importante de sa vie, on avait envie d’être qu’avec elle et uniquement elle. Parler de sa passion, ce qui faisait son métier actuellement, était un bon moyen de le divertir un temps soi peu.

Je vous ferai écouter cela dès que possible. Je pense d’ailleurs que vous avez certainement dû entendre quelques-unes de mes créations, mais j’en ai de côté, inédites, qui sont les meilleures à mon sens. Je suis un expert.”


En soi, même s’il était plutôt quelqu’un de confiant en temps normal, il se vendait actuellement comme un bon petit candidat de speed dating. S’il pouvait en profiter pour pouvoir la séduire à nouveau, si ce n’était pas déjà fait, il allait poser le maximum de ses qualités sur la table. Au pire, il en éclatera de rire, mais en soi, qui ne risquait rien n’avait rien. Et puis, il était aussi sérieux quand même. Il comptait absolument lui faire écouter ses créations pour lui montrer ô combien elle l’avait inspiré tout le long de son absence. Ses morceaux étaient quasi tous inspirée d’elle, de toutes les émotions qu’elle lui procurait, de tout ses ressentis. Alors, il n’y avait pas que sa relation avec elle, il fallait l’admettre. Son passif, son enfance au sein de sa drôle de famille avait été aussi une source d’inspiration. Mais pas autant importante qu’elle. Et puis, elle, c’était plutôt positif alors que l’autre, négatif.

“Je n’hésiterais pas à revenir Grace. Cet endroit est charmant, l’alcool est bon et la gérante est… au delà de toutes espérances.”

Difficile de communiquer toute une vague de compliments, d’émotions aussi fortes que les siennes sur une simple phrase, qui, en prime, est exprimée en compagnie de témoins. Quelque chose d’aussi intime ne devrait pas être prononcé devant des gens lambda, bien qu’il avait de la sympathie pour l’homme qui les avait fait se retrouver.
Ne pouvant plus tenir, il n’hésita pas à faire comprendre à Grace son envie d’être avec elle et exprima les même souhaits à Peter afin de lui faire comprendre qu’il avait gagné et qu’il voulait juste rentrer… avec elle, certes, mais rentrer quand même. Grace entra dans son jeu et prétexta ne plus se sentir bien à cause du cocktail, “trop fort” qu’elle avait ingéré. Encore fallait-il bien saisir de quel cocktail elle voulait parler. Alors, quand elle proposa de rentrer, Wolfgang traça un sourire le long de son visage et poursuivit dans leur comédie.

Permettez moi de vous raccompagner. On ne sait jamais sur qui on peut tomber à cette heure de la nuit, les gens sont vraiment dangereux…

Peter se leva également, prêt à les suivre. Légèrement surpris mais avec une vague idée de ce qui se tramait, il se proposa de payer le taxi de retour pour eux trois. Wolfgang avait presque envie d’éclater de rire tellement il trouvait la situation particulièrement propice et tellement tout le monde savait ce qui se passait et faisait semblant de rien. Mais pour le moment, sa seule volonté, son unique but, c’était d’être avec Grace. Par t-o-u-s les moyens.
Il enfila sa veste et se dirigea vers la sortie, à la suite de Peter et Grace. Comme prévu, un taxi les attendait et ils entrèrent chacun leur tour à l’intérieur.

“Eh bien, on est un peu à l’étroit à trois” fit remarquer Peter de là où il était. Grace se situait juste à côté de Wolfgang et la tentation était donc on ne peut plus forte. Il avait une meilleure vision sur sa robe, sur toute sa silhouette, sa peau, cette envie de la toucher était très puissante mais il se retenait comme un parfait gentleman.

