Sous les conseils de son amie Flora Vogt et du coatch de la salle de sport, Leonnie avait rendez-vous pour faire du yoga. Cette chose pour vieux, ouais ! La même chose dont sa tante Harriet lui vante les mérites depuis ses dernières années et que Leo n’en démord pas ! Jamais elle ne fera cette chose molasse de son vivant. Et là, elle s’apprêtait à se rendre à la salle de yoga mais sa voiture ne voulait pas démarrer. Rien à faire, elle avait insistée, s’énervée après cette dernière et tapait violemment sur le volant, le contact ne voulait pas se faire. Leo croyait dur comme fer à un signe et avait l’intention de ne pas y aller mais décommander à la dernière minute, la jeune femme n’aimait pas ça, d’autant plus que le bus passait à ce moment-là ; devant chez elle. Ni une ni deux elle prit son sac à l’arrière de sa voiture et tout en courant en direction de l’arrêt de bus, ce dernier s’arrête. Elle le gratifie rapidement avant de s’installer. Le voyage allait être long, aussi elle venait de récupérer son portable, et envoyait des SMS à sa meilleure amie le temps du trajet. Celle-ci était confinée chez elle dans ses révisions et quand Leonnie lui dit où elle se rendait, Lisa lui envoyait des smileys « mdr ». Super ! La poisse ! Elle soupirait bien volontiers avant de voir une dame d’un certain âge montait dans le bus et c’est naturellement qu’elle se leva, pour lui céder la place. La dame la remercia et Leonnie patiente debout, quelques minutes avant que finalement elle reconnaisse son arrêt de bus à la dernière minute, descendant in extremis. « T’es sûr que le yoga c’est un sport pour nous ça ? » Flora l’attendait de pied ferme à l’arrêt bien décidé à ne pas laisser sa copine s’échapper. Pour dire vrai Leonnie ne connaissait pas vraiment le yoga, pour elle c’était quelque chose de vieux, d’abstrait. D’ennuyeux. Elle qui saute de partout, qui bouge sans arrêt elle craignait que ça l’ennuie, bon l’avantage c’est qu’elle pourra discuter, revoir son amie un peu. C’était plus agréable à deux que seule c’est certain. En rentrant dans la bâtisse, elle s’arrêta un court instant à la machine à café et se servit un café, mais Leo n’avait pas vu la personne derrière elle et en se retournant, la tasse se renversa entièrement sur son haut. Elle râlait, marmonnant un truc avant de fusiller la personne du regard. Le personne n’y était pour rien mais aujourd’hui, elle aurait mieux fait de rester couchée ! « Tu vois ça commence bien ! » Qu’elle ajoute à Flora, celle-ci évidemment elle rigolait. Elles se dirigèrent dans la salle, Leo n’avait plus qu’à aller au vestiaire se changer.
J’avais donné des conseils à mon amie, le yoga était fréquenter par plus de personnes jeunes qu’on le pensait et surtout, on m’avait conseillé d’y aller pour la souplesse, je ne voulais pas y aller seule donc j’avais un peu enjolivé les choses pour que Leonnie vienne avec moi. Je n’avais fait qu’un cours d’essai, mais je ne pouvais que confirmer que c’était bénéfique, j’étais plus souple et détendu alors après plusieurs séances les effets seront d’autant plus visibles.
En tenue de ville , une petite robe avec collant et derbys, et mon sac sur l’épaule, je rejoignis Leonnie à l’arrêt de bus. Elle n’était vraiment pas sûre que le Yoga était fait pour nous. -Leo il n’y a pas de problème avec le Yoga , si ça te plaît pas on ira plus, mais s’est conseiller pour la souplesse, aller, on y va, j’en ai besoin pour la danse et toi, tu es raide comme une branche, la taquinais-je… Et crois moi il y a plus de jeune que tu le penses. Et on est des veilles maintenant, dis-je en lui bousculant gentillement l’épaule.
Nous rentrions dans le bâtiment, et la machine à café était une évidence pour Leo qui n’était pas d’humeur, souvent après une boisson chaude, on était plus disposé à faire les choses. Je me servis un thé et lorsque Leonnie se retourna avec son café elle le renversa sur quelqu’un. Je ris sous cape et mis une nouvelle pièce dans la machine. -Allez, je t’en paye un autre.lui annonçais-je sans arrêter de rire.
Puis les jeunes femmes se dirigèrent vers le vestiaire, Leonnie avait besoin de se changer et moi, je devais mettre ma tenue. -Tu sais, je viens ici sur les conseils de Louise.. Ma mère me bassine pour faire des études, mais je n’ai qu’une envie faire de la danse mon métier, je ne sais pas trop comment lui dire, j’ai peur de sa réaction. Alors je suis tous les conseils de Louise en espérant qu’elle puisse lui dire que je suis faite pour ça, tu en penses quoi ? La questionnais-je.
Je n’étais pas réellement sure que j’étais faite pour la danse, mais en tout cas, j’adorais ça et j’étais plutôt douée.
