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 Le hasard a bon dos (Otto)

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Le hasard a bon dos (Otto)
Mer 28 Mar 2018 - 0:44
Ottoline
Le hasard a bon dos





Aujourd'hui, ça avait été une rude journée. Disons que je suis partie à la chasse à l'adolescent, qui venait de fuguer. Je l'ai récupéré en larmes sous la pluie dans un air de jeu pour enfants. Il était assis sur une balançoire, le dos recourbé, la capuche sur le crâne et pleuré à chaudes larmes. Il s'en fichait que la pluie lui tombait dessus. Au début, j'voulais lui passer un savon, mais je me suis mise à ses côtés, je l'ai laissé sangloter et il a finit par s'ouvrir. Ce jeune, il a jamais été très sociable ni ouvert. Administrativement, on sait que sa vie familiale, c'est un gros bordel pas possible. Un père derrière les barreaux pour meurtre et braquage, une mère qui fait le tapin, un grand frère toxico dans un centre, une sœur suicidaire et dépressive, des grands-parents qui s'en fiche royalement de lui et de sa famille, des oncles et des tantes dans le même état d'esprit que les grands-parents. Le jeune de seize ans qui me fait face veut faire quelque chose de ses dix doigts, il veut pas devenir comme le reste de sa famille. Il a fnit par m'avouer qu'il a eu des nouvelles de sa sœur : elle se serait pas loupée. Le coeur gros, j'ai dégainé mon portable et effectivement, selon les médecins du centre où elle résidait, elle s'était suicidée. J'ai fini par prendre le jeune dans mes bras pour le cajoler comme un enfant avant de l'emmener au centre. Lors de dîner, au réfectoire, il s'était installé seul, l'âme en peine. J'ai posé mon plateau face à lui pour m'asseoir avec lui et d'autres jeunes m'ont suivi. Et tout naturellement, nous avons papoté ensemble, parlant de tout, de rien, des trucs que les jeunes voulaient faire au centre. Le jeune a fini par délier sa langue et l'on entendu enfin sa voix, bien que rauque au début, elle s'éclaircit peu à peu.

Une fois les jeunes au lit, j'ai regardé mon planning dans la salle des éducs' « Chouette j'suis pas d'nuit ... » lance je « J'pensais pas que t'allais rester Omb' » me lança un de mes collègues surpris alors qu'un autre embraye « Ouais bah ça s'voit que tu la connais pas, elle reste souvent manger le soir, surtout quand il y a ce genre de cas ... tu peux y aller Omby on s'en charge et on te dira pour le jeune Timothée » me rassure mon collègue qui me connait si bien. Je le regarde et souris avec reconnaissance, puis, j'hoche la tête et remets une mèche derrière mon oreille « Merci ... ça fou les boules, c'est le seul de sa famille a vouloir s'en sortir, il pensait pouvoir sauver sa soeur, maintenant ... va falloir qu'on l'sauve. Mais j'suis confiante, on y arrivera » j'suis pas une battante pour rien. Je saurais lui donner les armes pour avancer et pour se battre. C'est un brave gosse. après avoir saluer mes collègues, je décide de partir à mon appart en vélo.

Une fois enfermée entre mes quatre mur, j'embrasse mon gros chat, une maine coon adorable. Après l'avoir papouillé, je pars me doucher et m'habiller, j'ai besoin de sortir, de changer d'air. Peu importe si j'y vais seule, t'façon, je saurais me défendre désormais. J'ai pas peur de sortir, même après ce qui m'est arrivé. Je marche vers le bar "Le Lion", il est pas très loin de chez moi donc c'est assez cool. J'peux me bourrer la gueule et rentrer tranquille. Bon ok je suis pas capable de faire ça surtout si je rentre seule ! Une fois donc au bar, je commande une bonne pinte et soupire d'aise tout en buvant quelques gorgées après avoir réceptionné ma pinte. Je souris, le barman me regarde me demande si j'ai eu une dure journée, je lui réponds avec un léger sourire et hochement de tête (et aussi un rot mais ça c'est entre lui et moi aha !). Je regarde autour de moi voir si je connais quelqu'un et mon sourire s'agrandit. Je m'avance vers une table où un homme seul sirotait une bière. Je m'installe donc, enlève ma veste et lui fait face « salut beau gosse, j'espère que jte dérage pas à m'imposer comme ça » lâche je avec un grand sourire. je suis rave de retrouver Otto, surtout que j'suis extrêmement fan de son travail (et que j'en ai tellement rien à foutre des rumeurs qui courent sur lui), donc être proche de lui (voire très par moment), c'est vraiment classe

