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  All I Gave You Is Gone Tumbled Like It Was Stone [Kléonie]

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All I Gave You Is Gone Tumbled Like It Was Stone [Kléonie]
Lun 19 Nov 2018 - 23:10
All I Gave You Is Gone Tumbled Like It Was Stone
Thought we built a dynasty that heaven couldn't shake Thought we built a dynasty like nothing ever made
Thought we built a dynasty forever couldn't break up

Il jappait depuis quelque minute déjà. Après un petit passage chez le vétérinaire pour confirmer que ce petit bout était en parfaite santé et sa race, Klaus allait l’emmener chez lui. Il ignorait vraiment si c’était bien de faire cela avec sa situation actuelle. Comme ils s’étaient mariés en étant pauvre, ils n’avaient pas fait de contrats de mariage. Là, elle pouvait lui réclamer la quasi-totalité de sa fortune et il serait bien embêté. Il espérait que Leonie ne lui fasse pas ça. Certes, il avait fait une énorme connerie et il allait en regretter énormément durant le reste de sa vie. Cela n’allait pas être un problème durant ses derniers mois car ce petit allait grandir et grandir, lui ponctionner son argent. D’ailleurs, il ne savait pas vraiment quoi faire avec cette histoire. Reconnaître l’enfant ou non ? Il était perdu, complètement et c’était peut-être pour ça qu’il a finalement pris ce bébé chien-loup avec lui. Celui-ci était couché sur sa veste sur le siège passager, sale et un peu trop maigre à son goût. Sa couleur sable tachée de boue avait été traitée contre les puces et les tics, et son petit museau rosé semblait humide. D’après le vétérinaire, après un bon bain bien chaud et il sera comme neuf. Ce petit chiot qu’il avait trouvé derrière les poubelles de son hôtel lui avait fait de la peine avec ses yeux bleus tristes. Après une bonne gamelle provenant du restaurant, il avait décidé de le garder, de ne pas le laisser dans les poubelles, dans le froid mordant de Berlin. Son cœur s’était serré à l’idée de le laisser là, surtout, qu’il savait où il allait terminer. Ce petit chiot de 3 mois allait terminer à la fourrière en moins de deux. Non, il ne pouvait pas. Klaus allait le ramener même si il y avait déjà un chat à la maison.

Klaus avait toujours préféré les chiens, il en avait voulu un étant enfant mais au final, il avait eu un petit frère. Les chats, très peu pour lui. Trop indépendant. Il n’aimait pas les chats et les chats ne l’aimaient pas. Le seul chat qu’il avait dans la maison était dû à Leonie.  Elle le voulait et par amour pour elle, il avait accepté. Klaus acceptait tout quand il était question d’elle. Il avait même accepté le divorce avec le peu de dignité qui lui restait après les nombreux reproches qu’elle lui avait jetés à la figure. Le futur quinquagénaire avait accepté par amour, malgré les apparences, les infidélités, Klaus l’aimait encore et toujours. Etaient-ils des âmes-sœurs ? L’homme n’avait jamais cru à ces idioties, pourtant, il croyait que Mickey était vraiment réel parce qu’il a pris une photo. Pourtant, en la regardant, il ne pouvait empêcher son cœur battre à la chamade. La passion était toujours là pour lui malgré les nombreuses années de mariage. Il l’aimait encore comme au premier jour lorsqu’ils se sont rencontrés au toboggan. Ce fut ce jour-là où ils avaient fait le pacte «  à la vie et à la mort ».  Il eut un soupire tandis qu’il abordait les allées fleuries de sa rue, son stress venait d’augmenter. Elle était à la maison car il voyait sa voiture que Klaus lui avait offerte pour son anniversaire l’an dernier. Garant sa R8 à côté, il sortit avant de prendre le petit chiot, l’enroulant confortablement dans sa veste qui était détrempé par la pluie qui s’abattait sur l’Allemagne depuis quelques heures.

Arpentant l’allée de sa maison, il rentra tant bien que mal dans sa maison, chauffée au bois qui brûlait dans la cheminée. Déposant le petit chiot devant celle-ci afin qu’il se réchauffe un peu et se dirigea vers la chambre de Léonie qui se trouvait être leur ancienne chambre. Il eut un pincement au cœur en voyant son piano sous une bâche blanche et poussiéreuse. Arrivé devant la porte, il toqua avant d’ouvrir.

