[GabiBenett] Petite princesse et grand château

- Papa pourquoi tu viens pas au château ?

Du haut de ses 4 bougies fraîchement soufflées, Gabi ne comprenait pas pourquoi son père ne pouvait pas venir avec elle à Paris. Ils faisaient toujours tout ensemble avec maman et il ne lui disait jamais non, alors il avait fallu du temps pour lui expliquer qu'il devait travailler et qu'il ne pourrait donc pas passer ce week-end avec les deux femmes de sa vie.
Gabi en avait été un peu attristée, mais la petite boule d'énergie et d'amour qu'elle était avait vite été convaincue et renjouée par la promesse de deux jours de rêve planifiés par maman, où papa lui avait donné pour mission de bien repérer les lieux afin qu'elle puisse l'y amener à son tour un jour prochain !  
Elle allait faire ça avec application ! Elle allait bien tout regarder et retenir pour pouvoir tout raconter à papa à son retour et lui faire elle-même visiter le parc la prochaine fois !

Afin d'épargner la fatigue du voyage plus l’enchaînement de la journée à sa fille, Isalyne avait décidé de voyager de nuit. Gabi était supposée dormir, mais elle était surexcitée depuis le début de la journée lorsqu'elle avait commencé à faire sa valise avec sa mère, voulant emmener bien trop de choses pour deux jours seulement... Elle avait voulu prendre sa plus jolie tenue, ses jouets préférés - qu'Isalyne avait réussi à restreindre en lui disant qu'elle trouverait sans doute plein de choses à ramener sur place et qu'il fallait donc garder de la place - et surtout, son doudou ! Il devait voir Disneyland lui aussi !
Assise dans la voiture, la fillette ne cessait de parler encore et encore tant elle était impatiente et excitée, de réclamer les chansons des dessins animés à la radio, de poser des questions sur le séjour à venir... jusqu'à ce que la fatigue ne finisse par avoir raison d'elle et qu'elle ne s'endorme profondément, bercée par les aléas de la route et faisant par la même occasion un break à la pauvre Isalyne qui devait en avoir plein les oreilles.
Une fois arrivées à l'hôtel, Gabi se laissa extraire de son siège auto et rouvrit faiblement ses yeux, mais elle se rendormit aussitôt confortablement dans le creux du cou rassurant de maman. Isalyne les enregistra tandis qu'on montait leurs bagages à la suite, puis monta à son tour et coucha sa fille qui s'étala de tout son long dans le gigantesque lit... Gabi prenait toujours toute la place lorsqu'elle était au pays des rêves et en particulier d'ailleurs lorsqu'elle était entre ses parents... Ils dormaient en général sur la moitié d'une fesse sur un quart de bout de matelas, quand elle était en mode étoile de mer telle une bien heureuse et bien trop mignonne pour qu'on ose la déranger...

Elle dormit encore quelques heures, jusqu'à ce que sa mère ne vienne se pencher sur elle afin de la réveiller en caressant ses jolies boucles brunes. Gabi avait tout d'une petite poupée... Un joli visage rond, une peau de porcelaine, de beaux cheveux bruns ambrés, une petite bouche en cœur qui appelait aux bisous et surtout ses incroyables yeux bleus qui captivaient et attendrissaient tous ceux qui les croisait.
Elle s'éveilla avec l'odeur du parfum de maman qu'elle aimait tant et s'étira en baillant et en frottant ses yeux encore ensommeillés, avant de réaliser qu'il faisait jour et qu'elle était à Disney, dans une suite dont l'intérieur ressemblait déjà à un château !
La petite fille bondit d'un coup de son lit comme si elle avait été montée sur ressort et se mit à courir partout perchées sur ses petites jambes afin de découvrir l'endroit qui allait être sa maison pendant deux jours. Elle fila en trombe vers la fenêtre pour voir le parc, mais elle était trop petite et se retourna vers sa mère :

- Maman porte ! tendit-elle ses bras quémandeur. Woooooooooow !

Gabi était émerveillée. Depuis le temps qu'elle regardait les Disney à la maison et que maman et papa lui avaient promis de l'emmener les voir en vrai ! Ses 4 ans étaient l'occasion ! Elle avait été folle de joie en ouvrant la boite contenant un mini château du parc qui trônait désormais dans sa chambre au milieu de ses trois tonnes d'autres jouets... Elle avait perché à dragon dessus. C'était cool les dragons !

- On se prépare et on va prendre le petit déjeuner ?
- Ouiiiiiii ! tapa-t-elle dans ses mains, un large sourire éclairant son visage. Maman t'es zoliiiie !

Elle avait hâte de descendre ! Papa lui avait dit qu'il y avait les princesses et même Mickey qui venaient au petit déjeuner de l'hôtel et qu'elle pourrait les voir de prêt ! Gabi fila donc sous la douche telle une tornade et pressant sa mère, puis attendit toute nue au milieu de la baignoire en essayant d'atteindre le robinet pour allumer l'eau plus vite. Heureusement, Isa vint à son scours.
Une fois toute propre, la petite fille réclama des tresses à attacher avec ses chouchous de couleur bien entendu ! Elle mit son short et son petit haut, mais elle avait bien l'intention de réclamer une jolie robe de princesse dès qu'elle en trouverait une dans le parc !
Laquelle elle choisirait ? Belle ? Jasmine ? Cendrillon ? Elle n'était pas sa préférée mais elle adorait ses chaussures et les petites souris qui faisaient de la couture !

- Vite ! Vite maman ! la tira-t-elle par la main, son doudou sous le bras.

Même dans les couloirs Gabi était époustouflée et posait ses grands yeux pétillants de bonheur partout. C'était tellement joli ici ! Elle jalousa cela dit un peu une autre fillette qu'elle aperçut à l'autre bout de la salle de restaurant et qui elle portait déjà une couronne. Elle aussi elle voulait jouer à la princesse dans son château !

- Maman, moi veux une robe de princesse !

Mais l'idée lui passa vite lorsqu'elle aperçut la Belle au Bois Dormant et son prince au milieu des convives. Elle était comme ça. Capable de passer du coq à l'âne en deux secondes tant elle avait l'esprit affûté et son attention portée par tout :

- Haaaan ! Regaaaaaaaaaa'de !

Pas besoin de courir vers eux, les personnages faisaient le tour des tables. Alors Gabi suivit docilement sa maman et s'installa, impatiente de manger. Elle avait beau être menue, elle avait un appétit d'ogresse et était une grosse gourmande ! A force de voyage elle avait vit compris qu'en général à l'hôtel, on mangeait trèèèèèèèès bien et des choses qu'en général il n'y avait pas à la maison ! Sur le menu que lui montrait sa mère, il y avait plein de photos qui lui faisaient envie ! Puis y'avait des têtes de Mickey presque partout !  

- Veuuuuuuuuuuuux...

Ses petits sourcils froncés en un air fort concentré, Gabi hésitait... Puis elle était distraite elle suivait du coin de l'œil l'avancé du prince et de la princesse qui ne tarderait pas à arriver à elle ! Elle avait plein de trucs à leur dire !
Mais ce fut autre chose qui finit par attirer son attention... Une voix familière et adorée ! Gabi se retourna avec la vivacité qui lui était propre et hurla de joie lorsqu'elle reconnut son papa juste derrière elle !
Au diable les règles de bienséances où on lui avait appris à bien se tenir à table, la petite fille se leva précipitamment debout sur sa chaise et se jeta au cou de son père en le serrant à l'étouffer de ses petits bras nus.

- Papa !!! Papa !!!! Maman t'as vu y'a papa !!!

Elle n'en avait plus rien à faire de Aurore et Philip à présent. Son prince à elle il venait d'arriver !

- Papa y'a des pancakes et des gaufres en tête de Mickey avec du chocoyat ! lui dit-elle toute fière pour lui prouver qu'elle avait déjà commencé la mission qu'il lui avait confié de bien tout repérer !

Ha et toc ! L'autre petite fille elle pouvait bien avoir sa couronne, de toute façon elle était moche ! Elle, elle en aurait une plus jolie et en plus, elle avait son papa ET sa maman avec elle ! C'était encore mieux !

Les petits mots de sa fille, haute comme trois pommes, résonnaient dans sa tête comme une accusation fondée en pleine plaidoirie. Au cœur de toute ces histoires riches en couleur et d'événements plus tordues les unes que les autres, Gabi était beaucoup plus lucide qu'une enfant de son âge. Mais qu'en savait-il ? Il n'avait pas le temps de la voir grandir, à courir d'audience en audience, secondé par son greffier qui savait à lui seul les plans de chaque salle de jugement. Il savait que son épouse allait emmener leur enfant au plus grand parc d'attraction jamais réalisé mais ça ne l'empêchait pas de retrouver son bureau, sonder les nombreuses piles de travail qui n'en finissaient pas, et de se mettre au travail, sans aucun trait de lassitude.
- Benett ?
Un associé, assis sur une chaise hors de prix devant une table qui dissuadait quiconque désirant y poser un verre sans son dessus de verre au risque de subir les pires châtiments qui puissent exister, était l'un de seul à le connaître depuis assez longtemps pour se permettre de l'appeler avec autant de familiarité. Il releva la tête, feignant une concentration extrême coupé par son interruption. Forcément, les articles de loi, les stratégies et tout ce qui allaient avec ne faisaient plus vraiment partie de ses priorités, ou en tout cas, pas aujourd'hui. Il ne pensait qu'à sa femme, à son air absente peut-être un peu trop depuis qu'il avait accepté ces nouvelles responsabilités. Et puis, à sa fille, sa chair de sa chair qui galopaient comme un éléphanteau encore peu sûr sur ses petites jambes potelés. Le rose de ses joues qui lui grimpaient au visage était toujours un plaisir de l'observer.
- Nous avons besoin de prendre un peu de recul sur les derniers événements. A priori, les objectifs ont définitivement changé et on doit revoir notre plaidoirie. Rien de bien concluant va sortir de cet entretien. Ce que je propose, c'est de donner un rendez-vous à Mme Deagle pour exposer une nouvelle tactique.  Prenez un nouveau rendez-vous avec ma secrétaire et on avisera ensuite.
En voyant son interlocuteur hésité, il suffisait d'un regard entendu pour le congédier sans rien ajouté. Effectivement, il voulait réfléchir mais ce n'était pas le bon moment et son état ne s'améliorerait pas dans la minute. Ou en tout cas, c'était bien ce qu'il pensait puisqu'à peine de nouveau seul, il appuya sur une touche de son téléphone fixe :
- Hilda, veuillez reconduire mes rendez-vous de ce week-end.
Et le voilà entrain de donner de nouvelles instructions et en peu de temps qu'il n'en fallait pour le dire, il se retrouvait à l'aéroport de Berlin, son sac de voyage à la main, droit vers les caisses d'où les réservations de billet étaient validés et réglés.  

- Je vous souhaite un bon voyage, Mr Rosenthal.

Assis dans l'avion, il repensait à tout ce qu'il avait mis de côté lorsqu'il était jeune et rien n'équivalait à ce qu'il allait faire aujourd'hui. Cela dit, rien ne l'empêchait de sortir son Pad et d'en tapoter quelques idées, grand stratèges tout en accueillant le verre de whisky qu'on lui tendait. A Berlin, tout le monde le connaissait bien et il n'avait aucun mal à repérer les nombreuses personnes qui l'assimilaient au patriarche Rosenthal mais cela ne le dérangeait pas. Il en était même fière et était bien parti pour suivre les traces de ce dernier. Un détour sur son agenda en ligne pour s'assurer que ses rendez-vous avaient bien été remis à plus tard et il éteignit absolument tout, avant d'enfiler les écouteurs prévu au visionnage d'un film durant le vol. Ce n'était pas ce qu'il regardait en tant normal mais ça lui passait le temps. Et lui occupait l'esprit. Il ne savait pas comment sa fille allait réagir et cela comprenait la réaction de sa femme lorsqu'elles allaient le voir arriver. Il n'avait encore jamais fait ce genre de folie et encore moins depuis qu'il avait acquis ses nouvelles fonctions. Il avait beau cherché, il n'avait aucune idée de quelle mouche l'avait piqué pour qu'il saute dans un avion. Il devinait que son envie lui surement de se retour un peu brutal à la vie quotidienne, d'un voyage de noce un peu coupé par les pleures incessant d'un bébé encore peu solide pour survivre plus de deux heures sans de l'attention. Néanmoins, cela ne les avait pas empêché de profiter et de consommer ce mariage. Les souvenirs étaient encore chaud dans sa mémoire. A vif. Même si les années passaient et qu'ils en avait enchaîné quelques unes déjà.

Réveillé par une hôtesse de l'air, il comprit qu'ils étaient arrivé à destination et qu'il était temps de quitter l'avion. Très rapidement, Benett est prit en charge et mené directement à une voiture, l'attendant sur le tarmac, sa valise déjà dans le coffre comme il lui avait été indiqué. Habitué, insensible à tout ce qui pouvait arriver autour, il grimpa à l'intérieur et le chauffeur mena la voiture jusqu'à la sortie de l'aéroport et continua sa route sans encombre.
- Combien de temps encore ? Demanda t-il en ouvrant son Mac-Book.
- Deux bonnes heures, Monsieur, le trafic est dense à cette heure-là.
- Très bien, merci.
Reprenant sa petite quête, ses recherches et éventuellement, un pass pour entrer dans le parc d'attraction, il profita de ce trajet pour monter un plan d'action sans grande peine. Il n'était pas de ceux qui avaient des difficultés à écrire ou lire en voiture. Il était habitué depuis très jeune à combattre ce genre de... fragilité. Et ses pensées fusèrent comme une pluie d'étoiles filantes. C'était rare lorsque Benett se laissait divaguer assez longtemps pour penser, le cœur battant, et imaginer la réaction de sa fille du moment où elle le verra. Il aimait imaginer le sourire radieux de son épouse, Isaline, en le voyant arrivé. Forcément, la rapidité des événements ne lui avait pas permis de prendre le temps de se changer, sa tenue ne s'apprêtait pas forcément à ce genre de sortie mais à quoi bon ? Impossible pour lui de perdre plus de temps que le trafic lui imposait. Il voulait retrouver sa femme et sa fille le plus rapidement possible.

C'était assez rare pour être notable. Non pas qu'il veuille être avec lui mais qu'il puisse se le permettre surtout.
- Nous arrivons Monsieur.
D'un regard vers le reflet du chauffeur qui le consultait par le rétroviseur central et Benett rangea son MacBook dans sa mallette. Les deux heures avaient semblé interminable mais d'un flegme toujours impeccable, il sortit du véhicule, face à l'hôtel où il savait où trouver son épouse et rapidement, un homme arriva. Tiré à quatre épingles, il ordonna à ses employés de s'occuper des ses valises tandis qu'il s'occuperait de faire de la lèche à l'un des hommes les plus riches d'Amérique. Marchant d'un bon pas, il demanda la chambre de sa femme et ordonna à ce qu'on lui portait ses sacs ainsi que sa mallette à l'intérieur sans grande difficulté. Benett était habitué à donner des ordres mais aussi que ses ordres soient exécutés dans la minutes. A l'accueil, on lui annonça que la chambre était vide et que ses occupantes étaient descendues prendre le petit déjeuner. Il avait complètement oublié que s'il avait prit l'avion express et un chauffeur, sa femme avait préféré rouler de nuit et d'y aller par ses propres moyens. Après quelques petits règlements supplémentaires succédants à des surprises liés à l'endroit où ils se trouvaient, Benett se fit accompagner jusqu'au restaurant.

