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 (lizey) peu importe les sacrifices...

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gare à la crise de la quarantaine
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(lizey) peu importe les sacrifices...
Mer 8 Mai 2019 - 22:14
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 « peu importe les sacrifices ...»  lizbeth solo and harvey brahmberg


Certains voulaient l’échanger contre la leur mais ils oublient que chaque espoir traîne sa peine. Harvey Brahmberg vient tout juste de débarquer en Allemagne, forcé ou du moins c’est sa demi-sœur qui en a eu l’idée. Depuis la mort de leur mère au mois de janvier et parce que Harvey n’a jamais vraiment vécu loin d’elle, il a eu beaucoup de mal à s’en remettre. Il en a écumé des bars dans la cité des Anges dans le seul espoir de partir la retrouver. La mort ne lui a jamais fait peur, d’autant plus depuis sa disparition de cette femme qui l’a élevé alors qu’elle voyageait beaucoup dû à cause de son boulot très prenant, elle était journaliste de guerre. Mais elle a toujours su avoir de l’attention pour son fils, puis après pour sa fille, née quelques années après. Elle a toujours été à leur écoute, toujours pris soin d’eux. Et si Harvey est devenu le garçon qu’il est aujourd’hui c’est bien grâce à cette mère et à toute son attention. C’est certain ! Du repos il n’en a pas souvent d’autant plus depuis qu’il est parvenu à rentrer dans ce service pour la criminelle, il ne compte pas ses heures mais heureusement pour lui qu’il est passionné par son boulot. Une passion qui le mène souvent à ne pas avoir de vie privée, il part très tôt de chez lui, ne rentrant pas parfois durant plusieurs jours. Depuis son arrivée ce n’est pas spécialement facile, il en a vu d’autre et ne compte pas laisser sa place mais il ressent une animosité avec celle qui est censé être sa partenaire de boulot, celle qui est censé assurer ses arrières, et ça ne lui convient pas ! Bon ok il a parfois cet air arrogant sur son visage, que tout lui est dû ! Parce que jusqu’à présent personne ne lui résiste, il avait les Américaines à ses pieds et se retrouver dans un nouveau pays, une nouvelle ville, avec une nouvelle langue est déroutant. Il ne peut le cacher pourtant il fait en sorte de s’y faire, il est là dans l’unique but de retrouver son père, ce militaire de passage dans la vie de sa défunte mère. Il avisera une fois qu’il l’aura retrouvé ! Sortant de la planque avec un autre de ses collègue la relève allait être prise, Nora reprenait sa place avec un autre des policiers de la section, alors que les deux ne se calculaient pas, ou que peu. Harvey n’est pas du genre à courir après les nanas, pas des nanas comme elle ! Voulant rejoindre sa caisse, il entend une femme criait, le flic n’hésite pas une seconde et rapplique jusque devant elle. « Vous allez bien madame ? » Elle lui baragouine quelques mots et Harvey comprend vite qu’on vient de lui piquer quelque chose mais ils n’ont vu personne, étrange. Dans le doute, chacun partent dans un sens, l’autre dans l’autre sens. La main sur son arme, vieux réflexe en tant qu’Américain qui devra lui passer mais c’est encore difficile pour lui. Il cherche quelques minutes, part dans différentes rues mais il ne connaît pas bien la ville encore, évidemment il ne voit personne, il retourne en direction de la placette, puis arrivant devant la jeune femme, elle semblait s’être posée contre le mur. D’une voix inquiète, il lui demande alors, « il ne vous a pas blessé ? Vous avez besoin de voir un docteur ? » Elle ne semblait pas être blessée mais simple précaution !


@lizbeth solo
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gare à la crise de la quarantaine
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Re: (lizey) peu importe les sacrifices...
Jeu 9 Mai 2019 - 18:11

Lizbeth avait passé la fin de son après-midi à fumer sur le bord de son balcon, à observer les passants. Son appartement à Altstadt n’était pas des plus grands ni des plus luxueux et certainement pas des plus calmes. Mais ce n’était pas pour rien qu’elle avait jeté son dévolu sur ce quartier et ce bâtiment. Il était âgé, il respirait l’ancien, il avait du vécu. Le parquet grinçait à chaque pas, la rambarde de l’escalier ne tenait plus vraiment et l’ascenseur style haussmannien couinait de temps à autre. Cela n’inspirait pas la confiance à grand nombre de personnes mais pas pour Lizbeth. Elle s’y était sentie bien dès qu’elle avait franchi le seuil de la porte principale. Et puis, surtout, l’appartement donnait sur une des rues principales du quartier, qui était toujours animée et peuplée. Elle avait donc pris l’habitude de se poser au balcon, un joint ou une bière à la main, observant le paysage ancien de son quartier et des gens qui y passaient. Beaucoup de touristes et quelques habitants qui avaient souvent le pas pressé au milieu de la foule. Lizbeth avait passé la journée debout, à enchainer les photos, les vêtements, les faux sourires. Elle avait mal aux pieds et son dos lui faisait des siens. Elle n’avait que trente ans, bon sang. Mais le joint fumé, la jeune Solo se sentait aller mieux. Ce n’était peut-être que dans la tête, tout ça, finalement. Elle eut un léger soupir avant de finir sa dernière bouffée et d’écraser son mégot dans le cendrier. Elle avait envie de prendre l’air, tout d’un coup. La nuit commençait doucement à tomber mais Lizbeth était seule, elle pouvait faire ce qu’elle voulait, quand elle voulait. Elle n’avait de compte à rendre à personne.
 
Enfin, il y en avait bien une mais elle se trouvait derrière les barreaux. Une ombre passa dans les yeux marrons de la jeune femme en y repensant. Gustav Eisenmann était la personne la plus intègre et honnête qu’elle connaissait. Il avait toujours été là pour elle, surtout quand elle faisait des conneries en signe de rébellion. Lizbeth eut un vague sourire nostalgique en pensant à tous ce qu’elle lui avait fait subir quand elle était adolescente. Elle cherchait souvent les problèmes et très fréquemment, les problèmes la trouvaient facilement. Mais si elle n’avait pas toutes ses bavures dans son dossier juridique, c’était à Gustav qu’elle le devait. Il avait été le mentor qu’elle avait besoin, l’adulte qui l’avait guidé, la figure paternelle qui lui manquait toujours. Beth savait qu’il avait regardé pour elle le cas de ses parents. ‘C’est en cours’ il lui disait toujours. Lizbeth avait confiance aveugle en lui. Et maintenant, c’était lui qui avait besoin de son aide à elle. Elle avait la chance de lui rendre un tiers de ce qu’il avait fait pour elle. Elle ne comptait pas le laisser croupir en prison. Il avait des enfants, bordel ! Lizbeth avait été présente pour chaque étape du procès. Elle avait été indignée le portrait que l’on voulait peindre de Gustav. Le pire était peut-être la source même de ce problème absurde, celui qui l’avait balancé. Cet Américain – impossible de ne pas rater son accent – qui n’était pas là depuis très longtemps. Et pourtant, il avait déjà eu le temps de balancer un de ces collègues – qui avait en plus de l’estime pour lui – comme ça, sans crier garde ! Beth trouvait que cette histoire ne tournait pas rond. Mais elle avait un plan. Un plan sagement ancré dans sa tête qui n’attendait que le bon moment pour commencer.
 
La jeune femme secoua la tête – il était temps de sortir. Déjà habillée, elle fourra juste ses pieds dans des chaussures tout en attrapant son sac où elle fourra ses écouteurs, son téléphone, ses clés, sa crème pour les mains et une bouteille d’eau. Après quelques minutes de marche et alors qu’elle appliquait ses écouteurs dans ses oreilles, une forme masculine se détacha pour se diriger vers un parking. Lizbeth fronça des sourcils avant de les soulever de surprise. Elle pourrait se rappeler de ce visage entre mille. Elle ne l’avait pas beaucoup vu, et plutôt de loin vu qu’elle s’asseyait toujours au fond de la salle d’audience, mais quand elle avait une rancœur contre quelqu’un, cette personne s’imprimait de façon indélébile dans sa tête. Lizbeth n’arrive pas à croire que le destin lui donnait un coup de pouce aussi énorme que ça ! Il fallait qu’elle fasse quelque chose, qu’elle lui parle, qu’elle l’aborde mais de façon naturelle et innocente. Hypocrite même. Comme le loup qui se transforme en pauvre grand-mère pour attirer sa proie. La jeune femme regarda à droite puis à gauche avant de se mettre à crier, l’air paniqué. Être mannequin, c’était un peu jouer la comédie et c’était un jeu dans lequel Beth excellait. « Vous allez bien madame ? » Comme le bon flic qu’il se plaisait à croire qu’il était, il avait naturellement accouru vers elle. Hystérique, Lizbeth se met à faire de grands gestes et à parler précipitamment tout en pointant tout autour d’elle, l’air confus. L’Américain alla jeter un coup d’œil à la rue – mais il ne trouva personne (évidemment). « Il ne vous a pas blessé ? Vous avez besoin de voir un docteur ? » Lizbeth reprenait ses esprits contre le mur avant de secouer la tête. « Non, non, merci, il a juste mis la main dans mon sac, qu’elle regarda dépité. Cet enfoiré s’est barré avec mon porte feuille ! Il y a tous mes papiers et surtout, une photo très importante pour moi ! » Il y avait une partie de vérité. Autant il y avait bien une photo très important pour elle dans ce porte feuille (une photo d’elle, bébé, dans les bras de ses parents… dont on ne pouvait distinguer le visage à cause de l’usure, de tâches et d’une marque de brûlure), autant son porte feuille était sagement au chaud chez elle. Lizbeth passa la main dans ses cheveux avant de poser, enfin, son regard sur l’Américain. Ses yeux passèrent sur la main du jeune homme qui était posé sur son arme et elle demanda, de façon toute innocente. « Vous êtes flic ? »
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