-Euh, Leonie, j’aurais besoin de ton aide, est-ce que tu peux venir ? Demanda-t-il incertain et anxieux. C’est juste que je ne sais pas faire et que…Laisse-tomber, je vais le faire tout seul, pas te déranger, ajouta Klaus d’un nerveux.

Il l’était d’ailleurs, il se tortillait les doigts en baissant les yeux. Il se mordit une dernière fois la lèvre devant elle et partit. Klaus voulait lui parler mais il n’arrivait pas, il avait peur d’elle et de son refus face à sa sincérité. Il avait peur de Leonie malgré qu’il l’aime. Il n’allait pas se battre contre elle.  Il comprenait, l’acceptait mais Klaus ne voulait qu’une chose au fond. Que Leonie lui revienne et vint l’enlacer dans ses bras pour ne plus repartir.


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Re: All I Gave You Is Gone Tumbled Like It Was Stone [Kléonie]
Ven 30 Nov 2018 - 19:55

All I Gave You Is Gone Tumbled Like It Was Stone

Leonie & Klaus


Le vent souffle dehors. L'hiver est à présent bien installé. Vêtue d'un jean et d'un pull-over blanc crème, debout face à mon chevalet, j'admire le magnifique jardin d'hiver qui s'étend sous mes yeux. La beauté de l'hiver, bien peu de gens savent la voir et surtout l'apprécier. Je ne sais pas pourquoi, mais moi cette saison m'émeut toujours. Je ressens comme une douce mélancolie à cette époque. C'est un peu comme si la fin d'un tout s'installait et même si l'on sait que le printemps reviendra, on a toujours ses picotements d’incertitudes en l'admirant. Mon pinceau habile et rapide passe d'un bout à l'autre de la toile et là sous mes yeux né un paysage fait de couleur grises, blanches, teintés par endroit de vert sombres de différentes teintes. Oui, même si cette beauté est subtile, il n'en demeure pas moins qu'elle est là. Je me concentre sur ma toile, petit à petit mon esprit s’évade et mes soucis avec lui. Oui, j'en ai besoin de cet instant de paix. La vie n'est pas vraiment des plus simples pour moi en ce moment et le fait que Klaus vive toujours dans notre demeure avec moi n'arrange surement pas les choses ! Pourquoi est-ce que je pense encore lui ? Je dois me concentrer sur ma toile et mon travail et avec le temps peut-être que cette douleur dans mon cœur s'en ira comme cette feuille que je vois au loin se faire emporter par le vent de l'hiver.

Peu à peu, j'arrive à nouveau à me détendre et ma toile peut à nouveau avancer. Le clame règne à présent dans la chambre et dans mon être tout entier, tant et si bien que je n'entends pas la porte de la chambre s'ouvrir et ce n'est que la voix de mon futur ex époux qui retentit à travers celle-ci à présent totalement ouverte. Il a besoin de mon aide pour je ne sais quoi... Je voudrais l'ignorer ou faire preuve de méchanceté envers lui, mais au lieu de cela, je respire profondément et je me décide à lui faire face.