Le maître d'hôtel accueillit Benett et l'accompagna jusqu'à la table Rosenthal mais rapidement, sans avoir le temps de mettre en place la surprise dans sa tête il entendit :
- Papa !!! Papa !!!!
C'était le premier mot que la petite Gabi avait prononcé quand elle n'était encore qu'un bébé marchant à peine sur ses quatre membre papapapapapapa. Désormais elle pouvait les dire en pointant la personne qu'elle désirait, quittait la table pour venir se jeter dans les bras de son père Il ne peut pas ignorer cette sensation d'être le héro d'une petite fille, la sienne. La tout de suite, il avait l'impression d'être le plus beau des Princes dans les yeux brillants de joie de Gabi. . « Maman t'as vu y'a papa !!! » Après avoir attrapé sa fille au vol qui n'avait d'yeux que pour lui maintenant, comme à l'accoutumée, il releva les yeux vers ceux de sa femme. Belle, un port altier à en faire pâlir plus d'un. Il déposa un baiser sur la joue de Gabi pendant qu'elle lui faisait un rapport détaillé des formes de gaufres existantes sur le menu, en parcourant le peu de distance qui séparait le couple :
- Bonjour, mon amour.
Même épuisée, certainement par la route, il la trouvait toujours aussi belle et il ne pouvait pas s'empêcher de penser qu'il allait avoir du mourron à se faire quand sa fille atteindra l'âge où sa beauté rejoindra celle de sa mère. Sa fille accroché à son coup comme un petit koalas, il se pencha pour venir prendre un baiser tendre à la brune.
- J'arrive juste à temps on dirait.
Une chaise et un couvert avait été rajouter au même moment ce qui permis à Benett de s'installer à la table, entre la place de sa femme et de sa fille. Cette dernière, toujours sur ses genoux, il regardait sa femme.
- Vous avez déjà un programme tout fait ?
Des programmes, des heures à respecter, Papa Rosenthal était peut-être présent mais il n'allait pas changer pour autant.

La mère de famille était réellement crevée après sa nuit a roulé et elle savait qu’elle allait devoir faire avec sa fatigue jusqu’au soir sa petite poupée brune n’allait pas lui laisser une minute de répit de la journée elle allait vivre son rêve éveillée de petite fille de quatre ans qui était dans son monde de princesse. Elle avait réveillé son bébé qui c’était précipité hors du lit et avait voulut voir le parc par la fenêtre et son wahou lui fit le plus grand des plaisirs elle était contente de voir le bonheur sur le visage de son bébé c’était sa réussite que de la voir heureuse c’était pour cela qu’elle était venue jusqu’ici seule avec sa fille pour la combler de bonheur. Une fois reposé au sol la petite fila au bain et qui une fois propre et habillé fut heureuse de descendre pour le petit déjeuner, ainsi elle pouvait voir ses amies les princesses passer de table en table pour approché doucement mais surement de leur table. La mère de famille assistait à tout ça le sourire aux lèvres regardant tranquillement le menu du petit déjeuner pour pouvoir commander ce qu’elles voulaient souriant face aux paroles de sa fille qui divaguait a chaque nouvelle chose qu’elle voyait. « C’est gentille trésors » Les compliments d’un enfant était toujours plus sincère que ceux des adultes, et quand ceux-ci venait de sa petite tête à elle Isalyne ne pouvait que fondre de joie elle adorait entendre sa fille lui dire qu’elle était jolie ou même qu’elle l’aimait. « Tu aura la robe que tu voudra bébé quand on ira faire les boutiques » Bien sur qu’elle rentrerait le coffre bondé de chose et d’autre choisit par la petite fille, Benett avait été clair là-dessus budget illimité pour les quatre ans de Gabi elle prenait ce qui lui plaisait dans le par cet Isalyne comptait bien respecter cette consigne.

« Je les vois trésors elles vont venir te voir alors choisit ton petit déjeuner en attendant » et quand elle plongea son regard dans la carte scrutant les différentes images accompagnant les textes explicatif elle sembla un peu perdu avant de relevé les yeux vers sa mère commençant à lui dire qu’elle voulait quelque chose mais sans jamais finir criant d’un coup que son papa était là et la surprise fut total pour la mère de famille elle n’arrivait pas bien à comprendre ce que faisait son époux ici, il n’avait pu venir a cause du travail et le voilà débarquant frais comme un gardon. Elle poserait des questions plus tard pour le moment elle allait laisser Gabi à sa joie de voir son papa venir passer cette journée avec elle, le plus important étant là, la famille était complète. « Je vois aussi papa oui » Clairement elle le voyait et elle sourit encore plus en le voyant approché d’elle pour un baiser qu’elle appuya avec douceur, « Bonjour toi » Isalyne laissa Gabi raconté le peu de chose qu’elle avait vu jusqu’alors a savoir le choix du menu et remercia d’un signe de tête la serveuse qui avait ajouté un couvert pour Benett durant ce temps. « D’ailleurs miss tu n’a toujours pas dit à maman laquelle tu voulait de gauffre Mickey et avec papa dans les parages tu devrais te dépêcher de faire un choix avant qu’il ne mange tout le stock » La mère de famille n’était pas bien strict elle se l’avouait facilement son poussin était une petite fille gâtée mais bien élevé qui savait quand écouté et quand elle pouvait essayer de faire valoir son point de vue, elle ne lui mettait pas beaucoup de contrainte en dehors des heures de lever de coucher, du bain et des repas elle était encore une enfant et aurait le temps d’avoir une vie organisé au millimètre près plus tard quand elle aurait des responsabilités sur le dos.

« Mademoiselle n’a pas encore établis son programme maman n’a donc pas encore pu validé le déroulé de cette journée » Isalyne avait bien entendu prévu de mettre les attractions en premier et le shopping en dernier mais en soit elle n’avait pas établis quoi faire en premier elle voulait laisser la petite libre de choisir ce qui lui faisait le plus envie c’était sa journée après tout et chacune des attractions pour enfants donnerait envie a la petite fille elle le sentait venir.

Son papa, c'était son monde. Elle était toujours après lui de l'instant où elle ouvrait les yeux au moment où elle les fermait alors lorsqu'elle le vit, la petite fille de quatre ne put pas se contenir. Elle avait bondit de sa chaise à ses bras et le serrait à présent à l'étouffer sans parvenir à s'arrêter de sourire, son cœur battant fort dans sa poitrine !
Accrochée au cou de Benett tel un bébé koala, Gabi rit de son joli rire d'enfant lorsque son père l'embrassa et plus encore lorsqu'il se pencha avec elle dans ses bras afin de faire de même avec sa mère.

- C'est mon papaaaaaaaaaa ! dit-elle fièrement à l'employée qui venait d'installer une chaise et un ouvert supplémentaire à table, tout en posant sa tête contre lui.

Papa il sentait trop bon elle adorait être dans ses bras. Il était tellement grand qu'elle avait toujours la sensation qu'il l'englobait totalement. Les bras de papa, c'était son endroit préféré. Et si en plus maman lui faisait un bisou, c'était parfait !
La serveuse sourit à l'enfant qui rayonnait de bonheur puis rougit en regardant Benett, avant de s'éclipser. Gabi rit.

- Papa la dame elle est amoureuse de touaaaa !

Oui oui oui ! On lui faisait pas à elle ! C'était comme ça dans les dessins animés ! Quand la princesse était toute rouge face au prince, elle était amoureuse. Elle l'avait très bien compris vu qu'à la fin ils faisaient toujours un bisou ! Mais elle, elle aurait pas de bisou parce que papa il avait déjà sa princesse et c'était maman ! Elle était beaucoup plus jolie que la dame en plus.  
N'empêche que les autres mamans, elles faisaient souvent comme la serveuse quand elles voyaient son papa, c'était drôle. Lorsqu'il venait la chercher à l'école, y'avait toujours plein de mamans qui le regardaient. Normal, papa il était trop beau !

Benett s'asseya à table et Gabi tendit sa petite main vers son menu qui était resté face à sa chaise. C'est qu'elle avait toujours pas choisi ce qu'elle voulait  pour son petit déjeuner et qu'elle commençait à avoir faim ! Sans compter qu'elle était extrêmement gourmande et avait vu beaucoup trop de choses qui la tentaient !
Normalement, et particulièrement au restaurant, la petite fille savait qu'elle ne devrait pas rester sur les genoux. On lui permettait beaucoup de choses, mais l'éducation était primordiale pour Isalyne et Benett qui là dessus, étaient intransigeants. Gabi était la prunelle de leurs yeux. Elle était choyée et gâtée au delà des mots, il y avait très peu de choses qu'on lui refusait au quotidien, mais les bonnes manières, c'étaient les bonnes manières et elle se faisait reprendre dès qu'elle faisait mine de les oublier. Elle était encore petite donc elle avait encore à apprendre, mais elle avait l'esprit vif et comprenait les choses très rapidement.
Elle aurait du retourner à sa place, mais comme papa et maman ne lui disaient rien, elle resta avec un plaisir non dissimulé sur les genoux de Benett, balançant en chantonnant ses petites jambes sous la table qui avait un trop jolie nappe rose et dorée ! Puis en soi ils n'étaient pas vraiment au restaurant ! Ils étaient à l'hôtel et Gabi avait beau déborder d'énergie de bon matin, elle s'était levée il n'y avait pas si longtemps que ça elle avait besoin de son moment câlin. Puis elle était si euphorique par la présence surprise de son papa ! Elle avait ses deux parents pour aller au château ! Son anniversaire allait être trop bien !  

- D’ailleurs miss tu n’as toujours pas dit à maman laquelle tu voulais de gaufre Mickey et avec papa dans les parages tu devrais te dépêcher de faire un choix avant qu’il ne mange tout le stock !
- Han !

Gabi porta une petite main dramatique à sa bouche et lança un regard paniqué à son père avant de s'empresser de se tourner vers le menu. Maman avait raison ! Papa il finissait toujours les gâteaux quand elle en faisait à la maison avec maman ! Il piquait même du chocolat dans le saladier et elle devait user de tout son charme pour obtenir de lécher la cuillère à sa place ! Bon il finissait toujours par la lui donner mais qu'est-ce qu'elle devait lui dire qu'elle l'aimait et lui faire comme câlins pour lavoir !
Elle hésitait entre deux gaufres... Chocolat ou fraise ? Elle adorait les deux c'était un choix impossible ! Que faire... Elle devait trouver une solution et se concentra très fort, son petit front plissé par sa vitale réflexion intérieure.

- Vous avez déjà un programme tout fait ?
- Mademoiselle n'a pas encore établi son programme maman n'a donc pas encore pu valider le déroulé de cette journée.
- Veux tout faiiiiiiiiiiiiiire ! releva-t-elle le nez des images.

Comme ça au moins, c'était clair ! Elle se fichait de l'ordre, mais elle comptait bien voir chaque recoin du parc ! Même si ce qui l'attirait en priorité, était évidant :

- Veux aller dans le château ! Et veux une robe de princesse ! Maman elle a dit ze peux quand on ira faire les boustiques.
- Avez-vous choisi messieurs dames ?
- Veux une gaufre Minnie !
- Une gaufre Minnie ? répéta la serveuse en œillant le menu, se demandant visiblement si elle avait manqué un mise à jour des plats proposés.
- Voui ! Veux ça, pointa-t-elle de son petit doigt la gaufre au chocolat qui lui faisait de l'œil, et avec les fraises de ça, faut faire le nœud de Minnie ! Gaufre Minnie !

Elle haussa les paumes de ses mimines vers le haut. C'était logique non ? Comme ça elle aurait sa gaufre au chocolat ET des fraises !
La serveuse cligna des yeux visiblement épatée par la répartie de la petite fille puis éclata de rire avant de lui promettre de voir ce qu'elle pouvait faire. Elle acheva de prendre la commande et prit congé.

Débordante d'un soudain trop plein de bonheur qui semblait trop vaste pour son petit corps, Gabi tapa dans ses mains avec excitation et depuis les genoux de son papa, tendit les mains vers maman pour qu'elle se penche verre elle et lui fasse un bisou. Elle était tellement heureuse à rire aux éclats que de nombreux regards attendris et amusés d'autres clients attablés autour se tournaient vers la table des Rosenthal afin d'admirer la petite fille au si joli minois.
Gabi était une véritable petite poupée. Il fallait dire qu'en voyant ses parents elle partait plutôt gagnante au niveau de la génétique, c'était comme si elle avait prit le meilleur de chacun d'eux ! La première choses qu'on remarquait lorsqu'on la voyait, c'étaient ses immenses et si expressifs yeux bleus qu'elle tenait de son papa mais avait plus clairs encore. Sa bouche en cœur et ses belles boucles brunes héritées de maman. Ses joues rondes semblant être faites pour être embrassée ! On ne pouvait que la regarder et fondre.
Et elle en jouant la petite diablesse ! Elle avait vite compris comment attendrir son monde et en particulier papa grâce à ses sourires et ses regards charmeurs...

~ ding ding ding ding ~

Gabi se retourna au son de la cloche et aperçut Mickey et Minnie qui arrivaient ainsi que les princes et princesses. Gabi resta bouche bée de voir ses héros favoris en vrai alors que la veille en encore elle les regardait à la télé !
Elle se redressa dans un petit cri excité et se mit à faire de grands coucous aux personnages. Minnie lui rendit la pareille et lui envoya même un bisou qui suffit à la transporter totalement. La petite boule d'amour et d'énergie qu'elle était glissa maladroitement des genoux de papa et elle courut aussi vite que ses jambes pouvaient la porter pour aller la voir. Il fallait qu'elle lui dise qu'elle allait manger une gaufre Minnie !
Elle semblait minuscule à côté de la souris vers qui elle tendait ses petits bras pour un câlin. Elle échangea plusieurs mots avec elle, puis lui fit un bisou sur le nez avant de revenir en gloussant à la table de ses parents, parce que les princes et les princesses arrivaient !

Et au passage, sa gaufre aussi !
Une gaufre Minnie, comme elle avait demandé !