@Gracelyn Scott
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Re: (+18) I think I've seen this film before ı Wolflyn ♡
Dim 2 Jan 2022 - 23:54

I think I've seen this film before

I think I've seen this film before and I didn't like the ending. You're not my homeland anymore so what am I defending now?. You were my town, now I'm in exile, seein' you out. ı @Wolfgang Pachelbel & @Gracelyn Scott
Plus d'une fois, les pensées de l'américaine se sont orientées vers cet homme qu'elle ne pourra probablement jamais oublier sauf si elle venait à souffrir d'une amnésie, et encore, tout dépendrait de si elle a tout oublié ou juste une partie de sa vie. Elle serait encore bien capable de se souvenir de cette partie là tant ça l'a marquée, tant il l'a rendue heureuse. Pour autant, elle ne se doutait pas une seule seconde que leurs chemins allaient se recroiser tôt ou tard. En même temps, ça lui semblait impossible, improbable tant il devait être loin maintenant et pourtant... Ce soir, les pupilles de Grace pétillent comme si un feu d'artifice se déroulait à cet instant précis. La demoiselle en prend plein les yeux, pour son plus grand plaisir. Ce qu'il y a eu entre eux a été tellement fort qu'encore aujourd'hui, il a un effet fou sur elle. Tout aussi intense que ça pouvait être le cas par le passé mais ça, elle s'en doutait. Il a tellement hanté ses pensées qu'elle se doutait bien que si leurs chemins devaient se recroiser, elle serait tout bonnement incapable de lui résister. C'était tout simplement une évidence. Aujourd'hui, face à lui, elle faiblit. Envahie par tous leurs souvenirs, elle se doit d'agir comme s'ils se rencontraient et pourtant, elle n'oublie pas qu'il a été le seul à lui faire savoir ce que c'est, de réellement aimer quelqu'un de tout son coeur, de toute son âme.

Face à ces mots qu'il lui adresse, la brune lui répond par un sourire carnassier. Inutile d'en rajouter une couche, sa réponse ne se fait donc pas verbale mais nul doute qu'il ait compris qu'elle a très bien compris ce qu'il insinue par là, et ce n'est pas pour lui déplaire d'ailleurs. Si c'est difficile de résister ? Bien évidemment que oui, ses sens sont en éveil et son corps, lui, n'attends que le moment fatigue où ils n'en pourrons plus. Pour l'instant, tous les deux sont encore dans cette petite comédie qu'est de faire comme s'ils ne se connaissaient pas du tout. D'ailleurs, l'américaine ne se gêne pas pour le titiller un peu. Si elle a eu des aventures avec un écossais ou un italien ? Pas le moins du monde, non. Ça c'est plutôt du premier degré mais serait-ce aussi amusant s'il pouvait différencier facilement les deux ? Certainement pas. Gracelyn en a conscience, elle joue a un jeu dangereux et elle pourrait se brûler les ailes au passage, mais où serait le plaisir de pouvoir s'amuser un peu si elle était sage comme une image ? Très peu pour elle. Probablement a-t-elle un peu trop le goût du risque ? Avec lui, certainement. Mais ce qu'il dit ensuite ne passe pas inaperçu.

J'y ai déjà goûté par le passé mais j'admets avoir quelque peu oublié, avec les années. Je pense que m'y faire goûter à nouveau ne serait pas du luxe. J'adorerais !

Cette phrase là, elle, se veut bien spécifique. Les mots, Grace les a choisi en sachant exactement ce que cela signifie. Une manière d'admettre à haute voix tout en restant suffisamment discrète qu'elle le veut. Qu'elle éprouve toujours autant de désir pour cet homme, mais pas seulement. Elle voudrait, plus tard, pouvoir prendre le temps de lui expliquer plus explicitement ce qu'il s'est passé après son départ. Mais aussi lui avouer à quel point elle n'a jamais pu cesser de penser à lui. Qu'elle a regretté son départ sauf que ça, elle ne le fera au grand jamais là où il y a du public. Pour ça, elle a besoin qu'ils soient deux mais une chose est sûre, cette discussion n'aura pas lieu ce soir. Et ça, elle en est intimement persuadée, surtout à la vitesse où elle se retrouve consumée par le désir qu'il éveille chez elle. Il ne s'imagine probablement pas à quel point il a eu un impact énorme sur sa vie. Incapable d'aimer, elle a su ce que c'était avec lui mais depuis que leurs chemins se sont séparés, elle a été incapable d'en aimer un autre autant qu'elle l'a aimé. Pour lui, elle serait prête à tout planter pour le suivre à l'autre bout du monde s'il le fallait. Maintenant qu'elle l'a retrouvé, s'il le désire autant qu'elle, l'américaine n'est pas certaine qu'elle pourrait se séparer de lui à nouveau. Ce serait trop difficile, trop douloureux et elle ne veut pas y songer, profitant de cet instant précis où ils se sont enfin retrouvés. Comme si tout arrivait pour une raison.

