Bienvenue




Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

Partagez
 

 introducing me - Ellena

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
gare à la crise de la quarantaine
Invité
avatar
Invité
introducing me - Ellena Empty
introducing me - Ellena
Dim 27 Oct 2019 - 13:22
Introducing me

Hänsel tira sur la poignée du petit frigo pour prendre une bouteille d'eau fraîche. En passant, il remarqua la flagrante noirceur de cette dernière, dépeignant le cambouis crassant les mains de ses collègues. Il déboucha la bouteille et en tira quelques goulées pour se rafraîchir quand un bleu de travail le rejoignit : « T'en es où ? » C'est son formateur, il était agréable mais impulsif. Quand ça n'allait pas comme il le voulait, Hänsel savait qu'il allait s'en prendre pour des semaines, or là, il était bien en avance : « La vidange est faite, j'attends le mec pour la machine et on pourra la mettre au nettoyage. » Une main amicale cogna durement son épaule. Même avec la couche noir, il pouvait voir les cales sur les mains de son supérieur : « Bravo mon petit. Tu t'améliores. N'oublie pas, plus tu es rapides, plus tu rapportes. »

Pour Hänsel, ce n'était qu'un boulot d'appoint où il s'était enfin trouvé. Il venait à l'heure, il ne trainait pas et apprenait à obéir. Choses particulièrement folles pour ce jeune homme difficile à apprivoiser. D'autant plus qu'il drivait sa motivation pour sa formation en cours. Heureusement, il trouvait encore l'occasion de dormir. C'était pratique mais surtout très utile. Un message. Deux petites images d'une jolie brune qu'il avait rencontré et avec qui il avait passé la nuit. Il devait être complètement bourré parce qu'il ne donnait pas forcément son numéro à toutes les nanas qu'il levait. Néanmoins, il reconnaissait que cette surprise, voyant ses jolies formes photographiées pour lui, l’émoustillait : « Hey Downey ! Tu termines celle là et tu peux y aller. »

Remplaçant seulement un type malade, il ne pouvait pas jouer les fines bouches. Alors il lança un pouce en l'air tout en reconnectant avec la réalité, l'heure. Dans une heure seulement, il avait quelque chose de prévu et cette interruption lui permettait d'enchaîner ce qui était prévu : « Chauffeur. » C'était un boulot d'appoint encore une fois toujours est-il qu'il en avait besoin. Cela arrondissait parfaitement bien ses fins de mois. Une simple aubergine suivie d'une pêche suffisait à son égard comme une réponse convenable à cette photographie pornographique plutôt plaisante quand même.

Une demi heure plus tard, Hänsel était chez lui, prenant sa douche. Il devait rapidement se débarrasser de ce cambouis merdique. Une tenue convenable est requise. Il se souvenait des éléments requis pour continuer  ce boulot et il avait dû se faire violence pour aller dans une boutique de costume trois pièces, afin d'obtenir le job. Un coup de gel parce qu'il était hors de question de se raser la tignasse comme suggérer. Il allait falloir faire avec.
Le bip du téléphone

- Je suis là ! Il raccrocha et fourra son téléphone dans la poche intérieur de sa veste.

Il ferma la porte de chez lui et il monta côté conducteur, là où il allait être missionné, seul, les prochains mois. Un regard dans le rétroviseur central suffisait à voir la personne qu'il allait conduire : « Bonjour Madame. » Tandis que ce Alfred s'était donné pour mission de présenter le nouveau venu, Hänsel commença les manœuvres pour quitter la place de parking pour se mêler à la circulation.

- Enchanté madame.

Une fois que c'était fait, il se concentra sur les nouvelles instructions de ce Alfred, parlant presque d'une autre époque.
(c) AMIANTE

Revenir en haut Aller en bas
gare à la crise de la quarantaine
Invité
avatar
Invité
introducing me - Ellena Empty
Re: introducing me - Ellena
Dim 27 Oct 2019 - 18:10
Introducing me It's my life
And it's now or never
I ain't gonna live forever
I just want to live while I'm alive.