Il est là, aussi beau que la première fois où je l'ai vue. Je sais que cela remonte à notre enfance mais croyez moi si vous connaissiez le personnage vous sauriez que ce n'est pas vraiment un adulte mais plus un genre de Peter Pan coincé dans un corps d'homme adulte ! "Qu'est-ce que tu manigance encore ? Je voulais me détendre un peu avant de retourner à la galerie, mais vue que tu m'as dérangé, dis moi ce qu'il y a que je puisse retourner à ma toile et ma tranquillité." Dans ma voix, nul trace de mépris, juste de la fatigue de tout cela. Je le sens tellement fébrile face à moi et lorsqu'il mord sa lèvre, je n'ai qu'une envie, le serrer dans mes bras et me blottir contre son torse chaud et musclé. C'est plus fort que moi, je voudrais ne plus rien ressentir pour lui, mais le cœur a ses raisons que la raison ignore et ça je ne peux rien faire pour aller contre, mais je lutte contre ça ! Je me refuse à lui céder à nouveau. S'il savait à quel point je souffre en ce moment...
(c) DΛNDELION
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Re: All I Gave You Is Gone Tumbled Like It Was Stone [Kléonie]
Sam 8 Déc 2018 - 3:29
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Klaus avait toujours voulu avoir des animaux chez lui mais à la place, il avait eu des petits frères et sœurs. Il croyait que ses parents n’avaient pas bien compris son souhait. Il voulait un chiot ou un chaton, pas un petit frère qui chouinait jour et nuit, bavant sur ses affaires. Bien sûr, il aimait ses frères et sœurs, c’était sa famille. Il ne pouvait pas se passer d’Adelaïd, le calme incarné, ses chamailleries avec Maxim, sa complicité avec Lukas. Certes, Klaus avait toujours un peu boudé l’arrivée d’un nouvel enfant, il avait eu le plus de mal avec Erwin et Lukas. Erwin, parce qu’il voulait rester enfant unique mais après il avait trouvé cela cool d’avoir un petit frère avec qui jouer. Pour Lukas, c’était autre chose. La maladie de celui-ci avait été mal digéré par Klaus mais au final, cela a été bénéfique pour eux deux. Lukas était avec Adelaïd, ses frères et sœurs les plus proches. Les deux plus jeunes donc mais qui étaient encore plus calmes que lui. Klaus était de toute façon, et a toujours été l’enfant perturbateur de cette famille. Le plus hyperactif. Malgré son attitude excentrique, il avait été le premier à se marier avec sa meilleure amie d’enfance Leonie. Ce fut avec elle qu’il eut des animaux, en emménageant avec elle, il eut des animaux. La plupart était des animaux perdus qu’elle avait trouvés ou d’autres comme les oiseaux, elle les avait achetés. Klaus n’était pas fan des oiseaux, selon lui, cela faisait beaucoup de bruits pour rien. Avec Leonie, ils avaient beaucoup de chats dont le dernier semblait être le diable en personne.

Ce chat n’aimait pas Klaus et celui-ci le rendait bien depuis le divorce. Ce chat pissait ou faisait caca sur ses affaires, s’arrêtait en plein milieu des escaliers tandis que Klaus les descendait, le faisant chuter. Il lui crachait dessus et quand l’homme dormait avec sa femme, il venait entre eux ou le fixait d’une manière étrange quand ils étaient en train de le faire. Oui, ce chat venait les déranger en miaulant, grattant la porte quand ils étaient en train de le faire et le pire, il venait sur le lit et les regardait. Bref, ce chat était une vraie plaie et l’avait accepté parce que Leonie le voulait et l’aimait parfois plus que Klaus lui-même. Il s’était toujours contenu avec ce chat mais maintenant l’homme savait qu’il venait de porter un coup de grâce au chat en faisant venir le chiot ici. Il avait l’air d’un mini-loup tout sale et il était perdu, amaigri. Quelque chose que Leonie aimait aussi. Cependant malgré son amour pour les animaux, Klaus n’y connaissait rien en matière de s’en occuper. Il avait acheté des croquettes et au pire si le chien voulait faire ses besoins, il n’avait qu’à ouvrir la porte mais nettoyer un animal, il ne le savait. Il était propriétaire d’un hôtel de luxe et réputé à Berlin, pas un toiletteur. Puis, il s’occupait rarement des animaux bien que parfois Klaus faisait la litière afin d’aider Leonie dans son travail. Il était venu la trouver mais en la voyant peindre un paysage d’hiver, il se mordit la lèvre.

