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 Keep bleeding love ** FREYA

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Keep bleeding love ** FREYA
Mer 17 Juil - 22:18

 
Keep bleeding love
Ft. Freya  I love you

Depuis une semaine déja, les mots tournaient en boucle dans ma tête. Litanie incessante, qui me maintenait réveillé à l’heure du coucher, qui me bloquait la gorge lorsque je mangeais, et qui m’empêchait de me concentrer sur toutes les tâches que j’entreprenais. Pas grand chose, juste une petite phrase, un sms reçu tard un soir, une surprise tellement intense que j’en étais resté interdit quelques secondes avant de me lancer sur les touches du téléphone pour répondre le plus vite possible la réponse la plus potable qu’il soit. Depuis, je vivais dans un état de béatitude qui apparaissait incompréhensible aux yeux des autres. Personne n’était encore au courant, je n’en avais pas parlé, tellement j’avais du mal à y croire encore moi même. Et pourtant, c’était vrai. Freya, mon ex-femme m’avait proposé d’aller boire un café. Nos derniers échanges avaient été platoniques, entourés de nos avocats respectifs, dans cette salle froide du tribunal ou notre divorce avait été prononcé après un peu plus d’un an de conflits. Notre couple semblait à ce moment là définitivement fini. Nous n’avions échangé que quelques mots, plus peut être que pendant la totalité de cette terrible année, mais si peu en réalité. Je dois dire que j’avais du me contenir, parce que mon conseil m’avait dit de ne pas parler, de le laisser faire pour ne pas envenimer les choses, ce à quoi j’avais obéi. Voir ainsi Freya, toujours aussi belle, toujours aussi rayonnante malgré la séparation, j’en avais eu le coeur brisé. J’aurai surement souhaité qu’elle soit dans le même état que moi, dévastée, mais en même temps, j’avais aussi souhaité le contraire. Tout ce que je voulais c’était qu’elle soit heureuse. Elle ne l’était plus avec moi, et je devais l’accepter. Je ne pouvais plus lui dire que je l’aimais, que je voulais qu’elle revienne, que je voulais continuer à vivre l’entièreté de ma vie avec elle. Alors j’avais gardé la tête baissé, répondu affirmativement à toutes les questions du juge, je ne m’étais pas battu pour récupérer les meubles, la vaisselle, l’amour de ma femme. Les seules fois ou j’avais fait un effort c’était à propos des filles. Et les filles, c’était peut être ce qui pouvait nous réunir aujourd’hui, elle et moi. Je ne pouvais pas cacher que ce message avait gonflé mon coeur d’espoir, tant que j’en avais même pleuré. Elle voulait que nous parlions d’elles, et j’étais d’accord. Nos deux enfants n’allaient pas particulièrement bien. Je le voyais lorsqu’elles venaient à la maison. Je n’étais moi même pas vraiment un exemple. Les regarder me rappelait mon amour perdu. Je la voyais en elle, je voyais ces yeux, la forme de ses lèvres, son impulsivité par le biais d’Aspen, tout, tout me rappelait ce qu’elle était et ce qu’elle avait été à mes yeux. Mon seul et unique vrai amour.

J’avais spontanément proposé Le Majora. C’était un établissement que je connaissais bien et que j’appréciais, mais surtout dans lequel nous ne nous étions jamais rendus tous les deux. J’arrivais avec plus d’une heure d’avance, la boule au ventre. Je choisis une table dans un endroit un peu discret et commandait un café très noir alors que je n’aimais pas particulièrement cela. Incapable de faire autre chose que de me triturer les mains en regardant fixement la porte d’entrée, je contenais comme je pouvais mon impatiente. Le lendemain du message de Freya, j’avais pris rendez-vous chez un coiffeur afin de couper ma tignasse en quelque chose de plus présentable, et le matin même, j’avais fait l’effort de me raser afin d’éviter la barbe qui me mangeait les joues depuis une semaine. J’avais fait aussi un effort tout particulier sur ma tenue, simple et décontractée, mais propre. Un moment, j’avais hésité à acheter un bouquet de fleurs, mais je m’étais convaincu que cela était une mauvaise idée. Je n’étais pas là pour la reconquérir, vu que son amour était mort depuis bien longtemps. Nous étions là en tant que parents, et je ne devais pas l’oublier. Malgré la rupture, je n’avais pas enlevé mon alliance, aussi la retirais-je avant de la ranger dans une de mes poches. Ne plus l’avoir sur moi me déprima instantanément et je ne pus m’empêcher de la reprendre pour la remettre à mon doigt. Tant pis si cela montrait que je n’avais pas encore tourné la page, puisque de toute façon cela était vrai. Un vent de fraicheur vint cueillir mes pensées alors que la porte s’ouvrait. Je me redressais instantanément sur ma chaise. Elle était là. Je sentis l’émotion m’étreindre, s’engouffrer tout autour de moi. Je serais les poings, les ongles dans mes chairs pour me retenir de ne pas bondir de mon siège et aller à sa rencontre pour l’étreindre ou l’embrasser sur le bout du nez comme je le faisais à l’époque. Je m’efforçais de rester le plus décontracté possible, inspectant une dernière fois mes vêtements, me passant une dernière main sur le visage pour m’assure que ma barbe folle n’avait pas repoussé en une minute. « Bonjour » dis-je lorsqu’elle fut parvenue à ma hauteur. Ce simple mot m’écorcha la bouche tellement j’avais perdu l’habitude de le lui dire. Elle n’avait pas changé. Elle était toujours aussi… merveilleuse. Et ce simple constat suffit à faire louper un battement à mon coeur.
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Re: Keep bleeding love ** FREYA
Ven 26 Juil - 20:58
My love, my love, my sweetest love
Keep bleeding love

Saul & Freya ;
Quand Freya regardait la réponse de son ex-mari, Saul Leapton, potentiellement le père de ses deux filles adorées, et amour de sa vie, ses mains tremblaient. Cela faisait depuis janvier dernier qu'elle n'avait pas craquée, qu'elle avait évité de penser à lui ne serait-ce que quelques secondes, sans succès, vous vous en doutez bien. Son univers avait tourné autour de lui durant plus de dix ans, il était son ancre, et son pillier. Puis un jour tout s'est effondré avec une idiotie qui s'est aggravé avec les années et ce couple si parfait qu'ils formaient a volé en éclats. Tout s’effondrait, pour elle, pour lui, pour leurs enfants totalement déroutées également. Elle aurait pu aller voir ailleurs, tenter une nouvelle histoire avec un autre homme, mais tout ses rendez-vous amoureux s'était terminé rapidement, car elle voyait Saul partout. Elle l'aimait, elle en était dingue amoureuse et même si elle lui en avait voulu, et que tout ne pourrait être comme avant, du moins c'est ce qu'elle pensait, cette pensée la hantait. Elle avait repris ses bonnes vieilles habitudes, à boire (un peu trop, mais pas à l'excès non plus) à fumer (là un peu trop tout court) en musiques les soirs où elle était seule, et où elle ne voyageait pas avec son métier prenant de journaliste. Mais ces derniers temps, avec l'anniversaire de leurs rencontres qui approchait, elle avait souhaité le revoir, juste une fois. Parler de leurs filles, qui avaient besoin de le voir plus souvent, et parler tout simplement de ce qu'ils pourraient en fonction de la situation qui pouvait s'avérer gênante.

Elle était devant son miroir, tremblante en se maquillant légèrement et en mettant une jolie robe rouge, ne souhaitant pas lui plaire, mais juste être jolie pour lui quand même involontairement souhaitant peut-être renouer le contact ? Mais cette pensée s'arrêta net, leurs couple était définitivement classé..pas vrai ? Puis elle prit une grande inspiration se dirigeant vers lui, bon dieu qu'il était beau, non il était même mieux que ça, c'était monstrueusement dur pour elle de ne pas aller l'embrasser passionnément comme avant, lui disant que tout irait bien, et à quel point sa présence, et son parfum l'avait affreusement manquer...Mais non. Elle s'approcha tout doucement, la laissant la toucher en lui disant simplement "bonjour". Freya pensait que cette rencontre allait être plus simple, mais elle savait en s'asseyant en face de lui, et commandant la même chose que lui, que ces moments allaient être doux amère ce qui lui faisait à la fois un bien fous, et énormément de mal. « Comment vas-tu, Saul ? Tu as l'air fatigué ...» Et c'était le cas, malgré son visage parfait elle ne pouvait s'empêcher de voir qu'il avait tenté de cacher son état, qui était à l'équivalent du sien : Mal en point. Elle avait réussie à cacher ses cernes, du moins elle avait tout fait pour même si elle savait qu'il s'en apercevrait comme elle s'était aperçu qu'il était amaigri depuis la dernière fois qu'ils s'étaient vus, où il n'était déjà pas bien gros ...  

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Dernière édition par Freya Beethoven le Sam 27 Juil - 12:17, édité 1 fois
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Re: Keep bleeding love ** FREYA
Ven 26 Juil - 23:34


Keep bleeding love
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Je la regardais venir vers moi et tous les souvenirs de ces dix dernières années remontèrent à la surface comme un bouchon de champagne sautant de sa bouteille. Nos premiers regards, nos premiers mots, nos premiers baisers, tous nos premiers. Je me rappelais les moments de bonheur vécus, la complicité que nous avions, nos chamailleries quand il y en avait. Je n’avais rien oublié, comment aurais-je pu ? Nous avions eu des drames aussi, des deuils, des disputes parfois, mais nous nous étions toujours retrouvés. J’avais l’impression de former le couple parfait, mais cela n’avait dû être qu’une impression. En tout cas, nous n’avions pas été assez forts pour surmonter l’ultime problème qui avait eu alors raison de nous. Longtemps après cette soirée je m’en était voulu. J’aurai voulu remonter le temps, revoir le passé, corriger mes erreurs avant qu’elles ne nous détruisent, mais je n’avais pu que vivre avec mes remords et mes regrets. Avec le recul je comprenais mieux ou j’avais péché et je me sentais si ridicule en y repensant. Je n’avais été ni un bon époux, ni un bon père, alors qu’il aurait suffit de pas grand chose pour que je garde ma place au sein de ma famille. J’avais cru pouvoir allier à la perfection ma vie professionnelle et ma vie personnelle, mais je m’étais planté en beauté, et Freya me l’avait fait savoir à la perfection. Je ne lui en avait pas voulu d’avoir partir, j’aurai surement fait la même chose à sa place ; non je n’avais pu m’en prendre qu’a moi même. Et j’avais eu beau lui promettre par la suite que je changerai, que je ferai tout ce qu’elle me demandait, elle n’avait plus eu confiance en moi. Avait-elle eu quelqu’un depuis cette année de séparation ? Peut être, et alors ? Je n’étais plus que son ex-mari pour elle, et comme je ne souhaitais que son bonheur, je devais la laisser vivre ce qu’elle avait envie de vivre.