Benett avait rangé dossiers et stylos sans que ça ne ressemblait à un coup de tête. Il n'était pas du genre à tout envoyer valser, son éducation était de ne jamais abandonner et de ne rien laisser au hasard ; Seulement voilà, Benett aimait beaucoup trop sa famille pour manquer le quatrième anniversaire de sa fille, aussi énergique qu'une boule rebondissante et ce petit sourire qu'elle arborait quand elle le voyait... C'était son précieux trésors. Déterminé, il n'en avait pas fallu plus de temps après qu'il avait pris sa décision de rejoindre les deux femmes de sa vie qu'il était déjà dans l'avion, un flûte de champagne à la main et son ordinateur portable à la main. Il n'en avait pas pour longtemps, c'est sûr mais il n'aimait pas gaspiller du temps et il n'était pas du tout au courant de ce qui l'attendait arrivé dans ce parc d'attraction. L'avocat ne donnait aucune contrainte dans les moyens de rendre heureuse sa fille. Certes, il reconnaissait lorsqu'il gâtait un peu trop sa fille, voir beaucoup trop mais il en avait rien à faire. Il était riche, il avait de l'argent et cet argent, il n'en ferait rien une fois six pieds sous terre. Autant que sa fille en profite dès son plus jeune âge, qu'elle ne se soucie pas de l'argent comme il ne s'en était jamais soucié tant que son éducation était exemplaire, qu'elle ne répondait pas, ou qu'elle ne manquait à l'école. Si elle cochait ses trois petites coches, il ne lui refuserait jamais rien. A elle, comme à sa femme, qui évidemment, les coches étaient bien différentes.
En peu de temps qu'il ne le fallait pour le dire, Benett arrivait à l'hôtel puis au restaurant où ses deux princesses y déjeunaient tranquillement. Le temps de donner les dernières directives au room service et de faire quelques petites observations par-ci et par-là, il fut accompagné jusqu'au restaurant puis jusqu'à la table des Rosenthal. Réactive et à l'écoute, sa fille ne mit pas plus longtemps pour découvrir l'arrivée de son père et pour se lever pour se jeter dans ses bras. Elle n'était pas du tout surprise, elle semblait heureuse et fière d'être dans les bras de son père. Autant dire que Benett se gargarisait de cette sensation puissante d'être le papa de cette gamine. Après avoir respiré l'odeur poupin de sa petite princesse, il alla rejoindre sa reine, droite sur sa chaise. Il connaissait sa femme, elle ne laissait rien paraître en public, elle était trop pudique pour cela alors, en arrivant près d'elle avec sa fille dans les bras, il vint déposer un baiser tendre sur les lèvres de sa femme pour la saluer.
Rapidement, on lui amenait couverts et chaises. Il remercia d'un pourboire la vitesse du service auprès du dernier serveur et il s'installa à table tandis que sa fille chantonnait :
- C'est mon papaaaaaa ! Toujours fière comme un pinçon, il jouait le jeu en minant l'air du super-héro qu'il était encore pour sa fille de quatre ans. Les cheveux bruns, semblables à ceux de sa mère lui caressaient sa barbe de quelques jours  et il en respirait toujours son effluve. Sa fille, c'était tout, sa femme, c'était tout ce qui entourait le tout. Difficile à expliquer comme il vénérait ce qu'il avait. Isalyne était celle qui lui avait donné cette enfant...
- C'est son anniversaire, je veux la total, peu importe le prix.
Il avait attiré une serveuse passant par là et cette dernière, impressionnée, elle rougissait avant de partir remplir sa demande, rangeant le billet qu'il lui avait donné discrètement. La petite stipulait que la serveuse était amoureuse de lui. Benett releva les yeux vers sa femme et pointa un index vers elle :
- Regarde ma puce, il lança un regard charmeur à Isalyne que la petite devait voir puisqu'elle porta ensuite le regard sur sa mère. Y'a que cette princesse là que je veux faire rougir... Puis il embrassa la joue ronde de sa fille en chatouillant les côtés de cette dernière.

Les choses sérieuses devaient forcément reprendre le cours puisque, d'après Isalyne, la petite n'avait pas encore choisit son petit déjeuner et il ne fallait pas trop perdre de temps à ce niveau-là. Vu l'énormité de ce parc, ils allaient avoir besoin de temps pour en faire le tour.
- D'ailleurs miss tu n'as toujours pas dit à maman laquelle tu voulais de gaufre Mickey et avec papa dans les parages tu devrais te dépêcher de faire un choix avant qu'il ne mange tout le stock.
- Han ! Gabi porta sa petite menotte sur la bouche, dramaturge.
- Mais... je proteste, s'offusqua le Rosenthal puis il regarda Gabi : Bon, ta mère a raison, tu devrais faire ton choix rapidement, finit-il par dire, feintant la défaite.
Du coup, Gabi se dépêcha de regarder le menu avec plus de concentration. Benett en profita pour reporter son attention sur sa femme pour lui demander si un programme était déjà mis en place. Il fallait savoir que pour un homme aussi stricte que lui dans la vie professionnelle, il avait besoin d'une organisation exemplaire dans la vie de tous les jours. L'heure où il se levait, son café et son journal, l'heure de sa douche et du moment où il montait dans sa voiture.
- Mademoiselle n'a pas encore établi de programme, maman n'a donc pas encore validé le dérouler de la journée.
Pendant une seconde, Benett s'était enquit de l'attitude réservée, un peu trop peut-être de sa femme. La manière dont elle s'adressait à lui, par exemple.
- Veux tout faiiiiiiire !
Gabi interrompit le sens de ses pensées, voir même de ses inquiétudes quand elle criait et imposait le fait qu'il n'y avait aucun programme à avoir puisqu'elle voulait absolument tout faire.
- Bon, très bien, c'est ta journée ma puce.
- Veux aller dans le château ! Et veux une robe de princesse !  Maman elle a dit ze peux quand on ira faire les boustiques.
- Les boutiques, ma puce. Les boutiques, corrigea Benett, rigide.
La serveuse arriva et vu le monde qui les entourait, il n'était pas surpris d'avoir eu à attendre aussi longtemps. Et pendant que sa fille bataillait avec la serveuse sur son choix, il se pencha vers sa femme : « Comment tu te sens, tu n'es pas trop fatiguée ? » Profitant que la jeune femme ne connaissait pas mieux la carte que sa propre fille, il s'approcha un peu plus d'elle pour lui déposer un baiser dans le cou : « Si tu veux aller te reposer un peu, je peux m'en occuper. » proposa t-il, mûr de bonnes volontés envers sa femme. Quand l'attention s'attardait sur les deux adultes, Benett se redressa et demanda un café après que sa femme avait pris sa commande.

Ding, ding, ding, ding..

Benett ne voulait pas abandonner sa femme à sa fatigue. Elle avait certainement conduit des heures et n'avait peut-être pas réussi à se reposer assez pour supporter la journée qui allait suivre. Gabi avait, de toute évidence, bien dormi et débordait d'énergie. Surtout lorsqu'elle entendit le son des cloches annonçant l'arrivée des personnages de ses héros favoris. Tout d'un coup, il dû faire attention à sa fille qui gigotait et faisait des coucous à tout-va. Lorsque Minnie et Mickey apparu, il était impossible de la retenir puisqu'elle avait déjà sauté sur ses petites jambes pour aller à leur rencontre. Papa Ours s'était déjà levé pour garder un œil sur la petite brunette qui alla faire un câlin à son personnage préféré.
- Je reviens mon cœur.
Il déposa un nouveau baiser à sa femme puis sortit son téléphone portable, trouvant une excuse pour être dans les alentours de sa fille. Il prit une photo, et retrouva sa table, rapidement. Elle allait bien et il ne voulait pas briser son bonheur. Il soupira en fixant son téléphone, il n'y pensait plus c'est vrai mais maintenant qu'il l'avait dans les mains, le voyant clignotait de toutes les couleurs signalant un afflux de messages importants, il était tiraillé. S'il retombait dans les différents messages, il risquait bien de perdre le fil de cette journée. Alors il déglutit et... avec beaucoup de difficulté, il rentra dans la galerie de photo pour montrer la photo qu'il avait prise de sa fille. Elle ne le regardait pas, elle était imprégnée par ce moment ce qui rendait la photo encore plus précieuse.
- Regarde moi ça, rigola t-il en montrant la photo à Isalyne, ça y est, papa n'existe plus.
Puis il leva les yeux vers ceux, marrons de sa femme et lui décrocha son plus grand sourire :
- Je suis sérieux, tu sais.
Il rangea son téléphone portable : « Je suis là. » Il savait que sa fille était en joie de le savoir avec eux mais, son orgueil avait également besoin de savoir si sa femme l'était tout autant.
- Je sais que je t'avais dit que je ne pouvais pas venir mais... Ce matin j'ai réalisé à quel point vous me manquiez et j'ai voulu vous rejoindre. Tu ne m'en veux pas ? Il posa une main sur la sienne alors que la commande arriva dans son intégralité.
Sa fille, probablement attiré par l'apport de sucre important à sa table, arriva en chantonnant mais d'un regard aux alentours, il comprit qu'en réalité, d'autres personnages de dessin animés allaient bientôt débarquer. Il n'avait pas oublié qu'il avait demandé la totale à sa fille alors il resta très alerte quant aux ordres qu'il avait donné à ce niveau-là. Tant pis pour les autres enfants, aujourd'hui, c'était Gabi la princesse, c'était son jour.
- Assis-toi bien, Gabi, et n'oublie pas la serviette, souffla son père en secouant la sienne pour la déplier.
Et puis soudain, Belle et son prince arriva à leur table. C'était rapide mais avec le nombre de personnage dans la salle, ils allaient défiler et probablement empêcher Gabi de manger tranquillement.

La mère de famille assistait à tout ça en silence. Elle était heureuse de voir son mari débarquer par surprise, mais elle était fatiguée et elle voulait pouvoir assurer toute la journée alors elle restait calme et discrète sur sa chaise, laissant la petite boule d’énergie qu’était Gabi s’exprimer accaparant un peu l’attention comme elle avait l’habitude de faire. Isalyne ne se voyait pas la reprendre aujourd’hui alors qu’elle ne le faisait jamais. Elle lui mettait des règles certes, mais elle n’allait jamais contre le côté exubérant de sa fille qui l’aiderait sans aucun doute dans sa vie future, par contre elle était étonnée que Benett ne lui dise rien alors qu’elle était assisse à table sur ses genoux. Sans doute laissait-il un peu de lest en ce jour spéciale qu’était l’anniversaire de la petite, ou il allait la poser quand les aliments seraient sur table ce qui n’était pour le moment pas le cas. Tout sourire elle fit ensuite un petit coup de pression à sa petite pour qu'elle choisisse son petit déjeuner et qui en grande dramaturge en rajouta une couche avant de finalement commander une chose qui n’existait même pas sur la carte. C’était du Gabi tout craché, mixer deux choses pour avoir ce qu’elle voulait cela montrait aussi qu’elle possédait déjà une grande imagination et un fort pouvoir de persuasion appuyé par le compte en banque du papa qui ne manqua pas de faire savoir à la serveuse que sa fille adorée devait avoir sa gaufre minnie, même si pour ça il devait en payer le prix. De sa chaise elle observait le duo attendrie et eut un petit rire en entendant sa fille, cela faisait un moment maintenant qu’elle était rodée aux femmes rougissantes parce que le blond leur avait offert un regard ou un sourire, elle en avait été terriblement jalouse fut un temps, au début de leur relation mais maintenant ils étaient mariés et avaient une poupée ensemble, elle s’était apaisée et faisait avec l’effet que son mari procurait contre son gré la plupart du temps.


« Il y a intérêt oui sinon je transforme le prince en crapaud » Elle n’en avait techniquement pas les pouvoirs mais il était clair et net qu’elle n’était pas le genre de femme à laisser son mari aller voir ailleurs et à pardonner ensuite comme si de rien était, c’était totalement impossible et Benett qui connaissait sa femme connaissait les côtés les plus emporté de son caractère qui ne se dévoilait que dans l’intimité. Elle avait appris à être une femme de notable, cela passait par un comportement irréprochable en public, se faire discrète mais présente, être toujours droite et souriante, parler doucement, être délicate et attentive... Elle maîtrisait le tout à la perfection mais dans sa maison elle ne cachait pas son caractère naturel et elle était une femme avec des défauts comme toute le monde et savait se montré emporté.


« Elle veut tout faire, nous allons donc tout faire je regarderais le plan en mangeant pour tenter de faire un parcours le plus simple possible histoire de ne pas perdre trop de temps en se perdant cela serait stupide et notre princesse risquerait de s’impatienter » Elle tenait sans doute ça de sa mère mais quand elle voulait quelque chose de précis il était dur de la faire attendre, et là elle n’attendit pas pour quitter la table et ses parents en voyant Mickey et sa compagne Minnie entrer dans la pièce elle devait avoir mille et une choses à leur raconter elle en était sûre, et elle eut un petit sourire attendrit en voyant Benett suivre de loin pour faire une photo mais sans doute aussi pour voir si sa précieuse fille ne risquait rien. Il passait beaucoup de temps au travail mais elle devait le dire il était un véritable papa poule quand il était là et cela lui faisait toujours un bien fou à voir, sa famille c’était sa réussite personnelle et elle mettait un point d’honneur à passer de bon moment en leur compagnie même si cela n’était pas régulier. Quand il revint s’installer à table elle répondit à ses questions posées avant l’intervention de la serveuse qui était partie avec sa gaufre nouvellement créée, un café et une gaufre au nutella, Isalyne s’était fait un petit plaisir gourmand elle plaidait coupable. Et avec l’arrivée des personnages, ils se retrouvaient tous les deux, plus aisé pour elle de parler de ce qu’elle ressentait. « La nuit a été longue, je te l’avoue heureusement elle a dormi la quasi-totalité du voyage cela n’a pas rajouté a la fatigue de la route. Ne t’en fais pas, je dormirais bien ce soir, mais je tiens le coup »/u] Et elle regarda la photo que son époux lui montrait, rigolant doucement et l’embrassant pour le consoler, pauvre petit papa abandonné par sa fille heureusement qu’il avait encore sa femme pour l’aimer. [u]« Pauvre petit papa ours abandonné sans sa précieuse fille qui lui préfère une souris en robe, heureusement que tu a ta femme pour te tenir compagnie à table » Elle adorait le taquiner et elle ne se gênait jamais pour le faire, la complicité dans le couple, c’était important.

« Pourquoi t’en voudrais-je ? Je suis ravie que tu sois là, je suis compréhensive quant à ton travail et la charge que cela te demande, mais je suis jamais plus heureuse que quand tu peux être avec nous, je n’ai pas insisté, mais que tu sois venue de toi-même rend la journée encore meilleure » Le monde d’Isalyne tournait réellement autour de sa famille, celle qu’elle avait créer et les moments passés tous les trois étaient son moteur et sa source de force pour affronter les pépins de la vie. Et finalement la nourriture arriva faisant rappliquer leur petit boucan à la table. Celle-ci s’installa tant bien que mal aidée par les parents et Isalyne lui laissa le temps d’admirer sa gaufre spéciale avant de la couper pendant que les premiers personnages faisaient leur apparition à leur table. Ce petit déjeuner risquait d’être long à boucler avec toute ses visites et elle espérait que le côté glouton de son bébé lui facilite la tâche de la faire manger correctement. Elle regarda sa propre assiette et eut un petit sourire contrit elle allait devoir faire attention à ce genre de petit écart dans ce genre d’endroit, c’était toujours plus tentant. « Je crois que je vais devoir faire attention à mon self contrôle ici il est mit a rude épreuve »

Gabi était un petit ouragan, mais avec deux yeux merveilleux et un sourire adorable. Il était donc trèèèès compliqué de lui refuser quoique ce soit et la petite fille l'avait bien compris, tout comme elle savait que les règles, c'étaient les règles. Elle avait beau avoir 4 ans, elle était extrêmement vive d'esprit et tiltait toujours extrêmement rapidement ce qui laissait peu de marge d'erreur possible avec elle pour ses parents.
Gabi tenta le truc, après tout sur un malentendu ça pouvait marcher... Elle avait pu être sur les genoux de papa à table tout à l'heure alors peut-être qu'elle pouvait persister ! Elle revint vers lui en lui tendant les bras, mais elle se retrouva assise sur sa propre chaise. Roh et zut ! Elle tordit sa petite bouche en une moue à croquer face à laquelle il était difficile de garder son sérieux. Contrariée, elle oublia néanmoins rapidement sa déception lorsqu'elle vit que Belle et son prince n'étaient plus très loin. Transportée par son euphorie, elle se dressa à genoux sur son assise afin d'espérer mieux les voir mais cette fois, Benett ne laissa pas passer :

- Assieds-toi bien, Gabi et n'oublie pas la serviette.

Maiheuuuu !

- Papa y'a la princesse !

Ça excusait tout non ? Il se rendait pas compte lui ! C'était un évènement EXTRÊMEMENT vital qui était en train de se passer !
Mais l'attrait de la nourriture se disputait l'attention de Gabi avec son héroïne princière en approche... Elle regarda sa mère avec un énorme sourire accroché à son joli visage de poupon en découvrant le gros nœud de Minnie en fraises comme elle voulait, puis la laissa couper sa gaufre non sans avoir réclamé une photo avant parce que c'était trop cool !
Prise d'un petit rire d'enfant à faire fondre, elle plaqua ses main sur sa bouche alors qu'elle prenait sa cuillère :

- Maman t'as coupé les oreilles de Minnie ! Paf !

Assis telle une mini adulte sur sa chaise, elle se tendit aussi fort qu'elle pouvait histoire de voir ce que ses parents eux avaient pris. Si y'avait moyen de moyenner on savait jamais si quelque chose lui plaisait dedans, elle pourrait peut-être négocier pour goûter !

- Pas de limite maman ! réplica la petite fille en imitant le ton très solennel de son père avant qu'elles ne partent lorsque sa mère affirma qu'elle devrait faire attention aux écarts.

C'était lui qui avait dit !
Ses joues aussi gonflées que celle d'un hamster, elle se régalait de sa gaufre lorqu'enfin Belle fut près d'elle.

- Hiiiii !

Adieu les bonnes manières ! Il y avait trop de joie en elle pour que son petit corps ne parvienne à se contenir. Gabi bondit de sa chaise et se précipita dans les bras de sa princesse préférée avant de faire sa révérence devant le prince. Les princesses, elles faisaient toujours la révérence devant le prince. Elle prit le temps d'admirer la robe de ses grands yeux émerveillé qu'elle effleura de ses doigts sous le sourire attendri de Belle et laissa son regard aller du prince à papa. Mouai. Il était pas mal mais papa était plus mieux !

- Au début du film tu me fais peur mais après ze t'aime bien ! dit-elle au prince qui éclata de rire, avant de se mettre à raconter sa vie à Belle.

Elle lui dit qu'elle voulait sa robe, que maman et papa étaient d'accord, mais à vrai dire, elle dit plus ou moins la même chose à chaque princesse qui défila devant elle... Elle adorait Belle mais il y avait tellement de robes qui lui plaisaient ! Un de ses coups de cœur était pour Jasmine ! Sa tenue était plus jolie là que dans le film ! Ici elle brillait tout plein !
Le ballet des personnages terminé, Gabi se précipita entre ses parents folle de bonheur avec son petit carnet plein des signatures de ses héros contre son petit cœur tambourinant, qu'elle confia à maman. Maman elle perdait jamais rien elle. Elle lui tendit ses bras afin de monter sur ses genoux puis tira la manche de Benett :

- Papa montre !

Elle voulait voir les photos qu'il avait pris et en plus c'était trop drôle de faire défiler les images sur l'écran avec son doigt.

- Papa moi veut ça ! C'est zoli !

Bah oui elle était belle la tenue de Jasmine ! C'était pas une robe mais on voyait le nombril, ce qui amusait grandement Gabi qui pas du tout consciente de ce que ces mots pouvaient avoir sur la santé mentale de son père riait et s'exclamait chaque fois qu'une nouvelle photo apparaissait.
Une fois le tout visionné, elle tendit sa main vers le reste de son assiette. Fallait pas déconner ! Le jour où elle laisserait du sucré se perdre n'était pas arrivé !

- Vite maman vite ! Avant papa il mange ! dit-elle en lui adressant une œillade pleine de menace.

Et quand elle aurait fini, ils pourraient enfin y aller !

- Finiiiii ! clama-t-elle au bout de quelques minutes sa bouche encore pleine et sa bouille pleine chocolat, prête à partir à la découverte du parc et surtout, du château !

Débarqué comme ça à l’improviste n’était pas du tout dans les habitudes de Benett mais que ne ferait-il pas pour rendre heureuse sa petite princesse ? Rien. Il ne fallait pas longtemps pour qu’il monte dans cet avion pour rejoindre les deux amours de sa vie et faire comprendre à tout le réseau de l’hôtel qu’il ne devait pas y avoir de problème tout le long de son séjour. Son affluence n’était pas internationale mais il comptait bien élargir  ce dernier avant qu’il ne meurt. Sa fille avec lui, sa femme à ses côtés, voilà ce qu’il cherchait et ce qu’il lui manquait. Heureusement, la joie qu’il avait lu dans les visages dès son arrivée l’avait convaincu qu’il n’avait pas fait un mauvais choix. Evidemment, il ne regardait que la brune, fatiguée sur sa chaise que les autres hôtesses rougissant à ses paroles. Il n’allait pas jouer les hypocrites en disant qu’il n’aimait pas ça, au final cela dit, quand Gabi avait claironné que la serveuses était “amoureuse” de son papa, il ria jaune tout en voulant détourner l’attention de la petite fille sur autre chose. “Il y a intérêt ou je transforme le prince en crapaud.” Benett avait bien entendu la menace sous couvert d’humour et même s’il mima l’homme offusqué, il avait parfaitement saisi et prenait les choses au sérieux. Il déposa un baiser sur la joue de la petite fille faisant bien claquer ses lèvres : “Mais il y a que j’aime mais ne le dis pas à maman sinon je vais devoir un crapaud pour toujours…” Il regardait sa femme en disant cela et remarquait la réelle fatigue sur son visage. Il ne comprenait pas pourquoi elle n’avait pas pris l’avion, il avait largement les moyens pour les frais du voyage mais il préféra taire cette remarque pour le moment. Il voulu savoir quel était le programme de la journée en voulant s’assurer que sa femme soit en forme ou même de proposer de prendre la relève pendant le temps qu’elle se reposerait de sa nuit blanche. De toute évidence, Isalyne avait déjà tout prévu même si elle précisa qu’il fallait jeter un oeil sur le plan pour ne rien rater. Et vu le parc qui les attendait, il n’était pas possible de ne pas passer par le case “plan”. De ce fait, Benett acquiesça vivement à l’évidence que la brune venait de dire. Gabi n’aimait pas attendre mais ça, c’était comme tous les enfants, commes toutes les petites filles ou tout simplement, la fille à son papa, celle qui avait tout les droits et si quelqu’un n’était pas content, il passait son chemin.
La petite ne tenait pas vraiment en place et il était difficile de lui en vouloir surtout lorsque ses souris arrivaient et faisaient des signes de leur grosses mains gantés. C’était bizarre pour Benett qui n’avait pas connu ce genre d'enthousiasme pour les dessins animés ayant été obligé de grandir peut-être un peu trop vite. Gabi avait le droit de rêver et il mettrait sa tête à prix pour qu’il en soit ainsi.
Sautant de sa chaise pour s’assurer que sa petite fille allait bien et profitait de ça pour faire des photos et renouveler celle qu’il avait dans son fond d’écran, il était fier de se dire que celles-ci , c’était lui qui les avait prit. En revenant à sa table, il profita de l’absence de sa fille pour parler à sa femme plus sérieusement. Cette dernière ne perdit pas de temps pour répondre et il tombait juste. Isalyne était exténuée : “La nuit a été longue, je te l’avoue heureusement elle a dormi la quasi-totalité du voyage. Cela n’a pas ajouté à la fatigue de la route. Ne t’en fais pas, je dormirais bien ce soir, mais je tiens le coup.” A cette réaction, Benett se garda de lui faire la remarque qu’un aller et retour en avion aurait été beaucoup moins fatiguant pour les deux mais se permit une petite remarque quand à l’idolation de sa fille pour cette souris. Papa n’était plus son héro et il en était clairement atteint; Sa femme, après avoir regardé la photo qu’il avait de Gabi et Mickey en pleine conversation, rigola et embrassa son mari. Un prix de consolation et d’un sourire, il s’avoua vaincu. Il ne suffisait pas de grand chose pour consoler cet homme, de toute évidence. “Pauvre petit papa ours abandonné sans sa précieuse fille qui lui préfère une souris en robe, heureusement que tu as ta femme pour te tenir compagnie à table.” Faisant mine de bouder, Benett feignit d’être meurtrie. Après tout, sa femme ne pouvait pas comprendre ce qu’il pouvait vivre : “Ouais la vie est vraiment mal faite. On en refait un quand ?” Il lâcha en bombe, un sourire espiègle sur le visage. Benett avait vécu en famille nombreuse alors il n’était pas question de se contenter d’un seul enfant. Gabi avait besoin de frère et soeur pour se responsabilisé et puis, c’était toujours plus cool. Secrètement, il se disait également que les photos de famille nombreuse donnait souvent du bon goût qu’autre chose. Mais il taisait cette pensée que sa femme n’avait pas de raison à entendre. Sinon, il était certain qu’il pouvait se la mettre derrière l’oreille avant un bout de temps.

Avant que la petite ne revienne, la conversation redevenait sérieuse. “Pourquoi t’en voudrais-je?” Benett regarda sa femme, avec intensité. Il aimait cette femme, plus qu’il n’était considéré possible. “Je suis ravie que tu sois là.” Et ces mots avaient le don de lui donner envie de toujours faire plus. Ou en tout cas, d’essayer. Il était vrai que son travail lui prenait énormément de temps et qu’il perdait la notion du temps très, voir trop, régulièrement. “Je suis compréhensive quant à ton travail et la charge que cela te demande mais, je suis jamais plus heureuse que quand tu peux être avec nous, je n’ai pas insisté mais, que tu sois venue de toi-même rend la journée encore meilleure.” C’était vrai, Isalyne n’avait pas insisté pour que son mari se libère pour le quatrième anniversaire de sa fille. Au début, il n’avait pas tiqué mais seulement au moment où la brune avait mentionné. “Je sais mon coeur.” souffla t-il seulement en se penchant pour réclamer un autre baiser. Mais la petite revenait et les assiettes arrivèrent au compte goutte mais relativement vite. Impossible de contenir la joie de sa fille et encore plus impossible pour son père de gâcher sa journée. Elle avait le droit, c’était le jour de son quatrième anniversaire mais quand Isalyne fit comprendre qu’elle allait devoir faire attention à sa ligne, il n’eut pas vraiment le temps de répondre. Gabi fut plus rapide à dégainer quant au fait qu’il n’était pas question de limite et qu’aujourd’hui, tout était permis. D’un signe de tête entendu, il appuya les dires de sa fille pour encourager sa femme à bien finir son assiette et “kiffer” comme disait les jeunes.

Evidemment, le calme n’était que de courte duré puisque rapidement, les princesses et les princes faisaient rapidement le tour du restaurant, faisant du table par table. Quel était l’idiot qui avait inventé ce genre d’activité ? Comment faisait les parents pour garder leurs enfants correctement assis pour manger son assiette sans être interrompu. Evidemment, il ne disait rien le père de famille surtout en voyant l’air enjoué de Gabi qui oubliait de dire quel jour on était, ce dont papa Rosenthal n’oubliait pas de préciser et gagnait une photo avec chacun des héros de sa fille. Et biiim, un bon point pour papa surtout lorsqu’une princesse embrassa sa petite joue et que, sur la photo, la petite puce était devenue toute folle lorsqu’un prince avait fait la même chose, en même temps. La photo était rigolote mais ce dernier partit rapidement à une autre table quand il croisa le regard réprobateur du Rosenthal. Cette liberté n’avait clairement pas plu au Benett qui fixait malgré lui, le pauvre acteur qui tentait d’éviter les regards noirs de l’Avocat. Quoi de mieux qu’une diversion pour tirer ce dernier de sa colère noire quant aux mimines de sa fille qui tirait sa manche pour qu’il lui montre les jolies photos qu’il avait faite jusque là.

- D’accord mais après, tu manges hein ?

Il lui tendit son téléphone et la laissa faire défiler les photos avec son petit doigt. Quand ils arrivèrent sur la photo avec Jasmine, la petite la pointa du doigt en réclamant cette tenue. Il releva la tête vers Isalyne après y avoir jeté un oeil de plus prêt en disant : “Bah voilà, les ennuis commencent…” Il n’y avait que les grandes personnes qui pouvaient comprendre l’allusion d’un pauvre père qui voyait déjà sa fille vouloir montrer son nombril à tout va. Outre qu’en était en maillot de bain. Il finit par ranger son téléphone en répondant qu’ils allaient voir s’ils trouveront le déguisement qu’elle souhaite, soudainement avec beaucoup moins de conviction.
Mangeant tout de même avec appétit sans en perdre une miette, voilà mini Gabi qui pressait sa mère de finir son assiette avant que son père n’y jette un coup de fourchette. Amusé par cette allusion, il jeta un oeil à ce qui se passait dans les autres assiettes et fit mine de piquer quelque chose dans celle de sa femme. Et bien quoi ? Autant donner raison aux rumeurs qui couraient déjà après tout mais il n’en fit rien. Son assiette était encore à moitié pleine et le petit déjeuner qu’il avait prit au bureau de Berlin n’avait pas encore été complètement digéré.
Au bout de quelques minutes, Benett pouvait entendre sa fille signaler qu’elle avait terminé et il l’imita en posant ses couverts dans son assiette : “Moi aussi !!” lorgna t-il ensuite du côté d’Isalyne : “Tu veux un peu d’aide ma chérie…?” demanda t-il avec un clin d’oeil complice avec sa fille alors que la Rosenthal était plongée dans le plan du parc tout en mâchant tranquillement ce qu’elle avait en bouche. Il n’osa tout de même pas venir fourrer son nez dans l’assiette de son épouse au risque de se prendre un petit coup de fourchette au passage.

Après avoir tous terminé de manger, la famille Rosenthal se levèrent tout en faisant confiance à la mère de famille qui avait surement déjà fait un bon parcours du combattant.
En sortant du restaurant, il tendit la main à sa fille et l’autre à sa femme. Entouré par les deux amours de sa vie, il se sentit beaucoup moins mal à l’aise.
- Alors, hum…
Il regarda sa femme, vraiment pas rassuré puisqu’il se dirigeait clairement en terrain inconnu : “Bébé, je te laisse faire hein..” Isalyne était probablement l’une des seules à savoir que son mari n’avait jamais vraiment eu d’enfance, constamment aux côtés de son père ou plongé dans les bouquins pour être toujours meilleurs. Le grand Rosenthal avait été très dur, interdisant pratiquement toutes distractions si elles n’apportaient rien à son fils. Il sentit son téléphone vibrer mais les mains prises, il se résigna à le laisser sonner.

La mère de famille ne l’avait pas formuler à voix haute, mais elle était heureuse de voir son époux dans le coin, la petite bien qu’adorable était un enfant de quatre ans, avec la forme et la vivacité que cela impliquait. Elle n’était plus aussi en forme après une nuit sans dormir même si elle savait avoir les ressources pour mener la journée à bien et faire vivre un rêve à sa petite fille. La petite avait été voir ses amis les animaux de Disney leur permettant de parler un peu en tête à tête ce qui faisait du bien à Isalyne, elle gérait beaucoup comprenant que Benett travail beaucoup pour leur permettre de bien vivre, mais elle aimait se sentir soutenu par son époux.

Elle rigola alors en entendant le blond faire tout un cinéma parce qu’il n’était plus le héro de son bébé, c’était dur de se faire remplacer de la sorte par une souris disproportionné et elle en rigolait bien, il avait un talent d’acteur insoupçonné et qui faisait toujours son petit effet sur elle. Isalyne ne s’empêcha bien sur pas d’en rajouté une couche elle adorait taquiné son mari qui la laissa par contre sans voix quand il lui parla d’en faire un deuxième. La brune n’était pas contre avoir plusieurs enfant mais s’occupé de Gabi lui paraissait déjà tellement prenant elle avait peur de ne pas être à la hauteur.  «  Pour que tu puisse te faire deux fois plus abandonné ? Tu crois qu’elle vivrait bien un autre bébé dans la maison ? Que je serais à la hauteur ? » Isalyne ne montrait que peu ses failles et ses peurs, on lui avait apprit qu’être faible n’était pas possible, pas une bonne chose et elle faisait de son mieux pour toujours être irréprochable mais quand on parlait enfant elle avait une envie de bien faire toute différente qui la poussait à craindre beaucoup de chose. «  Tu a intérêt à me faire un garçon cette fois je te préviens » Bien vite elle revenait à l’humour qui était le sien.

La brunette n’était pas une femme pénible elle ne le pensais pas en tout cas, elle n’insistait jamais pour que le blond passe plus de temps avec eux, elle proposait et si il disait avoir du travail elle laissait tomber et s’arrangeait autrement. Pour elle c’était logique, elle était mère au foyer pour elle son rôle était de tout faire pour que son mari puisse travailler tranquillement autant que possible. Il lui revola un baiser juste avant que leur réussite ne débarque de nouveau a table en même temps que les assiettes, reprenant le devant de la scène les deux adultes s’occupant d’elle pour qu’elle puisse prendre son petit déjeuné de manière correcte. La petite rouspéta même sa mère qui pensait à sa ligne quand elle eut sous les yeux sa propre gaufre qui eut l’appuie silencieux de son père, si les deux venaient se liguer contre elle la mère de famille était réellement mal barré. La petite eut du mal a se mettre correctement a table elle était complètement prise par tout ce qui se passait autours d’elle et l’excitation de voir tout ses personnages favoris, elle réussit à lui faire avoir un peu d’attention sur sa gaufre Minnie qui se fit prendre en photo avant de décédé couper par la mère sous les rires de la petite. «  Hé oui paff plus de Minnie elle a pas résisté a maman »

Cela avait au moins eut pour effet de faire manger la petite quelques instants, Jasmine avait eut l’idée de débarqué à ce moment là créant une nouvelle envie chez Gabi, maintenant elle voulait la tenue de cette princesse précisément, bien sur elle avait choisit l’une des plus dénudé. Isalyne ne dit rien, elle savait qu’elle allait faire plaisir à sa petite dans tout les cas mais elle ne pouvait s’empêcher de rire devant la tête de Benett qui lui ne semblait pas du tout emballer par l’idée de la brunette mais il avait quand même accepté ne pouvant pas résisté a la bouille de sa fille. Finalement ce fut elle la dernière à finir son assiette ce faisant pousser par sa fille pour aller plus vite, visiblement elle était de nouveau presser de partir d’ici, et quand Benett en rajouta une couche elle tira la langue de manière très mature. «  Maman va prendre tout son temps si vous continué bande de loustique » Ce n’était pas sa faute si elle regardait le plan en même temps et que du coup elle prenait plus de temps a manger elle devait faire un chemin pour ne pas louper quelque chose et ne pas perdre du temps dans des divagations inutile. Finalement elle termina son repas et la famille quitta l’hôtel direction le parc, Benett lui repassa bien vite le flambeau la faisant sourire avec douceur il n’était pas habitué de ce genre de chose, elle avait un sens de l’organisation à tout épreuve qui lui servait quand elle se trouvait comme aujourd’hui hors de sa zone de confort. «  On va passer par là-bas et aller voir l’attraction des poupées c’est calme pour elle le temps qu’elle digère bien sa petite minnie » Et elle les entraîna avec elle. Tout les trois se donnait la main et c’était visiblement nécessaire pour ne pas se perdre de vue dans cette foule compact qui allait dans tout les sens.

Etant bien organisé elle avait quand même potasser avant de venir pour savoir ce que je pourrais faire Gabi pour certain sa taille déterminerait sur le moment mais pour le reste elle avait déjà repérer ce qu’elle jugeait adéquat pour sa fille ou non. «  Tu va adoré tu va voir » Elle taquinait son mari parce qu’elle savait que la petite elle allait juste vivre un rêve éveillé aujourd’hui cela allait sans doute être un peu plus dur pour eux.

Gabi pouffa de rire lorsque son père regarda vers l'assiette de sa mère encore pleine avec un clin d'œil complice à son intention. Elle était sûre qu'il allait vouloir lui piquer sa gaufre ! Papa il piquait toujours du chocolat à la maison lorsqu'elle faisait des gâteaux avec maman ! Elle devait d'ailleurs toujours se battre avec lui pour lécher la cuillère du saladier ! Gabi devait négocier trèèèès fort et user de tout le charme et l'amour qu'elle avait en elle afin de la récupérer pour ses papilles à elle !
Benett cédait à chaque fois bien sûr même si il faisait souvent mine de négocier et hésiter à capituler. Il aimait juste beaucoup trop la faire râler et l'entendre lui promettre combien elle l'aimait et combien il était le meilleur et le plus gentil papa du monde si il lui donnait le chocolat à lécher !
Elle ria plus fort encore quand Isalyne les menaça de prendre tout son temps, avant de réaliser que c'était pas possible ça ! La petite fille prit un air  soudain plus alarmé. Ah non alors ! Il ne fallait pas qu'elle fasse ça ! Gabi voulait vite quitter le restaurant et aller voir le château ! Elle voulait faire les manèges et boutiques tout plein aussi ! Maman lui avait dit qu'il y en avait beaucoup et du haut de ses 4 ans, Gabi avait déjà de qui tenir ! Elle ADORAIT faire les magasins ! Surtout lorsqu'ils étaient pleins de jouets, de peluches et de robes de princesses !
Du coup elle tira la manche de son père afin qu'il laisse sa mère terminer tranquillement son assiette. Mais bon pourvu qu'elle fasse un peu vite quand même ! Elle laissa son papa la débarbouiller puisqu'elle avait du chocolat jusque sur le bout de son nez, mais ne quittait pour autant pas un seul instant l'assiette de sa mère de ses grands yeux bleus. Pourquoi maman elle ne prenait pas des plus grosses bouchées ?! Gabi gesticulait tant d'impatience qu'on aurait dit qu'elle avait des oursins sous les fesses et lorsqu'enfin Isalyne avala le dernier morceau de son petit déjeuner, elle bondit de sa chaise en tapant dans ses mains d'excitation :

- Ouiiiiii ! On y va, on y va !

Elle courut perchée sur ses petites jambes entre ses parents et attrapa la main de l'un comme de l'autre afin de les tirer de leur chaise jusqu'à l'extérieur du restaurant ! Fallait faire vite y'avait des serveurs partout et elle ne voulait pas que papa demande une nouvelle gaufre !
Dehors, Gabi posa son regard absolument partout. C'était joli ! Même le sol il était rose ici ! Et même les murs de l'hôtel ! Y'avait Mickey tout en haut dans la pendule ce qui l'amusa beaucoup ! Elle s'approcha d'un énorme massif de fleur au milieu duquel dansait un arbuste taillé en forme d'hippopotame vêtu d'un tutu ! Plus loin il y avait la même chose avec un éléphant ! Et il y avait plein de fontaines !
Toute excitée, Gabi sautilla sur place alors que Benett lui proposa sa main qu'elle prit immédiatement. Elle se pencha pour voir où était maman ! Elle tenait apparemment l'autre main de son père et la petite fille décida que pour le moment, ça lui allait comme ça. Mais tout à l'heure elle se mettrait entre les deux ! Pour tenir la main de papa ET maman ! C'était marrant quand ils faisaient ça parce que parfois ils la faisaient voler à mesure des pas qu'ils faisaient !

- Alors, hum... Bébé, je te laisse faire hein...
- C'est moiiiii ton bébé, papa ! Maman l'est grande !

Et en plus elle portait pas de talons aujourd'hui. Mais elle était quand même plus grande...

- On va passer par là bas et aller voir l'attraction des poupées. C'est calme pour elle le temps qu'elle digère bien sa petite Minnie.

Gabi baissa son regard vers son petit ventre bien rond. Elle était bonne Minnie ! En plus y'avait que elle qui en avait eu une comme ça avec des fraises !

- Viteuuuuuh ! marchait-elle devant eux en tirant sur le bras de Benett !

Pourquoi ils marchaient aussi lentement ?!
Elle était une véritable petite boule d'énergie ! Si elle l'avait pu, elle aurait couru dans tous les sens pour tout voir ! Mais pour une fois il y avait bien trop de choses qui l'entouraient et la petite fille ne savait plus où donner de la tête. Ca la dépassait entre les décors de Maint Street qui semblaient sortis tout droits de ses dessins animés préférés, les chevaux qui tiraient les voitures et les vitrines dans lesquelles elle voyaient plein de personnages qu'elle regardait habituellement à la télé !
Mais ce qui la scotcha littéralement sur place - du moins pour quelques secondes... -, ce fut bien sûr le château ! Gabi sentit son cœur faire un bond dans sa poitrine et elle se mit à trépigner en s'accrochant plus fort aux doigts de son papa :

- La château ! Le château ! On va au château après les poupées hein maman !

Clairement ses parents n'allaient pas pouvoir y couper ! Elle n'avait parlé presque que de ça dans la voiture et encore ce matin au petit déjeuner ! Elle s'imaginait déjà y voir la belle au bois dormant et son prince ! Han est-ce qu'il y aurait Maléfique ? Elle espérait que non... Elle lui faisait peur... Mais au pire papa la protègerait.
Une fois de l'autre côté du parc, Gabi s'emporta à nouveau. Son pauvre papa allait sans doute finir la journée avec un bras plus long que l'autre si elle continuait ainsi ! Elle courut en les trainant à sa suite pour faire une photo avec le carrosse de Cendrillon avant de décider qu'elle voulait une pantoufle de verre ainsi que Jack et Gusgus ! A ajouter sur la liste des souvenirs à ramener donc...
Après quoi elle resta éblouie devant le gigantesque carrousel. Les chevaux étaient si grands ! Bien plus que ceux de la fête foraine de la maison !

- On fera hein ?!

Qu'est-ce qu'elle voulait ne pas faire en même temps... Elle était dans la partie du parc qui semblait avoir été imaginée pour elle ! Mais pour le moment, c'était les poupées maman avait dit, alors elle suivait. Elle était curieuse de voir ! Isalyne lui avait expliqué qu'il s'agissait d'un petit bateau qui promenait sur l'eau au milieu de centaines de poupées qui chantaient. Gabi dans sa tête d'enfant c'était déjà fait tout un monde de la chose ! Elle s'imaginait déambulait au milieu d'une maison de poupées géante ! Peut-être qu'elle pourrait en ramener une ? Il allait falloir qu'elle regarde bien pour choisir sa préférée !
Dans la file d'attente, elle fut relativement patiente ce qui était compliqué pour elle qui était en général une véritable petite tornade qui ne se calmait qu'au moment du coucher... On avait eu beau lui avoir expliqué qu'il faudrait parfois attendre aux attractions, elle était si impatiente que contenir toute sa joie d'être là et son empressement à tout voir lui était difficile ! Elle se perchait sur la pointe de ses pieds pour voir où était la fin de la queue et elle lui paraissait toujours trop loin !
Alors lorsqu'elle monta dans le bateau, elle fut incapable de contenir son énorme sourire qui ne cessait plus d'éclairer son visage.

- C'est bon monsieur !!!! dit-elle à l'employer aux commandes du départ des bateaux.

Elle était prête elle ! Et lorsque l'embarcation démarra, elle cria de joie en se penchant à la rambarde si fort qu'au moindre accoups elle pourrait basculer. Heureusement papa et maman veillait. La musique arriva à ses oreilles une fois dans l'attraction, la petite fille resta totalement bouche bée. Elle devait rester assise mais comment faire ! Il y en avait partout ! Sur les côtés, devant, derrière, au dessus ! Tout plein de poupées ! Elle pointait son petit doigt dans tous les sens en appelant tour à tour l'attention de ses parents ! Fallait qu'ils voient ce qu'elle voyait eux aussi !
En revanche, elle partit en fou rire lorsqu'ils passèrent soudain devant l'automate d'une petite hyène en train de se bidonner en se tenant le ventre. Gabi l'observa un instant, puis fit de même. Ça la prit sans prévenir. Elle rit avec la hyène et plus elle s'esclaffait, plus la petite fille se tordait de son joli rire d'enfant aux larmes sans plus pouvoir s'arrêter ce qui eu le mérite de faire pouffer d'amusement le reste du bateau...
Elle, c'était sa préférée ! Elle l'avait trouvé voilà !  

- C'est fini ? demanda-t-elle à contre cœur.

C'était passé trop vite, mais c'était trop bien ! Peut-être qu'ils pourraient le refaire plus tard ! Ils en avaient encore tout plein à faire mais elle était déjà impatiente de recommencer ! Elle voulait revoir les poupées de la fin qui brillaient et la bébête qui riait !
Ils quittèrent l'attraction et Gabi marcha devant ses parents tranquillement, jusqu'à ce qu'elle n'aperçoive au loin Bourriquet qui se baladait et était entouré d'enfants. Elle aussi voulait le voir ! Furtive, elle partit en courant vers lui pour lui faire un câlin et disparut à travers la foule. Ça ne prendrait pas longtemps elle voulait juste le voir ! Elle parvint à se faufiler jusqu'à lui et à recevoir la plus grosse étreinte de la terre après lui avoir dit combien elle l'aimait fort et adorait son ruban rose, puis après un bisou sur son nez, elle s'extirpa du monde afin de revenir tout sourire vers ses parents... qui n'étaient plus là où elle les avait laissé.
Papa devait sûrement lui faire une blague ! Comme tonton Oliver avait l'habitude de lui en faire ! Gabi pouffa de rire et courut regarder derrière une maisonnette qui vendait des sucreries et des boissons. Personne. Derrière la poubelle alors ! Non plus. Ça commençait à plus être très drôle ! La petite fille regarda partout autour d'elle et rapidement, ses grands yeux se remplirent de larmes alors que la peur commençait à lui tordre le ventre. Est-ce qu'ils étaient partis sans elle ? Est-ce qu'ils l'avaient oublié ?

- Papaaaaaa ! Mamaaaaan !

Gabi appela plusieurs fois mais en voyant que ses parents ne revenaient pas, elle éclata en sanglots.

Benett aimait sa femme, Isalyne. Toute personne complètement honnête l'entourant, ne pouvait pas dire le contraire pour la simple et bonne raison qu'il l'avait toujours sur lui. Dans son portefeuille, dans dans un coin à l'entrée de son bureau, dans un cadeau juste à côté de son ordinateur. Il pouvait même la voir lorsqu'il était dans sa voiture, en baissant son pare-soleil. Les deux jeunes gens avaient été pratiquement forcé par les traditions à se marier mais ça n'avait pas été une réelle contrainte parce qu'en cédant à leur propre désir charnel, ils avaient crée cette petite boule d'énergie qui n'arrivait jamais à tenir en place une petite minute. « Pour que tu puisses te faire deux fois plus abandonné ? » Ah oui, c'était un fait inévitable que Benett fera tout pour repousser ce moment. Pour le moment, il boudait avec le sourire parce qu'il savait que sa fille n'avait d'yeux que pour lui mais qu'adviendra t-il lorsque les choses évolueront ?  « Tu crois qu'elle vivrait bien un autre bébé dans la maison ? » Pour Benett, c'était un choix à prendre en considération uniquement entre le papa et la maman, le reste, la petite lady aux goûts extravagants n'avaient pas vraiment son mot à dire. Ceci dit, il était vrai qu'il doutait de la tolérance de Gabi quant à un autre bébé. Toute la famille était uniquement tournée sur le petit prodige Rosenthal. Son petit frère et sa petite sœur n'arrêtaient pas de la couvrir de cadeaux, d'attentions et d'amour mais il fallait tout de même pas oublier le désir du Rosenthal : Imposer son pouvoir autant en privé qu'en public. Et lui, ce qui lui importait, c'était une grande famille. « Que je serais à la hauteur ? » Il ne pouvait pas dire par rapport à Gabi et son honnêteté le forçait à garder le silence, seul l'avenir le dira seulement, en ce qui concernait Isa, il était certain. C'était une incroyable maman : « J'en suis persuadé mon amour. » Il lui envoya une petite œillade et la répartie de sa femme le surprit : « Tu as intérêt à me faire un garçon cette fois je te préviens. » Il éclata d'un rire franc : « Tu lis dans mes pensées, ma parole ! » Il n'en avait strictement aucune idée. Il était déjà très prometteur dans son avenir dans le droit mais il était loin d'être devin. Cela dit, qu'Isalyne n'y opposait aucune contradiction le fit espérer la même chose. Quelle fierté d'offrir un Rosenthal mâle à sa famille.  

Heureusement, cette conversation n'avait pas eu lieu en présence de Gabi. Ce n'était qu'une idée, un projet en cours, un idéale de famille que Gabi, à son âge, ne pourrait pas comprendre. Après tout ça, il vola un baiser tendre à sa femme avant que la tornade ne revienne toute guillerette à table. C'était vraiment agréable et il regrettait de ne pas en vivre d'avantage. Seulement une fois arrivée dans la vie où responsabilité et obligation revenaient de plein fouet, tout le reste disparaissait. Les assiettes étaient arrivées en même temps pour le plaisir de la petite et des deux plus grands. Même si Benett avait déjà pris son petit déjeuner, il ne refusait jamais une bonne gaufre et n'hésita pas à inciter sa femme de se faire plaisir. Et même en présence de sa fille, il ne pouvait pas s'empêcher d'avoir des petites pensées peu catholique en ce qui concernait Isa. La petite Gabi incita sa mère à manger et des petites rigolades animaient le repas jusqu'à ce que l'arrivée des cosplayers fut sonner par une cloche qui détourna l'attention de Gabi. En petit temps, le sourire de Benett disparu. Déjà la gamine voulait montrer son joli petit nombril dont il avait eu l'honneur d'y couper le cordon qui reliait son enfant à la nouvelle maman. Il râlait, c'était plus fort que lui et malgré tout cela faisait rire les deux, et plus particulièrement la maman puisque Gabi était plus occupée à papoter avec Jasmine qu'à remarquer le comportement récalcitrant de son père. C'était malheureusement quelque chose qu'il allait devoir apprendre à gérer même en serrant les dents d'ailleurs. Bien sûr, cela n'avait pas échappé à Isalyne qui ria devant sa tête désappointée. Avec beaucoup d'effort, sa femme avait réussi à manger toute son assiette avant que papa Rosenthal ne vienne l'aider sous l'oeil aiguisé de la petite. Enfin, ils quittèrent le restaurant après que papa avait réglé la note et il incita sa femme à les guider.
- C'est moiiii ton bébé, papa ! Maman l'est grande !
- Non toi, tu es ma princesse, tu sais bien ! Lui adressa t-il avec un petit sourire.
Lui, il ne connaissait pas du tout ce genre d'endroit pour n'y avoir jamais mis les pieds. Et quand elle orienta la famille vers un manège calme, il acquiesça doucement et suivit les deux femmes de sa vie sans broncher. « Tu vas adorer tu vas voir. » Il fit une moue, un peu embarrassé d'être clairement en décalage. « Je vous suis ! »

Très excitée à l'idée de faire tout ce qu'il fallait pour rendre mémorable son anniversaire, Gabi pressait ses parents en tirant sur le bras de son père parce qu'ils n'avançaient pas assez vite à son goût. Néanmoins, inquiet de perdre sa prunelle dans la foule, il ne lâcha pas sa prise vu la foule qui s'empressait de faire pareil. Vite, vite, faut faire la queue ! C'était ce qu'il entendait mais contrairement à eux, ils avaient de quoi s'éviter une queue interminable et que ne ferait-il pas pour éviter à sa fille la moindre petite frustration. Le château apparu et attira l'attention de la brunette qui demanda s'ils allaient le faire ce que les deux parents confirmaient aussitôt pour rassurer leur princesse : « Une princesse doit toujours avoir son château ! » commenta le papa en haussant des épaules. Seulement voilà, il devait se faire violence pour ne pas faire attention aux regards posés sur sa famille. Lui, avait quitté le bureau tel quel, avait toujours son costume hors de prix et avait à son bras la plus belle du monde, une petite fille qui suivait évidemment la lignée de son épouse. Il ne se fondait pas du tout dans le décor et s'il n'y avait que des regards envieux, cela ne l'aurait pas dérangé non.. c'était plutôt sur sa tenue vestimentaire. Il n'avait rien d'autre sous le bras alors il allait devoir faire avec.

Arrivée au manège avec les directives de sa femme sur le chemin à emprunter pour y arriver, ils s'installèrent presque aussitôt dans un des bateaux qui les attendaient presque. Inutile de préciser que Gabi était montée sur ressort et qu'elle pressait le monsieur de vite mettre en route le manège. Evidemment, les deux parents qui étaient enlacé, la tête de sa femme sur l'épaule de son mari, ne pouvaient pas forcément se détendre puisque la petite boule d'énergie se penchait tellement fort qu'ils étaient obligé de la retenir : « Gabi, tiens toi tranquille ! » avait dit son père, plus apeuré que furieux. Un accident était vite arrivé. Au plus grand malheur de la petite le manège était déjà terminé. « Et oui Princesse. On doit laisser notre place ! » souffla le papa, content d'en sortir cela dit. A vrai dire, Rosenthal n'avait pas vraiment profité du décor mais plus sur la poigne qu'il devait mesurer en fonction des agitations du manège et de sa fille. En sortant, Benett regarda sa femme :
- Il n'y a aucune sécurité dans ce manège ! On ne la tiendrait pas elle serait passer par dessus bord. C'est inadmissible, se plaignit-il en quittant deux secondes la petite du regard, qui marchait tranquillement devant eux. Eux mêmes avaient continué leur chemin en discutant sur la suite des manèges.
En reportant son regard devant lui, il s'arrêta net.
- Gabi ! Gabi ?
Il lâcha la main de sa femme et regarda autour de lui. « Putain, Isa, où est-elle ? » Inquiet, torturé, perdu. Benett avait quitté des yeux sa fille deux secondes et elle avait déjà disparu. Il partit légèrement en arrière en criant le nom de sa fille, sa femme non loin qui faisait la même chose : « Gabi ! Excusez moi ! Vous avez vu une petite fille, brune, les yeux bleus... » Il chercha dans ses poches intérieurs, sortit son porte feuille et montra une petite photo aux passants. Un à un, il les arrêta : « S'il vous plaît, vous avez vu cette fille, c'est ma f-... » « Papaaaaaa ! Mamaaaan ! » Benett s'arrêta, quitta le passant sans demander son reste. Il ne l'intéressait puisqu'il ne pouvait pas l'aider : « Gabii !! » hurla t-il en essayant de passer au-dessus de la musique environnante. Il ignorait pourquoi il détestait ce genre d'endroit et ce genre de chose le rappelait à l'ordre. Les accidents étaient vites arrivé : « Isa, je l'entends, où est-elle? » Il regardait au niveau des jambes des adultes, cherchait ce regard qu'il ne pouvait oublier : « GABIII !? » Il l'avait vu alors il couru dans sa direction, emportant sa femme qui suppliait un couple de son côté. En arrivant à sa hauteur, il se jeta à genoux et enlaça sa fille, en pleurant : « Gabi, je suis là. » Il s'en voulait terriblement et tout d'un coup, les regards des autres n'avaient plus d'importance : « Papa est désolé, papa est là. » Benett lâcha légèrement Gabi pour laisser sa femme réaliser comme lui, qu'ils l'avaient retrouvé. Quand la petite se nicha dans les bras de sa mère, il prit les deux dans ses bras et embrassa leur tempe. Son cœur battait à tout rompre. Enfin en reprenant ses esprits il se releva. Hors de question de gâcher le plus beau jour de sa vie, soit la naissance de sa fille, par ce genre d’événement. Il prit une main de sa fille, l'autre allant dans celle de sa mère, et il incita : « Allez, on... On va aller s'asseoir là bas deux minutes et, Princesse tu décideras ce que tu veux faire ensuite. » Lui aussi il avait besoin de reprendre ses esprits.  

Isalyne avait finit d’engloutir son petit déjeuné sous le regard des deux amours de sa vie, c’était fou comme dans ce genre de moment elle se sentait gonflée de joie et de bonheur, sa famille était près d’elle, ce qu’elle avait créer comme une grande, et c’était beau, puissant pour elle. Cependant Isa ne se laissa pas attendrir longtemps si elle faisait trop attendre sa princesse celle-ci allait devenir un véritable démon et le portrait idyllique en prendrait un coup. Une fois à l’extérieur de l’hôtel elle dû prendre les choses en main, de toute façon c’était elle qui avait prévu se voyage Benett était la cerise sur le gâteau mais il n’avait pas dû prendre le temps de travaillé sur les parcs, les attractions, les emplacements de ceux-ci et tout ce qui allait avec, Isalyne si. La brune leur indiqua un manège reposant et calme pour que la petite boule d’énergie puisse digéré son petit déjeuné avant de tourné dans tout les sens dans les attractions, mais même dans ce genre de manège calme la petite ne l’était pas. La traversé avait été peuplé de petit cris quand elle voyait un lieu où un autre où elle désirait aller ensuite et Isalyne se retenait de lever les yeux au ciel, tout serait fait mais il allait sans doute falloir rusé un peu pour ne pas faire le parc en long en large et en travers pour contenter les envies de la petite fille, elle organisait le parcours pour limité les déplacements qui serait une perte de temps. Mais aller faire comprendre cela à une petite fille de quatre ans excitée au possible de se trouvé dans le monde des princesses qui la fait tant rêvé Isa ne si risque pas et elle répond simplement. « On ira partout bébé soit patiente et tu verra on aura tout fait avant de repartir »

Le fait de ne pas avoir à faire la file pour accédé au manège fut un grand plus pour commencer la journée du bon pied elle n’aurait sans doute pas supporter de voir sa fille trépigné plusieurs longues minutes durant, la petite fille était déjà peu encline à attendre alors qu’ils étaient déjà installé dans le bateau qui allait leur servir pour leur balade dans le monde des poupées. Elle ne tenait même pas assise et Isalyne ne se détendit réellement qu’en voyant que son époux tenait la petite qui se penchait fortement, elle posa alors sa tête sur son épaule pour profité un peu de l’attraction. « Tu va finir noyée petite tête si tu continue à te penché, et là plus de château » Elle restait une mère et son être tout entier était dédié à la protection de la petite qui pourrait sans doute passer pour un de ses enfants mal élevé incapable de tenir en plus, heureusement qu’elle savait elle avoir bien élevé son trésor et qu’il ne s’agissait là que de l’excitation qui était trop forte pour être géré parfaitement par une petite fille de son âge. Le tour se termina assez rapidement, c’était un joli décors et la musique était entêtant, elle résonnait encore dans la tête de la mère de famille quand ils quittèrent le bateau Benett se chargeant de répondre à Gabi qui demandait d’un air un peu triste si cela était fini, bien sur pour elle tout serait sans doute trop cours mais ils pourraient revenir dans ce qui lui avait le plus plu une fois le tour bouclé.

Isalyne écouta avec le sourire les plaintes de son époux avant d’éclater de rire, bien sur que pour le papa poule qu’il était le parc et l’attraction était en cause il n’aurait pas l’audace de relevé que le comportement de leur progéniture n’avait pas été exemplaire durant le tour. « Benett chéri elle n’a pas été assise un seul instant, notre poupée n’a pas respecté les consignes et cela n’est sans doute pas la faute du par cet puis nous étions là il ne lui ai rien arrivé tout va donc pour le mieux » Mais au moment où la brune prononça cette phrase, en cherchant son plan dans son sac pour chercher où aller ensuite la petite sortie de leur champs de vision, ni elle ni Benett ne repérait plus l’enfant dans la foule qui traversait sous leur yeux les allées du parc, et la panique la gagna. Normalement dans le contrôle Isalyne tourna elle ne savait pas combien de fois sur elle-même en hurlant le prénom de son bébé il fallait qu’elle la retrouve au plus vite avant de faire un arrêt cardiaque, elle se sépara de quelques mètres de Benett pour chercher dans des zones différente quand elle entendit une petite voix qu’elle reconnaîtrait entre mille, sa fille l’appelait mais elle était incapable de la voir tout comme son époux qui l’avait rejoint. « Je la vois pas pourquoi on ne la voit pas » Les larmes lui montèrent aux yeux paniqué qu’elle était à l’idée de ne pas remettre la main sur sa petite fille, l’imaginant même trainé par un homme mal intentionné et appelant ses parents au secours, heureusement le cris de Benett et sa course la firent reprendre pied avec la réalité il venait de repérer la prunelle de leur yeux. Ce ne fut quand voyant la petite dans les bras protecteur de son père qu’elle s’autorisa de nouveau à respirer elle était là elle allait bien, ce cours mais intense cauchemars venait de prendre fin. Le petit paquet passa dans ses bras et elle prit une grand inspiration sentant le parfum rassurant de son bébé elle était là dans ses bras et elle n’était pas prête de la lâcher, elle laissa un peu comme un automate Benett les prendre toute deux dans ses bras avant de les guider vers un banc pour que tout le monde reprennent ses esprits et retrouve son calme. « Faut pas partir comme ça trésor, maman a eut si peur » Elle ne pouvait pas cacher son angoisse à sa fille mais ses caresse apaisante dans le dos et dans les cheveux de la petite fille n’était en rien énervé, la peur avait prit le dessus sur tout autre sentiment. Après quelques minutes de caresse et de mots doux soufflé à l’oreille Isa reprit la parole un peu plus fort. « On regard pour le prochain manège princesse ? »

Elle n'était jamais toute seule. Depuis sa naissance, Gabi avait toujours été entourée de l'amour inconditionnel de sa famille et protégée par tous. Bien qu’imprévue,dès qu'elle s'était annoncée, elle était apparue comme la lueur salvatrice perçant à travers un ciel chargé de nuages lourds et épais depuis bien trop de temps pour les Rosenthal. Elle était venue alléger les tourments de son père et alléger ce qui pesait sur son cœur au quotidien depuis le meurtre de son propre paternel. Elle avait ramené des sourires sur le visage parfois trop soucieux de sa tante qui elle-même devait jongler avec son masque chaque jour pour dissimuler aux yeux de tous ce que son mari lui faisait endurer. Elle avait donné un point d'encrage à Oliver, son oncle qui se perdait à l'envers des chemins sains à force de s'enfoncer dans la drogue. Elle ne l'avait pas aidé à guérir de son addiction, mais elle le déterminait à maintenir un certain cap à ne pas dépasser, dans la mesure du possible. Elle avait réparé à sa façon les failles et panser les plaies de cette famille d'apparence parfaite qui pourtant souffrait plus qu'elle ne le montrait. Toutes les attentions s'étaient concentrées autour de ce petit être au visage angélique et aux grands yeux si expressifs à la seconde où elle était venue au monde. A chaque pair de bras qui l'avait porté, Gabi avait transmis la magie de son innocence à aimer sans retenue et sur qui veiller. Elle avait donné un autre chemin à prendre que celui trop sinueux des Rosenthal sur lequel sa mère avait déjà commencé à guider son père.

Tout le monde avait toujours été autour d'elle à chaque instant de sa vie et se retrouver là seule sans plus personne la prit de panique. La petite fille aux joues noyées par ses larmes courait dans tous les sens à la recherche des visages familiers de son papa et de sa maman sans jamais les trouver. Elle appela de toute la force de sa petite voix tremblotante et se mit à pleurer de plus en plus fort.

- Mamaaaaaaan ! sanglota-t-elle.

Des gens la regardaient en passant à côté d'elle sans prendre la peine de s'arrêter ce qui la paniqua encore plus. Ils étaient tous très grands par rapport à elle et autant de regards inconnus qui la dévisageaient ou l'ignoraient la tétanisait. Elle était totalement seule et perdue. Elle était terrorisée et s'imaginait déjà abandonnée ici à jamais, son esprit d'enfant à l'imagination bien trop débordante s'envolant dans tous les sens. Et si elle ne les revoyait jamais ? C'était si grand ici ! Il y avait tant de gens !
Gabi continua de regarder partout en courant sur ses petites jambes flageolantes dans le périmètre du cercle où elle avait perdu ses parents mais plus les secondes passaient et plus se mettait à trembler et à se persuader du pire ; elle ne les reverrait jamais ! Elle reverrait jamais sa maman et son papa ! Elle voulait pas ne plus jamais les voir elle serait sage pour toujours ! Mais elle voulait les retrouver ! Elle voulait voir tata la semaine prochaine et tonton Oliver lui avait promis de l'emmener faire du poney au parc pour son anniversaire comme il ne pouvait pas être là le jour J ! Elle voulait sentir le parfum réconfortant de sa maman et l'étreinte protectrice de son papa ! Elle ne s'intéressait plus à la musique, aux manèges ou même au château visible au loin, pas plus qu'elle ne bavait d'envie sur les sucreries de certains stands. Elle ne regardait même plus les autres personnages Disney qui défilaient non loin d'elle pour prendre la place de Bourriquet et lorsqu'elle se fit bousculer par un père qui tirait son fils pour l'amener plus vite au devant de la gigantesque peluche, elle trébucha et râpa ses mains autant que ses genoux. Elle n'était pas bien grande mais ainsi parterre, Gabi avait l'impression que tout venait de devenir plus gigantesque encore et ce fut beaucoup trop pour elle.
 
- Papaaaaaa !

Elle avait mal à la gorge à force de crier et de pleurer. Ses yeux lui faisaient mal tant l'afflue de larmes était important pour un si petit corps et son coeur battant beaucoup trop vite dans sa poitrine. Ca faisait mal. Elle avait mal au ventre aussi et elle était si bouleversée qu'elle n'essaya même pas de se relever pour continuer à chercher. Dans sa tête c'était acté, elle ne les retrouverait plus jamais et la douleur que lui procurait une telle pensée était bien trop violente pour elle. Elle était beaucoup trop petite pour la supporter et encore bien trop innocente de la vie pour y être préparée.

- Papaaaaaa ! Mamaaaaan !
- GABIIII ?!

Submergée par ses pleurs, la petite fille releva la tête et tendit ses petits bras lorsqu'elle vit arriver son père qui se jeta au sol pour la serrer contre lui. Elle s'accrocha à son cou de toutes ses forces et redoubla de sanglots. Elle tremblait comme une feuille tellement elle avait eu peur et son joli visage d'habitude toujours si enjoué et illuminé de ses rires mélodieux était défait par la peur qu'elle avait ressenti et qui l'étreignait encore un peu.

- Gabi je suis là.
- Z'étais toute seule !!! expliqua-t-elle en reniflant.
- Papa est désolé, papa est là.

Il la passa dans les bras de sa mère et elle s'y accrocha encore plus fort. Son père était son monde, mais sa maman était son encrage. Elle était tout le temps avec elle après tout puisque son papa travaillait la journée. Même si son père prenait le relais lorsqu'il rentrait le soir de son bureau, si elle était malade, c'était la main de maman qui la calmait. Si elle faisait un cauchemar, c'était la voix de maman qui la réconfortait. Gabi inspira profondément cette odeur apaisante que dégageait le cou de sa mère et nicha son visage contre elle, ses petites jambes fermement enroulée autour de sa taille tandis que Benett les enlaçaient toutes les deux avant de les faire se diriger vers un banc le temps que tout le monde reprenne ses esprits.

- Faut pas partir comme ça trésor, maman a eu si peur.
- Voulais voir Bourriquet, plaida-t-elle de sa petite voix encore mal assurée.

Elle n'avait pas songé à mal elle avait juste voulu lui dire bonjour parce qu'elle l'adorait ! C'était son préféré dans les livres que lui lisaient ses parents le soir ou lorsqu'elle regardait les aventures de Winnie à la télé.
Elle s'était dit que ça ne prendrait que quelques secondes et qu'elle retrouverait son papa et sa maman là où elle les avait laissé près de la sortie du manège mais lorsqu'elle était revenue, ils avaient déjà découvert sa disparition et avait quitté les lieux pour la retrouver. I

- On regarde pour le prochain manège princesse ?
- NON ! paniqua-t-elle en se serrant plus fort contre eux. Plus manège !

Recroquevillée entre ses parents, elle recommença à paniquer. Elle ne voulait plus retourner dans aucune attraction elle avait bien trop peur de se retrouver à nouveau séparée d'eux !

- Veux rentrer à la maison !

Elle les avait jamais perdu là bas.
En vérité elle ne voulait pas vraiment partir c'était le choc qui parlait. Il lui fallait juste un peu plus de temps pour se calmer et retrouver son engouement pour ce lieu où elle rêvait de venir depuis bien trop longtemps. Elle voulait toujours ses robes de princesses et voir le château ! Elle voulait toujours voir chaque recoin du parc ! Mais pour le moment tout ça était noyé sous les émotions qu'elle venait de vivre et elle voulait juste qu'on la câline et qu'on la rassure.
Elle prit son pouce dans sa bouche et réclama son doudou qui était à l'abris dans le sac à dos de maman puis le serra contre elle en écoutant les paroles réconfortantes de ses parents qui la ramenait peu à peu vers le calme et son plaisir d'être ici. Ils ne se reperdraient pas. Ils avaient promis. Et si ils partaient maintenant, ils ne verraient pas la parade ce soir. Non alors ! Y'avait toutes les princesses dans la parade elle voulait les voir !
Ragaillardie et après avoir quémandé une glace malgré la gaufre récemment ingurgitée, elle accepta de repartir à la découverte de Disneyland mais avait sa solution pour ne plus risquer perdre son papa et sa maman. Elle se leva du banc, puis tendit ses bras à Benett en le charmant de ses jolis yeux légèrement rougis par toute les larmes versées.

- Papa tu portes !

Elle retrouva son sourire et son joli petit rire d'enfant aussitôt perchée dans ses bras et regarda aux alentours. Il y avait beaucoup d'attractions qui l'attiraient et elle opta en premier pour Peter Pan. Elle adora le fait de se retrouver perchée au dessus du "vide" dans un bateau pirate et chercha les sirènes tout du long, qu'elle fut ravie de trouver à la fin du parcours !
Ce fut ensuite le tour des tasses de Alice, du labyrinthe qui lui fit un peu peur à cause de la méchante Reine qui ordonnait qu'on leur coupe la tête ! Elle fut traumatisée Blanche Neige en revanche dont elle ressortit agrippée à sa mère et à son père à s'en décrocher les phalanges ! La sorcière l'avait pétrifié sur place du coup pour calmer le jeu ce fut autour de Dumbo. C'était drôle ! Elle volait dans le ciel et voyait tout Disney ! Elle s'amusa avec le levier pour faire se lever et s'abaisser son éléphant ce qui l'amusa à lui en déclencher un fou rire mais l'estomac de ses parents devait un peu moins apprécier. Haut, bas ! Haut, bas ! Bas, hauuuuut !

- Lui c'est mon préféréééé ! déclara-t-elle une fois descendue. On refera hein !

La matinée déjà bien passée, son petit ventre commença à gargouiller et ce fut l'heure d'aller déjeuner. Le parc était plein de fast food, mais ce n'était pas dans l'habitude des Rosenthal de mangea cheap alors ils allèrent dans un des restaurants du parc que Gabi adora ; celui des pirates ! C'était beau ! Y'avait des épaves, de l'eau et tout était éclairé à la lanterne ! Elle charma assez le staff pour récupérer une petite épée en plastique qu'elle pointa sur le dos de ses parents jusqu'à leur table en singeant des grognements menaçants :

- Je suis un pirate moi ! Et vous les prisonniers !  

Pour une petite fille de cinq ans, son palet était bien développé car on lui apprenait à manger de tout et à toujours tout goûter. Elle surprit donc le serveur lorsqu'elle demanda du poisson normal au lieu du menu poisson pané frites généralement prévu pour les enfants et se régala. Elle devait prendre des forces parce que il leur restait plein de choses à faire et surtout : à voir le château ! Faudrait qu'elle ait sa robe de princesse avant, réfléchit-elle. Parce que ça ferait de plus jolies photos et que c'était mieux d'avoir une robe de princesse pour aller dans le château !
Han mais quelle robe choisir ! Aurore, Belle, Jasmine, Cendrillon...? Elle ne savait pas du tout ! Son front se stria d'une petite ride de réflexion bien trop intense et sérieuse. L'heure était grave et il fallait qu'elle se décide !

Etait-il réellement possible d'avoir l'impression que son cœur ne battait plus mais que son propre corps continuait de bouger, de courir et que son cerveau cherchait inlassablement la chose qui referait tout tourner normalement ? Et bien c'était exactement ce qu'avait ressentit Benett durant le petit laps de temps – qui lui avait semblé durer des heures – où il n'avait plus sous les yeux la petite Gabi. Il n'avait rien comprit, il discutait avec sa femme à la sortie du manège sur les conditions peu sécuritaire de l'engin, qu'il était même prêt et enclin à faire un procès qu'il gagnerait haut la main, pour que les choses changent. Et puis, tout d'un coup, impossible de remettre la main sur sa fille. Le cauchemar. Comme toute maman, Isalyne avait fendu l'air comme une épée, les yeux partout, tournoyant sur elle-même alors que Benett refaisait le chemin inverse parcouru pour tenter de choper la petite brune au passage. Isa et Benett criaient le prénom de leur fille, le papa tremblant, arrêter des passants en leur montrant une photo de Gabi pour tenter de la retrouver mais en vain. Isa alertait son mari pour lui dire qu'elle arrivait à entendre les cris apeurés de son bébé et il validait, il l'entendait mais il ne la voyait pas, même en se mettant à hauteur de la petite dans le brassage de jambes qui défilait sous ses yeux. Une marée de personne qui se fichait bien de leur détresse, trop imprégné par l'ambiance générale du parc d'attraction. Peu habitué à ce genre de chose, Benett hurlait jusqu'à reconnaître les petits boucles brunes de sa prunelle et d'alerter sa femme : Il l'avait retrouvé, il l'avait dans ses bras. Tout allait bien, son bébé avait eu peur mais elle n'avait pratiquement aucune égratignure.

- Tu t'es fait mal mon cœur ? Demanda le papa en voyant les petites écorchures à ses petites mains qui ne saignaient pas mais qui devaient encore brûler sa petite peau à vif. Elle avait dû tomber dans la précipitation, du moment où elle s'était aperçu que papa et maman n'étaient plus dans son périmètre. « Papa a tellement eu peur... » quand Isalyne arriva à leur hauteur, le papa légua la petite à la maman pour que cette dernière réalisait aussi que leur petite était de nouveau sous leur protection, c'était important, c'était juste bénéfique pour les deux parents et la petite fille, de se sentir de nouveau réunit. En plein milieu de la foule, Benett décréta qu'il sera plus simple de se retrouver à un endroit moins fréquenter, plus prévu à cet effet puisque des passants semblaient les fusiller du regard puisqu'ils étaient tous les trois en plein milieu de l'allée. Il fallait quand même pas qu'on l'embête à un moment aussi traumatisant de sa vie. Enfin à l’abri et assis sur le banc, ils récupérèrent du coup de sang qu'ils venaient de vivre. La petite fille voulait seulement voir son personnage préféré de dessin animé. Elle n'avait rien de fait de mal, elle était encore beaucoup trop innocente pour connaître les dangers qui pouvaient la cueillir comme une fleur à la moindre petite occasion. En revanche, Benett se sentait entièrement responsable car il était plus à même de savoir que tout ces dangers existaient. Et c'était à se demander si Isalyne ne s'en serait pas mieux sortie sans lui et sa manie de faire justice partout où les choses ne lui allaient pas. Il rassurait tant bien que mal sa petite fille quand maman Rosenthal motiva les troupes pour retourner à la vie normale. Après tout, tout allait bien pour tout le monde. Ils avaient leur fille, ils étaient bien tous les trois.


- Non, plus manège !
Benett se retenait fortement pour ne pas corriger les fautes dans les phrases de sa petite fille. Elle était bouleversée et avec ça, elle commençait à nourrir une peur panique. Veux rentrer à la maison !

Il n'était pas question qu'ils repartent sur de mauvais souvenirs, ce serait pas aider.
- Ma puce, viens avec maman et papa, tu vas voir, tout va bien très bien se passer. Isalyne sortit le doudou de la petite de son sac à dos pour le lui donner au moment où elle le réclama. En voyant la bataille qui devait se mener dans la tête de sa fille, il attendit qu'elle se décide et malgré l'énorme gaufre engloutit quelques heures plus tôt, la petite réclama une glace que son père accepta sans demander le consentement de sa femme. Ce que voulait Gabi, Gabi l'obtenait sans problème. « Papa tu portes. » « Tu ME portes. » rectifia t-il tout de même en la prenant de ses bras.

Benett regarda sa femme pour l'inciter à poursuivre pendant que la gamine dégustera sa glace. Et aussitôt fait, Isalyne emporta la famille dans divers manèges qui eurent raison de nombreux soubressauts de son estomac. Ce qui était incroyable c'était de voir que l'estomac de Gabi semblait complètement immuniser contre toute attaque des « monter – descendre » qu'infligeait sa fille à ses pauvres parents. Il ne connaissait pas l'amusement alors si tout le monde pouvait lever les bras et rire aux éclats, lui restait impassible. Il souffrait silencieusement de ce décalage, appréciant seulement de voir sa famille hilare.
- Bien sûr ma puce, autant que tu le souhaites.

Enfin, elle allait mieux. Gabi avait retrouvé sa joie d'avant l'incident. Oh bien sûr, elle ne lâchait plus son père ou sa mère de ses petites menottes. Leur du déjeuner arrivant, Benett et Isa avaient pris la décision d'aller au restaurant qui semblait le plus raffiné sur place. L'euphorie de sa fille continuait à l'intérieur. L'homme ne pouvait pas s'empêcher d'apprécier les moindres petits détails qui avaient été sculpté dans le bois ou dans autres choses.

Amusé par le talent de Gabi à charmer les serveurs du restaurant, il acquiesça lorsque l'un d'eux arriva avec un petit présent qui était une épée de pirate. La petite s'amusa même à jouer mais très vite, la réalité l'avait rattrapé et en regardant l'heure, il décréta qu'il était temps d'y aller. Même s'il voulait tout donner à sa fille, il ne pouvait lui donner des heures supplémentaires dans une journée. Le temps courait sans qu'il ne puisse faire quelque chose.

Son téléphone sonna au moment où il reçu la note du restaurant. Il demanda à ce que ça soit mis sur sa facture finale et s'excusa auprès de sa femme et de sa fille. Il devait répondre, il n'avait pas le choix. Les deux jeunes femmes de son cœur pouvaient très bien aller se débarbouiller le visage. L'une des deux en avait drôlement besoin et en photo, avoir les petites moustaches n'avaient rien de charmant. Il le stipula à sa femme avant de partir.

- Rejoignez moi dehors mes amours.    

Isalyne sentait son cœur battre à tout rompre alors qu’elle avait son bébé blottis contre elle, cela la rassurait clairement mais il faudrait sans doute quelques minutes pour qu’elle arrive à totalement se remettre cela ne lui était jamais auparavant et la peur panique qu’elle avait ressentit allait sans doute la marqué pendant un moment. Mais devant la petite elle devait en montré le moins possible, il n’était pas utile de la faire s’inquiété encore plus elle était déjà paniquée c’était suffisant. Isalyne ne s’empêcha quand même pas de faire savoir à la petite fille qu’elle avait fait une bêtise en partant toute seule, la justification de la brunette eut raison de la mère de famille qui eut un petit rire, voir bourriquet c’était sans doute suffisant pour Gabi mais vu la peur ressentit par la mère de famille cela ne suffisait pas pour elle. « Tu aurais pu aller voir Bourriquet avec maman et papa, tu ne peux pas y aller toute seule tu est trop petite » Il fallait faire prendre conscience a la petite fille qu’il y avait des danger dans la vie et qu’elle ne pouvait pas toujours tout faire comme elle le souhaitait même si c’était sans doute difficile pour la petite qui était traité comme une princesse par ses parents et sa famille.

Pour ne pas laisser cette incident gâché la journée complète Isalyne se ressaisit, Benett tentait d’apaiser la petite et elle en bonne mère commença à se remettre dans l’idée d’occupé la petite fille pour qu’elle passe au dessus de ce qui venait de lui arrivé. Bien sur la petite ne voulut pas tout de suite, elle voulait même rentré à la maison mais là il n’était pas question de cédé la journée ne se finirait pas sur une mauvaise note, les paroles de son père et la présence de son doudou suffire à calmer la petite qui réclama une glace et le fait d’être porter par son père pour pouvoir repartir à l’assaut du parc. C’était clairement une bonne chose elle n’avait pas été difficile à convaincre et Isalyne les conduits parce qu’elle était en charge de leur expédition. Et elle les emmena dans plusieurs attraction moins calme que la première pour occupé pleinement la petite fille et qu’elle ne pense plus à cette crise de panique, heureusement qu’elle n’était pas malade dans les manèges sinon elle aurait déjà rendu son petit déjeuné.

« On refera demain tout ceux que tu a aimé aujourd’hui princesse » Il n’était pas question de la privé ce weekend était fait pour lui faire plaisir et clairement cela serait leur but durant les deux journées passer ici. L’heure du déjeuné les éloigna un temps des différentes attraction proposé, ils allaient pouvoir laisser leur estomac se reposé un peu chercher ce qu’ils allaient faire ensuite. Le restaurant choisit fit plaisir à la petite fille, elle usa de son charme pour pouvoir avoir un jouet qui allait de paire avec le décor du restaurant, au moins on pouvait dire qu’elle avait retrouvé le sourire et sa joie de vivre qui la qualifiait. Le déjeuné se passa sans heurt la petite mangeant son plat de grand sans rechigné et les parents pouvant mangé le leur tranquillement et finalement le père de famille leur rappela le temps filant, il était certain que sur ce point là il avait un avantage sur elles deux, Isalyne faisait ses journées en fonction de la petite et de l’école de celle-ci pour le reste elle était assez flexible, lui courrait les rendez-vous et les appels et avait toujours le regard sur l’heure, ainsi au moment ou il sonna l’heure de retourné dans le parc elle se leva récupéra son sac, s’arrêtant en entendant le téléphone de Benett sonné, pour le coup il devait y avoir importance car il lui fit savoir qu’il allait répondre et les attendre dehors, Isa répondant avec un signe de tête avant de tendre sa main à sa princesse. « Madame la pirate nous allons passer par les toilettes pour débarbouillé cette bouille de fripouille toute coloré » Cela fut rapide, un tour au toilettes, un tour au lavabo et Gabi était prête pour aller voir le château, cela serait assez calme le temps qu’elle digère un peu et elle serait folle depuis le temps qu’elle souhaitait le voir. « Nous allons au château » Fit-elle savoir à son époux en arrivant à son niveau en dehors du restaurant. Elle ne lâchait pas la minotte de Gabi et partit en direction du dit château, un peu de marche allait leur faire du bien.

Isalyne se perdit un peu dans ses pensées sur le chemin se demandant si elle aurait été aussi joyeuse si elle avait pu venir ici durant son enfance, elle n’avait pas eut les moyens de se faire offrir le quart de ce que possédait Gabi et quand elle y repensait elle ne se souvenait pas avoir eut des étoiles dans les yeux comme pouvait en avoir la petite maintenant. Réussir à la rendre heureuse c’était le but de toute mère et Isa sentait son cœur se gonfler à l’idée d’avoir réussit. « On a réussit hein Benett, on la rend heureuse ? » C’était sa peur la plus vicieuse profonde, louper quelque chose qui pourrait coûté le bonheur de la petite qui elle ne faisait plus tellement attention à eux le château de ses rêves enfin sous ses yeux.

C'était compliqué pour Gabi de se concentrer et de tenir en place tant il y avait de choses à voir dans le parc et ce restaurant ne faisait pas exception. Ses grands yeux pétillants s'émerveillaient de tout et se posaient absolument partout ! Elle avait l'impression d'être dans un décors de film tellement c'était beau ! Dans un vrai repère de pirates ! Tout était en bois comme dans une taverne et les lanternes éclairaient les tables. Il y avait des arbres exotiques et l'ambiance nuit étoilée donnait une ambiance mystique assez incroyable avec le bruit de l'eau qui coulait au pied du large ponton où leur table était installée.
La petite fille se régalait du lieu autant que de son plat et ne pouvait s'empêcher de faire coucou aux gens qui passaient dans l'attraction et aussi de les envier un peu. Ca avait l'air rigolo comme manège ça ressemblait aux poupées, mais maman avait dit qu'elle était encore un peu trop petite pour le faire... Y'avait certains pirates qui faisaient peurs, du coup ça avait découragé l'enfant pourtant plutôt très téméraire. Elle avait eu assez de frayeur pour aujourd'hui !

Le repas terminé, Gabi se jeta en arrière sur sa chaise avec un gros soupire et tapota son petit ventre tout rond avant de déclarer que son assiette avait été très bonne ! Elle avait beau ne plus avoir de place, elle avant pourtant en tête plein de sucreries qu'elle avait remarqué en se promenant dans le parc d'attraction et qui lui faisaient envie. Dans sa tête remplie de déjà beaucoup trop d'idées, elle réfléchissait à ce qu'elle voudrait en premier pour le goûter, lorsque le téléphone de son père sonna.
Gabi se redressa sur son siège, curieuse à souhait et se tendit vers le portable de Benett :

- C'est quiiiiii ?

Mais papa était déjà debout, son visage soudain trop sérieux. Il s'excusa, puis leur dit de les rejoindre dehors avant de filer, portable à l'oreille. Pas perturbée pour deux sous, Gabi se tourna vers sa mère et récupéra son épée qu'on lui avait confisqué pour le repas mais qu'elle avait enfin le droit de récupérer ! Youhou ! Ni une ni deux, elle se remit à "menacer" Isalyne en grognant avant d'éclater de son joli rire d'enfant.

- Madame la pirate, nous allons passer par les toilettes pour débarbouiller cette bouille de fripouille toute colorée !

Telle une petite grande, elle sauta à bas de sa chaise puis prit la main de sa maman qu'elle suivit jusqu'aux lavabos. Elle se laissa nettoyer docilement, du moins autant qu'il était possible pour elle de le faire tant elle était toute excitée par la suite de la journée qui les attendait et parlait tellement qu'elle manqua manger du papier à plusieurs reprises. Berk !
Une fois toute propre, elle partit en trottinant jusqu'à Benett qui était debout devant la sortie du restaurant et se jeta dans ses jambes pour un câlin, son petit menton appuyé contre la cuisse de son père. Elle glissa son épée dans sa ceinture dressée sur la pointe des pieds parce qu'elle n'avait plus envie de la porter et qu'en plus papa il avait besoin d'une épée ! Tous les princes ils avaient des épées ! Toute fière d'elle, elle pouffa puis sautilla sur place lorsqu'Isalyne annonça leur prochain arrêt :

- Nous allons au château.
- Oui !!!! Le château ! Le château ! Vite, vite ! tira-t-elle sur les mains de ses parents bien qu'elle n'avait pas le moindre idée de par où aller. Maman y'a une grosse tête de mort !

Elle était impressionnée ! La montagne avait une forme de crâne ! Et devant, flottait le bateau de Peter Pan. Han ! Y'avait Clochette quelque part peut-être ! Gabi ne l'aimait pas trop, mais elle ne dirait pas non à voir une fée pour de vraie !
En revanche lorsqu'ils croisèrent le Capitaine Crochet dans les allées du parc, elle tressauta et se cacha immédiatement derrière la jambe de Benett, pas rassurée du tout. Elle ne se décolla de lui que lorsqu'ils se retrouvèrent à nouveau dans la partie des princesses.
Elle resta émerveillée face à l'immense château qui se dressait devant elle et sautilla sur place, son corps semblant trop petit pour contenir toute l'énergie et le bonheur qu'elle ressentait. Elle voyait des gens dans les hauteurs sur les balcons.

- Maman nous aussi on va monter ?!

Pourvu qu'ils disent oui ! Mais d'abord, autre chose parvint à attirer l'attention de Gabi, les robes de princesse ! Une immense boutique déployait ses portants juste devant le château et elle se précipita au milieu, regardant toutes les robes sans parvenir à y croire. Elles y étaient TOUTES !
Fallait qu'elle soit en robe pour aller visiter le château ! C'était logique ! Elle en décrocha plusieurs et revint vers ses parents ses petits bras chargés de couleurs et de tulles brillants.

- Peux avoir des robes ?!

Du grand Gabi. Pas une robe, DES robes ! Bah oui, comment pouvait-elle choisir ? Elle les aimait toutes !

- S'il to plaît papaaaaa, plaida-t-elle en papillonnant des cils, charmeuse.

C'était lui le plus facile à faire flancher en général ! Maman mettait toujours un peu plus de limites...
HAN puis y'avait même des couronnes ! Des vraies qui brillaient !