L'union libre, c'est cela la solution : un adultère sous contrôle ▬ STEFANY

Ven 15 Mar 2019 - 2:59

L'union libre, c'est cela la solution : un adultère sous contrôleLourdement et complètement à bout de souffle, Stefan se laissa tomber sur le côté dans le grand lit de la chambre d’hôtel dans lequel il se trouvait. Il jeta un bref coup d’œil à la femme à ses côtés, elle avait laissé son bassin retomber contre le matelas et se trouvait allongée sur le ventre. Elle lui sourit avant de passer une main dans sa chevelure qui allait dans tous les sens. Le présentateur ne put lui rendre son sourire, la culpabilité le rongeait soudainement. Il ne devrait pas être là. Il avait promis à sa femme qu’il renterait assez tôt pour dîner avec elle et il était déjà plus de 21h. Merde, merde… Rien de tout ça n’était prévu. Avant de partir, Stefan avait reçu un message snapchat d’une amie qui lui annonçait qu’elle était de passage à Hambourg pour deux jours. Elle lui avait donné l’adresse de son hôtel ainsi que son numéro de chambre en disant qu’elle l’attendait s’il avait envie de passer. Sur le coup, il n’avait pas répondu, mais il pensait décliner. Il avait hâte de rentrer pour retrouver sa femme et sa petite fille qui lui manquaient atrocement pendant la semaine. Stefan passait quatre jours par semaine à Berlin pour ses tournages. Il était déménagé à Hambourg pour se rapprocher de Lisa, mais son studio de production n’avait pas changé d’endroit. Stefan n’avait pas vendu la maison de Berlin où il vivait encore dans la semaine et il faisait le voyage en voiture le jeudi soir entre les deux villes. C’est finalement sur le chemin du retour, à la toute dernière seconde, qu’il s’était décidé. Une fois à Hambourg, il n’avait pas pris la route de la maison pour se diriger plutôt vers l’hôtel…

« Tu passes la nuit ici…? On pourra remettre ça… » demanda-t-elle en passant une main sur son bras. Le contact de ses ongles sur sa peau ne lui fit aucun effet. Négativement il secoua la tête. Il avait déjà perdu trop de temps ici. « Je dois vraiment rentrer. » dit-il simplement sans aucune justification quelconque. Le présentateur quitta le lit et remit rapidement son boxer et son pantalon. Il reboutonna sa chemise qu’il n’avait même pas pris la peine de retirer, il se saisit de sa cravate au sol et une fois ses chaussures remises, il quitta la chambre d’hôtel sans un regard de plus pour son amante. Un vague de colère avait pris place dans son ventre, comme à chaque fois, il s’en voulait atrocement. Il voudrait tellement contrôler ses pulsions… Une fois dans sa voiture, il remit sa cravate correctement, il passa une main rapide dans sa chevelure en bataille afin de la remettre en place. Avant de prendre la route de la maison, Stefan se permit un petit détour dans le restaurant favori de sa femme. Il ne pensait pas qu’elle l’aurait attendu, mais il la connaissait, elle ne saurait pas résister. Stefan passa commande au comptoir pour apporter et prit finalement le chemin de la maison avec les boîtes de nourritures et une bonne bouteille de vin. Le présentateur poussa un profond soupir afin de se donner du courage pour entrer à l’intérieur. Un rapide coup d’œil dans la maison lui permit de voir que son épouse se trouvait sur le canapé. Stefan alla poser les boîtes sur le table de la cuisine avant de se diriger vers le salon. Il se pencha de manière à poser ses lèvres sur la tête de sa douce. « Bonsoir toi. Comment vas-tu ? » demanda-t-il d’une voix douce. « Je suis vraiment désolé pour le retard. J’ai dû partir plus tard que prévu, Klaus m’a téléphoné. Il est en pleine négociation avec la chaîne et il espère pouvoir nous faire gagner quelques millions de plus cette année avec nos excellentes cotes d’écoutes. » Le pire dans son mensonge ? C’est que Stefy se croyait. Il était difficile dans ce cas-là de ne pas lui faire confiance. Il avait l’air de tout sauf le menteur qu’il était. L’habitude sûrement…
©️ 2981 12289 0

Ven 22 Mar 2019 - 4:51

L'union libre, c'est cela la solution : un adultère sous contrôle

stefan & bethany

« I can smell your smell so sweet, On my pillow, on my sheets. I wanna keep it like that, Keep on sleeping like that. Baby, you'll be hard to beat, What I have is yours to keep. I never wanted so bad. Best that I ever had »

Depuis des jours que Bethany attendait cette soirée avec impatience, incapable de se concentrer en ne pensant qu'à lui. Cela avait beau faire presque 15 ans, elle avait toujours cette même amas de papillons virevoltant dans l'estomac lorsqu'il revenait de sa semaine de travail à Berlin. Stefan lui manquait terriblement et c'était encore plus pire depuis qu'ils avaient emménagé à Hambourg. Ça ne faisait à peine qu'un an et elle avait encore du mal à s'y habituer. C'était beaucoup à cause de sa dépendance affective, ce vilain défaut qu'elle avait du mal à se défaire malgré les nombreuses tentatives à se focaliser sur autre chose en se changeant les idées par exemple. Mais dès que son esprit se vidait, il se tournait aussitôt sur l'image de Stefan.

Avant elle pouvait compter sur lui chaque soir pour l'aider - un peu - avec tous ce qu'il y avait à faire à la maison et aussi avec Lucia, mais maintenant qu'il devait se taper la route jusqu'à Berlin, il y résidait pendant la semaine, la laissant se charger de presque tout. Au moins, son emploi était un plus pour la famille et ne pouvait pas s'en plaindre.