À dix-sept ans, lors de mon retour à Londres, j’avais passé mon permis de conduire comme le prévoient les lois anglaises. Toutefois je n’avais conduit qu’en de rares occasions. La profession de mon père faisait que nous avions des chauffeurs à disposition des différents consulats où nous avions résidé. On m’avait rarement laissé le choix de mon moyen de transport au cours de cette période de ma vie, mes trajets quotidiens s’effectuaient en voiture. À la fac, j’avais pris à quelques occasions le volant, mais je n’en gardais pas un souvenir impérissable. Je n’avais jamais ressenti le besoin de conduire pour pouvoir m’évader ou me libérer de quoi que ce soit. Une fois installée seule, j’avais conduit les quelques premiers mois sur des longues distances et avais employé à de nombreuses reprises les transports en commun. Ensuite, quand l’entreprise avait rencontré du succès, on m’avait conseillé d’employer un chauffeur et je ne m’étais jamais décidé.
En revanche, lorsque je m’étais installée en Europe, un inconvénient majeur s’était présenté : la conduite à droite. Je n’étais absolument pas préparée à mener mon véhicule de l’autre côté de la chaussée. J’avais donc dû me résoudre à engager un employé prêt à me conduire où mon travail le demanderait.

J’avais rencontré plusieurs candidats avant d’arrêter mon choix sur Alfred. Il avait une trentaine d’années et recherchait un emploi depuis un certain temps. Il était originaire de Leipzig et était marié depuis quelques temps. Dès notre première rencontre, il m’avait semblé compétent en matière de mécanique. Il exerçait sa fonction avec beaucoup de zèle. Je lui faisais confiance dans son domaine et lui avait laissé choisir son outil de travail avec les quelques spécificités que celui-ci sous-entendait. Son choix s’était arrêté sur une BMW série 3 break bleu métallisé qu’il chouchoutait comme le plus précieux des trésors. Il était sans cesse à la briquer et à veiller à son bon état de marche. Son père ayant exercé une profession semblable, cela lui laissait des codes assez stricts. Une de ses premières règles était de ne jamais discuter de sa vie privée. À force d’insistance et de temps, il avait fini par se livrer un peu. J’avais peu à peu appris à le connaitre et inversement. J’avais même eu droit à la fameuse Forêt Noire de son épouse pour mon anniversaire. Je savais aussi que lui et sa femme essayaient d’avoir un enfant depuis longtemps et que cela s’était longtemps soldé par un échec. Je les avais aidés dans la mesure des moyens qu’il me laissait et leur avais obtenu un rendez-vous chez le meilleur spécialiste d’Hambourg.

Quelques semaines auparavant, Alfred s’était présenté dans mon bureau. Ce genre d'événement était suffisamment rare pour être notifié : mon chauffeur ne se présentait jamais dans mon bureau. Il estimait que sa place était au rez-de-chaussée dans le bureau qui lui avait été assigné ou au volant de la voiture et nulle part ailleurs. Il avait la mine grave dans son éternel costume trois pièces noir et chemise blanche. Il m’avait présenté une lettre de démission et lorsque je lui avais demandé ses raisons :  sa femme attendait un heureux événement, mais cela se présentait difficilement. Il voulait être là pour elle et lui faciliter la vie. J’avais hurlé mon indignation : il était stupide de croire que je le renverrai pour cela. Nous avions convenu d’un mi-temps et qu’il pourrait personnellement choisir la personne la plus apte à remplir l’autre partie de son job. Il avait mis quelques semaines avant de présenter le profil d’un jeune homme qu’il avait rencontré dans un garage au cours d’une visite de contrôle de la voiture. Il m’avait assuré que le jeune homme remplissait tous les critères qu’il recherchait et qu’il avait été briffé. Nous avions convenu d’un jour d’essai en ma présence avant de transmettre la réponse définitive.

Nous avions pris la voiture début d’après-midi vers le logement du candidat. Alfred prit le volant et je le questionnais sur le jeune homme. Fidèle à lui-même Alfred lui avait fait passer plusieurs tests de conduite sur des trajets que nous avions l’habitude d’emprunter ou de nouveaux itinéraires. Il lui semblait à l’aise au volant et apte à faire face au rythme de travail. Il avait aussi pu observer ses aptitudes sous le capot et lui paraissaient tout aussi prometteuses. Son seul défaut selon mon chauffeur actuel était qu’il n’avait pas ce que l’on pouvait appeler le physique de l’emploi, mais cela pouvait se corriger. Alfred avait suggéré que l’entretien commence depuis le domicile du postulant afin que le parcours commence sur un terrain connu ce qui pourrait le déstabiliser. Une fois sur place, Alfred changea de place tout en appelant son poulain. J’observais du coin de l’œil le jeune homme qui prenait place au volant. Il ne correspondait pas totalement à ce qu’attendait Alfred avec ses cheveux rabattus en arrière, mais pour ma part je ne jugerai que sa capacité de conduite et sa patience.  Je lui accordais qu’un bref regard lorsqu’il me salua. Pendant que mon chauffeur le présentait, il entama une manœuvre pour s’insérer dans la circulation. Il semblait effectivement à l’aise.