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Re: Le hasard a bon dos (Otto)
Mer 28 Mar 2018 - 19:42
« C’est exactement ce que je voulais. Trrrès bien ! Je vous ferrrais un virrrement demain. Vous vous occupez de l’expédition, je compte sur vous. »

Et une toile de vendue, une. Et une bonne grosse dose de satisfaction personnelle. Une fois la session Facetime terminée, il s’offrit une petite danse de la joie. Otto Von Todt, disponible pour vos commandes, même les plus bizarres, même les plus tordues. Ce client russe qui roulait les R, d’ailleurs, il était pas mal dans son genre de freak. Friqué et prenant de l’âge, il avait commandé une revisite contemporaine de la toile classique Saturno devorando a un hijo, de Goya. C’était pour l’anniversaire des trente ans de son fils aîné. Il devait y avoir une histoire d’héritage là-dessous… Enfin qu’importe. Et comme Otto n’était pas spécialement réputé pour ses dessins de p’tites fleurs des champs, il avait réussi à lui pondre quelquechose de bien glauque à souhaits ~.

Dommage de devoir la vendre. Il aurait bien aimé la garder celle-là, mais elle n’aurait pas logé dans la maison avec ses deux mètres de haut. Précautionneux, il étendit un drap blanc sur l’œuvre, avant de fixer quelques temps le rectangle immaculé qui cachait le futur versement avec pas mal de zéros. C’était un bon jour. Déjà, il était plutôt en forme, et le mental n’allait pas trop mal non plus. Il avait réussi à dormir quelques heures la veille. Alors autant en profiter ! Il fallait qu’il sorte, au moins pour se payer un verre, et peut être autre chose… Enfin pas question de rester entre les quatre murs de son atelier.

Otto était déjà venu plusieurs fois au Lion, assez de fois en tout cas pour que le barman lui fasse un salut de la main en l’apercevant. Ca n’était pas trop loin de chez lui, et il était donc venu à pieds, ne faisant un détour que pour se rendre en coup de vent chez un dealer du coin qu’il connaissait. Ce qu’il avait acheté dormait gentiment dans la poche intérieure de sa veste. Ce soir il s’était habillé à la cool, jean, baskets, simple T Shirt sous son blouson… D’ailleurs quand il enleva le dernier, il se rendit compte qu’il avait encore, malgré la douche, de la peinture sur la peau des mains et des avants bras (et dans les cheveux aussi mais ça il ne le voyait pas). Ces pigments-là avaient la vie dure.

Qu’importe ! Il se commanda une bière, offrit des sourires aux filles au bar, et échangea quelques mots avec le barman. Il y avait un groupe qui jouerait ce soir, mais leur prestation ne commencerait que dans une bonne demi-heure. La façon dont il insistait sur l’importance de rester les écouter fit comprendre à Otto que le barman l’avait sans aucun doute reconnu. Ou alors qu’il était vachement fier de les avoir en concert. Cet enthousiasme le fit surtout sourire.

« D’accord, mais dans ce cas je vais aller m’installer confortablement à une table. Tes chaises de bar font super mal au cul. »

Y avait rien de plus vrai ~ et le barman accueillit la pique avec un rire. Otto choisit une table vide, d’où on pouvait voir toute la salle sans être dans le passage. Et loin des chiottes. Donc plutôt tranquille. Autour de lui les autres tables étaient prises par des jeunes qui discutaient entre eux, et ne le regardaient pas. Au Lion, la bière était plutôt bonne, et c’était important en Allemagne pour un bar. Otto ne faisait pas spécialement attention au monde autour, puisque sur la scène, les musiciens commençaient à installer leur matériel. Il les observait avec intérêt. Vu le look et les types d’instruments, ça s’annonçait intéressant. Absorbé par son observation, il ne vit la jeune femme que lorsqu’elle s’approcha de lui, et son sourire s’agrandit, laissait comprendre qu’il était content de la voir. Elle s’installa d’office avant même de lui adresser la parole. Cash. C’était bien l’Ombelline dont il se souvenait. Amusant de voir comment certains noms vous restaient en mémoire et d’autres pas. Elle… Elle était marrante, pas prise de tête, punchy, jolie. Et souple. Tout à fait mémorable.

« Salut Omby » Il se redressa un peu sur sa chaise, pour mieux lui faire face. « Je suis content de te voir. Dis donc ça fait un bail. » Impossible pour Otto de compter aussi loin dans le temps. « Tu viens tenir compagnie à un pauv’ miséreux solitaire ? C’est gentil de ta part. »

Tout en parlant il avait levé sa chope et but un coup en son honneur. Sur scène, le bassiste fit tomber son ampli en avant, provoquant un beau larsen. Les clients se mirent à huer, d’autres à rire de bon cœur, et le musicien maladroit devint rouge tomate. Lui, il allait commencer le concert avec le niveau de trac à 200% !
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Re: Le hasard a bon dos (Otto)
Jeu 29 Mar 2018 - 0:00
Ottoline
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J'ai une drôle de manière de dire aux gens qu'ils me m'ont manqué je l'admets. Ou encore de leur demander des nouvelles ou leur dire que "bon sang ça fait un bail que j'ai pas vu ta tronche dans les parages !" non, moi je m'assois à leur table et je tape la causette. Je lance un large sourire à Otto, toujours aussi canon. Je pose ma pinte de bière face à moi alors qu'il se redresse, je lui lance mon plus beau sourire franc tout en arquant mon sourcil avec un petit air séducteur. J'adore séduire. « Je plussois mon chou, ça fait un moment, je sais plus trop combien de temps, mais oui, ça fait un moment » approuve tout en buvant une bonne gorgée de ma bière. je m'humecte de ma bière alors qu'il me lance une remarque. Je me mords la lèvre inférieure et lui lance un clin d'oeil « Sauf que je tiens pas compagnie à n'importe quel pauvre miséreux solitaire » lui répondis je tout en hochant la tête alors qu'il lève son verre à ma santé. Je lève le mien et entre choque nos verres ensemble avant de prendre une autre gorgée en même temps que lui.

C'est alors qu'un musicien du groupe, qui allait se produire dans quelques instants, fait tomber un truc et provoque un son désagréable. Je fronce les sourcils et grogne avant de regarder Otto qui semble amuser. Je secoue la tête et détends mon visage « Alors racontes ... que fais tu de beau en ce moment ? Toujours dans tes peintures ? » lui demande avec beaucoup de curiosité. J'adore ses peintures, son art, ce qu'il créé. Même quand il était dans son groupe de musique, j'aimais ce qu'il faisait. J'étais ce genre de groupie cool qui bavait devant lui mais qui lui sautait pas dessus comme une hystérique. Enfin si je lui saute dessus mais ça, c'est une autre histoire !

Je finis par enlever ma veste, dévoilant mon haut rouge sans manche avec un sublime décolleté, j'adore mettre des décolletés, qui va très bien avec mon pantalon en simili cuir. J'ai des bottines et portes des bijoux de couleurs or, dont le collier tombe directement entre ma poitrine. J'observe les alentours, jouant avec mes bracelets, avant de croiser mes mains sur la table « C'est quel groupe qui joue ce soir ? j't'avoue que j'ai pas spécialement fait gaffe à l'affiche. J'ai déboulé, prie ma bière, j't'ai vu et me suis installée, le reste ... n'a plus aucune importance » lui dis je en haussant les épaules avec un rire amusé

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Re: Le hasard a bon dos (Otto)
Lun 2 Avr 2018 - 18:45
Le groupe était en train de s’accorder sur scène. Les amplis à bas régime, il était encore possible de discuter sans avoir à crier. C’était le bon moment pour profiter de la présence d’Ombelline et répondre à ses questions.

Citation :
« Alors racontes ... que fais-tu de beau en ce moment ? Toujours dans tes peintures ? »

Otto leva sa main pour lui montrer ses bras tatoués encore tâchés de couleurs. Elles provenaient toutes de son tableau de Saturne, c’était donc chaud et sombre, pas de teintes joyeuses, juste des dégradés de rouge, de noir et de brun.  

« Et oui. Ca occupe bien, et ça paye. Je ne vais pas arrêter, c’est un bon filon, et je n’ai de compte à rendre à personne. Et toi alors ? Toujours à courir après tes pré-pubères ? »

Il se moquait gentiment de son job tout en sachant qu’il serait bien incapable de l’exercer. Travailler avec des enfants ou des adolescents était quelquechose qui passait totalement au dessus d’Otto. Les p’tits machins avec des bras et des jambes qui courraient partout… Oulah non merci. Il n’avait pas deux sous de fibre paternelle.

Il reprit une gorgée de sa bière, observant la jeune femme alors qu’elle ôtait sa veste. Elle était sublime. Ce genre de petit lot charmant, avec du peps, du chien, et elle savait se mettre en valeur, obviously. Ce haut rouge était un pousse au crime, réhaussé par ce bijou doré qui dégringolait entre ses seins. Certains hommes ne s’intéressaient plus aux femmes qu’ils avaient déjà eu dans leur lit, ça n’était pas le cas d’Otto. Ses mains croisées sur la table resserraient ses attributs féminins.

Il expira longuement et humecta ses lèvres à son tour avec sa boisson. Quand elle s’adressa à lui, son regard était clairement plongé trop au sud de son menton pour être innocent, mais il le releva immédiatement pour l’écouter. Otto ne se cachait généralement pas quand il trouvait une femme belle, alors certainement pas avec Ombelline.

« J’en sais foutrement rien. J’ai fait la même chose, je ne savais pas qu’un groupe allait jouer ce soir. Si c’est nul, on aura qu’à partir. Mais après la bière. »

Otto lui sourit.

« Tu as ta soirée devant toi ou uniquement la permission de minuit ? »

Et puis son regard se fit plus interrogateur, et limite inquiet.

« Au fait… Y a quelqu’un t’attends chez toi ou pas ? Je ne voudrais pas contrarier tes plans pour la soirée. »
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Re: Le hasard a bon dos (Otto)
Lun 2 Avr 2018 - 22:17
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Je bois une gorgée de ma boisson, tandis qu'il relève ses manches pour me faire voir ses bras, bras que je prends dans mes mains, avec douceur, pour regarder les couleurs qui semblent refuser de partir. Je souris, prends une main lâchant l'autre, tout en caressant le bras que j'ai dans la main avec un sourire séducteur « Tu es un artiste et une véritable oeuvre mon chou » lance je en souriant en coin, agrémentant cela d'un clin d’œil. Je me mets à sourire et rire, je secoue la tête arque mon sourcil et souris. J'hoche la tête « Yep, on a eu un drama pas plus tard que tout à l'heure, pour ça que je suis sortie, seule à courir derrière un mioche ça creuse ! » lâche je amusée. Je finis par laisser son bras avec douceur pour me remettre correctement sur la chaise et me mettre surtout à l'aise. D'un sourire, je remarque le regard d'Otto sur mon décolleté. Je ne vais pas le gronder, ce serait de l'hypocrisie, si j'ai sorti ma paire de nibard, c'est pas pour les cacher à la vue de tous. Bon ok, je plaide coupable : j'adore montrer mes formes, surtout mes seins. Ils sont ma fierté. Ni trop gros, ni trop petit, de quoi faire baver les hommes qui aiment ce genre de taille de poitrine !

J'observe Otto avec un sourire en coin, qui en dit surtout très long. Accoudée, les bras croisés, je le regarde, la tête légèrement inclinée. Je finis par regarder le groupe derrière moi, demandant s'il le connait par pure curiosité, pour voir si j'ai bien fait de venir. Non parce que si c'est nul, j'vais boire d'une traite ma bière et partir. Il semblerait que si je pars, je ne serais pas toute seule, Otto avait la même idée tout en m'impliquant dans son plan. Je lui lance alors un clin d'oeil amusé. Il me sourit, me posant par la suite une question. Je me mords les lèvres et alors que j'allais répondre, il semble vouloir savoir si je suis toujours libre. Enfin, c'est ce que je comprends pas son autre question. Savoir si quelqu'un m'attends. Sans répondre, je souris, aguicheuse, me penchant légèrement vers lui, lui fais signe de faire de même et, lui dépose un tendre baiser sur ses lèvres, m'enivrant de son parfum qui me chatouille les narines « ça répond à ta question j'espère ? » lance je tout en reprenant ses lèvres, croquant celles du bas avec sensualité pour ensuite me retirer et m'installer sur ma chaise, un sourire ravi aux lèvres. Je prends mon verre et bois quelques gorgées pour ensuite reposer le verre sur la table « A part un chat, ya pas âme qui vive à l'appart en ce moment » lance je, faisant référence à mon main coon qui doit très certainement dormir.

On entend le groupe se mettre en place et commencer à jouer. Mouais pas mal, c'est pas dégueu ni extra, après bon, ce ne sont que les première secondes, je ne peux pas trop juger. Je me rapproche de nouveau d'Otto pour continuer notre discussion « Dis, tu crois qu'il y a moyen que tu me tires le portrait ... genre ... nu ? » demande je avec un grand sourire amusé. Ouais ça doit être le classique à la con, genre les fans du film Titanic qui veulent comme dans l'film. Mais sincèrement, je dirais pas non, surtout si c'est le regard d'Otto qui m'observe. « Je te payerais en liquide ou en nature » amusée par ce jeu de mot, je lui montre ma bière pour ensuite boire une fois encore une gorgée « Tu m'agace chou j'ai envie qu'on rentre déjà chez moi » je fais la moue, oui ce vilain venait de susciter une envie particulière chez moi, c'est que j'suis sensible à ce genre de choses. Pas d'ma faute si j'adore m'envoyer en l'air.

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Re: Le hasard a bon dos (Otto)
Lun 2 Avr 2018 - 23:39
Demander à la personne en face de se pencher vers soi, c’était soit pour balancer un peu gossip bien gras, soit… Otto ne fut pas étonné par le baiser d’Ombelline, ravi était même un excellent adjectif. Elle était douce dans son geste, prouvant qu’elle pouvait l’être sous cette apparence pleine de vitalité. Au-dessous du feu, le velours. Il la laissait faire dans ses initiatives, appréciant ses gestes, savourant son parfum. Il n’avait rien à répondre à sa question rhétorique, puisqu’évidemment, maintenant il savait qu’elle était libre. Ou pas ! Mais c’était au final tout comme, et bien ce qui lui importait.

Toujours féline et sensuelle, elle se recula pour boire une nouvelle gorgée. Otto attendit lui encore un peu avant de l’imiter, pour conserver son goût plus longtemps sur les lèvres. La soirée s’annonçait sous les meilleures auspices, il avait bien fait de sortir. Sur scène, le groupe commençait sa première chanson sous les applaudissements des spectateurs. C’était une reprise, plutôt brouillonne. L’originale provenait d’un groupe qu’Otto connaissait. Personnellement. Cela le fit sourire, le distrayant un instant d’Ombelline, mais un court instant seulement.

Ses priorités n’allaient pas ce soir aux accords malheureux ou aux fausses notes, qui, soyons honnêtes, n’étaient pas nombreux, mais bien à la jeune femme en rouge et noir. Elle s’était rapprochée de lui. Il sentit un frisson délicieux le parcourir, faisant se hérisser les petits cheveux sur sa nuque.

Citation :
« Dis, tu crois qu'il y a moyen que tu me tires le portrait ... genre ... nu ? Je te payerais en liquide ou en nature »

« Hummm… J’envisageais de te peindre gratuitement, mais finalement je pense que je vais appliquer un tarif terriblement malhonnête et honteusement élevé. A régler immédiatement, et en nature. Et je ne prends pas la carte bleue... »

Sa dernière phrase n’avait d’autre intension que de la faire rire. Elle serait agréable à croquer, en réalité et sur toile.

Citation :
« Tu m'agace chou j'ai envie qu'on rentre déjà chez moi »

Otto secoua la tête négativement, il n’était pas d’accord.

« Pas chez toi, ma belle. Chez moi. On ne va pas déranger ton chat, et mon atelier est tout entier à notre disposition. »

Ce qu’elle ressentait, il l’éprouvait aussi. Entre eux la température augmentait, sans qu’ils s’occupent du brouhaha autour d’eux. Il se rapprocha d’elle, collant sa jambe contre la sienne. Sa main sous la table vint remonter lentement la cuisse gainée de cuir de la jeune femme. Il en appréciait la fermeté, ce geste était totalement gratuit, purement égoïste, tant mieux si il plaisait à Ombelline, sinon tant pis. Il tourna légèrement son buste pour déposer un baiser sur son épaule dénudée. Sa peau était douce et chaude. Il se fichait bien de savoir qu’ils étaient dans un lieu public.

Ses lèvres remontaient doucement dans son cou, sa langue dardait parfois entre elle, goûtant la saveur de sa peau, lorsque la seconde chanson commença. Shit. Ses yeux se tournèrent d’un coup vers la scène. Cette chanson, il la connaissait bien, il l’avait écrite, et jouée plus d’une fois, c’était un de leurs tubes. Non seulement Otto n’avait pas envie d’entendre ça, mais en plus ça n’arrivait vraiment pas au bon moment, cassant totalement son plaisir. L’électrisation laissait désormais place à la colère.

« Viens, on se casse. On a bien mieux à faire. J’habite pas loin, on sera vite tranquilles tous les deux. »

Une main toujours sur la cuisse d’Ombelline, il prit sa pinte dans l’autre et la termina d’un trait avant de s’essuyer la bouche du revers du poignet. Otto se leva ensuite, enfilant rapidement sa veste, et saisissant celle de la jeune femme pour la glisser sur ses épaules. La sortie n’était qu’à quelques pas, ainsi que le silence et la fraicheur de la nuit.
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Re: Le hasard a bon dos (Otto)
Mar 3 Avr 2018 - 2:38
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L'embrasser, avec sensualité, c'est quelque chose que j'aime faire. Jouer avec ses lèvres, attiser le désir, lui montrer que j'le désire. Je souris et plonge mon regard dans le sien. Graou j'ai envie de le manger, peu importe si c'est ici devant tout le monde. Bon ok, pas devant tout l'monde. Je déglutis, j'aimerais bien qu'il me peigne, toute nue, peu importe la position, ça pourrait excitant. Jouissif. Amusant. Fin' j'pense que ça peut être intéressant. Je pose ma tête sur ma main gauche, dont le coude était posé sur la table. Je me mords la lèvre inférieure en l'écoutant, sourire au lèvre avant de rire, amusée « Malhonnête ? Carrément ! » lâche je faussement surprise « ça m'va si c'est tout d'suite » conclue je d'un clin d'oeil.

Je m'humecte les lèvres et bois ma boisson. Raaah j'ai déjà envie, il m'énerve ! En plus, j'ai besoin d'me détendre après cette journée, et puis cette pinte semble déjà bien me monter au crâne, bof je pense que c'est la fatigue et le manque d'énergie qui jouent beaucoup et aussi parce que j'ai pas beaucoup mangé. Je le regarde et ris, encore une fois, sourire aux lèvres, j'aime passer du temps avec lui, que ce soit au bar, au pied,d ans les rues, à discuter ou à faire d'autres choses. J'm'évade, j'lui fais confiance et c'est agréable. Je 'agite excitée, sourire aux lèvres, grand sourire s'il vous plait « Ouuh tu vas m'tirer l'portrait ? » j'ai hâte, ça risque d'être drôle

Otto s'approche, il fait monter la température d'un cran, j'aime ça. Je le regarde, dans les yeux, sentant sa jambe contre la mienne et sa main. Je déglutis, ma poitrine se lève doucement. Il embrasse mon épaule, puis, passe vers mon cou, je soupire et ferme les yeux « Arrêtes ... tu sais que j'aime ça » dis je dans un frisson, en fermant les yeux. Soudain, il s'arrête, la musique change. Je rouvre mes yeux, je reconnais la mélodie, faut dire que j'étais une groupie, je connais TOUTES les chansons d'Otto. Il semble pas content, vide son verre et me balance qu'il veut se casser. Je prends ma pinte et la termine en cul sec avant de me lever. En parfait gentleman, il me glisse ma veste sur les épaules et avant qu'on ne sorte, je lui prends la main avec délicatesse, le tire vers moi pour l'embrasser avec sensualité. Enfin, je prends sa main et nous sortons, loin de ce bruit, dans le silence de la nuit.

Nous marchons, l'un contre l'autre, vers son appartement et une fois dans l'entrée, je lui chope la main pour l'attirer vers moi, me collant au mur et l'embrasse avec envie, avant de le suivre chez lui et dans son atelier du coup. Nous entrons donc et je me mords la lèvre « Alors ... on fait quoi ? Je me déshabille ? Tu me déshabilles ? » demande je en ouvrant ma veste et en le regardant, espiègle, avec un sourire coquin sur les lèvres

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