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 Un secret n'existe que s'il est connu de quelqu'un.

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Un secret n'existe que s'il est connu de quelqu'un.
Dim 18 Aoû 2019 - 23:15
Un secret n'existe que s'il est connu de quelqu'un.


Quand Owen sort du travail, il se dépêche de desserrer sa cravate pour prendre un peu d’air. Il sait que Valentina est déjà rentrée et il sait qu’il va devoir lui expliquer qu’il ne reste pas ce soir, qu’il repart voir Louise car elle a besoin de lui. Il n’a pas le courage Owen de se battre ce soir, il aimerait s’endormir et que tous ses problèmes disparaissent… Oubliant presque qu’il est la cause principale de tout ça. Il est 19h alors qu’au volant de sa voiture, Owen appelle Roxanne. Il veut avoir des nouvelles de son fils, celui qu’il a abandonné. Parfois, l’homme de quarante ans se réveille au plein milieu de la nuit avec l’envie folle d’aller toquer à la porte de leur maison pour le serrer dans ses bras et lui demander pardon. Mais il n’a pas le courage de le faire quand il se retourne dans son canapé et qu’il réalise qu’il a déjà assez foutu sa vie en l’air comme ça. Décidément, il est loin l’Owen qui emménageait à Hambourg avec des rêves plein la tête.

Roxanne n’a pas répondu et Owen ne peut pas lui en vouloir alors il laisse un message, comme d’habitude. De toute façon, il est déjà chez lui. Il descend passe ses mains sur ses cuisses pour retirer les saletés qui auraient pu s’y déposer pendant le trajet et, fatigué, se dirige vers la maison. Il évite sa femme, Owen alors qu’il fait un simple signe de tête pour la saluer. Il a trop peur de lui parler, trop peur de se trahir ou qu’elle ne se sente obligée de lui répondre. Leur situation est catastrophique mais ils restent tous les deux figés. Mais c’est surtout lui, Owen qui ne sait pas comment avancer alors qu’il monte les escaliers pour saluer ses deux monstres. Adeline a l’air préoccupé mais son père ne le remarque même pas alors qu’il lui sourit et lui embrasse les deux joues. C’est aussi ça le drame d’Owen, de perdre ses enfants en même temps qu’il perd sa femme.

Oliver, lui, demande à son père de lui lire une histoire mais Owen lui annonce qu’il doit partir, que Tata Louise a besoin de lui. Oliver hoche la tête en faisant la moue, de ses 6 ans il est très mature pour son âge… Peut être un peu trop, la faute aux absences répétés de son géniteur sûrement. Owen essaye de ne pas trop penser à ce qu’il rate dans l’éducation de ses enfants alors qu’il embrasse son fils sur le front, lui promettant de lui lire une histoire le lendemain. Après ça, il prend une douche rapide, ne prend pas la peine de se raser et attrape un t-shirt et un pantalon. Il se sent mieux hors de son costume et de cette cravate étouffante. Il y avait un temps où enlever cette attirail suffisait à le soulager… Mais maintenant, le mal du brun est plus profond.
Redescendre les escaliers, expliquer rapidement sa soirée à Valentina et lui dire qu’il rentrera tard, qu’elle ne l’attende pas.

De toute manière, il ne comprend pas pourquoi elle l’attend alors qu’ils ne dorment plus ensemble. L’idée que la blonde puisse s’inquiéter pour lui est si abstraite qu’il ne réalise même pas. Mais après tout, elle le fait sûrement plus pour les enfants que pour elle.

Quand il sort de la maison, un lourd soupire s’échappe de sa bouche et il se demande si le thérapeute réussira à les tirer de cette situation. Il en a marre Owen, de parler pendant des heures de son travail, de ses parents, de sa relation compliquée avec son père. Maintenant que le thérapeute les a séparé, Owen se sent obligé de revoir en revue sa vie… Et il sait, qu’au fond, si ça ne marche pas, c’est parce qu’il ne dit pas tout. Qu’il n’a pas eu le courage d’amener sur la table sa trahison, son fils, Roxanne.
Mais c’est tellement plus facile de tout dissimuler et de continuer de vivre ainsi… Un arrêt à la pizzaria lui permet d’oublier ses pensées, il prend 2 pizzas et achète aussi deux bonnes bouteilles de vins. Il allait boire ce soir… Puis rentrer en voiture, malgré les avertissements répétés que lui faisait souvent sa femme. Il sait qu’elle s’inquiéterait d’avantage si il ne rentrait pas.