Je pris un tapis et alla m’installer dans le fond de la salle en attendant mon amie.
Le moins que l’on puisse dire c’est que ce n’était pas la journée de Leonnie, elle aurait mieux fait de se calfeutrer sous sa couette, à glander plus qu’autre chose. Mais ce n’était pas elle, ça, elle devait toujours bouger, faire du sport courir de partout. Elle rendait fou son cousin quand ce dernier voulait jouer à ses jeux vidéo et qu’elle avait décidé que non. Car boudeuse et petite fille capricieuse qu’elle pouvait parfois être, si elle n’obtient pas raison ça va mal autour d’elle. Elle ne savait pas vraiment si elle ne regretterait pas ce « sport » même si pour elle cela n’en était pas un. Elle a tendance à être un peu nerveuse parfois, et son coach sportif lui a conseillé d’en faire de temps en temps pour se canaliser. Elle en doute fortement, mais bon sa tante Harriet avec qui aujourd’hui, elle s’entend très bien, disons si on oublie que cette dernière a coupé les ponts avec les Dietrich, mais pour elle, pour son souvenir, elle se dit que cela vaut le coup peut-être d’essayer. Les deux femmes marchent en direction de la bâtisse, alors que son amie lui répond, « Leo il n’y a pas de problème avec le Yoga , si ça te plaît pas on ira plus, mais s’est conseiller pour la souplesse, aller, on y va, j’en ai besoin pour la danse et toi, tu es raide comme une branche. Et crois moi il y a plus de jeune que tu le penses. Et on est des veilles maintenant » Vingt-quatre ans c’est pas vieux, Leo refusait de le croire ! Et quand son amie lui dit qu’elle était raide comme un piquet, Leo rigolait en coin. Elle la sportive, bon ok elle ne faisait pas de danse, ça ne lui plaisait que pour faire la fête mais rien davantage. Mais de là, à prétendre qu’elle est raide comme un piquet, aussi elle répond en rigolant légèrement, « fais-moi penser à ne jamais te présenter mon frère ou mon cousin, eux sont raides comme des piquets ! » Son amie la connaissait suffisamment pour savoir que la boxe fût longtemps un sport qu’elle a pratiqué notamment l’un de ses frères, Vince. La natation depuis gosse, elle est comme une sirène dans l’eau ! Et puis elle se rend en salle, elle court beaucoup dans le parc d’Hambourg ou sur la plage. « Tu veux que je te montre ma souplesse ? » Qu’elle siffla, en donnant un petit coup d’épaule amical à Flora avant de se servir un bon café bien chaud à la machine, chose affreuse, quand en se retournant elle tapa violemment contre la personne juste derrière elle et que son café se renversa sur elle et ses vêtements. Evidemment Flora rigolait encore. « Allez, je t’en paye un autre » Qu’elle lui dit, finalement Leo la remercia, avant de partir en direction de la salle, café en main. Avant d’entrer dans le vestiaire, la jeune mannequin finit son café et tout en rentrant dans une cabine, elle écouta son amie, qui lui parle au pas de la porte, « Tu sais, je viens ici sur les conseils de Louise.. Ma mère me bassine pour faire des études, mais je n’ai qu’une envie faire de la danse mon métier, je ne sais pas trop comment lui dire, j’ai peur de sa réaction. Alors je suis tous les conseils de Louise en espérant qu’elle puisse lui dire que je suis faite pour ça, tu en penses quoi ?» Leonnie ne réfléchissait pas longtemps. Elle est une femme passionnée, qui fonce bien trop souvent droit dans un mur, il n’y a qu’à voir ses rares relations de cœur. Son métier alors que les Dietrich sauver les gens ce ne sont pas leur priorités. Mais elle, elle est différente. Elle agit avec le cœur, elle est sociable, elle se mélange sans mal aux autres. Elle rigole, elle voit la vie positive, et quand bien même aucune raison de croire que la vie va s’arranger, Leonnie la verra toujours. Elle est une épaule sur laquelle on pourra toujours se reposer. Mais il est vrai que si on la déçoit, elle ne fera plus partie de ses personnes. « Sérieusement ma belle, tu me demandes à moi ? Sans hésitation fonce ! » Etonnant ce qu’elle dit ? Peu importe le lien qu’on a avec Leo quiconque qui la connaît un peu pourra vous le dire… Elle fonce jusqu'à s'en brûler les ailes ! « Tu devrais croire à ta bonne étoile, c’est elle qui te tient debout… Comme pour tout le monde… » Si Flora prit un tapis et s’installa dans le fond de la salle, Leonnie elle sort du vestiaire, mettant ses affaires dans un des box avant elle-même d’aller prendre un tapis et parcourir la salle, en observant les gens autour d’elle. Pas beaucoup de monde, tant mieux ! La pièce était plongée dans un silence alors que le prof venait d’entrer. Leo jeta un coup d’œil à son amie.
(flora) au yoga !
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