Je souhaitais son bonheur même si cela me rendait extrêmement malheureux. J’essayais de deviner ce qu’il en était dans les quelques secondes qui lui suffisaient pour me rejoindre. Je lui jetais un malheureux bonjour, plus un grognement qu’une façon polie de la saluer, mais instinctivement, je me sentis envahi d’une joie indicible. Je me redressais sur mon siège, les yeux pétillants, en manque de mots pour lui exprimer ma joie de la savoir ainsi si près de moi après tout ces mois. Je déglutis avec difficulté lorsqu’elle éleva la voix à son tour, même si c’était pour constater mon état de fatigue. Je me sentais hypnotisé par cette voix, douce et chaude à la fois. Tout les jours je comprenais encore pourquoi j’avais pu tomber amoureux de cette sublime personne, et je regrettais de l’avoir perdue à jamais. Je cachais cette pensée dans un coin de mon cerveau, pour me consacrer au moment présent. « Hum oui ça va ; si je peux être honnête je n’ai pas très bien dormi cette nuit » avouais-je en baissant les yeux, un peu honteux de cette révélation. J’avais énormément stressé de cette rencontre, je ne savais pas si elle aussi. Je lui laisse le temps de s’asseoir et un silence pesant s’impose entre nous, bien que j’ai mille choses à lui dire. Je ne savais pas si elle était prête à entendre encore une fois que j’étais désolée pour tout. J’aurai également pu lui avouer que je l’aimais encore comme un fou mais elle ne l’aurai surement pas très bien pris. « Tu voulais parler des filles ? Comment vont-elles ? » bégayais-je à son intention, tout en triturant nerveusement ma tasse. Je voulais éviter de lever les yeux sur elle, elle m’intimidait, m’impressionnait, et je n’avais pas envie de perdre la raison et de me jeter à ses lèvres comme si j’étais privé de sens. Déja, nos mains me semblaient trop près l’une de l’autre, et la pensée de ses mains sur moi m’électrisa. Je sentais et ressentais le désir que j’éprouvais pour elle comme si je ne l’avais jamais quittée mais de ne pouvoir rien faire me torturait. « Tu… » Je n’arrivais pas à exprimer ce que je ressentais et il valait mieux que je ne le fasse pas. Freya m’avait quitté, elle ne m’aimait plus, je l’avais rendue triste et malheureuse, et elle ne m’avait donné rendez vous que pour le bien des filles, et je devais respecter cela.
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Re: Keep bleeding love ** FREYA
Sam 27 Juil - 12:14
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Saul & Freya ;
La vie avec Saul avait été tout simplement magique, tout ces moments passés ensembles, ces insomnies pour leurs enfants, ou avant car il faisaient l'amour sans cesse...Rien qu'à cette pensée des mains de son ex-mari posés sur sa peau nue, la faisait frissonner de désirs, elle se mordait les lèvres. Mais bon sang que lui arrivait-il ?! Elle devait l'oublier comme lui l'avait sûrement déjà fait à son égard c'était une évidence. En effet, elle aurait tout donner pour que leurs amours soit toujours présent, l'avoir gardé dans sa vie, s'endormir avec lui, se réveiller à ses côtés. Ciel qu'il lui manquait, comment un être humains pouvait-il procurer à la fois autant de bonheurs et de souffrances, du fait qu'ils n'étaient plus ensembles, et ne le seraient jamais plus, hein ? C'était innommable l'amour qu'elle éprouvait à son égard, et qu'elle ressentirait toute sa vie. Elle ne pouvait tourner la page, elle ne pourrait sans doute jamais, elle n'en avait pas envie dans tous les cas. Sa vie c'était Saul, ça avait toujours, et ce serait toujours lui. Mais elle ne devait pas le lui montrer, elle devait combattre ce chagrin prédominant depuis des années maintenant. Comment avaient-ils pu en arriver là, eux si fous l'uns de l'autres?! Comment se reconstruire quand votre essence de vie s'en est allée, vous pouvez me dire ? Impossible...Mais elle se retenait à leurs filles, pour ne pas craquer. Non, elle ne devait pas craquer, elle devait rester forte. Il le fallait ...

Ils étaient donc là attablés l'un en face l'autre, comme si le temps n'avait (presque) pas eu d'impact sur leurs vie respectives. « Hum oui ça va ; si je peux être honnête je n’ai pas très bien dormi cette nuit » lui répondit-il dans un murmure. Elle s'en était douté, puisqu'elle même n'avait pas fermé l'oeil de la nuit, beaucoup trop excitée, et à la fois anxieuse à la perspective de le retrouver. Cette proximité qui les envoyaient dans un tourbillon de sentiments si divers et variées et qui leurs faisaient tourner la tête. Il était tellement beau que ça en était indécent. Il avait forcément rencontré quelqu'un, un être si parfait que lui ne pouvait rester célibataire longtemps, toutes les filles avait du lui courir après en apprenant leurs divorces officiel, c'était obligé. Même si cette perspective qu'une autre le touche, la rendait malade. « Pour aller dans ton sens, moi non plus. La perspective de ce rendez-vous m'en a empêché... » Elle n'allait pas plus loin ne rajoutant pas "Tellement j'ai d'amours pour toi" car elle ne devait pas, clairement. Mais ses yeux brillaient de tendresses, cela elle ne pouvait le cacher, et certainement pas à son Saul. Puis dans sa torpeur, Saul la fit revenir à la réalité avec cette question, qui avait été pour elle certe un prétexte, mais à la fois une vérité. « Tu voulais parler des filles ? Comment vont-elles ? » Ils devaient discuter du bonheur d'Aspen et de Farah. « Oh ne t'en fais pas, elles vont très bien. A ceci près que leurs père leurs manquent beaucoup, et que je pense que vous devriez vous voir plus souvent, si tu es d'accord bien entendu... » encore une fois, elle aurait adoré rajouter "et nous aussi, à moi aussi tu me manques tellement mon amour, si tu savais..." mais elle se mordit les lèvres, encore une fois secouant un peu la tête et sortant une cigarette qu'elle alluma. Elle avait un peu peur de la réaction de Saul face à cela, mais la situation était beaucoup trop dure pour elle. Elle avait toujours autant de désirs pour lui, encore plus qu'avant, comme si cela pouvait être humainement possible. Vivre sans lui était une torture, être si près de lui, leurs mains se frôlant presque, la rendait folle, et sa déesse intérieur n'avait qu'une seule et unique envie : Lui faire l'amour, encore, et encore n'importe où, mais ensembles. Elle voyait bien qu'il semblait nerveux en triturant sa tasse dans tous les sens, il ne la regardait presque même pas, était-elle aussi horrible à regarder ? Cela lui glaçait le sang ...Puis il reprit la parole, ne terminant pas sa phrase  « Tu… » toujours aussi loquace son trésor, ce qui la fit sourire intérieurement tout de même, mais elle en devint curieuse. Que voulait-il lui dire ? Alors ses yeux, qui pétillaient à chaque fois qu'ils croisaient les siens, involontairement au regard de tout l'amour, et la passion qu'elle éprouvait pour lui, plongèrent dans les siens puis elle prit la parole également, après avoir écraser son mégot. « Oui...? » Freya avait à la fois envie de rester durant des heures, à la fois envie de prendre ses jambes à son cou plus les minutes passaient en sa compagnie. Tous les gens aux alentours devaient pensé qu'ils étaient un nouveau couple, ou quelque chose similaire, mais elle n'en avait cure. Tous le reste du monde n'avait aucunes importances, elle n'avait d'yeux que pour Saul, et ça la rendait dingue, car elle était certaine qu'il ne ressentait plus rien à son égard, qu'il l'avait oubliée...Si elle savait...Si il savait ...Quel bandes d'idiots...