« - Enchanté, Hänsel. je replongeais mon regard dans le pseudo-dossier. »

Alfred lui donnait les quelques instructions dont nous avions parlé. Celles qui faisaient partie de son code et les miennes. Il lui fit notamment savoir que la ponctualité, la sobriété en tous domaines et la discrétion étaient des qualités indispensables. Il lui parla aussi des horaires à tenir et des obligations qui seront les siennes.

« - Et là, par exemple, où vas-tu ? j’esquissais un bref sourire face à la question d’Alfred. Cela doit être ta deuxième phrase, juste derrière « Bonjour, Madame ». Tu dois demander où tu dois emmener mademoiselle. il prit un plaisir espiègle à attendre une réaction. Là, tu n’as qu’à suivre le GPS. »

Ses nerfs allaient être mis à rudes épreuves dans le but de tester une autre qualité : son sang-froid. Alfred avait réglé le logiciel d’itinéraire qui allait nous demander de traverser une partie de la ville à un moment où le trafic n’est pas le moins dense ; nous voulions voir s’il suivrait aveuglément la machine où s’il prendrait des initiatives.
© 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
gare à la crise de la quarantaine
Invité
avatar
Invité
introducing me - Ellena Empty
Re: introducing me - Ellena
Dim 27 Oct 2019 - 18:43
Introducing me

C'était la première fois qu'il se retrouvait dans une situation pareille. Si cet Alfred savait d'où il venait, ce qu'il faisait de ses fréquentations ou de ses habitudes, il ne lui aurait jamais confié cette magnifique allemande. Il n'était pas peu fière d'être au volant de ce véhicule, et même s'il ne faisait pas trop le cake, il jaugeait tous les petits curieux qui l'étaient un petit trop. Après tout, tout le monde devait se poser la question ce qu'un jeune de son acabit, beaucoup connu à Hambourg pour ses frasques de délinquant, au volant de cette voiture. « Enchanté Hänsel. » La jeune femme lui répondit juste avant de replonger dans un dossier dont il ignorait le contenu. Qu'est-ce que cela pouvait bien lui faire au final ? Il poussa un soupire quand le trentenaire lui rappela à l'ordre. « Et là, par exemple, où vas-tu ? »  Hänsel tourna la tête vers  Alfred en haussant des épaules, testant le bruit du moteur : « Cela doit être ta deuxième phrase, juste derrière « Bonjour, Madame ». Tu dois demander où tu dois emmener mademoiselle. » Le jeune garçon regarda la blonde dans le rétroviseur central en essayant de comprendre d'où provenait le « mademoiselle » courant. Qu'à cela ne tienne, il n'allait pas juger. Après tout, tout le monde faisait ce qu'il voulait dans leur vie. Il n'était pas là pour juger mais célibataire, pour une femme de son acabit, c'était tellement rare d'en trouver qu'il avait l'impression qu'on l'avait poussé à la rencontrer, une force invisible, même : « Bien Al'. » lâcha t-il avec sa désinvolture, tantôt amicale, tantôt insultante. Häns' était loin de ce bas monde, il ne l'aimait pas de ce qu'il avait pu en apercevoir dans le monde de sa... petite amie – merde, c'est dur à dire quand même – il n'avait pas vraiment l'intention de s'y plonger plus que ça. Il préférait son p'tit appart' qu'un grand chez les autres. « Là, tu n'as qu'à suivre le GPS. » Gérant entre le frein et la boite de vitesse ajustant une conduite plutôt fluide malgré la circulation qui devenait de plus en plus dense, il tapota sur le volant, en voyant la ligne le menant en plein dans les bouchons. Il prit une profonde respiration : « C'est un vrai bourbier ton bordel, Al' ! » Il souffla tout en s'efforçant de se caler sur la ligne la plus droite. Il fallait qu'il sorte d'ici puisque ce dernier lui avait donné un temps précis. Intelligent et réactif, quoiqu'un peu trop sûr de lui, il klaxonna pour donner des ordres sonores pour s'arrêter. Aussi vite que possible, il s'extirpa en donnant des coups de volant, quelques coups de frein à cause de chauffeur mécontent pour sa manœuvre puis il prit une petite route adjacente : « C'était moche ce coup-là mais j'ai vécu toute ma vie ici et j'ai été livreur. » Il freina brutalement quand un mec au look un peu hasardeux sortait sa poubelle blindée à rebord ce qui provoqua du mouvement à l'arrière. Il avait quitté la route des yeux pendant quelques secondes, suffisant pour qu'il manque de peu d'exploser la benne avec le capot. Heureusement, la voiture et le mec n'avait rien : « Les raccourcis ont tous leur lot de surprise ! » Hansel se retourna : « Est-ce que ça va ? » Une seconde plus tard, le chauffeur attitré assura durement d'un : « Madame. » avant de fusiller son padawan du regard. Alors le jeune rajouta : « Est-ce que ça va, Madame ? »
(c) AMIANTE