Elle était si magnifique et c’était trop tard. Il venait de réaliser à quel point il avait perdu la seule personne qu’il aimait vraiment de tout son cœur. C’était à elle qu’il voulait chanter « The Scientist » de Coldplay, ou « Chances Are » et leurs préférés d’entre tous. Celle qui lui chantait lors des soirées amoureuses qu’ils se faisaient « Every Breath You Take » de Sting. Cette chanson, c’était celle de leur mariage. La leur. Il méritait cette punition mais ce fut lorsqu’elle demanda le divorce, lorsqu’elle a mis la bâche sur le piano qu’il a compris au grand regret que c’était elle, la femme de sa vie. En la voyant se retourner vers lui, il n’avait qu’une seule envie, l’embrasser et la serrer dans ses bras. C’était une envie contenue avec beaucoup d’effort, il ne voulait pas se prendre de claques. Enfant, elle le battait souvent à la bagarre, bon, cela a changé vers leurs 10 ans. Klaus avait pris du muscle même Leonie restait la plus grande des deux, le dépassant d’une bonne dizaine de centimètre. Il eut un reniflement en l’écoutant parler. De la fatigue, de l’exaspération face à lui. C’était un peu près la seule manière qu’elle a de lui parler.

-Je ne manigance rien, se défendit-il outré avant de soupirer. Vaut mieux que tu viennes voir et tu comprendras, je suis sûr que tu vas aimer et non ce n’est pas du gros serpent dont je parle, ajouta-t-il avec un sous-entendu qu’il n’a pas pu contenir mais qui l’aurait fait rire autrefois.

Il grimaça aussitôt et lui lança une sorte d’excuse avec son regard avant de l’inviter à le suivre tout en se mordillant la lèvre. Il avait été infidèle et finalement il en payait les pots cassés. Il partit, descendit les escaliers en faisant attention au chat qui aimait l’emmerder. Il jurait que ce chat était le diable en personne. S’assurant qu’elle était derrière lui, Klaus lui offrit un sourire contrit.

-Ce n’est pas sage mais j’ai pensé que ça te ferait plaisir, dès que je l’ai vu, j’ai pensé à toi. Cependant, je ne sais pas quoi faire, déclara Klaus avec un petit sourire avant d’entrer dans le salon où le chiot était endormi devant la cheminée. Chéri…Leonie, je te présente notre nouveau colocataire, il m’a l’air beaucoup plus gentil que ton chat, présenta-t-il en bafouillant sur le premier mot.

Klaus devait perdre cette habitude car il avait perdu le droit. Il avait un problème avec les femmes et faisait quelque chose pour ça mais c’était trop tard. Le mal était fait, quelque chose grandissait en une femme qui n’était pas la sienne. Il aurait aimé que cela soit Leonie mais tous deux avaient décidés de ne pas en avoir, Klaus apportait déjà bien des soucis. Il se sentait mal à l’aise et regardait le chien-loup les regarder en jappant joyeusement, il eut un petit sourire et regarda Leonie avec appréhension.



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Re: All I Gave You Is Gone Tumbled Like It Was Stone [Kléonie]
Jeu 20 Déc 2018 - 12:49

All I Gave You Is Gone Tumbled Like It Was Stone

Leonie & Klaus


Je voudrais sourire à ses sous entendu mais je ne me sens absolument pas d'humeur à ça. Je suis triste ne le voit il pas ? J'ai parfois l'impression qu'il n'y a que lui dans cette maison que tout cela fait souffrir et que tout est de ma faute alors que c'est lui qui a tout brisé ! Moi je croyais en nous. Contre vent et marrée je me suis battue pour notre couple. Même lorsque mes amis, ma famille me disaient de quitter cet homme qui ne me respectait pas assez pour m'être fidèle je restais. Oui, j'ai toujours tout accepté par amour mais à présent je suis arrivée à un point ou je ne peux plus et cela malgré mon amour pour lui et mon envie de lui continuelle. Envie de ses bras, envie de ses baisers, de son souffle sur ma nuque lorsque nous dormons, envie de nos éclats de rires, envie de notre vie d'avant lorsque le bonheur éclairait encore nos regards. Envie de l'entendre rouspéter contre le chat qu'il prétend ne pas aimer alors que nous savons tout les deux qu'il adore les animaux et que tout comme moi il ne pourrait pas vivre dans une maison ou nos amis à plumes et poils ne seraient pas là. Bon d'accord, il se passerait bien de mes mandarins qui je sais il trouve désagréable mais il les acceptes pour moi. Dieu que je l'aime et je le hais à la fois. Quelle triste situation... Il ne manigance rien me dit-il. Hum cela reste à prouver ! Je secoue la tête lorsqu'il fait allusion à son gros serpent. Quel gamin vraiment.