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Re: Keep bleeding love ** FREYA
Sam 27 Juil - 19:05

 
Keep bleeding love
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Cette prise de contact était difficile. D’un coté je voulais volontairement me montrer distant, parce que j’étais persuadé que c’était ce que Freya voulait, que nous n’étions là que pour parler de notre famille et uniquement de cela, de façon plus que cordiale. Je ne voulais pas lui donner l’impression que je ne dormais plus et que je pensais qu’a elle nuit et jour depuis qu’elle m’avait envoyé son sms. Après un an je ne l’avais pas oubliée, elle avait fait partie intégrante de ma vie depuis si longtemps, qu’il m’était impossible de faire comme si elle n’était plus que la mère de mes enfants. Je m’étais efforcé de le faire bien sur. J’avais flirté avec quelques filles, mais rien n’avait abouti, car elles n’étaient pas elle. C’était atrocement dur, de se dire que la seule femme que l’on ai vraiment aimé ne nous aime plus, l’accepter m’avait paru impossible, mais j’y avais été bien obligé puisqu’on ne se voyait plus, que l’on échangeait plus qu’a travers de nos deux trésors. Il fallait passer à autre chose, nombre de mes amis me l’avait dit, mes parents également, mais c’était plus dur qu’il n’y paraissait. J’en voulais au fond de moi à mon ex-femme de m’avoir recontacté, d’être de nouveau apparue dans ma vie, parce, si tout ce temps j’avais réussi à ce que son image ne soit pas exposée devant mes yeux dès que je les fermais, maintenant, je ne voyais plus qu’elle. Elle avait, et allait de nouveau chambouler ma vie, alors que j’aurai du continuer à faire mon deuil. De l’autre coté, j’avais l’irrésistible envie de me lever de table pour aller la prendre dans mes bras, pleurer contre son cou en lui disant tout ce que j’avais vraiment envie de lui dire. Qu’elle me manquait bien sur, énormément. Que je l’aimais, toujours, malgré tout. Mais je ne pouvais pas. Je ne pouvais tout simplement pas sauter sur mon ex parce que, justement, elle était mon ex-femme, que tout était irrémédiablement détruit entre nous. Bien sur, je ne désespérais pas qu’un jour elle comprenne qu’elle avait fait une grave erreur en partant de la maison, mais je devais alors la laisser prendre son temps. Il n’était peut être pas bon de garder cet espoir, mais sans cela, je savais que je serai devenu fou, que j’aurai abandonné mon boulot, arrêté de voir mes amis, refusé de garder contact avec les petites, tout simplement parce que j’aurai considéré que ma vie ne valait plus la peine d’être vécue. Oui, j’avais ce coté très pessimiste. Je continuais alors, tant bien que mal mon petit chemin, cette petite flamme d’espoir allumée très loin dans mon cerveau, afin de ne pas m’aveugler l’esprit. Si j’avouais tout ce que j’avais sur le coeur, je ne ferai qu’aggraver la situation. Laissons du temps au temps.

Freya m’avoue a son tour qu’elle a peu dormi. Je comprends très bien. Revoir son ex-mari, qui lui avait fait tellement de mal, cela ne devait pas être une joie pour elle, plus une obligation vis à vis de son rôle de mère qu’une véritable envie. Cela me pousse à garder une expression très neutre quand je lui parle, détaché, pour calmer ce pincement au coeur. Pour ça aussi je voudrais lui dire que je suis désolé, mais les mots ne sortent pas de ma bouche. Elle a trop entendu des excuses, je ne veux pas qu’elle ne me le reproche encore. « Je crois que c’est difficile pour tous les deux » constatais-je doucement mais amèrement. C’était terrible. Faire comme si de rien n’était. Oublier son attirance. A s’en arracher les cheveux. Le ton revient sur l’objectif principal de ce rendez vous, à savoir Aspen et Farah. « Tant mieux si elles vont bien, je les ai trouvées plutôt épanouies la dernière fois… Elles me manquent aussi. Je suis content de les voir, si tu veux bien que cela soit plus souvent j’en serai ravi, j’ai l’impression de passer à coté de tout un tas de choses » dis-je avec mélancolie au souvenir de notre dernière sortie avec les filles. Farah était une vraie pipelette, toujours enjouée et pleine de vie, alors qu’Aspen, en pleine crise d’adolescence, tentait de se rebeller à chaque fois que je tentais de lui donner un ordre. J’avais arrêté cela d’ailleurs, je ne voulais pas jouer au méchant flic quand je les voyais, si bien que je leur passais la plupart de leurs caprices. D’ailleurs, Freya ne devait pas aimer cela. Cette dernière me coupe dans mes pensées pour savoir ce que je comptais ajouter à la suite. Je suis embarrassé. Je ne veux pas lui dire la vérité, pas comme ça ni maintenant. Pour autant, arrivais-je à faire comme si rien ne m’atteignait ? Peut être savait elle déjà ce que je ressentais, et avait-elle envie d’en rire, de ce moquer de moi, de celui qui n’arrivait toujours pas à tourner la page. « Tu euh… tu les emmène quelque part pour les vacances ? Vous faites un truc toutes les trois ? ». Bien évidemment je savais ce qui était prévu, Farah me l’avait dit. Non, ce qui m’intéressait vraiment, c’était si elle comptait inviter quelqu’un d’autre. J’en serai malade de jalousie, triste comme les pierres, mais je préférais apprendre de sa bouche la vérité plutôt que de la surprendre avec un autre un week-end ou je serai passé chercher ou déposer les filles. Pour la première fois, je relève le regard, ennuyé par la simple vue de ma tasse sur la table. Je tombe nez à nez avec le sien, et si je reste fasciné quelques secondes devant le bleu de ses iris, je les détourne rapidement pour ne pas rester bloqué dessus trop longtemps. Elle n’a pas changé, vraiment. Mais même si elle avait vieilli je ne le verrai pas. Pour moi elle restait la femme parfaite, la jeune journaliste que j’avais épousé. Ca, j’aurai pu le lui dire « Tu es toujours très belle » mais je n’avais pas voulu. A la place, c’était cette question très subtile sur ces potentielles nouvelles amours. Ridicule;
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Re: Keep bleeding love ** FREYA
Sam 27 Juil - 20:04
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Saul & Freya ;
La situation devenait de plus en plus éprouvante pour Freya, et certainement pour Saul également. Tous les souvenirs revenaient à la surface quant elle regardait son ex-mari cet homme qu'elle avait tellement aimé, et qu'elle aimerai toute sa vie, quoiqu'elle leurs réservent. Avec le recul, elle en venait même à regretter de ne pas s'être battue plus pour conserver leurs couples, mais était-elle seule en cause ? Sûrement pas. Evidemment, Saul étant la plus belle de personnes qu'elle n'ait jamais rencontrée, elle ne pouvait lui en vouloir plus que ça, cela ne servait à rien. Elle ne voulait plus lui en vouloir, cela lui faisait beaucoup trop de peines. Il était toute ses joies, elle aurait tellement aimé pouvoir lui donner un fils, qu'ils fêtent ensembles leurs anniversaires de rencontre qui arrivait bientôt. Cette souffrance quotidienne devait cesser, soit parce qu'il lui avouerait qu'il avait rencontré quelqu'un soit car ils voudraient essayer de retenter leurs vies à deux. Cette deuxième option lui apparaissait tellement évidente, et à la fois tellement impossible qu'elle en avait les larmes aux yeux. Elle essayait tout de même de contenir sa tristesse, encore une fois, elle devait se montrer forte comme elle l'avait toujours été. Elle le devait, et c'est tout.

Saul prit à son tour la parole, son ton était tellement froid et sec, que ça lui donnait la nausée. C'est avec sa façon d'être qui semblait si...désintéressé qu'elle comprit qu'il n'y aurait jamais plus de "madame et monsieur Saul Leapton" du moins pas avec elle en pôle position, ce qui la rendait malade. Mais elle s'y ferait, pour le bien de Farah et d'Aspen. « Je crois que c’est difficile pour tous les deux » Elle ne pouvait le laisser continuer à imaginer que ça ne lui faisait pas plaisir pour autant, malgré la situation, ça elle ne pouvait pas. Alors elle prit une profonde inspiration, et avec un regard tendre, malgré elle, avec la voix qui allait avec elle répliqua « Ce qui est difficile pour moi, Saul, c'est de ne plus t'avoir au quotidien dans ma vie. Ne te méprends pas, je suis pour ma part vraiment très heureuse de te revoir » Avait-elle vraiment dit ça ça à haute voix?! Mais bon sang pourquoi ?! A la minute où elle avait terminé sa phrase, elle le regrettait. Non pas qu'elle ne le pensait pas, bien au contraire, mais elle ne pouvait espérer et se donner de faux espoirs, alors qu'elle savait que de son côté, ce n'était sans doutes pas réciproques. Du moins le pensait-elle, après tout Saul y avait perdue beaucoup de plumes dans ce divorce, à son grand regret, n'ayant jamais souhaité le voir si...malheureux. Saul reprit la parole concernant leurs enfants, ce qui permit à Freya de respirer un peu mieux face à ce qu'elle venait de ressentir à l'instant. Ils étaient là pour leurs enfants, et rien d'autres, elle devait s'en convaincre...Mais c'était tellement dure pour elle que ça soit le cas...« Tant mieux si elles vont bien, je les ai trouvées plutôt épanouies la dernière fois… Elles me manquent aussi. Je suis content de les voir, si tu veux bien que cela soit plus souvent j’en serai ravi, j’ai l’impression de passer à coté de tout un tas de choses » La belle brune aux yeux bleus océans émis un sourire. Il ne passait pas à côté de tant que ça, Aspen devenait très dure à gérer, elle lui avait même reprocher le divorce et le départ de Saul, ce qui avait bouleversé la douce Freya. Avec douceur, comme à son habitude elle répliqua de plus bel « Je pense que c'est mieux comme ça, elles ont besoin d'une figure paternel, Aspen devient de plus en plus compliquée à gérer, j'ai besoin de toi pour la canaliser, elle t'aime tellement » "Et moi aussi" voulait-elle rajouter. Et c'était vrai, Aspen et Farah adorait leurs pères, mais Aspen avait un faible pour ce dernier à la différence de Farah qui était bien plus proches de Freya. Ce qui ne la dérangeait aucunement, elle en était parfaitement consciente, et elle trouvait cela même très touchant. En même temps, elle même ne pouvait contenir ce feu qui brûlait en elle à l'égard de Saul, alors une jeune enfant à l'adolescence, encore moins. Puis Saul reprit cette phrase qu'il n'avait pas terminé dernièrement, Freya ne s'attendait pas vraiment à ce qu'il demande cela d'ailleurs, étant certaine que les filles leurs en avaient parlé, plus qu'excitée à l'idée de revoir la meilleure amie de Freya, dont elles étaient toutes deux fans la fameuse actrice, star montante d'Hollywood : Jennifer Lawrence. « Tu euh… tu les emmène quelque part pour les vacances ? Vous faites un truc toutes les trois ? » Avec un regard toujours aussi tendre, et s'allumant une autre cigarette, elle répondit « Oui, je pensais que les filles t'en avaient parlé. Nous allons visiter Jen à L.A tu sais combien elles les adorent, et vice versa. Puis je vais en profiter pour sortir un peu, et voir du monde que je n'ai pas vu depuis longtemps.. Et...» laissant planer le mystère sur ce "monde" qu'elle irai voir, pas pour faire de la peine à Saul, mais parce qu'elle devait lui faire croire qu'elle avait refait sa vie, même si ce n'était absolument pas le cas, étant encore une fois certaine que lui oui. Elle se racla la gorge, se mettant donc dans la fausse aux lions pour savoir s'il avait quelqu'un dans sa vie avec laquelle il avait prévu quelque chose de son côté « Et toi, tu as prévu quelque chose de particulier avec une de tes nombreuses fans ? » Elle se voulait drôle, mais son rire était plutôt jaune, et douloureux. Elle n'était pas certaine de vouloir la réponse, mais elle en avait pourtant besoin. Elle avait besoin de savoir s'il avait refait sa vie, c'était vitale. Même si l'idée que ce soit probablement le cas lui briserai le cœur à nouveau. Elle devait effacer ces rêves de reformer un jour un couple avec lui, ou qu'il ressente encore la moindre tendresse, ou même le moindre amour ou la moindre passion à son égard, comme elle les ressentaient vivement pour lui.



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Re: Keep bleeding love ** FREYA
Sam 27 Juil - 21:06


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Nous étions si proches et pourtant si loin en cet instant. J’avais rêvé depuis longtemps la revoir dans un endroit plus propice qu’un tribunal ou une voiture garée devant l’allée de la maison, mais maintenant qu’elle était là, j’avais l’impression d’en perdre tous mes moyens, de dire n’importe quoi, mais en tout cas rien de censé. En même temps je ne savais pas à quoi je m’attendais. Freya restait droite sur sa chaise, elle n’avait pas tenté un geste en ma direction, se contentant de s’assoir sitôt arrivée, et si j’avais intimement souhaité que l’on s’embrasse, au moins sur la joue, il n’y avait eu que des salutations polies, distantes. Oui, quelque chose était définitivement mort entre nous. Nous n’étions qu’un ancien couple comme tous les autres, de ceux qui se tolèrent de loin, et, même si cela me faisait mal au coeur, je savais que je n’avais que ce que je méritais. Je n’aurai jamais dû faire tout ce que j’avais fait. Elle avait surement pu supporter encore que je lui préfère le boulot à notre vie à quatre, mais que je joue avec le feu avec une autre femme, cela avait mis le feu à tout. J’avais été con, et même s’il ne c’était jamais rien passé parce que j’étais resté tout le temps amoureux d’elle malgré les années de mariage, je ne pouvais aujourd’hui que m’en mordre les doigts. Ainsi va la vie. S’accrocher aux branches aujourd’hui serait vain.

Je ne comprends pas à quoi joue Freya. Alors que je lui confie que c’est difficile pour moi comme situation, elle ne semble pas partager mon avis. Alors comme ça, pour elle, c’était la vie au quotidien qui lui manquait ? Cela ne pouvait pas être vrai. C’était ce qu’elle m’avait reproché tout le long du divorce, un quotidien horrible à vivre, triste et décevant comparé aux premières années ou nous avions été si proches, si fusionnels que l’on en venait à parler de nous comme une seule et même entité? « Ah, tu es heureuse ? Mais pourquoi ? ». C’est vrai, cela me surprenait, mais était-ce une raison pour poser cette question ? Elle devait être heureuse parce qu’enfin on pouvait se parler en face à face de la vie de nos filles, pourquoi d’autre ? Je devais cesser d’avoir cet espoir constant qu’elle soit malheureuse lorsque je n’étais pas avec elle. Si on s’aimait autant, pourquoi partir alors, pourquoi demander le divorce et empocher ensuite tout l’argent gagné ? Je n’étais pas rancunier pour cela, je lui aurai donné la totalité de ma fortune si elle l’avait voulu. « Je veux dire, je suis content que tu sois heureuse que tu sois là, moi aussi je le suis de te revoir, mais je ne sais pas comment il faut qu’on agisse maintenant… Enfin, comment je dois me comporter avec toi ». J’avais envie de me mordre la lèvre devant tant de nullité. Autant lui avouer clairement les choses tant que j’y étais. « Je suis amoureux de toi ! » criait tout mon être.

Je préfère repasser sur un sujet de conversation plus neutre en apparence. Je suis ému quand Freya parle d’Aspen. Je partage son avis sur notre jeune fille, mais je n’étais pas sûr de parvenir à la canaliser, vu que je lui passais tout derrière le dos de sa mère. Une façon surement d’acheter l’amour de notre fille, qui, je sais, a toujours été proche de moi malgré le fait que je n’étais pas beaucoup à la maison à l’époque. C’était mon premier enfant, ma princesse, et qu’elle ai grandi ainsi si vite me dépassait complètement. La voir un week end sur deux n’était pas suffisant. « Que propose-tu ? » demandais-je à mon ex-femme en finissant en une grimace ma tasse de café devenu froid « On habite dans la même ville, peut être que… tu sais qu’elles ont encore leur chambre à la maison ? J’aimerai bien m’occuper d’elles en semaine. Tu pourra toujours les appeler si tu veux ». Je savais qu’a l’heure actuelle cela n’était pas possible à cause du boulot, mais j’étais prêt à abandonner complètement cette partie de ma vie si c’était pour profiter des filles une semaine sur deux. Et puis, en période scolaire, je ne les verrai pas tant que cela dans la journée. Toutes ces questions matérielles étaient bien belles, mais Freya était très proche d’elles également, et je ne savais pas si elle voudrait me les confier autant de temps, sachant ce qui c’était déjà passé par le passé. Elle me confirme qu’elle part à L.A voir son amie, et mon coeur fait un bond dans ma poitrine, car cette ville représente beaucoup pour moi. Non seulement, elle était dans mon pays d’origine, mais en plus, c’était là bas que nous nous étions rencontrés. Cela ne pouvait pas être une coïncidence. Je me sentis immédiatement très malheureux. Ce qu’elle ajouta à la suite suffit pour m’achever et, complètement tétanisé sur ma chaise, je fus soudain très las. L’idée me vint de m’enfuir du café pour ne plus croiser ce regard qui attisait mon désir. Je l’avais cherché c’est vrai, je lui avait demandé si elles ne seraient que trois, mais Freya semblait avoir d’autres projets en Amérique. « Oh, je vois » parvins-je à articuler, la gorge serrée. Je baissais la tête, douloureusement. Je devais me reprendre, faire comme si cela ne m’atteignait pas qu’elle voit d’autres personnes.

Elle me retourne la question, et, si j’y vois l’occasion de lui montrer que tout va bien de ce coté là de ma vie, je ne me vois pas lui mentir ouvertement. La vérité était qu’il n’y avait personne qui m’intéressait autant qu’elle. Sans oublier que la seule fan que je voulais avoir c’était elle. Je me demande même si ce n’est pas une pique pour me faire comprendre qu’elle n’a pas oublié les fautes que j’avais commis en shootant notre employé. Celle-ci ne faisait plus partie de ma vie depuis longtemps, depuis la décision de vendre la villa. De plus, elle devait être au courant qu’en ce moment, sur le plan professionnel, c’était encore bien trop galère pour que j’ai encore des personnes qui m’adulent. « Non, je n’ai rien de prévu » dis-je simplement. Essayer de la rendre jalouse en inventant des groupies ? Non pas mon genre. Cela aurait été très pratique pour savoir ce qu’elle pensait du fait qu’on puisse me tourner autour, je pouvais bien inventer n’importe quoi, mais cela aurait été surement griller toutes mes chances avec elle. « Et même s’il y avait quelqu’un Freya, tu sais bien que je ne pourrais rien faire, c’est trop tôt ». Voilà, c’était dit, j’avais jeté ça sur la table. Oui, elle avait parlé de fan, mais moi j’avouais clairement que, fan ou femme, si la différence était minime, je n’avais aucune des deux dans ma vie. Autant qu’elle le sache. Je n’avais pas dit que ce serait définitif, j’arguais juste qu’il me fallait du temps, pour me remettre de cette si longue relation. Parce que si je l’avais vraiment voulu, j’aurai pu embrasser d’autres personnes, coucher avec même si l’occasion s’était présentée, mais cela n’aurai rien représenté pour moi.

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Re: Keep bleeding love ** FREYA
Sam 27 Juil - 22:20
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Saul & Freya ;
Freya avait une envie monstrueuse de le prendre dans ses bras, de l'embrasser, de lui montrer tout l'amour qu'elle avait pour lui, cet amour qui était si grand, tellement grand, et unique. Il semblait comme un oiseau blessé, et de le voir de la sorte lui arrachait la poitrine. Comment allait-ils survivre à cela, à présent ? Vivre l'uns sans l'autres était beaucoup trop dur, pour elle c'était une souffrance qui faisait que d'un côté, elle regrettait soudainement d'être venue, une partie d'elle avait envie de ne pas lui avoir envoyer ce texto, même si au fond elle était tellement heureuse d'être là, en face de lui, même si le fait qu'ils agissent l'uns envers l'autres comme deux étrangers était insoutenable.