Installée sur le canapé du salon à feuilleter un vieux magazine qui traînait sur une pile dans la bibliothèque, elle remarqua l'heure tardive qui s'annonçait sur l'horloge murale. Lâchant un long soupire bruyant, Bethany constata que son mari arrivera encore une fois en retard, se demandant comme toujours pourquoi elle s'acharnait à préparer le dîner malgré ses promesses. Leur petite Lucia était déjà couchée depuis des heures et la blondine était prête à en faire autant jusqu'au moment où elle entendit la porte d'entrée claquer. Fermant son magazine en le posant sur ses cuisses, elle fixa le vide devant elle en attendant qu'il vienne le voir. Ce fut rapide, venant immédiatement lui donner un baiser sur la tête. "Salut." Murmura-t-elle d'une voix douce, relevant le regard vers lui après un moment d'hésitation, se forçant tout de même un petit sourire. Malgré tout ça, elle était heureuse de le voir enfin auprès d'elle. Elle l'écouta encore une fois ses explication sur le pourquoi du comment il était à nouveau en retard, la faisant lâcher un autre soupire. C'était à ce demander si Klaus était réellement une bonne personne comme Stefan semblait si bien le prétendre.

Hochant la tête, Bethany se leva du canapé avec un petit sourire au coin des lèvre, venant s'accrocher à son cou avec ses bras. "Ça va. Une fois de plus, une fois de moins ça changera quoi ? L'important c'est que tu sois là." dit-elle en plongeant son regard dans celui de son mari "C'est une superbe nouvelle ! Je souhaite de tout coeur que vous décrochez le contrat. Je sais à quel point tu aimes ton emploi et t'offrir de plus grands défis." Elle le pensait réellement, lui offrant un large sourire avant de venir lui rendre son baiser, mais cette fois à la commissure de ses lèvres et avec douceur. "J'espère pour vous monsieur Hampton que vous avez quelque chose pour vous faire pardonner ?" En prononçant ses mots, elle lui offrit un large sourire presque amusé avant de s'étirer le cou pour regarder vers la cuisine si elle pouvait pas y découvrir quelque chose.

(c) DΛNDELION

L'union libre, c'est cela la solution : un adultère sous contrôleLes regrets… Stefan en avait tellement. Il n’arrivait pas à comprendre pourquoi il agissait comme ça. Il avait la chance de tout avoir et c’était comme s’il cherchait à tout gâcher. Il s’envoyait en l’air avec tous les femmes qu’il trouvait attirante, il buvait jusqu’à oublier son adresse et il se droguait de temps à autre… Trois dépendances. La pire était sûrement sa dépendance au sexe qui le poussait dans les bras d’une autre femme que la sienne à toutes les semaines. Pourtant, si on lui demandait s’il était toujours amoureux de Bethany, il pouvait uniquement répondre par la positive. Il n’aurait aucune hésitation. Il l’aimait de tout son cœur. C’était la femme de sa vie. Il n’avait jamais aimé une femme comme ça et pourtant, il la faisait souffrir indirectement. Le jour où la vérité allait éclater, Stefan savait qu’il allait tout perdre. S’il perdait sa femme, il allait arrêter de se battre pour une carrière qui lui mettait une pression inutile. Il l’avait aimé au début, il aimait toujours ce qu’il faisait, mais il détestait devoir faire attention à tout ce qu’il faisait en dehors des caméras. Il n’était pas lui-même et il ne pouvait pas être lui-même, car le public allait arrêter de l’aimer. Il n’était pas un exemple pour les enfants qui l’adoraient.

Une fois la porte de la maison refermée, Stefan poussa un profond soupir de soulagement. Comme à chaque fois qu’il rentrait pour le week-end, Stefy sentait tout le stress s’envoler de ses épaules. Il aimait être à la maison, il avait besoin d’être près de sa famille. Lorsque sa femme se leva pour entourer son cou de ses bras, Stefan lui sourit tendrement et posa ses deux mains sur ses hanches avant de l’approcher davantage de lui. Elle était si belle… « Il reste à nous entendre sur le prix, mais l’émission est renouvelée pour une année, c’est sûr. » À chaque année, dans ces temps-ci de l’année, les chaines de télévision planifiaient leur nouveau budget et faisaient un choix dans les programmes qu’ils conservaient et annulaient. Pour la onzième année son jeu télévisé serait de retour. La semaine prochaine, Klaus allait négocier pour son émission de radio, mais ce dernier était extrêmement confiant. « Je ne rentre jamais les mains vides Madame Hampton. » souffla-t-il contre ses lèvres, mais Bethany se décala rapidement pour voir les boîtes qui trainaient sur la table. « J’espère que tu as faim, car j’ai pris tes menus préférés. » dit-il en s’éloignant doucement de sa femme pour diviser les repas. « Et oui! Je te laisse les deux biscuits ! » ajouta-t-il sur un ton joueur en poussant le deuxième biscuit chinois du côté de sa femme. « Je vous sers un verre madame ? » Il lui sourit en attrapant la bouteille de vin qu’il ouvrit pour verser une première coupe. « Comment a été la semaine ? Lucia va bien ? » demanda-t-il en jetant un petit coup d’œil vers l’escalier; la chambre de leur enfant se trouvait à l’étage. Il irait l’embrasser avant de se coucher comme à chaque fois qu’il rentrait trop tard pour la voir avant qu’elle ne rejoigne son lit. Il espérait seulement qu’elle n’ait pas fait une crise à sa mère, car son père était absent comme la semaine précédente.
©️ 2981 12289 0

» [Libre] Petit quiproquo ....
» [Nikolas] Sous le Soleil, au loin, brillant
» Libre * Fin de semestre
» Visite au zoo * Libre
» Libre * Heartbeat

Bienvenue

L'union libre, c'est cela la solution : un adultère sous contrôle ▬ STEFANY