Une quinzaine de minutes d’attente puis un sms pour informer Louise de sa venue, et il se retrouve rapidement devant la grande bâtisse qui lui rappelle les maisons de vacances qu’ils partageaient quand ils allaient en week-end avec leur famille. Peut être sans même le savoir, la blonde avait posé si et là des souvenirs de son enfance et Owen aime venir ici. L’atmosphère et l’ambiance lui font oublier quelques instants ses problèmes. C’est peut être pour ça aussi, qu’il n’a pas dit à Louise que son couple battait de l’aile… Qu’il fait passer pour sa déprime des problèmes de boulot et qu’il accuse Oliver d’être la cause de ses cernes puisqu’à 6 ans, il ne ferait toujours pas ses nuits.

Il ne veut pas trop inquiéter la blonde alors il affiche un sourire fatigué, les deux pizzas sous le bras et les deux bouteilles dans une seule main, quand il sonne à la porte d’entrée. La soirée promet d’être aussi reposante que mouvementée.




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Re: Un secret n'existe que s'il est connu de quelqu'un.
Mer 25 Sep 2019 - 13:27

Un secret n'existe que s'il est connu de quelqu'un
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Alexandra & Louise
Got a secret
Can you keep it? Swear, this one you'll save better lock it in your pocket, takin' this one to the grave. If I show you, then I know you won't tell what I said 'cause two can keep a secret if one of them is dead
Louise a toujours cette fâcheuse tendance à ne pas surveiller l'heure quand elle travaille. Enfin fâcheuse... Cela devient juste gênant quand elle a quelque chose de prévu. Ces derniers temps, elle travaille sur un gros dossier pour la ville, donc la blonde compte encore moins ses heures. Sauf que aujourd’hui, la belle a quelque chose de prévu, il ne faudrait pas qu'elle se mette en retard sur son horaire. Heureusement, Lou' peut compter sur ses collaborateurs, qui ne manquent jamais de lui faire remarquer qu'il serait temps de lever le nez du guidon. La blonde lève alors la tête en entendant taper contre l'encadrement de la porte de son bureau. « Louise, t'avais pas un truc prévu ce soir ? » Fronçant les sourcils, elle scrute l'heure sur sa montre avant d'écarquiller les yeux. « Oh merde ! » Déclanchant un petit rire chez son collaborateur, la voilà qui s'active, rangeant ses affaires. Elle fourre ses croquis dans sa pochette, qui fini elle-même dans son sac. Ce soir, elle doit voir Owen. Elle a besoin de parler à quelqu'un de confiance, tant elle se sent perdu. Louise ne sait plus vraiment où elle en est et, malheureusement, elle ne peut pas en parler à lexie puisque ça la concerne. Lou' a besoin d'un avis extérieur à ce sujet. Et la voilà partie vers la sortie. « Je compte sur vous pour tout fermer ? » Les oui fusent, lui arrachant un sourire. Ils forment une bonne équipe et même si c'est elle qui dirige, elle sait qu'elle peut leur faire confiance. Ils sont tous un peu pareils, à ne pas forcément compter leurs heures. Enfin ils les comptent un peu plus quand ils ont une vie de famille.

Une fois arrivée chez elle, la paysagiste jette presque son sac dans un coin et enlève rapidement ses chaussures. Elle a définitivement besoin d'une douche pour se détendre. Une fois sous l'eau brûlante, la voilà qui repense à toute la période pendant laquelle Alexandra était en France. Lou' a tellement voulu se jeter à corps perdu dans le travail qu'elle en a trop fait et n'a donc pas pu se libérer pour rejoindre la brune à Paris. Et ça la perturbe parce qu'elle s'en est voulu de ne pas avoir pu lui faire cette surprise. Une fois douchée, elle se sèche rapidement et enfile une tenue confortable. Un jeans, un débardeur blanc et un long gilet crème. Elle préfère même rester pied nus. Rapidement, la blonde place un crayon dans ses cheveux pour les retenir et s'installe dans son salon avec un verre de vin blanc et son dossier pour le boulot. Quitte à attendre que Owen arrive, autant utiliser son temps comme ça. Prise dans ses croquis en mordillant le bout de son crayon, elle tourne pourtant la tête en entendant son portable vibrer à ses côtés. Louise esquisse alors un petit sourire en constatant que son ami lui annonce son arrivée prochaine. Elle hésite à lui répondre que le vin blanc est au frais déjà. Et la voilà qui repart dans ses croquis, sirotant son verre. La belle se bouge rapidement en entendant sonner à la porte. Tout de même, elle ne va pas faire attendre le Koenig trop longtemps devant sa porte !