Et là, Saul lança un coup de massue face aux jolis mots de la belle brune éperdument amoureuse de lui, comme s'il ne comprenait pas pourquoi elle disait cela, au fond, elle ne lui en voulait pas. Même elle ne pouvait le maîtriser, elle le ressentait c'est tout. Cette plénitude en sa présence, cette chaleur qui envahissait tout son être au contact unique de ses yeux dans les siens, ciel que serait-ce s'il l'avait touchée? Elle ne préférait même pas y penser, étant certaine qu'elle ne pourrait rester impassible à n'importe lequel de ses contacts. Et puis, elle lui avait bien reprocher à plusieurs reprises de lui faire du mal quant ils étaient en "froids" en effet cela avait été le cas, mais avec le temps elle avait réaliser que de vivre sans lui était encore pire, elle avait tellement besoin de lui, de sa présence « Ah, tu es heureuse ? Mais pourquoi ? Je veux dire, je suis content que tu sois heureuse que tu sois là, moi aussi je le suis de te revoir, mais je ne sais pas comment il faut qu’on agisse maintenant… Enfin, comment je dois me comporter avec toi » Le plus fun, c'est qu'elle non plus n'en avait aucunes idées, mais ils devaient essayer de trouver une solution, car cette éloignement était beaucoup trop éprouvant pour son petit cœur amoureux. Elle prit à nouveau une profonde inspiration, approchant légèrement ses mains des siennes, pouvant y sentir leurs chaleurs sans même les toucher, ce qui lui fit perdre la tête, elle se reprenait puis répondit le plus calmement possible « Je n'en sait rien non plus, mais je suis certaine qu'on trouvera comment avec le temps...On se le doit pour le bien-être des filles, cela les affecte beaucoup de nous voir ainsi » " et pour notre bien-être aussi, car cela m'affecte également au plus haut point, mon amour. Je t'aime tellement, si seulement tu savais combien..." voulait-elle rajouter. Freya aurait voulu y croire, ô combien voulait-elle y croire. Croire en leurs avenirs, croire en leurs histoires qui étaient loin d'être terminées, elle ne pouvait s'y résoudre, et pourtant ...

Le sujet revenait aux filles, ce qui apaisait son état d'esprit totalement perdue en ce moment, comme il l'avait été durant ces dernières années de souffrances involontaire mutuelle « Que propose-tu ? On habite dans la même ville, peut être que… tu sais qu’elles ont encore leur chambre à la maison ? J’aimerai bien m’occuper d’elles en semaine. Tu pourra toujours les appeler si tu veux ». Cette perspective lui fit vraiment plaisir, à ceci près qu'elle ne souhaitait pas que cela chamboule pour autant son quotidien, son boulot, qui n'était pas déjà tout rose de base...Avec un regard remplis de tendresse, elle enchaîna « J'aime beaucoup cette idée, et les filles vont l'adorer également, seulement ...Tu es certains que cela ne te dérange pas? Je ne voudrais pas chambouler ton quotidien, comment se passe ton travail , si tu je peux oser demander évidemment... » Elle avait relever là un sujet qui pourrait s'avérer épineux, mais elle voulait savoir, elle voulait refaire partie de sa vie petit à petit, même si elle ne savait absolument pas comment s'y prendre, de peur d'être maladroite, et pire qu'il n'en ai aucunes envies de son côté. Puis ils vinrent à parler du voyage prévue à L.A. L.A cette ville qui les avaient faits se rencontrer,cette ville qui était le berceau de leurs amours. Cette ville qui avait bousculé son quotidien à jamais il y'a des années de cela quant ses yeux pour la toute première fois...Comme il était beau, déjà à l'époque, et encore plus à présent. Comment pouvait-ils s'embellir autant au fur et et à mesure du temps de la sorte ? Où était-ce les yeux de l'amour qu'elle ressentait pour lui qui le voyait ainsi ? Puis il prit une mine plutôt grave, presque attristé, ce qui ne lui plaisait pas du tout là de suite « Oh, je vois » Que voulait-il dire par là ? Pensait-il un seul instant qu'elle pourrait tourner la page de la sorte ? Comment pouvait-il la connaître aussi mal ? Cela lui fit un pincement au cœur, elle s'alluma une autre cigarette avant de répliquer « Permet-moi d'en douter, Saul » elle avait été un peu sèche à son tour cette fois-ci, mais c'était la vérité. C'était comme s'il semblait avoir les yeux fermés, imaginant qu'elle puisse reconstruire sa vie après ce qu'ils avaient partagés ensembles durant toutes ses années. C'était littéralement impossible.

Puis il continua, libérant légèrement le poids qu'elle avait dans le cœur, confirmant ses craintes, les balayant du fait qu'il était comme elle, toujours célibataire. Elle aussi devait s'en douter, ceci dit. Elle devrait mieux le connaître également pour savoir qu'ils ne referait pas sa vie tout de suite, cependant qu'il la referait..sans elle, et cela était très douloureux encore une fois. « Non, je n’ai rien de prévu...Et même s’il y avait quelqu’un Freya, tu sais bien que je ne pourrais rien faire, c’est trop tôt » La jeune femme plongea son regard dans le siens, il lui vint soudain une idée totalement dingue, sans arrières pensées, mais qui ferait sûrement très plaisir aux enfants, et elle voulait vraiment les voir sourire à nouveau, tout comme Saul. Elle était certaine qu'il dirait non, qu'il refuserait, mais elle se devait d'essayer tout de même, qui ne tente rien n'as rien après tout, pas vrai ? « Pourquoi tu ne viendrais pas avec nous ? Oh je sais que c'est une idée dingue, mais cela ferait vraiment très plaisir aux filles, et je sais aussi que Jen serait ravie de te revoir, elle t'apprécie beaucoup. Elle a été très attristé par notre séparation »  "tout comme moi" voulait-elle rajouter. Ses yeux brillaient d'une émotion nouvelle, avant de répliquer à la fin de sa phrase, comme si il lui reprochait involontairement quelque chose. Hors, il devait savoir, sûrement, il savait déjà que de son côté cette perspective était totalement improbable également. Ses yeux se firent légèrement plus triste « Parce que tu crois que je peux de mon côté penser à quelqu'un d'autre, Saul ? Tu sais parfaitement que ne peux pas tourner la page, nous avons vécues beaucoup trop de belles années ensembles, cela ne s'efface pas du jour au lendemain. Donc, non tu ne vois rien du tout, j'avais l'intention de revoir quelques copines à L.A et c'est tout. » Bon dieu, comme elle aurait aimé l'embrasser là tout de suite devant tout le monde, le serrer fort contre son cœur, lui dire à quel point tourner la page lui était impossible tout simplement car son cœur lui appartenait, tout son être lui appartenait, et ils appartiendront à Saul jusqu'à la fin, quoiqu'ils se passent entres eux. Il avait été, est, et serai toujours le seul et unique grand amour de sa vie. Elle ralluma une autre cigarette, juste après avoir éteinte l'autre, elle fumait beaucoup trop. Mais ça l'empêchait de faire des bêtises, dont il n'avait sûrement pas envie, comme craquer devant lui ou l'embrasser à pleins poumons, comme cela lui brûlait de faire depuis que ses yeux avaient repris le contact avec les siens.



b l a c k f i s h
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Re: Keep bleeding love ** FREYA
Dim 28 Juil - 0:45


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Elle était heureuse, elle était épanouie, et tout cela sans avoir besoin de moi. Je le savais au fond de moi depuis longtemps. Après tout, elle avait récupéré les filles, l’argent, elle avait retrouvé un boulot et une certaine notoriété, alors que moi cela avait été l’inverse, la dégringolade continue. Peut être n’étions nous pas faits pour être ensemble au final. Cette pensée m’attristait, mais je ne pouvais que constater ce que j’avais sous les yeux. Je hélais subitement le serveur pour qu’il m’apporte une bière afin d’avoir de nouveau de quoi m’occuper les mains, celles-ci étant trop attirées par celles qu’elles avaient devant elle. Mine de rien, j’aurai pu les laisser s’approcher doucement, j’aurai pu les prendre dans les miennes, mais je savais intérieurement que ce n’était pas une bonne idée. Pourtant j’en avais terriblement envie bien évidemment. C’était irrésistible, une véritable alchimie bien que nous ne soyons plus ensemble. Un gémissement prit forme au fond de ma gorge, que je contrôlais du mieux que je pus. C’était tellement difficile d’être en sa présence, mais je ne voulais pas que cette entrevue se termine. J’étais prêt à la retenir le plus longtemps possible, même si cela me faisait mal de l’avoir sans les yeux sans pouvoir lui tenir les mains comme autrefois.

En réponse à mon aveu d’incertitude quand à la façon de se comporter ensemble, Freya confirme, affirmant que cela doit être fait dans les intérêts de nos enfants. J’approuve totalement l’idée, bien que cela revienne à constater qu’en effet, il n’y avait plus qu’elles qui nous relient l’un à l’autre. Je les remerciait pour cela, vu qu’elles me permettaient de la revoir, au moins encore une fois, même si cela serait peut être la dernière. Pour l’instant, tout avait bien marché, nous n’étions heureusement pas comme ces couples qui se déchirent après leur divorce, prêts à tout pour faire dégringoler l’autre. Mon ex-femme n’était pas comme cela non plus, c’était sous l’influence de l’avocat qu’elle avait agi ainsi, elle n’avait fait que défendre ses intérêts. Depuis, nous avions une entente assez cordiale quand nous nous apercevions. Je rêvais de plus bien sur, mais cela n’était qu’un rêve. J’ai envie de dire à Freya que si elle revenait tout serait encore mieux, nous serions de nouveau une famille unie et aimante, mais cela non plus je ne l’avoue pas. « Bien sûr. Je leur dit tout le temps que rien n’est de leur faute, et que même si nous ne sommes plus ensemble, elles resteront nos filles pour toujours et que l’on continuera de les aimer. Je n’ai pas envie qu’elles culpabilisent ». Non, le seul fautif c’était moi. Voir mes petites tristes me déchirait autant le coeur que Freya, et si je les rassurais autant que je pouvais, cela n’était jamais très facile. Farah pleurait souvent le soir au moment du coucher et, même si cela c’était calmé depuis, j’avais toujours cette crainte qu’elle ne soit plus cette petite fille aussi enjouée d’avant. Elles étaient encore trop jeunes toutes les deux pour savoir la vérité sur notre histoire, et je savais que, lorsque le moment viendrait, j’éprouvais beaucoup de honte à le leur dire. Je révèle alors à la brune mes intentions quant à leur garde, mais je sens qu’elle éprouve un peu de réticence. Bien évidemment. C’était le boulot, toujours le boulot qui posait problème. La question était très délicate. Il était de notoriété publique maintenant que je n’étais plus le même qu’auparavant sur ce point. En tant que journaliste, elle avait du avoir vent que j’avais perdu plus de la moitié de mes contrats et que je n’arrivais pas à me relever depuis, ou alors, au prix de gros efforts et d’énormes concessions. « Je n’ai pas très envie d’en parler » je me contente de dire en baissant la tête vers mon vin. « Je ferai ce qu’il faut pour elles les semaines ou je les aurai ». Oui, parce que je pouvais le faire. J’avais toujours pu d’ailleurs. Lever le pied, j’en avais eu la possibilité maintes et maintes fois, mais je n’avais pas voulu. « J’ai appris de mes erreurs » ajoutais-je tristement en croisant de nouveau ses yeux azur. Tout cela causa un chamboulement dans mon ventre.

Elle adopta un ton froid alors que je réagissais avec précipitation à son annonce de revoir du monde à L.A et je tiquais. Elle ne dit cependant rien pour me rassurer, à part que je me trompais, ce que je ne pensais pas. Je n’insistais pas. Elle ne voulait peut être pas me blesser en me disant qu’elle allait rencontrer d’autres hommes, mais rien que l’idée que cela puisse être vrai suffit à me donner mal au coeur. Je ne pouvais l’imaginer dans d’autres bras, touchée par d’autres mains ou souillée par d’autres yeux. Je voulais égoïstement qu’elle m’appartienne jusqu’à la fin, or, j’avais tout gâché. D’ailleurs, je lui dit que pour moi, aujourd’hui c’est encore trop tôt. En réalité, cela le sera tout le temps. C’est comme ça, je n’y peux rien. Elle était ma moitié même si elle avait décrété que non en partant. C’est à ce moment qu’elle propose une idée très intrigante. Je l’écoute me proposer de les accompagner là bas. C’est une proposition très alléchante et sur le coup je ne vois pas de raison de refuser. Elle n’a peut être pas conscience qu’elle me torture, mais j’apprécie tellement cela que je me demande si je n’ai pas un problème psychologique. D’autant qu’elle précise bien que Jennifer a été très attristée de notre séparation et qu’elle ne dit rien pour elle. « Est-ce que cela ne va pas les perturber ? Elles vont croire que nous sommes de nouveau ensemble ce qui n’est pas vrai, je ne veux pas leur donner d’illusions… » Je me mords à moitié les lèvres en disant cela. J’aimerai qu’elle me dise que nous n’avons qu’a effectivement revenir ensemble puisque c’était comme ça, mais elle ne le fera pas. Il ne tenait qu’a elle que cela arrive. « Mais j’adorerai. De toute façon je comptais passer un peu de temps chez mes parents cet été, alors peut être que l’on pourrait se croiser par hasard à L.A, non ? ». Je propose cette solution intermédiaire, d’autant que j’aurai de multiples raisons à retourner là bas. Les jeux d’argent, c’était mon truc, et je pourrais pleurer sur ce qu’était devenue ma vie devant les machines à sous sans que quiconque se doute quelle était la vraie raison.

La discussion bascule rapidement sur nos deuils respectifs de notre relation. Je redoutais ce moment depuis longtemps, mais je bois ces paroles avec avidité alors qu’elle me dit qu’elle n’a personne elle non plus. Je me sens tout de suite plus soulagé. Je suis tellement heureux que je ne fait aucune remarque sur sa consommation de tabac. 3 cigarettes en trente minutes, j’en déduis qu’elle est nerveuse. Elle avait arrêté pendant notre mariage, à sa première grossesse d’ailleurs, et je ne sais quoi penser du fait qu’elle ai repris. Peu importe. Nous sommes dans la même situation tous les deux, encore tristes de notre séparation, trop désoeuvrés pour sortir de nouveau officiellement avec quelqu’un d’autre. Je me sens si ragaillardi par cet aveu que j’en déroge à mes bonnes résolutions. J’attrape sa main et je la retiens, peut être un peu plus fermement que je ne l’aurai voulu. « Freya écoute, il faut que je te dise quelque chose ». Ma voix tremble, je suis angoissé, même si ce que je vais dire, c’est des mots que j’ai répété maintes et maintes fois pendant les deux dernières années, dès le moment ou elle avait crié qu’elle en avait marre et qu’elle voulait partir. « Je suis vraiment, vraiment désolé de ce que je t’ai fait subir, j’ai été horrible avec toi, je t’ai déçue et je n’ai pas pris soin de toi comme j’aurai dû le faire, mais je ne voulais pas… Je te jure que je ne voulais pas, j’ai été aveuglé, je ne sais plus à quoi je pensais. Il n’est rien arrivé avec cette fille parce que j’étais follement amoureux de toi, alors pardonne moi, pardonne moi parce que j’ai gâché ta vie, notre vie. Je suis malheureux sans toi Freya, je ne sais plus quel est mon but dans la vie si tu n’es pas là. Je sais qu’il est trop tard mais je voulais que tu sache cela. Je dois expier mes fautes pour prendre un nouveau départ et j’ai besoin que tu m’excuses, s’il te plait ». Je me force à me taire, implorant. Je ne quémande pas qu’elle revienne, qu’elle me dise qu’elle m’aime encore mais je veux qu’elle connaisse mon état d’esprit. Sans son pardon pour toutes les erreurs que j’ai commises, je ne resterai que le fantôme de moi même. J’aurai pu d’ailleurs continuer ma tirade encore longtemps, parce que j’en avais gros sur le coeur, de toute cette année ou je n’avais pu crier mon amour pour elle, mais c’était inutile. Comment revenir ensemble avec tout cela ? Si elle avait voulu que l’on soit de nouveau un couple elle n’aurait pas attendu tout ce temps. Alors je me résigne, comme je peux, lui demandant juste son pardon pour que l’on puisse continuer à avancer tout les deux. Peut être pas cote à coté, mais pas loin, liés à jamais par nos filles.
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Re: Keep bleeding love ** FREYA
Mar 30 Juil - 18:27
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Saul & Freya ;
Leurs relation était tellement unique, tellement épique, qu'elle ne pouvait avoir de fin c'était impossible, clairement. Ce que Freya aimait chez cet homme c'était son sens de la vie, ses priorités. Il avait été un mari fabuleux, et un père parfait pour leurs enfants et cela elle ne pouvait le lui enlever. Et à dire vrai, elle ne pouvait pas lui reprocher grand choses en fait ...Quand elle analysait leurs vies, tout avait été sublime et sans aucunes failles. L'unique chose qui la dérangeait ça avait été cette affaire à la con qui les avaient séparés. Mais ...si elle avait eu tord ? Pouvait-ils reconstruire quelque chose ensembles, quelque chose de plus solides encore qu'avant ? Elle le souhaitait tellement, elle en rêvait...

Puis ils parlèrent encore et toujours des filles, après tout c'était la raison de leurs présences ici n'est-ce pas ? Freya devait se sortir de la tête qu'ils pourraient revivre ensembles, cela n'arriverait jamais même si elle donnerait tout pour que ça soit le cas, clairement. Les enfants avaient vraiment besoin de leurs père, évidemment, il n'était peut-être pas toujours au top avec elles, car elles étaient difficiles à gérer, mais il restait plus fort que Freya en matière d'éducation, plus ferme disons. Elle plongea son regard bleu azur dans le sien, et chaque contact avec lui la faisait frissonner de plus bel. Comment un être pouvait-il être si électrisant. C'était comme si elle ressentait des décharges électriques à chaque fois, et c'était délicieusement bon. Ça lui avait terriblement manquer. « Bien sûr. Je leur dit tout le temps que rien n’est de leur faute, et que même si nous ne sommes plus ensemble, elles resteront nos filles pour toujours et que l’on continuera de les aimer. Je n’ai pas envie qu’elles culpabilisent » Pour sûr, mais cela les filles le savaient qu'elles n'y étaient pour rien, et elle l'avaient compris. Enfin du moins la plus jeune, car l'aînée blâmait sa mère pour la situation actuelle, ayant son père sur un pied d'estalle. Et pour Freya c'était loin d'être évident au quotidien. « Elles le savent, ne t'en fais pas. A dire vrai, Aspen me reproche notre situation, et...elle n'a probablement pas tord » après ces mots-là, Freya avait baissé le regard, de peur de fondre en larmes, s'allumant une autre cigarette. C'était éprouvant pour elle, mais ce qui la rendait triste c'était qu'elle savait au fond d'elle qu'Aspen avait probablement raison. Ils étaient là l'un en face de l'autre, et elle donnerait son âme pour pouvoir l'embrasser, sentir sa chaleur contre elle, le prendre dans ses bras. Elle donnerait tout pour cela. Puis il répondit qu'il ne voulait pas vraiment parler de sa situation au travail, ce qu'elle comprit bien évidemment. Elle ne voulait pas le rendre mal à l'aise, elle avait juste envie qu'il sache qu'elle était là malgré tout, et que des années d'amours ne s’effaçait pas d'un coup d'un seul, et que pour elle cela ne s'effacerait jamais d'ailleurs. Freya ressentait beaucoup d'amours à son égard, et la seule chose qu'elle voulait c'était de le voir heureux à nouveau. Elle aurait adoré être au centre de ce nouveau bonheur, mais elle devait arrêter d'y croire une bonne fois pour toute. Puis son regard devenait plus triste, après qu'il ait affirmé qu'il s'occuperait bien d'elle, et qu'elle lui assurait qu'elle n'en avait jamais douté « J’ai appris de mes erreurs » le coeur de Freya se brisa. Elle avait horreur de le voir si triste, quand tous les deux avaient eu des tords. Ils devaient arriver à surmonter ça, à pardonner, à oublier pour prendre un nouveau départ, ensembles, ou pas. Cette fois-ci, elle prit ses mains dans les siennes, le faisant remonter le regard et y plantant le sien si tendre et amoureux malgré elle « Saul, tu n'y est pour rien, tu sais. Ce qui est arrivé, est arriver. C'est du passé, il faut qu'on arrête de se torturer ainsi. Nous avons tous les deux des tords. » Et c'était vrai, mais dans tout ça, elle venait de comprendre son geste, qui avait été naturelle pour elle, mais qu'elle regrettait instantanément. Elle rougissait, tout en baissant elle la tête avec un petit sourire tout mignon qui lui donnait encore plus une tête de bébé  « Oh..Je...Dé..désolé.. » disait-elle un peu penaude. Ce contact lui avait fait par contre un bien de fou, et elle aurait aimé ne pas avoir à enlever ses mains des siennes.

Elle avait vu le regard de son ex-mari face à sa proposition, dont elle attendait ardemment la réponse, et du fait que Jen avait été affecté. A dire vrai, c'était Freya qui l'avait été bien plus qu'elle, mais cela elle ne le montrait pas, ou essayait tout du moins de le cacher par peur de faiblesse envers lui. La jeune femme serait au contraire ravi qu'il fasse partie du voyage, et les filles le seraient également pour sûr. Voir leurs parents presque se déchirer après s'être tellement aimés n'avait pas dû être chose aisée. Les séparations n'étaient jamais simple, mais la leurs l'était encore plus du fait que tous d'eux s'aimaient encore d'un amour passionnel « Est-ce que cela ne va pas les perturber ? Elles vont croire que nous sommes de nouveau ensemble ce qui n’est pas vrai, je ne veux pas leur donner d’illusions…Mais j’adorerai. De toute façon je comptais passer un peu de temps chez mes parents cet été, alors peut être que l’on pourrait se croiser par hasard à L.A, non ? » Freya était en train d'analyser sa réponse, qui à sa grande surprise était positive. Cela lui procurait une chaleur intense dans tous le corps, certe ils ne seraient pas ensembles, mais ils ne seront pas loin l'un de l'autre tout de même. La belle brune regarda Saul avec des yeux pétillants de bonheur, sa proposition était parfaite et il serait là, l'amour de sa vie, son unique et grand amour serait là, ils seraient ensembles dans la même ville pour leurs anniversaire de rencontres...n'était-ce pas un signe ? « Ta proposition est parfaite, je suis vraiment très très heureuse que tu acceptes, ça compte beaucoup pour mo..pour, pour les filles j'en suis certaine » elle rougissait, encore. Mais bon sang, pourquoi lui faisait-il autant d'effet ? D'habitude elle était quelqu'un de sûre d'elle, une fonceuse, qui n'avait (presque) peur de rien, mais avec lui c'était comme si toutes ses barrières fondaient comme neige au soleil. C'était à la fois merveilleux, et effrayant à ce stade de leurs relations. "Bon sang Freya, faut vraiment que t'arrêtes d'y croire laisse-le partir une bonne fois pour toutes..."

La jeune femme alluma encore une cigarette, et proposa à Saul de commander autre chose, ce qu'ils firent. Elle ne voulait pas que ce moment s'arrête, elle voulait rester là ici avec lui, aussi longtemps que possible. De toute façon le temps s'était arrêté pour elle, littéralement. C'était un des autres effets "Saul". Il ne lui avait pas fait de remarques concernant sa consommation intense de tabac, ce qui lui plaisait. Elle n'aurait voulu pour rien au monde que quelque chose vienne perturber leurs retrouvailles si parfaites. Puis ce fut à son tour d'avoir ce geste, de lui prendre la mains. Elle en frémissait de désirs, il semblait être sur le point de lui dire quelque chose qui semblait grave vu les traits sur son visage si parfait, ce qui commençait à l'inquiéter, si elle avait su...« Freya écoute, il faut que je te dise quelque chose. Je suis vraiment, vraiment désolé de ce que je t’ai fait subir, j’ai été horrible avec toi, je t’ai déçue et je n’ai pas pris soin de toi comme j’aurai dû le faire, mais je ne voulais pas… Je te jure que je ne voulais pas, j’ai été aveuglé, je ne sais plus à quoi je pensais. Il n’est rien arrivé avec cette fille parce que j’étais follement amoureux de toi, alors pardonne moi, pardonne moi parce que j’ai gâché ta vie, notre vie. Je suis malheureux sans toi Freya, je ne sais plus quel est mon but dans la vie si tu n’es pas là. Je sais qu’il est trop tard mais je voulais que tu sache cela. Je dois expier mes fautes pour prendre un nouveau départ et j’ai besoin que tu m’excuses, s’il te plait » La jolie brune en avait le souffle coupé, Saul venait de lui dire tous les mots qu'elle aurait adoré entendre lorsqu'elle était entrée cette fameuse nuit dans son studio photo, et où elle avait pris cette décision qui lui avait brisé le cœur de divorcer. C'était impossible, elle allait se réveiller, c'est sûr non ? Non, c'était bien lui, il venait bien de dire ces mots si parfaits. Ces mots qu'elle chérissait plus que tout, tout comme lui. Si elle avait écouté son cœur, elle se serait levé de sa chaise, et l'aurait embrassé passionnément en lui disant "Je t'aime, Saul, je t'aime tellement si tu savais comme je t'aime" mais même si c'était ce qu'elle ressentait, c'était bien trop tôt. Mais pour la première fois depuis leurs ruptures, elle commençait à voir le bout du tunnel et à pouvoir y croire. Saul semblait ressentir exactement les mêmes choses qu'elle. Tendrement, elle plaqua un bisous des plus tendre, et mignons du monde sur la joue, avant de répondre, ses yeux bleus océans dans les siens plus amoureux que jamais « Tu ne peux pas savoir à quel point je suis heureuse d'entendre ces mots-là mon Saul. Je ressens exactement pareil que toi, depuis que tu as quitté ma vie j'ai l'impression d'être dans un cauchemars duquel je vais me réveillée prochainement. Tu es merveilleux de ne pas l'avoir fait, mais tu as dû remarquer que j'ai repris activement le tabac, c'est justement car cela m'apaise quelques peu face à tout ceci. C'est très dur pour moi de continuer à vivre sans toi, et je me rends compte que j'aurai dû plus te faire confiance, tu n'as pas besoin de me dire qu'il ne s'est rien passé, au fond de moi, je le sais parfaitement. C'est pourquoi cela fait un moment que je t'ai déjà pardonner pour ce détails. Mais c'est vrai que tu étais beaucoup trop absents, et je t'en ai voulu pour ça, je t'en ai tellement voulu...Mais je ne veux plus que ça soit le cas. Je veux te voir heureux, te voir sourire à nouveau et je... » elle fit une pause, détournant le regard, rougissant encore, et prenant une nouvelle cigarette, qu'elle n'alluma pas cette fois-ci. Elle jouait avec, réfléchissant à ce qui allait suivre, qui allait sûrement tout déterminer pour la suite des événements. Elle devait donc trouver les mots justes, du moins essayer « Je ne sais pas ce que l'avenir nous réserve, mais je crois, enfin j'aimerais beaucoup qu'on essaye de se donner une deuxième chance, si tu as toujours envie de moi en ce sens dans ta vie... » Elle refit une pause, cette fois-ci alluma la cigarette, et repris la parole « Ça prendra sûrement du temps pour qu'on se retrouvent toi et moi, et il faudra y aller en douceur, mais si j'ai bien appris quelque chose de ce divorce, ainsi que de notre séparation, c'est que tu es le seul et unique amour de ma vie et que je... »  une autre pause, cette fois-ci se demandant si elle devait le lui dire, mais se disant qu'après tout, cela semblait naturel et juste, et qu'il avait le droit d'en être certains « Je ne peux pas construire autre chose, car l'unique homme avec lequel je veux vivre mes vieux jours, c'est toi et aucuns autres hommes sur Terre » son "je t'aime, je t'ai aimé, et je t'aimerai toujours" avait failli sortir, mais elle l'avait retenu, pour le moment. Leurs déclarations respectives donnait déjà assez d’électricité sublime dans l'air. Freya attendait avec impatience sa réaction, craignant d'en avoir trop dit, et que ces mots à lui étaient juste pour s'excuser, et non pas pour lui envoyer un signe comme quoi il voudrait remettre le couvert... 



b l a c k f i s h
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gare à la crise de la quarantaine
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Re: Keep bleeding love ** FREYA
Dim 4 Aoû - 1:01


Keep bleeding love
Ft. Freya I love you

Ce si beau sourire que je n’avais pas vu depuis si longtemps, cette lueur dans le regard qui me rappelait de si beaux souvenirs, ces cheveux, cette voix, cette bouche, ces mains, et moi qui n’avait pas été à la hauteur et qui ne conservait que ce gout amer sous la langue, ce gout du désespoir, de la lassitude, de la colère envers moi-même ; jamais je ne m’étais senti plus différent que le jeune homme qui avait rencontré une jeune femme à une soirée des Oscars alors qu’ils travaillaient tous les deux : j’avais pris vingt ans dans la gueule alors que j’en avais à peine plus de quarante, et je m’étais ramolli. J’avais perdu tout ce qui faisait ma joie de vivre, et je ne voyais pas comment ni quand je verrai le bout du rouleau. Alors imaginer qu’un jour Freya puisse avoir de nouveau envie de moi ? D’accord, nous avions vécu beaucoup de belles années ensemble, nous avions eu de merveilleux enfants qui faisaient notre fierté, mais nous n’étions plus les mêmes, notamment mentalement parlant. Je le souhaitais plus que tout bien sûr, que nous reformions ce couple heureux et uni, mais de jour en jour, cela devenait un rêve qui s’enfuyait bien loin de moi. Aussi, quand elle m’avait renvoyé ce message, même si c’était pour parler des filles, je n’en avais pas cru mes yeux. Et pourtant nous étions là aujourd’hui et, même si la discussion avait fini par dériver de part et d’autres, rien pour l’instant n’avait pu me mettre la puce à l’oreille quant aux prédispositions de mon ex-femme sur nos relations en tant qu’ancien couple. Mais moi, tant que je la voyais, cela me convenait, même si j’étais dans un état de stress pas possible. C’était me maintenir éveillé je le savais. Pendant une semaine je me sentirai tout puissant, prêt à tout, mais cette sensation s’évanouirait petit à petit lorsque les jours s’écouleront et que son sourire éblouissant, loin de s’effacer de mon esprit, deviendrait un souvenir en partie douloureux. En tous les cas, je voulais profiter de ce rendez vous le plus longtemps possible, pour pouvoir m’imprégner de tout ce qui faisait d’elle la femme la plus désirable à mes yeux.

Je n’en oublie cependant pas le but principal de cette entrevue, à savoir nos enfants. J’explique que je n’ai pas envie qu’elles culpabilisent pour quelque chose sur laquelle elles n’ont jamais eu de prise, et Freya confirme ma vision des choses, tout en ajoutant qu’Aspen lui reproche la situation. « Non arrête, ce n’est absolument pas toi » dis-je précipitamment, parce que je suis intimement convaincu qu’a l’époque elle avait un choix qui, s’il était loin d’être le meilleur, avait eu effet de la préserver de l’enlisement dans lequel nous nous glissions peu à peu. Même en temps que parent, il fallait savoir penser à soi de temps en temps, et c’était exactement ce qu’il s’était passé. De plus, en prenant la décision officielle de divorcer, elle avait aussi aider les filles, qui n’auraient pu rester avec moi vu l’état dans lequel je me trouvais. Ainsi, j’étais définitivement le seul et unique coupable. Cela, j’aurai beau l’expliquer à notre ainée, elle aurait toujours du mal à le comprendre. Penser à ma petite fille faillit me faire monter les larmes aux yeux et je détournais la tête du regard azur de mon ancienne compagne de peur d’exploser vraiment. Freya ne semblait en tout cas pas du même avis concernant la responsabilité à imputer à l’implosion de notre couple. Lorsqu’elle prit mes mains dans les siennes, ce contact m’électrisa un instant et je fus incapable de détourner mes yeux de ses doigts entourant les miens, mais je me devais de lui dire encore une fois que je plaidais entièrement coupable pour ce qui était arrivé. « Ne dis pas ce que je n’y suis pour rien, ce n’est pas vrai ! D’accord c’est arrivé, mais je me mordrais les doigts toute ma vie d’avoir laissé la situation s’éterniser sans agir, alors que j’en aurai eu la possibilité si… Quels étaient tes tords Freya là dedans ? Tu m’a toujours soutenu, sans te plaindre, tu t’es occupée de la maison, des enfants, des employés, alors que je bossais jour et nuit pour chopper les contrats les plus importants et être reconnu dans la profession…. » Je m’arrêtais là. Inutile de faire revivre les anciennes disputes. « Je serai parti moi aussi si j’avais été à ta place » avouais-je rageusement en rompant le contact de nos peaux l’une contre l’autre pour me prendre la tête dans les mains. C’était vrai, je ne mentais pas, même si cela faisait mal de le dire à voix haute. Je porterai le poids de ma culpabilité des années encore. Pas étonnant dès lors que l’on ne veuille plus de moi dans le milieu : je n’étais plus qu’une ombre attristée et sans vraiment de motivation.

Triste tableau que cela. Au moins, évoquer les vacances me faisait oublier tout cela, et c’est avec joie que je me lançais dans le sujet, en proposant de nous retrouver à Las Vegas directement. Freya est enchantée et me le fais savoir, et je suis content d’avoir trouvé cette idée qui nous satisfait tous les deux, et qui aurait l’avantage de ne pas trop dépayser les filles. « Super, marché conclu alors, il faudra trouver une date alors. Tu comptes le leur dire, que je vous rejoindrais ? ». Après tout, pourquoi pas ne pas leur faire la surprise ? Ce n’était pas à moi de décider cela, je savais de toute façon qu’elles seraient très heureuses que je partage une partie de leurs vacances. Tant que j’étais avec elles, cela serait très bien. Nous aurions l’occasion de leur montrer cette superbe ville et les endroits ou nous étions passés, peut être là ou j’avais demandé la brune en mariage ? Cette idée me procura un frisson de plaisir, qui s’évanouit lorsque je la vis sortir une nouvelle cigarette de son sac. J’étais consterné, mais je ne comptais faire aucune remarque. Premièrement parce que cela ne me concernait plus, deuxièmement parce que je n’avais aucune envie de lui faire un reproche alors que nous venions à peine de nous retrouver. Si j’avais des reproches à faire, ce n’était qu’a moi même. Tout ce que je voulais d’elle, c’était son pardon. Ainsi, pour la deuxième fois, nos mains se rencontrèrent et je sentis instantanément le courant courir entre nous, ce qui me poussa à lui demander une nouvelle fois pardon, avec la plus grande sincérité du monde. Je lui avouais que je n’avais jamais voulu tout ça et que je n’avais rien fait avec notre employée. Je m’excusais pour le mal que j’avais causé, à elle mais aussi au reste de notre famille. Je me mettais à nu devant elle, et je me serai également mis à genoux si la situation s’y était prêtée. Lorsque j’eus fini, je me sentis comme libéré de la pierre qui avait appuyé sur mon coeur pendant ces longs mois ou j’avais eu du mal à dormir car entouré de regrets. J’attendais avec impatiente, presque en tremblant, qu’elle me dise ce que je voulais entendre, mais à la place, je fus surpris par le geste qu’elle eut pour moi. Je me tétanisais sur ma chaise, la brulure de son baiser sur ma joue, le souffle coupé par anticipation.

Et alors, ma planète se mit à tourner autour de moi. Les mots de Freya me piquèrent comme autant de roses à une épine, me provoquant milles délicieuses décharges électriques. Je l’écoutais attentivement, n’arrivant pas à en croire mes oreilles. Et pourtant, elle disait bien ce que j’entendais. Au début, cela ne me semblait pas si clair que cela, mais au fur et à mesure, la lumière se faisait à l’intérieur de mon coeur. Je me crispais sur ses mains que je n’avais pas lâchées depuis tout à l’heure pour percevoir du mieux possible chaque mot déversé, pour en comprendre le sens. Je ne pouvais retenir les larmes qui me montèrent aux yeux alors qu’elle disait qu’elle m’avait déjà pardonné et qu’elle voulait que je sois heureux. Elle confirmait qu’elle m’en avait voulu que je sois autant absent, et je ne pouvais que la comprendre pour cela. Elle ressentait pareil que moi. Ce vide qui s’était formé, l’impression de vivre dans un cauchemar, de ne plus être celui que l’on aurait du être et que l’on avait été. Mais le plus important vint après la pause qu’elle fit pour sortir encore une cigarette, ce que je remarquais à peine, et, au moment ou elle disait qu’elle voulait une deuxième chance, je n’y tint plus et me mis à pleurer. On dit qu’un homme ne doit pas pleurer mais à cet instant, j’aurai vendu mille fois ma peau d’homme pour ne plus en être un, ou alors pour elle le sien, le seul et l’unique. Je plaquais mes paumes contre mes yeux afin qu’elle ne s’arrête pas subitement de parler, et je laissais les larmes rouler contre mes poings. J’écoutais le reste comme je pouvais, mais j’avais maintenant l’esprit embué. Ce fut suffisant pour saisir le sens des mots qui suivirent sa déclaration. Lorsqu’elle se tut, en ayant manifestement fini, je restais dans la même position, incapable de dire quelque chose à mon tour. Je restais ainsi de longues minutes, histoire de me calmer, jusqu’a ce que les larmes se tarissent. Alors, je retirais mes mains. Mes yeux rougis la fixèrent uniquement quelques secondes avant d’élever la voix. « Je ne peux pas rester ici » fut la seule phrase que je parvins à prononcer avant de me lever précipitamment. J’avais l’impression d’étouffer, il fallait que je sorte d’ici rapidement. Je laissais un billet de vingt euros sur le comptoir au passage et passais la porte. Aussitôt dehors, je failli crier et pleurer encore, mais à la place, je commençais à faire les cent pas. Je continuais ainsi jusqu’a ce que je sente de nouveau sa présence à mes cotés. Je me jetais dans ses bras auxquels je m’accrochais, le corps secoué de tremblements, restant ainsi de longues minutes avant d’oser affronter de nouveau son regard. « Freya, je suis toujours amoureux de toi et je n’ai jamais cessé de l’être. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que nous soyons de nouveau un couple fort et uni. Pour toi, pour que tu reviennes, j’abandonnerai tout sans aucune hésitation. Tu es l’amour de ma vie ». Ma voix se faisait de plus en plus faible, mais je souriais. Un rayon du soleil vint caresser ma joue et je me sentis pour la deuxième fois de ma vie l’homme le plus heureux du monde. « Pardonne ma réaction, je ne savais pas comment…. ». Je la regardais dans les yeux, prêt à lui promettre monts et merveilles, tout ce qu’elle voudrait. Je savais en effet qu’il faudrait que l’on aille doucement par la suite si jamais nous devions nous remettre ensemble. C’était une renaissance pour moi, et je voulais faire les choses dans les règles. Mais une chose était sure, et je le lui avait dit : je ferai tout. Que ce soit demain, dans un an ou dans dix, Freya Beethoven redeviendrait Freya Leapton et cette fois, le resterait jusqu’a la fin.
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