C'est fort probable, en effet ! Vous me feriez écouter l'une de vos créations inédites ? Vous attisez ma curiosité avec tout ce suspens. Mais je suis certaine que vos créations sont de loin les meilleures.

A vrai dire, elle est également très curieuse de découvrir son évolution, de savoir ce qu'il a pu créer. De toute manière, tout ce qui le concerne intéresse la propriétaire des lieux qui ne le cache pas vraiment non plus. A quoi bon ? Elle s'est toujours intéressée aux autres, à ce qu'ils peuvent faire ou aimer. Cela ne risque donc pas de paraître suspect pour autant. Une chose est certaine, par contre, c'est qu'il n'a assurément pas besoin de ça pour parvenir à la charmer. Pourquoi ? Car une grande partie d'elle est restée avec lui lorsqu'elle est partie. Et aujourd'hui, elle se rend bien compte que ses doutes sont confirmés : elle l'aime toujours. Comme au premier jour, si ce n'est plus. A-t-elle seulement cessé de l'aimer ? Elle n'en est pas persuadée, non. Ensuite, son premier amour ne tarde pas à la complimenter, chose qui parvient à la faire rougir assez rapidement.

Ce serait avec plaisir, et merci à vous pour tous ces compliments. Je suis assez souvent présente ici, vous n'aurez donc pas de mal à savoir où me trouver.

Lui dit-elle simplement. S'il s'agit d'un message subliminal ? Peut-être, en effet. D'ailleurs, il ne tarde pas à lui faire comprendre à sa façon qu'il est temps de partir pour se retrouver seuls. La quadragénaire comprend bien rapidement le message et, rapidement, elle trouve un prétexte. Mensonge total car elle tient très bien l'alcool en réalité, mais ça, Peter ne le sait pas et ce détail l'arrange plutôt bien dans ce cas de figure. Ni une, ni deux, Wolf se propose rapidement de la raccompagner. D'un côté, il est vrai qu'il y a des fous partout et que Grace pourrait tomber sur quelqu'un de mal intentionné, même si cette femme a un caractère de feu et que ça, par contre, ce n'est un secret pour personne. Cet homme le sait bien mieux que personne.

Vous n'avez pas tord... J'accepte, et je vous remercie de votre gentillesse ainsi que de votre bienveillance.

Seulement, Peter semble bien décidé à les accompagner. Bien qu'elle lui est reconnaissante pour cette soirée ainsi que ces retrouvailles, Grace aurait amplement préféré se retrouver en tête à tête avec son ancien amant mais leurs retrouvailles attendront. Elle se lève donc, récupérant ses affaires avant de quitter sa boîte de nuit. Une fois le taxi arrivé, elle y monte et prend place, Wolf étant tout juste à côté d'elle. Son parfum lui monte aux narines et son corps est si proche du sien, ça en devient tellement difficile pour la quadragénaire qui, pourtant, veille à rester autant de marbre que possible. Elle n'a pas particulièrement l'air en pleine forme même si intérieurement, elle est joie. N'oublions pas qu'elle a dit qu'elle se sentait mal et elle ne voudrait pas griller cette pseudo couverture qu'elle s'est imposée.

En effet, et il fait chaud. Sûrement parce qu'on est serrés à l'arrière.

Oh non, si elle a chaud, ce n'est pas pour cette raison. Si elle a chaud, c'est simplement car l'homme qui l'attire depuis tant de temps se trouve à côté d'elle. Alors que le taxi demande une adresse, Grace ne tarde pas à donner celle de Peter. Tu ne voulais pas rentrer ? Lui demande-t-il. Cette question était prévisible et elle s'y attendait, en soi, bien qu'elle espérait l'esquiver. Mais heureusement, pour ne pas sembler suspecte, elle avait prévu une excuse qui n'en est pas totalement une.