Nous descendons à présent les marches. Le chat est une fois de plus coucher dans les escaliers prêt à bondir sur Klaus si celui-ci à le malheur de passer trop prêt de lui. Et enfin, nous voilà en bas. Le salon est éclairé par la cheminée où un feu crépite dans l'âtre alors que juste devant allongé sommeil un petit chiot loup. Un fin sourire éclair alors mon visage en posant mes yeux sur lui. J'ai toujours voulu un chien et cela depuis qu'on est tout petit. Je m’approche en douceur, puis je m'arrête à quelques centimètres de l'animal qui dort toujours à poing fermé alors que klaus ajoute qu'il sera surement plus gentil que mon chat. "Oui ce n'est pas très raisonnable surtout en l'état actuel des choses entre nous. Mais ce petit chien sera surement plus heureux ici avec nous que dehors dans le froid. A t'il déjà un nom ?" Dis-je en relevant la tête vers Klaus.

Le chien se réveil alors en aboyant joyeusement. Je tend alors ma main vers lui en souriant, puis je me baisse et je le caresse. "Il est si doux. Tu lui as déjà donné à mangé ?" Ce petit chien a déjà pris mon cœur. Klaus le savait, il savait très bien que je ne pourrais pas résister à cette petite boule de poils. Si son but était de me rendre le sourire, il a réussi.
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Re: All I Gave You Is Gone Tumbled Like It Was Stone [Kléonie]
Jeu 20 Déc 2018 - 18:01
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Il voyait cette lueur triste briller dans le regard chocolaté de Leonie. Il la voyait à chaque fois qu’il posait son regard sur elle. Klaus détestait cette lueur, cette tristesse mais surtout il détestait la personne qui l’avait fait naître. Lui. Il se posait énormément de questions lorsqu’il dormait dans le canapé à propos d’eux. Il avait du mal à dormir et c’était sa faute uniquement. Leonie lui manquait. Elle lui manquait au point qu’il était en manque d’elle. De ses baisers, de ses bras, de son parfum et de sa présence rassurante et réconfortante. Elle lui manquait énormément. Leonie était comme une drogue pour lui. Ce manque se faisait ressentir la nuit surtout, Klaus détestait dormir tout seul. Il n’en avait pas l’habitude en ayant eu une famille nombreuse et Leonie à ses côtés. Cela le stressait, le perturbait. Leonie le calmait, et il donnerait tout juste pour pouvoir la serrer dans ses bras, ressentir son doux parfum sucrée qui l’envoûtait totalement. Son cœur battait que pour elle, pourquoi avait-il fallu que cela arrive pour le voir ? Il s’était reposé sur ses acquis et Klaus ne savait même pas pourquoi il avait fait cela ? Quand elle lui avait demandé, il n’avait pas su y répondre. Pourquoi l’avait-il trompé alors qu’il aimait elle et personne d’autre ? Il ne le savait. Un besoin d’attention ? Une envie soudaine ? Une curiosité malsaine ? Un autre trouble dont les psychiatres ne l’avaient pas décelé car c’étaient trop tôt ? Il ne se cherchait pas d’excuse mais Klaus pencherait pour la dernière option. Il devait avoir un problème à ce niveau pour faire ce qu’il a fait. Il comprenait à quel point, elle devait avoir mal. Elle avait tout sacrifié pour lui-même avoir des enfants même s’ils s’étaient décidés d’un accord mutuel. Il avait toujours pensé qu’elle en voudrait, Leonie avait beaucoup d’instinct maternel, le fait qu’il en allait en avoir mais pas d’elle, l’avait brisé. Rien que la voir brisé, cela le brisait aussi.

Il détestait ce gamin rien que pour ça, il n’était pas encore né qu’il avait détruit sa vie, son mariage, son couple mais surtout il avait détruit le cœur de Leonie. Klaus savait que la famille de celle-ci parlait sur lui. Le père de Leonie n’avait jamais pu le piffrer et le regardait toujours noir. A défaut, il le méritait maintenant. Il descendit les escaliers pour amener Leonie dans le salon afin qu’elle puisse voir le résident qui ronflait doucement devant la cheminée allumée par un feu. Comme prévu, Leonie s’était extasié et avait accepté le chiot dès le premier regard. Et là, il a vu ce pourquoi il était tombé amoureux d’elle. Ce sourire et ses yeux marron qui brillaient de milles feux. Klaus eut un sourire en voyant ce spectacle.

-Hum pourquoi pas Danger ou Whisky ? Cela serait marrant de l’appeler dans la rue avec ces prénoms genre « Danger ! Danger ! » ou encore « Il est où mon whisky ? », Taquina-t-il avec un petit sourire. Je ne sais pas, tu peux l’appeler Snow ou Rain, bref comme tu veux, c’est à toi de décider, ajouta-t-il.

Il la regardait faire. Leonie aimait les animaux beaucoup plus que lui mais bon, il avait eu des frères et sœurs et cela jouait.

-Non, justement, c’est le hic, j’ai acheté des croquettes chez le véto mais je pense qu’un bon bain chaud serait de mise avant la nourriture mais je ne sais pas faire, fit-il avec une moue. Pour ça que je demande ton aide, sinon je ne l’aurais pas fait pour pas t’embêter, ajouta-t-il.

Il fit un signe de doigt pour lui dire qu’il fallait monter en haut avec le chiot afin de le nettoyer et enlever cette boue. Il monta les escaliers et siffla un bon coup pour avoir l’attention du chiot qui releva la tête et semble être prêt à le rejoindre.

-Est-ce que tu vas m’aider ? Demanda-t-il en levant les yeux sur elle comme un gamin honteux.

C’était un peu près le seul regard qu’il était capable de le faire face à elle. Le gamin honteux et pris en faute. Vraiment, il détestait cet enfant qui avait ruiné sa vie et il se détestait encore plus.




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Re: All I Gave You Is Gone Tumbled Like It Was Stone [Kléonie]
Dim 13 Jan 2019 - 20:55

All I Gave You Is Gone Tumbled Like It Was Stone

Leonie & Klaus


Caressant toujours le petit chien loup accroupie face à lui je ris quand Klaus me lance d'un ton rieur qu'il pourrait appeler le chien "Danger" ou "Whisky !" Tiens, c'est bien son genre de dire ce genre de chose. Son humour pour certains est peut-être enfantin, mais moi ça m'a toujours beaucoup plu et la preuve en est, je ris encore aujourd'hui aux même blagues que lorsque nous étions deux adolescents. C'est bon de rire. Ça fait ci longtemps que je n'ai pas ris que j'en avais presque oublier le son de mon rire. "Tu en rate pas une toi ! On ne va pas nommer ce chien Danger et encore moins Whisky !" Puis je secoue la tête et j'ajoute : "Snow j'aime bien ! Puis il neige aujourd'hui et tu me l'a apporté alors va pour Snow." Puis je regarde l'animal. Je lui gratte derrières les oreilles en l’appelant Snow et le petit chiot remue alors fièrement sa queue en me léchouillant les doigts. "Il semble bien aimer son nouveau prénom."

J'écoute Klaus me dire qu'il a bien des croquettes, mais il préférerais laver l'animal avant. Oui, c’est vrai qu'il est sale. Mais j'étais tellement enthousiaste que je ne lavais pas remarqué. Il voudrait que je l'aide à le laver. Oui, pourquoi pas. Si c’est le premier bain de l’animal, on ne sera pas trop de deux pour lui faire prendre son bain. "Klaus, bien sur que je vais t'aider. On ne va pas laisser cet animal comme ça. On le porte ensemble en haut tout d'abord. Il a beau être encore un chiot, il est déjà imposant et une chute dans nos escaliers pourrait faire très mal autant au porteur qu'à l'animal."

Je me relève, mon sourire est toujours sur mon visage. Je prends le haut du corps de Snow et Klaus les pattes arrières et nous montons à présent précautionneusement les marches qui mènent à l'étage. Je me sens bien, c’est presque comme-ci tout été à nouveau comme avant. Enfin presque...
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