Posant son verre vide sur la table basse, elle va donc lui ouvrir la porte avec un petit sourire. Sourire qui s'agrandi quand elle le voit avec ses deux bouteilles et les pizzas. « T'avais peur qu'on meurt de soif ? » Elle s'efface alors devant lui pour le laisser entrer avant de refermer la porte. Elle retourne alors débarrasser le divan de tout son bazar de paysagiste avant d'aller dans la cuisiner chercher un second verre. « Toi, tu vas dormir ici si jamais on vide les deux bouteilles, j'te laisse pas repartir en ayant bu ! » La demoiselle revient alors avec le second verre, sa bouteille entamé et un tir-bouchon avant de se laisser tomber dans le canapé. Elle voit bien que son ami est fatigué, ses cernes ne trompent pas. Evidemment, ça l'inquiète un peu. Mais elle ne va pas tout de suite attaquer sur ce sujet, elle en aura bien le temps pendant cette soirée ! Elle opte plutôt pour un sujet qui lui semble plus léger. « Alors, comment vous Valentina et les enfants ? » Elle adore les petits. Et même si les débuts avec la femme d'Owen n'ont pas été des plus évident à cause d'un petit quiproquo, elles ont appris à s'apprécier. Il lui semble donc normal de demander des nouvelles de la petite famille.
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Re: Un secret n'existe que s'il est connu de quelqu'un.
Mer 9 Oct 2019 - 18:06
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Owen est soulagé de voir la blonde. Il sait qu’elle restera, quoi qu’il arrive, dans sa vie et Owen sait qu’il fera de même pour elle. C’est réconfortant de retrouver les gens que l’on aime, sans avoir peur de s’éloigner ou de les perdre. C’est réconfortant de se dire qu’on va passer une bonne soirée à manger de la pizza et à boire du vins tout en parlant, encore et encore.

Oui mais voilà, Owen a voulu préservé son amie. Il ne lui a pas tout dit et le voilà forçait de lui mentir à chaque fois qu’elle évoque sa vie familiale et sentimentale. C’est compliqué comme situation mais le brun n’a jamais été très bavard, il n’aime pas posé ses problèmes sur les autres et c’est peut être pour ça qu’à 40 ans il se retrouve avec le poids d’une vie de secret sur les épaules. Sans rien dire, sans rien avouer, il plie et n’arrive même plus à relever la tête pour savoir où aller.

La blonde le taquine et c’est tellement ça, Louise, qu’Owen se fend dans un sourire alors qu’il répond du tac au tac pour l’embêter. « J’avais plus peur de ton choix de boisson, tu m’as trop fait boire de piquettes dans ma jeunesse pour que je te laisse choisir le vin maintenant. »

Le goût du vin de mauvaise qualité achetait dans les épiceries du coin quand les parents ne les regardaient pas pendant les longs week-ends entre les deux familles, Owen s’en souvient encore trop bien. Il sait que Louise aussi, ils ont tous les deux un souvenir ému de ces soirées sans fin qui laissait un goût amer sur la langue et un poids sur l’estomac. Louise le prévient qu’il devra dormir ici si ils finissent les deux bouteilles et Owen lève les yeux au ciel sans rien répondre. Il fait parti de ceux qui n’ont pas l’impression de se mettre en danger en buvant un peu d’alcool. C’est un des sujets de dispute avec son entourage, c’est peut être aussi la preuve qu’il peut être un vieux con parfois. Il enlève sa veste et la pose sur le canapé avant de s’étirer, la blonde a déjà disparu dans la cuisine et il jette un œil curieux à ce qu’elle vient de pousser négligemment sur le côté. Il a toujours été impressionné par le travail de la blonde et il s’apprête à lui faire la remarque quand elle revient avec un verre de vin et un large sourire. Owen s’assoit dans le canapé presque immédiatement, prêt à écouter et à discuter avec la blonde. Elle a l’air en bonne santé, pas si fatiguée que ça et ça le rassure car quand ils se sont donnés rendez-vous, elle avait l’air d’être perdue et de ne pas vraiment savoir où se mettre. Il la remercie en prenant son verre déjà rempli de vin blanc, il le goûte et laisse la douce saveur de fruit se répandre sur sa langue alors qu’elle lui demande comment vont Valentina et les enfants.

Owen essaye de ne pas trop changer d’expression alors qu’il détourne le regard pour répondre, il est arrivé au stade où il ne peut plus lui mentir en la regardant dans les yeux. Mais il ne veut pas l’embêter, il ne veut pas la laisser peser sous tous ses problèmes. Leur amitié est trop précieuse pour risquer d’épuiser Louise avec ce genre de choses alors il répond du ton le plus naturel possible :

« Ils vont bien. Les enfants ont repris l’école il y a peu et ils s’y habituent sans trop de mal. »

Et il ne ment pas Owen, il dit ce qu’il croit être de son propre foyer… Et l’omission de toutes les autres choses qui ne vont pas dans ce dernier, ce n’est pas un véritable mensonge… Si ? De toute façon, il n’a pas assez bu pour exposer à la blonde le travers de ce qui cloche chez les Koenig. C’est pourquoi après avoir repris une gorgé de sa boisson, il reprend la parole :