Tu vis plus proche, je ne voudrais pas non plus lui faire perdre du temps. Puis je ne vais pas non plus m'évanouir, ne t'inquiètes pas.

Le rassure-t-elle tout en lui adressant un léger sourire, le taxi prenant donc le chemin menant jusqu'à l'adresse qu'elle a pu donner. Ce n'est plus qu'une question de temps. Bientôt, ils ne seront que tous les deux et cette idée réjouis Gracelyn qui attends ce moment avec une grande impatience. Elle décompterait presque les minutes, les secondes. Pire qu'une enfant à Noël, si rien ne le laisse croire lorsqu'on la regarde, intérieurement, elle ne tient plus en place.

Niagara


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Sam 8 Jan 2022 - 22:05
Une chose était certaine, jamais de sa vie Wolfgang pourra oublier Gracelyn. Jamais. Et même si on tentait de l’effacer de sa mémoire, elle était si marquante, si forte, que ce serait tout bonnement impossible. En prime, Wolfgang est connu pour son côté borné et jamais il ne la lâchera. Elle, qui avait  été si loin de lui pendant tout ce temps, était à nouveau en face de lui, en chair et en os, elle, et pas une autre. Jamais il ne l’aurait espéré. D’ailleurs, s’il y avait un endroit où ils auraient pu se retrouver, c’était en France, à Paris, ou bien à New York. Il avait songé à y aller, vraiment. Et peut-être qu’il aurait dû. Mais, bêtement, il craignait que tout ne change s’il l’avait fait. De la retrouver mariée, avec trois mômes ou quelque chose comme ça. Peut-être aurait-il quand même dû le faire, au moins pour tester. De toute façon, il n’aurait rien eu à perdre. Mais il avait préféré le déni. Parce que ses sentiments pour elle étaient plus forts que le courage.
Forcément, l’avoir à côté ne le laissait pas indifférent. Lui qui savait parfaitement se gérer en toute situation, il se retrouvait désarmé face à la femme de sa vie. Bien qu’il tentait tant bien que mal de garder la face, il ne se sentait pas à l’aise. Ce n’était pas la faute de Grace, mais plutôt la présence de Peter qui le perturbait. Il ne pouvait pas le blâmer, loin de là, mais étant donné qu’il n’était pas seul avec sa bien aimé et qu’en prime, ils agissaient comme s’ils venaient réellement de se rencontrer, c’était tout une comédie à jouer.
La cuisine était un petit jeu entre eux. Ils parlaient (ou non) des aventures qu’ils avaient eu à leur manière; En tout cas, pour Wolfgang, c’était le cas, même s’il s’étendait pas tellement sur le sujet. Il avait forcément eu des aventures après elle, mais jamais rien de sérieux. La plupart du temps, il n’était allé que le temps de quelques heures, de même pas une nuit entière, avant de disparaître comme un voleur. Il avait déjà eu une proposition d’une jolie jeune femme qui lui avait demandé s’il était partant pour quelque chose de sérieux et il avait expliqué, avec raison, que ce n’était pas ce qu’il recherchait. Peut-être aurait-il dû essayer? Peut-être aurait-ce été là l’occasion parfaite de tourner la page Grace et de se plonger dans une nouvelle aventure? Peut être que oui, en effet. Surtout que la fille en question semblait être aussi mignonne, gentille et très bien en tout plan. Mais il avait décliné l’offre parce qu’il ne ressentait rien et il n’avait pas envie d’être un menteur. Elle méritait mieux, selon lui. De plus, il ne voulait pas entretenir une relation sérieuse avec quelqu’un pour qui il n’éprouve rien sentimentalement parlant. Le soucis, c’est qu’il n’était jamais retombé amoureux. L’attraction de Grace était encore trop forte pour lui, et il n’avait jamais réussi à aller au-delà, à voir d’autres portes s’ouvrir, fonder une famille. Il aurait pu. Si ça se trouve, il aurait eu de jolis enfants avec cette femme qui lui avait proposé. Il aurait été marié et aurait fondé sa petite famille, comme ce que la société attendait de chaque personne pour qu’il ou elle soit heureuse et épanouie. Mais pas Wolfgang. Il préférait sacrifier sa chance plutôt que de vivre dans le mensonge toute sa vie et peut être, du coup, faire souffrir des gens inutilement. Forcément qu’il avait déçu cette femme, mais sa peine n’était que passagère, elle avait sans doute trouvé bien mieux. Et plus globalement, il se sentait aussi libre de ce fait, de choisir avec qui vivre et d’avoir sa propre vie. L’engagement, en temps normal, c’était pas son truc. Il ne se fixait pas ou très peu et il bougeait tout le temps. C’était bien pour cela qu’il s’était retrouvé ici, en Allemagne, alors que rien ne prédisait à le mener ici mis à part son ‘neveu’. Il avait eu des occasions professionnelles, certes, après tout, c’était dans ce pays qu’était né de grands tubes comme Rasputin ou Sunny de Boney M mais ce n’était pas vraiment ce qui l’avait convaincu. Il avait aussi voulu changer d’air, rencontrer de nouvelles mentalités, ce genre de chose là. Alors certes, le changement administratif était à chaque fois une catastrophe mais bon, il ne se prenait pas non plus la tête pour cela.