Revenir en haut Aller en bas
gare à la crise de la quarantaine
Invité
avatar
Invité
introducing me - Ellena Empty
Re: introducing me - Ellena
Dim 27 Oct 2019 - 20:49
Introducing me It's my life
And it's now or never
I ain't gonna live forever
I just want to live while I'm alive.

Un bon nombre de personnes qui me rencontraient, pour la première fois ou non, me donnaient du « madame ». Après tout, selon la société occidentale, j’avais plus que l’âge d’être mariée et d’avoir des enfants. J’avais l’âge d’être reléguée au rang des épouses qui se complaisaient dans leurs belles maisons de banlieue et leur petite routine. J’avais choisi tout le contraire. J’avais choisi de mener ma vie comme je l’entendais selon mes envies et mes règles. Sans aller jusqu’à dire que Jacob m’avait vaccinée de toute possibilité d’un pareil avenir, il m’avait décidé à ne pas m’enfermer dans ce rôle préfabriqué. Pour ce qui était de mon chauffeur c’était différent. Nous en étions venus un jour à discuter de l’étonnement qu’il nourrissait par rapport à ma situation familiale. C’est ainsi qu’une fois au courant de ma situation générale, il avait décidé comme d’autres de m’appeler « mademoiselle ». Après tout, c’était ce que j’étais aux yeux de la loi et cela ne me dérangeait pas qu’il m’appelle ainsi malgré notre différence d’âge.

Pour ce qui est de l’aspirant chauffeur, il avait semblé surpris pendant une minute par rapport à mon titre de civilité, mais il était rapidement passé à autre chose grâce à Alfred. Le jeune homme semblait à l’aise avec les 136 chevaux qu’il avait entre les mains. Il possédait des mimiques et une posture désinvolte qui auraient pu être déplacées auprès de certaines personnes. Son « Bien Al’ », par exemple, aurait pu se solder par un froid « Alfred » qui ne saurait tarder. Je fermai le dossier que j’avais sur les genoux pour le ranger dans mon attaché case en observant toujours du coin de l’œil la place du conducteur.
Nous arrivions là où il était prévu que la circulation se bloque. C’était un moment de test pour sa maîtrise de lui. Il commençait à montrer des signes d’agacement malgré une conduite plutôt fluide. Son affirmation quant à la situation compliquée me fit discrètement m’esclaffer : impulsif donc, mais réactif. Il changea de trajectoire pour un itinéraire bis.

« - C'était moche ce coup-là mais j'ai vécu toute ma vie ici et j'ai été livreur. il faisait voyager son regard entre le siège passager et le rétroviseur central ce qui lui fit quitter la route des yeux ; il avait manœuvrer admirablement pour éviter l’obstacle qui venait de se dresser devant la BMW. Les raccourcis ont tous leur lot de surprise ! je lâchai peu à peu à la poignée au-dessus de ma tête et il se retourna vers moi. Est-ce que ça va ?
- Madame. mon chauffeur était blême mais assura d’une voix de gentils reproches.
- Est-ce que ça va, Madame ? »

Je ne dis rien et fit un signe de la main lui signifiant de continuer. Si j’avais ouvert la bouche, j’aurais souri face à sa spontanéité. Il devait également s’habituer à cela : lorsque j’emmenais un client avec moi, je n’étais pas toujours avenante ou souriante, il devait s’y habituer autant qu’à mon sourire.