« Et toi ? Comment tu vas ? »




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Re: Un secret n'existe que s'il est connu de quelqu'un.
Mer 16 Oct 2019 - 10:54

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C'est une bonne soirée qui s'annonce. Tout en tranquillité avec un ami de longue date. Il pourrait même partir courir le monde pendant vingt ans qu'elle serait toujours là quand il reviendra ! Enfin peut-être pas au même endroit mais vous avez compris l'idée. C'est comme dans la chanson. On s'était dix rendez-vous dans dix ans, même jour, même heure, mêmes pommes. Ben voilà, Louise et Owen c'était un peu ça. La blonde commence directement à le taquiner, remarquant les bouteilles qu'il a apporté. Mais à la réponse de son ami, elle ne se retient même ps de lever les yeux au ciel en soupirant. Certes, ils ont été habitués à boire de la piquette ensemble. En même temps, c'était des bouteilles achetées à la petite épicerie du coin, dans le dos de leurs parents. Et en prime, ils étaient loin de pouvoir se prendre des bons vins sans que ça ne paraisse louche. Mais les choses ont bien changés depuis. Parce qu'ils ont grandis et que chacun a fait sa vie. Mais elle ne répond rien sur le coup, allant chercher un second verre dans la cuisine. Une fois de nouveau installé, les voilà donc calés avec un verre de vin blanc chacun. « Tu me diras si celui là 'est de la piquette,  non mais ! C'est finis l'époque où on prenait des bouteilles pas chères, maintenant je les paye avec ce que je gagne ! Et je dois reconnaître que ma cave à vins est plutôt fournie, sans doute un peu trop. » Au moins, la belle sait qu'elle peut de saouler facilement ! Mais ce serait un outrage que de vider d'aussi bonnes bouteilles juste pour se mettre la tête à l'envers.

Elle commence alors par demandes des nouvelles de Valentina et des enfants Koenig. Cela fait un moment qu'elle ne les a pas tous vu. Et puis les enfants présents dans son entourage compensent ceux qu'elle n'a pas et qu'elle n'aura sans doute jamais. Lou' remarque tout de même un très léger changement chez son ami, qui lui fait froncer les sourcils. Mais elle ne relève pas, se disant qu'elle se fait peut-être des idées. Ou alors il y a vraiment quelque chose ? Toujours est-il qu'elle ne dit rien quand il détourne le regard pour lui répondre, craignant de le braquer si elle met les pieds dans le plat. Elle remarque, en revanche, qu'il ne donne des précisions que sur les petits. Non, décidément, elle sent que quelque chose ne va pas. Et alors qu'elle s'apprête à poser une main compatissante sur son épaule avant de l'enjoindre à lui raconter ce qui ne va pas, il lui demande comment elle va. Instantanément, la paysagiste se redresse, se raidie légèrement. Elle se retient de lui dire que ça va, ça vient, que son humeur ne tient à rien. Au lieu de ça, elle attrape une première pizza, la posant sur le canapé entre eux. Elle réfléchi à comment tourner sa phrase, son regard se fait aussi fuyant que celui du Koenig précédemment. Pourtant, elle sait bien qu'elle peut se confier à lui. Il ne sera pas choqué de ses préférences, il les connaît depuis déjà un moment. Elle reprend alors une gorgée dans son verre de vin. C'est un peu perturbant pour elle cette situation. Elle la retourne dans sa tête depuis quelques jours. Et puis finalement, elle se décide à lâcher une partie du morceaux. « Niveau pro, ça se passe à merveille. On a encore eu des dossiers intéressants. Mais pour le reste, c'est une autre paire de manches... » Louise a du mal à tout démêler ces derniers temps. Elle n'a pas l'impression d'avoir changé pourtant ! Mais il y a quelque chose de différent.

La blonde commence alors à se mordiller la lèvre inférieure. C'est déroutant pour elle. Mais elle a définitivement besoin d'en parler. « Je crois que mes sentiments pour Lexie sont en train de changer... Et ça me fait peur et je suis clairement pas prête à ça ! » Sa dernière histoire a eu une fin des plus désastreuses donc non, elle ne veut pas repartir tout de suite dans quelque chose de nouveau. Et en prime, elle a peur de perdre une amitié qui lui est précieuse. « Elle a passé quelques jours à Paris, pour son boulot. Et comme une cruche, je me suis surchargée pour ne pas y penser ! » Lou' se sent vraiment idiote. Une part d'elle sait bien qu'elle se voile la face pourtant. « J'aurai voulu la rejoindre sur le week-end mais du coup, j'ai dû oublier... » Rageusement, elle lâche un grognement et attrape une part de pizza qu'elle englouti. Après tout, elle peut bien s'empiffrer non ? De toute manière, elle a l'impression de faire n'importe quoi en ce moment.
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