Wolfgang mourut d’envie d'éclater de rire lorsqu’elle lui répondit qu’elle avait déjà une fois goûté à la cuisine écossaise mais qu’elle ne s’en souvenait plus et qu’elle adorerait regoûter. Il se mordit la lèvres inférieure tout en la regardant, cachant difficilement son air amusé et son hilarité mais en se contentant d’un grand sourire à la place.

Oh, vraiment? Eh bien, je me ferais une joie de vous préparer un plat de la maison. Vous allez adorer.

Vraiment, si Peter était parti le temps de quelques minutes, aux toilettes, chercher un verre ou autre, il lui aurait sauté dessus. C’était extrêmement difficile de tenir en place surtout que ses yeux, son regard plus globalement, faisaient une fixette sur ses lèvres. Elles l’appelaient, et il était difficile de ne pas y répondre. Il la regardait avec un tel désir, une telle force d’émotion qu’il se sentait réellement nerveux et que, quand il voulait quelque chose très très fortement comme là, le temps jusqu’à ce qu’il l’obtienne (ou du moins, qu’il ait une réponse à sa demande) lui paraissait une éternité. Il n’avait qu’un objectif en tête, lui reparler. L’embrasser et lui faire l’amour aussi, entre autre, mais ce n’était pas non plus la grande priorité, surtout qu’il ne fera jamais rien sans consentement, il n’était pas du tout ce genre d’homme à imposer ses désirs et insister pour avoir ce qu’il voulait jusqu’à dégoûter l’autre. Toutefois, il n’avait pas besoin qu’elle l’exprime par des mots, il avait compris par son attitude, sa manière de répondre que son envie était partagée.
Sans parler de ses réponses qu’elle lui envoyait et qui l’avait fini de convaincre que ce soir, il ne passera pas la nuit seul.
Les sous entendus ne s’arrêtèrent pas d’ailleurs et en réponse, pour lui montrer ses talents professionnels, il lui adressa un sourire et hocha la tête. Que ça soit au sens propre comme au sens secondaire, il comptait bien lui montrer ses créations, ses talents, lui faire découvrir son monde après son départ. D’ailleurs, il fut d’autant plus ravi qu’elle l’invite à se rendre aussi souvent que possible à son lieu de travail pour se revoir et… on verra. Son regard, comme depuis tout à l’heure, était intense. Il avait posé son coude sur la table et mis sa tête sur sa main tout en la regardant avec passion, n’étant plus à ça près. D’un côté, il montrait par cette position qu’il désirait avancer, ne plus rester là. Il voulait juste partir, avec elle, et passer la meilleure nuit de sa vie. La première fois avec elle avait d’ailleurs été excellente, mais il savait d’ores et déjà que les retrouvailles promettaient également. Toute cette charge d’émotions, de souvenirs, de ressentis qu’ils allaient se transmettre le touchait déjà énormément.
Lorsqu’elle montre ses signes de vouloir partir, chose qu’il lui avait invité à le faire pour pouvoir se retrouver seuls à seuls plus rapidement, elle marcha et il décida de se proposer pour la raccompagner. Il répondit à ses remerciements en disant que c’était normal et qu’il ne se voyait pas ne pas le faire. A ce stade, Peter avait forcément compris que quelque chose se tramait entre eux et qu’au moins, il avait réussi son pari. Il se chargea du taxi et une fois à l’intérieur, serrés avec la place qu’il y avait, Wolfgang décida de fermer les yeux un petit moment. Il était à côté de l’être qu’il aimait le plus au monde, à deux doigts de s’en accaparer et, d’une certaine manière, heureusement que Peter était le premier à descendre. C’était lui qui payait le trajet en sens général, du moins, celui pour aller chez Grace. Il descendait qu’à mi chemin. En tout cas, elle précisa heureusement l’adresse de Peter pour descendre et bien qu’il fut assez surpris par l’initiative, Wolfgang lui adressa un grand sourire. Un échange de regard fit comprendre à Peter pourquoi et il n’insista pas lorsqu’ils arrivèrent à destination.

Vous deux, restez sage hein!” lâcha-t-il à travers la fenêtre à moitié ouverte pour qu’il puisse s’exprimer. Wolfgang émit un petit rire. Quel saligaud celui là!

Tu me, à l'occurrence, nous, connais. On est des gens civilisés.” répondit-il assez amusé.

Peter fit un signe de la main pour les saluer avant de disparaitre. Le chauffeur de taxi demanda une adresse, surpris que les trois gus ne soient pas sortis au même endroit. Wolfgang laissa sa main sur sa bouche en réfléchissant à comment il allait gérer toute cette vague d’émotions et de désir qu’il voulait échapper, là, immédiatement. Il évita d’ailleurs de regarder Grace pour ne pas céder trop vite et rester un minimum humble. Il finit par sortir son porte monnaie de sa poche, déballa quelques billets qu’il tendit à l’homme.

Excusez moi... Ca vous ennuierais de… nous laisser un moment? Une petite heure au moins. Payez vous un café ou une bière, c’est compté en plus dans la note.

Ravi de ce gros pourboire, et captant immédiatement ce qui allait se passer, l’homme accepta l’argent, descendit du véhicule et disparut dans la rue.
Wolfgang resta de marbre les quelques secondes qui suivirent. Il fixa un point droit devant lui, sans exprimer le moindre mot, sa main gauche toujours sur sa bouche comme seule limite qui l’empêchait de céder. Une limite qui finit très vite par se briser.
Sans bouger la tête, ses yeux se déplacèrent sur Grace. Il l’observa de son oeil gauche, cherchant la complicité. Il hésitait à mourir de rire pour détendre toute la nervosité accumulée ou à se jeter sur elle. Il choisit finalement la seconde option.

Il retira sa main, la posa sur la nuque de Grace et vint immédiatement capturer ses lèvres des siennes. Le baiser qu’il lui donna à ce moment-là n'avait absolument rien de catholique et à peine ce contact physique entamé, il sentit tout son corps frissonner, l’adrénaline monter et son système nerveux et sanguins entrer en ébullition. Il l’embrassa, littéralement comme si cela faisait quasi vingt ans qu’il ne l’avait pas fait et en avait été privé, faisant durer le baiser aussi longtemps que possible. Un baiser qui exprima tout l’amour, le désir et le manque qu’il avait à son égard et qui fut, du moins, c’est ce qu’il ressentit, partagé à ce moment. Il ota sa main pour aller toucher une jambe de Grace et ne plus laisser sa robe être une entrave à ses caresses. Il n’alla pas droit au but immédiatement mais sa main caressa sa jambe, l’intérieur de sa cuisse avec frénésie mais sans aller au-delà pour le moment. Juste par plaisir de retoucher sa peau, de la toucher elle, son corps sans forcément être un gros bourrin. Il voulait profiter de ce moment, savourer chaque instant étant donné qu’il s’était donné une heure pour cela.

@Gracelyn Scott
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