Il avait réussi cette première étape et il me conduisit jusqu’à ce premier soi-disant rendez-vous sans autres surprises. Il arrêta la voiture devant l’immeuble comme prévu et j’attendais. Nous allions voir s'il avait de la spontanéité dans tous les domaines. L'ouverture de portière était loin d'être obligatoire lorsque je rentrais chez moi, au bureau ou dans d'autres lieux familier. Toutefois, lorsque je me rendais à des soirées mondaines ou à des rendez-vous d'affaires, cela donnait une présence différente de se faire ouvrir la porte et cela donnait aussi le ton de l'entretien.
© 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
gare à la crise de la quarantaine
Invité
avatar
Invité
introducing me - Ellena Empty
Re: introducing me - Ellena
Sam 21 Déc 2019 - 16:21
Introducing me

Ce boulot avait été signé pour travailler de manière temporaire. Il détestait se faire prendre pour un larbin et s'il faisait ça, c'était pour économiser et acheter quelque chose pour l'anniversaire de Gabi. L'année précédente, en bon branleur qu'il était, il travaillait pour payer son stock, il ne voulait pas dépenser pour autre chose. Son propre père était obligé de payer les loyers que les proprio réclamaient avec les retard de paiement du jeune homme. Vu qu'il payait, pourquoi Hänsel allait changer d'habitude, franchement ?
Un an et demi était passé et beaucoup de chose avait changé. Ce n'était pas compliqué, c'était durant cette même période qu'il a rencontré Gabi et qu'il apprit à penser à quelqu'un d'autre que lui mais il était évidemment trop tard cette année-là pour économiser ou penser à prendre quelque chose de plus sympa qu'une babiole trouver au marché du coin. Gabi était différente, elle méritait beaucoup plus que ça. C'est pourquoi il fermait sa gueule et suivait les règles, plus ou moins en tout cas.

Coup de bol pour lui, il a été livreur durant quelques mois et avait baroudé dans toute la ville durant son enfance alors il connaissait ses moindres petits recoins. Il n'était vraiment pas stressée, juste, il se demandait ce qu'il pouvait bien foutre dans cette bagnole qu'il n'aurait sûrement jamais les moyens de se payer pour conduire une nana qui n'avait certainement pas besoin de bouger le petit doigt pour s'en offrir une. Dans le trajet, il devait amener la jeune femme à son lieu de rendez-vous mais manque de bol, le chemin était bloqué par les embouteillages. Pour éviter de perdre du temps, il entreprit un chemin perpendiculaire à la rue bloquée et avança tranquillement jusqu'à essayer de savoir avec qui il se trouvait. Comme si les choses ne pouvaient pas aller plus mal, il manqua de renverser un commerçant sortant sa poubelle. Un imprévu dans un raccourcit, ce n'était pas si improbable.
Après avoir freiné un peu trop brutalement, il demanda si sa passagère allait bien et résista par ne pas envoyer chier son co-pilote lorsqu'il lui rappelait les formules de politesse. Putain, s'il savait ce vieux plouc! Il reprit la route lorsqu'il comprit que la jeune femme allait bien et qu'elle lui intimait de continuer. Il n'avait aucune notion de chauffeur alors il redémarra comme si de rien n'était. La motivation faisait faire beaucoup de chose au final. Sortant de la petite ruelle, il profita de la circulation moins dense pour se détendre au volant et sifflota : « D'après le GPS, on est plus si loin, c'est dommage, je m'amusais bien. » lança t-il en haussant des épaules.
- Oui c'était plutôt facile et en plus, Madame va être en avance.
- Comme quoi ! Lâcha le brun, vantard.

Un clignotant par-ci, un virage par là puis un carrefour et le GPS annonça qu'ils allaient arriver dans moins de 5 minutes. Il n’accéléra pas pour autant, cherchant déjà un parking :
Le bâtiment a un parking, ne t'embête pas. »
- Évidemment, lâcha t-il. Quel idée de se garer dehors, franchement.
Arrivant sereinement devant une barrière qui annonçait diverses interdictions dans des panneaux les uns sur les autres. Le chauffeur à sa droite pointa son laisser passer au contrôleur qui regarda Hänsel puis la passagère et après une brève hésitation en revenant sur le jeune brun, il les laissa passer en ouvrant la barrière une fois de retour dans son bureau.
- C'est très accueillant, dites-moi ! S'amusa le branleur en roulant au pas, comme indiqué un peu partout sur les murs de pierres. Le chauffeur, un peu trop stresser sortit du véhicule pour aller annoncer l'arrivée d'Ellena, et durant ce laps de temps, il jeta un oeil dans son rétroviseur pour regarder la blonde.
Intrigué, il demanda :
- Vous ne vous ennuyez pas avec tout ce merdier ? Ne pas conduire, ne pas voir du monde, passer de main en main comme un bijoux de grande valeur.
(c) AMIANTE

Revenir en haut Aller en bas
 
introducing me - Ellena
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
40 is the new sexy :: Espace détente :: Rp abandonnés-
Sauter vers: