Bienvenue




Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

Partagez
 

 [Brünnhilde] Les petits garçons se cassent la marboulette!

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
gare à la crise de la quarantaine
Invité
avatar
Invité
[Brünnhilde] Les petits garçons se cassent la marboulette!  Empty
[Brünnhilde] Les petits garçons se cassent la marboulette!
Dim 28 Oct 2018 - 2:16
Lorsque l’on est enfant, le monde est notre terrain de jeu. Une branche devient une épée, les balançoires nous font voler dans le ciel, les craques dans le béton sont de la lave en fusion que nous devons éviter! En devenant adulte, cette magie disparaît. Une roche est une roche, du sable n’est que du sable, un trou ne cache pas de monstres…  Pourtant, une journée fraîche, mais pas trop froide, Walter prouva, une fois encore, que le petit garçon ou la petite fille en nous vie encore. Il suffit de le sortir de son placard pour rapporter un peu de fantaisie dans notre vie! Marchant sur le trottoir en sortant d’une boulangerie avec un beignet à la main, il aperçut un énorme chêne et il s’arrêta devant celui-ci pour l’observer. Énorme, l’arbre donnait l’envie d’y grimper et se percher sur l’une des branches.  Petit, il rêvait d’être asse grand afin de monter tout en haut. Ayant maintenant la taille idéale, il décida que le moment était bien choisi pour accomplir ce rêve.  
 
Grimpant, il finit par atteindre une branche qui semblait assez solide pour supporter son poids. Du haut de son arbre, il observait les gens en contrebas. La vue était magnifique d’aussi haut. Des gens finirent par l’apercevoir et lui crier de descendre, qu’il pourrait se blesser. Fanfaron, voulant leur prouver qu’ils avaient tords, il se leva afin de marcher sur sa branche, mais il perdit l’équilibre et il tomba au sol. Il s’évanouit pour se réveiller dans un lit d’hôpital. Il gémit, de sentant courbaturer et il remarqua sa jambe dans un plâtre. Il gémit et frotta on front avant d’entendre quelqu’un entrer.

- Je pourrais avoir un verre d’eau? J’ai très soif… Vous pourriez m’expliquer comment je me suis retrouvé à l’hôpital.

Rouvrant les yeux, il cessa de parler et ouvrit la bouche en O, observant l’infirmière près de lui. C’était une magnifique femme avec un visage d’ange. Voyant un sac de bonbons sur sa table de nuit, il tendit le sac vers elle.

- Un bonbon? Je m’appelle Walter!
Revenir en haut Aller en bas
gare à la crise de la quarantaine
Invité
avatar
Invité
[Brünnhilde] Les petits garçons se cassent la marboulette!  Empty
Re: [Brünnhilde] Les petits garçons se cassent la marboulette!
Dim 28 Oct 2018 - 23:51
Elle venait de faire le tour des chambres, accueillant les patients avec son habituel sourire et sa prévenance non moins habituelle. Elle était pourtant fatiguée. Pour ne pas dire épuisée. Cela faisait dix jours qu'elle n'avait pas passé une journée loin de l'hôpital. C'était trop. Beaucoup trop. Même pour elle. Elle allait sûrement devoir lever le pied avant que son corps ne se décide à le faire sans lui demander son avis. Et cela lui coûtait de l'avouer. Mais elle n'en montrait rien et se contentait de faire ce qu'elle savait faire de mieux, prendre soin des autres. Il ne lui restait plus qu'une chambre à faire, un patient arrivé peu de temps auparavant et qu'elle n'avait pas encore eu le temps de rencontrer. Son dossier avait pourtant de quoi intriguer. Un quadragénaire envoyé ici après avoir chuté d'un arbre sur lequel il avait visiblement décidé de faire le fanfaron... Ce genre d'acrobaties n'était sans doute plus vraiment de son âge...

Lorsqu'elle pénétra dans la chambre, l'homme venait visiblement de reprendre conscience et lui réclamait aussitôt un verre d'eau. « Bonjour M. Downey, contente de voir que vous êtes revenu à vous. » commença-t-elle en lui présentant son sourire habituel. « Un verre d'eau ? Je vous apporte ça tout de suite. »  Elle se dirigea vers la petite table sur laquelle se trouvait un pichet et un verre qu'elle remplit généreusement. « Aucun souvenir de votre petite mésaventure alors ? » continua la jeune femme avec une mine amusée tout en lui tendant le verre qu'il avait demandé. « Vous vous en sortez bien, on peut le dire. Quelques semaines de plâtre et tout ça ne sera plus qu'un mauvais souvenir... Mais à présent il faudra éviter de jouer les équilibristes. On est d'accord ? »

C'était à peine si l'homme l'écoutait. Du moins c'était l'impression qu'elle avait mais elle ne lui en tenait pas rigueur. Il devait encore être sonné, elle en avait l'habitude par ici. Mais lorsqu'il lui proposa un bonbon, elle ne put retenir un éclat de rire. Quel personnage étonnant que cet homme là. Ce genre de proposition était pour le moins atypique. Et ce genre d'énergumène avait l'avantage de la maintenir éveillée et de lui apporter un peu plus d'entrain dans sa routine. « Je suppose que je peux bien m'autoriser ce petit écart », commenta-t-elle avec un nouvel éclat de rire léger. Elle plongea sa main dans le sachet et en retira une fraise Tagada. Ses préférées. Elle la glissa entre ses lèvres avec amusement. Des sucreries si elle en voulait, les placards de la salle de pause en étaient plein à craquer. Mais il y avait quelque chose de si insolite dans cette situation qu'elle ne pouvait que s'en amuser. « Merci beaucoup...Walter. Vous pouvez m'appeler Hilde. Le médecin ne devrait pas tarder à passer vous voir et en principe après cela vous serez libre de partir. Ça ne devrait plus être long... Vous avez besoin d'autre chose avant que je ne vous laisse ? »
Revenir en haut Aller en bas
gare à la crise de la quarantaine
Invité
avatar
Invité
[Brünnhilde] Les petits garçons se cassent la marboulette!  Empty
Re: [Brünnhilde] Les petits garçons se cassent la marboulette!
Mer 28 Nov 2018 - 2:30

Ahhhhh… Ça lui revenait. Sa fameuse chute de l’arbre. Même s’il fuyait la vieillesse, elle le rattrapait physiquement qu’il le veuille ou non. Grimper dans les arbres, ce n’était plus du tout de son âge… Il voulait toujours se prouver qu’il n’était pas vieux et qu’il était toujours fougueux. Cela avait entraîné sa chute littéralement et il s’était retrouvé dans un lit d’hôpital. Pourtant, il ne dirait pas que cela était une mauvaise chose. Au contraire, il avait la chance d’avoir une infirmière jolie pour lui remonter le moral et des bonbons à partager! Quoi de mieux? Ce n’était pas le fantasme de beaucoup d’hommes d’avoir une infirmière à son chevet? Il prit une bonne gorgée de son verre d’eau et il continua de l’admirer pendant qu’elle parlait et le remerciait pour le bonbon. Quoi? Il allait rentrer bientôt? Vraiment? Pas déjà! Il voulait profiter de la compagnie de la jolie blonde devant lui! Il devait trouver un moyen pour rester plus longtemps…

- Bientôt? Je ne sais pas si c’est normal, mais je ne sens pas la jambe qui n’est pas dans le plâtre. Il ne serait pas mieux de faire d’autres tests ou machins trucs comme ça?! J’ai peur de tomber si je me lève, même avec de béquille!

Elle voulait savoir si elle pouvait faire quelque chose pour lui? Bien à y réfléchir, il avait peut-être une idée en tête au cas où il rentrerait le jour même sans pouvoir profiter de sa présence plus longtemps. Il sourit de toutes ses dents avant de prendre un papier et un stylo qu’il lui tend.

- Vous pouvez faire quelque chose pour moi, oui. Je pourrais avoir votre numéro de téléphone? Cela me consolerait particulièrement de pouvoir vous revoir, Hilde! J’aimerais bien vous inviter, un jour, à une chocolaterie ou ailleurs!
Revenir en haut Aller en bas
gare à la crise de la quarantaine
Invité
avatar
Invité
[Brünnhilde] Les petits garçons se cassent la marboulette!  Empty
Re: [Brünnhilde] Les petits garçons se cassent la marboulette!
Mer 28 Nov 2018 - 18:44
« Vous ne sentez pas votre jambe, dites-vous ? » Elle glissa un œil inquiet en direction du pied du lit. Le médecin avait passé toutes les radios qu'il jugeait nécessaire, il aurait bien vu si quelque chose clochait. Il n'avait vu qu'une vilaine fracture à la jambe gauche qui devait donc être immobilisée pendant quelques semaines. Rien de plus. Mais par acquis de conscience, elle se dirigea vers le lit, souleva le drap d'un coup pour découvrir la jambe droite désormais mise à nue. « Il faudrait quelques examens pour vérifier tout ça en effet mais...depuis quand vous en vous rendu c.... » Elle laissa sa phrase en suspens ainsi qu'un doux sourire au coin de ses lèvres. Elle venait de poser l'une de ses mains sur la jambe de son patient. Elle avait toujours les mains froides et ce depuis toujours. Ce n'était pas toujours très agréable et certains patients ne pouvaient s'empêcher de tressaillir lorsqu'elle venait à les toucher même lorsqu'elle les prévenait à l'avance avec un timide sourire d'excuse. L'homme ne dérogea pas à la règle et la jambe mystérieusement paralysée retrouva tous ses réflexes sous le contact des doigts de l'infirmière qui afficha cette fois-ci un sourire plus large en direction de son patient.

« Je crois que vous survivrez. Enfin à mes yeux tout semble fonctionner tout à fait normalement avec cette jambe. Mais si vraiment vous avez besoin d'être rassuré, je peux en parler au médecin. » Elle n'en avait aucune envie, elle savait que la plupart d'entre eux n'apprécieraient que très moyennement de se déplacer pour rien. Mais la démarche de l'homme l'amusait et l'intriguait. Des hypocondriaques et des affabulateurs, elle en croisait régulièrement dans ce service. Mais la plupart n'affichait pas un sourire aussi jovial et un air aussi détaché sur tout ce qui les entourait. Bien au contraire.

Elle laissa doucement sa main glisser puis vint remettre avec beaucoup de précaution la couverture en place. Absorbée par sa tâche, elle se figea néanmoins en entendant la proposition qui venait de lui être faite. Elle redressa la tête tandis qu'elle continuait de border le lit et jeta un regard incrédule à cet homme qui affiché désormais un sourire plus large encore. Un rire nerveux s'échappa de ses lèvres et elle sentit ses joues s'empourprer légèrement. Elle se maudit intérieurement. Des demandes farfelues de la sorte, si elles n'étaient pas courantes n'étaient pas non plus rarissimes. D'ordinaire, elle venait de vieux ivrognes qu'on avait ramené ici après une bagarre ou de jeunes inconscients qui se sentaient pousser des ailes. D'ordinaire, elle n'y prêtait pas attention, riait franchement et laissait entendre que si elle était touchée par la démarche, elle était néanmoins prise. Cette fois-ci, l'homme l'avait prise de court. Et elle se surprit à hésiter à apporter le prétexte du petit-ami imaginaire sur le tapis. « C'est très aimable de votre part, Walter mais ce n'est pas vraiment dans mes habitudes de laisser mon numéro. Surtout au travail. » Elle se sentit trop hésitante à son goût, elle qui d'ordinaire était bien plus catégorique. « Mais l'attention me touche, vraiment. » compléta-t-elle avec un sourire. Mal à l'aise, elle voulait changer de sujet le plus vite possible. La logique et la sagesse auraient voulu qu'elle quitte simplement la chambre comme elle avait prévu de la faire tout à l'heure. Au lieu de quoi, elle se dirigea de nouveau vers la table de chevet où elle saisit le verre laissé vide. « Je vous ressers un verre d'eau ? A défaut de chocolat... »
Revenir en haut Aller en bas
gare à la crise de la quarantaine
Invité
avatar
Invité
[Brünnhilde] Les petits garçons se cassent la marboulette!  Empty
Re: [Brünnhilde] Les petits garçons se cassent la marboulette!
Dim 23 Déc 2018 - 1:47
Walter eut un petit air narquois à la réponse de la jolie demoiselle lorsqu’elle découvrit la supercherie. Il allait très bien, évidemment! Rien ne le retenait plus longtemps dans cet hôpital, au final. Il était vraiment un très mauvais menteur, trop amusé par ses mauvais coups pour avoir l’air crédible. L’homme se faisait griller beaucoup trop facilement pour que ça dur!

- Oh, mais vous m’avez guérie en touchant ma jambe! Vous êtes un ange, infirmière?, demanda-t-il avec un rire dans la voix. Puis-je voir vos ailes immaculées?

Même si ses réponses n’avaient aucun sens, il le savait, il n’avouait jamais qu’il avait menti. Il préférait jouer la surprise forcée avec cet air de petit garçon aux yeux brillants. Ça ne fonctionnait pas avec tout le monde, mais cela avait tendance à amuser quelque peu les gens pas trop sérieux. La discutions changea pour prendre la tournure de la drague soudaine. Il était comme ça notre « Peter Pan », il faisait la première chose qui lui passait par la tête sans réfléchir à ce qu’il faisait. Cela arrivait souvent que les gens soient mal à l’aise par sa faute, mais il assumait. À la réponse de l’infirmière, il fit une moue triste tel un enfant qui comprenait qu’il n'aurait pas ce qu’il voulait. Il espérait faire pitié.

- Oh… C’est dommage, je me sens si seul. J’aurais dû me douter que je ne te plairais pas. J’imagine que tu es déjà en couple? Je suis sûr qu’il ne sait pas faire des crêpes aussi bonnes que les miennes!

S’installant plus confortablement dans son lit, l’homme hocha la tête pour seule réponse à l’infirmière qui lui proposait de l’eau.

- C’est mieux du soda, mais je ferais avec de l’eau s’il n’y a pas d’autres choses. Si je pouvais avoir un Coca Cola…, il soupire. Tu ne pourrais pas m’en piquer une petite bouteille dans l’une des machines distributrice?
Revenir en haut Aller en bas
 
[Brünnhilde] Les petits garçons se cassent la marboulette!
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
40 is the new sexy :: Espace détente :: Rp abandonnés-
Sauter vers: